PE-077 Les chocs à l’âme versus les chocs à l’ego
“Le point que je voulais faire tout à l’heure sur la fameuse volonté vivante, au niveau des chocs, des chocs de l’âme, les chocs à l’âme puis les chocs à l’ego, je veux faire la différence là-dedans… Les chocs à l’ego. Les chocs à l’âme, l’Homme ne les voit pas venir… Quand vous avez des chocs à …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Le point que je voulais faire tout à l’heure sur la fameuse volonté vivante, au niveau des chocs, des chocs de l’âme, les chocs à l’âme puis les chocs à l’ego, je veux faire la différence là-dedans… Les chocs à l’ego. Les chocs à l’âme, l’Homme ne les voit pas venir… Quand vous avez des chocs à l’âme, c’est comme la… Je vous donne l’expérience de la famille qui marche sur la rue, puis tout à coup la petite fille se fait attraper par un camion. Les chocs à l’âme, l’ego ne les voit pas venir. Ça prend l’ego par surprise, c’est pour ça d’ailleurs que c’est un choc à l’âme.
Puis ces grands chocs à l’âme là, dans la vie de l’Homme, s’ils sont utilisés pour la transmutation des corps, c’est extraordinaire, mais le problème avec les chocs à l’âme, c’est qu’en général quand quelqu’un vit un choc à l’âme, c’est très difficile de l’oublier. La mémoire rentre en jeu. Ça fait que la pauvre femme puis le père qui viennent de perdre leur enfant sous les roues d’un camion… Prenez les Juifs puis l’holocauste de 45, c’est très dur d’oublier les chocs à l’âme.
Et le point pivotal dans l’utilisation d’un choc à l’âme, c’est dans la capacité de l’ego d’oublier. Autrement dit, où l’ego transmute et puise dans toutes ses réserves intérieures et découvre des dimensions de lui-même qu’il n’avait jamais conscience avant, c’est quand il est capable d’oublier le choc à l’âme. Parce que le choc à l’âme, c’est le plus grand “imprimatur” que l’être humain puisse subir au niveau d’une programmation quelconque.
S’il est capable d’oublier le choc, de ne plus mettre de valeur dans le choc, parce que la valeur c’est toujours au niveau de l’ego puis des sentiments, ainsi de suite, à ce moment-là l’être commence à utiliser créativement ce choc-là et il peut aller très loin avec ça. Ce qu’on vit en général dans la vie, c’est des chocs au niveau de l’ego, on en vit de toutes les sortes, on en vit quasiment tous les jours.
Les chocs au niveau de l’ego aussi servent à transmuter l’Homme, mais ils ne sont pas aussi fondamentaux que les chocs à l’âme. Ça fait qu’il y a des êtres qui sont capables de très très bien dépasser les chocs à l’ego. Tu as des êtres inconscients qui sont capables de dépasser les chocs à l’ego et ça va les amener à une certaine transmutation des corps, à un certain niveau. Mais ça n’ira jamais aussi loin que les chocs à l’âme, et ça ne risquera jamais autant de les atteindre que les chocs à l’âme. Parce que quand tu vis un choc à l’âme, c’est comme si ta vie s’arrête !
Une femme qui perd son enfant en dessous d’une roue, un père de famille, tout le sens de ta vie s’arrête pendant un certain temps ou peut-être pendant très très longtemps… Il y a des gens qui ne reviennent pas de leur choc à l’âme. Moi, j’ai un de mes cousins dans la famille qui a perdu son père, son père est mort sur un plancher de danse. Il avait treize, quatorze ans, il a eu un choc puis il n’en est jamais revenu. Ça a été un choc à l’âme, il n’en est jamais revenu.
Puis il a dépéri, il a dépéri, aujourd’hui il a peut-être quarante-cinq, cinquante ans, il est totalement végétatif. S’il avait été… S’il avait eu une bonne éducation, une bonne psychologie, un bien-être parental ou des gens qui auraient pu réellement le sortir de tout ça, il serait peut-être devenu un grand pianiste, un grand être créateur. Alors les chocs à l’âme, les gens qui vivent ça, souvent ont l’impression que la vie s’arrête, la vie n’a plus de sens pour eux autres.
Et s’ils ne sont pas capables de récupérer cette énergie-là, souvent ils vont vers des grandes dépressions. C’est pour ça que dans la vie, des chocs à l’âme on n’en a pas trop, on en a peut-être un, on peut en avoir un ou deux, il n’y en a pas beaucoup de chocs à l’âme. Tandis que des chocs à l’ego, ça, on en a, on en a tout le temps ! C’est important de connaître la différence. Une fille, par exemple, qui se fait violer par ses parents quand elle est jeune, c’est des chocs à l’âme.
Si elle est capable de récupérer cette énergie-là, elle peut aller très loin, mais il faut qu’elle l’oublie. Puis l’oublier comme je vous dis, ça veut dire ne pas mettre de valeur dedans. Donc dans un sens, des chocs à l’âme sont des grandes opportunités pour l’Homme, ce sont des grandes opportunités ou ce sont de grandes portes vers la défaillance, et ça, ça dépend de l’âme elle-même, ça dépend de sa structure interne, ça dépend de sa nature, ça dépend de son évolution, ainsi de suite.
Puis il y a des âmes qui ne sont pas capables de vivre ces chocs-là, éventuellement elles perdent toute leur vigueur, éventuellement l’Homme dépérit. Puis il y des âmes au contraire qui prennent des chocs à l’âme et qui en arrivent à tourner leur vie totalement dans une autre direction et faire de grandes choses. Souvent, quand on lit la biographie des grands hommes ou des grandes femmes dans nos sociétés, souvent on voit que ces êtres-là ont eu des grands chocs à l’âme. Ils ont connu des guerres, ils ont connu des assauts sur leur personne. Puis ils ont pris cette situation-là pour totalement prendre leur vie sous leur contrôle et aller dans la direction qui faisait partie de leur nouvelle destinée.
