FP 048
LE SENS DE LA VIE
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : “Si la vie vous intéresse, engagez-vous dans les forces
qu’il disait”. Je supposai alors dans toute ma naïveté, dans toute sa candeur de
cette époque, qu’il s’agissait des forces de vie, et je m’engageai pour trois années
à les servir. Je devais désenchanter rapidement car les forces de la mort se
substituèrent aux forces de vie et le rêve devint cauchemar. Quoi qu’il en soit j’ai
retenu de mon passage dans les forces armées, trois choses essentielles : Que la
plus petite mesure d’unité de poids c’est le milligramme, que la plus petite mesure
de liquide c’est le millilitre, et que la plus petite mesure d’unité d’intelligence c’est
le militaire (rires du public).
Quoi qu’il en soit, et par un juste retour des choses, vingt années plus tard, j’avais
droit à une compensation de taille puisque je devais rencontrer la plus grande
mesure d’unité d’intelligence réelle en la personne de Bernard de Montréal que je
vous propose maintenant d’accueillir. Bernard de Montréal, je présume que
comme d’habitude, vous n’avez pas entendu mon petit psychodrame où l’ego est
mis en scène, vous deviez être aux toilettes. À croire que l’Homme supramental
passe sa vie dans les toilettes. Mais vous le savez, les gens sont méchants, il y a de
mauvaises langues, quand le chat n’est pas là, les souris dansent, elles font des
entrechats.
Il y a des gens qui m’ont dit : Attention ! Aborder une conférence comme celle-ci
sur le sens de la vie avec Bernard, c’est mortel ! (Silence)… Ça se confrme ! (rires
du public). Est-ce que vouloir trouver un sens à sa vie, ça fait du sens pour vous ?
Une autre question ? Faites-vous une nuance entre réussir sa vie et réussir dans la
vie ?
Bernard de Montréal (BdM) : Une autre question (rires du public).
FP : On a abordé ensemble durant des années quasiment tous les mystères : le
feu, l’espace, le temps, etc., l’anti-temps, tout ce qu’on veut, mais est-ce que la
vie, ça ne demeure pas le mystère des mystères ?
BdM : Oui, la vie c’est un mystère, d’abord parce que la science de la vie, la
science objective de la vie, elle est nouvelle. Donc l’Homme commence à avoir
accès à cette science, et l’Homme vit sa vie par rapport à une philosophie de la vie
depuis des siècles. Une philosophie de la vie, c’est une projection de l’ego, ce
n’est pas une science. Pour que l’Homme connaisse, comprenne la vie, il faut qu’il
la comprenne à partir d’un plan où il est totalement désimpliqué.
Donc ceci demande qu’en tant qu’être qui parle ou en tant que penseur, il ne soit
pas égoïquement dans son mental inférieur pour comprendre la vie, donc il faut
qu’il soit dans un autre plan du mental pour la comprendre. Les sens ne peuvent
pas venir à l’aide de l’intelligence humaine en ce qui concerne la vie parce que les
sens sont déjà limités, ils font partie de l’Homme inférieur, de l’Homme matériel,
l’Homme animal. Donc l’Homme a besoin d’autres sens. Ces autres sens font
partie du mental supérieur. Ces autres sens le mettent en communication mentale,
télépathique, directe, avec un autre plan d’intelligence que pour des raisons de
mots j’appelle “le double”.
L’Homme a un problème d’absorption psychologique, c’est-à-dire que l’Homme
n’est pas capable d’absorber une idée qui ne vient pas de lui. S’il vit une idée qui
ne vient pas de lui, cette idée crée en lui un choc, donc il a tendance à se retirer du
pouvoir informatif de cette idée. Donc à ce moment-là, il se retire du domaine
mental invisible qui peut l’instruire sur la vie matérielle ou sur la vie invisible, la vie
psychique, ainsi de suite.
L’Homme a de la mémoire, il a de l’émotion, ceci constitue la nature propre de son
ego, de sa personnalité. Donc être en contact avec des dimensions du mental qui
ne répondent pas aux besoins de l’Homme en tant que tel mais qui répondent aux
besoins de la vie en tant que telle, pour l’Homme c’est un saut en hauteur, c’est
très difcile. Parce qu’il est obligé de regarder la vie à partir d’une intelligence qui
est coordonnée à la sienne, mais avec laquelle il n’est pas encore parfaitement
harmonisé, donc avec laquelle il ne peut pas parfaitement substituer la nature de
l’information pour une habitude d’être informé.
