PE-099 La décomposition de la psychologie
“Il y a quelqu’un qui m’a demandé dernièrement : “Qu’est-ce que vous faites dans la vie”… ? J’ai répondu que dans mon travail je décomposais la psychologie. Puis en décomposant la psychologie, tu en crées une autre. Je vais développer ça avec vous autres parce que j’ai trouvé ça intéressant, quand …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Il y a quelqu’un qui m’a demandé dernièrement : “Qu’est-ce que vous faites dans la vie”… ? J’ai répondu que dans mon travail je décomposais la psychologie. Puis en décomposant la psychologie, tu en crées une autre. Je vais développer ça avec vous autres parce que j’ai trouvé ça intéressant, quand j’ai dit ça : “La décomposition de la psychologie”. Une des fonctions créatives, une des conséquences créatives de la conscience supramentale, c’est la décomposition de la psychologie.
La décomposition de la psychologie, ça implique que l’Homme en arrive éventuellement à pouvoir étudier tous les modes de comportement, à pouvoir étudier toutes les perceptions intérieures, à pouvoir étudier toutes les facettes de son Esprit, mais à partir d’une conscience qui est libérée du connu, c’est-à-dire à partir d’une conscience qui n’est pas structurée par la mémoire de la race. Quand je parle de la mémoire de la race, je parle de l’éducation, je parle de la façon dont on a été éduqué à voir le réel.
Et à partir du moment où l’Homme peut commencer à tester – si vous voulez – son intelligence créative, dans le domaine de la psychologie, il commence à la décomposer parce que la psychologie normative ne résiste pas à une étude prolongée et en profondeur à partir du plan mental. Quand je dis qu’elle ne résiste pas, je veux dire que toute forme de psychologie créée par l’ego est fondamentalement vouée à être reconnue éventuellement par la conscience mentale de l’Homme comme étant insuffisante, parce que la psychologie normative jusqu’à un certain point est fondée sur le besoin d’une preuve analytique.
Alors que la psychologie créative est totalement libre d’investiguer le connu ou l’inconnu, et en extraire une dimensionnalité ou en extraire des paramètres qui font partie simplement du mouvement de l’Esprit à travers la forme, c’est dans ce sens-là que la psychologie créative ou la conscience supramentale en arrive éventuellement à décomposer la psychologie, c’est-à-dire à regarder le phénomène humain à partir d’une lumière nouvelle, d’une lumière vivante, au lieu de regarder la psychologie de l’Homme ou le comportement de l’Homme à partir de paramètres qui sont intellectuellement convenus par l’institutionnalisation d’une étude de l’Homme.
Décomposer la psychologie c’est un phénomène infini, c’est-à-dire qu’aucun Homme ne peut en arriver dans sa vie, dans son existence, à totalement la décomposer la psychologie, parce qu’éventuellement cette décomposition force l’Homme ou force l’être créateur – si vous voulez – à passer d’un niveau à un autre niveau, à un autre niveau, à un autre niveau, un petit peu comme le type ou l’individu qui va dans une mine, qui connecte avec une veine dans la mine pour en arriver à reconnaître une nodule, la faire éclater et aller plus loin dans la poursuite de la recherche vers une sorte d’infinité.
Donc la psychologie créative c’est un processus infini, et sa fonction, son aspect créatif, c’est la décomposition de la psychologie normative. Donc la psychologie normative c’est la psychologie qui est fondée sur la mémoire de la race, dépendant de la race à laquelle vous appartenez. Si vous êtes Chinois, vous avez une certaine façon de voir l’Homme, si vous êtes Occidental, vous avez une autre façon de voir l’Homme, si vous êtes Africain ou si vous êtes Sénégalais, vous avez une autre façon de voir l’Homme, si vous êtes rationaliste, vous avez une façon de voir l’Homme. Et cette façon fait toujours partie de la mémoire de la race, parce que les assises de la conscience réfléchie sont toujours la mémoire de la race. Vous ne pouvez pas en sortir.
Par contre, à partir du moment où l’Homme commencera à faire la décomposition de la psychologie normative, il lui faudra des outils ; des outils qui font partie de sa conscience, qui font partie de son affiliation avec l’Esprit, donc qui font partie de son affiliation avec ce que j’appelle, pour des raisons purement didactiques, le plan mental.
Qu’est-ce que c’est le plan mental dans le fond ? C’est une dimension de la conscience humaine qui est plus libérée du connu, c’est une dimension de la conscience humaine où, techniquement, l’Homme éventuellement devient télépathique, c’est-à-dire qu’il en arrive éventuellement à décomposer suffisamment la psychologie de l’ego pour faire disparaître la structure nominale du “JE”, et pas nécessairement inventer, mais prendre conscience de la valeur communicative du “TU” qui dépolarise sa conscience personnelle et l’amène éventuellement à reconnaître qu’il est habité, c’est-à-dire qu’il est en contact avec une autre dimension.
Il est évident que pour l’ego, la reconnaissance… En passant là, en passant, hier j’écoutais une émission américaine avec “Larry King Live” et Larry King interviewait une actrice américaine très connue, Anna XX une fille très intelligente, et elle vient de publier un livre un peu sur son expérience dans le domaine de la folie personnelle. Et techniquement ce qu’elle explique dans son expérience, c’est qu’à un certain moment donné, premièrement elle a eu une vie très difficile, elle a été sexualisée par son père, il y a eu de l’inceste dans sa famille.
Elle a vécu une vie – très jeune – très très difficile, puis à un certain moment donné elle a vécu l’expérience, comme elle l’appelle, elle a entendu la “voix de Dieu”. Tous les gens qui viennent en contact avec une autre dimension entendent toujours la “voix de Dieu”. Et de cette expérience-là, en entendant la “voix de Dieu”, finalement ça l’a amené à être amenée dans le désert américain quelque part où elle a vécu son expérience très difficile.
Puis dans le désert, elle a été amenée à attendre après une soucoupe volante, puis là elle a vu la déception, puis finalement elle a été amenée par la police dans un hôpital psychiatrique, puis ensuite elle s’est libérée de là et elle a décidé finalement de se replonger dans son travail, dans sa créativité d’actrice et d’écrivain, et elle a écrit un livre merveilleux.
