PE-063 Science et inquiétude spirituelle [fr]

PE-063 Science et inquiétude spirituelle

“Avez-vous des questions ? C’est bien, vous n’avez pas de questions. Avez-vous des questions ? (rires du public). Q : Pouvez-vous nous parler du clonage ? BdM : Du clonage ? Qu’est-ce que vous voulez savoir sur le clonage ? Q : Si c’est réalisable ? Qu’est-ce qui se passerait pour une incarnation dans un corps qui serait cloné ? BdM : OK. Je ne vais pas répondre à votre question comme ça, mais je vais me servir de votre question pour arriver …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Avez-vous des questions ? C’est bien, vous n’avez pas de questions. Avez-vous des questions ? (rires du public).

Question : Pouvez-vous nous parler du clonage ?

BdM : Du clonage ? Qu’est-ce que vous voulez savoir sur le clonage ?

Question : Si c’est réalisable ? Qu’est-ce qui se passerait pour une incarnation dans un corps qui serait cloné ?

BdM : OK. Je ne vais pas répondre à votre question comme ça, mais je vais me servir de votre question pour arriver à d’autres choses. Ça va être plus utile. Quand vous regardez ce qui se passe dans le monde, soit au niveau historique, au niveau scientifique, au niveau de l’expérience humaine dans sa totalité, dans sa variété, ainsi de suite, puis aussi dans son avancement, il faut toujours le regarder d’une façon détachée.

Si vous regardez le clonage, par exemple, puis que vous ne le regardez pas d’une façon détachée, vous allez commencer à mettre des valeurs morales dans l’expérience scientifique qui fait partie de l’expérience de la Terre. La science ne va pas être arrêtée. La science ne s’arrête pas sur une planète ou sur un autre plan, parce que la science fait partie du mouvement de l’Esprit dans des plans de plus en plus denses pour le développement de l’Esprit, de la matérialisation de l’Esprit.

La science, c’est la matérialisation de l’Esprit, c’est le perfectionnement de l’Esprit à l’intérieur des formes qui conviennent à différents plans dans l’univers local. Donc la science ne sera jamais arrêtée. Si, sur le plan philosophique, vous vous arrêtez à des aspects de la science, à l’intérieur d’un cadre contemporain qui ne justifie pas nécessairement votre sens moral, vous allez avoir des problèmes, vous allez avoir des tensions philosophiques, vous allez avoir des questions d’éthique, fondamentales.

Pour que l’Homme soit dans la paix de son Esprit, il faut qu’il puisse comprendre le phénomène humain. Il faut qu’il puisse comprendre le phénomène de la science, non pas à partir des données de sa conscience morale, mais à partir du mouvement cosmique de cette forme-là sur la Terre, pour des raisons qui souvent dépassent son entendement temporel.

Si l’Homme ne fait pas ça et qu’il est sensible, qu’il est évolué, ainsi de suite, ce qui se produit, c’est qu’il peut vivre une anxiété existentielle pendant très très longtemps. Il y a des Hommes dans le monde dont le rôle, à l’intérieur des gouvernements, à l’intérieur des corps scientifiques… Qui vont s’occuper de l’éthique, de cette éthique-là, de l’éthique du clonage, par exemple, par rapport au clonage, l’éthique par rapport à l’euthanasie, ainsi de suite. Mais ça, ça fait partie de leur expérience.

Alors que dans le cas d’un Homme conscient, l’éthique qui doit être développée pour la compréhension des abus ou des absences d’abus d’une science, ça ne fait pas partie de son expérience mentale. Si vous comprenez ça, vous allez vous dissocier psychologiquement des valeurs morales de la science, vous ne souffrirez pas de ses faiblesses historiques. Puis avec le temps, la science va se corriger parce que l’Homme va évoluer. L’Homme avec le temps va s’autocorriger, les gouvernements avec le temps vont prendre conscience de tout ça.

Mais vous, en tant qu’individus, à l’intérieur d’une collectivité ou à l’intérieur d’une expérience sociale qui n’est pas nécessairement parfaite, ou qui peut pour le temps présent nous rappeler des horreurs qui ont été faites dans le passé, vous devez vous libérer de tout ça, parce que votre conscience spirituelle… Parce que vous allez devenir victimes de votre conscience spirituelle ou de votre grande sensibilité. Ça, c’est ma réponse à votre question sur le clonage.

C’est plus important pour vous de comprendre ça, parce qu’avec le temps, si vous en arrivez à développer une conscience télépathique avec les plans, ils vont vous le dire. Ils vont vous le dire : “C’est sans importance”, ils vont vous l’expliquer d’une manière ou d’une autre, dépendant de ce que vous avez à savoir. Puis ça va résoudre votre problème, votre question philosophique, parce qu’il ne faut jamais oublier que la question philosophique de l’ego par rapport à des valeurs morales qui concernent sa civilisation, ou des actes à l’intérieur de sa civilisation, ce sont toujours des questions de la conscience réfléchie.

Si on regarde par exemple le problème de l’euthanasie, ce n’est pas évident pour une conscience morale chrétienne, judéo-chrétienne, même le problème de l’avortement, ce n’est pas évident. Si on n’a pas de réponse à partir du plan mental et qu’on doit traiter avec ces questions-là, des questions fondamentales d’une vie ou de mort, et être responsable de ces questions-là par rapport à nos états émotionnels, on n’en arrivera jamais à avoir la paix d’Esprit.

Il y des gens qui souffrent énormément, regardez la politique américaine aujourd’hui, la droite américaine, la politique républicaine, aujourd’hui elle est très très affectée par ces grandes questions de moralité par rapport à l’avortement, par exemple. Ça, ça fait partie de l’expérience de la masse spirituelle, mais ça ne peut pas faire partie de la conscience mentale de l’Homme. Ces questions fondamentales là doivent être résolues un jour de manière absolue par votre propre Esprit.

