FP 078
LE GOÛT DE VIVRE
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Bonjour Messieurs-Dames. J’ai une grande grande
nouvelle à vous annoncer ce soir. Figurez-vous qu’après vingt-quatre ans de
thérapie psychanalytique assidue, je suis enfn guéri. Guéri de mon psychanalyste,
il faut que je vous conte quand même comment ça a commencé, parce que ça fait
longtemps que je vous promène dans mon aventure là, depuis des années.
Je vous ai raconté les principales étapes, je vais les résumer un peu ce soir. Tout a
commencé exactement il y a vingt-quatre ans, à ce moment-là, je cherchais Dieu
dans mon prochain, partout, et comme je ne l’ai pas trouvé, j’ai fait à la suite de
cette recherche mystique, j’ai fait une dépression profonde.
Heureusement j’ai rencontré mon psychanalyste, et qui m’a fait réaliser que
d’abord Dieu n’existait pas et que mon idéal était inaccessible, Dieu c’était l’opium
du peuple, c’était une chimère, et tout ça. Alors je suis devenu athée, comme mon
psychanalyste, il était assez fer de moi. Malheureusement, quelque temps après,
j’ai fait une rechute, quand j’ai transféré ma recherche d’idéal sur la femme (rires
du public).
Là j’ai beaucoup soufert de vouloir changer ma belle-mère. Vous savez, je vous en
ai beaucoup parlé, celle qui est toujours d’égale mauvaise humeur là.
Heureusement, grâce au travail acharné de mon psychanalyste, je suis devenu
misogyne comme lui, je me suis mis à détester les femmes. Et plus je m’éloignais
des femmes, plus mon psychanalyste se rapprochait de moi (rires du public).
Dans les dernières séances d’ailleurs, c’est lui qui venait s’allonger à côté de moi
sur le divan (rires du public), il me prenait la main, il passait sa main dans mes
cheveux. Je suis peut-être un peu fou, mais pas stupide. C’est sûr, je suis né en
France, bon, ben ouais, vous allez me dire, ça aide (rires du public). Merci, merci,
merci, je me souviendrai de vous !
En tout cas, j’avais déjà compris tout de suite que la prochaine étape, il voulait faire
de moi un homosexuel, comme lui. Il n’y avait pas de problème là vraiment, parce
que déjà, j’avais transféré toute mon admiration, mon idéal sur lui. Ça fait qu’il avait
juste besoin de me rassurer, de me déculpabiliser… Et d’ailleurs pas de problème !
Il a commencé tout de suite par m’expliquer que l’homosexualité c’était
l’aboutissement heureux de l’intégration des énergies, d’une espèce de fusion
cosmique de nos polarités yin et yang, féminin et le masculin et que, fnalement, il
ne fallait pas résister à la pénétration des énergies cosmiques dans notre
fondement. Tout ça ! (rires du public).
Ça, c’était lundi dernier, lundi soir. Mardi matin j’ai décidé de me les faire couper,
les cheveux. Alors j’ai été chez mon coifeur. Puis c’est quand même mon
confdent, mon coifeur, je ne le vois pas souvent, mais là j’ai déballé toute mon
afaire, et je lui ai raconté un peu toutes mes mésaventures dans le domaine de la
psychanalyse et tout ça. Il m’a écouté patiemment pendant qu’il me coupait les
cheveux, il écoutait, il hochait la tête, un peu.
Et puis quand c’était terminé, ben, j’ai payé ma consultation et il m’a ofert une
cigarette et j’ai dit : Non merci je ne fume pas, et il m’a dit : Ça fait combien de
temps que tu ne fumes pas ? Je dis : J’ai arrêté, ça fait longtemps, ça fait une
bonne vingtaine d’années. Il dit : Très exactement là, ça fait combien de temps ?
Je dis : Ça fait exactement vingt-quatre ans.
Puis là, ça a été comme un torrent de lumière dans ma tête là, là je venais de
réaliser quelque chose, il me fxait, on se regardait, puis là je venais de tout
comprendre, tous ces problèmes-là venaient du fait que j’avais arrêté de fumer il y
avait vingt-quatre ans. Ça fait que là, faites-moi confance, je suis délivré
aujourd’hui de mon psychanalyste, j’ai une autre drogue c’est la cigarette.
Mais je fume une marque qui s’appelle : “Accord”, le seul problème c’est quand je
vais en demander des cigarettes, que la jeune dame me demande : Qu’est-ce que
vous voulez ? Je dis : “des Accords”, et il y a un petit problème là, ça va
s’arranger. La morale de cette histoire-là, c’est que, ce que votre psychanalyste
ignore, seul votre coifeur le sait et probablement aussi Bernard de Montréal.
Bernard de Montréal (BdM) : Tu fais rire le monde, hein !
FP : Ben, ils rient de moi, j’ai juste oublié de demander s’il n’y a pas des
psychanalystes dans la salle… J’ai réglé un vieux confit cette semaine avec mon
psychanalyste, je ne sais pas si vous avez entendu le récit, dans les coulisses.
J’avais une question, c’était… Ma première question, c’était de savoir si vous, vous
fumez ?
BdM : Ah ! Ben oui.
FP : Bon, ben voilà, la confrmation de ce que je viens de vous expliquer. Du coup,
il y a “plein de monde” qui allument des cigarettes dans la salle. Bernard, vous
revenez de voyage, je présume. Comme d’habitude, vous avez vu le monde ?
BdM : Oui, je suis tout “cramé”, hein ! (rires du public).
FP : Pris un coup de soleil ?
BdM : Oui, un petit coup de soleil, oui ! C’était un voyage d’afaires, c’était pas un
voyage de plaisir !
FP : Oui, mais quand même vous voyez le monde et quelle est l’impression que
vous en retirez à travers vos voyages, comment est-ce que vous voyez le monde,
vous ? L’état de salubrité mentale aujourd’hui dans le monde, il est rendu où, à
votre avis ?
BdM : Ça “rempire” tous les jours (rires du public).
FP : Ça “rempire” tous les jours ! Ne désespérons pas, continuons le combat. Pour
moi le monde, il est divisé en deux, puis c’est tranché au couteau, j’ai une vision
assez spéciale, il y a le bon monde puis il y a les garagistes. Ça c’est du monde
que je n’afecte pas particulièrement, j’ai toujours des problèmes avec eux autres,
parce que je parle six langues, mais je ne parle pas le garagiste puis on ne se
comprend pas, on n’est pas sur la même longueur d’onde.
BdM : C’est pas facile quand on part du Québec, le Québec c’est une belle
Province, le Canada c’est un beau pays ; quand je dis beau, je veux dire au niveau
des lois, l’ordre, propreté, tout ça, et quand on va dans ces pays-là, souvent, ce
sont de beaux pays sur le plan de la nature, mais au niveau politique, au niveau
social, au niveau sociétal, c’est très difcile.
FP : Mais est-ce qu’on peut concilier les deux, il semble qu’on peut avoir l’un ou
l’autre mais pas les deux ?