Elle a fait une interview avec Larry King, c’était très intéressant. Et techniquement, cette fille-là, si elle avait lu le livre “Behond the Mind”, elle aurait vu qu’il y a des gens dans le monde qui comprennent exactement son expérience ou que son expérience est parfaitement comprise et expliquée dans le monde. Et pourquoi c’est important aujourd’hui que l’Homme comprenne que la psychologie supramentale, sa fonction fondamentale, c’est la décomposition de la psychologie ?
C’est pour en arriver éventuellement à aider ou à permettre que des individus dans le monde – et il y en a tout partout dans le monde – qui viennent en contact avec d’autres plans, puissent finalement saisir l’occasion, comprendre l’expérience et ne pas succomber à une crainte suffisamment ou trop forte qui les amènerait à l’insanité et à la perte du contrôle, mais plutôt de réaliser qu’ils sont en voie de vivre une expérience très très différente où effectivement leur psychologie personnelle est décomposée, c’est-à-dire où l’ego est mis à vif, où l’ego est forcé de reconnaître qu’il est habité.
Bon, dans son cas, c’était par Dieu, dans un autre cas, ce sera par la Ste Vierge, mais dans tous les cas, le terme utilisé par les entités fait toujours partie d’une savante et intelligente forme de déception, pour permettre à l’individu de pouvoir s’associer avec une forme de religion ou avec une forme de croyance qui lui permet de se sentir un petit peu plus à l’aise dans ce grand conflit, dans cette grande transformation soudaine de la conscience personnelle de l’Homme, lorsque le contact avec une autre dimension s’exécute.
Donc plus nous aurons l’habilité ou plus l’Homme aura l’habilité de décomposer la psychologie, plus l’Homme sera en mesure d’aider l’Humanité à court et à long terme, c’est-à-dire d’amener dans le monde des connaissances à travers des livres ou quoi que ce soit qui permettront à des individus, comme Anna XX et d’autres, de vivre leur expérience sans être obligés, sans être forcés de subir un traumatisme à long terme qui durera trop longtemps pour rien… Ou de se lancer dans le bras d’institutions qui ne peuvent pas comprendre le phénomène et qui souvent pour de bonnes raisons, pour des raisons humanitaires ou pour des raisons médicales, vont chercher à utiliser des drogues trop puissantes pour une situation temporaire, transitoire, qui peut éventuellement être “re-balancée”, rééquilibrée, permettant à l’individu de développer une grande conscience créative et une alliance avec sa dimension intérieure suffisamment développée pour avoir une conscience d’un moi parfaitement intégré.
Donc la décomposition de la psychologie c’est très très important, ça fait partie du pouvoir de la conscience créative, ça fait partie aussi du pouvoir créatif de chaque individu. On ne peut pas savoir jusqu’à quel point l’Homme en tant qu’individu peut, ou jusqu’où l’Homme peut aller dans la décomposition de la psychologie parce que ça fait partie de l’évolution.
Mais je suis certain que dépendant de son rôle dans la société, dépendant de l’intimité qu’il vit avec le public, dépendant de son autorité en public, dépendant de ce qu’il peut dire en public, dépendant de ce qui est bon à savoir en public ou non, l’Homme peut aller très loin dans la décomposition de la psychologie. Et je suis sûr qu’à un certain niveau de cette décomposition, il faudra que des livres s’éteignent dans le silence !
Il faudra que des choses soient retenues, il faudra que des choses ne soient pas écrites, parce qu’une fois écrites, ces choses peuvent mener à la distorsion psychologique des “ego” à un point où l’Homme non averti pourrait perdre l’équilibre de son moi et en arriver à vivre, à expérimenter la folie. Donc ça prend beaucoup de maîtrise, beaucoup de conscience, beaucoup d’intelligence, beaucoup d’équilibre, pour décomposer la psychologie sans heurter, sans faire de mal, sans brouiller trop les ondes d’une conscience humaine non avertie. Beaucoup de conscience !
Les gens qui sont dans le domaine de la psychologie, les psychologues, les médecins, ou les gens qui sont dans des relations de travail d’ordre social, et qui auront conscience de cette psychologie créative, auront le rôle, la fonction, la responsabilité, le devoir de faire très très attention avec qui ils parlent, de faire attention à ce qu’ils disent, parce que tout ce que l’on peut savoir au niveau de la décomposition de la psychologie n’est pas nécessairement pour toutes les oreilles. Ce n’est pas si difficile à comprendre, ça ! Ce n’est pas si difficile à comprendre.
On a l’impression souvent, parce qu’on vit dans des systèmes démocratiques où la liberté de parole est prise pour garante, on a l’impression que l’Homme devrait tout savoir, que l’Homme devrait tout comprendre, qu’on devrait l’assister dans ses recherches à tous les niveaux, qu’on devrait lui fournir toutes les réponses, et ce n’est pas le cas. Pourquoi ce n’est pas le cas ? Parce que de l’information, c’est-à-dire un certain niveau de savoir qui dépasse la psychologie normative, force l’Homme éventuellement à regarder son expérience personnelle, sa conscience personnelle, sa conscience existentielle, par rapport à des dimensions de vie, de conscience, d’intelligence, qui sont très très éloignées de son connu, de son expérience, et qui font partie techniquement de la cosmologie de la vie.
Et lorsqu’on entre dans l’étude de la cosmologie de la vie, on en arrive un jour éventuellement à confronter, je dirais, une problématique existentielle ; c’est-à-dire, on en arrive à confronter un jour une difficulté d’absorption de certaines notions. Et cette difficulté d’absorption de certaines notions est fondée sur le fait qu’à cause de notre émotivité, de notre conscience rationnelle, du fait qu’on est dans la vie, qu’on doit travailler, qu’on a des responsabilités, ainsi de suite, et qu’on ne doit pas trop bousculer notre être dans un monde qui est techniquement très limité autant sur le plan sensoriel que sur le plan psychologique, on doit se protéger de savoir trop de choses dans un temps où on n’est pas capable encore de les intégrer.