L’Homme, si l’Homme veut ou l’Homme de l’avenir… Si l’Homme veut connaître,
comprendre la vie, connaître, comprendre les mystères de la vie à tous les
niveaux, il est obligé quelque part dans le temps, ou il sera obligé quelque part
dans le temps d’assumer le rôle de pouvoir supporter l’infnité du savoir. L’infnité
du savoir est reliée au pouvoir de l’injection dans son mental à partir du plan
mental supérieur, à partir du double, de son activité créative, directement dans
l’ego. Il va être obligé de pouvoir supporter cette nouvelle connaissance, sans
émotivité.
S’il est capable de faire ceci, il va se créer en lui, au niveau émotionnel, une
transmutation, c’est normal. Il va se créer en lui au niveau mental aussi une
transformation, c’est normal. Et la mémoire qui par le passé avait été utilisée chez
lui pour se construire une fausse forme, c’est-à-dire pour se construire un
véhicule, un véhicule philosophique qu’on appelle “le mental inférieur”, va éclater.
Et lorsque ceci éclatera, l’Homme pourra naturellement avoir accès à de
l’information à tous les niveaux, dans tous les domaines de la vie : matériel,
animal, plantaire, humain, surhumain, science, ainsi de suite, et il n’y aura plus en
lui cette anxiété existentielle qui le force à subir la vie.
Il la vivra d’une façon créative et il développera avec le temps le pouvoir interne
nécessaire pour absorber le facteur psychique de cette énergie, pour qu’un jour il
en arrive à avoir une capacité de contrôler la matière, pour qu’il ait une capacité de
contrôler les élémentaux, pour qu’il ait une capacité autrement dit d’être en
contact universel avec les éthers de la Terre, pour qu’il puisse éventuellement
créer une civilisation à son ordre, à son niveau, autrement dit au niveau de sa
fusion avec cette énergie qu’on appelle le double.
FP : Bien, mais est-ce que c’est le mental inférieur qui compartimente, qui coupe
en morceaux la vie et qui voit la vie divisée en vie et mort ? Est-ce que dans une
vision du mental supérieur ou supramentale, pour vous, est-ce que ce n’est qu’un
courant continu qui n’est pas cloisonné, divisé, coupé ? Vie et mort, pour vous,
est-ce que c’est relié ?
BdM : Le mental inférieur cloisonne la conscience humaine parce que le mental
inférieur est nourri par ce que l’Homme voit dans le monde matériel. Le mental
inférieur est nourri par l’aspect sensoriel, le mental inférieur est constamment
alimenté par l’univers matériel de l’Homme. Et l’Homme lui, doit passer à un autre
niveau, à une autre dimension du mental où la matière ne devient plus sur son
intelligence une limitation, de sorte qu’il peut commencer à comprendre le monde
de la matière d’une façon créative.
Il peut commencer à comprendre le monde de la mort d’une façon créative, il peut
commencer à comprendre le monde de l’Esprit, de la lumière ou du double, d’une
façon créative, il peut commencer à comprendre le monde des hiérarchies, des
gouvernements invisibles, d’une façon créative. Mais pour ceci, il faut qu’il puisse
sur le plan psychologique, au niveau du mental inférieur auquel il a été habitué,
“addicté” pendant des siècles, il faut que quelque part il lâche prise.
S’il ne lâche pas prise, autrement dit s’il continue ou s’il veut continuer à être
philosophique, s’il veut continuer à être rationnel dans le sens du mental inférieur
développé, il ne pourra pas arriver à constater des aspects du réel qui ne sont pas
nécessairement illogiques, mais qui dépassent la logique du mental inférieur. On
dit souvent : “Le mental inférieur est logique, les aspects occultés ou para de la
conscience humaine sont illogiques, irrationnels”, et ce n’est pas réel, parce que le
monde invisible est aussi ordonné et même très ordonné.
