PE-025 Restructurer sa programmation [fr]

PE-025 Restructurer sa programmation

“Alors on continue toujours dans le domaine de la psychologie évolutionnaire. Il y a des gens qui me posent des questions très très intéressantes. D’ailleurs, les questions que le monde me pose sont toujours intéressantes, parce qu’il y a des aspects à ces questions-là, il y a des volets, il y a des couches de conscience dans ces questions-là que les gens ne peuvent pas atteindre ou comprendre. D’ailleurs, c’est pour ça qu’ils posent des …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Alors on continue toujours dans le domaine de la psychologie évolutionnaire. Il y a des gens qui me posent des questions très très intéressantes. D’ailleurs, les questions que le monde me pose sont toujours intéressantes, parce qu’il y a des aspects à ces questions-là, il y a des volets, il y a des couches de conscience dans ces questions-là que les gens ne peuvent pas atteindre ou comprendre. D’ailleurs, c’est pour ça qu’ils posent des questions.

Mais la mise en vibration de ces questions-là nous amène à étudier les fondements de la conscience à des niveaux extrêmement intéressants. Quand je dis “intéressants”, je veux dire qu’il y a des aspects de la réalité que l’Homme ne peut pas accéder au niveau rationnel. Il y a des limites à la raison. Pourquoi il y a des limites à la raison ? Parce que la raison est fondamentalement une manière pour l’ego d’interpréter la vie.

Et puis la vie est trop complexe – pas simplement au niveau matériel, puis au niveau de son aspect terrestre – mais surtout à cause de sa condition invisible, autrement dit à cause des liens karmiques qui existent entre l’Homme et le plan astral. Pour que l’Homme puisse en arriver à mettre la main ou le doigt sur les conditions qui constituent la structure ou l’infrastructure de sa vie matérielle qui ne va pas toujours comme il veut, ça prend beaucoup de sensibilité, mais pas simplement de la sensibilité spirituelle.

Ça prend beaucoup de sensibilité purement vibratoire, c’est-à-dire une sorte d’intelligence qui est capable de reposer complètement sur elle-même. (Là je suis en train de tâter où est-ce que je m’en vais, mais ça ne sera pas long)… Ce que je veux dire… Par une intelligence qui a la capacité de se supporter d’elle-même, d’être totalement autosuffisante psychiquement et psychologiquement, c’est réellement le processus de l’évolution individuelle qui va le déterminer pour l’individu, pour l’Homme.

Mais qu’est-ce que c’est en soi ? C’est ça que je voudrais étudier avec vous autres, ce soir. Il faudrait que je lui donne un nom à cette sorte d’intelligence là. De l’intelligence dans le sens essentiel du terme, dans le sens créatif du terme, dans le sens évolutionnaire du terme – non rationnel du terme – c’est une capacité chez l’Homme de renaître instantanément des cendres de ses illusions.

Une personne qui serait capable instantanément de renaître, de se situer au-dessus des cendres de ses illusions, aurait ce que j’appelle une intelligence intégrée, c’est-à-dire une intelligence à l’épreuve des forces astrales de la mort, donc une intelligence à l’épreuve de son moi, donc une intelligence à l’épreuve de sa raison. Ceci lui donnerait une capacité très grande d’achever sa vie comme elle le veut au lieu de la vivre comme elle lui a été imposée par programmation.

Donc il y a deux possibilités de vie chez l’Homme : il y a une vie qui est le résultat de sa programmation, c’est-à-dire une vie qui est fondée ou qui est vécue par rapport à toutes les forces de l’âme – les forces de l’âme étant l’expression à travers votre être de ce que vous appelez votre personnalité – et il y a un autre volet de vie, une autre forme de vie, un autre niveau de vie, qui est une déduction créative du pouvoir de l’Intelligence pure chez l’individu, autrement dit une manifestation intégrale de son moi qui n’a aucune crainte.

Donc l’Homme peut vivre deux vies : une vie où la crainte fait partie de ses assises psychologiques et une autre vie où la crainte est de plus en plus éliminée, donc totalement subordonnée à sa lumière, donc totalement subordonnée à son intelligence qui ne vibre que dans le mental. Ça, ça fait partie de l’évolution. La psychologie évolutionnaire c’est le mécanisme explicatif de cette sorte d’intelligence là qui donne finalement droit à l’Homme d’exécuter sa vie au lieu de la subir, de la créer, de la monter au lieu de la subir.

Et pour ça, ça demande énormément de force intérieure, parce que la force intérieure c’est sa capacité en tant qu’individu ou en tant que mortel sur une planète – dont la conscience est fondamentalement expérimentale – de ne pas se laisser manipuler dans le mental par ses pensées qui sont d’origine astrale. Quand je dis que les pensées sont d’origine astrale, je veux dire qu’il y a dans la pensée de l’Homme des courants d’énergie inférieure, autrement dit dont la vibration est inférieure à une Lumière intégrale ou pure.

Et cette vibration-là ou ces vibrations-là sont responsables de sa genèse planétaire, autrement dit sont responsables du caractère involutif de sa conscience, et ne peuvent pas lui donner une capacité de participer créativement à son être intégral qu’on retrouvera dans ce que j’appelle l’évolution de la conscience. Le mental humain – ce que vous appelez l’ego, ce que vous appelez le moi – est essentiellement pour l’Homme de l’involution, une insulte à son intelligence, parce qu’à l’intérieur de cette structure psychologique là, l’Homme n’a pas un point de référence absolu en ce qui concerne sa capacité de dominer la matière.

Quand je dis “dominer la matière”, je veux dire dominer les forces sur le plan matériel qui conditionnent sa matérialité, et à cause de cette situation-là, on dit que l’Homme sur la Terre vit une programmation, c’est-à-dire qu’il est obligé de supporter pendant un certain nombre d’années – des fois pendant toute une vie – une condition d’existence qui ne fait pas partie de sa volonté mais qui fait partie de son impuissance.