Ce n’est pas le savoir qui est dangereux, c’est notre incapacité de l’intégrer. Ce n’est pas la connaissance qui épuise l’Homme, c’est la réflexion qu’il fait par rapport à elle. Ce n’est pas le contact avec l’invisible qui est difficile ou qui est dangereux pour l’Homme, c’est son ego qui n’est pas capable d’en assurer le support, le contrôle, la dialectique, la dynamique. Il n’y a rien chez l’Homme qui ne puisse pas être intégré. Par contre, il y a beaucoup de choses chez l’Homme qu’il ne peut pas lui, en tant qu’individu, particulièrement intégrer. Il y a des Hommes qui peuvent intégrer des grandes choses. Il y a des initiés qui peuvent intégrer presque n’importe quoi.
Mais l’Homme nécessairement ne peut pas intégrer tout, parce que dépendant des structures psychiques de son être, dépendant de l’évolution de son âme, dépendant de sa capacité de vibrer à la lumière, dépendant de sa capacité de former une alliance télépathique avec les plans invisibles, dépendant de sa capacité de traiter avec les entités qu’il ne voit pas ou qu’il voit, dépendant des cas, comme s’il était en contact avec des humains mais sur un autre plan, des humains décorporalisés ou dans des cas où ce ne sont pas des humains décorporalisés, mais ce sont des entités pures qui ne font pas partie des incarnations matérielles.
Donc le phénomène humain, c’est un phénomène qui n’est pas simplement existentiel. Il nous apparaît comme existentiel parce que nous réfléchissons à l’intérieur de structures qui nous ont été données par une Humanité philosophique depuis très très longtemps, une Humanité pensante. Mais cette Humanité pensante fait partie de ce que nous appelons l’involution, c’est-à-dire la descente de l’Esprit dans la matière, le développement de l’ego, le développement de la raison, la maîtrise de la matière, le développement de la science, une fois que l’Homme a saisi les limitations de la religion.
Mais à partir du moment où l’Homme entrera dans une autre phase d’évolution, autrement dit, passera de la partie d’un V descendant vers la partie d’un V ascendant, il sera obligé éventuellement de remettre en question la totalité de sa conscience, c’est-à-dire qu’aidé d’une télépathie ou aidé d’une intuition, ou aidé d’une expérience plus ou moins spirituelle et plus ou moins incomprise, il en arrivera finalement à réaliser qu’il y a beaucoup plus à l’existence humaine que ce qu’il n’apparaît à sa conscience philosophique.
Mais pour les Hommes qui iront loin dans la vie, qui iront loin dans la science de l’Esprit, dans la science de l’invisible, dans la science de la télépathie, dans la science de la psychologie, évidemment ils en arriveront éventuellement à réaliser que la seule chose qui leur permet de se projeter dans l’avenir de la conscience de l’Humanité et comprendre le temps, comprendre par voyance les générations, l’Histoire des générations futures, l’Histoire des races futures, l’Histoire de l’Humanité future, l’Histoire d’autres Humanités, il est évident que l’Homme en arrivera éventuellement à pouvoir saisir toutes ces dimensions. Pourquoi ? Parce qu’il aura suffisamment décomposé sa psychologie pour finalement éliminer de sa conscience ce que j’appelle la réflexion.
Et l’élimination de la réflexion chez l’Homme, ce n’est pas facile parce que c’est la réflexion qui lui permet d’avoir une mesure suffisamment statique de lui-même. C’est la réflexion qui lui permet d’avoir une mesure de sa sanité. Donc la réflexion chez l’Homme est très importante parce qu’elle lui assure une sanité. Par contre, la sanité c’est simplement un cordon temporel qui empêche l’Homme de se perdre, c’est un cordon sanitaire qui empêche l’Homme de se perdre.
Mais une fois que le cordon sanitaire est coupé, non pas par l’Homme lui-même mais coupé par l’expérience psychique, coupé par un contact qui s’exécute à son insu, coupé après avoir vécu des chocs, comme cette actrice américaine, des chocs qui ont ouvert son centre émotionnel et qui l’ont préparée à un contact qu’elle ne comprend pas parfaitement, mais avec lequel elle a parfaitement su se débattre… Donc une fois que l’Homme en arrive à faire l’expérience de la rupture de ce cordon sanitaire qu’on appelle la logique, la raison, la sanité, il entre dans une nouvelle dimension.
Cette nouvelle dimension fait partie de sa relation avec ce qu’on appelle aujourd’hui l’Esprit. Mais le mot “Esprit” ne veut rien dire, parce que le mot “Esprit”, c’est un mot qui fait partie de l’Humanité, c’est un mot qui fait partie de la conscience de la race. Il n’y a rien dans la définition du mot “Esprit” qui nous permet de comprendre la cosmologie ou les ordres de grandeur des civilisations qui existent en dehors de l’espace-temps.
Il n’y a rien dans la composition psychologique du moi et la fracturation du monde ou du cosmos qui nous permet aujourd’hui de nous installer confortablement dans le fauteuil de la raison, et nous donner ou nous créer l’impression que ce que nous savons scientifiquement, ce que nous savons philosophiquement, ce que nous savons spirituellement, religieusement, est suffisant pour exprimer ou pour expliquer le réel.
Vous n’avez simplement qu’à regarder un peu dans les profondeurs de votre être pour réaliser que l’Homme est au point extrême d’un mouvement sans cesse, un mouvement infini, un mouvement intégral d’impressions dans sa conscience. Vous rêvez le soir et vous rêvez à des formes, à des choses, à des mondes, à des expériences qui ne font pas partie souvent de votre mémoire. Vous rêvez à des choses qui ont une signification mais dont vous ne pouvez pas comprendre la signification parce que votre raison vous empêche de faire de l’ordre dans le désordre ou de l’ordre irrationnel.
Vous vivez des choses sur le plan matériel qui vont contre votre nature, qui vont contre votre volonté, qui vont contre les mouvements naturels et gracieux de la vie, pour vous retrouver dans des expériences qui un jour vous font avouer qu’effectivement c’était bon pour vous d’avoir vécu ceci, parce que ça vous a amené plus tard à comprendre et à réaliser cela. Mais l’Homme doit en arriver un jour à saisir ce que j’appelle le plan d’ensemble de sa conscience.
