PE-003 La télépathie universelle

“Pour continuer sur ce qu’on a commencé la dernière fois, probablement qu’on va garder la formule comme ça, où je vais aller en solo pour le public, pour développer sur la psychologie évolutionnaire, l’approfondir, l’amener au public. C’est le seul moyen que j’ai pour le moment d’amener cette science au public, à travers ce contact direct. Je vais vous laisser aussi l’opportunité de poser des questions, pas trop de questions mais …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

Pour continuer sur ce qu’on a commencé la dernière fois, probablement qu’on va garder la formule comme ça, où je vais aller en solo pour le public, pour développer sur la psychologie évolutionnaire, l’approfondir, l’amener au public. C’est le seul moyen que j’ai pour le moment d’amener cette science au public, à travers ce contact direct.

Je vais vous laisser aussi l’opportunité de poser des questions, pas trop de questions mais quelques-unes, parce qu’il y a des questions que les gens ont, qui sont très intéressantes, dans ce sens qu’elles me forcent à gruger dans tout ce matériel. Et comme je ne pense pas, ça force le contact télépathique à s’ouvrir et à nous amener à des constats très très intéressants. En ce qui concerne la psychologie évolutionnaire, ce soir, je voudrais parler de l’importance de la télépathie chez l’Homme.

Quand je parle de la télépathie, je ne parle pas de la télépathie comme on le conçoit d’une façon conventionnelle. Pour moi, la télépathie c’est la fracture du rayon de la pensée, c’est l’abolition du moi, l’élimination technique du JE, pas par l’ego mais par la pensée elle-même, par la source de la pensée. Et c’est l’émission vers l’Homme d’une constante universelle, donc d’une science qui est infuse, qui ne se pense pas, qui est communiquée, et qui ne fait pas partie du royaume de la pensée subjective ou de la pensée réfléchie de l’humanité de l’involution.

Et ce développement dans la conscience humaine, qui va s’étendre sur des générations et des siècles, il est important qu’on le comprenne au moins pour le moment, d’une façon philosophique. Parce que pour le comprendre sur le plan psychique, sur le plan personnel, il faut en faire l’expérience, et ça, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, ça fait partie de la mutation psychique de son moi, ça fait partie de la nouvelle définition relationnelle qui existe entre l’humain et les plans invisibles.

L’Homme n’est pas tellement conscient de l’invisible parce qu’il n’est pas en communication télépathique avec. Pour lui, l’invisible ce sont des zones, ce sont des espaces qui sont plutôt retirés de son expérience. Et pour le moment, à ce stage-ci de l’évolution, pour que l’Homme puisse prendre conscience de l’invisible, il lui faut absolument pouvoir communiquer par télépathie.

Et ce n’est pas facile parce que les plans ou les éthers de conscience ou les mondes invisibles qui sont habités par des intelligences qui peuvent communiquer avec l’Homme, ne sont pas des mondes nécessairement faciles à pénétrer, à partir du plan matériel vers eux ou à partir d’eux vers le plan matériel, parce que dans le fond, c’est un problème de communication.

Et le mental humain n’est pas suffisamment dissocié psychiquement de la mémoire de la race, l’Homme est trop conventionnel dans sa pensée, et comme il est conventionnel il a tendance à penser en fonction de sa mémoire, il n’est pas capable de se dissocier psychiquement des formes de pensées qui constituent substantiellement le programme de son mental, le profil de son mental. Donc il ne peut pas plonger dans le vide psychique de sa conscience universelle.

Pendant l’involution, l’Homme a fait des efforts dans cette direction-là, dans ce sens qu’il a cherché à s’oublier, pour se retrouver dans une autre catégorie de conscience que nous avons interprétée comme une forme de mysticisme, mais le mysticisme ce n’est pas suffisant pour l’Homme, parce que le mysticisme ça fait encore partie du conditionnement astral de sa conscience planétaire.

Et ultimement l’Homme découvrira que le mysticisme est directement relié aux alliances psychiques astrales qui sont convoquées, forgées, par des entités qui ne font pas partie de l’Intelligence, mais qui font partie plutôt de l’expérience de l’Homme mortel mais désincarné. Donc le mysticisme pour un être conscient, c’est sans valeur.

Si un Homme n’est pas capable de comprendre, de communiquer, d’être en communication d’égal à égal avec un plan de conscience, et qu’il est assujetti à un plan de conscience qui le fait vibrer et qui le plonge dans un état mystique, l’Homme n’est nulle part, il est simplement victime d’un autre état de conscience, d’une autre relation avec des plans sur lesquels il n’a aucun contrôle, dont il ne connaît aucunement les lois, et dont il n’est pas capable non plus de renverser à volonté les abus.

Et si l’Homme n’est pas capable de renverser les abus que les plans exercent contre lui, parce qu’il n’est pas conscient des lois obscures des mondes parallèles, à ce moment-là il demeure un être affaibli, il demeure un être sans puissance, il demeure un être qui réfléchit, il demeure un être qui reçoit de l’information venue d’ailleurs, mais qui n’est pas capable, de par sa propre lumière, d’en extraire les éléments mensongers, pour en faire renaître la puissance créative parce qu’il n’est pas suffisamment dans sa lumière.

Il y a des mots que nous utilisons au cours de notre évolution, que nous avons utilisés pendant l’involution des races et des civilisations, autant judéo-chrétiennes qu’orientales, des mots dont nous n’avons aucune notion. Nous parlons de la lumière, qu’est-ce que c’est la lumière ? C’est très bien de dire : “Ah ! Je suis dans ma lumière”… Mais qu’est-ce que ça veut dire de la lumière !