Seulement que c’est l’interprétation psychologique de l’Homme, c’est
l’interprétation émotive, subjective, de l’ego, qui fait de ces mondes parallèles des
mondes à l’envers, lorsqu’en fait ces mondes sont la substance même de ce que
nous retrouvons dans la matière, ces mondes sont à l’origine de tout. C’est de ces
mondes que vient la matière, c’est de ces mondes que viennent les formes, c’est
de ces mondes que vient la vie. Donc l’Homme s’est institué en tant que procureur
de sa propre couronne, mais sa couronne elle est faite de fer, elle n’est pas faite
d’or.
Et pour que l’Homme en arrive à pouvoir fnalement brandir dans le monde sa
propre couronne, sa couronne réelle, il lui faudra prendre conscience qu’il y a en
lui des dimensions qui sont psychiques, qui sont internes, mais qui sont
valablement correspondantes sur le plan de l’intelligence, logiquement organisées
pour sa perception à lui. Il n’y a aucun désordre, il n’y a aucun irrationnel dans la
communication entre un Homme et le double, au contraire. Évidemment, il y a des
dimensions qui dépassent les étapes purement logiques, cartésiennes, du mental
inférieur, parce que le double a une vision d’ensemble qui dépasse les structures
psychologiques avec laquelle l’Homme peut raisonner, c’est-à-dire le facteur
temps.
Le double aussi peut instruire l’Homme dans un aspect de la réalité qui dépasse
les aspects purement matériels de l’espace, parce qu’il est en dehors de cet
espace qui est déjà conditionné par une lumière extrêmement lente qu’on appelle
la lumière solaire. Donc si l’Homme est en communication télépathique avec le
double et que ce double fait partie de mondes qui ne sont pas restreints par les
limitations purement sensorielles que nous connaissons, à ce moment-là lui en
tant qu’Homme, s’il veut s’élever en intelligence, comprendre fnalement les
mystères et réaliser que les mystères sont simplement des formes subtiles ou
agrandies d’ignorance, l’Homme s’infnitise, le mental grandit, la conscience
égoïque se rafne.
Le mental inférieur ne s’éteint pas, il demeure, mais il est capable de supporter le
mental supérieur, donc l’Homme passe de l’involution à l’évolution, donc les
catégories existentielles, les catégories philosophiques, les catégories du bien et
du mal, tout ce qui polarise la conscience humaine involutive, sautent, parce
qu’elles ne font pas partie de la structure réelle de l’Homme. Elles font simplement
partie des structures psychologiques de l’ego involutif, c’est-à-dire l’ego qui a été
enfermé pendant des millénaires dans la cloison du bien et du mal.
Le bien et le mal représentent des aspects non perfectionnés d’une énergie. Le
mal est un aspect non perfectionné du bien ; le bien est un aspect non
perfectionné du réel. Donc pour un être conscient, le bien est aussi mal que le mal
est bien. Les deux ont des fonctions diférentes parce que les deux servent ou
desservent la société, servent ou desservent l’Homme. Le bien et le mal font partie
du besoin expérientiel de l’âme, mais le bien et le mal ne peuvent pas exister sur le
plan de l’Esprit parce que l’Esprit est en dehors de la polarité.
Et le problème de l’Homme commence au niveau du bien et du mal, il commence
au niveau de la désafectation que l’Homme a pour le mal et à une mauvaise
compréhension que l’Homme a pour le bien. Même le bien n’est pas compris de
l’Homme. Dans le bien, dans le bien… Si nous regardons le bien des civilisations,
si nous regardons le bien des religions, si nous regardons le bien des spiritualités,
si nous regardons le bien des conventions, nous voyons que le bien a servi à
l’évolution des sociétés, mais pour le maintien d’un certain pouvoir.
Donc le pouvoir ce sont les gouvernements, le pouvoir ce sont les Églises, le
pouvoir ce sont les spiritualités, les philosophies. Donc il y a des êtres qui pour
maintenir le pouvoir, autrement dit pour empêcher la destruction des systèmes de
vie, sont obligés d’opter pour le bien. On ne peut pas opter pour le mal, si on veut
garder un système en vie. Le mal est l’incapacité à l’Homme de se rendre d’un
niveau de conscience à un autre.
Donc dans les deux cas, nous pouvons très bien voir que ce qui est bien pour une
société n’est pas nécessairement bien pour une autre. Ce qui était bien pour les
occidentaux, pour les catholiques, n’était pas nécessairement bien pour Hitler.
