PE-079 L’intelligence, la panique
“Si on regarde l’Homme dans sa généralité, puis qu’on regarde c’est quoi le problème fondamental de l’être humain sur la Terre, sur le plan matériel, mais si on le regarde d’un point de vue occulte, autrement dit ce qu’ils nous disent de l’Homme, au lieu de nous autres ce qu’on pense, regardez ce qu’ils …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Si on regarde l’Homme dans sa généralité, puis qu’on regarde c’est quoi le problème fondamental de l’être humain sur la Terre, sur le plan matériel, mais si on le regarde d’un point de vue occulte, autrement dit ce qu’ils nous disent de l’Homme, au lieu de nous autres ce qu’on pense, regardez ce qu’ils disent. Ils disent que l’Homme a beaucoup de difficulté à nous recevoir clairement, dans sa pensée il ne reçoit qu’une petite partie de notre information.
Si on prend la pensée de l’Homme sur une base de 100 %, l’Homme peut-être reçoit 0,5 % de nous autres, le reste c’est tout du bla bla bla bla bla… C’est tout de la réflexion, ça fait que ça, c’est très grave, puis c’est ça qu’eux autres appellent l’involution en “contradistinction” avec l’évolution, et c’est très grave pour un certain nombre de raisons, du point de vue universel. Premièrement, ils disent que ça empêche l’Homme d’évoluer. Quand ils disent que ça empêche l’Homme d’évoluer, pour eux autres, évoluer ça veut dire “faire la connexion avec eux autres”.
Évoluer pour eux autres, ça veut dire en arriver à faire la connexion avec eux autres, puis évoluer, ça veut dire en arriver à ne plus souffrir psychologiquement. Puis dans ce processus-là, il faut que l’Homme en arrive à pouvoir supporter les changements électriques de son système nerveux, parce que la vibration quand elle descend, puis que les centres s’ouvrent puis que l’Homme prend conscience du plan mental, le fait qu’il y ait un déplacement au niveau de l’ego, ça crée une accélération vers le bas qui est très très intense, et l’Homme développe un système nerveux très aiguisé.
Autrement dit il est moins calme, il est plus électrifié qu’il ne l’était avant, puis l’Homme a de la difficulté avec ça, parce que… Ils disent que quand l’Homme est électrifié, que son système nerveux est électrifié, il a tendance à paniquer, on panique. Ça fait que quand on vit des évènements qui nous agressent, au lieu de les vivre intelligemment, on panique, et la panique de leur point de vue, c’est une incapacité pour l’Homme de faire une bonne gestion de son énergie.
Ça fait que je vais en parler de ça, un petit peu, de ce qu’on appelle la panique. C’est quoi la panique ? Ils disent que la panique, dans son caractère fondamental occulte, c’est le doute. De la panique, c’est du doute. L’Homme pourra vivre n’importe quoi, n’importe quelle expérience, à n’importe quel niveau, s’il n’y avait pas de doute, il n’y aurait pas de panique, donc c’est très important de comprendre que dans l’ontologie de la panique, il y a le doute.
Puis le doute, puis la panique, ce sont deux aspects fondamentaux de sa caractéristique humaine qui fait en sorte que, quand il est sous pression, à cause des évènements de la vie, il a beaucoup de difficulté à mettre de l’ordre dans le désordre. Quand tu es rationnel, que tout va bien, c’est facile de mettre de l’ordre dans le désordre. Mais l’Homme conscient devrait être capable d’avoir de l’ordre dans le désordre, de vivre “ordonnément” dans le désordre, puis on n’est pas capable de faire ça.
Quand il y a du désordre, l’ego veut forcer la note, puis mettre son type d’ordre dedans. On n’est pas capable de vivre ordonnément dans le désordre. On n’est pas capable de vivre rationnellement l’irrationnel. Quand on vient en contact avec l’irrationnel, on capote. Ça fait qu’on passe notre vie à essayer de vivre rationnellement à l’intérieur du rationnel, puis ça peut durer, ça peut marcher quelque temps, ça peut marcher des fois ! Mais ça ne peut pas marcher tout le temps, parce qu’il y a toujours des forces de vie qui vont passer à travers, puis qui vont désorganiser le rationnel de l’Homme, parce que les forces de vie veulent que l’Homme sache que, techniquement, il est cosmique et non pas simplement un “matériau” planétaire.
L’Homme ne sera jamais un robot. La vie humaine ne sera jamais – même dans une société très avancée technologiquement – la vie humaine ne sera jamais mécanique. Ils vont toujours s’opposer à ça, parce que la vie c’est de l’Esprit en mouvement. La vie c’est de l’Esprit en mouvement !
Ça veut dire que l’Esprit – ce qu’on appelle les forces de Lumière – passe à travers des couches de conscience qu’on appelle le mental réfléchi de l’Homme ou l’astral de l’Homme, puis ça descend jusque dans la matière, et ça affecte son système nerveux. Il y a des gens qui ont des crises du système nerveux parce qu’il ont des problèmes ici, puis ils ont des problèmes là, puis un jour ça casse.
Les stress, ce que vous appelez des stress, le stress c’est une incapacité de faire la gestion électrique de son énergie, parce qu’on a fondamentalement une souffrance, on vit dans le fond du doute. Si vous faites une analyse du stress au début, vous allez voir quelque part qu’il y a du doute. Là, vous allez dire : “Oui, mais c’est pas parce que je doute que j’ai du stress, je stresse parce que mon boss me met trop de travail sur le dos”…
Mais je vais dire : “Pourquoi est-ce que tu ne dis pas à ton boss de t’en mettre moins de travail sur le dos”… Puis vous allez me dire : “Ben, non, je vais perdre mon job”. Puis moi je vais vous dire : “Tu peux en avoir un autre de job, quand tu veux, tu peux en avoir un autre de job”… Puis vous allez voir qu’au bout de votre stress, c’est le doute de ne pas avoir un autre job, ça fait que vous supportez le stress de votre boss parce que vous avez le doute de pouvoir vous trouver un job pareil !
Ça revient au doute, ça revient toujours au doute. Sans ça tu dirais : “Mange donc d’la marde (va te faire foutre), toi tabarnak” ! “Up your ass”. Demain matin : “Bonjourno” ! Tu vas par en dedans et tu dis : “Quand est-ce que je peux en avoir un autre ? Deux semaines ! Pas de problème, je m’en vais en vacances pour deux semaines, puis dans deux semaines, j’en ai un autre”… (rires du public). Ça fait que tu n’as pas de stress, tu es content quand tu perds le job : deux semaines de vacances ! (rires du public).
