FP 066
POINT DE VUE SUPRAMENTAL SUR LA RÉINCARNATION
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Alors d’abord, je veux voir quel crédit peut avoir cette
théorie de réincarnation à vos yeux. On sait que la théorie de la réincarnation a été
soutenue depuis des millénaires par diverses religions par diférents
métaphysiciens ou philosophes, ou religieux, mais elle s’est toujours heurtée à une
difculté essentielle pour devenir crédible parfaitement.
C’est pourquoi s’il y a réincarnation, nous n’avons pas, donc, de souvenirs précis
des vies passées, tout du moins dans les aspects importants de la vie dernière
vécue, et s’il n’en est pas ainsi, la réincarnation ne concerne-t-elle pas un
caractère absolument théorique car si la vie disparaît, la vie passée disparaît dans
le néant sans laisser aucune trace, est-ce qu’on peut vraiment parler de
réincarnation ?
Bernard de Montréal (BdM) : Bon, la raison pour laquelle l’Homme n’a pas la
mémoire de ses expériences passées, elle est très simple. Si nous parlons de
conscience, si nous parlons de mentalité, si nous parlons de l’invisible qui soustend le matériel, nous parlons d’énergie ; et si nous parlons de mémoires nous
parlons de quantifcation d’énergie, autrement dit il y a une relation étroite entre le
processus de quantifcation d’énergie et sa validité à l’infni.
L’Homme ne peut pas vivre trop d’impressions, il y a une limitation sur le plan
matériel, autrement dit pour que la conscience humaine ou pour que le centre de
la conscience mentale qui se situe au niveau du corps éthérique, puisse absorber
une grande quantité d’informations, de mémoriel, il faut que l’Homme sorte de son
corps et l’Homme aujourd’hui à la fn du vingtième siècle n’est pas arrivé à un
point d’évolution mentale sufsamment développée pour pouvoir sortir de son
corps à volonté et puiser dans cette mémoire qui est très vaste.
Donc si l’Homme n’a pas mémoire de ses vies antérieures, c’est une protection,
c’est une protection psychologique, c’est une protection psychique. Il y a aussi le
fait que… Je vais vous donner simplement une petite mesure pour comprendre ça.
Prenons l’Homme aujourd’hui qui passe de l’involution à l’évolution, prenons
l’Homme qui commence à prendre conscience que ce n’est pas lui qui pense.
À partir du moment où l’Homme reçoit de l’information réelle – et quand je dis de
l’information réelle, je veux dire de l’information qui, éventuellement, dans le temps
est fondée sur son expérience à lui et non pas sur une expression philosophique
qui vient du monde, autrement dit à partir du moment où l’Homme réalise que
c’est comme ça, et qu’il peut identifer l’expérience par rapport à lui-même, et qu’il
devient le juge de l’expression, à ce moment-là il vit un choc de réalisation. Et ça,
c’est simplement sur le plan de la conscience, c’est simplement sur le plan de
l’ego, c’est simplement sur le plan de la pensée humaine.
Donc l’Homme qui est encapsulé dans la matière, qui vit une expérience culturelle
pendant vingt ans, trene ans, quarante ans, cinquante ans, et qui réalise un jour
par sa propre expérience, non pas pas théorie ou par philosophie mais par sa
propre expérience, qu’efectivement il y a des dimensions en lui qui font partie
d’un circuit universel, des dimensions qui sont totalement neuves à sa conscience,
des dimensions qui font partie de l’évolution à laquelle l’Homme nouveau aura
accès, et qu’il commence à vivre ces dimensions, il vit un choc.
Donc il vit une transformation, il vit même une initiation, il vit un décalage entre sa
personnalité et sa personne, et seulement le petit fait cosmique que l’Homme, que
l’ego, que le moi subjectif, psychologique, n’est pas la source de la pensée devient
pour lui une réalisation sufsante pour transformer sa vie. Donc imaginez-vous si
l’Homme avait accès à volonté à du mémoriel antique, à du mémoriel faisant partie
de ses vies sur le plan matériel ici, ou à ses vies venant d’une autre planète,
l’Homme ne serait pas capable d’organiser son mémoriel d’une façon ordonnée
sur la Terre. Il serait totalement dévasté par l’expérience.
Donc avec l’évolution de la conscience, d’extériorisation du corps éthérique, la
transmutation de la façon mentale chez l’Homme de penser à la valeur des formes
qu’il subit dans son mental, éventuellement il pourra avoir accès à ce matériel.
Mais ce qui le protégera contre cette grande masse d’informations, c’est le fait
que rendu à ce stage d’extériorisation de sa conscience, autrement dit rendu à ce
stage où il sera capable de vivre sa mentalité d’une façon totalement objective et
non subjective, c’est-à-dire non émotive, donc non colorée par la période
expérientielle de son mémoriel depuis la naissance jusqu’à la conscientisation, il
pourra vivre cette expérience sans en être démonté, sans en être afecté.
Et là, l’Homme aura accès à un grand tableau mémoriel de ses vies antérieures,
mais comme le centre mental et le centre émotionnel seront totalement séparés
l’un de l’autre, l’Homme ne pourra plus vivre les chocs de la mémoire. Donc ce
qu’il vivra, ce qu’il pourra constater, ça fera partie d’un passé qui est extrêmement
lointain ; et un passé qui lui permettra de réaliser que l’évolution de la vie sur la
planète ou en relation avec d’autres planètes n’a rien à voir avec l’évolution de
“l’Homme-ego” en tant que lui-même, mais que cette évolution de vie a à voir
avec l’évolution de “l’Homme-personnage”, de “l’Homme-image”, de “l’HommeEsprit”.
Et à partir du moment où l’Homme pourra vivre l’expérience en tant qu’HommeEsprit, c’est-à-dire en tant qu’Homme totalement séparé du pouvoir de la mémoire
sur son émotion, il pourra, il aura accès à tout ce matériel, il pourra comprendre
facilement tout l’acheminement cosmique planétaire, interplanétaire,
intergalactique de son évolution antérieure. Mais il ne sera plus afecté sur le plan
psychologique, pourquoi ? Parce que déjà il aura dépassé le stage de la
conscience planétaire.
C’est le fait que nous avons une conscience planétaire que nous ne pouvons pas
participer à une conscience cosmique. Et la conscience planétaire, elle est faite
d’une quantité de mémoire qui sert aujourd’hui dans cette vie à la construction
d’un pont entre le passé et l’avenir, mais ce pont doit être éventuellement amené à
une restructuration fondamentale, c’est-à-dire une restructuration qui n’est pas
d’ordre philosophique, qui n’est pas d’ordre nominal mais qui est d’ordre
totalement psychique.