BdM : Les pays les plus beaux, les plus beaux pays sur le plan de la nature, sur le
plan de… Ce sont les pays qui sont les plus mal organisés. Si on parle des pays à
partir du Mexique, jusqu’au Brésil, ce sont des pays formidables, ils sont très
beaux
FP : Mais il y a comme un paradoxe là. Est-ce que curieusement, on ne retrouve
pas, chez ces gens-là, plus de joie de vivre que chez nous où on est plus
organisé ?
BdM : Pas nécessairement, chez nous on est stressé, on a des problèmes c’est
évident, parce qu’on vit à un autre rythme, mais dans ces pays-là il y a beaucoup
de pauvreté et des gens riches naturellement, ils font des belles vies, mais les
pauvres, le peuple, le peuple vit d’une façon très très difcile. Et au Brésil, c’est
réellement très grave. Il y a des pays qui sont moins pires, le Costa Rica mais c’est
difcile, c’est difcile pour ces peuples-là. On ne peut pas aujourd’hui remplacer la
civilisation par une vie d’Éden, parce que la vie d’Éden elle n’existe plus.
FP : Non, on est loin de là.
BdM : Ces peuples-là ont été touchés par la télévision, par la communication, ils
ont vu les blancs, ils ont vu les avions, ils ont vu…
FP : Du whisky, Les boîtes de conserve !
BdM : Voilà, oui… J’ai été chanceux parce que je suis allé là-bas, je suis retourné
là-bas pour afaires, et j’avais des intentions très très intéressantes là-bas, mais ça
tournait au vinaigre, parce que ce n’est pas aussi facile qu’on voudrait que ce soit.
Donc, il a fallu que je me rembarque dans un autre voyage pour fnaliser ce que
j’avais à faire.
FP : On ne peut pas savoir c’est quoi ?
BdM : Non.
FP : On ne veut pas connaître le truc de… omment il s’appelle ?
BdM : Le truc de comment il s’appelle, quel truc ?
FP : David Copperfeld !
BdM : Ah ! Non.
FP : On ne saura jamais !
BdM : Ces choses-là sont banales.
FP : Bon OK. Alors on va utiliser des vieux clichés de société mais qui refètent
peut-être au niveau statistiques ce qui se passe aujourd’hui dans notre société
Nord-Américaine, d’après les résultats qui ont été publiés…
BdM : Je peux vous couper un instant, j’aimerais faire une petite parenthèse là.
Vous savez, on blâme toujours la vie dans notre société moderne et tout ça, en
Europe, aux États-Unis, au Canada, et je comprends, je comprends, la vie n’est
pas facile. Mais moi je ne suis pas tellement intéressé à la façon dont vit l’Homme
d’aujourd’hui. Je me préoccupe de la façon dont l’Homme de demain vivra, mais
l’Homme qui, aujourd’hui, vit dans nos sociétés modernes, dans ce sens que je
sais… Moi je fais une belle vie, je vis bien, non pas parce que je suis bien né, mais
parce que je sais comment vivre.
Et l’Homme, surtout dans les parties civilisées des nations, s’il sait comment bien
vivre, il peut bien vivre. Mais l’Homme ne sait pas comment bien vivre, il ne sait
pas comment vivre, il s’est vendu à la société, il s’est vendu aux forces sociales, il
a perdu son identité, il est totalement assujetti au conditionnement social. Si
l’Homme était intelligent aujourd’hui dans un pays comme le nôtre, le Canada par
exemple, il pourrait très très bien vivre. Quand je parle de l’Homme, je parle de
l’Homme qui va venir, je parle de l’Homme qui va avoir compris comment ça
fonctionne la vie, parce qu’il y a des lois de la vie.
Vous parlez de garagistes, bon, il y a des garagistes qui s’occupent de la vie d’une
façon créative. Il y a des lois et ce sont des lois absolues. Ces lois seront connues
de l’Homme et l’Homme pourra vivre dans nos sociétés modernes, propres,
légalistes, et il vivra bien. Mais à une condition, à la condition qu’il ne devienne pas
le serviteur de la société. Et pour en arriver à renverser cette condition, ça prend
beaucoup d’intelligence créatrice ! Parce que le mental de l’Homme, le mental de
l’ego qui, en soi, représente une accumulation d’expériences, représente
beaucoup de mémoire, est un mental qui est totalement afaibli, c’est-à-dire qui
n’a plus de lumière. C’est un mental qui est assujetti aux forces extériorisantes,
que ce soit dans les pays socialistes ou que ce soit dans les pays capitalistes,
c’est la même chose.
FP : C’est universel.
BdM : C’est universel. Mais le mental de l’Homme nouveau conscientisé, qui a une
identité, qui a passé de la personnalité à la personne, ce mental qui travaille dans
une société complexe comme la nôtre, peut tirer d’énormes avantages d’une
société qui est déjà extrêmement avancée dans le domaine de l’organisation
sociale, dans le domaine de l’organisation sociétale, légaliste, ainsi de suite. Donc
je crois qu’au vingt-et-unième siècle, des Hommes vont commencer à bien vivre,
et même déjà aujourd’hui, lentement, il y a des Hommes qui commencent à bien
vivre, mais il y a une loi.
Et cette loi, elle réféchit, elle réféchit la présence de l’Esprit chez l’Homme, et à
partir du moment où l’Homme commencera à comprendre cette mécanique
nouvelle qui fait partie de l’évolution, l’Homme dans les sociétés modernes pourra
renverser la vapeur, il pourra éliminer le stress, il pourra vivre à partir de ce que
l’humanité involutive aura créé, il pourra voyager dans le monde, se situer dans le
monde, se développer des lignes de force créative qui l’amèneront éventuellement
à se constituer ou à se créer, ou à s’inventer, ce que j’appelle souvent une
microsociété.
FP : C’est difcile de prendre les bons côtés de la société en rejetant les mauvais
sans devenir un marginal soi-même, on ne peut pas vivre en autarcie ?
BdM : Non, il ne s’agit pas pour l’Homme d’être marginal, si l’Homme devient
marginal il s’appauvrit, il vit une solitude sociétale, c’est une illusion profonde,
c’est une illusion que les hippies des années 60 ont connue, c’est une illusion.
L’Homme n’a pas à vivre de façon marginale. Mais l’Homme a à découvrir en lui
les lois de sa propre richesse mentale pour pouvoir, fnalement, avec d’autres
Hommes qui sont dans la même voie d’évolution, en arriver à reconstruire une
façon de vivre, un modus operandi, en utilisant une base sociale qui existe, et à lui
donner un nouveau soufe. C’est ça que l’Homme a besoin.
FP : C’est ce que vous appelez la microsociété, mais quelles sont les lois de
sélection ou d’afnité ? Qu’est-ce qui fait que… Qui rencontre qui là-dedans ? Et
où ça commence, un projet de ce genre là ? Il y a des gens qui se regroupent
aujourd’hui dans le Québec pour produire une alimentation naturelle, des choses
comme ça ?
BdM : Bon, je vous donne un exemple, nous avons une table ici, il y deux, quatre,
six, huit, il y a huit personnes, présumons que cette table, ces gens-là travaillent
tous et que ce sont des êtres conscients, vous savez qu’un être conscient
facilement reconnaît un être conscient, il y a une télépathie qui s’établit. Bon. Donc
automatiquement les mécanismes de défense de l’ego qui constituent les barrières
psychologiques de l’ego dans une société, n’existent plus.
