FP 051
PRÉDESTINATION OU ÉTERNEL RETOUR
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Bernard de Montréal, je sais que vous afectionnez
particulièrement les philosophes, les poètes et les citations ! Aussi, je vais vous
faire une citation poétique d’un philosophe (rires du public) : Voltaire ! Voltaire qui
disait : “Je ne peux concevoir d’horloge sans horloger, l’univers m’embarrasse”.
Je pense que s’il disait : l’univers m’embarrasse, c’est parce qu’il ne connaissait
pas Bernard de Montréal. S’il avait connu Bernard de Montréal, il n’aurait pas dit
“l’univers m’embarrasse”, il aurait dit : “Bernard de Montréal m’embarrasse”. “Je
ne peux concevoir d’horloge sans horloger”, autrement dit, Voltaire avait une
perception de l’évolution qui était probablement cyclique : les rouages, l’horloge,
un peu à la manière de toutes les traditions, puisqu’on ne peut pas dire qu’il ait
inventé quelque chose mais qu’il se reposait sur tous les fonds traditionnels de
réfexion de l’humanité.
Par exemple, dans la tradition judéo-chrétienne, le rêve de Nabuchodonosor, NABU-CHO-DO-NO-SOR avec ce géant à la tête d’or, au torse et aux bras d’argent, à
la poitrine et aux jambes de bronze, et aux pieds de fer et d’argile !
On a également même dans la tradition des Nord-Amérindiens, des Sioux,
l’histoire d’un bison qui était placé à l’Ouest et qui était le gardien des eaux et qui,
adossé à un barrage, contenait l’eau d’un déluge probable ou prochain, lequel
déluge aurait eu lieu lorsque le bison aurait perdu une patte puis deux, puis trois,
puis quatre, et ceci à chaque cycle, il perdait une patte, et à chaque année il
perdait un poil.
On a le même genre de référence dans la tradition Hindoue au niveau de la vache
sacrée qui tournait en rond dans un cercle et qui représentait – dont les quatre
pattes représentaient les vertus de l’humanité vivant à l’âge d’or – et cette vache
également marchait sur quatre pattes, puis ensuite sur trois, deux et une. Donc
tout le fond traditionnel de l’humanité nous fait sentir que l’évolution se fait de
façon cyclique, on appelle ça la cyclologie, à part peut-être la science aujourd’hui
qui a une vision qui est plutôt linéaire de développement, le progrès.
Les Hindous avaient une vision encore beaucoup plus approfondie, étudiaient la
cyclologie, ils parlaient de Kalpa, un Kalpa c’était un grand respir divin et un Kalpa
contenait en lui, quatorze manvantara, ces quatorze manvatara étaient divisés en
deux septénaires, sept manvantara qui représentaient l’évolution passée et sept
manvantara, l’évolution à venir. Autrement dit, nous sommes donc littéralement au
milieu des temps.
Le manvantara qui est, en fait, un cycle d’humanité, dure 64 800 ans, il est divisé
en quatre âges, comme dans la tradition judéo-chrétienne, d’or, d’argent, de
bronze et de fer, et on retrouve chez eux le Krita Yoga, Tretâ Yuga, Dvâpara Yuga
et Kali Yuga. On sait aujourd’hui d’après les études qui ont été faites par
particulièrement René Guénon, un ésotériste traditionnel français, que le Krita
Yoga qui est l’Âge d’Or, dure 25 920 ans, le Tretâ Yuga 19 440, le Dvâpara Yuga
12 960 ans et le Kali Yuga 6480 ans.
Kali Yuga qui est l’âge de la destruction, l’âge de fer, si vous voulez, l’âge où toutes
les anciennes formes sont détruites pour faire place à un renouvellement des
temps. On a dans la tradition grecque une correspondance à ceci qui est Chronos,
le dieu qui fnit pas se dévorer lui-même, le dieu du temps. À la fn des temps, le
temps se change en espace, c’est comme si on retournait complètement le sablier
pour une nouvelle génération.
Alors Bernard de Montréal, j’aimerais savoir votre position face à cette conception
cyclologique de l’évolution.
Bernard de Montréal (BdM) : La conception cyclologique de l’évolution est une
conception qui fait partie du besoin du mental inférieur de comprendre les lois de
la vie et les lois de la mort. L’Homme, dans sa programmation astrale, a un besoin
de comprendre les lois de la vie et les lois de la mort. Pourquoi ? Parce qu’il est
incapable de vivre de la science de l’éternité.
Tant que l’Homme ne peut pas vivre de la science de l’éternité, autrement dit tant
que l’Homme ne sera pas dans une conscience en fusion, il aura besoin de
comprendre ces lois de la vie et de la mort. Et ces lois ou la compréhension de ces
lois, ou l’étude de ces lois ou la projection de ces lois, ou l’extrapolation de ces
lois, fera partie du besoin de son Esprit, de se nourrir d’un plan mental qui est
programmé par les archétypes universels qui lui donnent de l’information
symbolique, pour constamment nourrir ce besoin de comprendre les lois de la vie
et les lois de la mort.
Donc, le “cyclisme” (cyclique) c’est un cercle vicieux qui a une direction mais qui
ne donne à l’Homme aucune satisfaction, parce que l’Homme, l’Homme de
l’involution, l’Homme qui fait partie du temps où l’Esprit s’est matérialisé jusqu’à
aujourd’hui, n’est pas un être complet. L’Homme, à partir du moment où il devient
complet, à partir du moment où il entre dans son identité morontielle, n’a plus
besoin de connaître les lois de la vie et de la mort, parce qu’il ne fait plus partie de
la vie et de la mort. Autrement dit, il ne fait plus partie de l’existence et de la mort.
Donc son mental inférieur n’est plus nourri, ne peut plus être nourri, ne peut plus
être attaché, rattaché, lié, à la formulation astrale d’une forme de connaissance qui
sert à le garder constamment dans le besoin de renouveler sa connaissance, afn
d’en développer une sorte de permanence philosophique.