Là, l’Homme sera prêt à comprendre le phénomène de la réincarnation, il sera prêt
aussi à réaliser que, dans le fond, la réincarnation ça n’existe pas. Elle existe dans
ce sens qu’il y a une connexion entre diférents stages évolutifs de la mémoire
planétaire. Mais comme l’Homme, par le passé, n’était pas dans sa personne, qu’il
possédait simplement une personnalité, déjà il n’y avait pas en lui de conscience ;
et n’ayant pas en lui de conscience, il ne pouvait pas posséder comme il ne peut
pas posséder aujourd’hui la connexion psychologique de la valeur de la mémoire,
donc dans ce sens-là le phénomène de la réincarnation n’existe pas.
Mais si nous le regardons d’un autre point de vue, si nous extendons ou si nous
extrapolons le phénomène de la réincarnation et que nous l’amenons dans la
sphère de la conscience cosmique, nous réalisons qu’il y a une continuité entre la
perception fuidique de la mémoire sur les diférents plans de conscience en
évolution, à partir du moment où l’Homme est extrêmement primitif jusqu’à l’âge
moderne, ou entre l’Homme moderne et l’Homme venant d’autres parties de la
galaxie.
Mais il n’y a pas de connexion ou de valeur pour l’Homme, il n’y a pas de valeur
émotivo-subjective pour l’Homme dans la perception de la mémoire à partir du
moment où il est conscient, parce qu’être conscient demain voudra dire que
l’Homme aura accès à l’infnité de sa progression, mais en tant qu’énergie. Donc,
ceci voudra dire que l’Homme aura accès à la perception vibratoire énergétique de
la valeur de l’image, mais en contact avec lui à partir de la source.
Si nous parlons de la source de l’Homme, si nous parlons de la source de la
conscience de l’Homme dans des termes qui conviennent à notre symbologie
spirituelle ou théologique moderne d’aujourd’hui, nous sommes obligés de dire
que l’Homme, par exemple, tel Homme X a un ajusteur de pensée – que moi
j’appelle le double – que l’investigation archétypale nous amènerait à appeler des
Anges, des Archanges, mais à partir du moment où l’Homme a une conscience
cosmique, le mot Ange, le mot Archange, le mot Guide spirituel n’a plus la même
valeur, pourquoi ? Parce que l’émotion est éliminée de la conscience mentale.
La conscience supramentale c’est une conscience intelligente qui ne possède pas
d’émotion. Ne possédant pas d’émotion, elle a accès à l’infnité de la mémoire
donc elle a accès à l’infnité du processus de vie, donc elle a accès à la
compréhension de la valeur nominale de l’expérience mémorielle, donc de la
personnalité. Mais elle est totalement libre de la valeur subjectivo-émotive de cette
valeur nominale, donc c’est comme si nous disions…
Admettons par exemple qu’une personne vive la mort clinique, une personne qui
vit la mort clinique, lorsqu’elle sort de son corps, qu’elle est entre deux mondes,
entre l’astral et le plan matériel, elle est très bien. Pourquoi est-ce qu’elle est très
bien ? Parce qu’elle est en suspension. Pourquoi elle est en suspension ? Parce
qu’elle vit une mémoire qui est disconnectée de son émotif. À partir du moment où
elle vit une mémoire qui est disconnectée de l’émotif, elle ne vit plus sa
personnalité comme elle le vivait sur le plan matériel.
Elle vit sa personnalité en fonction d’un processus de vie qui est électrifé par
l’origine de sa conscience, donc par le double, mais qui est rendu conscient sur un
plan astral ou sur un plan qui va vers l’astral, en fonction de sa capacité de
connecter encore un peu, un peu avec de l’émotion, mais non pas avec autant
d’émotion qu’elle avait quand elle était dans le corps matériel. Pourquoi ? Parce
que le corps astral qui est la source de l’émotion chez l’Homme, c’est un corps qui
vibre à son maximum dans la mesure où il est capable de connecter avec la
mémoire des cellules.
Si le corps astral n’est pas capable de connecter avec la mémoire des cellules, s’il
est complètement coupé du corps matériel, à ce moment-là il va vivre une
mémoire résiduelle et cette mémoire résiduelle, c’est celle qui va permettre à
l’entité qui vient de sortir du corps matériel de se situer psychiquement sur les
plans. Mais une fois que l’entité est située psychiquement sur les plans, il va venir
un point où elle n’aura plus tendance à revenir vers le matériel.
C’est pourquoi c’est difcile pour les gens qui meurent de revenir en tant que
“poltergeist” sur le plan matériel, il faut qu’ils soient réellement pris entre l’astral et
le plan matériel pour se matérialiser dans la maison de ceux qu’ils ont aimé. Donc
les lois cosmiques sont faites en sorte qu’à partir du moment où une âme a fni
l’expérience sur le plan matériel, elle perd de la mémoire, elle en garde un peu
pour se situer sur les plans astraux, mais une fois qu’elle est située sur les plans
astraux elle n’est plus intéressée à revenir ici, et automatiquement elle vit une
seconde vie.
Donc dans la mort, l’Homme vit une seconde vie qui ne fait pas partie des
conditions matérielles naturellement, mais qui fait partie des conditions
cosmiques. Et l’Homme à ce moment-là perd toute… L’Homme à ce moment-là
ou l’entité perd toute afection, donc toute émotion pour le plan matériel. C’est à
ce moment-là que je dis que les entités ou les morts sont assujettis à des lois
cosmiques qui ont pour but et pour fonction de perpétuer sur le plan matériel le
mythe de la conscience. En créant quoi ? En créant dans la conscience humaine
par le truchement de la télépathie, par le truchement de l’inspiration, par le
truchement d’une pensée que l’Homme ne peut pas réaliser réellement, parce qu’il
est subjectif, en créant dans cette conscience humaine un état mental inférieur à
ce que l’état mental de l’Homme devrait être. Ça, c’est l’involution.
C’est pour ça je dis toujours que les morts sont des vampires, ils utilisent la
conscience de l’Homme parce qu’étant sur des plans subtils, ils sont capables de
communiquer, de connecter avec l’Homme à diférents niveaux selon sa
sensibilité. Mais ils sont des vampires parce qu’ils ne répondent pas aux lois de la
lumière, ils répondent aux lois ahrimaniennes ; et comme ils répondent aux lois
ahrimaniennes, et ceci fait partie du mensonge cosmique, ceci fait partie de la
structure de l’involution, la structure qui permet à l’Homme fnalement de
descendre dans la matière, ces entités ne peuvent pas donner à l’Homme le
savoir, mais elles sont capables d’infuencer l’Homme dans son mouvement à
travers sa conscience astralisée.