Donc, ils disent : Les chocs à l’âme sont des opportunités, on ne les voit pas venir, ils viennent, quand ils viennent, quand on les expérimente, il faut savoir comment les vivre. Puis quand je vous dis que les sortir de notre mémoire le plus vite possible, c’est la façon la plus directe, la plus créative, la plus utile de traiter avec. Ne pas passer notre temps à réfléchir sur ces évènements-là parce que quand on réfléchit trop, la mémoire se développe et quand la mémoire se développe trop, éventuellement l’astral peut entrer en jeu.
Quand l’astral entre en jeu, ben, à ce moment-là, l’Homme peut perdre contrôle sur son énergie mentale et à ce moment-là, ben, il se fait astraliser, puis là, il va encore vers la défaillance. L’astral peut devenir très très actif chez l’Homme quand il vit un choc à l’âme, beaucoup plus actif que quand il vit un choc à l’ego. C’est pour ça qu’il y a des gens qui vont dire, quand ils vivent un choc à l’âme, les gens vont dire : “Qu’est-ce que c’est que j’ai fait au bon Dieu pour qu’il me fasse ça”… La femme, elle peut bien dire – si c’est une bonne catholique – elle peut facilement dire : “Qu’est-ce que c’est que j’ai fait au bon Dieu pour qu’il me fasse perdre ma petite fille”… Une révolte intérieure, ainsi de suite.
Mais ils disent que d’une manière ou d’une autre, la gestion de votre mémoriel, la gestion de vos mémoires, que ce soit des chocs à l’âme ou que ce soit des chocs à l’ego, la gestion de votre mémoriel est fondamentale si vous voulez en arriver éventuellement à bénéficier d’une volonté vivante. Parce qu’ils disent : Dans la gestion de votre mémoire, c’est là que vous avez la chance de contrôler votre psychologie animale.
Quand vous avez des chocs à l’ego ou à l’âme, votre psychologie animale, elle entre en jeu, et votre capacité de faire la gestion de votre mémoire, ça fait partie de votre capacité de vous soustraire de votre psychologie animale. Plus vous vous soustrayez de votre psychologie animale, plus vous entrez dans une psychologie mentale, donc une psychologie plus intelligente, une psychologie plus détachée du corps émotionnel, une psychologie dont les assises sont plus en dehors de la réflexion.
À ce moment-là, vous pouvez commencer à comprendre votre expérience, parce que vous ne pouvez pas la comprendre, votre expérience, si vous êtes trop dans le mémoriel. Et si vous sortez du mémoriel, vous laissez le mémoriel là, vous êtes capables de plus facilement comprendre votre expérience, et à ce moment-là il y a un processus d’intégration qui se fait, que ce soit des chocs à l’ego ou que ce soit des chocs à l’âme, il y a un processus d’intégration qui se fait et il y a un agrandissement de l’être. L’être grandit.
Il grandit par rapport à quoi ? Ils disent qu’il grandit par rapport à la conscience des plans, parce que les plans sont toujours là, une fois que le canal est ouvert, les plans sont toujours là, tu peux toujours communiquer avec les plans. Ça fait qu’à partir du moment où l’Homme grandit à partir des plans, il développe une conscience universelle. Ça veut dire quoi une conscience universelle ? C’est une conscience qui comprend le planétaire, c’est simple leur réponse.
Une conscience universelle, c’est une conscience où on n’a pas besoin des grandes définitions ésotériques. Une conscience universelle, c’est une conscience qui comprend la conscience planétaire, elle est capable de la comprendre. Elle comprend la vie, elle comprend la mort, elle comprend les accidents, elle comprend les lois d’accident, elle comprend les programmations, autrement dit elle comprend tout. Une conscience universelle c’est une conscience qui comprend tout.
Pourquoi est-ce qu’elle comprend tout ? Parce qu’elle n’est pas alourdie par la réflexion de l’ego. Ça fait que si elle n’est pas alourdie par la réflexion de l’ego, à ce moment-là la conscience de l’ego est libre, l’Homme a une conscience libre. Ils disent que quand vous commencez à faire la gestion de votre mémoriel, c’est là que vous commencez à perdre de la réflexion au niveau de l’ego. Parce qu’il ne peut pas y avoir deux états de cohabitation dans votre mental, il y a une habitation mentale ou il y a une habitation astrale. Autrement dit vous êtes astralisés ou astralisables ou vous avez une conscience mentale, une des deux !
Si vous faites une bonne gestion de votre mémoriel, ça va être difficile à l’astral de rentrer dans votre conscience, autrement dit ça va être difficile pour vous autres de vivre une conscience astralisée. Ça fait qu’à ce moment-là, vous allez vivre plus une conscience mentale, puis avec le temps vous allez devenir très habitués, puis très habiles à passer d’une conscience astralisable à une conscience mentale.
Éventuellement, vous allez avoir de la permanence dans votre conscience, vous allez toujours être conscients, vous n’avez pas besoin de faire de la méditation pour avoir l’impression de l’être. Ça fait que la mémoire a deux fonctions. Sur le plan matériel, la mémoire a deux fonctions. Dans l’inconscience, la fonction de la mémoire dans l’inconscience, c’est de donner à l’ego l’impression d’être. Votre mémoire, elle vous donne l’impression d’être.
Dans la conscience, la mémoire devient totalement fluide, ça fait que la mémoire n’est plus pour l’ego dans la conscience. Si vous avez besoin d’avoir une bonne mémoire, c’est parce que vous êtes obligés de canaliser de l’information qui est un petit peu plus reculée dans votre plan mental, ça fait que vous avez de la mémoire. Moi des fois, j’ai une très bonne mémoire, des fois je n’en ai pas “pantoute” (du tout), mais en tant qu’Homme, je ne m’en occupe pas.
Quand je n’en ai pas, je n’en ai pas, puis quand j’en ai, je peux en avoir une très grande, ainsi de suite. Tandis qu’au niveau de l’inconscience, la mémoire ça donne toujours à l’ego un appui, une mesure de ce qu’il est intelligemment. Cette sorte de mémoire là est utile, puis si vous l’avez, vous l’avez, puis si vous ne l’avez pas, vous avez l’absence, et c’est une autre sorte de mémoire que vous avez. Ça fait qu’il y a deux sortes de mémoire que l’Homme peut avoir, une qui est mécanique puis une qui est techniquement, totalement vibratoire.