L’Homme nouveau ne fonctionnera plus comme l’Homme ancien, donc toutes les
lois, toutes les philosophies, toutes les conceptions qui émanent de son mental
inférieur seront neutralisées par la fusion, donc l’Homme nouveau ne sera
aucunement intéressé à la façon dont l’Homme ancien pensait, et c’est dans ce
sens que je dis que l’ésotérisme mondial, occidental, oriental, les connaissances
anciennes de l’humanité seront totalement transmutées dans la nouvelle
conscience. Elles seront transmutées parce qu’elles ne serviront plus l’Homme,
parce que l’Homme n’aura plus de questions philosophiques face à sa vie ou face
à la vie de sa planète, de sa race, de ses races, de sa civilisation ou de l’univers.
L’Homme aura simplement accès au pouvoir de la parole, au Verbe, donc il aura
accès à l’énergie d’une conscience mentale qui ne fait pas partie du temps de la
mort, donc qui ne fait pas partie du temps des cycles. Approcher la
compréhension de la vie à partir du “cyclisme” fait partie du rouage cosmique et
du mouvement cosmique au niveau de la conscience de l’âme, autant dans le
monde de la mort que dans le monde de la vie.
Le “cyclisme” que nous connaissons philosophiquement sur la Terre est une
reproduction vibratoire de l’énergie de la conscience animique de l’Homme, à
cause de son contact incessant avec le monde de la mort. Le “cyclisme” n’est pas
une perception objective du réel. Le “cyclisme” est une conséquence de la
diminution du pouvoir de l’Homme de transcender la mort sur le plan mental, et de
se donner accès à l’éternité du savoir ou au savoir qui n’a pas de fn. Donc le
“cyclisme” est une illusion involutive qui fait partie du besoin philosophique de
l’Homme de nourrir son Esprit parce que son Esprit possède un rythme qui
convient à la phase lunaire de la conscience et à la phase mortelle de l’âme à
travers le corps matériel.
FP : Mais vous dites que c’est une illusion involutive par rapport à la vision de
l’Homme nouveau que vous avez ?
BdM : C’est une illusion involutive par rapport… Non non, pas par rapport à la
vision de l’Homme nouveau. L’Homme nouveau n’a pas de vision.
FP : Par rapport à la défnition que vous faites de l’Homme nouveau.
BdM : Par rapport à la défnition que l’Homme nouveau fait de sa nature. La nature
de l’Homme nouveau, c’est une nature qui se défnit par elle-même, ce n’est pas
une nature qui utilise des référents primordiaux ou des référents astraux ou des
référents historiques. La nature de l’Homme nouveau se défnit par elle-même
parce que l’Homme nouveau est libre. Alors que l’Homme ancien est régi par les
lois du libre arbitre qui font partie de la conservation de l’énergie entre le plan
matériel et le plan de l’âme, pour donner à “l’Homme-ego” l’impression d’être sur
le plan matériel un être libre.
Le libre arbitre fait partie des illusions de l’involution, donc si le libre arbitre fait
partie de l’illusion de l’involution, la totalité des confrmations psychologiques du
moi à travers les corridors de la philosophie ésotérique sert à donner à cet ego une
tension psychique qui l’amène, au cours des âges, à défnir d’une façon de plus en
plus catégorique, la nature du réel. De sorte que l’Homme involutif, au cours des
âges, a développé des philosophies qui ont servi pour lui en tant qu’ego,
d’ancrage, dans le monde mental de sa conscience planétaire. L’Homme avait
besoin de ceci.
Le même phénomène s’exerce pour le phénomène de Dieu. L’Homme avait
besoin, pendant l’involution, d’un Dieu, il avait besoin de se créer un absolu parce
que lui, n’étant pas libre, lui ne vivant que d’un libre arbitre, avait besoin en tant
qu’Esprit dans le matériel, de se créer un absolu qu’il n’était pas encore apte ou
capable, sur le plan psychologique, sur le plan de la fusion, de neutraliser pour se
donner accès à l’infnité du savoir, qui lui donnait ensuite accès à l’infnité du
mouvement créatif dans le mental supérieur de sa fusion.
Donc c’est pourquoi l’Homme avait besoin d’un Dieu, c’est pourquoi l’Homme
avait besoin des théories du “cyclisme” (cyclique) pour comprendre que la liaison
entre l’invisible ou l’infnité et le matériel était une liaison liée au temporel, mais ce
n’est pas réel parce que d’abord, le temps tel que l’Homme le conçoit, fait partie
de l’atrophie psychique de son mental, autrement dit de l’incapacité de son mental
de se dissocier psychologiquement, spirituellement, philosophiquement, de la
valeur des mots, donc de la valeur de la connaissance.
Donc le temps est relié à la connaissance. Il y a une connexion directe entre le
concept du temps que l’Homme développe et le besoin de la connaissance que
l’Homme développe. Lorsque l’Homme aura réalisé que la connaissance est une
illusion à tous les niveaux, il se libérera complètement du concept du temps tel
qu’il le vit ou tel qu’il l’a véhiculé pendant l’involution. Et à ce moment-là, l’Homme
créera un temps nouveau.
Ce temps nouveau sera sa capacité en tant qu’être de devenir un expert de
l’énergie, c’est-à-dire de devenir un être capable de comprendre parfaitement les
lois de l’énergie sur le plan mental supérieur. Alors l’Homme ouvrira
automatiquement de nouveaux corridors dans le mental, ces nouveaux
corridors deviendront pour lui son nouveau temps. Et l’Homme ne pourra plus
faire de relation psychologique entre le temps qui est une quantifcation
psychologique de son moi face à des paramètres symboliques ou par des
paramètres sémantiques servant à la construction de ses philosophies.
L’Homme sera totalement libre du besoin, en tant qu’Esprit, de découvrir dans
l’univers, le “cyclisme”, parce que la raison pour laquelle le concept du “cyclisme”
existe chez l’Homme involutif, c’est parce que l’Homme n’est pas capable de
traiter de l’infnité. Donc le “cyclisme”, c’est la fragmentation à l’échelle du mental
inférieur de l’Homme, de l’infnité.