Donc ce bonhomme lui, il travaille, tout le monde travaille, lui il a un bon job, lui a
un job pas pire, l’autre a un très bon job, l’autre est très riche, l’autre il connaît
beaucoup de personnes. Donc, chacun de ces personnages possède quelque
chose, a quelque chose à ofrir à la conscience humaine créative. Donc lui
rencontre lui, et lui dit : “Bon, écoute, moi j’ai un business, je n’ai pas d’argent,
mais j’ai les techniques du business, peut-être qu’on se met ensemble 50/50, on
fait quelque chose”.
Comme il n’y a pas de défense psychologique, comme les deux êtres sont dans
leur personne, il se lient ensemble d’une façon totalement créative et ils forment
quelque chose. Alors qu’eux, individuellement, seraient incapables de le faire. Le
modèle, c’est une façon de parler, le modèle de la microsociété est extrêmement
près, dans un sens extrêmement général, du modèle que certains groupes
ethniques ont vécu pendant des siècles, les Juifs par exemple. Vous connaissez
vous, des Juifs pauvres ?
FP : En tout cas, je ne fréquente pas assez la synagogue pour ça.
BdM : Bon, en tout cas, c’est une façon de parler. Les Juifs, le peuple Juif malgré
tous ces…
FP : Non, il y a une entraide certaine.
BdM : Malgré tous ses mauvais côtés, éliminons le côté paraître, le côté polarisé
de la conscience Juive, regardons seulement l’esprit Juif. Ce sont des êtres, dans
le monde, je parle seulement du peuple Juif, je ne veux pas faire de remarque,
d’établir de valeurs sociales par rapport à eux. Je regarde seulement le peuple, et
vous avez des individus de par le monde qui se reconnaissent, un Juif ça se
reconnaît, ils ont les nez, ils ont… Ils se reconnaissent…
Et il y a une entraide puissante entre ces hommes et ces femmes, ces familles,
cette nation, c’est ce qui leur a donné leur proéminence dans le monde. Donc
l’Homme conscient de demain, l’Homme nouveau, l’Homme qui aura dépassé le
stage de la personnalité et qui sera entré dans le développement de la personne, il
sera une sorte de Juif, c’est-à-dire que ce sera un être qui, avec d’autres êtres
possédant une vibration parallèle, pourra facilement trouver les afnités pour
entrer, pour mettre en action leur énergie créative individuelle.
Donc, l’Homme nouveau détruira à l’intérieur de sa microsociété ce que j’appelle
la pauvreté, parce que la pauvreté pour moi, c’est une insulte à l’intelligence
humaine. Il y a des conditions sociales, il y a des conditions karmiques pour la
pauvreté, mais l’Homme a sufsamment de puissance créative dans le mental
pour l’assassiner la pauvreté, et tant que la pauvreté ne sera pas éliminée de la
conscience de l’Homme, l’Homme vivra une vie qui sera une forme de survie.
Et l’Homme ne peut pas être créatif à l’intérieur de la pauvreté, il ne peut pas être
créatif totalement à l’intérieur de la survie, il doit la fracasser et ça demandera une
très grande puissance mentale pour l’Homme de fracasser la pauvreté ; parce que
la pauvreté, c’est la façon dont se servent les forces occultes de la vie planétaire
pour empêcher que l’Homme explore les diférentes dimensions de son
psychisme.
C’est à travers la pauvreté que les forces occultes subconscientes de l’humanité
maintiennent l’humanité sous leur joug. La pauvreté c’est une domination, et
aucune religion, aucune philosophie, aucune sorte de mysticisme, aucun
gouvernement n’a le droit d’imposer ou de donner à l’Homme l’impression que la
pauvreté a une fonction qui, à court ou à long terme, valorise l’individu, c’est un
mensonge.
FP : Oui, il semble que les riches, ils n’ont pas plus de chance d’aller au paradis…
Vous savez, l’afaire du chameau…
BdM : Oui, oui, je comprends, je sais. Essayez de me comprendre en dehors de la
polarité du bien, du mal, la pauvreté, la richesse.
FP : Mais sur le modèle que vous exposez, le modèle qui existe, celui des Juifs, il y
un ciment qui est le lien commun entre ces gens-là, c’est la religion. Dans le
modèle de l’Homme nouveau il n’y a pas ce ciment-là religieux, ça facilite…
BdM : Évidemment, je donne un modèle inférieur pour expliquer un éventuel
modèle supérieur, autrement dit je dis… Ce que je veux dire, c’est que l’Homme
conscient, demain, de par la nature de son mental, de par sa capacité de
comprendre le phénomène de la vie d’une façon parfaite, totalement en dehors de
la doctrine philosophique, religieuse ou occulte de l’involution, l’Homme
comprendra tellement les lois de la vie, qu’il sera capable, à ce moment-là, de
briser le joug de la pauvreté sur la Terre, autrement dit à l’intérieur de son milieu
humain. Et ceci fera partie de l’exercice, à l’intérieur de sa conscience, des lois
créatives de l’énergie mentale. Il n’aura pas le choix.
FP : Mais vous savez que l’Homme a toujours fonctionné par référence à un
système de valeurs, tout le temps.
BdM : Oui, l’Homme a toujours fonctionné par référence à un système de valeurs
parce que l’Homme n’a jamais été capable au cours de l’involution de se créer une
vie. Donc les forces autour de lui, les forces historiques, les forces de l’humanité
lui ont imposé un modèle d’évolution qui servait à maintenir sur la Terre le pouvoir
exécutif de ces forces, alors que l’Homme lui, était forcé de s’assujettir à ces
conditions parce que le mental n’était pas sufsamment développé.
L’Homme, aujourd’hui à la fn du vingtième siècle, à partir du moment où il a
commencé à entrer dans la science, à partir du moment où il a commencé à
objectiver son regard, et à partir du temps où il sera capable, non seulement
d’objectiver son regard par rapport à la matière, mais aussi objectiver son regard
par rapport à l’invisible, l’Homme deviendra totalement indépendant des valeurs
qu’on peut lui imposer de l’extérieur. Donc, à ce moment-là il sera et il deviendra
totalement créatif.
Dans la conscience supramentale de l’avenir, il n’y aura pas de valeur subjective, il
n’y aura pas de valeur objective, il y aura simplement de l’énergie créative. Une
valeur, c’est une façon à une humanité de vivre pour le bien ou pour le mal, ou par
rapport au bien ou par rapport au mal, en fonction d’une domination ou d’un
pouvoir qui s’exerce sur elle. Alors que chez l’Homme conscient, ceci ne peut pas
exister parce que l’Homme conscient ne vit pas psychologiquement sa
conscience. Il vit psychiquement sa conscience.
FP : Mais s’il n’y a pas de système de référence du bien du mal, qu’est ce qui nous
garantit son honnêteté ?
BdM : Le système de bien et de mal est un système relatif qui fait partie de la
concupiscence des races, qui fait partie de la concupiscence du pouvoir, qui fait
partie de la dialectique du mental humain assujetti à un référendaire de puissance
qui conduit l’humanité dans une certaine direction. La polarité du bien et du mal
c’est le début chez l’être humain, de la domination du pouvoir.