Et le plan d’ensemble de sa conscience ne peut pas faire partie ou ne peut pas être l’expression d’une psychologie normative, parce que ce plan d’ensemble fait partie d’une programmation. Une programmation étant la raison d’être de son incarnation, la raison d’être de son expérience, le but de son expérience en tant qu’âme. Mais même encore, le mot “âme” n’a aucune signification parce que c’est un mot que nous avons inventé pour donner à notre réalité une suffisante unité de conscience afin de savoir que nous sommes techniquement des êtres agglutinés, c’est-à-dire des êtres qui ne s’écoulent pas, qui ne se diffusent pas, qui ne se perdent pas, qui ne s’atomisent pas dans l’espace matériel.
Si nous avions moindrement conscience de l’atomisation de notre être dans l’espace-temps matériel, nous vivrions en contact avec d’autres dimensions, nous viendrions en contact avec d’autres intelligences, d’autres formes, d’autres civilisations, d’autres globes, d’autres structures, d’autres architectures. Et nous découvririons finalement qu’à la base même de la création, il y a des structures mentales très développées qui ont la même facilité, les mêmes exigences de la vie que nous sur le plan matériel, sauf qu’ils n’ont pas de corps matériel comme nous, c’est-à-dire que les formes ne sont pas aussi molécularisées, atomisées que les nôtres. Alors, qu’est-ce qu’il reste à l’Homme lorsqu’il commence à étudier le réel ?
Il commence à deviner par rétrospection ou par communication, ou par expérience astrale, ou par expérience éthérique, que la valeur nominale de son expérience ou la valeur nominale de son monde, ou la valeur nominale de sa conscience, est techniquement un mensonge. Quand je dis un mensonge, je ne veux pas dire un mensonge dans le sens judéo-chrétien, je veux dire simplement une retenue d’information concernant la totalité cosmologique de son être en expérience animique sur un plan matériel qui n’est pas atomisé.
À partir du moment où l’Homme commence à atomiser sa conscience et qu’il commence à percevoir des mondes qui ne font pas partie de ses sens, il commence à avoir un peu une idée de ce qu’est le cosmos, c’est-à-dire il commence à avoir une idée de ce que… Où peut mener la décomposition de sa psychologie. Si l’Homme ne décompose pas sa psychologie, il est forcé de rester dans un univers clos parce que cet univers clos est sa sécurité, et sa psychologie c’est le cordon, c’est le cordon de sécurité pour son moi, pour son ego, c’est ce qui lui permet de voir le monde à l’intérieur d’une structure qu’on appelle la sanité normative.
Donc ça devient, ou il deviendra très important au niveau des générations à venir, au niveau des siècles à venir, que les Hommes sachent qu’il existe dans le monde des points de rencontre entre des Hommes qui ont connu, je pourrais dire, la terreur douce de la décomposition psychologique. Il y aura des Hommes, il y aura des points de rencontre entre les Hommes dans le monde pour expliquer “qu’effectivement, ce que vous vivez, Monsieur, c’est très normal, c’est une décomposition de votre psychologie, donc c’est une décomposition de votre moi, votre moi s’excite, il est énervé, vous avez peur de vivre l’insanité parce que vous n’avez pas de raccord avec une réalité qui commence à s’imposer et à entrer, et à communiquer et à faire une alliance avec vous, afin d’unifier votre être”…
À ce moment-là, les Hommes au lieu de partir en panique et de se chercher des psychologues dans le monde pour expliquer leur situation, pourront calmement se regarder, s’étudier, supporter leur expérience, et en venir à réaliser qu’effectivement, ils sont de nouveaux athlètes. Mais au lieu d’être des athlètes du corps matériel, ils seront des athlètes de l’Esprit. Au lieu de faire les arts martiaux au niveau du corps matériel, ils feront les arts martiaux au niveau de l’Esprit, et ces Hommes deviendront sur le plan psychologique des intouchables.
Un intouchable c’est un être qui a la capacité de pourvoir à tous ses besoins sur la Terre, en fonction d’une psychologie créative qui n’est pas limitée par des ordres de grandeur établis ou conditionnés pas une psychologie normative. Un Homme qui est un intouchable, autrement dit qui comprend son plan de vie, qui comprend la vie, qui comprend sa vie, n’a plus d’inquiétude sur le plan matériel. Il ne peut rien lui arriver qui soit “detrimental” (préjudiciable) à son confort éventuel ou à son confort probable. Pourquoi ? Parce qu’il ne fait plus partie de la conscience psychologique de l’Humanité.
Ses normes, ses valeurs, sont totalement créatives, elles ne sont plus normatives, elles ne font plus partie de la mémoire de sa race. À ce moment-là il est libre, dans le sens du grand Krisnamurti, il est libéré du connu. L’Homme doit se libérer du connu, et c’est la décomposition de sa psychologie qui va lui permettre de se libérer du connu. Si nous regardons le phénomène du JE qui techniquement fait partie de l’invasion du moi par des formes d’intelligence qui utilisent le JE pour cacher, occulter le réel, on s’aperçoit jusqu’à quel point, ou on peut s’apercevoir jusqu’à quel point l’Homme vit beaucoup plus dans son JE que dans son moi.
Et en vivant dans son JE ou par rapport à son JE, il est forcé de se lier à une psychologie normative parce que c’est cette psychologie qui le sécurise. Alors que si l’Homme vivait dans son moi, c’est-à-dire s’il vivait dans une conscience totalement créative, libérée du connu, il pourrait commencer à bénéficier d’une certaine télépathie, et il pourrait facilement s’apercevoir ou réaliser que l’intuition qui fait partie de son contact un peu aveuglé ou occulté avec l’invisible, est une partie de son intelligence. Même si c’est une partie seulement, c’est quand même une partie de son intelligence.