Le cercle… Le cercle c’est une infnité que l’on ne peut pas contenir d’une façon
absolue, donc on a créé le cercle afn de pouvoir contenir un peu de cette infnité,
mais en ayant toujours le contrôle mental sur la surface psychologique de sa
valeur exponentielle. Mais dans le fond, le cercle n’existe pas, la sphère existe ; le
cercle est une prise de conscience primaire face à la réalité vibratoire de la sphère
rayonnante. Le cercle n’a aucune réalité en dehors du monde spatiotemporel de
l’Homme mental. Sur les autres plans, dans l’éther mental, le cercle n’existe pas.
Si l’Homme entre ou va dans un monde où la lumière vibre dans sa pleine liberté,
la relation entre le mouvement de la lumière n’est pas une relation orbitale, c’est
une relation totalement vibratoire. Autrement dit, l’Esprit va sur une planète, l’Esprit
entre en contact avec une planète, l’Esprit voit les civilisations sur une planète,
mais la relation entre la lumière de cette planète ou la lumière des formes sur cette
planète et celle de l’Esprit, n’est pas une relation orbitale, c’est-à-dire que l’Esprit
n’a pas besoin d’aller vers la forme, l’Esprit est dans la forme.
Donc si nous extrapolons sur cette réalité éthérique mentale de l’Homme, nous
voyons que le cercle n’a plus de mesure dans l’éther. Parce que le cercle dans
l’éther ne peut plus être divisé d’une façon absolue pour en devenir un point,
puisque dans la réalité cosmique de l’engendrement de l’Esprit, où la lumière
prend la forme à partir des débuts absolus du néant, le point c’est l’Esprit.
Mais sur le plan mental inférieur, sur le plan où l’Homme est capable de dialoguer
psychologiquement face à la forme, pour utiliser la forme et se créer d’autres
formes qui lui donnent de la spiritualité, de l’ésotérisme, de la philosophie, ou une
science mécaniste, il est obligé d’utiliser le terme “cyclisme”, il est obligé d’utiliser
la cyclologie, parce que son Esprit est encapsulé dans un matériel qui n’est pas
capable de se dissocier de la réalité virtuelle de son implosion.
Autrement dit, l’Homme est incapable en tant qu’Esprit de disparaître de sa propre
vue égoïque, donc il est obligé en tant qu’Esprit de constamment apparaître,
constamment transparaître dans la manifestation psychique de sa structure
humaine, donc il est obligé de se créer un ego afn de pouvoir avoir une perception
de la relativité absolue ou purement participante de cet ego, aux formes qui
existent dans le monde, que lui se construit.
Mais sur le plan éthérique, sur le plan mental supérieur, sur le plan des archétypes
universels qui sont déjà dépassés dans le monde architectural, l’Homme ne peut
pas fonctionner en tant qu’ego, l’ego n’existe pas, l’Esprit est présent, mais il est
présent d’une façon éternelle, c’est-à-dire qu’il est présent en dehors du temps,
donc il est totalement libre de la “courbature” (courbure) ou de la linéarité de la
lumière. C’est pour ça que dans ces mondes, les aspects du réel qui défnissent
l’organisation créatrice des univers, c’est un aspect totalement négatif.
La lumière, telle que nous la voyons sur le plan matériel, ou telle que nous la
voyons sur le plan astral, ou telle que nous la voyons dans les états sublimes du
mysticisme oriental, est une lumière positive, c’est-à-dire qu’elle est capable d’être
réféchie égoïquement. C’est pourquoi cette lumière, elle fait partie de la
conservation de la race, c’est pourquoi cette lumière fait partie de la conservation
de la race autant sur le plan matériel, c’est pour ça que nous avons besoin du
soleil, c’est pourquoi cette lumière fait partie de la conservation de la race sur le
plan astral, c’est pourquoi l’âme existe, et l’âme continue à vibrer. C’est pourquoi
les plans astraux continuent à exister.
Et c’est pourquoi la relation entre le monde de la mort et le monde de l’Homme
matériel, mortel, continue à exister, parce que l’Homme n’est pas encore entré, il
ne connaît pas encore la lumière négative ; mais lorsque l’Homme connaîtra la
lumière négative, il verra que la constitutionnalité ou la consistance psychique,
matérielle, vibratoire, vitale, émotive, mentale, inférieure du monde, est une illusion
créée par l’Esprit de l’Homme à l’extérieur du temps que nous connaissons, et que
nous pouvons glorifer à travers les structures psychologiques de nos sciences.
C’est ça l’illusion.
Pourquoi l’Homme est incapable de dire : “Bon ben, dans deux-mille ans il va se
produire telle chose, dans deux-cents ans il va se produire telle chose”, pourquoi
l’Homme n’est pas capable de se défnir absolument face à la réalité, pourquoi ?
Parce qu’égoïquement, il est obligé d’absorber une petite quantité de cette énergie
à travers les formes astralisées qu’il s’est constitué en tant que science. Donc
l’Homme se défnit toujours par rapport à une petite quantité d’énergie qui fait
partie de lui.
Mais il n’est capable jamais d’assumer la totale responsabilité de cette énergie,
donc il n’est jamais capable d’être absolu face à la réalité, donc il n’est pas
capable de connaître le réel ; donc il est obligé constamment dans la vie
existentielle de sa planète de se défnir par rapport à une science qui est cyclique
parce que c’est dans le “cyclisme”, c’est dans l’arrondissement du mouvement
linéaire de la lumière que l’Homme découvre la perpétuité de sa race, la perpétuité
de sa conscience, et qu’il s’empêche de vivre l’abominable néant, autrement dit
l’absence totale égoïque de son moi face à l’éternel retour de l’énergie. Il est là le
problème de l’Homme.
Plus l’Homme va avancer dans la conscience, plus la consistance psychologique
de son moi va devenir difuse, plus la nature de son ego va se transmuter, plus la
conscience temporelle de son ego sur le plan mental qui donne accès à son
pouvoir de pensée subjectivement, qui donne accès à son pouvoir de penser qu’il
a un libre arbitre, qui donne accès à sa capacité en tant qu’être, de penser qu’il a
une valeur planétaire, va disparaître.