Si vous avez passé des états où vous avez connu des chocs à l’âme, vous allez être amenés avec le temps, si vous faites une bonne gestion de votre mémoire, à avoir une mémoire plutôt vibratoire qu’une mémoire mécanique, parce que cette mémoire mécanique là, vous allez avoir tendance à la neutraliser, à en sortir, à en faire une bonne gestion pour rentrer dans une mémoire totalement vibratoire. Puis dans la mémoire vibratoire, même si vous avez des grands chocs, vous ne pouvez même plus y penser à votre grand choc.
Ça fait qu’à ce moment-là, la souffrance de ce grand choc là se dissipe. Puis ce qu’il vous reste, c’est une alliance avec le plan mental, à ce qu’on appelle “le monde de l’Esprit”. Il y a quelqu’un qui me demandait : “Comment ça se fait que c’est si dur, pourquoi est-ce que c’est si dur d’être en contact télépathique avec le plan mental”… Ma réponse a été que le contact télépathique avec le plan mental, il part d’en haut.
Tu ne peux pas aller aux Indes, puis dire : “Bon, ben, je vais revenir avec une connexion au plan mental”… C’est eux autres qui l’ouvrent la connexion, ça fait partie de ta vie, de ta programmation, si tu es prêt, “whatever it is”. C’est le plan mental qui rouvre, qui fait le contact avec l’ego planétaire. Comme c’est le plan mental qui fait le contact avec l’ego planétaire, le rôle de l’ego planétaire c’est de se préparer à ça, autrement dit rendre ça plus facile.
Comment est-ce que l’Homme peut rendre ça plus facile ? En faisant une gestion créative de sa mémoire. Quand vous avez des chocs de vie ou des chocs à l’âme, utilisez ces chocs-là en faisant une bonne gestion, autrement dit en n’y mettant pas de valeur dedans. Et ça, ça va vous faciliter le contact avec le plan mental, parce qu’on l’a tous le contact avec le plan mental. Le seul problème, c’est que la conscience intérieure ou la voix intérieure n’est pas suffisamment unifiée.
Donc on a ce que j’appelais un soir, je disais une division de l’écoute, c’est ça que ça crée, ça crée une division de l’écoute. Mais si l’Homme ne mettait pas de valeur dans les chocs de vie ou les chocs de l’âme, il en arriverait facilement à une unification de l’écoute parce qu’il serait obligé de comprendre son expérience à partir de l’ego qui est objectif. Ça fait que la petite fille se fait écraser en dessous des roues d’une automobile, la femme est obligée de savoir pourquoi est-ce que ça s’est produit. Si elle va intérieurement, elle va en avoir une de réponse.
Si elle capable de l’absorber la réponse, donc absorber la déception, la grande déception, elle va pouvoir comprendre pourquoi est-ce que la petite fille s’est faite frapper. Si elle n’est pas capable d’absorber la déception, parce qu’elle n’a pas “les corps pour”, elle est trop émotivée, elle est trop confuse, elle est trop… “Whatever”, à ce moment-là elle va rester dans l’expérience et elle ne pourra pas en bénéficier. Ça va faire partie de sa programmation, parce qu’une fois que la petite fille est morte, elle est bien, elle, de l’autre bord. C’est toi ici qui est “pogné” avec la mémoire.
Regardez ce qui se passe quand on apprend qu’un de nos amis est mort puis qu’on va le voir au salon mortuaire, on le voit dans la boîte, ça nous donne toujours un choc, on dirait que notre code rejette la mort. Pourtant c’est lui qui est bien, c’est nous autres qui sommes encore dans la merde ici, il faut qu’on attende notre boîte à nous autres, elle va venir plus tard, t’sé (tu sais), tu comprends ? Puis on dirait que la mort, ils ne sont pas capables de “dealer” avec ça. Puis dans le fond, c’est parce que c’est eux autres là, inconsciemment, c’est eux autres qui viennent de perdre quelqu’un.
Mais si la personne était réellement objective, puis elle verrait que l’autre est rendu de l’autre bord, à ce moment-là elle sècherait ses larmes beaucoup plus vite. Elle pourrait faire une gestion de la mémoire beaucoup plus facilement, prendre ce choc à l’âme là, si c’est un parent, ou prendre un choc de vie si c’est une autre situation, puis grandir avec ça, mais ce n’est pas ça qui se passe.
Moi, je ne vais jamais dans un salon mortuaire, puis j’en ai des “chums”, moi j’ai eu des “chums” que j’ai connus, des amis qui ont vécu chez nous pendant des années de temps, puis ils sont morts, ils sont morts ! Il y en a un, un soir, “ils étaient après manger à Noël”, puis la tête est tombée dans l’assiette de spaghettis. Quelqu’un m’a appelé et m’a dit : “Bon, ben, ton chum, il est mort”. J’ai dit : “Comment est-ce qu’il est mort”… Il m’a dit : “La tête est tombée dans l’assiette de spaghettis, il a eu une crise cardiaque. Vas-tu au salon mortuaire”… ? J’ai dit : “Non, je ne visite pas les morts”.
Je peux leur parler, je lui ai parlé un petit peu, parce que c’est facile pour moi de parler avec eux autres quand ils sont morts, mais aller au salon mortuaire, puis aller voir le monde, non ! Je vais peut-être le faire pour ma mère dès qu’elle meurt, pourquoi ? À cause de ma famille, pour pas les scandaliser, mais si je n’avais pas de famille, je n’irais pas la voir, ça aurait changé quoi ? Elle est morte ! Prendre un ticket d’avion, descendre ici… Mais ça, ça ne fait pas partie des conventions humaines.
Ça fait que moi les morts, je ne visite pas ça… Visiter un mort ! Mais leur parler, ce n’est pas pareil, puis je leur parle pas trop longtemps… Un petit peu. Moi je vous dis ça, là c’est mon expérience, je ne veux pas dire de ne pas visiter les morts. Allez les visiter, les morts, d’ailleurs vous avez besoin d’aller visiter les morts pour vos émotions.
Question : (concernant la mort d’un joueur de hockey célèbre, Maurice Richard et l’hystérie collective qui s’en est suivie).
