PE-009 Les bornes de la conscience humaine
“Alors on continue toujours dans l’étude ou le développement de la psychologie évolutionnaire, pour en comprendre les fondations, les mécanismes. Un des aspects les plus extraordinaires de cette psychologie-là qui sera inventée par l’Homme – quand je dis que la psychologie évolutionnaire sera inventée par l’Homme, ce que je veux dire, c’est que l’Homme dans le développement de son intelligence et aussi dans le développement de la science …”
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Alors on continue toujours dans l’étude ou le développement de la psychologie évolutionnaire, pour en comprendre les fondations, les mécanismes.
Un des aspects les plus extraordinaires de cette psychologie-là qui sera inventée par l’Homme – quand je dis que la psychologie évolutionnaire sera inventée par l’Homme, ce que je veux dire, c’est que l’Homme dans le développement de son intelligence et aussi dans le développement de la science occulte, c’est-à-dire de l’invisible, sera totalement responsable de la gestion psychologique de son moi, donc de la compréhension occulte de son moi ; contrairement aux conditions de l’involution où l’Homme, pendant des siècles, a été sujet à l’approbation sociale, de ses façons, de ses manières de penser.
Quand on parle de l’involution, on parle réellement de l’autorité d’une civilisation sur la conscience individuelle, alors que lorsqu’on parle de l’évolution, on parle réellement de l’autorité de l’individu sur, ou en relation ou par rapport à la civilisation environnante. Et ça, ça a des conséquences très très remarquables, parce que ça amènera l’Homme à définir par lui-même, sans aucune convention extérieure, les paramètres de sa conscience. Et ces paramètres-là seront inclusés dans sa conscience.
Quand je dis, quand je parle de paramètres inclusés dans la conscience humaine, je parle d’une manière de voir, de comprendre, de saisir la réalité autant matérielle que psychique ou occulte et d’en définir les paramètres par rapport à soi, c’est-à-dire par rapport à une relation étroite plus ou moins développée entre le plan matériel et les plans invisibles. Et ça, ça va demander de la part de l’Homme une grande, grande capacité de supporter seul le fardeau de sa connaissance.
Ce sera probablement un des aspects les plus difficiles ou les plus pénibles, dans un sens, de la nouvelle psychologie évolutionnaire, parce que l’Homme n’aura pas de support social, n’aura pas de conscience collective pour approuver ou désapprouver de la manière dont il pense ou de la manière dont il évalue la réalité. Je vous donne un exemple par rapport à ça, un exemple très bref, je le donne dans un cadre privé cet exemple-là, je ne le donnerai pas dans un cadre public parce que je dois respecter les positions théologiques de l’Église ou les positions psychologiques des masses par rapport aux doctrines de l’Église.
Mais si on regarde le phénomène de “l’avortion” (de l’avortement) ou de l’euthanasie par exemple, un être qui est en conscience individualisée prend sur lui-même l’orientation psychique ou psychologique de son moi par rapport à la gestion de ces différentes vérités là ou de ces différentes nécessités là. Alors que pendant l’involution, l’Homme se réfère à des “convenants” ou à des ordres de mesure qui sont établis par l’Église ou par les gouvernements, ainsi de suite.
Donc un être qui est en involution, dans un sens, bénéficie d’une certaine sécurité psychologique par rapport à des grandes questions fondamentales telles que l’avortement, alors qu’un être qui est en évolution de conscience, donc qui s’amène petit à petit à une très grande individualisation de son moi, s’amène aussi parallèlement à développer une conscience individuelle en ce qui concerne l’évaluation de ces grandes questions fondamentales là, telles que l’euthanasie ou l’avortement.
Et il devra, il sera obligé d’ailleurs, de se porter garant par rapport à lui-même, des décisions qu’il prendra sans aucun support extérieur, donc ceci demandera pour l’Homme nouveau, pour l’Homme conscient, pour l’Homme évolué – quand je parle de l’Homme je parle génériquement – pour l’être évolué, de pouvoir supporter une sorte d’isolation psychologique.
Et ce support-là, cette isolation psychologique deviendra de moins en moins poignante au fur et à mesure où l’Homme aura finalement brisé ou rompu avec les conditions psychologiques de son moi qui appartiennent à sa culture, et que l’Homme commencera à communiquer directement par télépathie avec le plan mental. Et c’est à ce moment-là que l’Homme ne souffrira plus de la solitude face aux grandes questions ou face aux réponses, souvent inattendues qui viennent de ces mondes-là.
Et à ce moment-là l’Homme pourra consolider son savoir, sa science et développer un peu, comme je fais maintenant, une psychologie évolutionnaire qui traite ou qui peut traiter des questions fondamentales de l’humanité, des plus importantes aux plus simples, parce que l’Homme, techniquement, est un être de lumière. Donc il doit pouvoir, au cours de son évolution, définir les bornes de sa conscience. Donc je veux parler ce soir dans ce cadre-là : Quelles sont les bornes de la conscience humaine ?
Si vous regardez votre expérience psychologique par rapport à votre passé, vous allez rapidement réaliser que les bornes de votre conscience sont techniquement établies en fonction de ce que vous avez appris dans vos familles, quand vous étiez jeunes, ou de ce que vous avez appris en société lorsque vous étiez à l’école ou à l’Université ; donc les bornes de votre conscience, c’est-à-dire les aspects de votre mental qui conditionnent et qui forment votre moi, c’est-à-dire cette partie de vous-mêmes que vous considérez aujourd’hui totale mais qui, dans le fond, ne l’est pas, puisque votre moi n’est pas total, n’est pas global, ça implique qu’il y a des parties de votre conscience, donc de votre moi qui ne vous sont pas accessibles.
Et la raison pour laquelle ces parties ne vous sont pas accessibles, c’est parce que, pendant l’involution, les clés ou les manières de penser ou de voir, ou de traiter avec la réalité, qu’elles soient matérielles ou invisibles, étaient conditionnées par des référents sociologiques, c’est-à-dire collectifs, qui étaient puisés dans la mémoire de la race ou qui faisaient partie de la trésorerie psychologique de la civilisation qu’on appelle la culture.