Comment l’Homme en arrivera à briser les chaînes de cette involution-là pour en arriver à perfectionner sa relation avec l’invisible à un point où il sera capable, éventuellement, de commander à l’invisible pour en retirer le support ? Ça dépend ou ça dépendra de sa capacité de vivre sans crainte. Là, vous allez dire : “Bon, ben, c’est quoi vivre sans crainte”… Vivre sans crainte c’est plusieurs choses. Vivre sans crainte dans un premier temps, c’est ne pas se souvenir de son passé, parce que dans votre passé il y a beaucoup de crainte.

Dans votre passé, il y a beaucoup de crainte dans le sens qu’il y a beaucoup de choses que vous avez faites qui ne font pas votre affaire. Vous avez eu des mariages qui ont été brisés, vous avez eu des jobs qui ont été brisés, vous avez eu des évènements dans votre vie qui vous ont créé de la peine. Vous avez vécu des évènements qui ont diminué votre puissance réelle.

Et ces évènements-là, dans leur totalité, sont liés ensemble par ce que j’appelle de la crainte, un égrégore de crainte, pour la simple raison que l’absence de puissance ou l’absence de pouvoir chez l’Homme, c’est déjà une indication, une mesure de cet état mental psychique, psychologique, qu’on appelle l’état craintif de l’ego. Si l’Homme était sans crainte, l’Homme n’aurait pas à aller dans le passé de sa vie pour évaluer son présent. La raison pour laquelle l’Homme va dans le passé de sa vie pour évaluer son présent, c’est parce qu’il a la crainte de ne pas pouvoir réussir dans son devenir.

Si l’Homme était sans crainte, l’Homme ne regarderait jamais dans le passé et mettrait complètement de côté l’illusion psychologique qui nous est fournie par la psychologie classique, qui nous dit que notre passé détermine notre présent, alors que notre passé est simplement une suite d’expériences qui, si elles sont vues à la lumière de notre intelligence, deviennent pour nous un tremplin pour nous permettre de nous exécuter en puissance.

Exemple : Une jeune fille dans son passé se fait violer. Si la jeune fille comprend que son expérience de viol – qui fait surgir en elle énormément d’émotions négatives, qui fait vibrer beaucoup d’imagination et qui fait aussi taire une certaine passion – si la jeune fille est capable de regarder cette situation-là et ne pas y accoler de valeur aucune, elle élimine de cette expérience-là, de la crainte, c’est-à-dire une possibilité d’impuissance future, et instantanément elle entre dans sa puissance.

Mais par éducation, on n’a pas été amené à regarder les difficultés de notre passé de cette façon-là, parce qu’en tant qu’ego on a tendance à rationaliser notre souffrance. Quand l’Homme souffre, il rationalise sa souffrance parce qu’il est obligé de donner à sa souffrance une valeur positive. Sinon implicitement, ce serait pour lui, avouer son impuissance, puis l’Homme ne veut pas ça. Alors, l’Homme a tendance à rejeter sur quelque chose – des fois c’est sur la société, des fois c’est sur les parents, des fois c’est sur la vie, puis des fois c’est sur Dieu – l’Homme a tendance à rejeter le blâme de son impuissance sur, ultimement, les forces occultes ou les forces souterraines, ou n’importe quoi.

Alors que si l’Homme était réellement conscient de la psychologie évolutionnaire, c’est-à-dire des mécanismes mentaux qui lui permettent de déterminer son avenir à la mesure de sa puissance, l’Homme ne regarderait jamais dans le passé de sa vie et ne vivrait que dans le présent de son existence, pour ne jamais avoir les pieds trempés dans l’égrégore de la crainte qui est représenté par tout le passé où il a été un survivant, par tout le passé où il a souffert, autrement dit par tout le passé où il n’a pas eu la puissance, donc par tout le passé où il n’a pas été parfaitement intelligent à cause de sa programmation.

Donc c’est très grave quand une société nous enseigne que le passé détermine notre présent. Ça, c’est vrai, c’est exact si on laisse le passé déterminer notre présent, mais ça devient totalement secondaire, illusoire et inutile, si l’Homme vit son présent intégralement, c’est-à-dire s’il élimine dans sa conscience présente la crainte que son passé fait constamment revivre, à cause de son impuissance vécue, ce qui l’amènerait instantanément à reconnaître qu’il est beaucoup plus en charge de son existence, et que les choses qu’il a vécues dans le passé étaient simplement nécessaires pour mettre en vibration son mental, puis ses émotions, afin qu’il puisse transmuter les énergies inférieures, pour en arriver finalement à ne vibrer que des énergies avancées.

Pourquoi les races anciennes les vieilles races de la terre, les Hindous, les peuples Arabiques, les Italiens, les Irlandais, les vieux peuples, pourquoi les vieux peuples ou les individus dans les vieux peuples trouveront difficiles de s’extirper de la mémoire de la race, pour finalement convenir avec la puissance de l’individu, ce qui équivaut à l’évolution de la race humaine future ? Pourquoi les Américains créent tant de chocs avec leur individualisation, leur individualisme inconscient aujourd’hui dans le monde ? Parce que justement il y a un mouvement de l’Esprit de la Terre, vers l’élimination des racines du passé qui ont figé l’Homme dans un égrégore astral extraordinaire, qui est à la source de tous nos conflits ; la source des conflits entre les Juifs, les Arabes, les Irlandais du Nord, du Sud… Tout ce qu’on vit.