Mais pour accéder à l’information directe, il faut que vous soyez capable en tant qu’Homme, en tant qu’ego, en tant qu’être intelligent, d’absorber le choc de ce que j’appellerais la conscience impersonnelle de votre Esprit. Si vous allez dans votre mental, puis vous posez la question par rapport au cloning, vous allez avoir une réponse très froide, très impersonnelle à partir de votre Esprit, c’est cette réponse-là qui est la bonne.

Les autres réponses qui sont chaudes, qui tournent autour, ça, ça fait partie de la réflexion de votre ego, ça veut dire que la lumière de votre Esprit est astralisée un petit peu parce que vous êtes un Homme évolué, parce que vous êtes un Homme sensible, parce que vous êtes un Homme qui pensez. Mais cet état d’esprit représente tout de même une conscience involutive, ça représente une conscience qui peut souffrir des abus dans une société qui, planétairement, est programmée pour l’expérience. Alors que dans le cas d’une conscience mentale, ça n’existe pas.

C’est évident que si j’avais un discours à offrir à une société qui serait concernée, avec le mandat de développer une éthique par rapport au cloning, ou par rapport à ces grandes questions fondamentales comme l’euthanasie, je pourrais le faire, je pourrais le faire pour une société d’éducateurs, de gens qui travaillent dans ce milieu-là. Mais probablement que je ne pourrais pas le faire d’une manière créative. Je serais obligé de protéger leurs esprits !

Je serais obligé de protéger la société, je serais obligé de calfeutrer leurs émotions et de ne pas faire vibrer leur conscience à partir de la mienne, parce que je créerais plus de trouble qu’autre chose. Parce que c’est nécessaire qu’il y ait des gens dans la société qui étudient l’éthique de ces questions-là, pour protéger une Humanité qui, encore aujourd’hui, est extrêmement ou peut être extrêmement victime d’une action scientifique dont la lumière n’est pas présente, comme on a eu par exemple dans le temps de Hitler, par exemple.

Mais si vous me posez la question en tant qu’individu, je suis obligé de vous répondre en tant qu’individu. Je ne peux pas vous répondre en tant que personne appartenant ou partageant une conscience sociale. Chaque fois que vous “dealez” avec des questions fondamentales et que vous me posez une question, je suis obligé de vous réfléchir la réponse à partir d’une conscience mentale totalement individualisée. Je ne peux pas vous faire le plaisir de la réflexion philosophique, vous comprenez ?

Et c’est dans ce sens-là que votre question pour moi n’est pas importante, mais que la réponse par rapport à la question devient importante, pour vous permettre finalement de voir qu’il y a une façon de savoir qui s’autodéfinit et qui n’est pas définissable par la réflexion. À ce moment-là, vous cessez d’être philosophique. Vous cessez d’être mandaté personnellement à la recherche d’une réponse éthique.

Et le problème contentieux de cette philosophie-là ou de cette éthique-là ne vous appartient plus, il appartient aux autres, il appartient à l’Humanité, et ça fait partie de son évolution, de son expérience sociale. Ça a répondu à votre question ? OK. D’autres questions ?… C’est intéressant, je les aime ces questions-là, parce que regarder une question importante par rapport à l’évolution historique de la science, ça fait partie du pouvoir du visuel, puis ça fait partie du pouvoir de l’Esprit.

Tu peux regarder l’évolution du cloning sur une base de trois, quatre, cinq-cents ans, qu’est-ce que c’est dans cinq-cents ans le cloning, qu’est-ce que c’est que ça va être dans sept-cents ans, mille ans, le cloning sur la Terre ! Si on regarde ce qu’on a fait pendant cent ans au niveau de la science, on est passé d’une technologie industrielle à une technologie totalement lumineuse, électronique, aujourd’hui.

Imaginez-vous dans cinq-cents ans, probablement que dans cinq-cents ans l’Homme sera capable de contenir les énergies de l’âme à l’intérieur d’un faisceau de lumière. La mémoire humaine pourra être totalement délogée du corps matériel, mise dans un faisceau de lumière, stabilisée, et être utilisée pour des études de haute réflexion concernant la mémoire cosmique de la planète. À travers la mémoire de l’âme, l’Homme sera capable de regarder l’évolution du règne animal, l’évolution du règne végétal, l’évolution du règne humain, sur des bases de trois, quatre, cinq-cents millions d’années.

Il n’y a pas de limite à la science parce que la science c’est la matérialisation de la lumière. Et dans la mesure où l’Homme aura un comportement de plus en plus civilisé par rapport au pouvoir de cette lumière-là matérialisée, l’Homme aura une civilisation de plus en plus grandiose, de plus en plus intelligente et de plus en plus lumineuse.

Mais si pour le moment, on se pose des questions d’éthique comme vous le faites, et comme d’autres le font, ce sont des questions qui sont très raisonnables, il faut tout de même qu’en tant qu’individus, cherchant un jour à avoir une réponse finale à l’ambiguïté psychologique de la vérité, il faut que vous soyez vous-mêmes dégagés personnellement, émotivement, par rapport à la mémoire de votre propre race, pour en arriver finalement à traiter avec l’éthique, mais d’une manière totalement objective.

Sinon, vous demeurez un philosophe, et les philosophes souffrent toujours de la recherche de la vérité. Tandis qu’ayant une conscience mentale, tu vas par en dedans, puis tu leur demandes telle chose, telle chose, telle chose, où vous vous répondez d’une manière objective, vous ne l’avez plus le problème. C’est pour ça que je parlais tout à l’heure de la souffrance de ces enfants dans le monde, la Terre c’est un calvaire ! La Terre c’est un calvaire, on est chanceux au Québec là !