Donc le phénomène de réincarnation, si nous le regardons d’un point de vue qui
n’est pas relié à la connexion entre l’Homme et l’entité ou entre l’Homme et le
monde de la mort, mais entre l’Homme et le double, à ce moment-là le
phénomène de réincarnation n’a plus la même valeur parce qu’il ne sert plus à
donner à l’Homme le besoin de vivre une permanence par en arrière de son
immortalité, mais il donne à l’Homme la capacité de vivre une permanence ou une
continuité de sa conscience vers l’avant qui mène vers l’immortalité.
L’Homme en s’intéressant à la réincarnation, il astralise sa conscience parce qu’à
partir du moment où il s’intéresse à la réincarnation, il s’intéresse à un phénomène
de régression dans le temps face à l’accumulation de ses expériences qui, déjà,
étaient astrales. C’est comme si les entités ou le plan astral va faire en sorte que
l’Homme ait accès à de la mémoire ancienne pour le garder dans un présent qui
n’est pas réel.
Alors que l’Homme conscient, l’Homme de l’avenir, l’Homme nouveau qui sera en
dehors du monde de la mort sur le plan psychique, qui sera en contact avec le
double, autrement dit qui sera en contact avec lui-même mais à une échelle de
temps qui ne peut pas dévier de l’organisation normale de son énergie, cet
Homme ne sera plus intéressé à la réincarnation. Il sera simplement intéressé à
vivre la fusion avec cette énergie pour pouvoir fnalement entrer dans un autre
corridor de temps et développer, au cours de son évolution consciente sur le plan
matériel, sur le plan éthérique, un lien de plus en plus étroit avec cette énergie
pour qu’il puisse un jour fnalement bénéfcier de la totalité de sa vision passée et à
venir, mais sans en subir les contrechocs sur le plan de l’expérience émotive.
Donc pour moi, c’est comme si vous me demandiez qu’est-ce que j’étais dans le
temps, dans le temps, dans le temps, je m’en fous, parce que ce que j’étais dans
le temps fait partie du passé, ce qui m’intéresse, c’est ce que je fais maintenant et
ce que je ferai dans cent ans, dans deux-cents ans, dans mille ans, dans l’avenir.
C’est l’avenir qui m’intéresse, ce n’est pas le passé. Et si nous considérons la
réincarnation, il y a trop de gens qui s’intéressent à la réincarnation. Si nous
prenons par exemple l’Oriental, les Orientaux sont très intéressés par la
réincarnation, ils ont fondé leurs pensées sur ce phénomène, il y a eu même des
excès et la réincarnation les a gardés où ? Elle les a gardés dans l’illusion, le
mysticisme du salut des ancêtres.
FP : À l’état statique ?
BdM : Mais oui, à un état statique, et ceci n’est pas bon parce que ça leur a
maintenu le cordon ombilical entre le monde de la matière et le monde de la mort.
Et le cordon ombilical entre le monde de la matière et le monde de la mort,
autrement dit la connexion astrale entre l’Homme et la mort, un jour il doit être
rompu. Mais il ne sera pas rompu par des sciences ésotériques ou occultes qui
cultivent encore le passé de l’involution, même si ce passé du point de vue de
l’Homme moderne qui a une philosophie plutôt matérialiste, même si ce passé
conjure dans la conscience humaine moderne un intérêt, parce que l’Homme n’est
pas sufsamment dans sa conscience, on devra réaliser un jour les mécanismes
de la réincarnation et leurs efets sur notre conscience humaine. Et nous devrons
réaliser jusqu’à quel point notre intérêt de recherche personnelle, de recherche
spirituelle face à la réincarnation, c’est un intérêt qui est retardataire.
C’est un intérêt qui est retardataire parce qu’il soulève dans notre conscience un
émotif. D’ailleurs je donne souvent l’exemple, on dit… Il y a mille personnes qui ont
vécu cette expérience. Ils vont voir une voyante et ils vont demander à la voyante :
“Mais qu’est-ce que j’étais moi dans ma vie antérieure”… Et la voyante qui se fait
astraliser, comme lui se fera astraliser à cause d’elle, elle va dire : “Vous, vous
étiez Napoléon ou vous, vous étiez César”. La voyante ne dit jamais : “Vous, vous
étiez un petit trou de cul en Afrique”, vous voyez !
Donc il y a combien de personnes qui ont été des Napoléon, des Catherine de
Médicis, ainsi de suite. Il y certainement des personnes qui ont été des apôtres,
donc cette extravagance astrale, ce mensonge absolument ahurissant de l’astral
qui fait partie de la domination des forces arhimaniennes sur la conscience
humaine, un jour l’Homme sera obligé de voir à travers et le faire sauter. Et
l’Homme ne pourra pas voir à travers les mensonges de l’astral tant qu’il
entretiendra dans sa recherche philosophique ou dans sa recherche concernant sa
propre évolution, ou l’évolution du monde, des paramètres d’investigation qui sont
déjà entachés du mensonge cosmique. Donc un jour l’Homme sera obligé de faire
sauter le passé. Mais qu’est-ce que ça veut dire “faire sauter le passé” ?
Faire sauter le passé, ça veut dire travailler avec une énergie qui ne fait pas partie
du passé, ça veut dire, autrement dit, canaliser sur le plan matériel par la parole
une énergie qui n’est pas colorée par l’émotion, donc ça veut dire utiliser ou
travailler avec une énergie qui n’est pas connectée avec la mémoire. Mais pour
l’ego qui n’est pas encore sufsamment avancé en conscience, ce n’est pas facile
parce que l’ego a besoin du mémoriel constamment pour valider ce qu’il exprime.
L’ego est un mécanisme mental qui n’est pas capable de fonctionner dans un vide
absolu, il a besoin constamment de confrmation. S’il ne vit pas la confrmation par
rapport à ses amis ou à certaines autorités, il doit vivre une confrmation par
rapport à lui-même ; et tant que l’Homme est obligé de vivre une confrmation par
rapport à lui-même, il est obligé d’utiliser la mémoire pour rafermir ce qu’il pense
savoir.
Donc il est incapable de rentrer et d’ouvrir la porte du savoir, c’est-à-dire
d’infnitiser l’énergie mentale de sa conscience, autrement dit de faire un lien étroit
avec son double qui est sa source, qui est lui-même sur un plan cosmique, et
passer à travers le plan astral pour défoncer complètement les plafonds qui ont
été établis pendant des milliers et des milliers d’années par des prêtrises, par des
systèmes, par des religions, par des philosophies, des métaphysiques, de
l’occultisme, de l’ésotérisme.