Donc l’Homme va devenir cosmique, il va devenir extratemporel, il va devenir
multidimensionnel, il va avoir accès autant à la nature de son corps matériel qu’à
celle de son corps éthérique, donc l’Homme va devenir intégral. Qu’est-ce que
c’est intégral ? C’est cette tendance à l’énergie de vouloir rassembler tous les
plans où elle a manifestement donné de sa propre réalité. Donc l’Homme intégral,
l’Homme de l’avenir, sera l’expression de la connexion de tous les plans
ensemble.
Et cette connexion de tous les plans ensemble feront ou amèneront dans l’univers
en évolution un nouvel archétype humain, un nouveau type d’Homme qui n’existe
pas aujourd’hui dans le cosmos. Même, ne recherchez pas par exemple, dans
les généalogies extraterrestres un être semblable à l’Homme futur parce qu’il
n’existe pas. L’Homme futur est le produit de la conséquence existentielle des
planètes, mais il est aussi le produit inévitable et absolu de l’éternisation des
mondes à travers le mouvement de l’énergie sur tous les plans où cette énergie
peut se manifester pour être récupérable.
Donc l’Homme nouveau sera un être totalement intégral, il deviendra le nouvel
archétype de l’évolution, mais il ne sera pas un archétype astral. Il sera un
archétype mental. Et c’est pourquoi l’Homme, dans ces temps-là, dans ce
temps-là, lorsqu’il regardera la connaissance involutive, lorsqu’il regardera toutes
les formes ayant servi à la spiritualisation de son moi ou à la densifcation, ou au
perfectionnement de son ego, ne sera plus intéressé aux sciences anciennes, non
pas parce que ces sciences n’auront pas été nécessaires, au contraire, elles le
furent nécessaires, mais parce que ces sciences n’auront plus pour lui d’attraction
parce qu’elles seront vides de signifcation. Pourquoi ? Parce que l’Homme aura
dépassé le besoin de la connaissance.
C’est le besoin de la connaissance qui a engendré les sciences ou les diférentes
sciences sur la Terre, alors que dans l’univers, toutes les sciences existent, mais
elles existent dans leur état de perfection sur des plans diférents. Si vous allez
dans l’astral, vous allez voir toutes les sciences de l’humanité autant passées que
futures. Mais ces sciences sont reliées au karma de la planète Terre.
Si vous allez dans le monde mental, vous allez voir toutes les sciences de
l’univers, mais sur un plan qui ne peut être réduit à l’autoglorifcation
psychologique de l’ego en évolution de conscience expérimentale, donc ces
sciences sont là, elles font partie non pas de catégorie morontielle, mais elles font
partie d’un absolu. Et c’est pourquoi, si vous allez dans ces mondes, vous réalisez
une chose, il n’y a aucune astralité, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune vitalité, il n’y a
aucun mouvement, il n’y a aucun soufe de vie, il n’y a aucun Esprit, il n’y a aucun
personnage.
Si vous voulez voir les forces qui sont créatrices de ces mondes, de ces planètes,
de ces civilisations, vous êtes obligés instantanément de dépolariser l’énergie de
votre corps éthérique pour entrer dans la lumière négative. Donc en entrant dans
la lumière négative, là vous voyez les travailleurs du temps qui s’occupent de la
construction de la maintenance de ces édifces, de ces stations d’énergie, et selon
votre niveau d’évolution, selon votre statut universel, vous avez accès à des
dimensions de ces mondes qui vous révèlent facilement, et sans aucun besoin
d’éclaircir votre Esprit, tous les mystères de la création. Mais pour ce, il faut que
l’ego se désintoxife, se dépollue de la mémoire.
Et si nous prenons le cercle, si nous faisons une analyse mentale du cercle,
qu’est-ce que c’est ? Le cercle a sept visages, il est d’abord un prisme, il est un
prisme parce que dans sa circularité, sur le plan éthérique, il sert à donner à la
“convexité” de l’énergie, le pouvoir magnétique que nous avons sur le plan vital,
par exemple. Donc, c’est dans le cercle que nous retrouvons toutes les possibilités
vibrantes des formes les plus simples et que nous retrouvons aussi toutes les
possibilités “réfractoires” des plans plus compliqués tels que le triangle ou le
volume du triangle.
Ensuite, le cercle possède la possibilité de “s’introfuser”, c’est-à-dire de se
détruire par l’intérieur, c’est ce qui donne par exemple à la science d’aujourd’hui la
capacité de découvrir, à travers son astronomie mécanique ou son astronomie
électromagnétique, l’existence des trous noirs. Mais si l’Homme prend son
véhicule éthérique et qu’il va, et qu’il visite dans ces abîmes magnétiques, qui sont
les trous noirs, il s’aperçoit que les trous noirs ne font pas partie du temps de la
science d’aujourd’hui.
Autrement dit, les trous noirs ne sont pas, ne peuvent pas être expliqués à partir
des conventions psychologiques de la science moderne, parce que les trous noirs,
aussitôt qu’ils sont visités par l’Homme dans un véhicule subtil, au lieu de devenir
des trous qui absorbent la totalité des matières primaires de l’organisation
astrologique ou astronomique, ces trous deviennent des surfaces. Ils sont des
surfaces, et sur ces surfaces, l’Homme peut voir diférents niveaux d’Esprits.
Il y a les “Esprits Séraphiques”, il y a les “Esprits Gabrieliens”, il y a les Esprits qui
font partie de ce que nous pouvons appeler les tours de contrôle mental, c’est-àdire des mondes qui s’occupent de planifer les multidimensionnalités
spatiotemporelles des mondes en évolution. Donc ces mondes, ces trous noirs,
ces surfaces psychomentales cosmiques sont des étendues de temps, ils ne sont
pas des étendues d’espace. Et ce sont ces étendues de temps qui servent à
recevoir les immenses vibrations qui viennent de “l’île du Paradis”.
Donc nous sommes obligés, et nous serons obligés, au cours des prochaines
générations, au cours de la prochaine évolution de l’Homme, nous serons obligés
de regarder toutes les connaissances, toutes les mémoires de l’humanité, tout ce
qui nous a servi à égoïfer notre conscience, et nous serons obligés de les détruire
une par une ; non pas parce que ça fera partie du plaisir de l’ego ou de la capacité
de l’ego, ou du potentiel de l’ego, mais parce que ça fera partie du pouvoir de la
conscience supramentale de l’Homme.