Mais tu te promènes en Afrique, tu te promènes en Asie, la Terre c’est un calvaire, on voit très peu de choses de ce qui se passe dans le monde. Ça fait que si on est des êtres sensibles, spirituels, avec une certaine conscience, et qu’on commence à supporter le poids de ces questions fondamentales là, liées à une moralité quelconque, on n’en finit plus. C’est pour ça que les êtres spirituels sur la Terre souffrent, et ils souffrent trop pour rien.

Et la raison pour laquelle ils souffrent, c’est parce qu’ils n’ont pas conscience de “l’imprimatur” de leur Esprit. Il y a un Homme qui est venu me voir il y a quelques semaines, puis qui me dit : “Monsieur Bernard, j’ai des grandes souffrances”. Un Homme d’un certain âge, il me dit : “J’ai des grandes souffrances spirituelles par rapport à ma sexualité”. Il dit : “J’ai des fantasmes abominables”, puis il dit : “J’en suis obsédé”… Puis il dit : “Ça va totalement contre ma conscience”.

Savez-vous quelle réponse je lui ai dit ? J’ai dit : “L’Esprit s’en fout complètement de ton pénis” (rires du public). Ça a tout résolu son problème… En deux minutes. Il aurait pu lire des livres pendant toute sa vie, il aurait encore eu plus de fantasmes ! Mais en lui donnant une réponse qui n’est pas pensable, qui était totalement télépathe, ça a réglé son problème ; il a eu des grandes larmes, puis il a pleuré devant moi, puis il est parti libre, puis j’étais content de le libérer de ça.

Puis ça, c’est notre problème. Ça fait que ce soit nos fantasmes, que ce soit le recherche d’une réponse par rapport à une grande question d’éthique, c’est tout la même chose. On est tous des êtres qui voulons comprendre. Mais on ne sait pas comment comprendre parce qu’on n’a pas eu la psychologie pendant l’involution. D’ailleurs l’involution, la définition de l’involution, c’est de ne pas avoir la science de l’involution, si on avait eu la science de l’involution, on serait passé à l’évolution.

Si on avait eu la science qu’on a aujourd’hui par rapport à ce qu’on a vécu pendant le temps des Romains, des Grecs, ainsi de suite, de la Renaissance, on n’aurait jamais vécu l’inquisition. Donc, cette lumière-là qui est venue dans les années… Au vingtième siècle, maintenant qu’on l’a, ça nous force à prendre une autre trajectoire, à aller dans une autre direction. Et notre devoir par rapport à l’Humanité, c’est un devoir qui est totalement dirigé par rapport à soi.

Si les Hommes devenaient conscients, les problèmes structurels de l’Humanité, les problèmes de la civilisation humaine d’aujourd’hui n’existeraient pas, les Hommes ne feraient pas mal aux enfants, les Hommes ne feraient pas mal aux animaux, la science ne ferait pas d’erreurs catastrophiques. Donc le plus grand bien que l’Homme peut faire par rapport à l’Humanité, c’est de s’humaniser lui-même et non pas de chercher à humaniser l’Humanité. Ça ne s’humanise pas une Humanité, ça se maintient en équilibre. Les nazis ont donné toutes les raisons au monde pour leur agression contre l’Europe, les socialistes en Russie ont fait la même chose, ont donné toutes les raisons au monde pour prouver que l’État était plus important que l’individu.

Ça a été le conflit avec la conscience morale anglo-saxonne américaine qui a permis qu’on en arrive aujourd’hui à plus de liberté politique. Les Américains ont fait plus pour la liberté dans le monde que n’importe quel pays, même s’ils ont des côtés qui sont affreux… Si vous regardez leur Constitution, elle est écrite en lettres d’or. Alors c’est très important pour l’Homme de comprendre que s’il veut aider l’Humanité, il faut qu’il s’aide lui-même.

C’est évident qu’un individu par rapport à l’Humanité ne va rien faire, mais au cours de l’évolution, les Hommes vont grandir, les Hommes vont écrire, les Hommes vont faire des architectures, les Hommes vont faire de la médecine, la science va évoluer. La lumière va rentrer dans ces formes-là.

Il y a des êtres qui ont travaillé dans l’obscurité scientifique au vingtième siècle comme Rudolf Steiner, des êtres qui ont fait des choses extraordinaires, qui ne sont même pas reconnus par “l’establishment” scientifique aujourd’hui, des êtres qui ont travaillé en médecine, qui ont travaillé en architecture, qui ont travaillé dans l’agriculture, qui ont travaillé dans l’étude de l’Esprit, des êtres qui ont même été presque assassinés par Hitler. Des Hommes qui parlent de ces Hommes-là, personne ne les connaît.

Mais leurs travaux sont là, puis il y a du monde aujourd’hui qui commence à les lire ces travaux-là, ainsi de suite. Donc la lumière, une fois qu’elle est matérialisée, qu’elle est contenue, qu’elle est encapsulée dans une mémoire quelconque, un jour elle va servir des individus qui vont grandir, puis qui vont se libérer eux-mêmes du fardeau réflectif d’une conscience sociale qui les a animés pendant leur involution et qui les rendra totalement libres un jour, lorsqu’ils comprendront la “game”, la grosse “game”.

Ça, c’est ma réponse à votre question. D’autres questions ? OK. C’est dans ce sens-là que votre question est importante. Votre question n’est pas importante dans le sens de sa propre valeur, votre question est importante dans le sens de ce qu’elle peut engendrer à partir du plan mental pour la rendre totalement inefficace, vous comprenez ? C’est là que c’est important.

Question : Ce n’est pas de nos affaires ?

BdM : Ce n’est pas de nos affaires, puis il faut être bien intelligent pour comprendre que ce n’est pas de nos affaires, autrement dit il faut avoir une conscience mentale pour comprendre que ce n’est pas de nos affaires. Ça ne veut pas dire qu’on n’a pas de sensibilité pour l’Humanité, qu’on n’a pas de sensibilité pour les erreurs que l’Homme peut faire, mais ce n’est pas de nos affaires dans le sens qu’on n’est pas des êtres instrumentés, on n’a pas le rôle karmique de travailler dans ces domaines-là.