Mais on ne vit pas ça de même. Il y a le doute, la famille puis les supports, tout. Il dit : Quand vous êtes inconscients, vous n’avez pas l’opportunité de savoir que vous êtes inconscients, vous pensez que vous êtes conscients. Puis ça, c’est grave parce que vous ne voyez pas nos “games”. Il dit : Si vous ne voyez pas nos “games”, c’est comme si vous êtes dans un état de rêve éveillé, on peut vous passer n’importe quoi parce que vous êtes totalement manipulables. C’est ça l’involution, l’inconscience puis toute la “bullshit” qu’on vit là, depuis l’australopithèque singe. C’est très grave !
Ça fait qu’on cherche de la compensation. C’est quoi ? Le sexe, tomber en amour, la drogue, “whatever it is”. On cherche toujours la compensation ! Vous ne pouvez pas penser que vous êtes intelligents, puisque vous n’êtes même pas conscients de nous autres. Ça c’est “tough” (difficile) pour l’ego de savoir ça. Il dit : Vous ne pouvez même pas penser prétendre que vous pouvez être intelligents tout seuls, il faut au moins que vous vous testiez avec un autre.
Essaie d’être intelligent tout seul, tu vas voir que tu vas en faire des gaffes. Il dit : Aider des gens, tout seul c’est impossible. Pourquoi ? Il dit : Parce qu’il y a toujours des manières d’être qui sont plus perfectionnées que d’autres, tu ne peux pas être intelligent tout seul ! Ça fait que si tu es humain, il faut que tu puisses communiquer avec un autre, ta femme, ton “chum”, “whatever”, puis si tu es conscient il faut que tu puisses communiquer avec eux autres, là tu peux être intelligent à deux, jamais tout seul.
Il dit : Si vous vous habituiez à être intelligents à deux, avec votre femme, avec vos “chums”, ou en vertical avec nous autres, vous n’auriez pas de problème avec l’intelligence, puis ça serait facile. Mais vous travaillez tout seuls, puis ça c’est la source des conflits. Tu es en relation avec ta femme ou ta “blonde” puis il y a des conflits, il y a des conflits dans nos relations humaines, pourquoi est-ce qu’il y des conflits entre le mâle puis la femelle dans un couple ? Parce que le monde, il veut être intelligent tout seul.
Ce qui équivaut chez vous autres à avoir raison. “Elle a brûlé ma soupe là, “câlisse”, qu’elle mange d’la marde”… C’est pas de même que ça marche ! C’est eux autres qui ont fait brûler la soupe ! (rires du public). Ils lui ont coupé la mémoire, “tabarnak” ! Puis toi tu lui donnes “d’la marde” parce qu’eux autres lui ont coupé les circuits ! Ce n’est pas intelligent ! Mais si elle brûle la soupe puis que tu dis à eux autres : “Qu’est-ce qui se passe avec ma crisse de soupe”… Ils vont dire : “On lui a coupé la mémoire, prends-en note”… Là, tu vas arrêter de donner “d’la marde” à ta femme puis tu vas donner “d’la marde” à eux autres. Ce n’est plus pareil.
Mais il faut être bien conscient pour savoir ça, qu’eux autres lui ont coupé la mémoire, c’est pour ça qu’elle a brûlé la soupe… Bien conscient ! Ça n’a l’air de rien ça, mais c’est du “stock” ça. Il faut être bien conscient – quand ta femme elle brûle la soupe – d’avoir conscience que c’est ces “osties-là” qui l’ont fait brûler la soupe, pour ne pas lui donner de “marde” à elle… Bien conscient ! Essayez un jour, vous allez voir que c’est un tour de force, “crisse” !
Parce qu’on aime ça, donner “d’la marde” à notre femme quand elle brûle la soupe, puis vice versa, quand tu arrives à la maison, puis que tu as perdu ton “crisse” de chèque de paie. “Maudit sans-dessein, t’es qu’un maudit sans-dessein”… Si la femme était consciente, après elle dirait : “Comment ça se fait qu’il a perdu son chèque de paie”… Il dirait : “On lui a fait perdre”… Là, elle pourrait dire : “Pourquoi tu lui as fait perdre le chèque de paie, on a besoin de l’argent”… ?
Puis il dirait : “Pour que tu apprennes à ne pas t’inquiéter”… Ça fait qu’ils travaillent tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps ! Ça fait que qui c’est qui prend la “marde” ? C’est nous autres ! Le gars, la femme… Ça fait que demande-toi pas pourquoi est-ce qu’on divorce, puis on se fait sauter. C’est normal ! Quelqu’un qui me dirait : “Moi, je ne divorce pas”, moi je dirais : “Pas normal”… C’est normal de divorcer, c’est normal d’avoir des problèmes, c’est normal, pourquoi ? Parce qu’on ne voit pas la “game”.
Moi là, facile, je vais au tableau, j’essaie d’écrire tout seul, mais si ça n’écrit pas, sais-tu que je suis “poqué en crisse” (rires du public) Puis je ne vais pas dire : “Je ne suis pas intelligent”, je vais dire : “Grouillez-vous l’cul, écrivez”… Parce que c’est eux autres qui me coupent. Mais si je suis dans mon ego, puis que je vais au tableau, puis qu’ils me coupent, sais-tu que je peux en avoir des “crisses” de complexes ! Ça fait que quand tu as réglé ça, le problème de verticalité dans ta vie, tu as réglé le problème de ta vie, seulement ce n’est pas facile. Pourquoi ?
Pour trois raisons : Il dit : Parce que vous n’êtes jamais sûrs si on a raison de la façon qu’on vous manipule (rires du public). On n’est jamais sûr s’ils ont raison de nous faire perdre notre chèque ou de nous faire brûler notre “crisse” de soupe. Ça fait que pour savoir s’ils ont raison, demande-leur, “crisse” ! Tu dis : “Pourquoi est-ce que tu as perdu le chèque, pourquoi est-ce que tu as fait brûler ma maison, pourquoi est-ce que mon fils est mort dans un accident de “truck” (camion), pourquoi est-ce que ma femme m’a laissé”…
Ils vont te le dire pourquoi est-ce que ta femme t’a laissé. Ils vont te dire : “Parce que tu n’étais pas intelligent, si tu avais été intelligent, elle ne t‘aurait pas laissé”… Mais on n’est pas sûr s’ils ont raison dans leur action. Puis ils disent que ça, c’est le grand problème de la conscience de l’Homme, puis un jour on va être sûr. Moi, quand je vis des affaires dans ma vie qui ne font pas mon affaire… Il y en a une qui ne fait pas mon affaire, j’ai perdu deux-cent-cinquante-mille piastres (dollars canadiens) moi, il y a quelque temps là, l’an passé, j’en ai parlé un peu de ça !