On ne peut pas utiliser des mots simplement pour se créer des conventions ou pour se créer des états d’âme, ou pour se créer des perceptions qui cachent la réalité fondamentale des plans. L’Homme doit connaître les plans un peu comme il connaît le plan matériel. Donc si la lumière n’aiguise pas son sens scientifique, la lumière aiguise son sens spirituel, et il demeure à ce moment-là un être assujetti aux plans.

Pour que l’Homme puisse comprendre les plans, il faut que sa lumière, donc son intelligence, donc sa puissance créative, soit capable de démasquer le mensonge qui fait partie de l’inversion de la réalité. Et la réalité, elle est invertie parce que l’Homme n’est pas capable, sur le plan psychologique, dans la mesure où il est dans un corps matériel qui est très très axé sur le mouvement animal de ses émotions, l’Homme n’est pas capable de subir intégralement, objectivement le choc de la rencontre avec des esprits supérieurs.

L’Homme n’est pas capable parce qu’il n’a pas la substance psychologique, ni la puissance psychique pour répondre sur un pied d’égalité à des intelligences qui font partie des mondes parallèles, donc qui ont substantiellement une avance sur lui, autant sur la compréhension des lois du temps, des lois temporelles que sur le mouvement spatial de leurs formes.

Donc l’Homme a besoin sur le plan psychique et sur le plan psychologique, d’avoir beaucoup d’identité, pour venir en opposition créative avec des intelligences venues d’ailleurs, que ces intelligences soient d’un haut niveau ou qu’elles soient des intelligences d’un autre niveau, c’est sans importance parce que de l’intelligence c’est de l’intelligence ! Qu’elle soit emmagasinée dans une forme matérielle, semi-matérielle, astrale, éthérique, morontielle, c’est sans importance.

Ce qui est important, c’est que l’Homme soit suffisamment dans sa lumière, dans son intelligence pour pouvoir venir en contact télépathique, vibratoire ou expérientiel, avec des intelligences qui sont capables de passer de leur espace-temps vers le nôtre. À ce moment-là, l’Homme peut commencer à se dérober de son inconscience, commencer à se construire un corps morontiel, se libérer de l’enveloppe astrale, et lorsqu’il sort de son corps matériel à la fin de sa vie, passer à la conscience morontielle, donc à la conscience systémique, pour continuer son évolution, mais d’une façon stratégique et non pas d’une façon passive comme les Hommes l’ont fait pendant l’involution, en mourant simplement.

Donc qu’est-ce que c’est la psychologie évolutionnaire ? C’est certainement un très très grand chemin, un très grand développement, une très grande évolution, un très grand rapport entre l’Homme et les plans subtils qui durera probablement des siècles. Je ne suis pas le dernier ni le premier à instruire l’humanité sur la psychologie évolutionnaire, je fais partie simplement, probablement d’une pièce témoin parmi d’autres pièces témoins qui, au cours de l’évolution, amèneront énormément d’informations sur la Terre, parce que les Hommes seront capables finalement d’entrer en communication télépathique avec l’invisible.

Le concept de l’invisible doit être absolument traversé, c’est-à-dire que nous devons pour le moment, sur le plan psychologique et sur le plan psychique, l’étudier, pour pouvoir éventuellement construire les structures occultes de la conscience humaine pour que l’Homme puisse un jour passer du plan matériel à d’autres plans en conscience, et finalement réaliser que l’invisible dans sa nature mystique n’existe pas. La science matérielle aujourd’hui nous aide à comprendre ceci, un peu plus qu’auparavant.

Mais sur le plan de l’expérience humaine, nous sommes très loin de comprendre que l’invisible n’existe pas. Mais pour le moment, l’Homme ne peut s’approcher de l’invisible que par le biais de la télépathie, en ce qui concerne l’étude des mondes parallèles. Si l’Homme s’approche de l’invisible à travers le voyage astral, à ce moment-là il ne peut pas comprendre l’invisible, parce qu’il n’a pas le moyen ou l’outil mental pour déchiffrer son mouvement dans l’astral, ni en comprendre ou en décomposer le symbolisme qui fait partie aussi de sa programmation et de la mémoire de sa race.

Le mensonge est fondamental dans l’univers local. Si le mensonge n’était pas fondamental dans l’univers local… Et quand je parle de l’univers local, je parle de l’univers systémique, je parle de l’univers où évoluent des millions de civilisations dans d’autres registres que le nôtre, des mondes qui sont totalement indépendants de nous, mais des mondes aussi qui ont leur évolution, qui ont vécu leur évolution, qui sont encore en voie d’évolution, mais une évolution qui est différente de la nôtre.

Mais il y a une chose qui unit les mondes parallèles, c’est l’intelligence, les mondes parallèles ne sont pas unis par la forme, mais les mondes parallèles sont unis par l’intelligence. Et dans les mondes parallèles, dans ces systèmes de vie universelle, il y a différents niveaux d’intelligences. Vous avez à l’extrême gauche si vous voulez, l’intelligence que nous, nous appelons sur la Terre “le mal”, parce que le mal est une forme d’intelligence. Et vous avez sur l’autre plan, à l’extrême droite, ce qu’on appelle “le bien” qui est une autre forme d’intelligence.

Mais ces deux formes d’intelligence sont régies par des lois fondamentales, et la loi fondamentale qui régit les deux systèmes d’intelligence qu’on appelle le bien ou le mal, sont les lois de ce que j’appelle “le mensonge cosmique”. Le mensonge cosmique n’est pas en soi une déviation de la réalité. Il fait partie de la réalité, alors que le mal ou ce que nous appelons le bien, ou les aspects subjectifs de ces deux formes d’énergie, sont des manifestations du mensonge cosmique.