Dans le cadre de l’évolution, à partir du moment où l’Homme va se séparer totalement de la façon ou de la manière dont pense la société, c’est-à-dire la masse humaine, même si c’est une masse élitisée, ceci va amener l’Homme à devoir considérer un jour une nouvelle façon, une nouvelle manière de consolider sa science, sa conscience, son moi. Et cette nouvelle manière sera basée sur la télépathie avec les circuits universels.
Donc, à partir du moment où l’Homme aura accès ou pourra commencer à mettre le doigt ou à définir par lui-même – très important de comprendre par lui-même, seul – les bornes de sa conscience, l’Homme sera forcé, à cause de la dynamique psychique de son moi, donc à cause des lois vibratoires de sa conscience, donc à cause des lois de son Esprit qu’il ne connaît pas encore, à cause des lois de l’âme qui sont fondamentalement reliées aux archives, donc à la mémoire, donc à la constitution psychologique de son moi planétaire, l’Homme sera forcé un jour de… Il sera forcé de plonger dans un grand vide, un vide qui est plein ; mais un vide quand même qui fait partie de sa substance réelle, c’est-à-dire de sa conscience illuminée.
Quand je parle de conscience illuminée, je veux dire de conscience qui est capable de par elle-même, se diffuser à travers soi, et aussi se diffuser dans le monde sans avoir besoin du mécanisme réflectif de la conscience involutive qu’on a appelé dans le passé, “la vérité”. Donc, quand, à quel moment de l’évolution, l’Homme commencera-t-il à toucher ou à mettre le doigt ou à sentir les bornes, très vastes d’ailleurs, de sa conscience ? Il commencera lorsqu’il aura saisi l’importance de ne jamais chercher en lui-même la vérité.
Et ça, ça va réellement à l’encontre de la structure de la connaissance de l’involution, ça va réellement à l’encontre des lois psychologiques du moi de l’involution, on a toujours eu besoin de la vérité. Pourquoi ? Parce que l’Homme était, pendant l’involution, était incapable de se suffire à lui-même. Et quand on ne peut pas se suffire à soi, on a besoin de la vérité parce que ce qui vient vers nous, ce qu’on appelle la connaissance, doit être vérifié par soi en relation avec un consensus social.
Donc à partir du moment où un Homme en tant qu’individu est capable d’être en équilibre psychologique par rapport à un consensus social, bon, il appelle ce consensus-là un consensus véritable, donc il lui donne une valeur de jugement et on appelle ça “la vérité”. Et on reste avec ça pendant un certain nombre de siècles ou pendant un certain nombre d’années, pendant un certain nombre de générations.
Mais les vérités se modifient, les vérités du douzième siècle se sont modifiées, les vérités de la Renaissance se sont modifiées, les vérités du dix-neuvième siècle se sont modifiées, les vérités se modifient toujours, pourquoi ? Parce que les vérités ne font pas partie de la réalité humaine, les vérités font simplement partie d’un consensus social basé sur la conscience collective d’une humanité, en quête d’identité qu’elle ne possède pas ou qu’elle n’a pas, parce que l’Homme demeure un être dont la conscience fondamentale est collective.
L’Homme ne pense pas par lui-même, est incapable de penser par lui-même, et lorsqu’il s’agit pour lui de penser par lui-même, il est effrayé de le faire. Pourquoi ? Parce qu’il n’a plus de support pour vérifier la nature de sa pensée, donc la valeur psychologique de son moi, donc la prescience psychique de son ego universel, donc à ce moment-là, il se replie sur une conscience collective, et de cette conscience collective là, il apprend à jouer de la vérité toute sa vie. Et à cause de ceci, il n’en arrive jamais à connaître les bornes de sa conscience, donc il n’en arrive jamais à réellement réaliser jusqu’à quel point il est intelligent.
Si vous attendez que la société vous donne une mesure de votre intelligence, vous allez attendre longtemps. Si vous attendez que la société vous dise que vous êtes intelligents, vous allez attendre longtemps parce que la société est basée sur les lois du pouvoir. Et les gens qui se nomment ou qui se disent intelligents le sont par expérience psychologique très développée, souvent l’élite intellectuelle, ainsi de suite. Et ce sont ces gens-là qui établissent les bornes fragiles d’une conscience cultivée, ce sont ces gens-là qui ont le pouvoir, qui éduquent les masses, ainsi de suite. Et ce sont ces gens-là qui se donnent le rôle de faire la gestion intelligente d’une conscience collective.
Mais on s’aperçoit, plus on avance et plus l’information devient transparente, grâce à la télévision, grâce à la radio, grâce à l’internet, ainsi de suite, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de désinformation dans le monde, même au niveau de cette conscience élitiste qu’on a considérée pendant des siècles comme étant la conscience savante, qui avait le rôle d’informer et de faire évoluer l’Homme, on s’aperçoit maintenant que tout ceci était un subterfuge qui faisait partie de l’involution, et on s’aperçoit souvent que les grands ou que les sages n’étaient pas aussi sages qu’on l’a cru.
On s’aperçoit que nos parents n’étaient pas aussi intelligents qu’on l’a cru, on s’aperçoit finalement que la vérité n’est pas aussi transparente qu’elle a apparu pendant l’involution, donc viendra un moment, au cours de l’évolution, où l’Homme se rendra à l’évidence de sa conscience.
Et lorsqu’il se rendra à l’évidence de sa conscience et que l’Homme ou que des Hommes, en tant que consciences individualisées, professeront dans le monde cette nouvelle science, cette nouvelle psychologie évolutionnaire – qui viendra de différents cerveaux, qui viendra de différentes parties du monde – mais toujours formée de la même manière, c’est-à-dire formée à travers la grande lutte de l’individualisation, on s’apercevra qu’il y a beaucoup, beaucoup d’intelligence dans le monde en réserve, qu’il y a un grand potentiel d’évolution dans le monde, dans toutes les nations, chez tous les peuples.