J’ai dit : “C’est quoi ça, tabarnak, perdre deux-cent-cinquante-mille piastres, pas deux pièces et demie là, en dedans deux mois”… Sais-tu qu’est-ce que c’est qu’ils m’ont répondu ? “Tu parles au monde de pas être attaché à rien, de pas avoir peur de perdre, ben, on te l’a fait perdre ! On “check wise” (vérifie la situation), ça marche”… (rires du public). Ils m’ont fermé ma gueule. J’ai dit : “Est-ce je vais les refaire”… Il dit : “Tu es créatif”… C’est rien ce qu’ils ont dit, ils n’ont pas dit oui, ils n’ont pas dit non, ils ont dit : “Tu es créatif”…
Mais tu perds deux-cent-cinquante-mille piastres de même, puis t’es dans ton ego là, tu prendrais bien un “gun”. Tu comprends ce que je veux dire ? Ils nous testent tout le temps ! Écoute bien ça, il dit : Si ça n’était pas de même, il n’y aurait même pas de raison pour que vous soyez incarnés dans la matière. Pourquoi est-ce que vous êtes incarnés dans la matière ? La Terre, la conscience de la Terre, c’est une conscience expérimentale.
Il n’y aurait aucune raison pour l’Homme de venir ici, c’est bien plus beau de l’autre bord qu’ici. C’est le fun ici. C’est beau de l’autre bord mais ici c’est le fun. Ce n’est pas pareil ! (rires du public). L’autre bord c’est beau, du beau monde. Tu vas sur les plans, les arbres sont en cristal, ça pousse tout seul, c’est des printemps éternels, il n’y a pas d’humidité là, “crisse” (rires du public). Il n’y a pas de maringoins (sorte de moustiques). Mais ici c’est le fun.
Il dit : Où l’Homme s’amuse, l’Esprit se diffuse. Où l’Homme s’amuse l’Esprit se diffuse, puis c’est vrai ! Sur les autres plans tu ne t’amuses pas, ça n’existe pas ça, s’amuser. Ça, ça fait partie de la matière. Le sexe, la drogue, le coke, coca-cola (rires du public). Ça fait que s’il n’y avait pas de manipulation, on ne serait pas ici. La Terre c’est une école, bien bien loin… T’as la voie lactée ici, puis on est juste sur le bord nous autres là, “crisse” !
Un petit peu plus là, s’il n’y avait pas de champ de gravité là, on serait parti quelque part dans le vide. On est juste une petite “crisse” de planète ici, là. Toute l’action se passe ici, puis nous autres, ils ont dû nous “crisser” ici, (rires du public) pour qu’on ait l’impression d’être réellement tout seuls ! On l’a ! Les gars, ils prennent les télescopes, “whole world” (tout le monde), ainsi de suite, tout ce qu’ils voient c’est des étoiles, puis des étoiles, puis des étoiles, puis des étoiles (rires du public).
Il dit : Vous êtes assez loin pour que vous ne soyez pas capables de voir tant que vous ne changerez pas de plan. C’est loin en “crisse” là ! Même d’autres civilisations qui s’en viennent ici, elle sont obligées de – parce qu’elles sont bien avancées en science – sont obligées de passer complètement, sont obligées de se dématérialiser pour arriver ici, sans ça elles n’arriveraient jamais ici, “anyway” (de toutes façons) !
Donc imagine-toi si l’Homme sur la Terre, il est réellement tout seul. Philosophiquement il est tout seul, psychologiquement il est tout seul, puis un jour quand il va passer de l’involution à l’évolution, là il va être à deux. Mais la connexion, le contact, le retour à la source, ça le met tellement en vibration qu’il a peur de perdre son Esprit. Une fois qu’il est habitué, là il est correct. Moi, je ne voudrais pas perdre le contact. Je m’ennuierais en “crisse”. Pourtant ils m’ont bien fait chier, puis tout ça.
Mais retourner là, avant 69, tout seul, penser que je pense là, pour chercher un job, chercher une carrière, tout ça là, chercher une femme, puis toute la patente qu’on recherche dans la vie ! C’est ça la vie, tu te cherches une femme, un job, une carrière, voilà, c’est à peu près ça, le reste un petit peu de fun le soir en fin de semaine, vendredi, samedi, dimanche. Lundi c’est “plate” (ennuyeux), la vibration tombe, jeudi elle commence à remonter ! (rires du public).
Si t’arrives à Noël, tu es tout seul, tu t’ennuies en “crisse”, puis c’est toujours de même ! Puis la seule chose qui nous permet de continuer, c’est parce que le temps nous fait oublier bien des affaires. Ça fait que perdre la conscience d’être habité par un autre plan, je ne voudrais jamais vivre de même, mais tu m’aurais dit ça avant 69, j’aurais dit : “Il faut voir quelqu’un d’autre”. Ça fait que la séparation entre l’involution puis l’évolution est très grande.
Quand ils disent qu’on n’est pas habitué à eux autres… On est habitué simplement à penser qu’on pense. C’est très grave pour moi ! Sans ça, on ne vivrait pas ça, tous ces émois, tous ces émois de conscience qu’on vit, ça n’a pas de “crisse” d’allure ! On est toujours débalancé, on veut être heureux. Je ne sais pas d’où c’est parti cette “crisse” d’affaire là, que de vouloir être heureux ! C’est la plus grande connerie qui existe sur la Terre. Je ne voudrais jamais être heureux moi. “No fucking way” (hors de question).
Moi, c’est “plate” tout le temps de même ! Vous autres, c’est de même, de même, de même, Il m’aime, il m’aime pas, il m’aime, il m’aime pas. “Tabarnak” ! Moi c’est “plate”, c’est même pas de même, c’est de même… Prrrrrrou ! Moi je me lève le matin, tout est correct, je me couche le soir, tout est correct, puis l’après midi, tout est correct. Vous autres le matin, vous ne savez pas si vous allez perdre votre job, le soir vous ne savez pas si vous allez souper avec quelqu’un que vous aimez. “Sacrament” ! C’est toujours compliqué votre affaire ! Moi, c’est toujours “plate”.
Ça, c’est “plate” pour vous autres, mais moi je suis bien dans ma peau, je suis bien. Mais vous autres, vivre de même, vous n’êtes pas prêts. Vous allez le devenir avec le temps, mais vous n’aimeriez pas ça, tout de suite comme ça. Pourquoi ? “Parce que on n’est pas habitué à vivre en paix”. Je fais un tour de “joke”, on veut la paix du Christ ! J’ai dit : “Mangez d’la marde avec ça”, c’est la “crisse” de paix dont on a besoin, ce n’est pas pareil.
Il y a une “ostie” de différence entre la paix du Christ puis la “crisse” de paix. Je vais le mettre dans un livre ça, un jour, pour que ça reste imprimé dans l’Esprit de l’Homme (rires du public). Les curés vont sauter. Je vais le mettre en gros bloc : “Ce n’est pas la paix du Christ que l’Homme a besoin, c’est la crisse de paix”. Grosse différence. Regarde la vibration si elle est différente ! La paix du Christ c’est bleu, la “crisse” de paix c’est jaune, ce n’est pas la même vibration. C’est de quelle couleur ?… Question ?
