PE-041 Volonté de lutter contre la domination
“L’opposition à l’Esprit, que ce soit l’Esprit d’un certain ordre ou d’un autre, ou d’un plan ou d’un autre, c’est un phénomène qui s’actualise chez l’Homme quand il vit trop d’oppositions dans la vie. Ce n’est pas quand tout va bien, puis que vous êtes “relax”, puis que vous êtes heureux ou que les choses vont bien …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
L’opposition à l’Esprit, que ce soit l’Esprit d’un certain ordre ou d’un autre, ou d’un plan ou d’un autre, c’est un phénomène qui s’actualise chez l’Homme quand il vit trop d’oppositions dans la vie. Ce n’est pas quand tout va bien, puis que vous êtes “relax”, puis que vous êtes heureux ou que les choses vont bien que vous allez vivre l’opposition à l’Esprit. C’est quand les choses vont mal. Et quand on parle de l’entité-maîtresse, on parle toujours d’une entité qui travaille à amener l’Homme à une certaine conscience.
C’est évident que quand je parle des entités, probablement que je crée dans votre Esprit l’impression, une impression négative, dans le sens que, peut-être je vous laisse voir que les entités, à quelque niveau que ce soit, ce sont toujours des forces que l’Homme doit redouter dans un sens psychologique du terme, mais dans le fond, ce sont des forces que l’Homme doit redouter dans le sens spirituel du terme parce que c’est notre relation, surtout à partir du moment où le canal est ouvert ou que l’Homme a une communication intérieure ou qu’il a une voix intérieure, appelez ça comme vous voulez, c’est seulement quand l’Homme a une conscience de l’entité ou de ces entités-là qu’il commence à réaliser la double nature de son ego. Avant ça, l’Homme a simplement une nature très très simplifiée de son ego.
Son ego c’est un phénomène très simple, non complexe, complexe dans un sens mais non complexe dans un autre, dans ce sens que l’ego de l’Homme, c’est ce qui fait partie de sa réalité psychologique. Mais quand l’Homme commence à prendre conscience des plans, qu’il commence à intervenir avec les plans, parler avec les plans, communiquer avec les plans, s’entretenir avec les plans, faire de la télépathie avec les plans, son ego, c’est-à-dire l’aspect mental de sa conscience, se métamorphose.
Et l’ego, au lieu d’être une simple manifestation psychologique d’un moi personnel, d’un moi planétaire, devient une manifestation plus complexe, plus subtile, plus doublée ou dédoublée d’une conscience qui à la fois existe sur un plan matériel et sur un plan autre que celui de la matière. Et c’est à partir du moment où l’Homme prend conscience de cette doublure-là, qu’il commence à s’inviter, à réaliser la nature de l’opposition.
Avant ça, l’Homme n’a pas conscience de la nature de l’opposition parce qu’il vit sa vie en tant qu’être purement expérientiel, purement planétaire, purement égocentrique. Mais lorsque l’Homme commence à prendre conscience des autres plans, sa nature se dédouble, et en se dédoublant, il y a des aspects de cette nature qui envahissent son territoire psychologique, c’est-à-dire qui s’imposent sur et contre sa volonté.
Et à ce moment-là, l’Homme commence à découvrir le talon d’Achille de sa conscience planétaire, de sa conscience personnelle, le point faible de sa conscience personnelle. Et ce point faible là se rattache toujours à une absence de volonté dans l’opposition. Les gens vont dire par exemple, les gens normaux, l’Homme de l’involution va dire : “Ah ! C’est la vie”. Des gens religieux vont dire : “C’est la volonté de Dieu”. Mais l’Homme conscient ne peut pas dire ça !
L’Homme conscient ne peut pas dire : “Ah ! Ben, c’est la vie”, parce qu’en disant : “C’est la vie”, pour lui, ça équivaut à dire que la vie n’est pas bien bien intelligente. Il ne peut pas dire non plus : “C’est la volonté de Dieu”, parce qu’à ce moment-là, pour lui, ça équivaut à être soumis à une autorité supérieure. Donc prenant conscience de ces deux platitudes-là, il est obligé de réagir, c’est-à-dire d’ajuster sa volonté et de l’élever à un cran supérieur, puis plus tard à un cran supérieur.