BdM : C’est un phénomène collectif ça, c’est une hystérie collective, c’est normal ! C’est un grand bonhomme, un grand joueur de hockey, mais de là, à prendre mon “char” (voiture) puis descendre en ville, puis… Je ne vais même pas voir mes “chums”, je ne vais toujours pas aller voir Maurice Richard (rires du public). Mais je comprends la population. Ça, ça fait partie des grands actes de dévotion sociale, c’est de la dévotion sociale, puis c’est normal, ça fait partie des lois sociales de la société. Mais là, je parle de l’individu. Même si j’avais connu Maurice Richard personnellement, je n’irais pas le voir dans sa tombe. Je peux lui parler à la maison chez nous, puis aller le voir sur les plans… Question : C’est la séparation qui est dure finalement !
BdM : C’est la séparation qui est dure, c’est à cause de l’émotion parce qu’on n’est pas capable de faire une bonne gestion de notre mémoire. La dissociation ne se fait pas, c’est encore une affaire de mémoire. Et ça, c’est normal, l’Homme a une conscience animale très développée, c’est normal. Je pense que la seule personne que je vais aller voir à la morgue, dans le cercueil, c’est ma mère. Puis encore, il y a des chances que je ne sois pas là (rires du public).
Si je ne suis pas là, si je suis à l’étranger, ben, ma famille va dire : “Bernard est à l’étranger”. Ça fait que c’est probablement comme ça que ça réglera le problème… Parce que là, ils vont tous venir me voir… Les condoléances… Puis moi, ça fait des années que je les vois pas, puis je ne veux pas les voir, pas parce qu’ils ne sont pas fins, mais parce que ma vie est trop différente, ça fait que là, je vais les voir parce que ma mère, elle est morte. Ils se rencontrent tous quand quelqu’un meurt, ils se rencontrent tous ! Ça fait que je ne peux pas jouer cette “game-là” ! Probablement que je vais être en France…
Question : Vous ne pourrez pas rentrer de l’étranger à temps !
Bernard : C’est très très possible, mais je ne peux pas leur dire ça, je ne peux pas dire ça à ma mère.
Question : Bernard, c’est quoi qui fait que les forces lâchent le morceau, comme ton chum qui a écrit, qui a niaisé pendant deux ans, là tout d’un coup, ils donnent les chapitres (voir PE76)… BdM : Les forces lâchent le morceau parce qu’à cause de sa relation avec une personne qui sait ce qui se passe, ils sont obligés d’acquiescer à une volonté supérieure, c’est des lois de conscience. Votre question est très intéressante. C’est que l’Homme ne connaît pas, ne comprend pas des plans, c’est qu’il n’y a pas de disparité entre les plans puis l’Homme, il n’y a pas de séparation entre les plans puis l’Homme. Mais il y a beaucoup d’ignorance de la part de l’Homme, de la structure, puis des lois des plans. Puis l’Homme est obligé de les apprendre ces lois-là. Ça, on appelle ça l’évolution.
Une fois qu’il les apprend ces lois-là, le problème créatif n’est plus. Là, parce que j’étais là, que je suis un initié, puis je suis capable de parler avec eux autres, à ce moment-là j’ai temporairement créé le lien entre eux autres puis moi à travers lui pour que ça se fasse. Mais un jour, il faut que l’Homme en arrive à le faire par lui-même, ce lien-là. Ça, on appelle ça la conscience créative.
Question : C’est le lien entre la haine puis la volonté qui fait que… BdM : Il n’y en a pas assez ! Il n’y a pas assez de lien entre la haine puis la volonté, ils sont tous dans la “graisse de bines” là, les forces spirituelles puis le “bon Dieu”… Ça fait que comme j’étais là, je l’ai fait ça, moi je l’ai le lien entre la haine puis la volonté, je l’ai ça, je suis fait de ça ! À ce moment-là, ça lui a facilité temporairement l’expérience, puis ça lui a permis de comprendre comment ça marche, ça fait que c’est une façon d’aider l’Homme. Mais l’Homme, un jour graduellement au fur et à mesure que cette psychologie évolutionnaire va s’appliquer dans sa vie individuellement, il va en arriver au même résultat.
Question : Avez-vous toujours eu des réponses à vos questions ?
BdM : Oui, j’ai toujours eu les réponses aux questions que je veux, par contre il y a des questions que je ne peux pas poser parce qu’ils vont me barrer. S’ils ne veulent pas que je sache quelque chose, ils m’empêchent de le demander. Ça fait qu’à ce moment-là, je ne le sais pas. Ça, ça veut dire : “Mêle-toi de tes affaires là, puis on t’en parlera plus tard”…
Question : On vous empêche de les demander ?
BdM : On m’empêche de les demander. S’ils m’empêchent de leur parler, je ne peux pas leur parler.
Question : Ça marche des deux bords ?
BdM : Ça marche des deux bords, mais je vous ai toujours dit que la pensée c’est un mouvement bi-directionnel. La pensée chez l’Homme inconscient… L’Homme inconscient il pense qu’il pense. OK. Ça, on le sait ! L’Homme conscient, surtout l’initié, est très bien conscient que la pensée c’est une énergie qui vient du plan mental, qui descend vers le plan personnel. Et quand elle part du plan personnel et qu’elle va vers le plan mental, elle fait encore partie du plan mental.
Mais chez l’Homme en général, il n’est pas permis de vivre une dissociation aussi grande, parce que l’ego sans fusion, l’ego perdrait son Esprit. Tandis qu’une fois que tu es en fusion, à ce moment-là tu n’as plus la crainte de perdre ton Esprit. Ça fait qu’à ce moment-là, prendre conscience que la pensée vient d’en haut, puis que la question vient d’en haut, ça ne te dérange plus, parce que tu n’es plus polarisé dans le mental.
Quand ta vie doit être normale, autrement dit normalisée, à ce moment-là il t’est donné l’impression qu’en haut ça te parle, puis de bas en haut tu leur parles, ça c’est dans la vie normale. Mais s’ils veulent te faire comprendre des aspects un petit peu plus occultes du monde mental, ils sont très très capables de t’empêcher de penser, de leur parler à eux autres, puis que tout ce qui vient ça vient d’en haut.