Question : La couleur jaune, c’est avec l’Esprit ?
BdM : Ah ! Ce n’est pas grave, ça ! Cassez-vous pas la tête là.
Question : Qu’est-ce que représentent eux autres pour vous ?
BdM : Eux autres pour moi ? Ah ! C’est une bonne question intéressante ! Eux autres, pour moi c’est quoi ça ? La raison pour laquelle je dis “eux autres”, dans le fond, je pourrais dire “lui”, parce qu’il y en a un. Chaque Homme, chaque être humain a un contact, mais la raison pour laquelle je dis “eux autres”, c’est parce qu’il y a toute une “crisse de gang” en haut. C’est plein de l’autre bord, alors je dis toujours “eux autres” mais je pourrais dire “lui”.
Mais si je dis “lui”, il y a trop de vibrations de spécificité là : mon contact, mon guide, mon ajusteur de pensée. Puis j’ai tellement peu d’amour pour cette “crisse de gang” là, que je dis “eux autres”, c’est pour ça que je dis “eux autres”, mais si vous voulez que je dise “lui”, ben, je vais dire “lui”, comprenez-vous ? Ce n’est pas important pour moi.
Question : Ce qui est important, c’est le contact !
BdM : C’est ça, c’est eux autres, c’est une habitude que j’ai prise depuis vingt-cinq ans : eux autres. Je ne veux pas créer trop de formes. Si je disais “lui”, on me dirait : “Qui c’est”… ? “Comment est-ce qu’il s’appelle”… ? Demande donc à eux autres comment est-ce qu’ils s’appellent ! Tandis que quand je dis “eux autres”, personne ne pose de question. Ça marche ?
Question : Eux autres, ont-ils ont des doutes ? Parce qu’ils ne sont pas dans l’expérience…
BdM : Oui, mais ce n’est pas les mêmes sortes de doutes. Eux autres, ce n’est pas tellement qu’ils ont des doutes, c’est que dans leur monde, la science à leur niveau, c’est très très avancé, puis ils n’ont pas toute la science. La science ce n’est pas un fait absolu acquis dans l’univers. La science c’est en évolution parce que l’Esprit c’est en évolution. Quand ils travaillent avec l’Homme, quand ils traitent avec l’Homme, pour eux autres, l’Homme c’est un univers en soi.
Et leur étude de l’Homme… Parce que quand un humain a un guide avancé, leur science de l’Homme est pas mal avancée. Quand un être humain a un guide moins avancé, leur science de l’Homme, de leur protégé, si tu veux, est moins avancée. Mais sur des plans avancés du mental, il y a des guides, il y a des ajusteurs de pensée qui ont une très très grande science de l’Homme, ils peuvent connaître le gars, ils peuvent le connaître sur une base de trois, quatre, cinq, six-cents ans à l’avance, ce n’est pas mal !
Autrement dit, ils sont capables de te dire dans trois-cents ans, quatre-cents ans, tu va faire telle affaire, papapapa… Ça, ça fait partie de la science universelle. Pourquoi ? Parce qu’ils ont accès à différentes échelles de temps qu’on n’a pas, nous autres. Ça fait que qu’est-ce que c’est de l’intelligence, si on regarde de leur point de vue, qu’est-ce que c’est de l’intelligence ? Ils disent : L’intelligence c’est simplement une grande capacité à différents niveaux. Pour l’Homme c’est une affaire, puis pour eux autres, c’est une autre affaire.
De l’intelligence, c’est une grande capacité de manipuler de la lumière. Un Homme qui est intelligent, il manipule, il fait une bonne gestion de sa lumière, un Homme moins intelligent va faire une moins grande gestion de sa lumière, ce n’est que de la gestion. L’Homme sur le plan matériel, il fait de la gestion de sa lumière à travers ses émotions sur son mental. Eux autres, ils font de la gestion de la lumière à partir de leur capacité de rayonner vers l’Homme, pénétrer sa conscience, l’amener éventuellement à pouvoir faire un contact télépathique avec lui, ainsi de suite.
Souvent, les grands artistes, par exemple, vont être très très intuitifs des plans, mais ils n’auront pas de conscience des plans, mais ça fait partie de l’évolution. Ça fait que de l’intelligence, c’est de la manipulation de la gestion de la lumière. L’Homme par contre, s’il n’est pas conscient des plans, comme il ne l’a pas été pendant l’involution, n’a pas conscience de son intelligence, n’a pas conscience du phénomène de l’intelligence, donc il peut facilement vivre l’illusion d’être intelligent.
En vivant l’illusion d’être intelligent, il va finir comme Rostand qui disait à soixante-douze ans : “Quand j’avais dix-neuf ans, je pensais que je connaissais tout, puis rendu à soixante-douze ans je m’aperçois que je ne connais rien.” C’est une “crisse” de perte de temps, ça ! À dix-neuf ans tu penses que tu connais tout, tu arrives à soixante-douze, puis tu t’en vas écrire au monde… Puis tu dis au monde que là, tu réalises que tu ne connais rien. C’est une insulte à l’intelligence de l’Homme de pouvoir arriver à soixante-douze ans, puis de dire : “Je ne connais rien”.
L’Homme devra connaître bien des affaires. Mais pourquoi est-ce qu’on ne connaît rien, puis qu’on a l’impression de ne connaître rien ? C’est parce qu’on se pose des questions. C’est évident que si tu te poses des questions, tu vas avoir l’impression que tu ne connais rien, parce que tu peux te poser des questions à l’infinité, ils vont t’en amener tout le temps des nouvelles. Ils vont toujours t’en amener des nouvelles de questions.
C’est une “joke” pour eux autres, c’est du fun pour eux autres… Puis nous autres, une question, puis une autre question, puis une autre question, puis une autre question… Tandis que si l’Homme est conscient, il n’en poserait pas de questions, il ne ferait que simplement donner des réponses. Moi je n’en ai pas de questions. Si vous m’en posez une, je vais vous donner la réponse, mais moi personnellement je n’ai aucune question.
L’eau, elle ne se demande pas d’où est-ce qu’elle vient. L’eau dans le robinet, elle ne se demande pas d’où est-ce qu’elle vient ! Elle sait d’où elle vient, elle vient du lac, elle vient de la rivière, elle vient… Nous autres, on est l’eau dans le robinet, mais on n’est même pas l’eau continue dans le robinet, on est toujours des petites gouttes, puis des petites gouttes, puis des petites gouttes ; ça, c’est les questions, on est rien que de la question !
L’Homme c’est de la question. Mais pourquoi est-ce que l’Homme, c’est de la question ? Parce qu’il n’est pas capable de supporter le fait que possiblement, il a une conscience absolue. Puis c’est quoi ça, pouvoir supporter le fait que tu as une conscience absolue ? Ça veut dire être capable de traiter avec intelligence toutes les anomalies psychologiques de ton moi.