Quand on parle d’évolution de conscience ou qu’on parle de développement de conscience, dans le fond, on parle de l’élévation de la volonté de l’Homme à un cran supérieur. Mais ce cran supérieur là, pour qu’il soit atteint, autrement dit pour que la volonté de l’Homme cesse d’être une volonté purement personnelle, culturelle, cultivée, planétaire, expérientielle – autrement dit un collage de sa réalité véritable – il faut qu’il prenne conscience des différents aspects de manipulations qui empêchent, qui l’empêchent lui en tant qu’être, de devenir total, de devenir global, de devenir un être unifié, c’est-à-dire d’exercer sur le plan matériel ou sur un autre plan, sa volonté.
Avant qu’on demande à l’Homme d’exercer sa volonté sur les plans invisibles, on va commencer d’abord à lui demander d’exercer sa volonté sur le plan matériel, c’est évident ! Mais l’exercice de l’Homme, l’exercice de la volonté de l’Homme sur tous les plans qui constitue sa multidimensionnalité, fait partie de la réalité foncière de son mystère et de l’actualisation catégorielle, catégorique et définitive de sa puissance vibratoire, c’est-à-dire de l’actualisation de sa lumière sur le plan matériel, qu’il soit un être incarné, qu’il soit un être en forme astrale ou qu’il soit un être en conscience éthérique, ça n’a aucune différence. Pourquoi ? Parce que le phénomène de l’Intelligence, c’est un phénomène de Lumière et non pas un statut privilégié.
L’Intelligence, c’est un phénomène de Lumière et non pas un statut privilégié ! Quand je dis “un statut privilégié”, je parle d’un statut privilégié par rapport aux forces en relation avec l’Homme ou je peux parler d’un statut sans privilège qui est le statut de l’Homme par rapport aux forces. Donc quand je dis qu’il y a le phénomène de l’Intelligence… Et l’Homme le comprendra, et c’est pour ça d’ailleurs que c’est très important pour l’Homme d’en arriver un jour à saisir, parce que n’oubliez pas que de l’Esprit c’est ineffable, de l’Esprit c’est subtil, de l’Esprit c’est nuancé, de l’Esprit c’est Lumière, de l’Esprit c’est réellement très, très, très différent de ce qu’on appelle la forme qui le contient. L’Esprit, de l’Esprit, c’est différent de la forme qui le contient.
Donc un Homme qui est dans son Esprit est très différent d’un Homme qui est dans la forme qui le contient, donc un être en évolution de conscience, c’est un être qui est beaucoup plus en Esprit qu’un être de l’involution qui était dans la forme. C’est pour ça d’ailleurs que le comportement psychologique, psychique, individuel d’un Homme conscient est de plus en plus différent de celui de l’Homme de l’involution.
C’est pour ça que dans un sens – comme on dit souvent dans les séminaires – l’Homme conscient s’en va par là ou l’Homme nouveau s’en va par là, alors que l’Homme ancien s’en va par là ! Et les directions sont totalement en opposition. Elles ne sont pas en opposition dans le sens que l’un rejette l’autre, mais dans le sens que l’un voit différemment de l’autre, de façon intégrale. Et ça, ça découle de quoi ?
Ça découle du fait que l’Homme conscient, éventuellement, prend conscience de sa doublure en tant qu’être, et qu’il réalise que la nature égoïque de son moi est balancée, contrebalancée sur un autre plan avec la nature égoïque, ou semble-t-il égoïque d’un autre moi, qu’on appelle l’entité. Mais évidemment, l’entité n’a pas de moi réflectif comme l’Homme matériel a un moi réflectif. C’est la seule différence.
Et c’est très important pour l’Homme de réaliser que la nature de son moi planétaire qui est une nature réfléchie, doit-être parfaitement balancée avec la nature de son moi cosmique qui n’est pas réfléchie, mais qui a tendance, de par les lois occultes de l’involution, de dominer le moi planétaire, et c’est ce qui donne à l’Homme la caractéristique fondamentale de sa conscience planétaire.