Moi j’ai rencontré un homme il y a plusieurs années qui travaillait en sciences aux États-Unis, en sciences nucléaires, puis je lui ai demandé un jour, je lui ai dit : “Va par en dedans”… Puis il l’a fait parce qu’on était des “chums” un peu, j’ai dit : “Va par en dedans, puis demande pourquoi tu travailles dans le nucléaire, au niveau des armes”… Puis comme je l’ai déjà dit, parce que je l’ai déjà mentionné ça, la réponse qui lui était venue, c’était pour des raison patriotiques.

Je lui ai dit : “Retourne par en dedans, puis demande si c’est vrai”… Puis il était retourné par en dedans, puis ça lui a dit : “Non”. Ça lui a donné tellement un choc qu’il est sorti complètement de tout ça. Ça fait que la valeur de nos questions, la valeur de nos plateformes, elle est extrêmement ridiculisable à partir du moment où on a une conscience mentale pour éclairer la source de nos questions. Puis c’est quoi la source de nos questions ? La source de nos questions, c’est toujours notre inquiétude spirituelle. Ça va loin l’inquiétude spirituelle de l’Homme.

L’inquiétude spirituelle de l’Homme, c’est la fabrication astrale de son ego par rapport à un empire qui s’établit autour de lui dont il ne comprend pas les lois fondamentales, ce qu’on appelle la vie planétaire. Si l’Homme comprenait la vie planétaire dans le sens que l’Homme aurait des réponses absolues par rapport à tels contingents d’évènements, l’Homme n’aurait aucune anxiété spirituelle, l’Homme n’aurait aucun besoin de la philosophie, la philosophie ne naîtrait même pas de son mental, parce qu’il aurait automatiquement la capacité de découdre le plaisir de l’esprit réfléchissant, qui nourrit la philosophie pour donner à l’ego une sorte, une forme d’orgueil spirituel.

On va s’habituer avec le temps, au fur et à mesure où on va démasquer le mal de l’ego, c’est-à-dire son besoin de constamment comprendre, c’est ça le mal de l’ego, le besoin de comprendre. Une fois que l’Homme va avoir démasqué ce mal-là, le besoin de comprendre n’existera plus dans l’Homme. Pourquoi ? Parce qu’il se sera totalement déspiritualisé de la valeur morale que son ego constamment émet par rapport à un mal qui constamment naît dans la vie.

À ce moment-là, ben, il va être libre. Sans ça, ça ne finit plus, plus ça ne finit plus, puis ça ne finit plus, puis ce manque de finition là, c’est ce que j’appelle la philosophie involutive. Les Grecs l’ont essayée, les Romains l’ont essayée, la Renaissance l’a essayée, le vingtième siècle l’a essayée. Avec Jean-Paul Sartre, on a été écœuré, ça s’est arrêté là, un peu ! La philosophie, on n’en fait plus comme avant ; quand on était jeune on en faisait, quand on était au Collège on en faisait, c’était le fun de discuter de l’existentialisme, c’était le fun de discuter la question “shakespirienne”. Aujourd’hui, on n’est plus intéressé à ça !

On veut simplement vivre, on veut danser, on veut manger, puis on veut s’assurer simplement qu’il n’y ait pas trop de pollution. Ça fait que le mental humain a changé. Puis pourquoi est-ce qu’il n’y en a plus de philosophie ? Parce que les philosophes n’ont pas été capables de développer une critique absolue. Et pourquoi est-ce qu’ils n’ont pas été capables de développer une critique absolue ? Parce qu’ils n’avaient pas une conscience absolue.

Pourquoi est-ce qu’ils n’avaient pas une conscience absolue ? Parce qu’ils n’avaient pas un mental qui était capable d’exercer au-dessus de leur mental réflectif. Ils ne l’avaient pas ! Quand tu n’as pas de mental au-dessus de ton mental qui puisse exercer d’une manière absolue de la conversation, établir la nature de la conversation, la télépathie, l’Homme est obligé de réfléchir, puis continuer à s’amuser avec des formes comme on a fait pendant des siècles de temps, des formes qui ont été utilisées pour le bien ou pour le mal, ou des formes qui ont été totalement polarisées.

Quand ça faisait l’affaire des dictatures, ça a été utilisé par les dictatures, autant les dictatures gouvernementales, politiques, que les dictatures spirituelles. Aujourd’hui ces dictatures-là ont moins de pouvoir parce que là, il y a tellement d’informations, rien n’est caché à la télévision, à la radio, on a tout aujourd’hui ! Ça fait que les gens sont capables de prendre des décisions un petit peu plus par eux-mêmes, dans les pays de l’Ouest en tout cas.

Puis même les pays de l’Est sont en train de craquer, mais ça, ça fait tout partie du pouvoir de la matérialisation de l’Esprit. Ça fait qu’il va venir un temps où les erreurs qui peuvent se matérialiser ou se matérialiser dans une société inconsciente, ça va s’autocorriger, parce qu’il y a beaucoup d’informations maintenant. Il n’y a pas un scientifique aujourd’hui qui peut faire du clonage sans que son travail soit étudié par d’autres scientifiques, par les gouvernements, ainsi de suite.

Il y a beaucoup de “watchdogs” (chiens de garde) aujourd’hui, ça fait que je ne suis pas inquiet sur le cloning… Je ne suis pas inquiet sur le cloning ! L’Humanité va s’autocorriger, parce que l’âge des dictatures elle tire à sa fin. Le temps des Hussein, ça tire à sa fin. Ces gens-là ne pourront jamais en arriver à prendre le contrôle des évolutions des grandes majorités comme ils ont fait pendant l’involution, parce qu’on est dans le temps de l’information, l’âge de l’information. Rien n’est plus secret maintenant.