Exemple : Si tu as de l’astralité qui te fait penser que tu es jaloux, il faut que tu casses ça, il faut que tu sois capable de savoir que tu ne l’es pas, que tu es manipulé, qu’on te fait penser que tu l’es, mais dans le fond tu ne l’es pas. Si tu penses que tu es paresseux, il faut que tu saches que tu ne l’es pas, il faut que tu saches qu’on te fait penser que tu l’es.
Ça fait que ces anomalies psychologiques là, qui sont responsables pour la création de fausses architectures du mental, donc du développement de ta personnalité humaine, un jour il faut que tu voies à travers ça. Quand tu as réglé ça, ce problème d’anomalies là, des questions tu n’en as plus. Ça ne veut pas dire que tu ne vas pas apprécier la philosophie, ça ne veut pas dire que tu ne vas pas apprécier la littérature, ça ne veut pas dire que tu ne peux pas avoir des belles grandes discussions avec quelqu’un.
Mais quand tu vas parler avec un philosophe, quand tu vas parler avec un psychiatre ou un psychologue ou n’importe qui, tu vas toujours avoir des réponses à ses questions. Ça fait que si le psychologue, il te dit : “Crois-tu au subconscient”… Tu vas toujours avoir des réponses à des questions. Ça existe le subconscient ? C’est quoi le subconscient ? C’est quoi l’espace ? C’est quoi le Feu ? C’est quoi l’Esprit ? C’est quoi l’âme ? C’est quoi Dieu ? C’est quoi l’éternité… ? C’est quoi la mort ? C’est quoi ci ? C’est quoi l’atome ? C’est quoi l’A.D.N.A. ? C’est quoi la molécule ? C’est quoi la conscience ? C’est quoi le froid ? C’est quoi le chaud ? C’est quoi la gravité ? C’est quoi le vide ? C’est quoi l’absolu ? C’est quoi l’éternel ? C’est quoi, c’est quoi, c’est quoi, c’est quoi ?!
Si tu n’as pas les réponses à toutes les questions de l’Homme, c’est parce que tu ne sais pas, tu n’as pas conscience absolue de ton origine ! Tu ne sais pas que l’intelligence vient d’ailleurs, tu n’es pas capable de taper dans cette réserve-là, pourquoi ? Parce que tu penses que tu penses. Ça fait que ça devient long, puis ça devient difficile, puis ça prend bien des études, devenir intelligent. Puis quand tu as fait bien des études, tu as un doctorat, deux doctorats, trois doctorats, tu t’aperçois encore que tu n’es pas assez intelligent.
Tu es comme Rostand, on est tous “des Rostand” en potentiel, on arrive à soixante-douze ans, “tabarnak”, on est obligé de jeter, comme les anglais disent : “You’ve got to throw the towel away” (vous devez jeter la serviette), puis on réalise qu’on ne sait rien, ça fait qu’on se résigne à boire du vin puis à s’éteindre lentement. Alors qu’un Homme conscient qu’il ait vingt ans, vingt-cinq ans, trente ans, trente-cinq ans, quarante ans, cinquante ans, quand tu es conscient, tu es intelligent.
Ça fait que l’idée de ne pas comprendre les mystères, ça n’a pas d’allure, l’idée de ne pas avoir des réponses à tout, ça n’a pas d’allure, l’idée de ne pas pouvoir taper… “To tap into this energy” (pour puiser dans cette énergie), ça n’a pas d’allure, l’idée de ne pas pouvoir supporter le fait que tu penses que tu penses, ça n’a pas d’allure. Ça fait que dans la vie, de la conscience ça devient facile parce qu’au lieu d’être une personnalité tu deviens une personne, mais il y a un prix à payer : c’est la désinvestiture de l’ego.
Puis on n’a pas le choix parce qu’on est des êtres d’habitudes, ça nous a été imprimé pendant des siècles qu’on pense, et puis tous les jours on en a des pensées qui viennent : “Tu es un petit cochon, tu es un petit ci, tu es un petit ça, puis tu es un petit ci, puis tu es un petit ça”. Je voudrais bien me faire dire que je suis un petit cochon : “Veux-tu manger d’la marde” (va te faire foutre) toi, câlisse, en haut”… Là, il partirait à rire. Là, il dirait : “Bon, on te taquine”.
Puis je lui dirais : “Taquine-moi pas trop parce que moi si je change de plan, tabarnak, je vais t’envoyer sur une planète”. Oh là, ils deviennent tranquilles, là ils sont tranquilles, ils ont peur de se “faire brosser le cul”. Parce qu’on n’a pas cette conscience absolue, les Hommes sur la Terre, parce que l’âme incarnée n’a pas assez de caractéristiques universelles pour transmettre à l’ego le fait que l’Homme est psychiquement un immortel. L’Homme est psychiquement un immortel, ça veut dire que psychiquement, l’Homme est capable de traiter avec les immortels.
Ça veut dire que l’Homme est capable sur le plan mental d’avoir des discussions intelligentes et des rapports d’intelligence avec n’importe quelle entité astrale désincarnée, cosmique non incarnée ou humaine incarnée. Quand tu es rendu là, tu n’as plus de problème. Tu veux écrire un livre, tu prends ton “typewriter”, puis tu commences à taper, ça tape tout seul, brrrrrrrrr… Au lieu de se poser des grandes questions : “Qu’est ce que je vais écrire”… Tu n’es pas supposé savoir qu’est-ce que c’est que tu vas écrire !
Moi quand je regarde mes livres, je les relis comme vous autres, je me dis : “Ça, c’est intéressant, hein”… Mais nous autres, on veut savoir ce qu’on va écrire. On veut imprimer notre intelligence dans le livre : “C’est moi qui ai écrit ça”… Ce n’est pas toi qui as écrit ça, ça t’a été communiqué mais tu penses que c’est toi qui l’as écrit. Donc en pensant que c’est toi qui l’as écrit, tu penses être intelligent. En pensant que tu es intelligent, tu véhicules techniquement un phénomène d’orgueil parce que l’intelligence, ce n’est pas ça !
Quand tu sauras que tu n’es pas intelligent comme ça, que l’intelligence ça vient d’ailleurs, puis que c’est ça l’intelligence, là on pourra dire que tu es intelligent. Moi quand j’ai fait La Genèse du Réel, j’ai dit : “Il y a combien de chapitres là-dedans”… Il m’ont dit : “Cinquante-neuf.” J’ai dit : “Mettez-les sur la table”… Le premier chapitre qu’ils m’ont écrit, c‘est le libre arbitre… Je pense… Le libre arbitre. Puis ils me les ont tous écrits jusqu’au bout du cinquante-neuvième.