Autrement, dans des conditions totalement opposées, l’Homme serait intrinsèquement un être voyant, l’Homme serait intrinsèquement un être de lumière dans un corps matériel, et l’Homme serait capable, de par la nature de sa vibration, d’imposer sa volonté sur les plans, c’est-à-dire d’avoir un contrôle sur sa programmation. Sinon, l’Homme vit une conscience planétaire et l’Homme n’est pas capable, pendant qu’il est dans un corps matériel sur la Terre, d’instituer une relation avec les forces occultes, dans la même mesure où les forces occultes l’ont fait avec lui pendant l’involution. Ça, ça fait partie du mystère de l’Homme.
Mais c’est évident que l’Homme ne va pas découvrir son mystère par dictée, et ce point là, je veux que ça soit bien compris ou bien établi dans la mémoire de l’Humanité, parce que l’Homme doit en arriver éventuellement à s’établir dans sa conscience incarnée comme étant un des maîtres du monde ! L’Homme doit éventuellement prendre conscience de s’établir comme un des maîtres du monde ! Et quand je dis “s’établir comme un des maîtres du monde”, je veux dire établir, de par son autorité consciente, la relation ou la qualité de relation qu’il doit exercer avec des entités qui font partie des autres plans.
Sinon, l’Homme est un être assujetti et demeure un être sans volonté réelle, c’est-à-dire sans volonté créative, disposant simplement d’une volonté réfléchie qui est calquée ou qui est acculturée, ou qui est une manifestation de son lien avec la mémoire de sa race. Et tant que l’Homme de l’involution, de l’évolution, ou tant que l’Homme aura un lien avec la mémoire de sa race, sa volonté, sa volonté fondamentale, sa volonté universelle, sera d’autant plus colorée et diminuée, parce que dans son lien avec les mémoires de la race, l’Homme possède, vit, véhicule des émotions qui font partie de sa servitude.
On reconnaît et on sait, on a observé par exemple sur le plan sociologique qu’un être humain qui serait retiré complètement, un être humain normal là, qui a participé à une conscience collective pendant des années, qui serait retiré complètement d’une société humaine, COMPLÈTEMENT, il n’en voit plus de personnes, deviendrait fou.
Pourquoi est-ce que l’Homme ne peut pas être retiré d’une société humaine sans perdre son Esprit ? Parce que quand il est dans une société humaine, il est nourri au niveau de sa mémoire par les liens affectifs qui ont crû (croître) entre lui et cette société-là, alors que sur le plan occulte, c’est le mouvement à l’inverse qui se produit. Quand l’Homme vient en contact avec une société invisible, il perd son Esprit. Vous comprenez ? C’est le contraire.
Alors que l’Homme devrait vivre l’opposé de ceci, l’Homme devrait garder et renforcer son Esprit quand il vient en contact avec des sociétés invisibles pour la simple raison que, dans ce mouvement-là, il a finalement la chance, en tant qu’être incarné, d’actualiser sa volonté au-delà des limites péjoratives de la mémoire de sa race ! C’est ça l’Homme nouveau, c’est ça l’Homme conscient.
C’est ça que l’Homme doit devenir et deviendra, parce que l’Homme aura besoin un jour de satisfaire sa connaissance. Mais satisfaire sa connaissance, ça veut-dire satisfaire son savoir. Satisfaire son savoir, ça veut-dire pouvoir s’exécuter en tant qu’être conscient. Et quand un être conscient s’exécute, il devient à ce moment-là ce qu’on appelle “un maître du monde”, c’est-à-dire qu’il a la capacité d’intervenir psychiquement dans l’ordre des choses sur le plan occulte.
Donc s’il est dans une relation avec une entité-maîtresse qui ne fait pas son affaire, il dispose de mécanismes mentaux libres de l’émotion, libres des aspects spirituels émotifs de sa race, qui lui permettent finalement d’entrer en vigueur, c’est-à-dire de s’exercer créativement dans une lutte contre une entité qui, involutivement, a servi à son développement mais qui, au cours de l’évolution, devient automatiquement une nuisance à sa liberté.