Mais l’Homme en général ne vit pas ça. Pour vivre ça, il faut que tu sois fusionné. Autrement dit tu n’es réellement pas un “beginner” (débutant), puis tu es capable de vivre la canalisation parfaitement, et à ce moment-là ils vont te le démontrer, ça. Mais chez l’Homme en général, quand il y a de l’information qui vient d’en haut, l’Homme est capable d’avoir une question qui vient d’en bas, puis il a l’impression que c’est lui qui la pose. Mais moi ils m’ont déjà démontré que, s’ils vont encore plus loin, ils sont capables de couper la question d’en bas, puis c’est rien qu’eux autres qui parlent. Mais ça, c’est ça de la fusion !
Mais l’Homme n’a pas à le vivre, ça. Par contre, ça permet à l’Homme, à l’initié, de comprendre les lois occultes du mental pour pouvoir les expliquer parfaitement. Tu sais, quand tu te dis, quand tu te fais dire : “Tu es intelligent, tu es capable de discerner un + un, essaie donc”… Puis que tu n’es pas capable, là tu comprends qui c’est qui “run le show” ! – (Runer : Canada ou Ronner : Québec – conduire, diriger, de l’anglais : Run).
Puis après ça, ils te disent : “Bon, vas-y, discerne un + un”, là tu es capable, ah ! Ou ils te disent : “Pose-moi une question”… Tu essaies de poser une question, tu es capable. Puis après ça, ils disent : “Pose-moi la même question”… Tu essaies et tu n’es pas capable ! C’est intéressant la conscience ! Puis on commence à la connaître, la comprendre, tout ce qu’on va connaître de la conscience dans deux-cents ans, puis là, on commence à comprendre simplement le côté mental de la conscience, on commence à comprendre le côté astral de la conscience !
Imagine-toi qu’on va comprendre le côté morontiel de la conscience, là ça va être intéressant. Ça, ça veut dire que l’Homme va pouvoir être sur le plan matériel dans un corps physique et communiquer télépathiquement avec n’importe qui sur les autres plans, en matérialisation ou en dématérialisation, ça c’est intéressant. Ça fait que la vie devient plus vaste, l’Homme peut prendre connaissance des autres gouvernements qui existent au lieu des gouvernements purement physiques terrestres sur le plan matériel.
La vie devient intéressante : Qui c’est qui habite telle planète, qui c’est qui vit sur Mars, qui c’est qui vit sur Vénus, qui c’est qui vit sur la Lune, c’est quoi les entités qui vivent là ! Mais pour que l’Homme en arrive à avoir une compréhension morontielle de la vie, il faut qu’il commence à voir ça, parce que si tu rentres là-dedans puis que tu n’as pas réglé ça, tu “capotes” ici. Il y a un temps pour ça. Ça, ça fait partie de l’évolution. Mais rendu là, la vie est très intéressante.
Rien que le fait de pouvoir entrer dans un restaurant, rencontrer un Homme qui est pris avec un problème d’écriture, puis de souffrance psychologique depuis des années de temps là, puis régler son cas comme ça là, c’est extraordinaire, mais il faut avoir fait tes devoirs ! Si tu n’as pas fait tes devoirs, tu ne peux pas le faire. Tu ne peux pas rentrer dans la conscience d’un Homme de même, puis comprendre ce qui se passe dans sa tête de même.
On a de la misère à comprendre ce qui se passe sur le plan physique, imagine-toi sur le plan psychique, mais accéder à ça, c’est intéressant, mais tu ne peux pas accéder à ça si tu n’as pas fait tes devoirs… Il faut que tu fasses tes maths d’abord ! Puis on dirait qu’on ne comprend pas ça, nous autres on veut aller directement à l’intégral, on veut aller à l’Université tout de suite, puis on ne peut pas parce que tu sautes ! La vie n’a plus de sens. C’est tout des lois d’énergie ça. Ça fait que votre question est bien importante.
Quand on parle de division d’écoute, on parle d’un certain nombre de choses. D’abord, on parle de la difficulté chez l’Homme de s’associer avec autre chose que lui-même, c’est un problème de division d’écoute. L’ego, il n’est pas capable dans sa tête de s’associer avec quelque chose, quelqu’un, une réalité autre que la sienne. Ça, c’est un problème de division d’écoute. L’ego, il n’est pas capable d’interroger un autre, il s’interroge lui-même, c’est intéressant ça.
Tu ne verras jamais un Homme conscient s’interroger lui-même, il va interroger un autre, l’autre, pas s’interroger lui-même, on passe notre vie à s’interroger soi-même. Il dit : Si vous vous interrogez vous-mêmes, vous êtes faits. Mais il dit : Si vous vous interrogez, on va vous répondre. Après ce point-là, faites attention de ne pas vous faire astraliser. Après ce point-là, quand vous commencez à être capables d’interroger l’autre, à ce moment-là, faites attention à ne pas vous faire astraliser parce que c’est là que vous rentrez dans le sérieux de la vie mentale. Parce que vous êtes encore astralisables, vous pouvez donner encore des réponses qui n’ont pas d’allure, vous pouvez encore donner des réponses qui vont demander chez vous de la croyance, là vous êtes faits !
Tandis qu’au niveau mental, les réponses qu’on va vous donner vont demander une absence de croyance parce que ça fait partie des lois du mental. Il n’y a pas de croyance dans le mental. Tu sais ou tu ne sais pas !
Tandis que dans l’astral, tu penses que tu sais, donc tu crois. Ça fait que là, ça devient important. Ça, ça mène au développement d’un grand discernement. Le discernement, il y a des plans puis des sous-plans. Le point le plus fondamental dans le discernement, c’est la réalisation que vous pouvez vous faire mentir. Si vous n’avez pas la réalisation que vous pouvez vous faire mentir, vous ne serez jamais aux aguets. Vous n’allez jamais le “checker” (vérifier) votre texte quand vous écrivez, vous n’allez jamais “checker” votre parole quand vous parlez.
Quand tu parles au monde là, ta parole, quand elle parle là… Là, je ne le fais plus parce que je suis trop habitué, mais techniquement ma parole quand je parle, je suis supposé d’être capable de la “checker “seconde par seconde, vibration par vibration, pour être sûr tout le temps que ce que je dis, c’est réel. Pas la vérité ! Parce qu’avec la vérité, t’es fait ! Les autres vont être faits. Ça, ça fait partie du discernement.