Si vous voulez faire du dilettantisme intellectuel, dans le sens étudier ça pour le plaisir de la chose, vous pouvez le faire avec des gens qui ont un mental philosophique, mais avec le temps, vous ne pourrez plus le faire parce que vous allez voir trop à travers la forme. Puis probablement qu’avec le temps, vous allez leur donner des réponses tellement, tellement froides, que ça va leur créer des chocs, puis ça va les amener aussi, eux autres, à réaliser qu’ils sont en train de découvrir que la nature de toute vérité est fondée sur le besoin émotionnel de l’ego de se protéger contre le mal.

Mais si l’Homme est conscient, il n’a plus à se protéger contre le mal, parce qu’il n’y a plus la crainte du mal, parce qu’il comprend le mal, parce qu’il est libre du mal, parce que le mal ne fait plus partie de son expérience d’âme, parce qu’il est libre, c’est ça que ça veut dire : être libre. Ça fait qu’il y ait une guerre, qu’il y ait une épidémie, qu’il y ait ci ou qu’il y ait ça, qu’il y ait un tremblement de terre, que des milliers d’individus meurent, ça fait partie de l’expérience de la Terre ! Ça ne fait pas partie de l’expérience psychologique de l’Homme individualisé.

Là vous allez dire : “Ben oui, mais quand tu deviens conscient, tu deviens frette” (froid) ! Ce n’est pas que tu deviens “frette”, probablement que j’ai pleuré plus dans ma vie en public que n’importe qui ! Ça fait que ce n’est pas que je suis froid, seulement que, dans des moments où l’Homme doit apprendre à conserver son énergie mentale, à conserver son énergie émotionnelle le plus possible, pour pouvoir avec le temps en arriver à stabiliser toutes ses humeurs, toute sa psyché, pour que sa psyché devienne de plus en plus un appareil pouvant percevoir les nuances de son Esprit, tu ne peux pas percevoir les nuances de ton Esprit si ton Esprit est trop troublé, parce que l’Esprit c’est trop subtil.

Alors il va falloir que l’Homme se calme au niveau mental, au niveau philosophique, au niveau réflexion, que l’Homme sorte un petit peu de la forme. Puis une fois qu’il va sortir de la forme, là, à ce moment-là l’Esprit va pénétrer, et à ce moment-là il pourra facilement comprendre les questions fondamentales, les questions d’éthique concernant des grandes questions philosophiques comme l’euthanasie, concernant le cloning, ainsi de suite. Là, il faut que je m’arrête parce que ça continuerait, ça n’arrête pas !

Ça vous donne un petit peu une idée comment ça pense ou comment ça pense que ça parle ! Ça, ça fait partie de l’étude de l’Esprit. C’est ça que l’Homme doit en arriver à avoir. Comment se fait-il que vous pouvez, si je suis là, me dire que ça ne nous regarde pas, alors que si vous êtes seuls, vous ne pouvez pas le dire que ça ne vous regarde pas. C’est simplement parce que quand je suis là, vous avez un petit peu l’apport de ma vibration, mais il va falloir un jour que vous soyez capables de le faire dans l’apport de votre propre vibration, tout seuls.

Autrement dit, il va venir un temps où l’Homme seul va pouvoir bénéficier de sa propre vibration. En attendant il y a du monde comme moi puis peut-être d’autres qui peuvent aider ça, parce que quand on est là, on bloque le processus psychologique de l’ego, en l’affrontant directement. Mais éventuellement l’Homme va pouvoir se voir tout seul, va pouvoir savoir tout seul, l’Homme n’aura plus besoin de support symbiotique, psychique, par rapport à lui ou en relation avec lui, pour découvrir les grandes choses qui doivent être découvertes pour rendre lui-même libre ou l’Humanité, libre.

C’est dans ce sens-là que la vibration, c’est extrêmement intéressant puis c’est grandiose puis c’est puissant, pourquoi ? Parce que ça pénètre l’ego, ça le pénètre, ça ne le choque pas, ça ne discute pas, ça le pénètre, parce que ce qu’un Homme conscient sait, l’Homme qui est moins conscient le sait aussi mais ne le réalise pas. C’est la seule différence entre l’Homme conscient puis un Homme qui est en évolution de conscience. On ne le réalise pas.

Il y a beaucoup de choses qu’on ne réalise pas qu’on sait, on met ça de côté parce que c’est trop différent de ce qu’on pense, mais quand on devient très très habitué à la communication télépathique, plus c’est différent de ce qu’on pense, plus ça “renforçit” notre individualité. Moi, j’ai parlé des millions de conversations avec le plan mental depuis ma fusion, puis c’est toujours différent de ce qu’on pense. C’est toujours différent de ce que l’ego peut penser.

Là, je suis habitué parce que ça fait des années, mais au début de ma fusion en 69, ce n’était pas facile, au point où je souffrais de tout ça. J’étais tanné de toujours avoir des réponses différentes de ce que l’Humanité pensait. C’était fatigant. J’étais obligé de toujours corriger, puis corriger, puis corriger, avec le temps c’est devenu une seconde nature. De sorte qu’aujourd’hui, ça fait partie de mon travail.

Donc on doit s’habituer avec le temps, petit à petit, à accéder à du matériel qui fait partie de notre conscience universelle, puis qui fait partie d’un domaine qui appartient à tous les Hommes. Puis au début, ce n’est pas facile parce que c’est du matériel qui ne se pense pas. On dirait que ça nous pénètre, puis c’est ça ! Il faut qu’on parte avec ça, c’est comme une patate chaude, il faut qu’on “deale” avec cette patate chaude là !