Puis quand on sait que l’individu – autrement dit l’Homme qui passe de l’involution et qui passera à l’évolution, autrement dit qui en arrivera à individualiser complètement sa conscience, pour en arriver finalement à s’arrêter sur le promontoire individué de son intelligence intégrée – que cet Homme-là va être obligé nécessairement de vivre ce qu’on appelle une initiation, appelez-la solaire, appelez-la comme vous voulez, l’Homme sera obligé de vivre une initiation, parce qu’une initiation veut dire : “défaire le passé en vous”.

Que l’Homme vive, que l’Homme en arrive à passer de l’involution à l’évolution dans deux-cents ans, cinq-cents ans, trois-cents ans, aujourd’hui, demain, dans six mois, ça n’a pas d’importance, l’Homme sera ou devra vivre une initiation, parce que l’Homme devra s’arracher au passé qui est le conditionnement de son ego à partir de la mémoire de la race, pour en arriver finalement à briser dans sa conscience les chaînes de l’involution, c’est-à-dire réorganiser sa programmation en fonction d’un contrat occulte entre lui puis sa lumière où il prendra contrôle de son expérience planétaire, pour en arriver ultimement à passer de la conscience astrale – lorsqu’il sera au seuil de la mort – pour passer directement dans une conscience morontielle, où finalement l’Homme fera état de son immortalité de conscience.

C’est très très important pour l’Homme de comprendre et de réaliser que la mesure de son impuissance actuelle est fondée sur ses craintes. Si vous ne comprenez pas ça, vous ne comprenez rien de votre réalité et vous ne pourrez pas altérer votre réalité. Si vous comprenez que votre impuissance est à la mesure de vos craintes, vous allez être forcés malgré vous-mêmes à rejeter ce qui en vous perpétue votre propre mensonge.

On ne peut pas arriver à l’Homme et dire : “Toi tu te mens, puis toi tu te mens, puis toi tu te mens, puis toi tu te mens”. Ça, c’est bon pour les curés qui se mentent aussi. Tout le monde se ment. On ne peut pas arriver, puis pointer vers l’Homme. On ne peut pas ! On n’a pas le droit, occultement parlant, de prêcher à l’Homme, on n’a pas le droit, occultement parlant, de juger l’Homme, on n’a pas le droit, occultement parlant, de donner à l’Homme l’impression qu’on est plus avancé que lui. Donc il n’y a pas grand droit qu’on a par rapport à l’Homme. Mais par rapport à nous autres, on les a tous, les droits. Par rapport à l’Homme, on ne l’a pas !

Puis si je faisais un discours de longue haleine sur ça, je vous démontrerais que tous les mouvements subtils, sociaux, psychologiques, philosophiques, religieux, spirituels, ésotériques, dans le monde, qui vont même jusqu’à la médecine douce, sont des droits qu’on se donne par rapport à l’Homme. Mais ce sont des droits qui sont fondés et qui sont maintenus en puissance par nos propres craintes, parce que quand on conseille l’Homme ou qu’on pointe l’Homme, ou qu’on juge l’Homme, on voile nos propres craintes, on cache nos craintes. Et en cachant nos craintes, on multiplie les erreurs humaines et on demeure dans l’involution.

Alors que si l’Homme se retirait de ces mouvements d’âme par rapport à l’Homme et concentrait toute son énergie sur la résurgence de sa puissance, où il abat ses craintes, l’Homme réaliserait que la vie n’est jamais un terminal et que la vie n’est jamais noire, et que la vie n’a jamais de mur, et que la vie n’a jamais de finalité en soi parce qu’elle est ultimement parfaite. C’est l’Homme qui est imparfait, pas la vie ! Mais quand elle passe, la vie, dans sa perfection, dans son mouvement à travers des corps qui ne sont pas ajustés, la vie semble imparfaite.

Et l’Homme, un jour, va être obligé de se réajuster, voir, reconnaître que la vie est parfaite, et à ce moment-là, seulement à ce moment-là, pourra-t-il finalement cesser de haïr les forces occultes dans le sens psychologique de son ego, ce que vous diriez, vous autres, à un certain niveau, de se fâcher contre Dieu, et l’Homme se fâcherait contre lui-même, parce que quand on a une conscience occulte, on a tendance à haïr les forces qui nous sous-tendent parce qu’on a tendance à transposer notre faiblesse, notre impuissance.

Alors qu’en réalité, si l’Homme était réellement conscient de la perfection de la vie, surtout quand la vie vient du plan mental, il serait capable de s’exécuter froidement… Ne jamais considérer ses faiblesses comme étant l’empoisonnement venant de l’extérieur, mais comme étant une putréfaction faisant partie des forces de l’âme qui mettent en vibration son ego, non pas pour sa joie personnelle mais pour sa souffrance personnelle. À ce moment-là, l’Homme corrigerait la relation entre lui et l’invisible, et à partir de ce moment-là, l’Homme aurait le droit de commander aux forces occultes.

Ne commande pas aux forces occultes qui veut, commande aux forces occultes qui peut ! Si vous étiez dans ma situation et que vous regardiez le monde oriental ou occidental avec mes yeux, vous auriez beaucoup de sympathie pour l’Homme, mais vous n’auriez pas beaucoup d’amour pour sa stupidité. Et quand je dis “sa stupidité”, je ne parle pas de sa stupidité dans le sens simplement psychologique. Je parle de sa stupidité dans le sens de sa nature animale qu’il n’est pas capable de dompter, parce qu’il a toujours les pieds pris dans la crainte.

Si vous regardez ce qui se passe aux États-Unis présentement, il y a un nouveau mouvement qui se crée aux États-Unis : “The Promise Keeper”, tout ça là ! Une autre forme de religion ou de culte “whatever”. Puis il va y en avoir tout le temps de ça ! Si vous regardez… Bon, on prend les Américains parce que les Américains sont réellement les grands faiseurs de modes puis de courants nouveaux, à un niveau ou à un autre, pour le bien ou pour le pire.