Mais décomposer la psychologie, ce n’est pas facile, parce que ça nous demande en tant qu’être une capacité de nous opposer au statu quo des formes qui constituent la fondation de notre moi. Exemple : si une personne est obsédée… Supposons que vous vivez de l’obsession… Que vous vous levez le matin et que vous devez ranger vos chaussettes en ligne droite, ou que vous devez vous laver avec du savon quinze fois par jour, ou que vous ne pouvez pas fermer les lumières le soir, si vous vivez de l’obsession et que vous vivez une psychologie normative, vous deviendrez obsédés, vous deviendrez fidèles à votre obsession, vous deviendrez victimes de votre obsession.
Mais si vous commencez à décomposer votre psychologie normative, vous serez forcés éventuellement à réaliser que la raison pour laquelle vous êtes obsédés, c’est parce qu’on vous obsède. Ce n’est plus la même chose ! On vous rend obsédé ! Et si on vous rend “obsédé” et que vous êtes conscients de la déformation ou de la décomposition de la psychologie normative, vous allez prendre conscience du phénomène d’habitation, vous allez prendre conscience d’une volonté qui s’impose à la vôtre, vous allez prendre conscience d’un besoin chez vous de vous opposer à cette volonté.
En prenant conscience de votre besoin de vous opposer à cette volonté qui s’impose à vous, vous allez développer un autre niveau de conscience, un autre noyau de conscience, vous allez commencer à entrer dans votre moi, et vous allez commencer lentement à mettre de côté votre JE. Vous allez développer une volonté, vous allez développer de la science interne. Vous allez développer, dépendant de l’évolution de votre âme, dépendant de votre habilité à traiter avec la désinformation, vous allez développer une grande intelligence de vous-mêmes ; et éventuellement vous passerez d’un niveau à un autre niveau, c’est-à-dire que cette décomposition psychologique vous amènera éventuellement à une télépathie, probablement avec une entité qui vous obsède. Cette entité peut être n’importe quoi.
Cette entité peut être une âme qui est sur les autres plans qui est votre belle-mère, qui est votre ancienne femme, qui est le type que vous avez tué dans une autre vie. Donc prenant conscience de cette entité, éventuellement vous briserez les liens qu’elle utilise pour vous magnétiser. Éventuellement l’obsession s’évanouira comme elle est apparue. Éventuellement vous serez libres de cet aspect de cette relation avec l’invisible. Et si dans un processus de défense à partir des plans, il y a une autre attaque à un autre niveau, au moins vous saurez comment ça fonctionne parce que déjà vous serez conscients de la décomposition de la psychologie, et vous aurez commencé déjà à vous battre ou à lutter contre toute volonté qui s’impose contre vous. Éventuellement vous vous libérerez de l’obsession, et une fois que vous êtes libérés de l’obsession, ben, vous grandirez en conscience.
Éventuellement, votre conscience deviendra ascensionnelle au lieu d’être obsessionnelle. Ce que je veux dire dans tout ce discours, c’est que l’Homme a des moyens, l’Homme a des moyens, oui, qui sont très grands, très efficaces, dans la mesure où il est informé. S’il n’est pas informé, parce qu’il est encadré dans une psychologie normative qui fait partie des illusions rationnelles ou des illusions folkloriques de sa race, à ce moment-là il est impuissant, il ne fait pas partie de l’évolution, il est dans l’involution et il ne peut pas composer avec l’invisible.
Mais à partir du moment où il peut composer avec l’invisible, il peut facilement se libérer, en arriver à utiliser l’invisible pour lui-même, pour ses besoins, et finalement en arriver à vivre une vie sur le plan matériel qui est conforme à sa sensibilité, son intelligence et le principe fondamental de tout Homme, le droit de vivre bien dans son intelligence. C’est le droit de tout Homme, de tout être, de vivre bien dans son intelligence. Donc d’être bien dans sa peau, c’est le droit de l’Homme.
Si vous n’êtes pas bien dans votre peau, c’est parce qu’il y a chez vous de l’astralisation, c’est-à-dire qu’il y a un travail qui est mené sur un autre plan à votre insu par des entités qui ne font pas nécessairement votre affaire. Mais vous ne pouvez pas traiter avec, parce que vous n’avez pas décomposé votre psychologie, vous n’avez pas, autrement dit, commencé à étudier le secret des dieux qui est dans le fond le secret de l’Homme, ou le secret des dieux qui est dans le fond le mystère de l’Homme. Parce que ce n’est pas normal que l’Homme vive un mystère par rapport à sa personne, ce n’est pas normal que l’Homme ne se sache pas, ce n’est pas normal que l’Homme ne se comprenne pas.
Si l’Homme ne se comprend pas, c’est parce qu’à l’intérieur il est prisonnier d’une psychologie normative. Si l’Homme commençait à décomposer sa psychologie, il en arriverait finalement à comprendre que sa réalité, elle est techniquement volontairement brouillée par des entités qui font partie d’une autre dimension. Il faut que l’Homme en arrive un jour à comprendre et à réaliser que son humanité, sa réalité, le fait d’être est beaucoup plus vaste que le fait d’exister. Le fait d’être, c’est plus vaste que le fait d’exister.
Le fait d’exister fait partie de son expérience psychologique. Le fait d’être fait partie de son explosion créative à partir d’un centre interne qui est directement connecté à son mental, et qui lui permet de reconnaître selon l’ordre des choses, selon ses besoins, selon sa puissance, selon son évolution, son degré d’évolution, ce qu’il a à reconnaître, c’est-à-dire son identité intégrale. L’Homme n’a pas besoin d’autre chose.
Une fois qu’il a cette identité, qu’il a découvert cette identité, il est bien dans sa peau, il peut mourir en paix, il ne peut pas retourner à l’astral ; et continuer dans son expérience en dehors de la matière à vivre sur un plan morontiel, et finalement venir en contact avec des intelligences et des niveaux de civilisation qui n’ont rien à voir avec la mort mais qui ont plus à voir avec la vie universelle systémique. Donc la décomposition de la psychologie, c’est une œuvre de grande importance pour l’Homme nouveau, ce sera une œuvre de grande importance qui n’aura aucune limite, parce que si vous me demandiez quel est le but, quelle est la finalité de la décomposition de la psychologie humaine ? Ça sera la découverte des mystères du cosmos dans le système local.