Donc le bien hitlérien, le bien du IIIème Reich, le bien du Reich, c’était une autre
valeur, donc c’était une valeur qui était faussée par l’instance occulte à travers cet
Homme, mais l’instance occulte ou l’aspect occulte, ou la manifestation occulte ou
l’aspect médiumnique de l’Homme, c’est à l’échelle mondiale.
Tous les Hommes sont médiumniques. Tous les Hommes sont médiumnisés. Tous
les Hommes… Les écrivains sont médiumniques, les Hommes qui parlent sont
médiumniques. Le moindre geste de l’Homme est médiumnique, parce que le
moindre geste de l’Homme est un geste qui est repris à son insu par les forces
inconscientes de l’ego, ce que j’appelle “l’astral”, c’est-à-dire que l’Homme n’est
pas parfaitement, parfaitement, dans son lien universel, donc il est médiumnique.
Donc il répond par intuition, il répond par idéologie, par imagination, il répond à
des forces subtiles nocturnes en lui.
L’Homme est régi par les forces lunaires. Il y a des Hommes dans le monde qui
sont plus près de cette réalisation, parce qu’il y a des Hommes dans le monde qui
travaillent plus près avec ces formes ésotériques ou hermétiques de
connaissance, qui sont rejetés de la société : les médiums, les voyants, les
clairvoyants, ainsi de suite. Mais ces êtres-là ne sont pas incorporés dans un
système philosophique de vie mondial. Nous les rejetons, ils sont à côté…
Bon, alors l’Homme est un être qui est médiumnique, et l’Homme un jour devra
cesser d’être médiumnique pour devenir totalement télépathique sur le plan
mental, c’est-à-dire pouvoir communiquer directement avec son double, c’est-àdire avec cette partie de lui-même qui est en dehors du monde de la mort.
Tant que l’Homme ne comprendra pas la mort, il ne pourra pas comprendre la
conscience de l’ego. Tant que l’Homme pensera que la mort, c’est quelque chose
de l’autre côté de l’espace et du temps, que c’est fni, il sera dans l’illusion. Tant
que l’Homme ne pourra pas communiquer mentalement avec la mort ou avec les
morts, ou avec les entités, et réellement les placer contre le mur, lui-même, il ne
pourra pas voir les conventions ultimement universelles et cosmiques, qui sont à la
base du pouvoir astral sur la planète Terre.
Donc il ne pourra pas comprendre les lois de l’involution, il ne pourra pas
comprendre pourquoi il est dans une situation aussi pervertie, perverse, qu’il est
aujourd’hui, c’est-à-dire une situation où il n’est pas capable de sentir en lui le
moindre mouvement capable de lui assurer la permanence de sa réalité. Ce qui
donne naissance à l’anxiété philosophique, à l’anxiété existentielle, les drames
psychologiques, tout le merdier à l’intérieur duquel nous nous retrouvons, que
nous soyons d’une race ou d’une autre.
Donc il n’y a pas d’Hommes… Les Hommes sur la Terre, qu’ils viennent d’une
race, qu’ils appartiennent à une nation, qu’ils appartiennent à une collectivité
quelconque pensante, qu’ils se servent d’une mémoire collective historique, les
Hommes ne sont pas capables de défer de façon absolue la polarité des formespensées qui viennent de ces races, pour englober l’Homme et lui permettre contre
lui-même et pour lui-même en même temps, de survivre aux cataclysmes
cycliques de son involution.
Donc l’Homme devra un jour, et c’est ce qui va se passer avec l’évolution de la
conscience nouvelle, c’est que l’Homme nouveau, le Fils de la lumière, c’est-à-dire
l’Homme qui est maintenu par sa propre force, il sera obligé un jour de réaliser la
nécessité absolue de ne plus posséder au-dessus de lui de maître. Les maîtres ont
été nécessaires, les systèmes ont été nécessaires pendant que l’Homme était
dans son immaturité. Mais à partir du moment où l’Homme entrera dans sa
maturité, dans sa fusion, dans son intégration, dans son unité, dans l’unifcation de
son Esprit avec son ego, autrement dit dans le feu de sa conversion cosmique et
planétaire, il n’aura plus besoin de maître.