Ça se comprend ce que je dis ou je me parle tout seul ? Si vous allez simplement par vibration, c’est très simple. Si vous commencez à intellectualiser ça, c’est évident que vous allez avoir besoin d’un “coke” puis d’un “7 Up”. Mais si vous allez par vibration, c’est très simple. Il y a des aspects ou des domaines de la conscience humaine qui doivent être mis à la disposition de l’Homme, c’est-à-dire que l’Homme doit aller chercher dans les coins très reculés de sa conscience les forces nécessaires pour lutter contre la domination. Sinon, l’Homme devient ce qu’on a toujours su ou connu philosophiquement, c’est-à-dire “une créature de”.
Alors que l’Homme n’est pas une “créature de”, l’Homme est une énergie complexe composée à la fois d’Esprit, d’âme et de matérialité. Et ça, ça constitue la totalité de son territoire. Son territoire n’est pas simplement sur le plan matériel dans un corps matériel, son territoire est autant sur le plan astral que sur le plan mental.
Quand l’Homme va dans le rêve la nuit, le rêve doit devenir et être à la mesure de sa conscience, et non pas servir simplement à son éducation psychologique. Le rêve doit devenir pour lui un siège de voyance, un plan d’étude, parce que son ego est en suspension. Si l’Homme va sur le plan mental ou sa contrepartie sur le plan éthérique, c’est la même chose. L’Homme ne doit jamais être assujetti à une forme ou autre de domination.
Mais s’il ne peut pas, alors qu’il est dans la matière, interroger la source parce qu’il est assujetti à elle pour des raisons spirituelles qui font partie du caractère de l’involution de la nature humaine sur la Terre, à ce moment-là il est forcément obligé de retourner en forme astrale au moment de la mort, au lieu de se libérer et d’utiliser son véhicule éthérique pour changer de plan. Donc la nature de l’opposition, le phénomène de l’opposition qui représente le point de jonction entre l’involution et l’évolution, c’est très important. Et l’Homme le comprendra au fur et à mesure où il réalisera qu’il n’y a pas d’autorité au-dessus de lui.
Et quand je dis qu’il n’y a pas d’autorité au-dessus de lui, je veux dire qu’il n’y a pas d’assise mentale suffisamment grande, suffisamment élargie, pour englober sa propre réalité, sinon il devient un être spirituel. Et de cette conscience spirituelle naît le besoin de s’attribuer une divinité ou une autorité qui est au-dessus de soi, parce que nous-mêmes en tant qu’êtres, on n’a pas réussi à unifier nos principes et à nous libérer du connu, donc de la mémoire de la race.
Moi, s’il fallait que je demande la permission à quelqu’un – quand je dis quelqu’un, je veux dire quelqu’un sur les autres plans – pour vous parler comme je vous parle, je ne pourrais jamais vous parler comme je vous parle, parce que je serais assujetti à cette conscience, je serais probablement atterré par cette conscience, je serais probablement rempli de crainte par cette conscience. Donc à ce moment-là, il n’y aurait aucune possibilité pour l’Homme sur le plan matériel de s’instruire de lui-même.
Et c’est la même chose pour l’Homme en évolution, c’est la même chose pour l’Homme conscient, c’est la même chose pour tout être qui veut finalement lever le voile de son propre mystère et de finalement comprendre sa relation avec la matérialité, parce que notre relation ou la relation qu’on a avec la matérialité, avec le monde matériel ou l’expérience matérielle, ce n’est pas simplement une relation psychologique. Ce n’est pas simplement une relation culturelle, ce n’est pas simplement un phénomène de vie d’incarnation et de mortalité, ça va beaucoup plus loin que ça.
Alors que la vie matérielle est une expérience en trois dimensions, la vie psychique est totalement unidimensionnelle, c’est-à-dire qu’elle fait partie des assises cosmiques de la conscience humaine élevée en vibration à un niveau où la corporalité n’a plus d’importance, à un niveau où l’âme est totalement secondaire et à un niveau où l’Esprit, finalement, prend conscience de tout, et s’attribue tout dans la matérialité.