Quand ils ont écrit tous les chapitres, parce que je ne voulais pas perdre mon temps, ben, j’ai dit : “OK. On commence avec le chapitre numéro un, vous commencez le chapitre numéro un”, j’ai écrit sur le libre arbitre là, puis quand ça a été fini, la plume est devenue sèche. J’ai dit : “Y a-t-il d’autres choses à écrire”… ? Ils m’ont dit : “Non”. On s’en va au chapitre numéro deux, c’est comme ça que j’ai écrit le livre.
Vous autres, vous êtes obligés de faire des thèses, “tabarnak”, ça n’arrête plus, surtout faire des citations d’un autre gars ! Penses-tu que je vais faire des citations de quelqu’un moi, quand j’écris ! Je ne cite pas personne, ça part de zéro, ça s’en va à l’infinité. Mais le monde, ça a des citations, Descartes, puis Schopenhauer, puis Jean-Paul Sartre, puis Socrate, Platon.
Moi si je regarde Socrate, puis je regarde Platon, puis je regarde Schopenhauer, puis je regarde Descartes, je vais obligé de tout changer ce qu’ils ont dit. Le statisme n’existe pas dans le mental, il existe seulement dans la vérité. Ça fait que si c’est la vérité philosophique du siècle des lumières de dire : “Je pense donc je suis”, ma vibration va me forcer à défaire ça. Ce n’est pas réel de dire : “Je pense donc je suis”.
L’Homme pense qu’il EST parce qu’il pense, alors que s’il était conscient, il réaliserait que c’est quand il ne pense plus qu’il commence à être. Parce que quand tu penses, tu penses que tu ES. Quand tu ne penses plus, tu ES, point final. Donc on est “pogné” là. “Je suis ou je ne suis pas” : Shakespeare ! “To be or not to be”. Où tu t’en vas dans la “crisse” de vie là ! “To be or not to be” ! Puis là, on répète ça, on répète ça dans le théâtre, on répète ça dans les livres, puis les jeunes apprennent ça à sept ans : “To be or not to be”. On est des “osties de niaiseux de câlisse” !
Les prêtres, les religions, les philosophes, l’université de Montréal ! Il faut que tu saches ça : “To be or not to be”… “Mangez donc d’la marde” (Allez vous faire foutre) ! (rires du public). Ça fait que le petit ego qui n’a pas d’identité, il ne peut pas dire : “Ben, écoute, to be or not to be, c’est absolument sans aucune valeur réelle, ça a simplement de l’importance psychologique parce que ça permet à l’Esprit de jouer avec les mots”.
Le petit ego lui, qui n’a pas d’identité, il ne peut pas faire ça parce que c’est Shakespeare qui a dit : “To be or not to be”, puis les curés qui ont dit : “To be or not to be”… “Mangez donc d’la marde”, on n’a pas appris à dire : “Mangez donc d’la marde” (rires du public) parce que tu ne peux pas dire à Shakespeare : “Mangez donc d’la marde” ! Tu ne peux pas dire à Platon : “Mangez donc d’la marde” ! C’est des grands Hommes ! Mais c’étaient des grands Hommes inconscients ! “Câlisse” ! (rires du public).
Question : Le rôle du Christ… Bernard… BdM : Laisse faire ! Oh là là ! Laisse-moi me reposer (rires du public). En tout cas, le point que je veux faire c’est que quand l’Homme va avoir conscience télépathique avec le plan mental, il va pouvoir bénéficier finalement d’une vibration mentale qui permet d’être libre de la forme. Parce que tant que tu n’es pas libre de la forme, tu es “pogné” dedans, puis quand tu es “pogné” dedans sérieusement, tu passes ta vie à te dire : “To be or not to be” (rires du public).
C’est comme le gars-là, le Québécois qui s’en va aux Indes, qui s’en va rencontrer un… Comment est-ce que ça s’appelle… Rawas, puis Rawas était assis là, dans son coin avec ses fleurs puis ses encens, puis Rawas il dit : “Qu’est-ce que tu viens faire ici aux Indes”… Puis le Québecois, il dit : “Je m’en viens chercher la vérité, je m’en viens voir qu’est-ce que vous avez à dire”, puis l’autre il dit : “Tout ce que j’ai à dire, c’est IT”…
Ça fait que le Québecois dit : “Tabarnak, j’ai dépensé cinq-mille piastres pour me faire dire IT”… Puis Rawas, il dit : “It, it’s it”… Sais-tu que moi, aller aux Indes puis me faire dire IT, cet “osti-là”, je le mettrais en lévitation (rires du public). Parce que même IT, autrement dit même une insignifiance formelle, aussi simplifiée que IT, par le mental ça se détruit. Puis il passerait une “crisse” d’initiation “le Rawas” avec moi.
C’est pour ça que les maîtres, ils n’aiment pas ça me rencontrer parce qu’ils savent qu’avec moi : “There is no more bullshit” avec moi, c’est fini le “bullshit”. J’en ai accroché un à Sainte-Adèle il y a trois, quatre mois, je te dis qu’il avait le pipi mou après. Ça fait que tant que l’Homme ne sera pas dans son identité, il va se promener dans le monde avec la question : “To be or not to be” ou la réponse purement fastidieuse : IT. Ça fait qu’imagine-toi, si on est des cons !
Puis on va à l’Université pour apprendre ça, puis on va aux Indes pour apprendre ! Ça fait que c’est pour ça que la distinction entre l’évolution puis l’involution, ça va être extraordinaire, c’est pour ça que l’Homme va vivre une initiation, c’est-à-dire qu’il va vivre une transformation de ses corps suffisamment intense pour que dans les premières périodes de sa transmutation, il vive des grands changements vibratoires, puis c’est normal, pas de problème là, c’est normal ! il n’a rien qu’à savoir qu’il est correct.
Ils disent que c’est un petit peu comme si vous alliez sur le lac Saint-Louis, il y a une grosse tempête, vous êtes dans votre bateau, puis ça bardasse, mais ce n’est pas parce que ça bardasse que votre bateau va craquer. Si vous avez un beau bateau puis un bon bateau, ben, il faut que vous ayez confiance en votre bateau. Mais si tu n’as pas confiance dans ton “crisse” de bateau, ben, c’est là qu’il craque.
Puis je vais finir ma conférence sur ça, “anyway” parce qu’avoir confiance en son bateau, ça veut dire avoir un minimum de doute, puis avoir un minimum de doute, ça veut dire avoir un minimum de manipulation dans le mental. Ça fait que si tu as confiance dans ton bateau, pour n’importe quelle raison, que ce soit parce que tu as des amis qui te renforcissent ta confiance en ton bateau, ou parce que tu as été éduqué à avoir une confiance en ton bateau, ou parce que tu as appris quelque chose qui te fait avoir plus de confiance en ton bateau, si tu as confiance en ton bateau, déjà, tu n’as plus de problème.