Donc le mensonge cosmique c’est quoi ? Le mensonge cosmique c’est simplement l’inhabilité pour un être en évolution de conscience, pour une unité de conscience, l’inhabilité, l’incapacité de détruire la polarité qui existe entre le bien et le mal, de détruire la polarité qui existe entre le vrai et le faux. Si l’Homme était capable de voir ou de détruire, ou de neutraliser la polarité entre le vrai et le faux, le bien ou le mal, l’Homme aurait conquis le mensonge cosmique.

Et à ce moment-là, il serait dans un mouvement de conscience télépathique avec les circuits universels, il serait dans son intelligence, il serait dans sa Lumière, il serait lui-même Lumière. Donc il serait techniquement un être pouvant discuter intelligemment avec n’importe qui, sur n’importe quel plan, dans n’importe quel espace-temps, utilisant n’importe quel véhicule, qu’il soit physique, éthérique, astral ou mental. Bon, ben ça, ça fait partie de l’évolution.

La raison pour laquelle j’ai donné le terme de “psychologie évolutionnaire” à ce mouvement de l’Homme vers le vingt-et-unième, vingt-deuxième, vingt-troisième siècle, ainsi de suite, c’est pour faire comprendre qu’au cours de l’évolution, la psychologie sera un processus de développement, ce ne sera pas une dictature dogmatique comme ce le fut au vingtième siècle ou comme ce le fut au niveau des religions pendant l’involution.

Au cours du vingt-et-unième siècle, à partir du moment où l’Homme entrera dans l’âge du Verseau et que l’Homme commencera à protéger sa conscience personnelle, c’est-à-dire à partir du moment où il commencera à être libre, la psychologie qu’il développera face à la vie autant matérielle que morontielle, qu’astrale, qu’éthérique, cette psychologie sera totalement le résultat d’un devenir, d’un développement, d’un processus.

Et ce processus sera fondé sur sa capacité mentale d’intervenir adroitement dans la neutralisation de la polarité du vrai ou du faux, ou du bien ou du mal. Une personne, par exemple, qui ne comprendrait pas ça, bon, on pourrait lui donner un exemple et lui dire qu’il existe dans notre expérience sociale des gens qui sont spirituels mais sans intelligence. Ce que j’appellerais en anglais… J’aime beaucoup l’expression anglaise : “An unlightened spirituality”, une spiritualité sans lumière !

Bon, je vous donne l’exemple d’une spiritualité sans lumière, je vous donne un exemple qui est un peu à l’extrême. Vous avez un type qui reçoit une pensée, qui se fait dire par une entité d’aller au Vatican et de détruire les statues parce que ce sont des nus, et on lui dit que c’est le Christ qui lui parle. Il y a combien d’individus dans le monde qui ont entendu des voix, et en général quand ces voix-là parlent, c’est soit le Christ ou la Vierge parce que ce sont les deux grands personnages de notre histoire judéo-chrétienne.

On s’identifie facilement au Christ, on s’identifie facilement à la Vierge et ce sont toujours ces deux personnages qui viennent à l’attention du récepteur. Et on lui donne un commandement et il s’en va dans le monde gâcher sa vie et aussi la vie des autres. Pourquoi ? Parce qu’il a une spiritualité sans lumière. Donc avoir une spiritualité en soi n’est pas suffisant, parce qu’il y a eu trop de crimes commis contre l’humanité au nom de la spiritualité.

On n’a qu’à penser à l’Inquisition, on n’a qu’à penser à des “Savonarole”, il y en a eu tout partout. On en a eu de tout partout, pendant l’involution, des “Savonarole”. Puis les “Waco”, les “Jonestown”, et combien d’autres qu’on ne connaît pas qui ne sont pas enregistrés dans les annales de notre civilisation. Donc une spiritualité qui est sans intelligence, ça peut être très dangereux parce que les gens qui sont spirituels sont facilement “magnétisables” au niveau du corps astral, donc ils sont facilement amenés à un état de fanatisme. Et là où il y a fanatisme, il n’y a pas d’intelligence.

Et si on va plus loin dans l’étude de ce phénomène qu’on appelle “la spiritualité”, on s’apercevra un jour qu’un Homme intelligent n’est aucunement spirituel, c’est un stage de son évolution qu’il a dépassé. Donc nous avons dépassé le stage de l’évolution matérialiste, nous dépasserons le stage de l’évolution spirituelle. Et un jour nous entrerons dans le stage de l’évolution mentale ou supramentale, appelez cela comme vous voulez ; supramentale simplement, parce qu’à partir du moment où un Homme a une conscience supramentale, il est obligé de s’élever au-dessus de sa conscience mentale qui peut être le siège de sa conscience spirituelle.

Mais dans une conscience supramentale, la conscience spirituelle est absolument inexistante. Pourquoi ? Parce qu’un Homme qui a une conscience mentale est en lutte automatique, instantanée, avec ce qu’on appelle “le mensonge cosmique”, donc avec la polarité. Ne pas être en lutte avec la polarité, ne pas comprendre les mouvements de la polarité, ne pas comprendre la relation subtile qui existe entre le bien et le mal, c’est “ne pas être intelligent”. Et être intelligent, c’est comprendre ceci.

Et c’est pour ça qu’il sera très difficile pour l’Homme de devenir intelligent, parce que pour comprendre le mal et le bien, pour comprendre la polarité, pour comprendre le mensonge cosmique, pour comprendre le travail qui s’exerce contre l’Homme à partir des plans subtils qui manipulent constamment les structures psychiques de sa conscience, donc de son moi planétaire, il faut ultimement que l’Homme dépasse un peu le stage égocentrique de son moi planétaire, donc son JE, donc l’appellation psychologique à sa personnalité, pour finalement entrer dans un dialogue objectif, difficile au début, mais avec le temps de plus en plus facile, avec un niveau de conscience ou d’intelligence, ou de lumière, qui fait partie de son actualisation en tant qu’être – mais sur le plan invisible – mais raccordée à sa matérialité.