Mais si vous regardez ce qui se passe aux États-Unis et ce qui se passe dans le monde, au niveau du besoin qu’a l’être d’être supporté par une genèse oratoire, autrement dit par un mouvement de la parole, par un mouvement de la bouche, par un mouvement de mots, c’est extraordinaire ! Même aller à son psychiatre, ça fait partie de ça, son psychologue, ça fait partie de ça ! Il y a des gens qui vont voir leur psychologue toutes les semaines. Il y a des gens qui vont à la messe toutes les semaines.

L’Homme est obligé d’aller quelque part toutes les semaines. C’est incroyable ! L’être humain a besoin d’aller quelque part toutes les semaines. Il y a des Hommes qui vont dans des livres toutes les semaines. Il y a des Hommes qui vont à l’Université toutes les semaines. Je n’ai rien contre le fait que l’Homme va quelque part toutes les semaines. Mais j’aimerais un jour que l’Homme écrive, parle, s’installe quelque part tous les jours, puis ça, c’est en lui-même !

Le jour où l’Homme va s’installer quelque part en lui-même, à ce moment-là ce qui va sortir de sa bouche, ça va être créatif, c’est-à-dire que ça n’appartiendra pas à la mémoire de la race. Ça n’invitera pas à multiplier la stupidité humaine, c’est-à-dire tous les paramètres qui constituent chez l’Homme un aspect ou un autre de la crainte, et l’Homme commencera finalement à vibrer sa puissance, et finalement s’il parle à l’Homme, à des Hommes, à des êtres qui sont près de lui, il pourra finalement les aider à reconnaître qu’eux sont aussi grands que lui.

Donc il n’y en aura plus de religions, il n’y aura plus de hiérarchies, il n’y aura plus de maîtres, il n’y aura plus de gourous. Il y aura simplement des Hommes capables de faire des études constantes du mystère humain, de la vie en général ou en particulier, et finalement d’installer sur la Terre une vibration supramentale suffisamment forte pour qu’elle ne s’éteigne pas, et qu’elle ne soit pas éteinte par la mémoire de la race.

Et à ce moment-là, l’Homme pourra venir en contact avec des états d’esprit, des égrégores du mental qui seront réellement perfectionnés, en dehors de la crainte, libres de la mémoire de la race, et simplement là dans le monde pour servir de souvenir à l’humanité, qu’il y a eu avant nous des êtres qui savaient. Mais l’Homme va être obligé de faire un mouvement personnel pour ça. Il va être obligé finalement de s’amener… Il n’y a pas de sympathie dans la conscience.

Puis ça, je peux vous le dire aujourd’hui, il n’y a pas de sympathie dans la conscience. Il y a de la sympathie dans la spiritualité, ça d’accord, la spiritualité est pleine de sympathie. Allez voir les cercles, allez voir les religions, allez voir les groupements. Vous allez voir une grande sympathie. “It oozes” (ça suinte) ! C’est plein. On en bave de la sympathie spirituelle. Même dans des hôpitaux, il y a des hôpitaux, des sortes d’hôpitaux où on pratique la médecine traditionnelle, puis tu en vois de la sympathie.

Ça se “pogne” par les mains, puis ça mange à table, puis tu les regardes dans les yeux, ils ont tous les yeux dans la “graisse de bines” (regard altéré) ! Puis il n’y a personne qui oserait dire à l’autre : “Mange donc d’la marde, (va te faire foutre) toi, regarde donc dans ta soupe là, veux-tu me crisser la paix”… Non ! Ça se regarde tous, puis ils voltigent l’un par rapport à l’autre ! “How are you today ? Ah I’m fine. I hope you are well”, puis le gars, il va mourir du cancer !

Puis tu sais qu’il va mourir du cancer même si tu lui donnes la bonne patente, mais tu lui dis : “You’re gonna make it. God be with you” ! (Tu vas t’en sortir, Dieu est avec toi) ! Ça fait que le “bullshit” (connerie), il est tellement grand dans le monde, qu’il ne représente qu’une facette plus contemporaine de notre “bullshit” personnel, parce que c’est nous autres qui le créons le “bullshit” !

L’Homme en arrivera un jour, quand l’Homme aura une conscience réellement mentale, l’Homme en arrivera un jour à “vomir” sur la spiritualité de l’humanité. Mais tant que vous n’aurez pas commencé à “vomir” dessus, vous faites partie de cette spiritualité-là, et automatiquement vous avez les jambes coupées. Parce que je disais à quelqu’un cette semaine, à un type qui est à l’université qui enseigne les maths, un type intelligent… Il a eu le malheur de me rencontrer (rires du public), puis j’ai dit au type : “L’Homme n’a pas les crocs assez longs pour crever les yeux de Dieu”.  Oh ! “Sacrament” elle était nouvelle celle-là ! Il ne l’avait pas lue dans les livres celle-là. Crever les yeux de Satan puis de la Bête, ça c’était correct, tout le monde veut crever les yeux de Satan, dans l’Orient comme dans l’Occident, on veut tous crever les yeux de Satan. On met des patchs “whatever”. Mais crever les yeux de Dieu ! Il y a Nietzsche qui a passé proche de ça, il a dit qu’il était mort. Puis ça, ça a créé tout un remous en Europe quand il a dit qu’il était mort : “Dieu est mort”.