Quand est-ce que tu commences à avoir conscience que ton discernement commence à être réel ? Quand tu n’es plus attaché à la vérité. Si tu es moindrement attaché à la vérité, tu es fait à l’os ! Ceux qui vont te suivre vont être faits à l’os ! Pourquoi c’est si dangereux la vérité ? Il dit : Parce que ça vous force à épouser des positions. Quand tu es à la recherche de la vérité, tu es forcé d’épouser une position. Puis il dit : Quand vous êtes forcés d’épouser une position, vous perdez conscience. Vous perdez conscience créative, vous perdez l’identité, vous perdez volonté créatrice, pouvoir créatif, ça fait que le discernement est diminué là.
Il dit : L’Homme a besoin de savoir s’il a raison ! Il doit savoir, point final. Il y a une différence entre savoir, point final, puis savoir s’il a raison. Si vous savez parce que vous pensez que vous avez raison, vous pouvez ne pas savoir. C’est dangereux, ça. Là, vous êtes encore un petit peu plus astralisables. Pourquoi est-ce que c’est important pour l’Homme de savoir tout seul puis jamais savoir s’il a raison, pourquoi ? Parce que dans savoir tout seul, tu n’as pas de support.
Quand tu sais tout seul, tu n’as pas de support, ça fait que le seul lien que tu as avec la réalité, c’est la vibration, pas la forme, la vibration. Ça fait qu’à ce moment-là, tu es seul dans ton savoir, ça ne veut pas dire qu’un autre ne peut pas savoir la même chose que tu sais. Vous allez être tous les deux seuls dans votre savoir. Ça fait que s’il y en a un qui est seul dans son savoir, puis l’autre est seul dans son savoir, si c’est du savoir, vous êtes tous les deux dans le même savoir. Pas de problème là !
Mais si tu n’es pas seul dans ton savoir, c’est parce qu’il y a un support quelque part, le support il vient de l’extérieur de toi, à ce moment-là tu es dans la vérité. C’est pour ça que la vérité c’est toujours collectif, puis le savoir c’est individuel. Il dit : Quand vous commencez à avoir du discernement, vous commencez à avoir conscience de l’impermanence de votre personnalité. Quand tu es dans le savoir, là… Moi quand je canalise bien gros – pas là parce que ce n’est pas assez haut en vibration – mais si je rentrais dans l’occulte, parler des systèmes, de la cosmologie, je suis obligé de me dépersonnaliser bien gros en ce temps-là.
Quand je rentre dans ce savoir-là, ma personnalité il n’y en a plus. Vous pouvez me demander mon nom, je ne le saurais pas. Vous demanderez à quelqu’un comment je m’appelle ! (rires du public). C’est pour ça qu’ils disent : Tu sens l’impermanence de la personnalité, puis plus tu sens l’impermanence de la personnalité, plus tu sens la permanence de la personne, ça fait que tu es dans ta personne. Il dit : Vous n’avez pas ça, l’impermanence de la personnalité, ça vous chatouille, ça vous agace, ça vous fâche parce qu’il dit que l’Homme veut avoir le contrôle sur le savoir !
Tu ne peux pas avoir le contrôle sur le savoir, c’est comme une “champlure” (robinet), tu n’as pas le contrôle sur l’eau, elle est là. La seule chose que tu peux faire, c’est tourner la “champlure”. Puis si l’eau arrête, elle arrête… T’es “sans-dessein”, t’es bien, parce que tu es ausi bien “sans-dessein” que savoir, c’est la même affaire ! (rires du public). Ça fait que l’Homme n’aime pas ça, sentir l’impermanence de sa personnalité. Qu’est-ce que c’est qui arrive ? Il dit : Toute sa vie, il se bat pour la certifier sa personnalité… Pour consolider sa personnalité.
Si tu continues à faire ça, c’est que tu sors du savoir, puis tu rentres dans la connaissance… “Je suis un Docteur à l’Université de Montréal”, ça consolide la personnalité, ça ! Va voir un médecin, puis dis-lui qu’il ne sait rien sans sa médecine, il va être bien bien offusqué. Si tu lui dis qu’il ne connaît pas les lois vitales, les forces vitales, comment ça fonctionne le corps humain au niveau des forces vitales, il va être offusqué !
Qu’il soit bon dans l’architecture, réparer des os, pas de problème, changer un cœur, pas de problème, mais ça n’a rien à faire ça, avec les forces vitales. Guérir avec les forces vitales là, ils ont déjà de la misère avec la nutrition, rien que la nutrition, ils ont de la misère avec ça ! Ça fait que c’est intéressant l’affaire de la personnalité. On y tient à notre personnalité parce que c’est notre sécurité.
Dans notre personne là, ça vient petit à petit graduellement au cours des années, puis on s’habitue, mais tu ne peux pas passer de la personnalité à la personne instantanément, à moins d’être un initié, même ça, ça prend des années pour en arriver à rebalancer les énergies, c’est abominable. Mais c’est important de comprendre que le savoir, ainsi de suite, est plus connecté à la personne, puis moins connecté à la personnalité… Puis la connaissance c’est le contraire.
Ça fait qu’à ce moment-là quand tu parles de discernement, pourquoi c’est difficile chez l’être humain d’avoir du discernement ? C’est parce qu’il est bien trop dans sa personnalité, sans ça, ça serait facile d’avoir du discernement. Ça fait que si tu as du discernement, ben, tu te connais, tu connais les autres, tu développes une sorte de voyance périphérique à tous les niveaux. Ça fait qu’à ce moment-là, ben, tu n’as plus de division dans l’écoute. Tu vas prendre un gars intelligent comme Coco, c’est mon “chum”, je le connais depuis des années, si on fait une étude de l’écoute de Coco…
Coco, il écoute ce qu’il veut, c’est moins pire là, Coco si on retourne huit, neuf, dix ans, il écoutait ce qu’il veut. Pourquoi est-ce qu’il écoutait ce qu’il veut ? Parce qu’il pensait qu’il avait accès à de l’information particulière. Mais ce n’est pas vrai, il était astralisé. Pourquoi ? Parce qu’il avait des pièges dedans son évolution mentale. Ces pièges-là servaient à quoi ? Ça l’a amené avec le temps à se questionner bien gros. Ça, c’est l’histoire de Coco. C’est un homme sensible, on parle d’un homme sensible, on parle d’un homme qui a de la voix intérieure.