Et que c’est simplement une affaire de temps pour que l’Homme en arrive finalement à réaliser que la conscience individualisée fait partie de la progression naturelle de l’Esprit à travers les forces de l’âme de la civilisation, et que rien ne peut empêcher ça, vous ne pouvez pas ! Il n’y aucun gouvernement, il n’y aucune science élitiste, il n’y a aucune éducation qui peut empêcher le mouvement de l’Esprit !
Vous regardez simplement aujourd’hui le pouvoir de l’internet dans le monde, le pouvoir de la télévision dans le monde, combien ces forces sociales sont en train de transformer des manières de penser, des manières de vivre ou des manières de s’exécuter, et vous verrez que lorsque l’Homme le fera sur une base individuelle, et qu’il commencera à reconnaître les bornes très vastes de son Esprit, qu’il y a beaucoup d’intelligence en suspension chez l’être, qu’on a considéré pendant l’involution comme étant une bête de somme intellectuelle.
Mais il y a un prix à payer à la liberté de l’Esprit, un très grand prix. Pourquoi ? Parce qu’effectivement, être libre dans l’Esprit demande ou nécessite par conjuration une libération des forces de l’âme, donc des forces de la mémoire. Et si on considère l’ego planétaire, donc l’ego expérientiel comme étant le produit d’une manufacture intrinsèquement astrale, ben, c’est évident que lorsque l’Homme passe du plan astral au plan mental, qu’il commence à cesser de réfléchir sur des propos qui sont sans valeur, pour finalement s’exprimer dans un cadre qui est totalement valorisant, que ça nécessite un prix, que ça impose un prix.
Et que l’Homme en tant qu’âme, autrement dit en tant que mémoire, en tant que matière encryptée de toutes sortes de symboles, qu’on appelle les notions psychologiques de l’ego, qui sont l’infrastructure de la connaissance du moi, que tout ceci doit sauter, doit se transmuter, pour que finalement l’Homme devienne un être libre, c’est-à-dire un être qui a la capacité psychologique de renverser à volonté toutes formes de vérités.
Un Homme qui ne peut pas renverser à volonté toutes formes de vérités est effectivement prisonnier de cette polarité psychologique, et il demeure et il demeurera pour le restant de ses jours un être appartenant à l’involution, c’est-à-dire un être incapable de penser par lui-même et un être incapable de suffisamment mettre en branle une énergie interne qui fait partie de sa Lumière, et qui a le pouvoir de transmuter la conscience humaine partout dans le monde, à quelque échelle que ce soit, dans n’importe quelle race, dans n’importe quelle nation, et face à n’importe quels traités d’érudition qui, par le passé, ont fait partie des grandes mémoires de l’Humanité mais qui, en même temps, ont servi à garder l’Homme dans un état de conscience psychologique assiégée.
L’Homme n’est pas libre, mais s’il doit le devenir, il le deviendra parce que ça fait partie de l’évolution, on n’a pas de choix, la Lumière doit se libérer de son “vaisseau”, et le “vaisseau” de l’involution c’est quoi ? C’est la mémoire humaine.
Donc à partir du moment où un ego pense, en fonction de sa mémoire – je ne parle pas de la mémoire nécessaire là, je parle de la mémoire qui fait partie des structures psychologiques du moi en ce qui concerne les grandes questions de la vie – à partir du moment où un ego traite de la réalité en fonction d’une mémoire quelconque qui est issue de la race ou qui est issue des grands protocoles de la civilisation, cet ego-là n’a aucun pouvoir de génération, c’est-à-dire qu’il lui est impossible de se connecter psychiquement au plan mental.
Et il ne peut pas, à ce moment-là, connaître les bornes de sa conscience. Pourquoi ? Parce que la conscience… S’il y a des gens parmi vous qui lisent l’anglais, un jour vous devriez lire un livre que je publie en anglais présentement, probablement qu’il sera traduit en français, je ne sais pas, mais s’il est traduit en français il n’aura pas la même vibration qu’il a dans la langue anglaise, parce que lorsque j’écris en anglais, j’écris dans un mode qui est plus mental, plus scientifique, qui est plus technique, parce que ça fait partie de la nature de la langue.
Mais c’est un livre qui est très intéressant parce que ça définit le caractère extrêmement mécanique de la conscience, ce qui est plus difficile à faire en français parce que la langue française est une langue beaucoup plus spirituelle que la langue anglaise. Mais si jamais, pour une raison ou pour une autre, lorsqu’il sera sur le marché, vous pouvez le lire, ce serait intéressant d’avoir vos commentaires parce que c’est un livre qui est très intéressant.
Il est intéressant parce que je démontre dans cette œuvre-là que ce que nous appelons la conscience, donc ce que nous appelons toute manifestation psychologique ou psychique du moi, est en réalité la manifestation très vaste, très complexe, très occulte, très structurée d’un système de communication qui existe à différentes échelles cosmiques et qui se renoue si vous voulez, qui s’unifie dans une structure complexe aussi, à sept plans, qu’on appelle… Structure matérielle, structure éthérique, astrale, mentale ; et aussi structure totalement invisible cosmique qui fait partie de ces fameux réseaux de communications auxquels sont rattachés… Ou auxquels est rattaché le phénomène de la pensée.
Le phénomène de la pensée n’est pas ce que nous croyons sur la Terre aujourd’hui, il sera développé au cours de l’évolution, il sera très très compris aussi de manière scientifique au cours de l’évolution. Et même ces catégories de conscience qu’on définit comme étant extrêmement importantes pour notre moi sur la Terre aujourd’hui, ces catégories seront changées et profondément étudiées au cours de l’évolution.
Parce qu’on découvrira un jour que l’âme, ce que nous appelons l’âme, autrement dit toute cette accumulation de mémoire qui sert de réserve pour l’électrification de notre cerveau et aussi pour le maintien de la conscience des cellules, que l’âme est en fait une énergie qui n’a pas de conscience, c’est-à-dire que l’âme c’est simplement un champ magnétique, et ce champ magnétique il est mis en vibration par des forces extrêmement puissantes qui sont cosmiques qu’on appelle “l’Esprit”.