Mais si tu n’as pas confiance en ton bateau, même s’il n’y a pas de tempête pour le moment sur le lac, il va y en avoir une tout à l’heure, puis ton bateau il va craquer. Tu es supposé avoir confiance en ton “crisse” de bateau. Puis on n’a pas été éduqués, nous autres, à avoir confiance en notre bateau. On a été éduqués par des curés qui nous ont dit : “Peut-être qu’il y a un petit crac dans ton bateau. Puis si tu ne veux pas souffrir d’un petit crac dans ton bateau, ben, fais une prière”…
On a eu des philosophes qui nous ont dit : “Il n’y a pas un bateau parfait”. Ça veut dire encore qu’il y a un petit crac dans le bateau. Ça fait qu’il y a toujours un petit crac dans notre “crisse” de bateau, tout le monde qui nous a enseigné, ils nous ont enseigné : “Il y a un petit crac dans le bateau”. Même l’Oriental, il dit : “Ton bateau, il est unifié au lac”. Mais quand l’eau commence à rentrer dans le bateau, “crisse de niaque”, que l’eau est rentrée dans le fond puis il y a un autre petit crac dans le bateau, ça fait qu’il y a toujours un problème avec notre “crisse” de bateau.
Puis un jour, il va falloir que l’Homme sache qu’il n’y en a pas de problème avec son bateau, mais qui c’est qui va lui dire qu’il n’y en a pas de problème avec son bateau ? Ça ne va pas être Shakespeare, ça ne va pas être le gourou des Indes, ça va pas être le curé, surtout à Sainte-Adèle “câlisse” ! Ça va être lui-même. Parce que quand quelqu’un te dit qu’il y a un petit crac dans ton bateau, c’est toujours le pouvoir qu’ils veulent imposer sur toi.
Tu as un petit crac dans ton bateau ? Tu vas être obligé de dire : “Ouais, je vais l’arranger”. Le gourou, le curé, le philosophe, ils veulent toujours que tu reviennes à eux autres, parce qu’eux autres sont supposés d’avoir la réponse à un petit crac dans le bateau. Il n’y en a pas un, “câlisse”, qui l’a, la réponse à un petit crac dans ton “osti” de bateau, parce qu’il n’y en a pas de crac dans ton bateau ! (rires du public).
Ça fait que quand l’Homme va comprendre qu’il n’y a pas de crac dans son bateau, il va avoir une diminution de doute à un tel point qu’il va être capable de la faire la gestion de son énergie, puis il va se sortir complètement de sa personnalité, il va rentrer dans son identité, puis le reste ça va être totalement du “gravy”.
Moi j’étais allé dans un musée avec ma fille quand elle était petite parce que ça faisait partie de son éducation, j’étais dans un grand musée en Europe, puis il y avait une peinture de Michel-Ange, puis j’ai commencé à critiquer Michel-Ange, puis je l’ai fait exprès parce qu’il y avait des sœurs à côté de moi, il y avait des curés, il y avait toutes sortes de monde là, du monde, des intellectuels. Ça fait que je l’ai pris là ; là, je l’ai fait exprès parce que je mettais bien du monde en vibration.
Puis là j’ai commencé à faire toute une critique de la peinture de Michel-Ange. Tu aurais dû voir du monde vibrer : “Pour qui est-ce qu’il se prend, lui”… Ça, c’est ce qui se passait dans leur tête : “Pour qui est-ce qu’il se prend, lui”… Puis je l’ai fait exprès, puis ça a été une grande grande expérience dans sa vie à Christine. Quand on est sortis de là, elle a dit : “Le monde (les gens) ils n’ont pas l’air d’être contents, hein, Papa”…
Critiquer Michel-Ange ! J’ai dit : “On va voir s’il est grand, vas-y, critique-moi Michel-Ange”. Ils m’ont fait une critique de Michel-Ange dix minutes de temps, ils m’ont parlé de Michel-Ange, de son état psychologique dans ce temps-là, comment est-ce qu’il se sentait, il était amoureux de son gars, puis tout, puis il souffrait, papapa papapa, je te dis que les curés… Il y a des sœurs en Europe avec des grandes…. pas “pitounes”… des restes de… C’est ça l’identité !
Ça fait qu’il n’y en a pas de crac dans votre bateau. Puis quand vous saurez qu’il n’y en a pas de crac dans votre bateau, que les cracs dans votre bateau c’est simplement des impressions qui sont mises dans votre mental à travers un plan ou un autre, ou du monde, vous allez commencer à vous sentir bien, puis vous allez commencer finalement à vous appointer à vivre au lieu de vous appointer à spéculer sur votre vie. Vous avez des questions ?
Question : Vous avez dit tantôt qu’eux autres font le contact avec nous, est-ce qu’un jour l’Homme décidera quand le contact va se faire ou non (inaudible)… BdM : Ça, c’est une très bonne question. Vous avez remarqué quand vous avez le contact, quand ça va bien, quand ça va bien le contact il est tranquille, il te laisse te reposer. Quand ça va mal, c’est là qu’il va mal, c’est là qu’ils deviennent bien bien actifs. Regardez votre pensée là, puis vous allez voir que quand ça va bien, vous êtes en amour, tout marche, votre job marche bien, ton “char” il marche bien, pas de problème, c’est bien tranquille.
Mais aussitôt que tu arrives chez vous, ta maison elle brûle, là ça commence, ta femme est sortie avec ton “chum” le soir, hop, ça commence. Tu as perdu ton job, ça commence. Vous allez voir qu’il y a une suractivité quand vous êtes en situation de souffrance. Mais quand vous n’avez pas de souffrance, tout va bien, c’est tranquille ici, il ne se passe rien. C’est tout simple à faire. “Checkez” ça l’affaire.
Question : C’est là qu’il faut leur parler ?
BdM : Ben, c’est là qu’il faut que vous preniez conscience de la “game”. Après ça, leur parler, ça vient après. Quand ça va bien : tranquille ! Mais aussitôt qu’il se passe quelque chose qui nous fait souffrir là, ça rentre. Puis c’est ça qu’il faut contrôler, parce que c’est là qu’ils nous ont. Comme l’Homme est inconscient, imagine-toi ! Puis moi je le sais parce que j’étais en contact avec cinq-mille personnes dans la Province de Québec qui ont toutes sortes de vies puis d’expériences, puis des fois j’en ai des petites bribes.