L’Homme n’a pas besoin, l’Homme dans une conscience universelle n’a pas
besoin de vivre par rapport à une polarité de bien et de mal, puisqu’il fait la
synthèse. L’Homme vit par rapport au bien et au mal parce qu’il n’a pas d’identité ;
ce qui est bien pour un est mal pour l’autre, ce qui est mal pour un est bien pour
l’autre, c’est le confit des religions, c’est le confit des nations.
FP : Mais est ce que le mal provient efectivement de l’identité de l’Homme ou estce qu’il ne lui est pas imposé de l’extérieur ?
BdM : Le mal est le produit de l’ignorance de l’Homme, donc automatiquement,
parce que l’Homme n’a pas d’intelligence universelle ou créative, il est obligé de
s’aflier, soit à une sorte de mal ou à une sorte de bien, afn de remplir son rôle de
personnalité. Le type qui est dans la mafa, il va faire un mal – pour le type qui ne
l’est pas – mais à l’intérieur de la mafa c’est un bien, c’est une sorte de bien. Vous
voyez les gens qui vivent ou qui font partie de la mafa, ces gens-là se signent, ils
vont à l’église tous les dimanches, ils ont des familles, ce sont des hommes qui
ont de bonnes intentions. Donc le mal et le bien sont totalement relatifs à la
conscience subjective des individus, donc ils sont totalement assujettis à la
fonction, à la domination et à la permanence du pouvoir.
FP : À ce moment-là, le modèle que vous proposez c’est un modèle qui est
idéalisé dans le futur, mais dans la transition entre le présent et ce futur-là, mettons
le vingt-et-unième ou le vingt-deuxième siècle, ça ne va pas aller sans heurt, on le
voit déjà aujourd’hui, le fait d’abandonner les valeurs ?
BdM : Ce n’est pas un modèle que je propose, il n’y a pas de modèle au niveau
d’une conscience créative. Je parle de modèle pour simplement expliquer
référentiellement, le modèle ou l’expérience juive, ou l’expérience d’autres
groupes, mais il n’y a pas de modèle sur le plan de la conscience créative. Parce
que la conscience créative est une force qui contient en elle-même son propre
secret.
Donc c’est absolument impossible pour une humanité ou pour un groupe, ou une
microsociété, de parfaitement comprendre les modalités créatives instantanées de
la fusion qui résulte dans l’annexation de l’Esprit avec l’ego. Un Homme qui est
dans une conscience de fusion peut parler de l’avenir, mais il ne peut pas vivre
l’avenir. Il peut le parler, il peut le voir, il peut le prophétiser, il peut s’amener à le
manifester dans un certain temps, ça fait partie de la conscience du temps, mais il
n’y a pas de modèle, il n’y aura jamais de modèle dans l’évolution de la
conscience supramentale sur la Terre. Mais il y aura une manifestation créative
instantanée qui, elle-même, dans sa perfection créera un modèle éventuel pour
l’évolution d’une nouvelle conscience humaine sur la Terre.
Autrement dit, si nous parlons de modèles, nous parlons de projections, si nous
parlons de projections nous parlons de projections psychologiques, si nous
parlons de projections psychologiques, nous parlons de l’ego qui regarde et qui se
fourre le nez dans un avenir qu’il ne connaît pas, qu’il ne peut pas connaître, parce
que même dans le présent il est absolument ignorant. Donc pour que l’Homme
regarde dans l’avenir, il faut qu’il soit totalement conscient des lois de l’énergie, à
ce moment-là il peut regarder dans l’avenir, mais il ne peut pas comprendre
l’avenir dans l’esprit de cet avenir. Il peut comprendre l’avenir dans la formulation
psychique de cet avenir à partir de la connexion qu’il a intérieurement.
Moi, dans mon expérience depuis des années… D’ailleurs, on est rendu quelle
année-là, 88, maintenant, au mois de novembre 88, à partir de 1969, toutes les
choses que j’ai vues, que j’ai dites ou que j’ai parlées, je les fnalise maintenant.
Donc j’ai parlé de l’avenir de 69 à 88, pendant des années, à des individus, mais je
n’ai pas vécu cet avenir, maintenant je le vis, autrement dit l’Esprit est toujours
avant l’Homme.
FP : Oui, justement ce point-là est intéressant. Ça veut dire que cet Homme
nouveau, il avance sans avoir de terrain sous ses pieds. Il n’y a pas de terrain sous
ses pieds, il faut que le terrain apparaisse au moment où il met son pied dans le
vide quasiment ?
BdM : Très juste. C’est ça, et c’est pour ça qu’il n’y a pas de modèle. L’Homme
nouveau quand il avance, il n’y a pas de terrain sous son pied et aussitôt qu’il
met le pied quelque part, le terrain apparaît. Et c’est ça qui fait la diférence
entre la conscience expérimentale de l’involution et la conscience créative de
l’évolution. Et c’est pourquoi les Hommes qui vivront cette conscience réaliseront
que dans la mesure où la conscience créative s’actualise, le terrain apparaît, elle
s’actualise, le terrain apparaît.
Et ceci amènera et forcera les Hommes à prendre une conscience totale de leur
Esprit, et cesser fnalement de vivre leur conscience psychologique sur le plan
égoïque, égocentrique de l’involution. Donc nous aurons une conscience
psychique, nous aurons des Hommes qui auront une capacité créative, et qui
auront la capacité intégrale de travailler avec l’énergie de leurs principes. Ce sera
une nouvelle loi d’évolution, ce sera une nouvelle façon de vivre, et l’Homme
découvrira, au fur et à mesure où il avancera, comment la vie doit être vécue.
FP : En attendant, si on analyse ou si on regarde moindrement le monde, on a
l’impression que les gens ont de plus en plus une roche à la place du cœur, une
roche à la place du plexus solaire là, ça vibre dans le mental, mais il y a aussi de
plus en plus d’indiférence dans le monde. Ça, tout le monde le constate. Il y a de
plus en plus d’indiférence, on est même indiférent à la violence qui nous est
exposée tous les soirs à la télévision, dans les journaux, etc. Et ça ne semble pas
augurer en faveur d’un Homme très joyeux, dans le sens de vital ?
BdM : Oui, mais l’indiférence que l’Homme vit aujourd’hui elle est normale, elle
est la conséquence du mensonge. Donc les sociétés humaines à travers leurs
idéologies, à travers leur religion, leur philosophie, autrement dit la connaissance
humaine de l’involution n’a pas délivré. La connaissance humaine de l’involution
n’a pas délivré que les Hommes aujourd’hui, commencent à être intelligents, les
Hommes commencent à se tourner le dos contre la connaissance de l’involution
qu’elle soit religieuse, spirituelle, occulte, ésotérique, politique, idéologique quoi
que soit.
L’Homme commence à se retourner le dos et il commence lentement à se
regarder le nombril, et il commence à réaliser que son nombril est beau. Alors
qu’auparavant l’Homme ne regardait pas son nombril, parce qu’en regardant son
nombril, il pêchait par orgueil, il pêchait contre le pouvoir, il pêchait contre l’ordre
établi. Et les Hommes, à partir du moment où ils deviennent plus intelligents dans
ce sens qu’à partir du moment où les restreintes ont été éliminées par
l’écœurement existentiel de l’Homme, à ce moment-là les Hommes commencent à
s’éveiller !