D’ailleurs un jour, le mot “Esprit” sera totalement éliminé du vocabulaire parce que nous aurons une conscience beaucoup plus technique de la réalité électrique de la Lumière. Et à ce moment-là, on s’apercevra que toutes les difficultés psychologiques au niveau du moi que l’on se crée sur la Terre, au cours de l’expérience, au cours de l’incarnation, font réellement partie des illusions extraordinairement bien développées et maintenues par les forces de l’âme et par les forces de l’Esprit, au profit du pouvoir cosmique, et contre, CONTRE l’individualisation de l’Homme sur la Terre.
Autrement dit, l’Homme sur la Terre n’est pas ennobli encore, dans ce sens que l’Homme sur la Terre n’a pas de pouvoir. L’Homme sur la Terre ne peut pas, par exemple, communiquer avec des esprits dans le plan astral et leur commander de le guérir. Vous savez qu’il y a des gens sur la Terre aujourd’hui qui ont le pouvoir de guérison. Ce sont des gens simples, ce sont des gens qui ne sont pas conscients mais ils ont un pouvoir de guérison pour des raisons karmiques, dans ce sens que ça fait partie d’une activité qu’ils doivent vivre et exécuter sur la Terre parce qu’en relation avec des vies antérieures, ils ont quelque chose à rebalancer.
D’ailleurs, je connais de ces gens ici dans la province de Québec qui ont le pouvoir de guérison, j’en connais un d’ailleurs que j’ai à l’esprit présentement ! Et ce sont de bons guérisseurs, mais ces êtres-là qui guérissent, ils guérissent parce qu’ils sont en communication astrale avec des entités, donc des esprits dans le monde de la mort.
Et si l’Homme savait comment utiliser ces chemins, ces accès psychiques, si l’Homme savait comment surfer l’internet psychique de sa conscience, l’Homme pourrait facilement entrer en communication avec ces esprits qui travaillent à travers des individus comme lui, et automatiquement en arriver finalement à pouvoir guérir le corps matériel ; parce que c’est très facile pour des esprits qui se sont donnés d’épouser l’Homme sur le plan psychique de leur réalité, et d’investir l’Homme avec un certain confort, donc de le guérir, ça fait partie des réalités occultes de la vie.
Mais l’Homme est tellement éloigné, éloigné, tellement loin de sa conscience que c’est comme si on disait : “Bon, ben écoutez, là, vous pouvez aller sur l’internet et envoyer des signaux n’importe où dans le monde, dans les mondes spirituels, et on va vous répondre instantanément par email psychique”. Mais l’Homme ne connaît pas l’internet, l’Homme a peur de l’internet, et quand on lui parle de l’internet, il dit : “Ah ! Mais qu’est-ce que c’est ça, cette chose-là, c’est trop vaste, on va se perdre dans l’internet”.
Et donc, on demeure plutôt cloué à notre petite radiophonie intellectuelle, et c’est pour ça qu’on a beaucoup de difficulté à venir en contact avec des gens qui sont morts qu’on appelle “des esprits”, et qui sont à la disposition de l’Homme à travers ces invités qu’on appelle “les guérisseurs” et qui, facilement, pourraient guérir l’Homme, si l’Homme pouvait finalement apprendre à utiliser son énergie mentale, c’est-à-dire son Esprit pour communiquer avec l’invisible au lieu de passer son temps à aller à la pharmacie, en tout cas !
Ce n’est pas quelque chose que je suggère à tout le monde, pour le moment vous êtes mieux d’aller à la pharmacie, mais ce que je veux dire, c’est que dans le temps, au cours de l’évolution, l’Homme devrait un petit peu raffiner sa médecine. Tout ceci pour dire quoi ? Tout ceci pour dire que nous sommes extrêmement bornés, nous ne sommes pas bornés parce que nous ne sommes pas intelligents, nous sommes bornés parce qu’il nous a été dit que nous n’étions pas intelligents.
Nous sommes bornés parce qu’on ne nous a pas donné l’autorité d’être intelligents, parce que le pouvoir n’aime pas donner l’autorité à ceux qu’il gouverne, c’est normal. Et à toutes les échelles de la société, l’Homme ne donne pas à l’Homme l’autorité de son intelligence, la valeur de son intelligence. Donc nous sommes bornés à cause de ceci, mais les temps changent maintenant. Et viendra le moment au cours de l’évolution où l’Homme, finalement, réalisera une chose, qu’il a la capacité d’interpréter, de surfer l’internet psychique à très très grande vitesse, à l’aise.
Il a la capacité de parler avec des entités qui ne sont pas nécessairement matérielles, mais ça, c’est sans importance, être matérielles ou immatérielles, du moment que vous parlez à quelqu’un (rires du public). Mais parler à quelqu’un ce n’est pas évident, c’est plus évident si vous le voyez. Mais si vous ne le voyez pas, c’est moins évident, mais c’est sans importance parce que lorsque vous surfez l’internet psychique, il y a des mondes extraordinaires qui sont à l’écoute, parce que tout le monde s’intéresse à ce que l’Homme veut dire.
Mais pour qu’un Homme réalise que tout le monde s’intéresse à ce que l‘Homme veut dire, il faut que l’Homme ait la conscience, la science, la confiance en lui-même nécessaire pour réaliser que sa manière de communiquer ou de surfer l’internet psychique dépend toujours de son modem à lui, vous avez besoin d’un bon modem.
Si vous surfez un internet avec un “2800 bovis”, si vous surfez l’internet avec un “28000 bov”, si vous surfez l’internet avec un “million de bov”, c’est évident que vous allez atteindre des paliers de conscience, vous allez atteindre des régions de ces mondes, vous allez communiquer avec des entités ou des parlementaires si vous voulez, je déteste le mot “entités”, vous allez pouvoir parlementer avec des individus, et si vous avez une certaine aura, ben, probablement vous les verrez.
Ils viendront chez vous, vous pouvez parler avec, ainsi de suite, c’est plus intéressant de parler avec quelqu’un qu’on voit que de parler avec quelqu’un qu’on ne voit pas, mais c’est sans importance comme je vous le disais tout l’heure, ce qui est important c’est d’avoir un bon modem. Et comment l’Homme pourra-t-il développer un bon modem, c’est-à-dire un instrument qui lui permet de communiquer à volonté avec des êtres qui ont leurs assises dans différents “dominium” de réalité ? Ben, c’est en apprenant à comprendre et à réaliser que la pensée, la communication interne, la télépathie, fait partie de l’alliance entre l’Esprit, le sien et d’autres esprits.