C’est pour ça que nous ne sommes pas capables aujourd’hui de réellement
comprendre et de réellement réaliser que l’Homme, dans le fond, à partir du
moment où il se libère de l’émotion dans le mental, il commence à développer une
mémoire supramentale, c’est-à-dire une mémoire supérieure, c’est-à-dire une
mémoire qui n’est pas, d’aucune façon, reliée au passé, donc qui n’est pas
intéressée à la réincarnation.
FP : Une mémoire totale ?
BdM : Une mémoire totale c’est quoi ? Une mémoire totale, c’est une mémoire qui
est capable de pénétrer la totalité de ce qui a été créé sur le plan du mémoriel,
c’est ça une mémoire totale. Une mémoire totale, ça ne peut pas être une mémoire
partielle qui est simplement l’expression d’un mémoriel.
Une mémoire totale c’est l’afranchissement total de l’intelligence à partir du
moment où l’Homme est capable de pénétrer dans le mémoriel qui est astralisé
pour se libérer des formes, et fnalement entrer dans une luminosité d’énergie qui
le libère du passé et lui permet de comprendre le passé, mais de ne jamais être
assujetti à ce passé d’une façon émotive.
Donc dans une mémoire totale, l’Homme n’a aucune mémoire ; mais il devient
totalement mémoire, c’est-à-dire qu’il est capable de regarder tout le passé et le
déchiqueter, le déchirer pour libérer de ce passé l’énergie nécessaire à la
conversion de son présent, pour l’expression d’un avenir qui est certain dans la
mesure de sa force ; et non pas certain dans la mesure de la confrmation qui vient
de lui-même ou de la confrmation qui est établi dans ses rapports avec les
autorités.
FP : Bon, il me semble que c’est clair, vous dites deux choses mais je voudrais que
ce soit sans ambiguïté parce que j’ai toujours l’impression qu’il plane un certain
doute là-dessus. Dans un certain sens, vous dites que la réincarnation n’existe pas
pour le petit ego, la personnalité, le corps, l’organisme, mais elle existe pour les
particules qui sont porteuses de l’Esprit dans l’Homme que l’on appelle soit l’âme,
le grand moi en psychologie ou l’Esprit.
Mais tout ceci, cette expérience de ces particules porteuses de l’Esprit dans le
corps de l’Homme qui est en quelque sorte un simple véhicule, où se trouve le
bénéfce de l’Homme là-dedans, si ce n’est pas seulement du bénéfce de ces
particules-là porteuses de l’Esprit ? L’Homme n’est qu’un véhicule, il n’est qu’une
école là-dedans, une école de développement du psychisme qui se fait au
bénéfce de cette âme ou de cet Esprit qui est en lui ?
BdM : Bon, oui mais ça, c’est l’Homme de l’involution. Vous parlez de l’Homme,
vous mentionnez le terme Homme, pour moi l’Homme n’existe pas sur la Terre,
l’Homme n’est pas sur la Terre ; ce que nous avons sur la Terre, ce sont des êtres
qui ont une conscience animique encapsulée dans une matière, des êtres dont la
conscience animique est supportée par un système émotif et mental qui est basé
sur l’afection prémémorielle, mentale ou d’ordre émotif.
Et la conscience humaine, si nous parlons… Il y a beaucoup de personnes dans la
salle, si nous regardons ces personnes dans la salle, si ces personnes mesurent la
perception qu’ils ont d’eux-mêmes, ils vont avoir une perception d’eux-mêmes qui
est totalement relié à un JE, donc ils vont avoir une perception d’eux-mêmes qui
est reliée à une perception de leur personnalité. Les hommes ou les femmes dans
la salle sont des expressions de ce que nous appelons de la personnalité et le
phénomène de la personnalité ne fait pas partie de l’Homme. Il fait partie de la
relation entre l’âme, autrement dit le mémoriel, et tout l’appareil psychique qu’on
appelle l’humain.
Si nous enlevions aux gens dans la salle la faculté de réféchir, autrement dit si
nous enlevions aux gens dans la salle la faculté de bénéfcier d’un moi subjectif,
où en seraient-ils ? Ils seraient probablement tous à “Longeville” instantanément
parce que le moi n’est pas sufsamment intégré à l’énergie pour que ces êtres qui
ont de la personnalité puissent bénéfcier d’un vide plein et créatif, dans la mesure
où ce vide est connecté à une source cosmique qui est infaillible et intarissable,
leur source réelle, le double ou l’ajusteur de pensée.
Donc lorsque nous parlons de l’Homme qui s’intéresse à la réincarnation, lorsque
nous parlons de l’intérêt que l’Homme a pour la réincarnation, lorsque nous
parlons du fait que l’Homme est, comme vous dites, l’expression d’une mémoire
astrale qui s’imbibe de perceptions qui lui sont ramenées dans son expérience
matérielle, nous ne parlons pas de l’Homme, nous parlons de l’humain rendu
conscient par la phénoménologie de la pensée subjectivée attitrée à un JE pour le
bénéfce de la formation de l’ego.
Mais ça, ça fait partie de l’involution, ça fait partie des lois psychologiques de
l’involution, ça fait partie de l’illusion karmique de l’Homme, ça fait partie de
l’illusion karmique et cosmique de l’Homme planétaire, ça ne fait pas partie de la
réalité de l’Homme nouveau.
FP : Qu’est-ce qui nous dit que demain, ce véhicule-là où l’espèce humaine va être
améliorée, il y a aura un véhicule encore plus sophistiqué qui sera porteur de
l’Esprit, mais il n’en reste pas moins que derrière ses yeux qui sont des caméras,
derrière ses oreilles qui sont des prises de son, etc., il y a quelque chose qui
regarde, qui écoute, qui prend les impressions etc., demain dans un véhicule plus
sophistiqué, ça je vous le concède…
BdM : Bon, mais cette chose qui prend de l’impression, qui regarde, qui entend,
cette chose, elle est toujours ranimée, elle est toujours ramenée à de la mémoire,
toujours ! Autrement dit l’Homme vit constamment le phénomène de l’âme et c’est
le fait qu’il vit constamment le phénomène de l’âme qu’il vit constamment le
phénomène de la personnalité ; et ce phénomène un jour doit briser, et il brisera
parce que ça fait partie de l’évolution. L’Homme ne peut pas rester indéfniment au
même stage.