Et c’est ce qui se passe aujourd’hui dans le monde et c’est très bon que ça se
passe dans le monde, c’est très bon aujourd’hui que les masses humaines, que
les individus s’éveillent, que les Hommes regardent autour d’eux et qu’ils réalisent
que l’humanité involutive à tous les niveaux, les pouvoirs à tous les niveaux, n’ont
pas délivré. Et les pouvoirs ne peuvent pas délivrer. Pourquoi ? Parce que les
pouvoirs ne sont pas du domaine de l’Esprit, ils sont du domaine de l’âme.
Ils font partie des forces incultes de l’Homme, ils font partie des forces incultes de
la société, ils n’ont pas de lumière. Dans le pouvoir il n’y a pas de lumière. Donc
l’Homme sera obligé, forcé de ramener son regard vers lui-même. Il sera amené à
vivre sa propre conscience, il sera ramené à toucher ou à mettre le doigt sur sa
propre intelligence, et à ce moment-là, il y aura une division entre l’Homme et la
société. Mais ce ne sera pas une division évidente, ce ne sera pas une division qui
crée la révolution !
Ce ne sera pas une division qui crée la réaction, ce ne sera pas une division qui
crée une forme ou autre d’éclat, ce sera simplement l’ouverture de l’Homme à luimême, ce sera l’anéantissement dans l’Homme d’une sorte d’afection
philosophique pour ce que l’involution a créé, ce sera une désafection totale de
l’Homme nouveau pour ce que l’Homme ancien aura pensé, ce sera le réveil total
de l’Homme, mais ce sera un réveil en douce, qui sera en fonction simplement de
l’intégration de l’individu.
Il n’y aura pas de fanfare, il n’y aura pas de bruit dans le monde, il y aura
simplement un éveil, et cet éveil créera une nouvelle conscience. Et cette nouvelle
conscience nourrira l’ancienne conscience. Et au cours de l’évolution, vingt-et-
unième siècle, vingt-deuxième, vingt-troisième siècle, ainsi de suite, les peuples
anciens, les races anciennes, les mémoires anciennes de l’humanité, les anciens
systèmes de philosophie, de religion, d’ésotérisme ou d’occultisme, seront
amenés à une vitalité nouvelle. Parce que l’Homme nouveau aura des pensées
tellement créatives que ses pensées, ne se penseront pas, et comme elles ne se
penseront pas, ses pensées, elles seront dotées d’une qualité d’infnitude.
Le mental nouveau sera tellement infni, dans sa capacité de répondre aux
questions de l’humanité involutive, que l’Homme ancien sera obligé de regarder
ses réponses (à l’Homme nouveau) et sera obligé de goûter de ses réponses. Et
l’énergie de ses réponses commencera lentement à alimenter les anciennes
consciences, les anciennes races, et il y aura avec le temps une alliance qui se
formera, une alliance qui deviendra de plus en plus occulte. Mais il y aura toujours
la séparation de la cinquième et de la sixième race-racine, comme il y a eu
séparation de la quatrième et de la cinquième race-racine.
Et avec l’évolution de cette race-racine, la cinquième disparaîtra, ce sera la
sixième qui arrivera à sa fn, ensuite il y aura une septième race-racine, ce sera la
fn de l’évolution de l’humanité sur la Terre, dans un corps matériel. Ce sera le
début de l’évolution Jupitérienne, ce sera le début de l’utilisation du corps
éthérique de l’Homme et nous passerons à une autre évolution totalement. Ce ne
sera plus ce que nous avons connu.
FP : Ça pourrait être la fn avant la septième race, et on pourrait passer à une autre
évolution, des nouveaux cieux et une nouvelle Terre, si on n’est pas capable de
juguler les progrès de la science qu’on n’arrive pas à contrôler, et je crois
qu’aujourd’hui, ce qui traumatise le plus le monde, c’est la science justement et
toutes ses promesses qui ont été faites à partir du dix-neuvième siècle, début du
vingtième siècle, au niveau du progrès technologique etc.
Là encore, on a livré la marchandise à moitié, mais avec tout son corollaire de
pollution qui nous retombe aujourd’hui sur le nez. On le voit parfaitement ici
aujourd’hui, on a deux salles à côté qui sont prises là, justement, par des gens qui
ont ce problème-là avec la pollution sur la rive sud.
Donc il y a cette promesse, ce rêve américain, ça démarre toujours sur un rêve, ça
fnit dans un cauchemar. Il y a un problème certain au niveau de la science puis
c’est la science qui arme le bras de l’Homme et ce n’est pas elle qui va le
désarmer ?
BdM : Oui, mais il y a une chose que l’Homme ne sait pas…
FP : Comment on va être capable de traverser ces années-là qui s’en viennent,
avec les progrès scientifques incroyables qui se font aujourd’hui dans le monde, et
leurs cortèges de pollutions qui suivront ?
BdM : Il y a une chose que l’Homme ne sait pas, l’Homme ne sait pas que la
science sur la Terre, elle est contrôlée par les forces ahrimaniennes ; la science sur
la Terre est contrôlée par les forces ahrimaniennes. C’est difcile pour un être
humain aujourd’hui, pour un Homme normal de comprendre la mécanique
psychique de la pensée, ceci fait partie de l’évolution de la psychologie de la
conscience supramentale. Mais l’Homme en arrivera un jour à connaître le mystère
de la pensée.
Et lorsque l’Homme reconnaîtra, connaîtra le mystère de la pensée, il s’apercevra
d’une chose, que la pensée humaine peut se manifester sur deux plans à la fois.
Elle peut se manifester sur un plan mental qui est pur, autrement dit totalement à
l’extérieur de l’expérience de l’Homme, et elle peut se manifester dans le cadre
d’un mental inférieur, qui est un autre plan d’énergie, qui convient à l’expérience
de l’Homme, mais qui est sous-tendu par la mémoire de l’Homme conscient et
subconscient, donc un plan mental qui est afecté par ce que nous appelons
l’âme.
Et tant que l’Homme ne connaîtra pas la mécanique occulte de son mental, il aura
l’impression que tout ce qu’il crée dans le monde fait partie de la capacité créative
de l’ego, et ceci est une illusion fondamentale. L’ego en lui-même, l’Homme
pensant en lui-même, est incapable de créativité. La seule raison pour laquelle
l’Homme est capable de créativité sur le plan mental, c’est que ses pensées sont,
ou ont un taux vibratoire sufsamment élevé pour lui donner l’impression qu’il est
créatif, mais il n’est pas sufsamment élevé, pour lui donner accès à la source de
sa créativité. Donc vous pouvez facilement avoir un scientifque qui travaille
honnêtement dans un laboratoire dans le monde, et qui est connecté
inconsciemment aux forces ahrimaniennes.
FP : Et “ahrimaniennes”, c’est un doux euphémisme pour ne pas dire lucifériennes
ou sataniques ?