Lorsque l’Homme saura que son Esprit – je ne parle pas de l’âme – son Esprit, c’est-à-dire la source de sa pensée, a le pouvoir de communiquer sur différents plans à la fois ou individuellement, et que cet Esprit est fondamentalement une Lumière, c’est-à-dire une entité, c’est-à-dire une réalité personnifiée, c’est-à-dire une partie de lui-même qu’il n’a pas encore rencontrée mais qui existe, qu’il rencontrera probablement quelque part au cours de son évolution, après la mort sur le plan morontiel s’il y va, ou plus tard dans un autre temps, après l’expérience astrale, s’il retourne au monde de la mort de l’involution, mais que cet Esprit fait partie de sa réalité, et que cette réalité elle est conjointe, c’est-à-dire qu’elle est parfaitement unifiée ou unifiable à ce que nous appelons l’âme, donc sa mémoire ; et que cet Esprit a le pouvoir d’utiliser sa mémoire avec une telle science, une telle perfection, une telle similitude et une telle instantanéité que, lui a l’impression sur la Terre que c’est lui qui pense ! Extrêmement intéressant ce modem !
L’Esprit a le pouvoir de faire croire à l’Homme, à cause de sa puissance, de faire croire à l’Homme que c’est lui qui pense. Et alors qu’est-ce que c’est la différence entre l’involution et l’évolution ? L’involution c’est croire qu’on pense, l’évolution c’est savoir qu’on ne pense pas. Mais par contre, le passage d’une phase à une autre va demander que l’Homme, finalement, commence à comprendre son propre mystère. Et comprendre son mystère c’est quoi ? C’est commencer à s’habituer petit à petit, lentement, à sentir avec son Esprit, les bornes de sa conscience.
Donc, à partir du moment où un ego, donc un être pensant ou la partie mentale de l’Homme incarné, commence à utiliser la pensée comme si elle était télépathique, comme si elle communiquait avec quelqu’un, comme si elle parlementait avec quelqu’un, à partir du moment où l’Homme s’habitue et commence à traiter mentalement de cette manière avec son Esprit, il se produit des choses chez lui.
Il se produit des changements profonds chez lui qui altèrent sa personnalité, donc qui altèrent le lien entre l’Esprit et l’âme, et qui commencent petit à petit à mettre de côté l’importance de l’âme, c’est-à-dire l’importance de la mémoire, et commencer à donner de l’importance à l’Esprit, c’est-à-dire de l’importance à la Lumière. Et en donnant de l’importance à la Lumière et en donnant moins d’importance à l’âme, l’Homme découvre quoi ?
Il découvre qu’il a la capacité de sentir de plus en plus les bornes de sa conscience, et il s’aperçoit que ces bornes-là sont réellement extensibles, que ce qu’il sait aujourd’hui deviendra plus grand demain, plus grand demain, plus grand après-demain, et que cet élargissement, que cette expansion de sa conscience est infinie. Et si un jour il en arrive aux limites psychiques de sa conscience au niveau corporel, il sortira facilement de son corps matériel pour continuer à épouser encore sa conscience qui, encore, lui permettra de sentir les grands contours, les grandes bornes de cette conscience infinie, qui fait encore partie, qui fera toujours partie de son alliance avec sa réalité, donc son Esprit.
Donc il n’y a plus de fin à la conscience, donc à la science, donc à la compréhension, donc à l’explication des lois fondamentales, mais pour ça, il faut que l’ego s’habitue à être seul, il n’y a pas de liberté à deux. L’Homme ne peut pas être libre s’il appartient à la conscience d’une race. L’Homme libre, il est seul. Ensuite, quand il rencontre ou quand il rencontrera, dans le monde, des Hommes qui seront libres comme lui, à ce moment-là, ils pourront se parler sur la même longueur d’onde. Et l’un n’essaiera pas de dominer l’autre, l’un n’essaiera pas de garder l’autre dans l’ignorance afin que lui exerce sur lui son pouvoir pour des bonnes raisons. On a toujours des bonnes raisons pour exercer chez l’autre le pouvoir.
On dit facilement : “Oh, ben, l’Homme doit être guidé” ! L’Homme est capable de se guider seul, se téléguider seul. Donc les bornes de la conscience sont très vastes pour un certain nombre de raisons. Premièrement, parce que la vérité n’existe pas. Donc quelle est la première limite de la conscience de l’Homme ? C’est la vérité. Donc, autant on a épousé, autant on a choyé, pendant l’involution, la vérité, les idéologistes, les théologistes, les religions, les penseurs, les gouvernants, pendant l’involution, ont toujours parlé de vérité. Pourquoi ? Parce que la vérité permet de créer une structure mentale qui s’impose sur les êtres réfléchissant moins, ou qui n’ont pas le temps de réfléchir.
Et à ce moment-là, ça crée les conditions du pouvoir de la civilisation, donc ça, ça fait partie de l’involution, c’était nécessaire. Mais à partir du moment où l’Homme passe de l’involution à l’évolution, la vérité pour lui ça ne sert plus. Pourquoi ? Parce que la vérité lui impose toujours une borne. La vérité pour un Juif ce sont ses bornes, la vérité pour un Islamiste ce sont ses bornes, la vérité pour un Chrétien ce sont ses bornes, la vérité pour un communiste ce sont ses bornes. Ne vous demandez pas pourquoi il y a tant de conflits dans le monde ! Il y a trop de vérités qui s’entrechoquent, les Serbes, les Croates, les Québécois, les Anglais !