Mais moi, c’est pire, il est vivant, puis j’ai dit : “Il faut que tu lui crève les yeux”. Ça fait que le gars, il s’est retourné de bord, puis il dit : “Je vais retourner à l’Université, puis penser à ça”. Mais là, il pense encore, autrement dit pourquoi est-ce que j’ai fait ça ? Pour lui faire comprendre – parce que c’est un type quand même sensible – pour lui faire comprendre qu’on est réellement niaiseux avec notre spiritualité, puis qu’on demeurera des êtres impuissants tant qu’on ne réalisera pas que la spiritualité fait partie des assises astrales mystiques de l’involution.

La spiritualité c’est l’ultime couverture ou enveloppe de ce qu’on appelle le mensonge cosmique, parce que dans la spiritualité, l’Homme n’est pas capable de définir les paramètres absolus des entités qui évoluent dans les mondes parallèles. L’Homme n’est pas capable de définir qu’est-ce que c’est un ange, une entité, une entité astrale, un archange, un éternel… L’Homme n’est pas capable de définir ce qui, pendant l’involution, a été prononcé comme étant les structures personnifiées de ce qu’on appelle “la divinité”, avec tous ses “dominium”, puis tous ses… Et tant que l’Homme n’en arrivera pas un jour – et quand je parle de l’Homme je parle de l’évolution de l’humanité au niveau de la sixième race-racine – tant que l’Homme n’en arrivera pas un jour à crever les yeux de Dieu, il sera impuissant !

Et il sera dans l’illusion que les forces occultes le protègent, qu’elles sont capables de le protéger, alors que c’est lui qui doit se protéger contre lui-même pour avoir ensuite accès aux forces occultes, c’est-à-dire à sa lumière, c’est-à-dire à ses énergies qui constituent à la fois son mental, son émotion, sa vitalité et sa physicalité, sans parler des autres aspects de sa réalité qui sont sur les plans totalement cosmiques, et dont il n’a aucune conscience aujourd’hui parce qu’il n’est pas en conscience morontielle.

Ça fait que c’est évident que c’est sur le plan personnel, où il n’y a aucune sympathie spirituelle dans l’Homme et aucune sympathie spirituelle pour l’Homme, que l’Homme se découvrira. Vous ne pourrez jamais aider un être humain si vous êtes en sympathie spirituelle avec lui. Vous allez simplement continuer, perpétuer sa programmation et lui faire croire, LUI FAIRE CROIRE, qu’il y a une porte au bout du tunnel, alors qu’il n’y en a pas, tant qu’il est spirituel.

Qu’est-ce que je veux dire par “être spirituel” ? “Spirituel” pour moi, ça veut dire avoir ou vivre, ou supporter un état quelconque d’émotivité. Ça fait que la spiritualité, ce n’est pas simplement quelque chose qu’on vit par rapport à l’invisible, par rapport à Dieu, par rapport à la Ste Vierge, par rapport à St Joseph ou par rapport aux forces occultes. La spiritualité, c’est une déformation psychique de l’ego qui fait qu’il n’est pas capable de se surprendre de son invulnérabilité émotionnelle.

Un ego qui n’est pas capable de se surprendre ou de se réaliser émotivement invulnérable, face à un événement quelconque qui est le résultat de sa programmation, ne peut pas avoir de puissance sur la Terre. Il est simplement un être qui fait partie de l’involution, et qui mourra, et qui retournera sur le plan astral. Mais il ne passera pas à la conscience éthérique. Tout notre monde, toute notre société nous engage pendant des années à cultiver notre spiritualité !

Puis je vous engage à réaliser que quand je parle de spiritualité, je ne parle pas simplement de la spiritualité dans le sens religieux du terme. Je parle d’émotivité qui fait interférence avec le mental intégral de l’Homme. Ça, pour moi, c’est de la spiritualité. Alors ça va loin. Nous autres, on est au Québec, on est un petit peu moins spirituels dans un sens, mais retournez dans les anciennes races de l’humanité, les vieilles races humaines, vous allez voir que ça va être très très long avant que s’installe sur la Terre une race consciente.

Alors, l’Homme est obligé de retourner à sa fondation ou il sera obligé de retourner à sa fondation, s’il veut en arriver finalement à mettre un terme à sa programmation. Mais retourner à sa fondation, ça veut dire réellement se savoir invulnérable. Si vous n’êtes pas capables de vous savoir invulnérables dans le sens réel du terme, à ce moment-là vous allez vibrer une énergie spirituelle, puis cette énergie-là va vous garder dans l’impuissance parce qu’elle ne fait pas partie de votre lumière ; elle fait partie des forces de l’âme, elle ne fait pas partie de votre Esprit.

Dans l’Esprit, il n’y en a pas d’émotion. Dans l’âme oui. Pourquoi le combat entre l’Homme et son ajusteur de pensée sera le plus grand des combats que l’Homme aura livré depuis sa naissance dans la matière ? C’est parce que l’Esprit ne partagera pas avec l’Homme un dialogue, une télépathie fondée sur le caractère astral de la pensée de l’involution.

Donc quand l’Homme vivra une pensée ou un dialogue, ou une télépsychie avec l’Esprit, avec le double – appelez ça comme vous voulez – avec lui-même en tant que principe universel, l’Homme sera obligé de s’instruire au cours de ce dialogue-là, d’un mouvement constant pressant et saisissable de “l’intractabilité” de l’Esprit par rapport à la crainte de l’ego. Dans son mouvement original, dans le mouvement au début, l’Homme vivra… Sera fâché contre sa source. Normal, parce que le travail sera long et ardu !

Mais quand l’Homme en arrivera finalement à réellement consolider sa conscience, c’est-à-dire prendre le contrôle de sa vie, c’est-à-dire vivre sans crainte, à ce moment-là il n’aura plus de problème avec sa source. Mais il ne l’aimera pas plus pour ça, parce que, que vous haïssiez votre source, c’est simplement un subterfuge qui est créé dans la conscience ou qui sera créé dans la conscience de l’Homme pour éliminer sa conscience spirituelle ou ses émotions spirituelles.