Qu’est-ce que c’est la conscience supramentale ? C’est la conscience qui passe à
travers l’ego qui n’est pas réféchissable, mais qui sert à donner à l’Homme
virtuellement mécanique une idée de l’infnité d’elle-même. C’est ça la conscience
supramentale. Mais il faut que l’ego se tasse, autrement dit il faut que la mémoire,
le mémoriel, les connaissances soient assujetties à cette lumière, et pour que
l’Homme le fasse, il faut qu’il en arrive éventuellement à comprendre d’abord le
principe fondamental de la prochaine évolution, que ce n’est pas lui qui pense.
Réalisant que ce n’est pas lui qui pense, l’Homme sera obligé de détruire la
philosophie parce que la philosophie, c’est la carte blanche donnant à l’Homme
l’impression qu’il a le pouvoir de penser. Donc l’Homme nouveau ayant compris
que ce n’est pas lui qui pense et ayant dépassé la particularité de cette initiation
qui trouble au début l’ego, parce que l’ego est pris dans une sorte d’infnité luimême, il ne sait pas si c’est ça qui est important ou si c’est ça qui est important,
mais avec le temps, l’Homme vivra l’unifcation de ses principes. Et l’idée que ce
n’est pas lui qui pense ou que c’est lui qui verbalise, ça n’existera plus en lui.
Autrement dit, l’Homme ne pourra plus faire
existentiel de sa conscience planétaire, donc
mental, il sera capable de regarder l’ancien,
sciences, les connaissances de l’involution, et
facilité dans l’ordre des choses.
de la philosophie avec l’aspect
il sera totalement libre dans le
il sera capable de regarder les
il pourra les placer avec grande
Donc il sera capable de dire : “Les religions furent nécessaires pendant l’involution
pour telle, telle, telle raison, la science est nécessaire aujourd’hui pour telle, telle,
telle raison. Les sciences ésotériques et telle religion étaient importantes dans le
passé pour telle, telle, telle raison”. Autrement dit, l’Homme aura une raison
objective du passé, il aura donc une raison objective de l’avenir parce que le passé
et l’avenir sont reliés, et il aura une conscience absolue du présent.
Et c’est sa conscience absolue du présent qui lui permettra de mettre en rapport
égal l’importance du passé et l’importance du futur, parce que lui-même en tant
qu’Homme, en tant qu’Homme conscient, sera totalement “severé” (coupé) de la
mémoire du passé et du futur. Donc il tiendra, l’Homme tiendra dans ses mains, la
valeur du passé et la valeur du futur. Et vous verrez que de cette conscience
humaine nouvelle sur le plan matériel, ne sortira aucune contestation en ce qui
concerne la valeur de la vérité ou du mensonge.
Autrement dit, l’Homme nouveau ne pourra pas dire : “Ah ! Ben, les religions ont
fait… bababa bababa… Ou les sciences ont fait… bababa bababa… Ou les
sciences ésotériques ont fait… bababa bababa”… Il ne sera pas intéressé au vrai
ou au faux des sciences, des religions ou des philosophies ésotériques, ou des
cosmogénèses, parce qu’il aura le pouvoir de situer dans le temps psychologique
du besoin des races en évolution, telle chose, telle chose, telle chose. Mais aussi,
il aura le pouvoir de détruire ces formes en ce qui concerne sa propre intrusion
dans le monde infni du mental, donc il aura accès à savoir.
Qu’est-ce que ça veut dire savoir ? Ça veut dire ne pas avoir aucun intérêt dans la
connaissance. Un Homme qui sait ne peut pas avoir d’intérêt dans la
connaissance, parce que la connaissance fait partie de la conscience piégée de
l’involution. Donc l’Homme est, soit planétairement relatif ou il est absolument
cosmique, “make your choice” (faites votre choix).
Si l’Homme est planétairement cosmique, il est obligé de supporter sa cosmicité
ou son unicité cosmique. S’il a la force intérieure parce qu’il est sufsamment
évolué pour le supporter, il le supportera, rien ne peut l’empêcher, ni les
connaissances, ni les temples anciens. S’il n’est pas capable, il devra mourir et
revenir dans un autre cycle pour le faire. Ceci fait partie de l’évolution du
Surhomme, ceci fait partie de l’évolution de la race humaine. C’est ce qui amènera
l’Homme à l’immortalité.
Prenez par exemple le concept de l’immortalité. Le concept de l’immortalité pour
l’Homme de l’involution, c’est quelque chose qu’on réserve aux initiés dans les
temps anciens, du moment qu’on ne peut pas arriver trop proche pour essayer de
vérifer la teneur des légendes. On peut dire que le Christ est un immortel parce
qu’on a raconté à travers l’Église qu’après trois jours il a dématérialisée son corps
matériel… bababa…
Mais il y a un support spirituel pour maintenir la valeur christique de l’immortalité
du Nazaréen, et ça nous fait plaisir de savoir qu’au moins il y en a un qui a réussi à
sauter la barrière ! Donc ça nous donne, aux Hommes, un espoir chrétien. Et
l’Église a fondé toute sa science sur ceci, seulement que le problème qu’elle a fait,
comme toutes les religions, c’est qu’à partir du moment où l’Homme saute la
barrière, il se retrouve de l’autre côté de la barrière ! Et lorsqu’il arrive de l’autre
côté de la barrière, il arrive dans le mauvais terrain. Il arrive dans la mort, il arrive
dans l’astral, donc il arrive dans le ciel !
Donc toutes les religions de la Terre aujourd’hui prêchent le dépassement de
l’Homme, le besoin de l’Homme de passer de la matière au ciel. Et l’Homme
réalisera un jour que le ciel, c’est de la fourberie ! Que le ciel c’est l’asphalte,
que le ciel c’est la plus grande illusion spirituelle créée par le mensonge
cosmique sur la conscience humaine ! Pourquoi ? Parce que l’Homme n’est pas
capable de supporter dans sa conscience individualisée, intégrale, cosmique,
l’infnité de son être, c’est-à-dire son rapport intégral à travers le plan éthérique de
sa conscience et le double.