Donc la vérité, les vérités ce sont des bornes… Les Irlandais, Catholiques, Protestants… Et ce n’est pas facile pour un être humain de s’imaginer que la vérité est totalement anti-lumière, parce qu’on a pendant si longtemps donné à la vérité… On l’a tellement apothéosée la vérité, les maîtres, les prêtres, les êtres, les chefs de sections, ont constamment demandé à l’Homme : “Mais croyez en moi, je suis la vérité ou je représente la vérité”. Nos codes légaux sont basés sur une certaine vérité, la vérité de la justice…
Mais si nous parlons d’évolution et que nous parlons de conscience sans borne, nous n’aurons pas le choix d’ailleurs, nous serons obligés de concevoir un jour que la vérité fait partie des liens astraux entre l’Homme et l’invisible, à travers une pensée réfléchie qui crée sur la Terre une personnalité, donc un ego planétaire inconscient, ignorant les lois occultes, et incapable de saisir jusqu’à quel point il a le pouvoir de mettre le doigt sur les grandes bornes de sa conscience, donc ce que j’appelle SAVOIR !
Savoir n’a rien à voir avec la connaissance, la connaissance c’est bon pour l’université de Montréal, c’est bon pour l’école. Savoir c’est une pénétration sans fin, sans limites, de ce que nous savons mais de ce que nous avons peur de savoir, c’est ça le savoir. il n’y a aucune vérité dans le savoir. Moi, je parle depuis vingt-cinq ans, je n’ai jamais cru à ce que je dis, vous vous imaginez le plat dans lequel vous vous trouvez ? (rires du public).
Mais quel est l’avantage de fonctionner ainsi ? C’est de ne pas demander à ce que l’Homme soit dominé par un autre. Donc s’il y a quelque avantage dans cette nouvelle manière d’être, c’est qu’au fur et à mesure où l’Homme aura accès aux bornes de sa conscience, il ne cherchera plus à dominer les Hommes, parce que la vérité n’existe pas et que la liberté ne fait jamais de prisonniers de guerre.
Si on me demande : “Pourquoi est-ce si difficile pour l’Homme de communiquer par télépathie avec le plan mental”… C’est parce que premièrement nous n’avons pas encore suffisamment pris conscience, ce qui veut dire que nous ne sommes pas suffisamment habitués à notre réalité. Nous sommes très habitués à notre irréalité mais nous ne sommes pas habitués à notre réalité. Et lorsque nous ouvrons un peu notre réalité, nous sommes un petit peu secoués dans nos fondations, ça nous énerve.
Lorsque nous faisons un peu de voyance, ça nous énerve, on s’éclate, on est content, on est énervé, l’ego prend la claque de ce qu’on peut prédire des choses qui se produiront demain. On n’est pas habitué à cette intelligence, à cette science, à ce savoir, à cette conscience, à ces bornes ! Nous avons encore besoin d‘être confirmés : “Ah ! Est-ce que tu as entendu ça, t’as vu ça ce que j’ai dit, j’ai prédit qu’il y aurait un crash la semaine prochaine et le crash s’est produit”.
On n’est pas habitué, on n’est pas capable de… On a beaucoup de difficulté à supporter seul dans le silence de notre êtreté, la voyance qui fait partie du caractère naturel, cosmique, systémique, télépathique, de notre Esprit à travers l’âme pour le bénéfice de l’ego. On n’est pas… On est réellement pauvre en Esprit, on n‘est pas habitué à la richesse de notre Esprit. Dans un sens, on agit un peu comme les Lavigueur (famille Québécoise), aussitôt qu’il nous tombe sept millions dans les coffres, on “capote” !
Mais vous savez, je ne vous parle pas simplement d’une manière impersonnelle parce que moi-même j’ai vécu cette expérience lorsque j’ai connu la fusion en 69 et que je commençais à parler un peu différemment des Hommes autour de moi. Et j’allais souvent intérieurement, et je disais : “Mais est-ce que ça va toujours durer cette capacité de parler comme ça, de savoir”…
Et on me disait : “Tu t’habitueras”. On est réellement pauvre d’Esprit ! Donc on n’a pas, à cause de notre expérience passée, on n’a pas facilement accès à la compréhension de nos bornes, nos immenses et très vastes bornes, c’est absolument extraordinaire, l’Homme ! Mais nous ne nous voyons pas comme des Hommes, nous nous voyons plutôt comme des êtres, comme des créatures, comme des victimes, comme des subalternes.
D’ailleurs, nous avons mis un Dieu à la tête de toutes nos activités, nous avons créé des divinités, nous avons créé tout un cortège là, qui nous précède, au lieu de savoir que nous avons sur le plan matériel, en tant qu’être conscient, la capacité de traiter avec tous ces cortèges et de “dealer” avec ces cortèges, et de leur opposer même notre conscience, notre volonté, à ces cortèges, si nous avons cette conscience, ainsi de suite.
Nous croyons que parce que nous sommes dans la matérialité, parce que nous sommes incarnés, que nous sommes inférieurs aux morts, alors qu’en réalité nous sommes beaucoup supérieurs aux morts. Ce sont les morts qui se plaignent de ne pas être ici, alors que nous, nous nous plaignons de l’être. Si jamais, ou si un jour vous communiquez ou vous parlez avec les morts, vous verrez qu’être mort, il n’y a absolument rien d’intéressant, comparé à ce que nous les vivants pouvons faire, dans la mesure où nous avons conscience d’être vivants, intelligents.
Nous pouvons même parler aux morts, leur dire qu’est-ce qu’ils font, qu’est-ce qu’ils font de mal, qu’est-ce qu’ils devraient faire pour se sortir de telle place, tel plan, aller ailleurs. Nous avons énormément de liens qu’eux n’ont pas, parce que le mort ne pense pas. Alors que le vivant est totalement connecté. Ce sont les vivants qui sont connectés, les morts ce sont des infirmes. Ce sont des êtres qui doivent revenir dans la matérialité pour être reconnectés.
Donc les morts s’ennuient, et comme ils s’ennuient, ils cherchent toujours par toutes sortes de façons que nous ne comprenons pas, ils cherchent par toutes sortes de façons à communiquer avec nous, dans le rêve, ils cherchent par la télépathie à communiquer avec nous, mais nous ne savons pas que les morts communiquent avec nous, donc nous pensons que c’est nous qui pensons comme ça. Donc être inconscient sur une planète expérimentale, c’est réellement une bavure, puis c’est réellement anti-Esprit, c’est réellement… “Faire dur” !