Un Homme qui peut créativement, vibratoirement, décomposer sa psychologie, en arrive éventuellement à entrer dans des réseaux de conscience, un petit peu comme l’internet. Il entre dans l’internet, dans un internet universel, où il a accès à la compréhension de n’importe quoi, parce que ça fait partie des connaissances absolument stockées pour l’évolution des consciences intelligentes ou des unités de conscience. Et à partir de ce moment-là, l’Homme devient… C’est-à-dire un être qui peut sur le plan mental voyager, pour le moment, et pour un jour lorsqu’il sera en dehors de son corps matériel, autrement dit qu’il sera mort à l’astral mais vivant à la morontialité, pourra finalement entrer en contact avec des dimensions qui font partie de la souveraineté de l’Humanité.
C’est difficile pour moi d’expliquer ou de faire saisir à l’Homme qu’il n’y a pas de limite à la connaissance ou à la conscience, ou au savoir, parce que c’est une notion qui ne se transfère pas avec des mots. Par contre, l’Homme en arrivera éventuellement à reconnaître par vibration, qu’effectivement la nature même de son être s’expose à l’infinité avec la même facilité que la nature de son non-être s’expose à la rationalité mécanique, limitée, de sa conscience normative.
Vous n’êtes pas surpris quand on vous dit, ou que vous allez voir un voyant ou une voyante et qu’on vous dit : “Bon, ben”… Je vais vous donner un exemple. J’ai mon ex-femme qui se faisait dire il y a une trentaine d’années ou une vingtaine d’années, je ne me rappelle plus : “Un jour, vous rencontrerez un Homme dans un élévateur, au cinquième étage, et il changera votre vie”. Et deux ans, trois ans, quatre ans… Effectivement elle va dans un building, elle monte au cinquième étage et elle rencontre un Homme qui a changé sa vie. Et j’ai dit : “Pourquoi tu ne m’avais pas dit que tu avais eu cette prophétie, cette voyance”…? Elle avait oublié.
Mais elle s’en est rappelée quand elle a été dans l’élévateur au cinquième étage, et qu’elle a rencontré ce type charmant qui a changé temporairement sa vie ! (rires du public). Et là, on accepte ça, on accepte ces choses, on accepte cette merveille, on accepte la merveille du phénomène humain qui sait, qui transcende la temporalité. On accepte facilement la merveille qui nous fait reconnaître que des gens ont certains dons. On accepte ça, on aime ça, ça nous fait plaisir et si ça vient de nous, ça nous fait encore doublement plaisir. On accepte que la vie soit écrite sur le mur de la réalité. Mais lorsqu’il s’agit pour nous de décomposer notre psychologie pour en arriver finalement à pouvoir exercer notre droit à connaître l’avenir, on l’accepte avec difficulté. On vit le doute qui nous angoisse.
Le doute étant quoi ? Qu’est-ce que c’est le doute ? Le doute c’est une machination contre l’ego. C’est une machination contre l’ego, parce que vous devez comprendre ou vous comprendrez un jour que les univers parallèles, les mondes systémiques, – les civilisations en échange de conscience et en involution de conscience par rapport à une autorité systémique plus grande qu’elles – sont obligés de façonner dans la conscience de l’Homme un miroitement pour permettre à l’Homme qui est prisonnier de ses sens, de pouvoir supporter l’existentialité sans devenir fou.
C’est une grande expérience pour une âme de venir dans la matière. Ça lui permet d’évoluer, ça lui permet de développer, ça lui permet d’en arriver éventuellement à une recommunication, reconnexion avec la source. Par contre, le contact avec l’âme, l’incarnation de l’âme dans la matière coupe chez l’Homme les réseaux universels, le force à développer un ego, et la machination de sa conscience psychologique, mise en marche par des entités sur d’autres plans… Quand j’utilise le mot “entités”, je l’utilise à différentes sauces.
Ces entités peuvent être des entités astrales que je déteste, comme ces entités peuvent être des entités mentales qui font partie de la morontialité de sa conscience non-éveillée. Mais le fait demeure qu’un Homme en contact avec une entité, tant qu’il n’a pas intégré l’énergie qui le met en vibration, vit un choc, le choc de la conscience, le choc de l’éveil de la conscience.
Ce n’est pas seulement nous, les Hommes ici au Québec, qui vivons le choc de la conscience. Vous avez des Hommes comme Krisnamurti qui ont vécu le choc de la conscience. Vous avez des grands voyants Américains. Étudiez les biographies des grands voyants Américains, ils vous diront, et vous verrez qu’aussitôt qu’ils viennent en contact avec une autre dimensionnalité, que ce soit à un niveau ou à un autre, ils vivent toujours un choc de la conscience.
Un Homme monte sur la maison, peinture sa maison, tombe en bas de l’échelle, tombe sur la tête et, hop, il devient voyant. Choc de la conscience ! Tous les voyants, tous les grands voyants, autrement dit tous les Hommes qui ont eu contact avec l’invisible à un niveau ou à un autre ont vécu des chocs de conscience. Il ne s’agit pas pour nous de tomber sur la tête, mais il s’agit pour nous de savoir que lorsque l’Homme vient en contact avec une autre dimensionnalité, effectivement il y a un choc de conscience à un niveau quelconque. Pourquoi ? Parce qu’il est forcé de vivre la décomposition psychologique de l’ego, autrement dit il est obligé forcément de reconnaître qu’il est habité.
Mais ça va contre les instances psychologiques d’être habité. On a même inventé le concept du libre arbitre. Les penseurs ont développé le concept du libre arbitre pour permettre à l’Homme de comprendre ou de savoir qu’il est effectivement libre, alors qu’en réalité il n’est pas libre. Donc le concept du libre arbitre, c’est la première phase, c’est le premier obstacle à la décomposition de la psychologie normative.