Mais une fois que l’Homme ne souffrira plus de son contact ou de sa source, il ne pourra pas, il n’aura même pas la vibration pour revenir en arrière et établir un lien affectueux, donc spirituel avec sa source, parce que s’il le fait, la source reviendra encore par en arrière pour l’accuser une fois de plus qu’il n’a pas complètement éliminé de sa conscience la vertu de la crainte, qui faisait partie de l’illusion de son âme.

Donc, le double, l’ajusteur de pensée, le moi impersonnel – appelez ça comme vous voulez – cette partie de vous qui est à l’extérieur de votre matière et qui est l’expression ou l’origine de votre intelligence, qui est à la fois le calvaire de l’ego et à la fois la puissance de l’Homme qui est conscientisé, cette réalité-là est totalement impersonnelle, prépersonnelle. Ça n’existe pas, ça n’existe pas pour “les dieux”, l’émotion humaine.

La forme spirituelle dans son expression la plus incandescente, c’est pour le souvenir de l’Homme, c’est pour le réconfort de l’Homme parce que l’Homme se sent bien, se sent à l’aise, se sent réconforté, protégé par “les ailes” d’une certaine divinité, mais ça c’est une illusion parce qu’il est obligé de subir sa programmation. Et l’Homme sera obligé un jour de reconnaître ça. Il sera dans l’évolution. Et à ce moment-là, il sera le premier architecte, le premier architecte de la destruction des religions sur la Terre, pour lui-même, pas pour l’Humanité.

L’Humanité a besoin de religions. L’involution a besoin de religions. S’il n’y avait pas de religions sur la Terre, on serait réellement dans le pétrin. Mais pour l’Homme individualisé, pour l’Homme qui travaille en relation avec un moi prépersonnel, pour l’Homme qui a une conscience télépathique, qui expérimente la télépsychie à volonté tous les jours, ça n’existe pas, ça ne peut pas exister ce qu’on appelle l’état religieux ou ultimement l’émotion spirituelle.

Alors votre passé, ce que vous avez vécu en tant que femme, ce que vous avez vécu en tant qu’homme, un jour il va falloir que vous soyez capables de le consolider, c’est-à-dire d’en éliminer l’eau, la vapeur qui crée sa spiritualité, pour ne rester qu’avec les fondements de votre expérience, la cristallisation de votre expérience, la mémoire froide ; que vous ayez vécu des évènements qui vous ont fait souffrir mais qui ont servi ultimement à vous rendre libres !

Pensez-vous que vous allez devenir libres en prenant un avion puis en allant aux Indes vous asseoir dans un ashram ? Ou en allant au Vatican puis baiser la bague du souverain Pontife ? Ou en allant à l’église puis confesser vos péchés ? Ça fait des années que ma mère confesse son péché, ses péchés, puis elle recommence tout le temps, tout le temps, tout le temps. J’ai dit : “Tu vas arrêter ça, un jour”…? Elle a dit : “Ça me soulage”. J’ai dit : “Il n’y a pas de problème”. Ça la soulage !

Mais l’évolution, ce n’est pas pour que l’Homme se soulage de son imbécilité. L’évolution, c’est pour que l’Homme prenne en main d’une manière forte les énergies de son âme, rompt le pain de son initiation, et finalement mette un terme à son calvaire planétaire qui est techniquement son impossibilité psychologique de reconnaître qu’il est un être en fusion de conscience, c’est-à-dire un être de Feu, c’est-à-dire un être qui a ce fameux Feu sacré, c’est-à-dire ce lien avec l’invisible qu’on appelle, ou qu’on appellera un jour un état avancé de science infuse, où l’Homme ne vit plus par rapport aux doctrines d’une race parce qu’il ne fait plus partie du temps de la race, mais fait partie d’un autre temps que, lui, créera en fonction de son Intelligence puis de sa Volonté, mais pour lui-même, et non pas pour l’Humanité haletante et impuissante.

Ma plus grande souffrance, la plus grande lourdeur de ma conscience en tant qu’initié depuis des années, c’est de ne pas pouvoir aider l’Homme. Je n’ai jamais aidé l’Homme, je n’aiderai jamais l’Homme parce qu’on ne peut pas aider l’Homme. Ça, c’est une illusion spirituelle. C’est une émotion spirituelle qui veut nous faire aider l’Homme. Tu ne peux pas aider l’Homme, c’est impossible d’aider l’Homme. Pourquoi ? Parce que ce qu’on sait en tant qu’individu, ce qu’on peut vibrer au niveau de notre Esprit, ça ne se transpose pas dans un autre Esprit qui n’a pas la même vibration. Tu ne peux pas aider l’Homme.

Quand bien même, je vous dirais : “Tu n’en as pas de job, là… C’est fermé la compagnie à Saint-Lin, là… Prends ton paquet et va-t’en à New York, trouves-en, un crisse de job et débarque de l’assurance sociale”. Ça, je ne peux pas vous dire ça. Moi, je suis capable de le faire, ça. Ça, ça fait partie de mon moi, ça fait partie de ma capacité de briser les chaînes de ma programmation. Me retourner de bord, ça fait partie essentielle de ma science. Découvrir quand je me retourne de bord que je suis encore vainqueur, ça fait partie de ma science.

Mais je ne peux pas transposer ça à l’Homme. L’Homme a son propre niveau. L’Homme a sa propre conscience et je dois respecter son territoire. Je dois respecter sa nature. Sans ça, c’est dire : “Moi je l’ai fait, pourquoi est-ce que tu ne le fais pas”… C’est comme les parents qui nous disaient dans le temps : “Ben, moi je l’ai fait, pourquoi tu ne le fais pas”… On n’est pas pareil, on n’est pas fait pareil, ça fait que tu ne peux pas aider l’Homme. Et la journée où l’Homme comprendra qu’il ne peut pas être aidé, l’Homme mettra fin à sa mendicité sur la Terre.