Mais lorsque l’Homme commence à s’éveiller, que la Lumière commence à vibrer, et que l’âme commence à prendre sa place et que l’Esprit descend, et qu’un processus d’unification ou de fusion – appelez ça comme vous voulez – commence à se créer chez l’Homme et que, finalement, l’Homme commence à briser les chaînes de la quarantaine, c’est-à-dire cette conscience qui a été pendant des siècles et des millénaires régie par les dieux, et que l‘Homme commence à parler avec les dieux, commence à leur commander, à ce moment-là lorsque vous commandez aux dieux, il n’y a plus de dieux !
C’est comme le roi sans culotte, il n’y a plus de royauté ; quand vous regardez un roi sans culotte il n’y a plus de royauté, vous regardez par en bas, vous voyez qu’il a la même chose que vous là, c’est la même chose avec l’invisible. Mais nous ne comprenons pas les lois du pouvoir, nous ne connaissons pas la substance ou l’essence du pouvoir, parce que nous n’avons jamais cherché à définir la réalité, les notions par rapport à l’empire psychique de notre moi.
Les Hommes n’ont jamais pu, par eux mêmes, constater jusqu’à quel point leurs pensées violent la territorialité psychique de leur moi universel. Les Hommes n’ont jamais été dans une mesure, pendant l’involution, qui leur permettait de constater que l’être intégral, physique, éthérique, astral, mental, plus additionné des autres composantes qui font partie des réseaux de la communication universelle, que cet être-là est dans le fond, il est dans le fond un être systémique.
Ça veut dire quoi ça, être un être systémique ? Ça veut dire ne plus appartenir à aucun département de la conscience. Un être qui pense appartient à un département de la conscience. Si vous étiez psychiques, télépathes, ainsi de suite, et que vous demandiez par intériorité à quel département de la conscience vous appartenez, on pourrait vous dire que vous appartenez depuis deux, trois, quatre, cinq siècles à un réseau qui a été formé pendant le développement de la conscience Atlantéenne, et le numéro de ce réseau c’est sept, quatorze, vingt-huit, trente à la troisième puissance !
Et que c’est à travers ce réseau-là qu’on peut vous identifier et avec lequel on peut communiquer avec vous, parce que ça fait partie de votre “numéro de téléphone”, et que votre numéro de téléphone, votre téléphonie, autrement dit votre capacité d’interpréter psychiquement des mouvements d’énergie ou des ondes, vous donne ce que nous appelons, sur la Terre, “une conscience humaine”.
Mais que cette conscience humaine est encore régie par un système téléphonique extrêmement ancien, très antique, un peu comme on reconnaît avec “Bell Canada”, et qu’il y a d’autres systèmes de téléphonie, d’autres réseaux, d’autres numéros, auxquels vous pouvez vous enjoindre, pour finalement commencer à communiquer sur des plans de conscience beaucoup plus évolués ; donc agrandir les bornes de votre conscience, et finalement réaliser que vous, en tant qu’êtres incarnés dans une matérialité complète, avez aussi une capacité de vous exorciser de cette matérialité à travers le jeu extraordinaire de la télépathie, donc de la pensée libre. C’est l’évolution.
Mais vous ne pouvez pas faire ça en gardant vos mauvaises habitudes. Vos mauvaises habitudes ce sont les habitudes de l’involution ! Et qu’est-ce qui donne aux mauvaises habitudes ou aux habitudes de l’involution, leur puissance de quarantaine, leur puissance involutive ? C’est la vérité, c’est la croyance. C’est abominable, croire ! Vous ne le savez pas parce que vous êtes encore dedans, mais c’est une abomination, croire !
Et je vous dirais même plus, je vous dirais que croire c’est totalement anti-lumière, et là vous direz : “Ben oui, mais si on ne croit pas, comment voulez-vous qu’on puisse adhérer à une manière de penser”… Vous n’avez pas besoin d’adhérer à quoi que ce soit si vous êtes libres. Vous pouvez voir, vous pouvez acquiescer, mais vous n’avez pas à adhérer à quoi que ce soit ! Qu’est-ce que vous êtes ? Des membres d’une secte planétaire ? Adhérer à quoi ! Qui est le boss ?!
Quand vous adhérez à quelque chose, il y a quelqu’un qui est le boss, il y a un patron, il y a un maître, il y a une servitude, il y a un pape, il y a une papesse, il y a un maître, il y a une maîtresse, il y a quelque chose. Autrement dit il y a une sorte de divinité, autrement dit il y a une sorte de rencontre avec quelqu’un que vous ne pouvez pas déplacer, qui est plus haut que vous, plus grand que vous ou qui semble plus grand que vous. Mais ça, c’est une illusion fondamentale de l’involution et nous payons le prix !
Nous en avons payé le prix pendant des millénaires. Les Russes viennent de payer le prix du marxisme après soixante-dix ans de confusion totale, d’ignorance globale. Et le terme de croyance, le mot “croyance” revient toujours à l’affût, vient toujours nous chercher, ce mot se promène dans le monde et vient toujours nous chercher. Les Évangélistes viennent nous chercher, les Témoins de Jéhovah viennent nous chercher, les Mormons viennent nous chercher, les Chrétiens viennent nous chercher, les Juifs, les Islamistes… Tout le monde vient nous chercher !
Et si l’Homme n’a pas de centricité, sI l’Homme ne connaît pas, ne réalise pas qu’il est réellement libre ou qu’il a la capacité de réellement comprendre la perversion psychologique du moi planétaire institutionnalisé, à ce moment-là, l’Homme ne pourra jamais savoir ce que veut dire Savoir. Donc, saisir les bornes de la conscience humaine ou saisir les bornes de notre conscience personnelle veut dire un certain nombre de choses.