Alors que dans le passé, on l’avait ça, parce que le mouvement de cette lumière-là s’est toujours fait chez l’Homme, le coté inspirationnel qu’on appelle les muses, qu’on appelait dans le temps, ça s’est toujours fait, mais quand ça allait trop loin on mettait ça de côté. On disait : “La société ne peut pas prendre ça, on met ça de côté”. Mais il va venir un point où l’Homme ne mettra plus rien de côté, il va tout prendre, il va tout descendre, il va tout matérialiser, il va tout écrire !

L’Homme va tout dire, seulement qu’il va le dire dans des conditions qui vont faire en sorte qu’il sera reçu. Moi, si je veux tout te dire, ben, je m’arrange pour parler avec du monde, puis je ferme les murs, puis pas de micro, puis là, je peux tout te dire. Comme ça, je ne barre pas personne, je n’énerve pas personne, puis je ne créé pas de trouble dans la société environnante. Mais si je veux dire des choses qui sont “palatables” (acceptables), là je peux dire : “Bon, mets la machine, puis on peut envoyer ça en France, on peut envoyer ça en Amérique du Sud, on peut envoyer ça n’importe où”.

Mais si je veux tout te dire puis réellement canaliser toute cette information-là d’une manière totalement objective, pour réellement faire sortir le caractère sordide de l’expérience humaine, à ce moment-là, il faut que je fasse des levées d’Hommes en privé. Parce que mon rôle ce n’est pas d’énerver le monde, mon rôle ce n’est pas de troubler des esprits qui ne sont pas prêts à entendre certaines choses, mon rôle c’est d’éveiller la conscience humaine.

À ce moment-là, si je veux le faire à des niveaux un peu plus poussés, je fais des levées en privé. Puis on sera toujours… L’Homme sera toujours obligé de faire des levées en privé, parce qu’on ne vit pas dans une société consciente, on vit dans un société inconsciente, puis on doit respecter les gens. On doit respecter l’Homme, on doit respecter les religions, on doit respecter les gouvernements, on doit respecter les systèmes policiers, ainsi de suite. Toutes ces choses-là ont été créées par l’Homme pour sa propre évolution, souvent pour sa propre protection.

Imaginez-vous, si on vivait dans une société si on n’avait pas de composition, est-ce qu’on serait bien organisé ? Si on vivait dans une société où la religion n’existait pas, est-ce qu’on serait bien organisé ? Ça serait terrible. Ça fait qu’il y a une grande différence entre la conscience involutive qui est fondamentalement une conscience collective, et la conscience évolutive qui est une conscience totalement individualisée, il y a une grande différence.

Seulement qu’un être qui a une conscience individualisée, a la capacité de vivre intégralement à l’intérieur d’une conscience collective dans la mesure où il n’est pas influencé par elle. Mais il doit respecter ses lois. Quand tu arrives à une lumière rouge, (feu rouge), ce n’est pas parce que tu es conscient que tu passes la lumière. Toi, tu peux savoir qu’il n’y aura pas de policier là, mais il y a un véhicule derrière toi, il y a un autre Homme en arrière de toi qui va te voir aller contre la loi sociale.

Donc dans un sens, tu viens de lui enseigner de faire comme toi ; ça, ce n’est pas intelligent ! C’est pour ça qu’on doit respecter les gens. Ça fait que l’individualisation de l’Homme, le processus d’individualisation de l’Homme, ça n’ira jamais contre l’équilibre social, ça va simplement être au-dessus des conventions sociales qui nuisent à son individualité. Mais respecter la lumière rouge, ça ne nuit pas à ton individualité, ne pas tuer ton voisin, ça ne nuit pas à ton individualité.

Donc la conscience ou les lois sociales, pardon, les lois sociales qui ne nuisent pas à ton individualité doivent être respectées. Mais si une loi sociale m’impose de penser… Je ne sais pas moi… Que Dieu existe, par exemple, dans la forme sociale de l’involution, à ce moment-là c’est mon rôle en tant qu’individu de me séparer de cette convention-là. Sinon je n’individualise jamais ma conscience, puis je demeurerai toujours victime d’une conscience spirituelle ou religieuse contemporaine. C’est la même chose pour la question concernant le cloning.

Si vous le regardez du plan mental, sa question est intéressante parce qu’elle amène à d’autres réponses, c’est dans ce sens-là que votre question est intéressante. Elle n’est pas intéressante dans le sens de la question, elle est intéressante dans le sens des réponses que ça amène… Les autres réponses… “À l’extérieur de”… Puis ça devrait être comme ça pour toutes vos questions.

Si on était capable de répondre à toutes nos questions, non pas par rapport à la question, mais par rapport aux réponses que ça amène, là ça serait intéressant. Mais ce n’est pas ça qu’on fait, on répond toujours à la question par rapport à la question, alors que l’Esprit lui, ne s’intéresse pas à la question, il s’intéresse simplement à la réponse “autour de”, en périphérie de la question. Et ces réponses-là sont toujours liées d’une manière ou d’une autre à la victimisation de l’Homme par rapport à son ego réfléchissant.

On est tous victimes de la curiosité mentale, on est tous victimes de la philosophie, on est tous victimes de nos formes de penser. Puis on vit dans des pays évolués nous autres, imaginez-vous en Afrique, imaginez-vous dans des pays qui sont réellement dominés par des formes de convenances psychologiques imposées par l’État ou par les religions ! Ça va être long l’évolution de ces individus-là !

Ceux qui réussissent à sortir de là puis venir dans des pays comme l’Amérique ou au Canada, ainsi de suite, venir en contact avec des nouvelles notions, ils vivent eux autres le combat, puis ils voient jusqu’à quel point ils ont été dominés pendant l’involution. Ça prend beaucoup d’Esprit pour écouter un Esprit, parce quand tu écoutes un Esprit, il n’y plus de conflit. C’est simplement une vibration.