C’est ça une vie humaine élevée à un stade supérieur, et amenée à une conscience qui permet finalement à l’Homme de se dédoubler et en même temps de s’unifier, alors que pendant l’involution, l’Homme avait l’impression d’être unifié alors qu’il était dédoublé inconsciemment. Alors, quand on dit que l’Homme pense qu’il pense, ça fait partie de sa doublure ou de sa “dé-doublure” inconsciente ; alors que l’Homme nouveau commence à réaliser la nature du phénomène, et finalement, commence à pouvoir avec le temps refermer le canal qui a été ouvert pour la conscience de ses nouvelles assises.
Vous, ce que vous comprendrez au cours de l’évolution, c’est que pendant l’involution le canal de l’Homme est fermé. Dans la période transitoire de l’évolution, le canal de l’Homme s’ouvre. Dans la période où le canal de l’Homme s’ouvre, la relation télépathique avec les plans s’établit. L’Homme apprend ce qu’il a à apprendre, il comprend ce qu’il a à comprendre, et éventuellement le canal se referme, parce qu’un jour l’Homme découvre qu’il n’a plus besoin de l’entité-maîtresse en tant que conductrice de ses affaires. L’Homme n’a plus besoin de l’entité-maîtresse en tant que conductrice de ses affaires !
Mais pour que l’ego soit suffisamment en force et en puissance pour réaliser, même je dirais, techniquement, pour rejeter le phénomène spirituel de la présence, il faut que l’Homme ait des “couilles” d’acier ou des “couilles”, disons de bronze ! Autrement dit, des “couilles” de bronze, ça veut dire que l’Homme n’ait plus de craintes spirituelles à aucun niveau.
Donc si on entretient des formes spirituelles, il y aura toujours en soi des craintes spirituelles, parce qu’il y a une relation entre les formes spirituelles et les craintes spirituelles. Si l’Homme élimine les formes spirituelles, forcément il sera amené avec le temps à éliminer les craintes spirituelles. C’est pour ça que si vous regardez les religions, la dynamique des religions, la psychologie des religions, le modus operandi des religions, vous allez voir que les religions ont toujours opéré sur le principe de la crainte spirituelle.
Retournez dans les temps les plus reculés de l’Humanité, la crainte spirituelle était connexe avec l’esprit des religions. Alors que dans une conscience mentale, la crainte spirituelle diminue forcément parce que les formes spirituelles fondent, et fondent, et fondent. Et quand les formes spirituelles sont suffisamment fondues, autrement dit éliminées de la conscience de l’ego, qu’est-ce qui apparaît ? Trois plans de conscience simultanés : la centricité de l’ego, la conscience autoritative de l’ego et le pouvoir de l’ego sur l’entité-maîtresse, cest-à-dire sa capacité en tant qu’être matériel incarné de s’opposer volontairement à toutes manipulations de son être dans la matière.
Donc l’Homme prend contrôle de son territoire psychique, contrôle de ce qui se passe dans sa tête, parce que ce qui se passe dans sa tête, ça fait partie de sa réalité, ça lui appartient. Vous avez remarqué que, quand ça va bien, il n’y a pas de problème avec votre tête ! Quand vous êtes en amour avec votre “chum”, ça va bien avec votre tête. Quand vous avez un bon job, ça va bien avec votre tête. Mais c’est quand votre “chum” vous laisse ou que vous perdez votre job que là, votre tête ne vous appartient plus, elle commence lentement à appartenir à l’entité. Et elle, elle vous en fourre des idées, des formes dedans !
La fille elle pense qu’elle ne se trouvera plus jamais un “chum” de même ! Puis le gars, il pense qu’il est fait, il ne pourra plus jamais se trouver un job pour payer son loyer, puis c’est toute une illusion ! Parce que la fille, elle se décide après deux, trois semaines d’aller faire un petit tour en ville, parce que sa “chum” lui dit : “Va donc faire un petit tour en ville”… Tout d’un coup, elle se rencontre un autre bonhomme qui a encore les cheveux un petit peu plus blonds, il est encore un petit peu plus “cute” (mignon), il est encore un petit peu plus sensible, puis elle est contente, puis elle s’aperçoit que ce n’est pas la fin des amours. La même chose pour le gars qui se retrouve un autre job avec un meilleur salaire, puis la vie continue, ça fait que la vie continue tout le temps après.