À ce moment-là, l’Homme commence à entrer ou à comprendre ce que veut dire “être intelligent”, dans le sens systémique du terme et non pas dans le sens planétaire du terme. Donc l’évolution, la psychologie évolutionnaire sera certainement un développement à long terme, et les Hommes découvriront au fur et à mesure où eux-mêmes laboureront la Terre de cette science très vaste, ce qui existe derrière la forme.

Donc aujourd’hui, nous pouvons en parler à un certain niveau, demain nous en parlerons à un autre niveau. Je me suis toujours empêché en public de parler d’autres civilisations parce que je ne veux pas être associé avec les intérêts ou les recherches que les gens font ou les appétits que les gens ont dans cette direction, sachant très bien que l’Homme a beaucoup plus besoin d’une psychologie saine aujourd’hui, ici, pour traiter avec sa journée, son quotidien, que de savoir ce qui se passe dans d’autres espaces temps.

Par contre, si on regarde simplement le grand panorama de l’évolution biologique, systémique, à l’intérieur d’un univers local qui contient des millions de soleils, par rapport à des vies ou des vagues de vies, ou des niveaux de conscience tellement différents de nous, tellement éloignés de nous, autant sur l’échelle chronologique que sur le plan spatial, qu’il est évident qu’il peut y avoir des différences absolument énormes entre un être humain et un autre être venu d’ailleurs. De la même façon qu’il peut y avoir des différences énormes entre un être qui est né en Chine et un être qui est né en Afrique du Sud.

Si nous ne sommes pas assez intelligents pour comprendre, par simple comparaison, ce que nous avons vécu depuis cent ans au niveau de la science, pensez à Edison, pensez à Bell, pensez à Lavoisier, pensez à la science d’aujourd’hui – et ça, ça ne fait que cent ans, et nous n’avons même pas commencé à travailler, à étudier le psychisme, l’Esprit – parce que nous sommes encore dans notre moi, nous ne sommes pas télépathiques, nous sommes réfléchis, nous étudions par réflexion, et nous avons fait un pas de géant en science depuis cent ans, imaginez-vous ce que l’Homme fera sur le plan psychique lorsqu’il sera télépathique, et qu’il aura fait ceci pendant dix ans, quinze ans, cent ans, deux-cents ans, cinq-cents ans !

Il sera forcé à un certain moment donné de laisser de côté sa langue, son langage planétaire, pour finalement utiliser un langage systémique, parce que son mental, sa télépathie, sa nouvelle façon de comprendre scientifiquement l’universel, l’univers, le forcera à développer une autre langue. Et cette langue sera certainement d’un autre niveau vibratoire, donc elle pourra être comprise, perçue, saisie par une grande masse d’individus, mais dans des zones de vibrations plus élevées que ce que nous avons aujourd’hui.

On commence un peu, il y a des gens qui vivent un peu de ce phénomène de télépathie, mais ce n’est pas encore sous le contrôle de l’Homme, ça ne fait pas encore partie de la maîtrise de sa conscience, ça ne fait pas partie de la puissance de sa conscience, mais c’est en voie d’évolution rapide. Et si vous prenez cette capacité de communiquer avec d’autres mondes, d’autres plans, même si l’Homme ne les voit pas, et vous commencez à intégrer ces notions dans votre matérialité actuelle, il est évident que votre conscience va changer.

Donc vous accèderez lentement à une psychologie évolutionnaire, mais vous ne pourrez pas bénéficier d’une psychologie évolutionnaire en voulant vous rattacher à une psychologie purement matérialiste involutive qui est celle de nos pairs, qui est celle de nos races et celle de nos Nations, parce qu’il n’y a plus de relation entre un Homme qui pense et un Homme qui ne pense pas. C’est un autre âge, c’est un autre phénomène humain, c’est une autre dimension de sa lumière.

C’est le premier mouvement de sa lumière vers l’ego, c’est le premier pas vers son infinité, c’est le premier pas vers son immortalité, c’est le premier pas vers l’élimination de la mort astrale et le premier mouvement vers la mort morontielle, qui est simplement l’éclatement de l’âme et la réorganisation de cette mémoire fantastique à un autre taux vibratoire.

La conscience morontielle… L’Homme qui aura une conscience morontielle verra son âme totalement éclatée, transmutée et réorganisée psychiquement pour pouvoir, sur un autre plan, s’adapter facilement à des dimensions qui ne font pas partie de l’involution. L’involution veut dire quoi ? L’involution veut dire la perte de conscience, l’être humain est dans une perte de conscience, l’Homme n’a pas conscience. La preuve ? Il n’a pas d’identité.

Si l’Homme n’a pas conscience et si l’Homme n’a pas d’identité, comment voulez-vous qu’il puisse ne pas mourir en conscience une fois qu’il sort de son corps matériel, comment voulez-vous qu’il ne retourne pas au plan astral ! Si nous regardons le plan astral du point de vue systémique, du point de vue cosmique, ce n’est pas intéressant ! Pour nous, lorsque nous mourons, nous sommes dans un autre monde, nos parents ne savent pas ce qui se passe, nous vivons ce qui se passe.