Et l’Homme commencera finalement à réellement se tourner, se relever les manches et à mettre les mains dans sa propre eau de vaisselle qui est sale, qui est graisseuse, et s’il le fait avec un relevé de manches intégral, l’eau de vaisselle deviendra propre instantanément. Et l’Homme verra que, finalement, il peut manger dans des plats qui ne sont pas contaminés par sa mémoire. Et je peux vous dire une chose : viendra le temps où l’Homme devenant de plus en plus conscient, étant mis de plus en plus en vibration, sentira le besoin ou sentira l’incapacité d’aider les autres.

Et tant que vous aurez cette capacité d’aider l’Homme, vous ferez partie de l’involution spirituelle de la Terre. Vous serez du bon monde, mais du bon monde ce n’est pas du monde intelligent nécessairement. Parce que pour avoir une bonne mesure de la dose d’énergie émotionnelle que tu dois utiliser pour aider quelqu’un, ce n’est pas évident. Si tu en donnes trop, c’est parce que tu es trop émotionnel. Si tu n’en donnes pas assez, tu as peur d’être coupable. D’une manière ou d’une autre, tu es fait à l’os !

Puis si vous pensez que l’Homme va en arriver facilement à ce constat, c’est-à-dire à cette capacité, à cette habilité de trancher judicieusement son apport vers l’Homme, si vous pensez que ça va se faire facilement, je peux vous faire reconnaître aujourd’hui que vous verrez un jour que ce n’est pas aussi facile. Pourquoi ? Parce que vous êtes du bon monde. Il n’y a rien de pire que du bon monde ! Parce que du bon monde, ça se complaît constamment dans l’énergie émotive de leur programmation.

Ils ne s’exécutent pas dans la trame mentale de leur puissance, ils s’exécutent dans le mouvement émotif de leur programmation. Puis dépendant de l’échelle de leur naïveté, ils deviennent, soit des sœurs ou des curés, ou des gourous ou des bons psychologues, “whatever”. Ils deviennent des serviteurs de l’humanité. Même des fois, ils deviennent des saints ! Mais ça, ça fait partie de la programmation de l’âme sur la Terre.

C’est nécessaire parce qu’il existe sur une planète expérimentale une myriade de factions humaines qui ont besoin d’être guéries tous les jours par des êtres humains qui sont meilleurs que les Anges. Il y a des grands êtres humains, des grandes âmes – Sœur Teresa – qui sont meilleures que les Anges. Là, vous allez dire : “Comment est-ce qu’on peut critiquer les Anges, les Anges ne sont-ils pas des êtres de lumière”… ?  Quand vous aurez réellement découvert le pot aux roses, quand vous aurez réellement commencé à communiquer avec les hiérarchies du mental qui font partie de l’univers local, et qui s’occupent de l’évolution de l’Homme, de l’évolution de l’individu, de l’évolution de l’âme, qui assistent à la programmation de son moi, et qui sont, pendant des siècles et des siècles, responsables de votre liaison avec la mortalité, à travers l’expérience de l’âme que vous n’avez pas appelée, mais dont vous avez été victimes par incarnation, vous commencerez à comprendre pourquoi j’ai écrit en 84 qu’il existe sur la Terre une des grandes facettes de la réalité qui n’a jamais été promue, établie, proclamée par l’Homme lui-même. Puis ça, c’est le mensonge cosmique !

Puis c’est dans ce sens-là que l’Homme arrive à la fin du vingtième siècle, à partir de 69, où finalement il y a de l’Intelligence, de la Lumière qui descend sur la Terre et qui met les Hommes en vibration, pour que les Hommes, demain, soient capables de s’édifier eux-mêmes en tant que partenaires, dans une relation occulte cosmique, systémique, morontielle, avec des êtres qui envient, qui ENVIENT son état de conscience ! Parce que son état de conscience est fondé sur un principe qui est ultimement à sa mesure, puis ça, c’est le Principe de l’Amour. Et le Principe de l’Amour n’existe pas dans le cosmos local sur les plans parallèles.

Quand vous comprendrez ça, vous comprendrez que, finalement, l’Homme doit ajuster ce Principe d’Amour là, à travers son émotivité, à travers son inconscience, à travers sa spiritualité, à travers sa conscience involutive, pour finalement se l’approprier d’une façon intelligente, pour qu’il puisse distribuer dans le monde une certaine quantité d’amour mais d’une manière mentale, afin de ne pas perpétuer pendant des siècles, comme ce fut le cas pendant l’involution, l’impuissance de l’Homme. Ça, c’est à travers notre spiritualité.

C’est à travers notre spiritualité qu’on l’invoque le Principe de l’Amour, qu’on l’applique, le Principe de l’Amour, et qu’on empêche l’Homme de faire face de manière intégrale à ses craintes, pour en arriver finalement à ce qu’il puisse reconnaître qu’il est réellement son propre chevalier. Sans aucune condition ! Parce qu’un jour, vous réaliserez qu’il n’y en a pas de conditions au-dessus de l’Homme. Il n’y en a pas de structures mentales universelles au-dessus de l’Homme.

Il n’y en a pas de mondes occultes au-dessus de l’Homme qui nient sa réalité ou qui peuvent nier sa réalité, ou qui peuvent venir en opposition avec sa réalité. Parce que l’Homme est ultimement sept fois créé : matériel, éthérique, astral, mental et les trois plans supérieurs, font partie de sa cosmicité systémique locale, qu’il retrouvera dans la morontialité de sa conscience lorsque l’Homme aura finalement abattu les portes de la mort, pour rentrer dans l’immortalité de sa conscience systémique, et finalement s’inviter à sa propre table qui sera demain son propre royaume et sa propre façon de vivre dans un monde qui est ultimement parfait.