Ça fait que si tu as des gars comme lui qui sont bien bien accotés sur une certaine fondation de conscience, imagine-toi ceux qui le sont moins, il y en a du travail dans la vie à faire ! Ça fait que ce n’est pas évident le phénomène de l’écoute. Pourquoi ce n’est pas évident ? Ils disent : Parce que si c’était trop évident, il n’y aurait pas un monde pour vous recevoir. Si l’Homme pouvait rentrer dans l’écoute tout de suite là, being ! De zéro à soixante-mille à l’heure instantanément, being ! Il n’y aurait pas de monde dans son expérience pour absorber son énergie.
Moi je me rappelle dans mon expérience en 69, quand j’ai vécu la fusion, puis les gens qui sont rentrés dans ma vie dans ce temps-là, ça a été des gens qui ont servi à mon initiation personnelle. C’était des gens qui ne pouvaient pas absorber tout le choc de la fusion tout d’un coup. Ça fait qu’à ce moment-là, il y avait un processus d’initiation personnelle qui se faisait pour eux autres, puis un processus d’initiation personnelle qui se faisait pour moi aussi en même temps.
Puis c’est au cours des années, après peut-être dix, quatorze ans, que ça s’est tout stabilisé ça, puis que les gens sont rentrés dans leur énergie, puis que moi j’ai stabilisé complètement mon contrat occulte avec les plans, ça ne s’est pas fait instantanément. Tu ne peux pas passer de A à Z instantanément comme ça, parce qu’il n’y a pas de monde pour recevoir. Si tu vis ça tout seul avec eux autres, ça c’est une autre affaire. Tu peux vivre un contact avec eux autres où l’écoute est totale, mais c’est rien qu’entre lui puis eux autres ; ces conversations-là c’est entre toi puis eux autres, ils peuvent t’amener à n’importe quel niveau qu’ils veulent.
Puis ça, c’est simplement pour ton expérience à toi, mais aussitôt que t’amènes ça dans le monde, il faut que ce soit dilué cette affaire-là, il faut que ça soit dilué. Puis on a de la misère à saisir ça, on voudrait que ça se fasse tout de suite… Prrrrt ! Moi je me rappelle en 69, je dis : “Qu’est-ce que t’es, toi”… Il dit : Prends un petit papier ! Il dit : “JSUA”, parce que quand j’écrivais, il signait toujours JSUA. Un jour je lui dis : “Ça veut dire quoi ça, JSUA”… Ça veut dire : “Je suis un Archange”, ça m’a sauté net ! Ça m’a sauté la calotte ici là, net ! Aujourd’hui je lui dis : “Mange donc d’la marde (va te faire foutre) avec ton : J’suis un Archange”…
Mais en 69 là, au début d’une fusion là, quand tu ne sais pas ce qui se passe puis que tu es un bon catholique là, qui se fait réveiller tout d’un coup un jour de même, là ça te fait un “crisse” de choc. Aujourd’hui je lui dis : “Mange donc d’la marde avec ton Archange puis tes bébelles, parle-moi comme du monde, c’est quoi ton nom, c’est quoi ton titre”… ? Mais je me rappelle de l’expérience. Puis ça, ce n’est pas venu tout de suite, la première identification qu’ils m’ont donné c’est G5. Si je regarde le plus loin possible là, c’est G5.
“Qui c’est qui me parle”… “G5”… Puis ils me parlaient en dedans au début, puis je disais : “C’est quoi ça, G5”… Il disait : “The genitor of the Super Universe of Andromède”. Le premier que j’ai eu souvent moi, c’était : “The Genitor of the Super Universe of Andromède”, c’est la conscience du Superunivers d’Andromède… “Tabarnak” ! (rires du public). Je me rappelle, quand j’étais jeune j’écrivais de la poésie sur Andromède. Là, on va loin dans le temps.
Après ça, ils ont changé ça, ça veut dire quoi ça, JSUA ? Là, c’est encore pire ! Puis éventuellement, je me suis réveillé, j’ai eu du discernement, j’ai dit : “Mon Tabarnak, parle-moi comme du monde là, t’sé, je suis sur la rue Ste Catherine là”… (rires du public). Ça fait qu’au cours des années, j’ai égalisé ça, cette affaire-là ! Ça fait que l’autre, le p’tit gars au restaurant qui me parle, que c’est le “bon Dieu” qui écrit là, j’ai réglé ça en deux secondes, “frette” ! (rires du public). Je lui ai dit : “Parle-moi plus de ça”.
Mais si je n’étais pas passé par JSUA, oui… Comprends-tu ce que je veux dire ? Je me serais dit : “C’est peut-être vrai”, ça fait qu’on apprend… Est-ce qu’on est loin… Si on parle de l’affaire : Est-ce qu’on est loin ? On est où, loin ? On est rendu où ? Bonne question, hein ? Il dit : “Vous êtes réellement pas loin”. On n’est pas loin, puis il parle de l’Humanité, de l’Homme… On n’est pas loin ! Ça fait que son évolution, c’est l’affaire d’évolution ! On est passé de l’involution à l’évolution à partir de 69, c’est déjà quelque chose ! Puis le reste, ça prendra le temps que ça prendra.
Question : Bernard, c’est quoi l’affaire de l’accélération du temps ?
BdM : L’accélération du temps, ça veut dire quoi, ça ?
Question : Pourquoi ça accélère ? Pourquoi le temps accélère ?
BdM : Le temps accélère parce qu’il y a beaucoup d’informations qui servent à la planète à différents niveaux, dans différentes sphères à travers différents outils, puis ça, ça crée un changement très rapide dans la conscience humaine, puis ça va accélérer encore plus. L’internet va faire partie de l’accélération du temps, il y en a qui sont bien contents de l’internet parce que ça crée de l’information dans le monde, sur la planète, partout ça unifie les peuples… Il va y avoir des grands grands changements, ça va unifier les peuples, puis ça c’est au niveau matériel, au niveau planétaire. Il y a l’accélération des temps sur d’autres plans, les gens qui vont en astral, il y a une grosse accélération dans l’astral. Dans l’astral, les entités astrales sont extrêmement troublées, puis ils vont l’être plus au vingt-et-unième siècle. Sur le plan morontiel, il y a une accélération aussi qui se fait, mais elle se fait simplement par rapport à certains gouvernements dans l’univers local.