Si vous n’êtes pas capables de réaliser que le libre arbitre est une illusion, que quand vous allez sur la rue et que vous glissez sur la glace, sur une petite pelure de banane qui est juste là, au lieu de passer à côté, ou que vous passez en dessous d’un building, puis la glace vous tombe sur la tête à une certaine heure ou à un certain moment, si vous n’êtes pas capables de voir dans la synchronicité des évènements de votre vie qu’il y a de la manipulation, vous n’avez aucune idée de la beauté de la vie.
La vie, elle est beaucoup plus grande que ce que vous pouvez en tant qu’individus mépriser d’elle. La vie elle est plus grande que ce que vous pouvez en tant qu’individus mépriser d’elle ! Et la raison pour laquelle vous la méprisez, c’est parce qu’elle ne convient pas à la définition de votre libre arbitre. Alors que si vous étiez libres, vous suivriez votre vibration, la vie vous protégerait contre certaines lois d’accident et le morceau de glace tomberait derrière vous, et vous diriez : “Ah ! C’est très bien, merci”. Et on vous dirait : “De rien, ça nous fait plaisir de t’avoir épargné cette fois-ci” (rires du public).
Mais alors, vous aurez alors la capacité de dire : “Pourquoi seulement cette fois-ci”… ? Et on vous dira en bonne conscience : C’est simplement pour tester encore si vous avez de la crainte pour d’autres fois. Vous avez déjà remarqué lorsqu’on vous dit, lorsque que quelqu’un vous dit : “Ah ! Moi je n’ai jamais été malade”, et vous êtes obligés psychologiquement de frapper du bois. Pourquoi vous frappez du bois ? Parce que vous avez le doute, parce que vous n’avez pas la force intérieure de vous empêcher de l’être, malade !
Autrement dit vous faites du “baise-cul” aux esprits sans vous rendre compte, alors que si vous étiez réellement conscients, autrement dit si vous aviez décomposé votre psychologie, jamais vous ne vous soumettriez à un tel acte qui diminue votre conscience, qui diminue votre présence et qui diminue la noblesse de votre être face à des esprits qui jouent avec votre vie.
Donc vous n’avez pas la capacité de repousser l’astral, vous n’avez pas la capacité de vous protéger contre l’astral, de le dominer l’astral, parce que la crainte vous force à dire : “Ah ! Je frappe du bois”. Quand je regarde l’Humanité, je regarde les races, les grandes races, les belles races, les grandes mémoires, les petites mémoires, les Italiens, les Chinois, les Arabes, les Juifs, les Africains, les Espagnols, les Églises, quand je regarde l’amoncèlement de mémoire humaine, je suis obligé de me retirer de ce que je vois pour apprécier ce que je suis, sinon je serais troublé, je serais souffrant.
Je ne peux pas me permettre de penser à l’Humanité. Je dois ne pas faire partie de l’Humanité pour être bien dans ma peau. Donc si je vois quelque chose, j’en comprends les raisons, j’en comprends les causes, j’en comprends la causalité, mais je ne m’implique pas émotivement dans ce que je vois ou ce que je comprends, parce que je n’ai pas besoin de vivre la psychologie normative de l’Homme de l’involution. Je ne peux pas, je ne peux pas !
À ce moment-là, ça permet à l’Homme de comprendre ce qui se passe dans le monde mais de ne pas être impliqué dedans. Parce que si vous êtes impliqués émotivement dans ce qui se passe dans le monde, effectivement, vous serez jusqu’à la fin de votre vie des missionnaires, des êtres voulant changer le monde. On ne change pas le monde. Le monde est ce qu’il est pour des raisons qui font partie de ses structures karmiques.
Mais tant qu’on ne comprend pas ça, on veut changer le monde, on devient soldat, on devient missionnaire, ça fait partie de l’âme. On devient professeur qui veut faire des grandes choses, on devient scientifique qui veut faire des grandes choses. On idéalise la forme, on idéalise le rendement. On veut devenir grand médecin alors que le système ne nous le permet pas. On veut devenir grand infirmier alors que le système ne nous le permet pas. On veut devenir grand prêtre alors que le Vatican ne le permet pas. On veut devenir grand éducateur alors que le système ne le permet pas. On veut devenir grand philosophe alors que le système ne le permet pas.
Le système ne permet pas à l’Homme d’être conscient, créatif, à l’intérieur de ses structures. C’est normal, c’est l’involution contre l’évolution ! Un Homme qui ne comprend pas cela n’a aucune maturité, il est simplement enflammé, et enflammé ne vous aide pas à vivre sur le plan matériel ; au contraire, être enflammé, c’est une diminution de votre maturité, c’est une impuissance de votre ego intelligent et c’est une incapacité de traiter avec le réel. Autrement dit vous êtes astralisés d’une manière abominable et vous allez souffrir toute votre vie.
Donc si vous êtes médecin, faites de la médecine comme on vous le demande, professez comme on vous le permet. Si vous êtes psychologue, faites de la psychologie comme vous pouvez le faire. Mais si vous voulez apporter dans ces domaines anciens de la connaissance nouvelle, un savoir nouveau, une nouvelle lumière, il faut vous retirer de leurs exigences. Si vous ne vous retirez pas de leurs exigences, à ce moment-là vous voulez les transformer, à ce moment-là vous deviendrez des martyrs de votre cause, vous n’aurez pas compris que la conscience supramentale c’est pour l’individu, ça ne fait pas partie du bien-être ou du patrimoine de la société.
Donc vous faites de votre mieux comme médecin, vous faites de votre mieux comme psychologue, vous faites de votre mieux comme policier. Vous faites de votre mieux. Si un jour c’est trop et que vous êtes trop trop étouffés, à ce moment-là vous pouvez sortir de votre cadre, de votre expérience, et entrer dans une autre. La vie vous protégera, la vie vous permettra de le faire. La vie est toujours extensible. Mais si vous voulez amener du vin neuf dans une vieille bouteille, effectivement la vieille bouteille va éclater, et vous ne pourrez pas la blâmer d’éclater.