L’Homme ne peut pas rester indéfniment sur le plan de la pensée subjective où le
moi devient le “situe” illusoire de sa conscience humaine, l’Homme un jour doit
posséder, développer, en arriver à convertir ce niveau d’énergie à une fréquence
supérieure pour pouvoir bénéfcier d’un moi qui n’est plus relié à la mémoire
ancestrale ; mais un moi qui fait partie du lien entre lui dans sa totalité
psychomatérielle, avec lui, en tant que point d’origine dans le temps, son double,
son ajusteur de pensée.
FP : À partir du moment où il sait qu’il est lui-même ce double ?
BdM : À partir du moment où il sait qu’il est lui-même ce double mais l’Homme va
découvrir qu’il est lui-même ce double quand il va cesser de croire qu’il est luimême un moi réel. Si l’Homme continue à croire qu’il est un moi réel, autrement dit
s’il continue à vivre dans la proximité psychologique de sa personnalité, il ne
pourra jamais percevoir qu’il est lui-même le double. Parce que pour percevoir que
nous sommes “soi-même” le double, il nous faut totalement changer la nature de
la partie psychologique de l’ego qui est la nature de la façon de penser de
l’Homme de l’involution. Donc, nous sommes obligés de nous instruire d’une
nouvelle science psychique en ce qui concerne la validité philosophique et
psychologique de notre prémisse, c’est-à-dire notre moi.
FP : On peut dire qu’à la limite le double n’en a rien à faire de la soufrance de
l’ego dans la matière, sinon que du bénéfce qu’il peut retirer des informations de
cette soufrance-là ?
BdM : Le double est une dimension totalement cosmique qui se sert de certains
plans, de certains outils, pour en arriver avec l’évolution à la construction d’une
totalité matérielle. Je vois dans les paroles des gens ou dans les littératures, on
parle de l’âme, on parle du matériel et on parle de l’Esprit. Il y a une très grande
diférence entre l’âme et l’Esprit. L’Esprit c’est une énergie, point fnal,
prépersonnelle qui n’a aucun composante mémorielle. Donc l’Esprit c’est de la
lumière.
L’Esprit, à cause de sa nature, de son essence, a la capacité de créer à volonté les
conditions nécessaires à la perpétuité de son essence sur les plans ou vers les
plans inférieurs, donc ce qu’on appelle la création. Mais l’âme, ce n’est pas la
même chose, l’âme c’est de la mémoire accumulée, l’âme c’est de l’énergie qui
fait partie de l’expérience sur les planètes. L’Esprit ne fait pas partie de
l’expérience sur les planètes. L’Esprit est une source intarissable d’énergie qui
crée et qui permet l’expérience sur les planètes.
FP : Dans ce cas-là, est-ce que c’est l’âme qui est immortelle et qui se réincarne ?
Est-ce que c’est cette banque de données ? Entre deux vies, qu’est-ce qui se
passe avec l’âme ?
BdM : L’âme ne meurt pas parce que l’âme, elle va sur les autres plans, il faut qu’il
y ait mortalité, c’est dans la matière qu’il y a mortalité, donc l’âme se retire sur un
plan qu’on appelle le plan astral. Mais l’âme est obligée avec l’évolution de revenir
dans la matière pour recomposer avec elle, pour en arriver éventuellement à ce
que l’Esprit puisse l’utiliser dans la conversion totale de l’énergie.
La fonction de l’âme dans l’Homme, ce n’est pas à long terme de permettre à
l’Homme de maintenir une conscience subjective égoïque d’un moi personnalisé.
La fonction de l’âme, c’est dans le long terme, d’amener ou de permettre une
connexion cosmique entre cette source et le plan planétaire, c’est-à-dire le plan où
la conscience peut manifester cette lumière à travers toute une hiérarchie de
composante qu’on appelle le système psychique humain.
Mais l’âme de l’Homme aujourd’hui, à cause de la réincarnation, à cause de
l’involution n’est plus nucléaire, elle est totalement piégée dans une mémoire et
c’est la mémoire que moi je peux appeler le périsprit qui a la fonction de donner à
l’Homme la solution psychologique de son moi. Mais si l’Homme était enlevé
instantanément tout son périsprit, autrement dit tout son matériel didactique,
expérientiel, involutif, et qu’il vivrait simplement l’âme d’une façon nucléaire dans
sa nucléarité dorée qu’elle est, à ce moment-là le contact avec l’énergie et l’âme
serait instantané, et là nous aurions la fusion. C’est ça la fusion.
C’est la connexion entre l’énergie de la source avec l’âme qui crée l’immortel de
demain, mais tant que ce nuage autour de l’âme, donc le mémoriel involutif n’est
pas éliminé par la transgression des lois du passé, l’Homme ne peut pas vivre la
fusion, donc il ne peut pas avoir accès à une dimension psychique de son moi qui
est révélateur de la cosmicité de sa personne. Il est obligé de vivre la dimension
psychologique de son moi qui est simplement l’instigateur planétaire de sa
personne.
Donc, où le moi devient pour lui une expression extrêmement tangible,
extrêmement difcile d’une vie sur une planète qui est morontiellement, autrement
dit cosmiquement, totalement impuissante. Ce que j’essaie de faire comprendre à
l’Homme, c’est que là où nous en sommes aujourd’hui, c’est la fnalité et le début
de notre réalité. Là où nous en sommes aujourd’hui, c’est la fnalité de notre réalité
dans ce sens que nous avons développé une conscience égoïque, une
personnalité qui a permis à l’évolution de l’Esprit à travers l’âme de composer un
véhicule.
Mais demain, nous devrons passer à un âge où la conscience de l’Homme régnera
de façon totale sur le mémoriel qui a servi à la conversion du passé dans une
actualisation présente, qui permettra à l’Homme d’ouvrir un nouveau corridor de
temps et d’immortaliser sa matière, je ne veux pas dire immortaliser sa matière
dans le sens qu’il va demeurer sur le plan matériel indéfniment.
Un Homme conscient ne peut pas s’intéresser à vivre sur une planète indéfniment
parce que sa créativité est trop grande, la planète devient trop petite. Un jour,
l’Homme est obligé de transmuter sa matière et de l’amener sur un plan vibratoire
éthérique pour qu’il puisse continuer son évolution, son travail. Mais l’Homme doit
en arriver un jour à pouvoir immortaliser sa conscience, c’est-à-dire lui donner une
permanence et lui donner aussi une capacité intégrale, c’est-à-dire une facilité
mentale reliée à sa volonté créative de demeurer dans la matière et d’en sortir à
volonté. Ce qui fait partie de la nature du réel.