Mais quand on a la tête pleine, puis on a la tête manipulée par l’entité-maîtresse, on a l’impression que la vie s’arrête. Puis c’est pour ça d’ailleurs, qu’il y a beaucoup de gens, lorsqu’ils vivent des grandes pressions, se suicident. Moi je pense à des gens comme Dalida qui s’est suicidée, je pense à Dalida parce que tout le monde la connaît : “You’re on top of the world ? if you’re on top of the world, you should own the bloody world”, (vous êtes au sommet du monde ? Si vous êtes au sommet du monde, vous devriez possséder le monde entier)… T’sé… C’est beau, ils sont dans le monde, ils ont de l’argent, ils ont le pouvoir, ils ont tout, mais ils n’ont pas assez d’identité !
Comment ça se fait que des gens en puissance, en puissance fictive, quand ils vivent des oppositions, ils craquent ! Ce n’est pas normal. Je voudrais bien moi, être Dalida, je vous arrangerais moi, les gars, laissez-moi vous dire ! Le pauvre premier ministre qui viendrait me voir ou le grand businessman qui viendrait me voir, il serait fait à l’os ! Bernadette de Montréal ! (rires du public) : “Viens me voir mon p’tit gars, tu ne vas pas me faire pleurer en fin de semaine, no way”… Parce que l’entité-maîtresse est sous mon contrôle. D’ailleurs, moi je reviendrais en femme rien que si je savais ce que je sais. Sans ça je ne reviendrais pas, parce que c’est trop dur la vie d’une femme.
La femme c’est un grand être, grande sensibilité, nous autres, on est des cons, mais si on était intelligents nous autres les Hommes, on serait capables de voir qu’est-ce que c’est la femme. C’est extraordinaire la femme. Ça fait qu’au lieu de bénéficier de leur délicatesse, de leur gentillesse, de leur sensibilité, on les traite comme des parias, on les victimise, on les domine comme on a fait pendant l’involution. Puis là, elles sont en train de se redresser l’échine ! Ça fait que “tal’heure” (tout à l’heure), attendez-vous à des coups de pieds dans le cul !
Ça fait que le phénomène de l’opposition, c’est bien bien important de le comprendre, puis l’Homme le comprendra, parce que l’Homme, au fur et à mesure où il va commencer à prendre conscience, il va commencer à contester ce qui fait partie de la seconde nature de son moi. Il y a deux natures dans le moi. Il y a la nature planétaire normale, humaine, bonne, gentille, puis il y a la nature travestie, soit astralisée ou soit mentalisée que l’Homme doit éventuellement corriger Des fois, vous allez rencontrer des gens, des bandits, des hommes durs, puis vous vous asseyez avec eux autres deux minutes, puis vous voyez que derrière l’homme, derrière l’astral de l’homme, il y a une belle grande nature là. Mais l’astral est trop présent parce qu’il y a eu trop d’acculturation négative. Ça fait que ces êtres-là, naturellement, quand ils sont mis en vibration astrale, ils font les dégâts qu’ils font, mais ça, ça fait partie de la manipulation de l’ego, ça fait partie de la manipulation des forces de l’âme. Il n’y a pas assez de lumière d’Esprit là-dedans pour réellement amener à une conscience.
Puis quand vous êtes en contact avec des Hommes qui ont une certaine conscience, à ce moment-là vous voyez encore des traces de “brake” (frein). Il y a encore un petit peu d’astral, il y de la lumière mais il y a un petit peu d’astral, ce n’est pas “clean”, ça se sent l’ego, il y a encore un petit peu d’ego. Vous avez rien qu’à les tester, puis ça se voit tout de suite. Ça fait que l’évolution de l’Homme vers une conscience réellement supérieure où l’ego sera réellement testé, mais pas éteint – transparent – où l’ego de la femme puis l’ego de l’homme seront réellement égaux – l’homme ne dominera pas la femme puis la femme ne sera pas dominée par lui, parce qu’elle sera dans son identité – ça va nécessiter une certaine conscience, une certaine évolution.