Là, si tu écoutes un ego c’est une autre paire de manches, là il peut y avoir des conflits, il peut y avoir des altercations psychologiques, mais écouter un Esprit c’est très facile parce que dans le fond, tous les Esprits savent la même chose. Parce qu’une fois qu’un Esprit est mis en vibration par un autre Esprit, le combat n’existe plus entre les deux, il y a simplement une alliance à un autre niveau qui fait partie de la résonance psychique de nos consciences mutuelles.

C’est là que la paix d’Esprit vient, entre en jeu, et que les Hommes commencent, finalement, à s’unir en dehors des grandes arènes de la réflexion philosophique qui ont été beaucoup plus utilisées pour faire d’eux des combattants, pendant les siècles qui ont passé. Alors que dans l’évolution, l’Homme va rencontrer l’Homme, va pouvoir discuter des choses les plus obscures, puis il va le faire dans un état de conscience totalement libre, totalement présente, totalement aérée, totalement éthérée.

Qu’un Homme ait plus de facilité à accéder à cette vibration-là, le point n’est pas là. Mais que des Hommes ensemble soient capables les deux, dans une même mesure, de bénéficier d’une même lumière, tout est là ! Ce n’est pas important que je sois plus télépathe que vous, mais ce qui est important c’est qu’ensemble, en tant que deux individus qui peuvent se parler, on puisse comprendre la même chose.

Parce que ce n’est pas parce qu’un Homme est plus télépathe qu’un autre qu’il a plus accès à la compréhension que l’autre, il a simplement plus accès à de l’information que l’autre. Puis éventuellement, l’autre devient aussi télépathe que lui ou grandit en télépathie personnelle, puis éventuellement ces êtres-là deviennent des grands amis d’Esprit, ils bénéficient réellement d’une conscience mutuelle, d’une même conscience, ils comprennent les mêmes choses. Les conflits n’existent plus, la philosophie qui divise n’existe plus, les religions qui divisent n’existent plus.

À ce moment-là l’Homme rentrera dans une vraie science, et s’il est technicien, s’il est scientifique, s’il est architecte, s’il est médecin, à ce moment-là il sera obligé de travailler sur le couvert d’une nouvelle conscience. Mais il ne pourra jamais en public la rendre visible aux yeux de l’Homme, parce que là, il va tomber dans du missionnariat, il va tomber dans une mission et il va se mettre à l’encontre des grandes forces sociales astralisées, et là, il va souffrir pour le restant de ses jours, parce qu’il n’aura pas compris que tu ne peux pas être mental, conscient, et spirituel en même temps. C’est intéressant votre question ! (rires du public)… La réponse a parlé “forever” !

Donc l’étude de l’Esprit, à partir du moment où l’Homme va commencer à savoir comment étudier son Esprit, il va commencer à réaliser que c’est un phénomène particulier non pas à la race humaine, mais c’est un phénomène particulier au monde des intelligences. Un Homme peut être en dehors de son corps matériel, il peut être sur le plan astral, il peut être sur le plan morontiel, et il continue sur ces plans-là qui sont des plans invisibles, où il n’est pas affecté par ses sens, et il continue le même processus.

Il continue le même mouvement d’intelligence, et il s’aperçoit que l’intelligence est universelle et qu’elle fonctionne de la même façon sur le plan astral que sur le plan morontiel, que sur le plan matériel. Ça fait qu’à partir du moment où l’Homme sera prêt de laisser son corps, qu’il arrive sur les autres plans, il continue la même chose… La conscience… C’est là qu’on parle d’immortalité de la conscience, c’est là qu’on dit que l’Homme aura une conscience morontielle.

C’est là que l’Homme, finalement, pourra venir en contact direct avec ce qu’on appelle “l’ajusteur de pensée”, et former avec ces êtres de lumière-là des relations motrices dans des mondes totalement extratemporels, qui sont tellement avancés que, pour la première fois, l’Homme comprendra pourquoi il était si difficile pour lui sur la Terre, alors qu’il était incarné, de comprendre la fameuse mystique de Dieu.

Parce que tu ne peux pas comprendre la mystique de Dieu si tu penses, tu peux l’inventer, tu peux la réinventer, tu peux la travailler pendant des siècles de temps, tu peux lui donner un caractère spirituel, tu peux lui donner un caractère philosophique, mais tu ne peux pas la comprendre parce que la pensée n’émane pas de l’infinité. La pensée émane de plans dont les structures mentales font partie de civilisations extrêmement avancées qui ne font pas partie de l’Humanité ambiante.

Autrement dit, les mondes qu’on appelle “spirituels” ou les mondes plus avancés qu’on appelle ‘les mondes morontiels’, sont des structures mentales dans leur propre espace-temps, mais ils sont pour eux-mêmes des structures matérielles, un peu comme nous autres, dans notre monde on a des structures matérielles. Mais quand on est dans une structure matérielle inférieure, on ne peut pas comprendre la dynamique relative de ces mondes-là parce que ça nous sortirait de notre expérience animique.

C’est évident qu’un Homme ne peut pas participer conjointement à deux vies, il peut visiter un plan mais il est obligé de revenir dans son enveloppe matérielle. Puis même quand il visite un plan, il y a des endroits qu’il ne peut pas visiter. Moi je visite des plans quasiment tous les soirs, et il y a beaucoup d’endroits où je ne peux pas aller. On ne me permet pas de voir telle chose ou telle chose, ou telle chose.

Puis je le comprends, parce que si on me permettait de voir telle chose ou telle chose, ça serait très difficile pour moi le lendemain d’intégrer ma vie matérielle puis d’aller chez Eaton m’acheter une cravate. Donc c’est très très intelligent, l’intelligence. Puis de l’intelligence, dans sa définition universelle cosmique, c’est la parfaite organisation des mondes, c’est ça de l’intelligence, c’est la parfaite organisation des mondes.