Ce qui me surprend dans la conscience humaine et ce que l’Homme ne peut pas
réaliser parce qu’il n’est pas sufsamment encore en fusion, c’est que l’Homme a
et possède en lui-même, de par la nature cosmique de son intelligence, la capacité
à travers le mémoriel et l’expression de l’âme, et l’afnité psychique qu’il a avec
l’invisible, de percevoir de très grandes vérités, de très grandes réalités en ce qui
concerne sa conscience.
Mais ces paramètres sont tellement absolus, sont tellement grands, sont tellement
réels qu’en tant que moi, il n’est pas capable de supporter les conséquences
psychologiques et philosophiques de ses perceptions. Exemple : il n’y a pas une
personne dans la salle qui peut me dire qu’elle n’a pas vécu quelque part dans le
temps la petite perception interne, très lointaine, colorée par l’astral mais
maintenue par sa lumière, que normalement l’Homme devrait être immortel.
Est-ce que vous êtes d’accord, est-ce que je suis d’accord ? (rires public). Est-ce
que je suis d’accord ? Il n’y a pas ! Ça fait partie de la réalité de l’Homme. Donc si
nous demandons à ces hommes et à ces femmes d’établir sur un morceau de
papier certains principes de réalisation extrêmement lointains dans leur
conscience, mais qui fltrent à travers le mémoriel de l’âme, ils vont dire : “Moi, ce
que vous me dites là Monsieur Bernard, j’ai déjà pensé à ça, moi j’ai déjà pensé à
ça et moi j’ai déjà pensé à ça, et moi j’ai déjà pensé à ça”…
Tous les Hommes ont déjà pensé à ça, parce que tous les Hommes ont une
conscience cosmique qui n’est pas validée planétairement. Pourquoi ? Parce que
nous vivons notre conscience par rapport à des façons de penser qui ont substitué
notre réalité pour une convention psychologique, psychique, ésotérique,
métaphysique, quelle qu’elle soit, sanctionnée par l’histoire mais totalement
supportée par l’astral.
FP : Autrement dit on est passé de la simplicité de l’Esprit à la complexifcation de
l’âme ?
BdM : Voilà !
FP : Autrement dit, le réel est très simple ?
BdM : Le réel est très simple.
FP : Et le mental complique tout !
BdM : Le mental complique tout, donc avec l’évolution, ainsi de suite, pendant des
millénaires, nous sommes arrivés aujourd’hui à une situation qui est extrêmement
pénible pour nous, ça demande extrêmement de force. Il y a des gens par
exemple dans le monde, des sensibles, des perceptifs, ainsi de suite, des
psychiques, il y a des gens dans le monde qui ont de très grandes perceptions du
réel et je rencontre souvent ces gens, ils me disent : “Ah ! Ce que vous dites, je le
savais”…
Je dis : “Ben oui, vous le saviez, vous n‘allez tout de même pas croire que je suis le
seul à savoir”… Tous les Hommes savent, mais aussitôt qu’un Homme sait, on lui
dit : “Ah ! Ta gueule”. Moi, on ne me dit pas ça parce que j’ai tellement de force
que je les écrase les gueules, mais l’Homme qui n’a pas ma force, l’Homme qui
n’a pas vécu ma soufrance, qui n’a pas passé à travers l’astral et qui dit à
l’autorité, à n’importe quelle autorité : “Ceci, je le sais”, on va dire : Ben, écoute
bonhomme, hein… !
Donc, que voulez-vous que le “petit homme” – c’est pour ça que je parle du “petit
homme” pas dans un sens péjoratif mais dans le sens de cet Homme qui a été
dominé, maintenu par ses pairs – que voulez-vous que ce “petit homme” en vienne
un jour à s’afranchir, que voulez-vous qu’une personne dans la salle qui a sept,
huit années, dix ans de scolarité, qui n’est pas capable de parler sa sensibilité
interne d’une façon précise, correcte, avec la puissance de sa conscience
mentale, que voulez-vous que cette personne puisse aller dans une Université
écrire un livre de ce qu’elle sait !
De temps en temps, elle va rencontrer des gens qui ont une oreille sufsamment
sensible à ce qu’elle dit : “Ah ! Oui, c’est intéressant”, mais c’est simplement
intéressant. Donc, l’ego n’a pas de support collectif pour engendrer dans le
monde la puissance créative de sa perception interne, c’est pour ça que
l’instruction qui s’établit dans la Province de Québec est une instruction dont la
fonction est quoi ? Non pas d‘instruire, mais de faire fnalement réaliser à ces gens
qui sont dans le monde que l’Homme possède une dimension intégrale chez lui, et
qu’il peut avoir accès, et qu’il a accès à cette dimension intégrale, dans la mesure
où il est prêt à cesser de jouer le jeu du passé et à commencer à vivre l’aspect
créatif de sa conscience qui est enterrée, mais la supporter cette conscience.
Ce n’est pas facile pour un ego de rendre compte ou d’exprimer dans un monde
qui est dans sa totalité presque globale, anti-réel, ce n’est pas facile. Efectivement
pour moi, c’est facile d’aller en France et de parler à du monde, de rencontrer des
gens, pourquoi ? Parce que tout ce qui est personnalité a été transmuté en
personne, tout ce qui est mémoriel a été neutralisé, tout ce qui est astral a été
détruit, donc pour moi, afronter les rois de la sagesse, ça ne me dérange pas pour
les rendre fnalement conscients qu’ils sont des pauvres ignorants.
Mais l’Homme qui est dans le monde, l’Homme qui a aussi cette force en luimême, qui est cette force, il faut qu’on lui dise : “Ben, écoute bonhomme, tu l’as
ta propre autorité, n’attends pas que quelqu’un te la donne, jamais personne ne va
te donner l’autorité” ; moi je la donne l’autorité, parce que je connais les lois du
mensonge cosmique, c’est pour ça que c’est facile pour moi de dire au “petit
homme” dans la campagne : “Mais ce que tu dis c’est ça, ou ce que tu dis c’est
ça, ou ce que tu dis c’est ça”…
Mais les Hommes ne sont pas prêts à donner du crédit aux Hommes parce que les
Hommes ont une conscience astralisée, les Hommes ont une conscience du
pouvoir, les Hommes ont le besoin de devenir des maîtres. Si les Hommes sentent
moindrement quelque chose qui au-dessus de la masse, ils veulent aussitôt avoir
une confrmation de ce qu’ils sentent, donc ils veulent une congrégation pour les
supporter. Moi je m’en fous de la congrégation, je vis ma vie seul avec ma flle et
ma femme. Donc l’Homme un jour sera obligé de réaliser que pour supporter son
savoir, pour sortir des lois de la réincarnation, pour sortir du passé, et pour
commencer à vibrer et à rendre par la parole, par les écrits, par l’architecture, par
la science ce qu’il est, ce qu’il sait, il sera obligé de soufrir la lutte, le combat de
son propre doute.