Il y a une personne que je connais, sa femme elle l’a laissé, ça lui a mis la batterie à terre, ça lui a donné un choc à son ego, ça lui a tout fait, ça l’a mis en dépression, tout ça ! Puis ça lui a pris deux ans pour s’en remettre. Ta femme te “crisse” là, puis que ça te prenne deux ans ! Deux semaines, deux mois, pouah, mais deux ans ! Trop long ! Trop long ! Il dit : “Je l’aime”. Je lui dis : “J’ai pas de problème avec ça, mais trouve t’en une autre ou reviens avec, fais quelque chose : tu t’en trouves une autre ou tu reviens avec”…
Il me dit : “Elle ne veut rien de moi”. Je lui dis : “Pourquoi est-ce qu’elle ne veut rien de toi, sais-tu pourquoi est-ce qu’elle ne veut rien de toi”… ? Il dit : “Parce qu’elle dit que je l’étouffe”. “Ben, tabarnak, arrête de l’étouffer, arrête de l’étouffer”… Je lui dis : “Tu ne peux pas étouffer une femme consciente, un jour elle va te mettre le pied au cul, une femme consciente ne veut plus être étouffée, une femme consciente ne veut plus être dominée, une femme consciente ne veut plus souffrir de l’homme, parce que l’homme c’est un con ! Quand est-ce que tu vas comprendre ça”… ?
Je lui ai dit : “Réalisais-tu que tu l’étouffais”… Il dit : “C’est pas que je réalisais que je l’étouffais” mais il dit : “Je l’aimais”. Mais je lui dis : “Tu l’étouffais, c’est plus de l’amour ça, crisse, ça c’est l’insécurité de tes émotions que tu transférais sur elle, puis tu appelles ça de l’amour”… ! Je suis en train d’écrire un livre sur la femme et l’homme. Le livre sur Mars puis Vénus, ça c’est de la petite bière (rires du public), attends de voir mon livre sur l’homme puis la femme, il y a du “stock”, une couple d’années que ça va prendre avant que je le finisse, parce que je n’ai pas le temps d’écrire, mais il va sortir.
Pourquoi est-ce que l’homme est si con ? (rires du public). Parce qu’il ne sait pas aimer. Il dit : L’homme, il aime avec son sexe, il n’aime pas avec son Esprit ! Tu ne peux pas aimer une femme rien qu’avec ton sexe, il faut que tu l’aimes avec ton Esprit. Si tu l’aimes avec ton sexe, pffut ! L’homme il aime la femme avec son sexe, il n’est pas assez évolué pour aimer la femme avec son Esprit. Le sexe c’est une autre patente ça, c’est une autre affaire. C’est une tige de fer ça, ça n’a rien à faire avec ça (rires du public).
Moi j’ai plein de femmes qui me disent : “J’aimerais mieux que mon mari m’affectionne que de me faire faire l’amour”. Elle dit : “J’ai rien contre faire faire l’amour, mais au moins qu’il m’affectionne”. L’autre elle dit : “C’est l’amour, puis l’amour, Il part le matin puis il arrive à dix heures à la maison, il arrive à midi à la maison, il arrive à trois heures dans son break à la maison, l’amour, l’amour”… Je lui dis : “Est-ce qu’il t’aime”… ?
Elle dit : “C’est pas moi qu’il aime”, elle dit : “C’est son sexe qu’il aime à faire vibrer”. Elle dit : “Moi, il me traite comme un animal”… C’est grave. Je lui dis : “Qu’est-ce que tu vas faire avec ça”… Elle dit : “Inquiete-toi pas”… Ça fait qu’elle traverse son affaire lentement. La femme pendant l’involution, elle a souffert tout le temps de l’homme. L’homme a souffert des jobs, il a souffert de la guerre, ça ne veut pas dire que l’homme n’a pas eu ses souffrances, il les a eues. Mais la femme elle a souffert de l’homme, elle n’a pas souffert de la guerre, elle n’a pas souffert des jobs.
Une femme, tu lui donnes un petit job chez Eaton à 12,95, si elle est heureuse dans ses émotions avec ça, la vie est belle. Ça n’en demande pas gros une femme. Mais la paix ici, elle ne l’a pas, elle ne l’a jamais. Puis quand elle est jeune, les parents ne sont pas assez conscients pour lui expliquer qu’est-ce que c’est le phénomène de tomber en amour. Elle veut vivre Cinderella. Sais-tu ce que ça veut dire Cinderella quand tu brises les mots ? Ça veut dire “Cender elle l’a”, ça brûle des cenders.
Tu regardes les petites filles de dix-huit, dix-neuf, vingt ans, vingt-et-un ans, ça n’a pas d’expérience, c’est beau, la femme c’est l’amour, la femme c’est l’incarnation de l’amour. Si tu regardes les yeux c’est comme regarder à travers un lac, tu vois dans le fond. Puis tu as des gars qui vont traiter ces êtres-là comme si c’était des outils. C’est abominable ce que la femme souffre ! C’est pour ça que dans mon travail depuis trente ans, j’explique puis j’explique la femme, puis j’explique.
Le monde, ils me disent : “Quand est-ce que tu vas expliquer l’homme à la femme”… ? Je dis, je vais expliquer à la femme d’abord parce que c’est elle qui a le plus souffert de l’homme, puis après ça un jour, j’expliquerai au gars. Mais je ne dirai rien qu’une chose que l’homme a à savoir : c’est qu’il n’est pas intelligent concernant la femme, il ne la connaît pas, parce qu’il n’aime pas. L’homme ne sait pas aimer avec son Esprit.
Ça fait qu’il y a toujours un différentiel entre l’homme puis la femme. Lui, le gars… Puis elle, c’est la femme ! Tandis que dans un couple où l’homme puis la femme ont tous les deux de l’Esprit, il y a une égalité là. Nos mères, ça c’est correct, nos mères on les traite comme si c’étaient des divinités, presque comme les Italiens : La Mama. Mais nos femmes, nos “blondes”, les êtres qui sont prêts à vivre des vies avec vous autres, on ne les traite pas avec le respect.
Puis ils disent avec ça qu’il est temps que l’homme arrête de parler de l’amour, puis que l’homme commence à utiliser le terme respect dans ses relations humaines. Quand tu respectes un être humain, tu l’aimes automatiquement. Ça fait qu’oubliez ça l’amour : “Je t’aime, je t’aime pas”… ! JE TE RESPECTE ! C’est plein de monde qui parle d’amour : “J’aime ma femme”. Tu l’aimes, tu l’aimes ta femme, c’est les mots que tu utilises, mais la respectes-tu ta femme ? Non !
Donc pour elle, ça vaut pas “d’la marde”. Respecte-la ta femme et elle va être bien heureuse, aime-la mal puis elle va vouloir que tu partes. Les femmes sont bien plus mal aimées qu’aimées. Il y a des femmes comme elle (désignant une participante), des femmes sensibles, des femmes intelligentes, ça ne devrait jamais être seule une femme de même. Pourquoi est-ce qu’il y a tant de femmes toutes seules ? Parce que les hommes ne sont pas assez intelligents, alors les femmes aiment mieux être toutes seules… FIN.
mise à jour le 23/06/2024