Ça veut dire premièrement commencer à réaliser qu’en tant qu’êtres, nous n’avons au-dessus de nous aucune domination, parce que ça va loin la domination, la domination des idées, des idéologies, donc la domination des idées, ça va très loin, parce que ça nous permet de nous solidariser, ça nous permet de nous garder “sécures” à l’intérieur d’une conscience quelconque, d’une conscience collective quelconque. Mais ça nous amène à totalement pervertir notre réalité et à nous garder dans la quarantaine de l’involution qui fait partie de la quarantaine de la Terre.
Donc, ça nous empêche de pouvoir finalement bénéficier du contact extraordinaire que les Hommes peuvent avoir avec des intelligences qui sont sur d’autres plans, qui peuvent être matérialisées, matérielles ou immatérielles, la vie est très vaste ! Les mondes sont très vastes, les civilisations sont très complexes et très éclectiques. Il y a des êtres aujourd’hui dans le monde qui se font violer leurs droits par des civilisations qui viennent ici sur la Terre de manière furtive… Des abductions, des opérations, des femmes qui se font mettre enceintes, des hommes qui se font opérer, pourquoi ? Pourquoi ? Parce que les Hommes n’ont pas d’aura parfaitement développée !
Un être qui a une aura parfaitement développée devient invisible, mais un être qui n’a pas une aura parfaitement développée n’est pas invisible. Donc si quelqu’un vient d’une autre dimension, il peut facilement, au niveau des archives qui existent, il peut facilement le pointer, l’identifier et finalement passer d’un plan à un autre et se matérialiser, et trouver le bonhomme dans un champ, l’introduire dans son vaisseau de manière corporelle, ou simplement utiliser son corps astral ; ensuite lui cacher l’expérience, donc le ramener à la Terre ou à l’expérience sans mémoire, avec simplement un blanc de mémoire.
Donc ce viol de la conscience humaine, il existe pourquoi ? Parce que l’Homme sur la Terre n’a pas une aura totalement développée. Pourquoi ? Parce qu’une partie de notre aura fait partie de l’aura animale. Nous appartenons à la race des animaux sur le plan aurique de notre conscience planétaire. Et pour que l’Homme développe son aura totalement, c’est-à-dire pour que l’Homme puisse substituer au regard des invisibles, sa réalité planétaire, il faut qu’il puisse éventuellement élever son taux vibratoire, c’est-à-dire passer de la conscience planétaire qui pense à la conscience planétaire qui communique, à la conscience planétaire qui commande, à la conscience planétaire qui sait, à la conscience planétaire qui crée, à la conscience planétaire qui est absolue.
Si l’Homme n’en arrive pas à ces conditions, il n’aura jamais d’aura parfaite, donc automatiquement il sera sujet à des expériences. Des êtres, des esprits, des civilisations viendront vers lui, identifieront par vibration son “numéro de téléphone” si vous voulez, viendront en communication avec lui et automatiquement l’assujettiront à des expériences qui, souvent, traumatisent la vie, traumatisent l’ego et débalancent complètement les corps subtils. Donc nous sommes arrivés à un âge de l’évolution de l’Homme, nous sommes arrivés à un temps dans l’évolution de la Terre où nous avons la capacité en tant qu’individus de sentir les bornes de notre conscience.
Mais pour le faire, nous devons totalement prendre sur soi la responsabilité de nos craintes, nous avons des craintes, nous ne savons pas réellement prendre avantage de nos dysfonctionnalités, nous ne savons pas prendre avantage de nos cancers, nous ne savons pas prendre avantage de nos maladies, nous ne savons pas prendre avantage de nos divorces, nous ne savons pas prendre avantage de nos souffrances psychologiques. Si nous savions prendre avantage de tous ces maux qui conditionnent et qui malfaçonnent l’expérience sur la Terre, nous aurions la pleine conscience de l’illusion de ces désavantages. Et nous réaliserions que ces désavantages sont techniquement et réellement des manières très voilées d’en arriver à notre avantage.
Un Homme qui a le cancer, un Homme qui subit le divorce, un Homme qui perd le travail, un Homme qui vit des désavantages de la vie existentielle, et qui est conscient, n’est jamais assujetti psychologiquement aux désavantages. Il les utilise pour transmuter l’énergie bâtardisée de sa conscience planétaire. Il les utilise pour transmuter l’énergie bâtardisée de ses craintes. Il les utilise pour lutter constamment contre la déformation psychologique de son moi qui est créée par des pensées qui viennent vers lui, soit à partir du monde de la mort, donc du monde des esprits, ou à partir du plan mental qui travaille toujours à la résurrection du moi.
Donc d’une manière ou d’une autre, un Homme qui vit ce qu’on appelle “des désavantages”, doit faire comme celui qui étudie les arts martiaux, il doit prendre le désavantage et le tourner à son avantage. Il doit prendre ce qui le fait souffrir pour l’amener à la conquête de ses craintes. Parce que qu’est-ce que c’est la vie, qu’est-ce c’est le but de la vie, qu’est-ce que c’est la fonctionnalité de la vie, quelle est la puissance de l’Homme contre la dysfonctionnalité de la vie qui est la sommation de toutes ses expériences ? C’est la destruction totale sans conditions de ses craintes. Mais si vous croyez, vous êtes faits à l’os ! Parce que la croyance, c’est la substitution totale, vénérée, c’est le placebo contre la crainte.
On croit en Dieu pour ne pas être seul, on croit dans l‘amour pour ne pas être seul, on croit dans la charité pour avoir l’impression d’être bon. On nie le mal parce qu’on ne veut pas être associé psychologiquement avec des contrefaçons qui, sur le plan de l’âme, bouleverseraient notre délicate nature. On croit à l’humanité parce qu’on a peur de la destruction.
Donc toutes les manifestations psychologiques de notre moi planétaire, toutes les façons dont nous vivons notre ego, toutes les manières dont nous nous manifestons en tant qu’êtres incarnés sur une planète expérimentale sont à l’extérieur, vont à l’encontre de notre réalité, donc nous n’avons aucun pouvoir sur les dieux, nous sommes constamment à genoux et nous sommes incapables de commander, d’illuminer, de chasser, de détruire, d’éliminer ce qui nous empêche nous, en tant qu’Hommes, d’être réellement des êtres glorieux.
mise à jour le 23/06/2024