F P : Est-ce qu’il y a un rapport entre l’homosexualité et les réincarnations
successives de l’âme ?
BdM : Oui. Oui, l’homosexualité c’est un phénomène astral, c’est un phénomène
qui fait en sorte que des hommes ou des femmes sur le plan matériel aujourd’hui
vivent une grande soufrance dans l’Esprit, parce que la mémoire de l’expérience
antérieure n’est pas sufsamment éteinte. Imaginez-vous que vous, vous êtes un
homme, vous mourez demain matin, on vous chipe de l’autre côté et on vous
renvoie tout de suite.
Quand vous allez revenir, supposons que vous revenez dans un corps de femme,
si vous n’êtes pas sufsamment de l’autre côté assez longtemps pour éteindre la
mémoire – je vous ai dit tout à l’heure que la mémoire, lorsqu’on arrive de l’autre
côté, on en perd mais il en reste – si vous n’êtes pas sufsamment de l’autre côté
pour la perdre fnalement cette mémoire, vous allez revenir dans un corps de
femme avec un peu de… C’est quoi votre premier nom ?
FP : Léon ! (rires public). Ça fait quinze ans qu’on est ensemble (rires).
BdM : François ! Donc vous allez revenir avec du François Payotte, donc si vous
revenez avec du François Payotte dans un corps de femme, c’est évident que les
draps vont sauter (rires public). Alors c’est ça le phénomène de l’homosexualité,
donc les hommes ou les femmes qui vivent ce phénomène, il y en a beaucoup
parce que nous sommes à la fn d’un cycle. Quand nous sommes à la fn d’un
cycle, il y a toujours beaucoup d’homosexualité, ceci a été traité historiquement
par les sociologues, par les historiens, pourquoi ? Parce que tout le monde de
l’autre côté est énervé quand ça va mal, donc quand ça va mal sur le plan
matériel, c’est une grande expérience pour l’autre côté. L’autre côté, plus ça va
mal, mieux c’est pour eux, ce n’est pas comme ici.
Quand ça va mal ici, ça fait réellement mal, mais lorsque nous sommes de l’autre
côté et que ça va mal ici, ça fait partie de l’expérience de l’âme, donc c’est plein
d’âmes qui cherchent des situations pour descendre s’incarner. Donc nous avons
des problèmes de population, des problèmes… Toutes sortes de problèmes, il y a
réellement un problème de population qui est relié à cette phénoménologie,
pourquoi ? Parce qu’ils ont besoin d’expérience. Donc à la fn d’un cycle, il y
beaucoup d’homosexualité.
Quand les indiens ont été neutralisés par Cortés, je dirais même tués par Cortés, il
y a eu beaucoup d’homosexualité à la fn de la Grèce, à la fn de la Rome antique,
il y avait beaucoup d’homosexualité. Et à la fn d’un cycle, il y a toujours beaucoup
d’homosexualité. Pourquoi ? Parce que tout le monde de l’autre côté est pressé
de revenir ici pour vivre de l’expérience. Donc je dis aux gens qui vivent la
soufrance de l’Esprit sur le plan de l’homosexualité ou de lesbianisme, appelez ça
comme vous voulez, je dis ça fait partie de la soufrance de l’Esprit, c’est à eux en
tant qu’ego de se désengager de la valeur morale, de la culpabilité reliée à ceci.
Et s’ils sont capables de se désengager de ceci et de comprendre le phénomène
de l’homosexualité dans un tableau qui, éventuellement, sera expliqué au public,
ils pourront probablement, éventuellement, neutraliser cette mémoire et reprendre,
revivre une vie sexuelle, hétérosexuelle, autrement dit, où les lois biologiques
seront respectées en fonction de ce qu’elles ont été programmées au cours de
l’involution. Mais pour le moment, les gens qui vivent cette situation qui n’est pas
une aberration, excusez-moi, mais cette situation, cette expérience de vie, cette
expérience de l’âme, cette soufrance de l’âme et cette soufrance de l’Esprit,
doivent d’abord, pour commencer à neutraliser ce phénomène, de commencer à
cesser de se culpabiliser.
N’allez pas demander l’avis à des gens qui ont une conscience morale trop
perfectionnée, perfectionniste, c’est évident qu’ils vont vous répondre d’une façon
négative, mais allez voir des psychologues. Il y a des psychologues aujourd’hui
dans le monde qui sont un petit peu plus avisés, un peu plus intelligents, il y a des
médecins qui sont un peu plus intelligents, mais si vous allez demander…
FP : On va dire tout simplement que la morale devient rigide lorsque le reste ne
l’est plus ?
BdM : La morale devient rigide lorsque le reste ne l’est plus, oui, très juste. C’est
terrible ce que soufrent les gens dans cette expérience, terrible !
FP : Comment se fait-il que, si on est d’accord que l’Esprit crée tout par défnition,
comment se fait-il que toute la création est polarisée ?
BdM : Toute la création est polarisée parce que la polarité est nécessaire à la
construction de tous ces systèmes de vie autant matériels que psychiques. S’il n’y
avait pas de polarité, il n’y aurait pas de lutte, s’il n’y avait pas de lutte, il n’y aurait
pas de progression. Vous ne pouvez pas créer de progression dans un vide, il ne
se passe rien dans un vacuum, donc vous avez besoin de la lutte.
Dans la lutte, il y a constamment réajustement, réajustement, réajustement,
réajustement, c’est ça qui fait partie des lois du yin et du yang, des lois de la
polarité, des lois de l’évolution. Mais à partir du moment où l’Homme va se
conscientiser sur la Terre, à partir du moment où l’Homme va entrer dans une
fusion de plus en plus intégrale, il vivra de moins en moins cette polarité donc il ne
vivra plus la lutte interne de l’âme, il ne vivra plus par rapport au bien et au mal.
Il ne vivra plus par rapport à la culpabilité qui fait partie de la sordide aventure
astrale à travers l’ego. il va vivre simplement par rapport à la synthèse de sa
conscience créative, donc il regardera le mal et il comprendra pourquoi, il
regardera le bien il comprendra pourquoi, mais lui sera totalement libre du bien et
du mal. Si vous êtes spirituel aujourd’hui ou si vous avez une conscience
sociologique extrêmement sensible à ce qui se passe dans le monde, et que vous
regardez ce qui se passe en Afrique, en Éthiopie, ben, vous allez soufrir.