À ce moment-là, les Hommes conscients rencontreront des Hommes conscients
et il y aura dans le monde universalisation d’un savoir, il y aura dans le monde sur
le plan matériel l’édifcation planétaire et cosmique de l’Homme dans un même
temps. Il y aura dans l’éther une conversion totale du patrimoine génétique
mémoriel animique de l’Homme. Autrement dit il y aura reconstruction dans l’éther
d’un monde égal au potentiel créatif de l’individu, qui pourra un jour sortir de son
corps matériel, revenir dans son corps matériel, jusqu’au moment où il en aura
marre d’être sur la planète Terre, et il ira sur une autre planète continuer à convertir
les énergies d’une forme plus inférieure à une forme supérieure, ce qui fait partie
de l’évolution jupitérienne.
Mais à un certain moment, l’Homme ne pourra plus se permettre d’avoir audessus de lui de maître. Ceci prend un certain temps, mais où commence la
maîtrise ? Où l’Homme, de n’importe quelle race, de n’importe quelle nation, doit
réaliser la domination ? D’abord c’est dans son mémoriel, dans la polarité de ses
pensées, dans la polarité des valeurs de ses pensées, dans la polarité des formes
de ses émotions reliées à ses pensées. Et c’est là que l’Homme va être obligé de
commencer à travailler à la reconstruction de son avenir. Et je dis la reconstruction
de son avenir, parce que déjà son avenir est construit, mais il est construit sur les
autres plans. Il doit être reconstruit ici, parce qu’il a été détruit à partir du moment
où il a perdu contact avec le lien universel.
Donc l’Homme sera obligé quelque part dans le temps de commencer
lentement à prendre conscience qu’il n’existe pas au-dessus de lui d’autorité.
C’est le plus grand mythe de l’involution, c’est un mythe qui a été coloré, qui a été
maintenu par les pouvoirs occultes ou les pouvoirs matériels, ou spirituels, et ce
mythe ne sera détruit que par l’Homme individualisé. Parce que l’Homme
individualisé, l’Homme de l’avenir, ce ne sera pas un être qui va aller dans le
monde renverser les temples, c’est un être qui va aller dans son propre monde,
édifer son propre temple.
Et dans l’édifcation de ce temple, l’énergie dégagée renversera avec le temps les
autres temples, parce que l’énergie créative sera trop puissante pour que la
société au large puisse demeurer intacte devant le feu grandissant cosmique de
cette conscience renouvelée, de cette conscience nouvelle. Donc ce sera
réellement une transmutation profonde de l’âme. L’âme ne doit plus servir
l’Homme, elle a servi l’Homme involutif, elle ne peut pas servir le Surhomme.
Le Surhomme n’a pas d’âme, il a simplement de l’Esprit.
FP : Est-ce que ça veut dire que l’Homme devrait être la mesure de tout ?
BdM : L’Homme est la mesure de tout ! Et lorsque l’Homme vit ou réalise qu’il est
la mesure de tout… Ah ! S’il est moindrement médiumnique, s’il est moindrement
spirituel, s’il a moindrement de la mémoire, il est déjà en contestation dans son
mental. Les énergies spirituelles du monde de la mort s’infltrent dans son mental.
FP : C’est un sacrilège.
BdM : C’est un sacrilège. “Pour qui est-ce que tu te prends… bababa, bababa”…
Et c’est là que l’Homme aura besoin d’une grande force, parce que contester un
Homme c’est une chose, c’est facile, mais se contester soi-même dans l’invisible,
ce n’est pas facile. Et lorsque l’Homme aura la force interne de contester
l’invisible, il n’aura plus à contester les Hommes, il se retirera complètement de
l’ignorance des mondes.
Un Homme conscient ne conteste pas, il parle, il explique, il pénètre, mais il ne
conteste pas, parce qu’il n’a rien à prouver, parce que tout se fait en lui, tout existe
en lui, tout est en lui. Donc, l’Homme nouveau, sa lutte ne sera pas contre les
Hommes, sa lutte sera contre les sphères dans l’Homme qui manipulent son
conscient, qui font de son inconscient une source, une réserve d’énergie
puissante qui est utilisée contre lui dans la nuit quand il dort, ou le jour à
travers la manipulation subtile de ses centres.
L’Homme est un mystère. Il n’est pas un mystère, il est mystère pour l’Homme.