Par contre les désincarnés, eux, ils ont un problème. Je vous cite un des problèmes. Une âme qui serait souillée, trop souillée – quand je dis “souillée”, je veux dire trop imprégnée de vibrations négatives – sur le plan astral, elle perd son indépendance. Et une âme qui perd son indépendance en forme astrale ou sur le plan astral, elle peut être récupérée par des intelligences systémiques, et ils sont capables d’utiliser cette âme-là, la transborder dans leur système parce qu’ils ont accès au plan astral, et intégrer cette âme-là dans des corps chimiques, pour le développement chez eux de populations serviles.

Tant qu’on est sur le plan matériel, ce qui se passe dans l’astral après la mort, ça ne nous inquiète pas tellement, parce qu’une fois que tu es mort, tu es mort, mais lorsque l’on regarde ce qui se passe dans la mort et qu’on comprend la mort, et qu’on étudie la mort, et qu’on étudie les relations entre le plan astral qui est le plan de la mort et les plans systémiques astraux universels, et qu’on commence à voir les relations entre ces mondes-là, on s’aperçoit qu’il y a, au bout du terme, un temps où des civilisations plus avancées que nous, ont le pouvoir d’aller sur le plan astral chercher des âmes et les amener dans leur monde, parce que pour eux, les âmes sont des unités d’énergie mesurables, quantifiables.

Pour nous, l’âme c’est un esprit. Pour nous, l’âme c’est une mesure sublime. Pour nous, l’âme c’est un “je ne sais quoi” vivant. Pour nous, l’âme c’est une entité qu’on ne peut pas identifier, mais qui fait techniquement partie de nous selon ce que l’on a entendu parler. Pour nous, l’âme c’est peut-être un “Kâ” égyptien, “Kâ”, avec un chapeau. Pour le scientifique, l’âme c’est peut-être une quantité quelconque d’énergie, une somme quelconque d’énergie.

Mais pour un être qui est en communication télépathique avec les systèmes, l’âme ce n’est plus la même chose, l’âme devient une unité de conscience qui a une indépendance, et cette indépendance, on lui a donné pendant l’involution le terme de “libre arbitre”. Vous avez tous l’impression d’être techniquement indépendants en tant qu’êtres, même si vous êtes connectés à des forces de vie, à des Nations qui vous régissent un peu au niveau de la forme, en tant qu’êtres, vous sentez quand même une sorte d’indépendance. Ce qui fait partie de votre libre arbitre.

Vous pouvez en tant qu’Homme, bénéficier de ce libre arbitre, donc de cette indépendance de l’âme sur le plan matériel, mais lorsque l’Homme meurt, si l’âme est trop empreinte de vibrations négatives, je donne un exemple à l’extrême, un Homme qui ferait du cannibalisme et qui mangerait un être humain par plaisir et qui ferait ces actes absolument débordants de négativité, et qui se retrouverait après la mort sur le plan astral, il est très, très, très évident que cet être-là, cette âme sera récupérée par des intelligences qui sont capables de traiter avec de l’énergie négative, parce que l’énergie négative fait partie de leur nature.

Vous appelez ces civilisations “les forces du mal”, vous leur avez donné des noms, les forces lucifériennes, les forces sataniques, mais ça, ce sont simplement des termes, des mots symboliques qui n’ont aucune valeur intrinsèque puisque vous n’êtes pas capables, sur le plan psychique, en utilisant un véhicule quelconque, de venir en contact, voir, rencontrer ces intelligences, et savoir ce qu’elles font, quel est leur rôle, quelle est la nature de leur empire, quel est le mouvement dynastique de leur intelligence, où sont-elles connectées avec l’Homme, quelles sont leurs relations avec l’Homme, est-ce qu’il y a relations avec l’Homme !

Ce sont des questions qui doivent être un jour répondues. Le mal ne peut pas simplement être, pendant des siècles, l’interprétation psychologique ou spirituelle ou mystique des religions, parce que les religions n’ont pas le pouvoir de comprendre le mal, elles sont simplement capables de l’identifier selon leurs propres affaires. Le mal de l’Inquisition a été le bien pour l’Église mais elle n’a pas été le bien pour ceux qui se sont fait brûler au bûcher.

Donc même si à cause de l’histoire, lorsqu’on regarde en arrière, même si on absout les actions des systèmes contre l’Homme, le fait demeure que la raison pour laquelle certaines choses se passent sur la Terre contre l’Homme, c’est parce qu’il y a sur la Terre des vibrations qui émanent de plans qui sont très loin de la Terre, de plans systémiques qui sont très puissants, qui passent et qui se ramifient, et qui descendent vers l’âme et font vibrer l’âme.

Donc le mal, le petit mal que nous connaissons sur la Terre, le mal de la Terre, la souffrance de l’Homme sur la Terre, ce mal, il est beaucoup moins grand que le mal qui existe en astral. Et ce ne sont pas les entités dans l’astral qui vont le dire à l’Homme, qui vont venir vous le dire, parce que ça fait partie du mensonge cosmique, ça fait partie de garder les secrets, le pouvoir ne se révèle jamais aux intrus.

Pour briser le pouvoir, il faut faire une révolution. Pour briser le pouvoir, il faut déstabiliser. Pour briser le pouvoir, il faut rompre les liens, donc si l’Homme, un jour, doit briser le pouvoir de l’astral sur sa conscience, ou sur la conscience de son humanité, il faudra qu’en tant qu’individu, il fasse éclater le pouvoir de l’astral. Et comment ? En étant en communication télépathique systémique avec des niveaux d’intelligence ou des plans de conscience qui ne font pas partie du monde de la mort… Bon, ce que j’appelle pour le moment une conscience supramentale, le plan supramental ou le contact avec la source, ou le contact avec l’ajusteur de pensée, appelez ça comme vous voulez, les mots sont absolument sans importance à ce niveau-là.