Et pourquoi on vit sur une planète qui est très désorganisée, très astrale ? C’est parce qu’il n’y pas d’intelligence dans notre monde. Il y a simplement de la réflexion au niveau de l’ego. S’il y avait de l’intelligence, puis si le scientiste, si l’architecte, si le médecin pouvaient avoir, pouvaient travailler directement avec la lumière qui passe à travers leurs centres et qu’ils canalisent, la structure ou la forme de notre civilisation serait totalement différente de ce qu’elle est aujourd’hui. Les ordres ne permettraient jamais le désordre ou le chaos qui existe.

Donc l’expérience sur la Terre fait partie de l’involution, ça fait partie de la programmation, mais heureusement l’Homme commence à s’en sortir, mais il va s’en sortir simplement en tant qu’unité, une à la fois. Il ne va pas s’en sortir en tant que conscience collective. Donc c’est comme si on disait : Le temps de l’involution pour l’Homme conscient, il est fini. L’Homme conscient ne peut pas vivre les formes de sa civilisation de la même manière que l’Homme inconscient.

Puis c’est pour ça d’ailleurs que vous allez voir, au fur et à mesure où vous allez vous conscientiser, vous allez apprécier les belles choses que l’Homme a construites, que l’Homme a faites, mais vous ne pourrez pas les vibrer avec le même romantisme que vous avez connu pendant l’involution. Le romantisme va mourir au fur et à mesure où vous allez devenir conscients, parce que le romantisme fait partie des énergies de l’âme qui sont utilisées pour vous greffer à la forme, pour vous faire vibrer dans la forme, pour vous amener à vivre une conscience existentielle dans la forme, parce que l’âme doit souffrir quand elle s’incarne.

Elle ne peut pas faire autrement, c’est son mode operandi, c’est la raison pour laquelle elle s’est incarnée, sans ça elle ne se serait pas incarnée. Donc l’Homme conscient, lui, qui revient et qui regarde la civilisation, il va l’apprécier la civilisation, il va apprécier sa beauté, il va la comprendre sa beauté, mais il ne pourra pas la vivre comme il l’aurait vécue pendant l’involution. Moi si je vais au Tibet ou si je vais en Europe, si je visite le Mont Blanc… En Suisse, je ne peux pas vibrer le Mont Blanc comme vous autres vous le vibrez… Question : Même pas un petit peu ? (inaudible)… BdM : S’il m’est donné de le faire… Mais s’il m’est donné de trop le faire, je vais pleurer. Ça fait que l’amour, la beauté ou la perception de la beauté devient trop grande pour mes corps, puis je suis protégé par les plans de tout ça. Ça c’est comme l’amour, je ne peux pas aimer l’Homme comme l’Homme aime l’Homme. Vous autres, quand vous aimez l’Homme, vous l’aimez avec vos émotions, ainsi de suite.

Moi, si j’aime un Homme avec mes émotions, je mourrais, parce que ma conscience est trop activée par les plans. Ça fait que de temps en temps, j’aime l’Homme. Dans ce temps-là, vous me voyez brailler… Ça, ça fait partie de mon amour pour l’Homme, puis même dans mes relations intimes, je peux aimer mais il ne faut pas que j’aime trop, sinon ma vie est insupportable. Ça fait que l’amour pour un être conscient, ce n’est pas comme l’amour pour un être inconscient.

Pour un être inconscient, l’amour, c’est une maison, puis c’est une maison qui lui donne la sécurité, alors que l’amour pour un être conscient, c’est une conscience, c’est un champ de conscience qui est très vaste, et qu’il ne peut vivre qu’un petit peu à la fois, pour un petit peu goûter, puis avoir une idée qu’il aime. Sans ça, la vie devient… C’est “too much”. Parce que là tu transposes la vibration d’un monde mental dans un monde matériel !

Puis quand la vibration part du plan mental dans sa perfection au niveau de l’amour, puis qu’elle rentre dans le plan matériel, à ce moment-là les corps subtils ne sont pas calibrés, ils vibrent trop, puis ça devient trop souffrant d’aimer. C’est pour ça qu’avec l’Homme conscient, l’amour tel qu’on l’a connu, ça mourra. Et l’Homme en arrivera finalement à une autre sorte d’Amour, à une autre forme d’Amour qui sera beaucoup plus mental, beaucoup plus éclairé, où l’émotion sera moins impliquée dedans.

Et à ce moment-là, l’Homme ne souffrira plus l’amour, et ne souffrant plus d’amour, l’Homme ne cherchera plus le bonheur dans l’amour. Ça fait qu’il ne s’agit pas pour vous autres de sortir ce soir puis de dire : “Bon, là, je ne cherche plus le bonheur dans l’amour”. (rires du public). Ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience humaine, ça fait partie de l’évolution des corps, puis que vous ayez le bonheur dans l’amour maintenant, c’est parce que vous avez les corps pour le faire. Mais un jour vous n’aurez plus les corps pour avoir le bonheur dans l’amour.

Moi si je vivais le bonheur dans l’amour, j’exploserais. Ça fait que je ne peux même pas… Si je le regarde l’amour, je vous en parle un petit peu là, puis que je juxtapose simplement une petite forme par exemple (BdM pleure) comme un petit chat chez nous, je pleure, l’amour est trop grand pour les corps. Ça fait que je ne peux pas aimer mon chat trop trop, comme je ne peux pas aimer ma femme trop trop, mes amis trop trop, ou l’Humanité trop trop. Ça fait qu’un jour l’Homme comprendra ça.

Moi je le vide pour vous autres, pour vous donner un petit peu l’expérience de ce que je vis. Mais un jour l’Homme comprendra que même si vous ne pouvez pas aimer dans l’évolution avec toute l’ardeur astrale que vous avez connue pendant l’involution, c’est normal, et cette perte de chaleur que vous allez vivre, cette petite perte de mémoire que vous allez vivre, c’est le petit prix que vous avez à payer pour une plus grande conscience. Bye. (Applaudissements).

mise à jour le 23/06/2024

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