BdM : Les forces ahrimaniennes sont des forces qui sont sous-jacentes à ce que
nous appelons les forces lucifériennes, ce sont des forces qui s’occupent de la
matière, ce sont des forces qui s’occupent de l’évolution de la matière, ce sont
des forces qui s’occupent de la science, et qui rendent la science tellement
intéressante, tellement fascinante que l’Homme en devient, avec le temps,
prisonnier.
L’Homme ne sera pas sur la Terre un scientifque dans le sens cosmique du terme,
tant qu’il n’aura pas sufsamment de lumière pour comprendre, connaître et
reconnaître les conséquences scientifques de son action ou les conséquences de
son action scientifque. Un Homme qui travaille avec le nucléaire, un Homme qui
travaille avec le biochimique, un Homme qui travaille avec les codes génétiques, et
qui ne connaît pas les conséquences à long terme de son action, c’est un Homme
extrêmement dangereux, mais dans le cadre de l’involution, ça fait partie de la
façon dont se traite la science.
Aujourd’hui, nous ne sommes plus au dix-neuvième siècle. Au dix-neuvième
siècle, les Hommes de science ont eu de grands rêves, ils ont été extrêmement
alimentés sur le plan de l’intuition. Nous avons simplement à regarder le modèle
atomique de Niels Bohr pour réaliser jusqu’à quel point des Hommes ont
découvert des moyens de modeler un plan atomique en fonction des rêves et des
grandes intuitions nocturnes. Mais aujourd’hui à la fn du vingtième siècle, alors
que ces forces ont été lancées dans le monde, nous sommes devenus
impuissants à arrêter la démangeaison qui en découle.
Si nous regardons aujourd’hui au Brésil et que nous réalisons que toutes les
minutes, le Brésil détruit une acre de ses forêts vierges, c’est absolument
abominable. Et s’il y a un Homme dans le monde ou un gouvernement dans le
monde, ou un politicien dans le monde ou un individu spirituel dans le monde, ou
idéaliste dans le monde, qui a l’impression que nous pourrons arrêter ceci, il vit
une illusion profonde.
Les phases de l’involution sont régies par des puissances ahrimaniennes, sont
régies par des puissances lucifériennes, pas dans le sens moral, chrétien, que
nous connaissons, mais dans un sens extrêmement occulte que nous
expliquerons plus tard, et ces forces-là sont en puissance jusqu’à ce que l’Homme
passe à un autre temps.
Donc il ne s’agit pas pour l’Homme d’avoir la moindre illusion qu’avec la fn du
vingtième siècle, le début du vingt-et-unième siècle, les choses dans le monde
vont bien aller. Il y a un Âge d’Or qui s’en vient, mais cet Âge d’Or ne fait
aucunement partie des forces de l’évolution qui s’exécutent aujourd’hui et qui sont
programmées planétairement pour s’exécuter au vingt-et-unième siècle, vingtdeuxième siècle, vingt-troisième siècle.
Quand nous parlons de l’Âge d’Or, nous parlons de cette période où l’Homme
aura un mental supérieur, où l’Homme entrera dans l’âge du mental, et où
l’Homme, à cause de sa nouvelle vibration, sera capable fnalement de se
libérer complètement de la puissance involutive de ces forces ahrimaniennes.
C’est ça l’Âge d’Or.
Donc pour les Hommes aujourd’hui qui sont dans le monde et qui font des
recherches spirituelles, qui se lient avec des sectes religieuses ou des sectes
ésotériques, ou des sectes occultes, ceci fait partie de l’expérience de l’âme,
parce que ce sont des Hommes qui ont une âme plus ou moins évoluée. Mais
éventuellement, ces Hommes seront obligés de réaliser que l’Homme ne peut pas
arriver à l’intégration de son énergie, autrement dit l’Homme ne peut pas arriver à
unir l’Esprit, l’âme et l’ego, tant qu’il ne s’est pas complètement dissocié des
valeurs de l’involution, qu’elles soient spirituelles, religieuses, ésotériques ou
occultes.
Autrement dit ce que je veux dire, c’est qu’il existe dans chaque être humain une
possibilité, un potentiel de fusion, ce potentiel de fusion fait partie du secret de la
fusion, et chaque Homme en fusion dans l’avenir vivra le secret de sa fusion. Ceci
veut dire que chaque Homme dans l’avenir deviendra lui-même le facteur créatif
de la fusion.
Donc tous ces facteurs créatifs dans le monde venant de n’importe quelle nation,
de n’importe quelle race, ces facteurs créatifs s’uniront et créeront sur la Terre une
nouvelle synthèse, une nouvelle force créative, une nouvelle conscience qui, à un
certain niveau d’évolution, pourra éclater dans le monde et nourrir les forces
involutives, qui seront à un point de désengagement et de désintégration tellement
avancé, que sans l’apparition d’une nouvelle race-racine sur la Terre, ce serait la
fn de l’humanité.
Donc ces lois, ce sont des lois qui sont absolues, ce sont des lois qui sont
rigoureuses, ce sont des lois qui ne sont pas intéressantes, mais c’est des lois qui
sont extrêmement vitales. Donc avec l’évolution de l’Homme, avec l’évolution de la
conscience, avec le partage de l’humanité sur le plan de l’intelligence, quand je
parle de partage, je veux dire qu’il y a une masse d’Hommes qui vivront le
mouvement mécanique de l’intellect, ce qui donne la science que nous avons et
ses conséquences, et il y aura un autre groupe d’Hommes qui vivra une science à
un autre niveau.
Une science qui sera le produit de l’activité du cerveau éthérique et non pas du
cerveau matériel, et cette science, ce sera la science de l’avenir. Et cette science
deviendra tellement puissante, qu’elle neutralisera complètement la science
cartésienne, mécanique qui est aujourd’hui suprême sur la Terre. Ceci fait partie
des secrets de l’évolution, ceci fait partie des lois de l’évolution. Il y a une chose
qui est très remarquable en ce qui concerne la vie sur une planète expérimentale,
c’est que pendant qu’une humanité est en voie de découvrir son origine, elle est
obligée de subir la perdition de la conscience animique de sa race.
Autrement dit – alors que dans un mouvement d’évolution – une humanité est
obligée de se perdre afn de se retrouver ; pourquoi elle est obligée de se perdre
afn de se former ? Pourquoi se former ? Parce qu’elle a besoin de développer une
conscience mentale sufsamment grande pour que l’ego prenne conscience de
son origine. Aujourd’hui à la fn du vingtième siècle, l’Homme est sufsamment
développé sur le plan mental pour que l’égo commence à s’interroger sur ses
origines, non pas d’une façon philosophique, religieuse, occulte, ésotérique, mais
d’une façon totalement mentale. Qu’est-ce que ça veut dire ?
S’interroger sur ses origines, c’est être instantanément connecté à ses origines,
contacté à ses origines, fusionné à ses origines. À partir du moment où l’Homme
sera fusionné à ses origines, il n’aura plus à subir l’interrogation de ses origines, il
n’aura qu’à simplement manifester son origine, donc il n’aura simplement qu’à
créer. Donc son origine, au lieu de devenir question deviendra réponse. Donc son
origine, au lieu d’être une sorte de convention psychologique pour l’ego, deviendra
une réponse de vie pour la race, pour l’Homme et éventuellement pour l’humanité.