Si nous avons fait un pas au niveau de la science depuis cent ans, personne ne va dire : “Bon, ben, ce que nous avons fait jusqu’ici, c’est fini, on arrête là”, ça va continuer, il y a le vingt-et-unième siècle, vingt-deuxième sècle, vingt-troisième, imaginez-vous ce que l’Homme va faire dans deux-cents ans, trois-cents ans, au niveau de la science. Mais ça, c’est au niveau de la matérialité, mais l’Homme est prêt maintenant à commencer à le faire sur le plan du psychisme, sur le plan de la conscience, sur le plan de son moi, sur le plan de la télépathie, sur le plan de la conversion objective directe avec des intelligences qui font partie d’autres mondes parallèles.

Donc dans un sens, la vie humaine, elle se situe sur deux plans, elle se situe sur le plan matériel, et demain elle se situera aussi sur le plan psychique. Et lorsque l’Homme aura accès finalement à une telle compréhension de ce qui se passe dans l’invisible, et qu’il aura une bonne compréhension de ce qui se passe dans le matériel, il pourra un jour faire une fusion de ces deux aspects-là, et à ce moment-là il aura une science réellement systémique, et l’Homme pourra faire des choses comme d’autres civilisations peuvent le faire aujourd’hui.

Mais la psychologie évolutionnaire, son but intrinsèque, c’est pour le moment seulement, de toujours prendre conscience du mensonge cosmique. Et lorsque l’Homme aura pris conscience du mensonge cosmique qui existe derrière la forme, et qui fait partie substanciellement de la relation qui existe entre lui et les plans subtils, à ce moment-là il pourra commencer à étudier la science pure, c’est-à-dire qu’il pourra communiquer par télépathie avec des intelligences qui n’ont rien à voir avec lui en tant que tel, mais qui sont simplement des civilisations en évolution systémique qui parcourent leur propre chemin, qui ont leur propre destinée, mais peuvent un jour s’unir à l’Homme pour créer dans le cosmos local de nouvelles entités, donc de nouvelles humanités.

Le problème avec la réflexion ou la pensée réfléchie que nous avons utilisée pendant l’involution, c’est que la pensée est sans puissance. Un Homme qui pense n’a aucune puissance. Pourquoi il n’a pas de puissance ? Parce que quand il pense, il est obligé d’utiliser du matériel qui fait partie de sa mémoire. Alors que l’Homme, à partir du moment où il s’habitue, ce qui n’est pas facile, mais à partir du moment où il s’habitue à explorer difficilement le processus télépathique, il s’aperçoit que le mensonge est toujours là.

Et le mensonge est foncièrement la première frontière, la première barrière que l’Homme doit dépasser pour en arriver finalement à voir le pouvoir de la télépathie. D’abord le mensonge, découvrir le mensonge, ensuite l’Homme aura le pouvoir de la télépathie, mais il doit découvrir le mensonge parce que c’est en découvrant le mensonge, que l’Homme élèvera le taux vibratoire de sa conscience mentale, qu’il transmutera son âme, donc sa mémoire, et qu’il se créera un véhicule d’énergie suffisamment développé pour pouvoir finalement sortir de son corps matériel à volonté, explorer les espaces parallèles, venir en contact avec des intelligences qui font partie de ces espaces, et commencer finalement à réaliser que la vie, c’est beaucoup plus vaste que ce que l’humain peut penser.

Mais si nous n’avons pas de psychologie évolutionnaire, c’est-à-dire si nous ne sommes pas capables de supporter au cours de notre vie, la fatigue mentale que crée le travail de dépolarisation, nous ne pouvons pas accéder à une télépathie universelle, et s’asseoir à la maison, et étudier le mal, ou s’asseoir à la maison et étudier la mort, ou s’asseoir à la maison et étudier les autres civilisations, ou s’asseoir à la maison et étudier les sciences de la vie. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de pouvoir dans la conscience. Le pouvoir c’est une chose que l’ego recherche parce qu’il est sans pouvoir.

Rappelez-vous de ceci ! Le pouvoir c’est quelque chose que l’ego recherche parce qu’il est sans pouvoir. Si l’ego était dans son pouvoir, c’est-à-dire dans sa lumière, il ne rechercherait pas le pouvoir. Vous ne demandez pas au chien berger allemand d’être mauvais, il est naturellement mauvais, vous ne demandez pas au doberman de se fâcher, il est naturellement en état d’acquisition de votre peau.

Donc le développement de la télépathie, dans le sens que je le définis, non pas dans le sens qu’on le parle dans le monde, c’est l’acquisition chez l’Homme de la totalité de sa conscience mentale ; la conscience mentale ça nous appartient en tant qu’âme indépendante, et pourquoi l’âme est indépendante ? Chaque fois que l’Homme a une question, il devrait avoir une réponse, chaque fois que l’Homme a une question, il devrait avoir une réponse ! Sinon, il n’est pas en conscience télépathique, il est en conscience réfléchie.

L’Homme n’a pas à aller ni ici, ni là dans le monde, ni sur le plan matériel ni sur les autres plans pour accéder à la réalité, l’Homme est Lumière. Il est lui-même Lumière. Il n’y a aucune autorité dans la structure systémique de la conscience, qu’elle soit macrocosmique, microcosmique, spirituelle, planétaire ou purement systémique qui dicte les confins de la connaissance. Il n’y a rien dans la vie universelle, planétaire, astrale, éthérique, mentale, qui dicte les confins de la connaissance !