Donc il est évident que pendant l’involution, les systèmes ont donné à l’Homme
extrêmement primitif, extrêmement ignorant, ont donné à l’Homme un “suppo”,
elles ont donné à l’Homme un espoir, elles ont donné à l’Homme un support, et
c’était nécessaire. C’est merveilleux ce que les religions ont fait pour supporter
l’Homme à travers l’angoisse existentielle des siècles. Rendu au dix-septième, dixhuitième siècle, lorsque la science est venue, lorsque le temps était venu, parce
que ça faisait partie de la programmation astrale planétaire de l’humanité, la
science elle est venue, elle a commencé à enlever un peu à la religion, son pouvoir
psychologique sur les masses.
Et le résultat, c’est que l’Homme s’est encrassé de matérialité, donc la science n’a
pas fait plus pour l’Homme que la religion, au contraire, elle a peut-être
empoisonné encore plus la conscience de l’Homme, mais au moins elle lui a mis
dans le ventre du pain, mais pas un pain divin, un pain réellement blanc, brun, un
pain aux pommes ! Donc l’Homme aujourd’hui vit, et il est capable, maintenant
que son ventre est rempli, il peut commencer à regarder et à investiguer l’infnité.
Mais lorsque vous avez le ventre vide, et qu’on vous dit : “Écoutez, continuez à
garder votre ventre vide, vous irez de l’autre côté, le Père vous rendra le ventre
plein”… Ben, à ce moment-là, on se fait sauter ! Et vous avez des peuples
aujourd’hui dans le monde qui sont reliés à des religions sur le plan politique, qui
sont prêts à se faire sauter pour aller de l’autre côté, parce que c’est de l’autre
côté que là, on a le ventre plein ! Et ensuite, on arrive de l’autre côté et on
s’aperçoit qu’on s’est fait jouer un tour ! Donc c’est très grave, mais ça, ça fait
partie de l’involution.
Donc l’Homme découvrira… Parce que dans mon livre, justement j’écris : “Le ciel
tremblera devant le Paradis”. Pourquoi ? Parce que l’Homme qui aura dépassé les
structures nocturnes de son ego, autrement dit l’Homme qui aura dépassé le plan
du rêve, l’Homme qui aura “dé-astralisé” sa conscience la nuit quand il dort et qui
sera entré dans l’éther mental de son Esprit, et qui pourra visiter les mondes, les
planètes, les galaxies, à volonté, il verra très bien que l’immortalité, ça fait partie
de la conscience cosmique de l’Homme. Ça ne fait pas partie de l’impossibilité
psychologique de l’ego qui ne peut pas s’imaginer qu’on ne meurt pas, parce que
comme Socrate avait dit : “Toi tu es un Homme, tu meurs”. Son fameux syllogisme
qui a empoisonné l’esprit philosophique d’une génération d’Hommes !
Moi j’ai un philosophe qui est venu me voir il y a quelques années, un Homme
brillant, que je respecte d’ailleurs, c’est un de mes amis. Et je lui disais : “Toutes
les formes de vérité comme toutes les formes de mensonge peuvent être éclatées
par le mental créatif de l’Homme”. Donc il me dit : “Regardons le syllogisme de
Socrate : Tous les Hommes sont mortels, moi je suis un homme donc je meurs”.
Donc il me dit : “Tous les Hommes sont mortels, toi tu es un homme donc tu
meurs”. J’ai dit : “Tous les Hommes sont mortels, toi tu es un homme, toi tu
meurs, moi je ne meurs pas”. Et il me dit : “Comment tu le sais” ?…
Je lui dis : “Ce n’est pas ton problème, ce n’est pas ton problème, c’est mon
problème, ce n’est pas ton problème. Tous les Hommes sont mortels, tu es un
homme tu meurs, ça, ça fait partie de l’involution, d’accord. Mais qu’est-ce qui
m’empêche ou qui est-ce qui m’enlève le droit en tant qu’Homme intégral, selon
mon expérience interne, selon ma vie, selon ce que j’expérimente dans ma vie
occultement, de me dire à moi-même, pas au monde, je n’ai pas à dire au monde
que je suis… babababa… Mais moi, en tant qu’homme, de dire : Tous les Hommes
meurent, moi je suis un homme, je ne meurs pas” ! Faut le faire !
Autrement dit il faut savoir, autrement dit il faut le pouvoir. Autrement dit il faut
avoir le pouvoir, ça fait partie de l’évolution. Donc les initiés, le Nazaréen qui dit :
“Je reconstruis mon temple en trois jours”, il l’a fait ! Il y en a d’autres qui l’ont fait,
il y en a d’autres aux Indes qui l’ont fait. Pourquoi l’Homme, l’Homme du monde,
l’Homme des masses, l’Homme planétaire ne le fera pas ? Il le fera ! Pourquoi ?
Parce que dans les temps qui viennent, la science du mensonge cosmique, la
science de la mort, la science de l’Esprit, la science de l’âme, la science de l’ego,
la science, toute la science dont l’Homme a besoin pour se libérer des chaînes de
l’involution sera donnée à l’humanité.
Il est évident qu’on amène un cheval à la rivière mais on ne force pas un cheval à
boire ! Mais il y a des Hommes dans le monde qui iront vers cette science, qui
seront, de leur sensibilité, amenés vers cette science, donc ils iront vers cette
science, ils iront chercher les clés de cette science et ils s’amèneront avec le
temps à donner à leur mental un taux vibratoire qui, éventuellement, les amènera
en contact avec la Régence planétaire, autrement dit, avec des Hommes qui ne
font pas partie du temps de l’Homme, mais qui font partie du temps de l’Esprit de
l’Homme.
Donc ces Fils de la lumière ne feront plus partie de l’involution, donc ils seront
égaux sur le plan de la mortalité psychologique de l’ego et sur le plan de
l’immortalité de l’Esprit, à ce que vous appelez les êtres d’outre-espace. Donc le
point que je veux faire dans toute cette charade de mots, c’est de faire
comprendre à l’Homme que nous sommes des êtres qui avons été mis sur la
planète Terre, nous avons été créés par “cloning” par des intelligences
venant d’autres espaces et d’autres temps.