FP : Bon, si j’ai bien compris, donc les deux paliers du mental, mental supérieur et
inférieur sont tous les deux utilisés, donc la grande illusion à travers ceci, ce serait
d’abord de prendre conscience que l’idée qui nous vient d’une invention,
supposons un savant qui invente l’allumette, ça pénètre par son mental supérieur
et son mental inférieur va lui dire : mets donc le feu dans la maison du voisin. Dans
l’humanité ça se traduit de même.
Donc c’est d’avoir la prise de conscience de cette utilisation des deux plans du
mental, puis ensuite le contrôle de ceci. Comment peut se faire le contrôle, parce
que tout le monde pense, ça pense en tout le monde, personne n’a le contrôle de
ses pensées et n’importe qui peut demain, vivre des niveaux d’insalubrité
psychique ou mentale et fnir comme criminel ou à l’asile, ou suicidaire, puisque
c’est toujours le même foyer d’infection au départ ?
BdM : Pour que l’Homme contrôle les deux plans du mental, il faut que le plan
inférieur soit conscient du plan supérieur. À partir du moment où l’Homme
réalisera, reconnaîtra dans sa propre expérience, qu’il existe un autre plan dans sa
conscience, qu’il existe un autre niveau dans son ego, qu’il existe un autre moi au
delà de son moi personnel, et qu’il peut communiquer avec ce moi, qu’il peut être
en relation mentale avec ce moi, l’Homme commencera lentement à prendre
contrôle de ce mental.
Mais ceci ne se fera pas facilement pour la simple raison qu’à partir du moment où
le mental inférieur prend conscience d’un mental supérieur, ou qu’il prend
conscience d’une dimension psychique alliée à sa réalité, l’Homme a tendance à
s’énerver, il a tendance à partir en peur, il a tendance à se croire supérieur. Il a
tendance à croire qu’il a découvert quelque chose, il a tendance à croire qu’il est
sur la bonne voie, il a tendance, autrement dit, à polariser la valeur expérientielle
de son mental qui s’éveille à un mental supérieur.
Et c’est là qu’il fait les erreurs, c’est là que ses centres psychiques s’ouvrent, et
c’est là que des entités entrent en jeu et commencent à le manipuler, et c’est là
qu’il est amené petit à petit au fanatisme, à la folie, à l’autodestruction. Si pendant
l’involution… J’aime beaucoup le concept de Freud, parce que Freud quand il a
parlé du subconscient, il a créé une zone tampon entre le mental inférieur et le
mental supérieur, c’est ça le subconscient.
Et cette zone tampon, c’était bien qu’il la découvre, bien qu’elle fut expliquée de
façon extrêmement primitive, mais c’était bien qu’il la découvre, parce qu’elle a
permis à l’Homme de réaliser qu’au-delà de l’ego mental, il y avait l’ego
subconscient, autrement dit l’ego qui n’avait pas accès à une zone de pensées ou
d’images, qui faisait partie d’une mémoire grandiose. Alors que l’Homme a
commencé à prendre conscience de ceci, l’ego de l’homme moderne a pris
conscience qu’il y avait en lui une ambivalence, une ambivalence qui pouvait être
traitée psychanalytiquement et ceci était bien, c’était le début de la psychanalyse,
mais nous avons arrêté là.
Tous les psychologues dans le monde, tous les psychiatres dans le monde se sont
arrêtés à la zone tampon. Et au lieu de passer du mental inférieur à la zone tampon
au mental supérieur, ils sont demeurés dans l’étude symbolique de la zone
tampon, et ils n’ont pas pu découvrir l’origine, la fonction, la nature, l’intelligence,
l’agressivité, le mensonge de la zone tampon. Donc on n’a pas compris le rêve, on
n’a pas compris le cauchemar, on n’a pas réalisé que le rêve est une forme de
communication au niveau de la zone tampon, mais créée par l’Esprit.
Donc dans le rêve, autrement dit dans la zone tampon, il y a de la lumière et des
ténèbres. Il y a une coexistence à la fois cosmique et planétaire. Un Homme qui
vit, qui rêve, qui connaît, qui vit au niveau du plan mental, connaît ses rêves et
peut déchifrer ses rêves, et aller chercher dans ses rêves de l’information au-delà
du symbole. Donc les rêves sont créés par l’Esprit, ils sont manipulés par l’âme et
ils sont digérés par l’ego ou renvoyés par l’ego.
Donc l’Homme moderne, aujourd’hui, est dans une position d’évolution qui lui
permet de prendre conscience du mental inférieur, autrement dit ce que vous
appelez le plan de l’intellect, il a la capacité de réaliser la valeur des rêves et il
devra demain prendre conscience du plan mental supérieur, c’est-à-dire l’origine
de la pensée. Mais il y a un problème. Lorsque l’ego qui est extrêmement
conditionné à une façon de penser qui lui est personnelle, à une façon de penser
qui est égocentrique, à une façon de penser qui utilise le JE pour universaliser
l’ignorance de l’Homme, ça devient extrêmement périlleux pour lui de commencer
à vivre le TU impersonnel, pour créer dans le JE qui pense, la conscience d’un JE
qui ne pense pas réellement, mais qui reçoit de l’information.
Donc, c’est extrêmement important pour l’évolution de la conscience humaine de
réaliser que le JE dans le mental qui pense, fait partie de l’inconscience planétaire
de la conscience expérimentale, que le rêve est un niveau, une zone entre les
deux, un placebo temporaire qui fait partie de la mémoire personnelle et
universelle de l’humanité, qui maintient l’individu engagé dans un mouvement
subtil d’information intuitée, mais qui ne lui donne pas accès à de l’intelligence ; et
un autre niveau qui est totalement mental, qui ne fait pas partie de l’expérience de
l’Homme, qui ne fait pas partie de la mémoire de l’Homme, qui ne fait pas partie
de la mémoire de l’humanité, qui est totalement cosmique, qui est sa source, et
qui doit un jour pénétrer la zone tampon, se fxer dans l’ego, former une fusion,
pour qu’il y ait Esprit, âme et ego dans l’Homme. Ça, c’est l’Homme nouveau.
À partir de ce moment-là, l’Homme n’a plus de problèmes sur la Terre. Pourquoi ?
Parce qu’il comprend les lois de la vie, il comprend les lois de l’ego qui pense, il
comprend les lois du rêve, il comprend les lois de la source de la pensée, donc il
est totalement outillé pour universaliser sa conscience, c’est-à-dire, donner à sa
conscience mentale qui pense, la qualité catégorielle et absolue d’un mental qui
ne pense pas, mais qui reçoit de la pensée.
FP : Mais il n’en demeure pas moins que les forces ont toujours un avantage
certain, les forces qui sont totalement hostiles à l’Homme, c’est leur invisibilité
totale ?
BdM : Ce n’est pas un problème l’invisibilité. La raison pour laquelle l’Homme
soufre de l’invisibilité c’est parce que l’Homme n’a pas de communication avec
son mental supérieur.
FP : Quand bien même il en aurait, elles demeurent toujours invisibles ?