La seule limitation qui existe au niveau de la connaissance, c’est la capacité particulière de toute unité de conscience de dépasser, de briser les frontières de la psychologie, donc les frontières du mensonge. Un être qui brise les frontières du mensonge, qui va au-delà des frontières du mensonge, il atteint un autre niveau de conscience. S’il continue à dépasser les frontières du mensonge, il atteindra un autre niveau de connaissance, ce qui veut dire quoi ?

Ce qui veut dire que le mensonge, c’est une condition systémique qui empêche les intelligences de savoir des choses qui, naturellement, les détruiraient, parce qu’une conscience qui n’a pas la capacité de supporter l’infinité de son vide, ne peut pas comprendre la structure morontielle de son moi. C’est normal ! Vous ne pouvez pas demander à une intelligence ou à une unité de conscience de comprendre des aspects de la réalité, si elle n’est pas capable de supporter le vide que crée la révélation de la science à son moi. C’est normal !

Donc le mensonge cosmique, il est important, il est nécessaire. Une personne qui n’est pas capable d’accepter que le mensonge cosmique est nécessaire est déjà une personne frustrée par son impuissance. Par contre, le mensonge cosmique est une condition de l’évolution de toute conscience involutive ou évolutive qui ne peut être brisée, changée, ou altérée, que dans la mesure où l’Homme est capable de confronter son moi, c’est-à-dire la particularité de son moi, à la particularité de son essence. J’explique : La particularité de chaque moi, de chaque âme incarnée, en relation avec l’infini, crée une tension psychique.

Je vous donne un exemple. Je me prends comme exemple. Si je me regarde moi, en tant que personne qui ne pense pas, en tant que personne qui a un lien universel donc une télépathie universelle, quel serait pour un homme comme moi l’état d’esprit qui crée une tension, ce que vous appelez un état de conscience imparfaite, malheureuse, pas contente ? Dans un cas comme le mien, c’est mon inhabilité à détruire ce qui m’oppose, ça, c’est moi, c’est particulier à moi.

Pour vous, c’est une autre chose ; pour vous, c’est une autre chose ; pour vous, c’est une autre chose ou ce serait une autre chose, dans des conditions similaires ! Et pourquoi c’est ainsi ? Parce que toute âme est indépendante ; étant indépendante, toute âme a le potentiel d’être, ce qui veut dire que toute âme a le potentiel de son propre plaisir.

Être, la fameuse question d’être, que les philosophes ont soulevé, que Shakespeare a fait vibrer dans la littérature des anglais : “To be or not to be”, la fameuse question qui a fait frémir les existentialistes, la fameuse question qui a été mise de côté et remise dans les mains d’un autre temps par l’Église, cette question doit être répondue. Qu’est-ce que c’est “être” ? Être veut dire, pour une âme, avoir la capacité d’être en vibration suffisamment élevée pour avoir et sentir le plaisir de sa lumière.

Si un être ou si une âme est capable, ou un ego qui est en manifestation de conscience, est capable d’être en état de conscience d’êtreté, c’est parce qu’il est capable de sentir le plaisir, mais le plaisir de quoi ? Le plaisir de ne pas être opposé. Le seul plaisir qui existe pour une entité vivante sur une planète expérimentale, sur un plan astral, éthérique, morontiel, mental, c’est celui de ne pas être opposé. Et vous réaliserez un jour que, quand vous êtes heureux, c’est parce que vous n’êtes pas opposés, vous ne connaissez pas l’opposition.

Ramenez ceci à un état de vie très simple, si ça va bien à votre travail, vous n’êtes pas opposés ; si votre femme vous aime, vous n’êtes pas opposés ; si votre femme ne sort pas avec un autre homme, vous n’êtes pas opposés ; si vous avez des sous pour payer votre loyer à la fin du mois, vous n’êtes pas opposés ; si vous n’avez pas des problèmes d’idéologie comme en Chine, vous n’êtes pas opposés. ÊTRE, c’est ne pas être opposé ! Mais pourquoi, pourquoi on n’a jamais su cela pendant l’involution ? Pourquoi les Hommes n’ont jamais su qu’ÊTRE veut dire : ne pas être opposé ?

C’est simple, ce ne sont pas ceux qui sont au pouvoir qui vous l’auraient dit ; si ceux qui sont au pouvoir ne vous le disent pas, qui va vous le dire ? Personne. Donc doit venir un temps, au cours de l’évolution, où l’Homme, par lui-même, seul, le réalise. Mais pourquoi et comment ? À travers quoi ? À travers quel mécanisme ? À travers la télépathie ! Pas à travers la réflexion, à travers la télépathie.

Donc c’est pourquoi la télépathie dans le sens que je le parle, fait partie de l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, fait partie du développement de la psychologie évolutionnaire, et que la télépathie représente techniquement pour l’Homme son lien universel ; et elle deviendra de plus en plus grande, de plus en plus vivante chez l’Homme, de plus en plus manifeste chez l’Homme, au fur et à mesure où il apprendra à ne jamais subir d’opposition.

Pourquoi est-il important pour l’Homme de ne pas subir d’opposition ? Quand je vous dis “ne pas subir d’opposition”, je ne veux pas dire que l’Homme doit aller dans la rue et se mettre en guerre avec tout ce qui est en opposition avec lui, ce n’est pas ça que je veux dire, il ne faut pas interpréter ce que je dis dans un mauvais esprit, parce qu’à ce moment-là, vous vous créerez des situations abominables !

Mais pour l’être humain, ne pas vivre d’opposition veut dire – sur le plan personnel de sa propre conscience – éliminer en lui ce qui est psychologique, psychique, occulte, et qui l’empêche d’être. Ce ne sont pas les Hommes dans le monde qui sont votre problème, ce ne sont pas les conditions matérielles à l’extérieur de vous qui sont le problème, c’est vous-mêmes. L’Homme est son propre ennemi. Ce ne sont pas les Hommes qui sont ennemis. C’est l’Homme qui est son propre ennemi.