Il y a combien de gens qui soufrent de ce qui se passe dans le monde, mais
l’Homme doit comprendre que ce qui se passe dans le monde, ça fait partie du
karma des nations, si on ne comprend pas que ça fait partie du karma des nations,
nous en tant qu’Hommes, nous devenons totalement assujettis à une expérience
qui fait partie de l’inconscience planétaire.
F P : Ça ne fait pas justement partie de notre conscience d’atténuer cette
soufrance ?
BdM : Ça fait partie de notre conscience dans la mesure où nous nous occupons
de notre conscience. Commencez à vous occuper de votre conscience, et ensuite
les pouvoirs de l’Homme grandiront sur la planète ; et éventuellement l’Homme
pourra faire des choses pour transmuter la conscience sociale dans le monde.
Pensez-vous que l’Homme aujourd’hui avec son inconscience, quelles que soient
“les Éthiopie”, quels que soient les systèmes qui existent, quelle que soit la
polarité, quelles que soient les bonnes volontés, croyez-vous que l’Homme va
changer ce qui se passe dans le monde ? Nous sommes dans une situation
aujourd’hui qui est totalement fragmentée, qui se rempire de plus en plus, où le
pouvoir du feu devient de plus en plus grand, de plus en plus activé contre le
pouvoir de la matière.
Il y a combien de personnes dans les gouvernements, dans les institutions, dans
les agences internationales qui veulent faire de grandes choses ? Je lisais
dernièrement dans un journal où on disait – et ça, c’était au niveau de la politique
internationale – on disait… Même je crois que c’était en relation avec la situation
Irak-Iran, on disait : “Mais oui, il y a des saints Hommes, il y a beaucoup de saints
Hommes qui veulent faire de grandes choses”.
Mais il y a des lois astrales sur la planète, il y a des choses qui ne se font pas,
qui ne peuvent pas se faire avant un certain temps, ça prend un pouvoir
intégral sur une planète expérimentale pour changer l’orientation de cette
planète et créer les fondations d’une nouvelle civilisation. Mais ce n’est pas
l’Homme qui peut se donner ce pouvoir, donc l’Homme en attendant vit le
karma de la planète.
S’il se conscientise, il vivra sa relation avec la planète, avec ce qui se passe dans
la planète ou sur la planète d’une façon diférente, d’une façon totalement
dégagée émotivement et mentalement. Ceci ne veut pas dire qu’il ne sera pas
intéressé à ce qui se passe en Éthiopie, mais il va comprendre ce qui se passe en
Éthiopie.
Je vous donne un exemple : Regardez le phénomène de la nucléarisation de
Hiroshima et de Nagasaki. Les Américains, les Japonais dans leur militarisme
fanatique attaquent “Pearl Harbor”, ils attaquent le géant, le géant ne va pas rester
sur ses fesses, et dans un même temps les Américains sont en train de développer
au Nouveau Mexique la bombe atomique. Donc ils découvrent la bombe atomique,
il faut qu’ils l’essaient, ils ne vont pas l’essayer chez eux, ils l’essaient où ?
Ils l’essaient dans le terrain de celui qui vient d’attaquer. Nagasaki, Hiroshima
disparaît, le monde entier sait que l’Amérique a la bombe atomique. Truman qui a
été poussé dans cette expérience n’a pas regardé le phénomène de la bombe
atomique à partir d’un point de vue de conscience universelle, il a vécu des
impulsions, mais la bombe atomique que les Américains ont eu en 1947, elle a
permis quoi ? Elle a permis aux Russes qui préconisent une idéologie à long terme
révolutionnaire et expansionniste de savoir qu’il y a quelqu’un de l’autre côté de
l’océan qui est placé s’ils font trop de grabuge, et c’est pour ça qu’il n’y a pas eu
de troisième guerre mondiale. Mais nous, nous sommes des savants de la
sociologie, nous sommes des savants des petits sentiments sociologiques, des
petits sentiments humanistes, nous allons dans les rues en Europe, en Amérique
et nous disons : “À bas la bombe, à bas ci, à bas ça” !
Et la première chose, c’est que nous enlevons le seul pouvoir que l’Occident avait
contre une idéologie, et nous commençons à donner du pouvoir à une autre
idéologie. Pourquoi ? Parce que nous sommes humanistes. Il n’y a personne dans
le monde, ni les Russes ni les Américains, ni les Européens, ni les Sud-Américains
qui aiment le phénomène de la bombe atomique, personne !
Personne ne veut faire sauter la planète, personne n’est intéressé à faire sauter la
planète. Mais il y a des lois dans la polarité des nations et politiquement nous ne
sommes pas sufsamment intelligents, parce que nous avons des sentiments
humanistes, nous sommes des étudiants universitaires qui partons à la conquête
du monde, nous voulons changer le monde et ça prend des “Rostand” en 72 qui
meurt, qui dit : “Moi quand j’étais jeune, je pensais que je savais tout, que j’avais
accès à savoir tout et maintenant j’ai 72 ans et je m’aperçois que je ne sais rien”.
Donc ceux qui mènent le monde s’aperçoivent qu’ils n’ont pas le pouvoir à leur
discrétion qu’ils croyaient posséder. Pourquoi ? Parce que le tableau mondial
politique, économique, fnancier, guerrier, sociologique, c’est un tableau qui ne fait
pas partie, qui n’est pas dans les mains de l’Homme parce que l’Homme n’est pas
sur la Terre.
Nous avons sur la Terre une conscience expérimentale, nous avons un humain
intelligent qui est connecté par fusion inconsciente à une source d’énergie dont il
ne connaît pas la provenance, la nature, l’essence, qui ne lui permet même pas de
comprendre la fonction intégrale de la phénoménologie de sa pensée. Donc, nous
sommes des êtres totalement expérientiels et nous subissons l’astral, nous
subissons la mort, nous subissons le fanatisme, nous subissons des religions qui
sont en train d’extrapoler dans certaines régions du globe et de créer avec le
pétrole noir un nouvel outil de danger pour l’équilibre des nations. Et nous
pensons constamment que nous sommes capables, nous les Hommes, de
changer quelque chose, ça ne fonctionne pas comme ça.
Clark arrive au pouvoir, Juncker (?) arrive au pouvoir, il fait une petite bêtise
totalement nominale, il veut changer le siège de l’ambassade canadienne à Tel
Aviv, il perd le gouvernement. Donc il y a des choses que nous devrons et que
nous comprendrons, en ce qui concerne la nature de la vie sur la planète, à tous
les niveaux, science, politique, économie, lorsque nous serons conscients, et nous
réaliserons que l’Homme n’est pas celui qu’il pense, c’est-à-dire celui qui jouit
d’un libre arbitre.
FP : Merci infniment. (Applaudissements).
mise à jour le 16/06/2024