Ce n’est pas universel, c’est très très mécanisé, puis la raison que c’est très mécanisé, c’est parce qu’éventuellement l’Homme va rentrer dans ces mondes-là, puis il y a une préparation qui se fait. Ça fait qu’il y a une grosse accélération aussi là. Puis au niveau du plan mental, il y a une accélération aussi parce que ce qu’on appelle “les ajusteurs de pensée” ou toutes les entités cosmiques qui ont travaillé avec l’Homme pendant son évolution depuis des millénaires, des siècles et des siècles, ces êtres-là éventuellement vont changer d’état.
Puis en changeant d’état, la relation entre eux autres et l’Homme va changer au point où la conscience humaine va être très très métamorphosée, puis c’est dans ce temps-là qu’on va sentir sur la Terre qu’il y a un grand renouvellement au niveau de la conscience humaine. On appelle ça l’Ère du Verseau, quand ça va être très répandu, ça va faire partie des grands changements au niveau du mental, ça fait que tous les plans sont affectés par ça, par cette accélération-là.
Puis il y a d’autres points, il y a d’autres plans, pas des points mais il y a d’autres plans dans l’univers local où l’accélération est déjà très avancée, d’ailleurs elle a commencé depuis assez longtemps cette accélération-là, puis elle fait partie des nouveaux travaux qui vont être faits par les Esprits de la forme pour la création de nouvelles choses qui vont venir en relation avec la science, la génétique, tout ça là… Les bébés éprouvette, puis les animaux éprouvette, puis le cloning, tout ça là. Ça va être vitalisé ces affaires-là… Ça fait qu’il y a beaucoup d’accélération.
Ça fait qu’on a rien vu encore, hein ! Ce qu’on a vu depuis une centaine d’années au niveau du développement là, puis regardez ce qui se passe depuis vingt ans, ça va être extraordinaire le vingt-et-unième siècle, on vit dans des grands temps là, le seul problème c’est que l’Homme n’évolue pas assez vite pour ce qui se passe, je parle au niveau mondial.
On n’a pas réglé le problème de la pollution, on n’a pas réglé le problème de la destruction de nos ressources naturelles, les Américains sont trop riches, ils prennent 40% de toutes les réserves mondiales, c’est trop pour un pays ça, d’utiliser 40% de toute la richesse mondiale ! Là, les Chinois qui s’en viennent “tal’heure”, puis après ça les Hindous qui s’en viennent là, qui vont être plus populeux que la Chine dans cinquante ans là, ça va être des gros problèmes.
Il va y avoir des gros problèmes au vingt-et-unième siècle. Ne pensez pas, parce que c’est réglé l’affaire des bombes atomiques avec les Russes… Tout le temps, le temps, l’histoire des idéologies c’est fini ça ! C’est fini ça, c’est l’internet, ça va mettre ça à terre, les communications, la télévision, ça va tout mettre à terre, l’entente entre les gouvernements, puis la résistance au niveau des peuples eux-mêmes, ça va changer bien des affaires.
Mais il va y avoir des problèmes très graves au niveau de la santé, très très graves au niveau de la santé, il va y avoir des grandes découvertes au niveau médical… Mais il va y avoir des grands grands problèmes au niveau de la santé parce qu’on tourne au niveau viral, au niveau des virus, au niveau des bactéries, ainsi de suite, qui se multiplient, qui deviennent de plus en plus indépendantes, si vous voulez, qui ont une résistance… Ça fait que… Moi je ne peux pas vous en parler de tout ça, de ces choses-là, parce que je ne peux pas créer… Je ne peux pas faire de prophéties de l’avenir au niveau public, je n’ai pas le droit de faire ça. Mais je peux vous dire qu’il va y avoir des grandes choses qui vont se passer… C’est pour ça que c’est très important pour l’Homme, l’individu, de savoir ce qui se passe avec lui-même, sa tête, à l’intérieur d’un système, individuellement, pour qu’il sache ce qui se passe avec lui-même. C’est pour ça que l’idée de la division de l’écoute, que ça soit réglé un jour par l’être conscient, ainsi de suite. On a les outils, on commence à avoir une psychologie qui est suffisamment matérialisée si vous voulez, descendue, c’est un début, il faut qu’on utilise cette science-là parce que c’est une science exacte.
Une fois que l’Homme va avoir réglé le problème de l’écoute intérieure, puis qu’il va avoir du discernement finalement, ben, après ça, qu’il se passe n’importe quoi dans le monde, c’est sans importance parce qu’il va devenir mobile. Moi je n’ai pas d’inquiétude pendant ma vie de ce qui va se passer dans le monde parce que je suis mobile. Mais si tu n’es pas mobile, tu n’es pas capable de travailler au niveau de ton mental, au niveau de ton Esprit, puis que tu es facilement manipulable au niveau de la confusion des émotions, de tout ce qui peut se passer au niveau des “évènements-chocs” à l’ego.
On ne parle même pas des chocs à l’âme là ! À ce moment-là, la vie de l’Homme au vingt-et-unième siècle, elle peut être très très difficile malgré tous les grands changements qui favorisent une plus grande abondance, ainsi de suite. Le vingt-et-unième siècle, ça va être le siècle des contradictions. La pauvreté n’est pas réglée en Amérique du Sud, l’Afrique ce n’est pas réglé… Il y a des pays qui ne sont pas réglables, il y a des races sur la Terre qui doivent disparaître, qui devront disparaître, ça fait que c’est vaste, la vie.
Quand l’Homme a contact avec le plan mental, la vie devient moins vaste, elle devient contenable, elle est mesurable, elle est identifiable, elle est observable, elle est comprenable, mais quand tu n’as pas ça, puis que tu vis sans arrêt… ! Fin…
mise à jour le 23/06/2024