Donc si vous vivez des oppositions et que vous n’êtes pas capables de les éliminer, à ce moment-là, vous n’avez pas suffisamment de conscience télépathique, donc vous n’avez pas suffisamment de conscience, donc vous n’avez pas suffisamment d’identité, donc vous avez trop de personnalité. Donc vous êtes trop programmés ! Donc la vie est “plate” (ennuyante) ! (rires du public).

Il y a des gens qui disent : “Bon, ben, c’est long”, mais effectivement c’est long ! Comment voulez-vous que quelque chose soit rapidement fait lorsqu’il y a tellement de conflits chez l’Homme ! Nous sommes totalement conflictuels, nous sommes totalement polarisés. Aussitôt qu’il se passe quelque chose dans notre vie, nous sommes émotivement dérangés. Il y a tellement de travail qui doit être exécuté et fait pour que la transmutation avance, qu’effectivement, c’est long !

Sinon l’Homme doit passer à une expérience rapide, très pénible, d’une fusion, mais ça, ce n’est pas pour tout le monde ! L’Homme est mieux d’aller lentement vers une conscience que de se faire imposer quelque chose pour ensuite en comprendre les aspects. Donc, c’est normal que ce soit long. Il y en a d’autres qui vont dire : “Bon, est-ce que ça va finir”… Ah ! Ça finit aussitôt que l’Homme se décide ! Si l’Homme se décidait, ça finirait plus vite !

Mais l’Homme ne se décide pas, parce qu’il est plein de conflits ! Donc la longueur du temps, c’est lui qui en est responsable. Donc ce n’est pas aussi long qu’on pense. Mais c’est long parce qu’on a beaucoup de difficulté en tant qu’être de se décider. Mais se décider à quoi ? De se décider d’être libre. Mais ça veut dire quoi ? Ça veut dire se libérer des autres et libérer les autres.

Être libre, pour être libre, il faut libérer les autres et se libérer soi-même. Si on ne se libère pas soi-même, on ne peut pas libérer les autres. Et si on ne fait pas le mouvement de libérer les autres, on ne se libère pas soi-même, et si on demeure dans cette situation, on demeure à l’intérieur d’une programmation et on ne peut pas découvrir les autres avenues de notre intelligence, qui sont très vastes, peu communes, très présentes, et à plusieurs unités.

Donc se libérer, libérer les autres, c’est un tandem, et on a beaucoup de difficulté à le faire parce qu’on a besoin des autres. Mais on a besoin des autres pour de mauvaises raisons, on a besoin des autres parce qu’on a peur de les perdre. Si on n’avait pas peur de les perdre, on n’aurait pas besoin des autres, on serait simplement en relation avec les autres, ce n’est pas la même chose. Mais ce n’est pas une relation avec les autres que l’on vit, c’est un besoin qu’on a de ne pas les perdre, et ça, c’est vicieux, c’est astral, et ça demande de l’expérience future.

Vous savez que la vie humaine sur la Terre, elle est très, très, très simple dans ce sens que les Hommes vivent presque tous la même chose ; il y a des nuances, il y a des nuances entre la vie de la princesse Diana en Angleterre et la vie d’une autre petite princesse dans la salle ici, elle a beaucoup d’argent, mais dans le fond, c’est le même problème. Elle a le fameux problème de l’amour comme toutes les femmes ont le problème de l’amour ! Vous regardez les hommes dans le monde, et techniquement, ils ont tous les mêmes problèmes, mais les nuances sont là pour faire de la variété à l’expérience.

Les pauvres disent : “Ah ! J’aimerais ça être riche” et les riches disent : “Ah ! J’aimerais la simplicité des pauvres”. Il faut se brancher ! Mais vous demandez à un pauvre d’être riche demain matin, à cause de son inconscience, il va tout foutre en l’air ! Regardez ce qui est arrivé aux “Lavigueur” (histoire de la famille québécoise Lavigueur). Demandez à un riche de devenir pauvre demain matin, il aurait peur de manquer de quelque chose.

Donc on n’est pas capable de prendre des décisions. Pourquoi ? Parce qu’on a peur de perdre. Si l’Homme avait une conscience télépathique et qu’il pouvait passer à travers l’astral de sa conscience et étudier sa conditon par vibration, il verrait que sa condition est très simple, que son mouvement est très simple, que sa voie est unique, et qu’il n’y a aucun problème dans la vie pour lui.

Donc à ce moment-là, il commencerait à bénéficier un petit peu de l’indépendance de l’âme et il commencerait à réaliser que son âme, c’est-à-dire la substance globale de son êtreté manifestée astralement, est en puissance, lorsqu’elle est connectée à la lumière par la télépathie. Ça, c’est la structure fondamentale de l’évolution de la psychologie évolutionnaire.

Si nous parlons de psychologie évolutionnaire au cours des siècles, nous serons obligés de dire qu’il y a des Hommes sur la Terre qui sont capables d’exercer le droit à un lien universel, c’est-à-dire de parler avec des plans, des niveaux d’intelligence libérés de la mortalité, qui sont plus intelligents qu’eux dans le sens qu’ils n’ont pas à subir la mortalité, donc les effets de la mortalité, donc la crainte !

Mais si l’Homme ne peut pas être en communication télépathique, il ne peut pas vivre sa vie sans la crainte, parce que la crainte c’est le résultat de la coupure de l’âme, à travers l’ego qui pense, avec la source. C’est de là que vient la crainte. La crainte, c’est le résultat de la rupture avec les circuits universels… FIN

mise à jour le 23/06/2024