Donc ça va nécessiter que l’être humain prenne conscience de son territoire, que la femme prenne conscience de son territoire, puis que l’homme prenne conscience de son territoire, mais sur le plan psychique. Et ça, ça va être le résultat d’une mise en cause de votre conscience personnelle, puis cette mise en cause là ne peut être faite qu’en relation avec l’ajusteur de pensée ou la source de vos pensées. Les forces occultes n’expliqueront jamais à l’Homme la nature de leur monde ou la nature de leur lien avec l’Homme, c’est à l’Homme de le faire… C’est à l’Homme de le faire !
Et une des choses que l’Homme réalise le moins encore aujourd’hui, c’est que quand on parle de conscience ou qu’on explique le phénomène de la conscience, on parle toujours d’un état vibratoire, et on parle de moins en moins d’un état psychologique. La conscience, c’est réellement vibratoire, c’est-à-dire que ça puise instantanément dans son énergie personnelle, donc un être conscient puise dans son énergie personnelle. S’il est actif au niveau du mental, il puise dans son énergie personnelle. S’il est actif au niveau de l’émotion, il puise dans son énergie personnelle, mais jamais, jamais en relation avec une autorité au-dessus de lui. C’est ça qui fait la différence entre un Homme conscient et un Homme inconscient.
Ça fait qu’à ce moment-là, l’Homme n’en a plus de problème de territoire, l’Homme est totalement intégré, il est libre. Et à ce moment-là, dans ses relations avec les Hommes, génériquement parlant, son Esprit est réellement clair, intelligent et aimant dans un sens qu’on ne connaît même pas encore aujourd’hui.
Le phénomène de l’opposition à l’entité-maîtresse, ça sera l’aspect le plus difficile à intégrer dans la conscience de l’Homme de l’involution, surtout de l’être judéo-chrétien. Pourquoi ? Parce que notre mémoire est incrustée de notions spirituelles qui datent de milliers d’années. Tu penses à la Ste Vierge, ce concept de la Ste Vierge, ça t’a été mis dans la tête ça, ça fait partie de “l’endoctrination” de l’Église, allez faire un petit tour dans des pays sous développés, allez dans les églises au Mexique, allez voir le Christ qui est sur la croix là, je vous dis qu’il en pleure une “shot”, puis il en saigne deux bouteilles !
Ça fait qu’imagine-toi le petit Indien ou le petit Mexicain qui s’en va à l’église le dimanche là, puis qu’il voit ce gars-là tout “décrissé”, comme ils te l’ont montré là, ben, c’est évident que ses émotions vont faire le rase-motte (rires du public) ! Ça fait que la manipulation psychologique de l’ego par les religions, c’est extraordinaire ! Il faut réellement parler à ceux qui sont les plus éclairés dans ces mondes-là, pour savoir au moins qu’il y en a parmi eux autres qui comprennent la “game”.
Allez faire un petit tour dans les églises mexicaines, quand vous irez au Mexique, vous allez voir ce petit Jésus-Christ là, il y a goûté ! Puis là, tu vas dans une autre église, il est pire ! Puis elle la Vierge, elle est toujours après pleurer ! Elle chiale tout le temps ! Elle a toujours le même sceau, c’est bleu (rires du public). Je ne sais pas qui c’est qui a décidé des couleurs, là, ce n’est certainement pas Versace, mais elle pleure tout le temps ! (rires du public). Tu vas en Afrique, ben là, elle est brune (rires du public). Ça fait que là, on s’approprie un petit peu la forme comme on veut !
Mais comment est-ce que l’Homme, un être conscient un petit peu plus évolué, ne peut pas voir à travers la franc-maçonnerie de la forme, c’est incroyable ! T’as pas besoin d’un cours classique en ethnographie pour ça ! T’as pas besoin d’un cours, il me semble que c’est évident, pourtant ce n’est pas évident à tout le monde ! C’est un petit peu plus évident au Québec, c’est peut-être pour ça que c’est au Québec que ça commence à s’enregistrer ces notions-là.