BdM : Non, ce n’est pas la même chose ; si l’Homme avait un contact avec son
mental supérieur, le problème d’invisibilité n’existerait plus, pour la simple raison
que le contact sur le plan mental supérieur, il autosuggère sa réalité ; c’est-à-dire
que le mental du double, ce que j’appelle le double, la connexion avec l’Esprit, la
connexion avec la source, la connexion avec le moi universel automatiquement
autodéfnit la réalité de l’Homme. Donc il autodéfnit le rapport entre l’Homme dans
la matière avec l’Homme dans l’invisible, il autodéfnit l’invisible.
C’est absolument impossible pour un Homme qui est conscient, de ne pas
connaître les lois de l’invisible. L’Homme n’a pas besoin d’aller dans l’invisible
pour connaître les lois de l’invisible, il a simplement à communiquer avec le
double. L’Homme n’a pas besoin d’aller à New York pour connaître New York, il a
simplement à parler avec quelqu’un sur une ligne téléphonique.
Donc la communication avec le double, c’est une communication radiophonique,
c’est une communication qui permet à l’Homme de connaître les lois de l’invisible,
pendant qu’il est dans la matière. Ça permet à l’Homme de se rapprocher
psychiquement de l’invisible au fur et à mesure que s’ajuste son mental, et c’est
une afaire d’évolution, c’est une afaire d’ajustement de ses corps, pour en arriver
un jour de passer du plan matériel au plan éthérique, au plan astral. Donc
l’invisibilité ce n’est pas un problème.
FP : Vous savez comme moi que les forces qui sont en communication, qui sont
hostiles à l’Homme, ne vont jamais dire : je suis ton double, elles ne vont pas dire
non plus: je suis Satan, ou une forme arhrimanienne. Elles vont commencer à
établir un petit dialogue, une espèce de prescience, de voyance à la personne, qui
va commencer à donner des consultations, faire voir à ses amis qu’elle pressent
l’avenir etc. Puis petit à petit, ça va lui dire : je suis ton double, mais encore une
fois aucune garantie à ce niveau-là, je connais du monde qui “sont” en contact
avec leur double, mais je sais que d’ici un an ou deux, ils vont fnir à l’asile.
BdM : Oui très juste. Pourquoi ?
FP : Et il n’y a pas besoin d’être clairvoyant ou extralucide !
BdM : Pourquoi ? Parce que l’Homme ne connaît pas les lois du mensonge,
l’Homme ne connaît pas les lois du mensonge cosmique, l’Homme ne connaît pas
les lois de l’invisible, l’Homme ne connaît pas les lois du mental. C’est pour ça que
je disais tout à l’heure, aussitôt que l’Homme commence à entrer dans un
domaine…
FP : Il a toujours confance l’Homme !
B d M : Il a toujours confance, et l’Homme ne doit jamais avoir confance.
L’Homme a été conditionné à avoir confance pendant des millénaires.
FP : On dit qu’on juge l’arbre à ses fruits, bien ces gens-là vont payer le prix, la
facture des fruits qu’ils vont récolter avant de savoir si, en fait, ils étaient connectés
avec quelque chose d’intelligent ou de totalement ratoureux, joueur de tours ?
BdM : Oui, mais l’Homme, l’Homme est un être naïf, regardez…
FP : Qui s’aventure loin sur la branche pour aller cueillir un fruit véreux !
BdM : Efectivement, parce que l’Homme veut découvrir quelque chose, mais
prenons un plan de la conscience humaine, prenons le plan de ce que nous
appelons d’une façon très large, la conscience spirituelle de l’Homme. La
conscience spirituelle de l’Homme a été essentielle pendant l’involution, elle a
permis l’Homme de ne pas dépérir, elle a donné à l’Homme du courage. Vous
savez qu’il y a une très grande diférence entre les dangers d’une religion et les
dangers d’une science occulte.
FP : Dans les excès, il y a toujours les mêmes dangers !
BdM : Mais je ne parle pas des excès, je parle simplement d’une religion bien
vécue, si nous prenons par exemple un Homme qui est bon chrétien, bon juif, bon
bouddhiste, bon ci, bon ça, un type là, des gens normaux. Ces gens-là ne vivent
pas le danger de la religion parce que la religion n’est pas occulte. La religion, elle
est basée sur des canons, elle est basée sur une foi, disons la religion catholique,
donc la religion chrétienne pour l’Homme de l’involution, c’est une religion qui
n’est pas dangereuse pour l’Homme, parce qu’elle est bonne sur le plan moral.
Mais à partir du moment où l’Homme sort de la religion, qu’il devient marginal et
qu’il commence à étudier les sciences occultes, les sciences ésotériques, c’est fni
pour lui la religion, mais…
FP : L’aventure qui commence !
BdM : C’est l’aventure qui commence.
FP : Le lunch au deuxième étage ou au sous-sol.
BdM : Ce qui se produit, c’est qu’à partir de ce moment-là, le bonhomme qui était
chrétien et qui s’en va dans l’occultisme, il vit quoi dans l’occultisme ? Il va vivre
les préceptes de sa chrétienté, autrement dit il aura dans sa conscience, dans sa
mémoire, tous les concepts qui lui auront été donnés pendant son expérience
chrétienne.
FP : Il se soumet à la tentation.
BdM : Donc à ce moment-là les forces astrales vont utiliser ce matériel contre lui.
FP : Évidemment.
BdM : Quand nous entendons, par exemple dans les cas psychiatriques ou les cas
cliniques, des individus qui se sont intéressés aux sciences occultes et qui, un
jour, ont entendu une voix dans leur tête leur dire : “Moi je suis le Christ, tu dois
faire telle chose”, et nous voyons qu’après un certain temps le type commet une
erreur civile très grave, tue quelqu’un, détruit quelque chose, et arrive devant le
psychiatre, il dit au psychiatre : “C’est le Christ qui me l’a dit”. Efectivement le
type est arrivé un niveau d’aliénation très avancé.
Mais ce que je veux dire, c’est que l’Homme, il est mieux pour l’Homme de
demeurer à l’intérieur de la religion que de s’aventurer stupidement dans
l’occultisme. C’est ça que je veux dire. Laissez-moi fnir parce que c’est très
important, c’est plus important pour l’Homme de demeurer à l’intérieur de ces
religions, parce qu’il est protégé dans ces religions par un canonisme historique
qui convient psychologiquement à son humanité, à sa race, à sa façon de penser.
Mais si l’Homme commence à entrer dans des domaines occultes, ésotériques,
qui sont de plus en plus manipulés par les forces astrales, qui sont de plus en plus
assujettis à des contrôles pernicieux que l’Homme aujourd’hui ne réalise pas, il est
en plus grand danger demain dans son étude occulte de la vie qu’il était avant
dans son étude spirituelle et chrétienne de la vie.
C’est ça le message que je veux dire, c’est ça que je veux faire comprendre. Si
vous êtes bon chrétien, que vous allez à la messe le dimanche, et que vous êtes
bien là-dedans, vous êtes mieux là-dedans que si vous vous aventurez dans
l’étude des sciences occultes, si vous vous aventurez à des sectes occultes qui,
dans leur manière de vivre, ont de très bonnes intentions, mais qui ne connaissent
pas les lois de l’invisible qui ne connaissent pas les lois… (FIN)
mise à jour le 16/06/2024