Et dans l’évolution de l’Homme qui est né de ces intelligences, la domination
psychologique du moi à travers l’astralisation de l’âme ou de la mémoire collective
des races et de l’individu, doit être un jour détruite par l’individu lui-même. Et ces
races ont créé l’Homme pour un but seulement : Pour en arriver, fnalement,
à avoir et à posséder dans l’univers un archétype universel cosmique qui
pourra éventuellement servir d’extinction aux autres races.
Autrement dit, viendra un point où – et ça, ça va très loin dans l’avenir – il viendra
un point où les Immortels des races avancées, que nous appelons
aujourd’hui les “extraterrestres”, ces êtres-là transfgureront la conscience
atomique de leurs cellules pour prendre le véhicule septénaire de cet Homme
Archétypal Cosmique Nouveau qui va naître dans le monde, dans le temps,
dans l’espace.
Donc nous devons comprendre les lois de l’évolution d’une façon parfaite, d’une
façon absolue, d’une façon intelligente, d’une façon créative. Nous ne pouvons
pas comprendre les mystères de la création ou de l’infnité à partir d’un mental qui
réféchit la forme. Nous comprendrons le réel, nous serons dans le savoir lorsque
nous détruirons la forme de la connaissance, en respectant sa fonction involutive.
Donc un Homme vous arrive et vous dit, ou une religion ou un système
philosophique, ou une science – prenons la science pour ne pas toucher aux
autres – une science vous dit : “Il y a les trous noirs, nous avons des théories”, une
science vous dit : “Il y a l’atome, nous avons des théories, il y a la lumière, nous
avons des théories”… L’Homme possède par son mental intégré le pouvoir de
substituer à une forme, à une nouvelle convention qui fait partie de la science
psychique de son mental créatif.
L’Homme ne peut pas être assujetti à une science, il est la science, il sera la
science. Donc cette science cosmique, elle sera le produit de l’investiture de
l’Homme nouveau, elle sera le produit du mouvement de l’Homme dans le mental
éthérique vers les plans extrêmement élevés de l’organisation cosmique. Et
l’Homme ira dans ces mondes, il ramènera sur le plan matériel de l’information
concernant l’évolution scientifque de la nouvelle programmation.
Mais l’Homme ne peut pas se permettre, en tant qu’être, d’être dominé
psychologiquement par la valeur de la forme, de la connaissance qui existe dans
sa période contemporaine, sinon il est réduit à demeurer religieux, spirituel,
philosophe ou ésotérique. Et l’Homme ce n’est pas un philosophe, ce n’est pas un
religieux, ce n’est pas un ésotériste, l’Homme est un créateur. Mais pour qu’il crée,
il faut qu’il installe dans le monde où il est, sur le plan matériel ou dans l’éther, il
faut qu’il installe l’autorité vibratoire de sa conscience, de la conscience.
S’il n’est pas capable d’installer l’autorité vibratoire de sa conscience de façon
absolue, il est incapable de supporter le dialogue psychologique de la forme entre
lui et l’astral, donc il est récupéré par l’astral. Et toutes les sciences aujourd’hui
sont récupérées par l’astral. Regardez ce qui se passe dans le monde de la
science, les religions sont récupérées par l’astral, regardez ce qui se passe dans le
phénomène fanatique mondial ! L’ésotérisme est récupéré dans l’astral par l’astral,
regardez ce qui se passe dans toutes les fabulations médiumniques !
L’Homme ne peut pas être récupéré, il ne doit pas être récupéré, il est
irrécupérable, mais il sera récupérable lorsqu’il aura la force de cesser d’être
dominé par une forme quelconque de connaissance. C’est pourquoi je disais : À
partir du moment où l’Homme croit, à partir du moment où l’Homme croit, il
astralise son mental, il se coupe de la source, de sa source, il se coupe de sa
réalité, il se coupe du réel, il s’empêche d’être absolu dans son savoir.
Donc il s’empêche d’être parfaitement autonome, créatif et maître de sa vie, donc
maître dans la vie, donc il est incapable de créer une civilisation permanente.
Incapable ! Donc il est régi par les lois cycliques, donc il est régi par les lois de
l’involution. Vous avez des civilisations extraterrestres qui existent depuis centcinquante-mille ans, vous vous imaginez ce qu’une civilisation, pendant centcinquante-mille ans, qui a atteint son “droit d’aîné”, qui a une permanence de
construction, qui est totalement libre des afabulations psychologiques de notre
planète, ce qu’elle peut créer en tant que science !
Vous vous imaginez que des êtres qui viennent d’autres temps, d’autres espaces,
qui viennent ici, pour nous ce sont des dieux, pour nous dans le passé c’était des
dieux, ce ne sont pas des dieux, ce sont des êtres ! Mais ce sont des êtres qui
ont composé avec l’énergie au lieu de composer avec la forme
psychologique astrale involutive que, nous, en tant qu’êtres en évolution, en
tant qu’êtres en programmation, avons été obligés de subir pendant
soixante-cinq millénaires.
Et c’est ça qui fait en sorte que l’initié, que l’Homme intégral se révolte contre la
domination du passé, non pas parce qu’il ne comprend pas le passé, non pas
parce qu’il ne comprend pas que le passé, encore aujourd’hui, est nécessaire pour
les masses ambiantes, mais pour l’Homme, pour l’individu, pour la partie
cosmique éternelle qui existe dans chaque être humain, il est obligé de lutter
jusqu’à la mort de l’ego.
Et c’est ce que l’initié fait, il lutte jusqu’à la mort de l’ego, et lorsqu’il a lutté jusqu’à
la mort de l’ego, il récupère les mémoires de l’ego, et c’est quand il récupère les
mémoires de l’ego qu’il est capable de récupérer les mémoires de l’humanité,
c’est là qu’il a le savoir, c’est là qu’il a le pouvoir de détruire la forme, c’est là qu’il
est libre. Et c’est là qu’il peut venir dans le monde et donner à l’Homme dans le
monde un peu, UN PEU de ce qu’il sait, pour que l’Homme en arrive lui-même à
savoir ce que lui-même sait.