Ça fait que n’est pas avec nos craintes puis ce n’est pas avec nos stupidités, puis ce n’est pas avec le bavardage de l’involution, puis ce n’est pas avec les petites niaiseries qui ont été imposées par le pouvoir local – c’est-à-dire les pouvoirs spirituels de la Terre, les pouvoirs gouvernementaux de la Terre sur la petite conscience de l’Homme qui ne pouvait pas se révolter, à cause du fait que le mental humain n’était pas suffisamment développé – que l’Homme va en arriver finalement à conquérir son espace psychique, et finalement sortir de son corps, non pas en forme astrale pour retourner ultimement à la mort si le cordon est coupé, mais réellement sortir de son corps en conscience morontielle et faire face ultimement aux êtres qui l’ont invité à vivre la matière.

Pourquoi est-ce que l’Homme a-t-il été invité à vivre la matière ? Cette question-là, on se l’est demandée pendant des siècles ! Pourquoi l’Homme a été invité à vivre la matière ? Pourquoi l’âme a été invitée à s’incarner ? Pourquoi ? Et l’Homme devra le savoir, la connaître cette raison-là, un jour !

Je peux vous en donner un aspect : La seule raison pour laquelle l’Homme est descendu dans la matière, la seule raison pour laquelle l’âme s’est figée dans le temps de la matérialité, c’était pour permettre aux hiérarchies puissantes de la Lumière qui sont techniquement parfaites, de pouvoir vibrer à l’imperfection de l’Homme, afin de se redonner une vie, de se redonner un nouveau cycle d’évolution pour mettre fin à leur propre “Mahan vantara” qui leur impose, QUI LEUR IMPOSE de dominer l’Homme, afin que l’Homme ne puisse pas utiliser, pendant un certain temps, le pouvoir de Savoir qui ferait de lui sur une planète expérimentale, “un dieu”.

Et quand je dis “un dieu”, je veux dire : un Homme qui serait capable de connaître les évènements demain de telle chose, aujourd’hui ; un Homme qui serait capable de dire que dans trois-cents ans ou dans trois ans il y aura un tremblement de terre qui fera telle chose ; un Homme qui serait capable de prédire la vie parce que la vie fait partie des coordonnées psychiques de son moi, des architectures de son mental sur les plans élevés de sa conscience morontielle. Mais l’Homme n’a pas droit à ça. Pourquoi ? Parce que son ego est coloré, et pourquoi il est coloré ? Parce qu’il y a de l’âme en lui, il y a trop d’âme en lui. Il y a trop de souvenirs en lui, il y a trop de passé en lui, il n’y a pas de puissance en lui.

L’Homme n’est pas capable de faire face à sa réalité, de dicter les évènements, d’écrire sur le mur du temps les évènements, et de dominer sa nature sur la Terre, et de donner finalement à l’humanité un corridor d’exploitation, un corridor d’évolution à la mesure de sa perfection à tous les niveaux de ses plans, parce que l’Homme est encore un être animalisé, c’est-à-dire un Homme qui a encore en lui de l’orgueil spirituel. Et cet orgueil spirituel là, il fait partie de l’émotion dans ses sentiments. Il fait partie de sa vibration quand il aide. Quand l’Homme aide l’Homme, l’Homme est déjà dans un geste d’orgueil. Quand vous aidez l’Homme, vous êtes déjà dans un geste d’orgueil !

Et si vous étiez en conscience mentale et que vous étiez en contact télépathique avec le mental, et que vous seriez face à une condition où on vous demanderait de l’aide, le plan mental pourrait facilement vous dire : “Éloigne-toi de cette condition et brosse tes souliers contre le sol, parce que cet Homme-là doit survivre, doit vivre et supporter son karma, et tu ne dois pas faire interférence avec la loi de l’invisible”. Mais non. On fait interférence. On veut l’aider, le gars !

Ça fait qu’on fait tellement interférence aujourd’hui que, même au niveau des gouvernements, même au niveau des associations, même au niveau des agences, même au niveau de la liberté humaine, même au niveau des droits de l’Homme, même au niveau des lois compensatoires de l’Humanité, on est obligé de dire aujourd’hui : “Bon, ben, on va socialiser le système”. Et on socialise tellement le système que le système économiquement est en train de s’écrouler. Et un jour les gouvernements vont être obligés de changer de bord.

Les gouvernements vont être obligés de changer leur position et dire : “Si tu veux de l’argent, va-t’en dehors et travaille. À moins que tu en aies réellement besoin et on aura des critères sérieux pour évaluer tes besoins.” Sinon, on fait partie d’une “social-démocratie” et les “social-démocraties”, comme les systèmes socialistes, vont éventuellement s’écrouler, parce que les besoins astraux de l’Homme, de l’Humanité, sont plus grands que ce que tous les gouvernements de la Terre pourraient matériellement offrir à une Humanité inconsciente.

Même en Suède, ils sont en train de changer leur position. En Norvège ils sont en train de changer leur position. Aux États-Unis, Clinton est en train de changer ses positions, et c’est un démocrate. Et ça, c’est au niveau des gouvernements. Imaginez-vous au niveau de l’individu !

Un Homme conscient qui n’aurait pas réglé le problème de sa spiritualité ou de l’émotion de sa spiritualité, donc de son geste à l’égard de l’Homme, serait un être totalement souffrant, parce que sa conscience du mal dans le monde est tellement grande, qu’il verrait tout partout les Hommes, et chaque Homme serait pour lui un mendiant. (Applaudissements).

mise à jour le 23/06/2024

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