Puis ne mettez-vous pas dans la tête ou ne pensez pas que l’Homme aujourd’hui, le public en général aujourd’hui, devrait être mis au courant ou au parfum, comme les Français disent, de ces notions-là. C’est une illusion ça ! Le monde, ils ne sont pas prêts, puis ils ne seront pas prêts pour un bon bout de temps, puis c’est seulement sur le plan individuel que ça va se préparer ça. Ça fait que vos belles mères, vos grands-mères, vos sœurs, votre monde, vos “chums”, le monde qui “sont” en périphérie de votre expérience, respectez leurs connaissances. Respectez le fait que le dimanche ils vont à l’église, puis ils vont voir un Christ tout “décâlissé” (rires du public). Ça leur fait chaud au cœur.
Moi, ma mère, quand elle le voit, elle dit : “Il me fait pitié”. J’ai dit : “Je comprends. Aimerais-tu ça que je me fasse battre de même”… Il ne s’agit pas de changer leur point de vue, il s’agit pour nous autres de changer le nôtre. Puis dans un autre sens, il ne faut pas être trop dur avec les entités, parce que quand on réalise le travail qu’une entité-maîtresse peut faire chez un être humain pendant un certain nombre d’année, malgré tous ses cris et ses clameurs, on s’aperçoit très bien que ça aurait été impossible pour l’Homme de prendre conscience sans le support, LE SUPPORT de ces entités de lumière là ! “No way”.
C’est pour ça que l’Homme ne peut pas devenir conscient sans souffrance, c’est pour ça que l’Homme ne peut pas prendre conscience sans vivre une sorte d’initiation à un certain niveau, dépendant de son statut évolutionnaire. Impossible, impossible ! Moi je me rappelle mon expérience en 69, je lui aurais mangé les orteils, je lui aurais léché les orteils, rien qu’à entendre le contact là ! Puis tous mes corps vibraient. Je trouvais ça extraordinaire, j’en pleurnichais un coup. Ma conscience spirituelle, la mémoire de ma race qui était mise en vibration là, c’était extraordinaire !
Mais au cours des années, puis au cours des années, puis après des années d’initiation, après la lutte, puis la découverte des mensonges subtils d’une conscience avancée contre une conscience matérielle, ben, finalement je m’étais allumé comme une lumière de “Westinghouse” ! (rires du public). Ça fait qu’à cette heure, rendu en 98 là, faites-moi plus chier ! (rires du public). Ça fait que quand vous allez à l’école en deuxième année, ils ne vous content pas ce que vous allez apprendre à l’Université, c’est normal. Au niveau de la conscience c’est la même affaire, imaginez-vous pas qu’ils vont vous conter au début du contact ce que vous allez apprendre après, avec la fin de votre transformation.
Quand je dis que dans un sens, il ne faut pas que l’Homme soit trop dur par rapport aux entités-maîtresses, dans le fond ce n’est pas vrai ce que je dis. L’Homme doit être très dur par rapport aux entités-maîtresses ! Quand je dis que l’Homme ne doit pas être trop dur, ce que je veux dire c’est que l’Homme doit comprendre que le travail que ces êtres-là font en relation avec son évolution, c’est un travail fondamental et important. Mais de là à penser que c’est un travail ingrat, puis c’est un travail qu’on ne comprend pas, laissez-moi vous dire qu’un jour, on le comprend… qu’on s’est fait chier assez longtemps. Ça fait que “up you ass” (dans ton cul) !
Mais si on a des émotions, puis si on a des sentiments, puis si on a de la mémoire de la race, puis si on voit encore le Christ sur la croix avec tout son sang qui coule, puis le cœur dans le plexus solaire, puis la Vierge dans ses vêtements bleus, ben, c’est évident qu’on est fait à l’os ! Parce que là, on va dire : “Je fais de la peine à mon ange”… “Qu’il mange d’la marde” (expression québécoise : Va te faire foutre) ! Quand vous serez capables de dire ça, quand vous serez capables de formuler votre réalité par rapport à la sienne, il sera capable lui – parce qu’il est prépersonnel, puis en dehors de la forme, il n’est pas “pogné” dans la mémoire de la race lui, il l’utilise – il vous dira : “C’est ça mon gars, c’est comme ça que tu gagnes tes épaulettes”… Ciao !
mise à jour le 23/06/2024