Ce sont les clés de l’initiation solaire que les initiés donnent dans le monde
aujourd’hui, et que les Hommes demain, graduellement, en arriveront fnalement à
mettre le doigt dessus pour s’extirper complètement du mensonge cosmique, se
sortir de l’existentiel, se sortir du monde du rêve et de rentrer dans l’éther. Je n’ai
aucun intérêt pour la connaissance, je n’ai aucun intérêt pour la connaissance !
FP : On veut vous rendre votre énergie (applaudissements).
BdM : Mais il faut respecter les Hommes de connaissance, il faut respecter les
Hommes de science, il faut respecter les Hommes de religion, il faut respecter les
Hommes de l’ésotérisme, il faut respecter les Hommes qui font partie de
l’involution et qui, à cause ou en relation avec leur programmation, sont encore
dans la connaissance ou dans la recherche de la connaissance. Comment voulezvous qu’un Homme qui puisse aller chaque jour de sa vie dans la mer chercher un
poisson pour se nourrir s’intéresse à la quantité de poissons !
FP La question ne se pose pas !
BdM : La question ne se pose pas, mais nous avons été, pendant l’involution, et
surtout pendant les périodes doctrinaires de l’involution, nous avons été piégés,
tous les Hommes, de toutes les races. Nous avons été piégés par ce que j’appelle
le syndrome de la domination, parce que nous avions des “ego” qui n’étaient pas
sufsamment conscients pour prendre conscience que nous avions quelque part
en soi-même, dans des dimensions que nous ne connaissons pas encore, que
nous avions une valeur absolue.
Et chaque être humain sait, sent quelque part en lui, quelque part – il ne sait pas
où – qu’il y en lui une valeur absolue… Et si je demandais à l’Homme dans le
monde : “Est-ce que c’est normal de mourir”… L’Homme dirait : “Non”. Et si je
demandais à l’Homme : “Est-ce que c’est normal que les Hommes meurent”… Il
dirait : “Oui”. “Mais est-ce que c’est normal que toi tu meurs”… Il dirait : “Non,
mais je dois mourir”. Et l’afabulation est tellement grande !
Je vais vous expliquer quelque chose avant que nous fnissions. Je vais expliquer
le principe de la haine. Mais il faut le comprendre comme moi je le dis et non pas
comme on l’interprète. L’Homme intégral, l’Homme nouveau, l’Homme de la
nouvelle évolution, l’Homme de la race-racine utilisera la haine contre les forces en
lui pour s’amener à l’intégration de son énergie. Et jamais, pendant toute
l’involution, l’Homme a été amené à utiliser la haine contre les forces en lui.
L’Homme a utilisé l’amour envers les forces en lui. Il a utilisé l’amour à travers le
véhicule de la spiritualité, il a été gardé dans une ignorance abominable pendant
des siècles, et l’Homme nouveau utilisera la haine, et je ne peux pas la décrire
cette haine, parce qu’elle fait partie de la connexion entre le double et l’ego dans
la fusion solaire de l’Homme.
Mais lorsque l’Homme connaîtra cette haine, elle sera totalement
indiscutable, elle fera partie de sa conscience, et c’est à travers la haine que
l’Homme remontera le courant cosmique de son énergie, et sans haine,
l’Homme ne pourra jamais devenir réel. Parce que sans haine, l’Homme, à
cause de sa bonté, de sa naïveté, sa spiritualité, sa douceur, ses mœurs, sa
mémoire, le conditionnement social de la conscience collective, sans haine,
l’Homme est magnétisé par la forme.
Il vit toujours par rapport à l’extérieur, par rapport à la conscience de la race, et
l’Homme nouveau ne fera pas partie de la race humaine, matériellement oui,
génétiquement oui, mais psychiquement non, et un jour ABSOLUMENT NON !
Donc l’Homme nouveau découvrira que l’Amour, le dernier Principe donné par le
Nazaréen pendant l’involution a été nécessaire pour l’éradication de la mentalité
des races, des anciens principes de privilège qui avaient été institués pendant la
période Atlantéenne.
Donc le Principe de l’Amour qui a été donné par le Nazaréen qui a servi
simplement sur une base “spirituo-politique” dans le monde sera compris de façon
intégrale par l’Homme nouveau, donc l’Homme nouveau ne soufrira pas de
l’Amour, l’Amour fera partie de sa conscience, comme la Volonté fera partie de sa
conscience, comme l’Intelligence fera partie de sa conscience, alors que l’amour
pendant l’involution a servi le pouvoir spirituel contre l’Homme.
Donc l’Homme nouveau, ayant compris les lois cosmiques de l’Amour, ayant
compris le principe de l’Amour au-delà de la spiritualité ascendante, astrale,
entrera en contact avec son énergie. Et c’est à travers la haine des forces en lui, à
travers la forme astrale utilisée par ces forces, qu’il en arrivera fnalement à faire la
connexion, et un jour, lorsqu’il devra utiliser l’Amour dans le monde, il l’utilisera
d’une façon totalement occulte, en tant que Principe Cosmique d’Énergie, un peu
comme l’Intelligence est un Principe Cosmique d’Énergie, un peu comme la
Volonté est un Principe Cosmique d’Énergie.
Donc l’Homme fnira à comprendre qu’est-ce que ça veut dire la Trinité, la Trinité
de ces Principes, l’Amour représentera le Fils, la Volonté représentera le Père, et
l’Intelligence l’Esprit. Mais l’Homme aura détruit la valeur psychologique spirituelle,
philosophique, sur l’ego du mot Père, du mot Fils et du mot Esprit. Et lorsque
l’Homme aura fait éclater la valeur psychologique de l’ego face au mot Père, Fils et
Esprit, l’Homme sera libre. (Applaudissements).
FP : Je pense que j’ai fait ce qu’il y avait de mieux à faire dans ce cas-là, c’est-àdire rien, (rires du public) mais ça ne répond pas aux questions que je n’ai pas
posées, ce sera pour la prochaine fois. Merci beaucoup de votre attention, à
bientôt.
mise à jour le 16/06/2024