Les régimes qui existent, leur pouvoir sur la Terre, font partie de l’involution, ils ont le droit de vous demander une adhésion, une allégeance qui convient à leurs structures. Vous n’avez pas le droit parce que vous êtes déjà techniquement un peu conscients ou que vous savez quelques bribes de choses, d’entrer dans un système et de vouloir le bouleverser parce que vous avez idéalisé la forme à un point où vous n’êtes plus capables d’en intégrer la substance. C’est votre orgueil spirituel, votre orgueil personnel qui vous amène à déclencher dans ces institutions, des courants de pensée ou des comportements qui ne font pas partie de l’expérience de la race.
Et si vous perpétuez dans cette direction, ben, on vous foutra à la porte, on vous dira : “Monsieur, vous ne pouvez plus pratiquer la médecine parce que vous êtes en dehors de nos canaux. Vous ne pouvez plus faire de psychologie parce que vous êtes en dehors de nos raisons. Vous ne pouvez plus faire de la philosophie parce que vous êtes en dehors de nos codes de rationalité. Vous ne pouvez plus faire d’éducation parce que vous bouleversez notre jeunesse”. Et ils auront tous le droit de le faire.
Le système a le droit de vous foutre à la porte si vous n’êtes pas suffisamment intelligents pour comprendre que la conscience c’est personnel, ça n’a rien à voir avec la société. Mais un Homme qui a fait la décomposition de la psychologie en arrive finalement à comprendre ceci, et il en arrive, un jour à vivre deux vies. Il est bon médecin, il bon éducateur, il est bon psychologue. Il fait ce qu’il doit honnêtement ! Mais il ne cherche pas à changer le monde, il va chercher son salaire et il aide ceux pour qui son travail est en relation d’aide.
Mais lui dans sa vie personnelle, au niveau de sa vie, de ses relations, de sa famille, de la vie, de la santé, des choses qui se passent et même du système à l’intérieur duquel il travaille, il est toujours d’aplomb. C’est un Homme à deux niveaux. Il a deux niveaux. Il est schizophrénique avancé. Il est le parfait schizophrène ! Moi je suis le parfait schizophrène, je vis deux vies à la fois. Je parle aux Hommes et je parle aux plans. C’est la parfaite schizophrénie. Heureusement que je la comprends, que je la connais, parce que si j’allais voir un psychiatre, il ne pourrait pas m’expliquer ce que je vis.
Évidemment je fais de l’humour quand je dis que je suis parfaitement schizophrène, mais c’est un humour qui est valable, qui est utile, qui fait comprendre des choses, qui fait comprendre que l’Homme peut vivre à deux niveaux du moment qu’il a intégré ces deux niveaux. S’il ne les a pas intégrés, à ce moment-là il est réellement schizophrénique. Donc la décomposition de la psychologie, ça sera l’œuvre de l’Homme conscient, et l’Homme le fera pendant des siècles.
Je peux difficilement m’imaginer aujourd’hui ce que nous pourrons dire dans deux-cents ans, trois-cents ans, quatre-cents ans, concernant la nature de l’Esprit, lorsque des Hommes ensemble discuteront la nature de l’Esprit dans des textes, dans des contextes de conscience paranormale, dans des contextes de double vue, dans des contextes de matérialisations astrales ou éthériques. Parce qu’il ne faut pas oublier une chose, que l’évolution ne fait pas partie de la conscience de l’Homme, l’évolution fait partie de la progression des systèmes de vie dans le cosmos local.
L’évolution ce n’est pas notre affaire, nous y participons parce que nous faisons partie de cette grande océanicité. Nous pouvons en être les victimes comme nous pouvons en être ceux qui en bénéficient. C’est comme le volcan. Si vous insistez à vivre sur les flancs du volcan, ben, vous serez enterrés. Si vous êtes suffisamment intelligents pour bénéficier des nouvelles terres qu’il crée mais de vous tenir à distance et de revenir après l’explosion, à ce moment-là vous serez bien, vous pourrez faire pousser des raisins qui auront une grande valeur alimentaire. C’est la même chose au niveau de la conscience.
On le sait tous, les Hommes savent que la vie est vaste, que la conscience est grande. Vous regardez simplement la nature, et la nature est suffisamment vaste pour bousculer l’explication purement rationnelle de l’ego. On est mesmérisé par la variété des formes de vie, par l’intelligence des choses les plus petites. La science commence à en découvrir des aspects, sur le plan moléculaire, atomique. On découvre des molécules qui sont intelligentes. Mais d’où vient le phénomène de l’intelligence ? Qu’est-ce que c’est de l’intelligence ? L’Homme doit savoir un jour répondre à ces questions fondamentales. Qu’est-ce que c’est la vie ? L’Homme doit en arriver un jour à répondre à ces questions fondamentales.
L’Homme doit pouvoir répondre à toutes les questions fondamentales, mais il ne pourra pas le faire s’il n’a pas décomposé sa psychologie, parce que sa psychologie c’est un cordon sanitaire qui l’empêche de savoir trop de choses, s’il n’est pas suffisamment préparé émotivement et mentalement à l’en supporter l’ontologie.
Il y a un type, un restaurateur ce soir qui me disait quelque chose d’intéressant. J’ai trouvé intéressant. Il me dit : “Monsieur Bernard”… il dit : “Moi, quand je lis votre livre, je le lis toujours avec quelqu’un d’autre, parce que je ne veux pas le lire tout seul, parce que j’ai peur de craquer. Mais avec un autre, je n’ai pas de problème parce qu’on peut échanger”. Je lui ai dit : “C’est une méthode très intelligente, je vais l’utiliser et en parler à d’autres”. C’est intelligent !
Il a l’intuition, il suit son intuition, lui c’est de lire le livre avec un autre. C’est un signe qu’il a de la crainte, mais au moins il est assez intelligent pour pouvoir se créer un outil, continuer à lire le livre au lieu de le mettre de côté, et échanger avec un autre, utiliser une autre personne comme mesure de cette chose qui trouble l’Esprit. Et comme il dit : “Qui me sort de mon corps”, et les Italiens n’aiment pas sortir de leur corps. Est-ce que je peux arrêter de parler, je suis fatigué… Une minute ? OK. J’arrête, c’est fini. (Applaudissements).
mise à jour le 23/06/2024