Dans le fond, l’Homme est une évidence créative, scientifque, raisonnable,
intelligente, absolue, infnie. L’Homme c’est un être de lumière. Mais l’involution a
été obligée de faire apparaître l’Homme dans le monde par étapes. Donc l’Homme
a développé par étapes des corps : corps matériel, corps éthérique, corps astral,
corps mental. Nous sommes arrivés au développement du corps mental supérieur.
Les autres corps sont très bien défnis, sont très bien développés.
Maintenant, l’Homme a besoin d’un autre corps, il a besoin d’un corps mental qui
est un corps subtil de lumière, et ce corps mental ne peut pas se développer tant
que l’Homme est rattaché à l’involution, c’est-à-dire tant que l’Homme est polarisé
dans sa conscience. Il ne peut pas se développer parce que pour que le corps
mental supérieur se développe, l’âme doit être détruite. Lorsque l’âme est détruite,
l’Esprit apparaît.
Tant que l’âme demeure, l’Homme est obligé de vivre par expériences. Lorsque
l’Esprit apparaît dans l’Homme, la lumière dans l’Homme, l’Homme ne vit plus
d’expériences, il vit par créativité. Mais nous avons donné tellement
d’importance pendant l’involution à l’âme, surtout les judéo-chrétiens, que
nous avons fait de l’âme le summum de l’évolution de l’Homme, alors que
l’âme représente le summum de l’involution de l’Homme.
À partir du moment où l’Homme passe de l’involution à l’évolution, l’âme ne peut
plus en lui exister parce que l’âme représente de la mémoire. L’âme doit être
transmutée, donc l’efet de la mémoire sur sa conscience doit être neutralisé. Ce
n’est pas la mémoire elle-même qui disparaît, parce que rien ne disparaît, mais
c’est l’efet de la mémoire. Il y a quelqu’un que je connais parmi vous autres qui
est fasciné par le phénomène de la mémoire. Il dit toujours : “Ah ! Il faut éliminer
les mémoires, il faut tuer les mémoires”…
On ne tue pas les mémoires, les mémoires existent dans les éthers. Ce qu’il
faut neutraliser, c’est le pouvoir de la mémoire sur le corps émotionnel.
Lorsque la mémoire sur le corps émotionnel est neutralisée, à ce moment-là
la mémoire ne sert plus, ne dessert plus l’Homme, donc il est libre de
fonctionner en tant qu’Esprit, c’est-à-dire en tant qu’énergie créative.
Sinon, nous allons passer notre vie à défaire en nous des mémoires, c’est
absolument stupide, puisque l’Homme, le mémoriel, c’est une accumulation
constante d’impressions à travers des étapes de notre vie, donc ce n’est pas la
mémoire qui est le problème de l’Homme, c’est le fait que nous ne réalisons
pas que la mémoire nous afecte émotivement, il est là le problème de
l’Homme. Donc sur le plan du mental inférieur, sur le plan de la façon dont nous
pensons, les Hommes nouveaux devront réaliser éventuellement que l’Homme est
un être absolu.
Ceci veut dire quoi ? Ceci veut dire que l’Homme a une lumière absolue, ceci veut
dire que la lumière est absolue, ceci veut dire que si la lumière connecte en fusion
avec l’ego, l’ego devient capable de supporter absolument cette énergie, donc il
est capable absolument de faire éclater les formes qui ont servi pendant
l’involution. C’est là le début de la conscience supramentale.
FP : Et la soufrance de l’ego, est-ce qu’elle ne provient pas justement du fait que
l’Homme se sent retranché de l’unité ?
BdM : La soufrance de l’ego vient du fait que l’Homme veut être unifé, et lorsqu’il
se rapproche de ce processus, il gèle, il craint, il a peur. Le besoin d’être
rapproché de l’unité, c’est encore de la philosophie. Nous voulons être UN avec
quoi ? Nous voulons être UN, c’est de la philosophie ça, c’est de la projection
mystique, c’est de la projection psychique. Nous voulons être UN… C’est bon ça
quand on fume du “pot” (Marijuana), qu’on veut être UN (rires du public).
FP : Mais est-ce que tout n’est pas UN ?
BdM : Tout n’est pas UN… Nous voulons que tout soit UN… Tout est infni, ce
n’est pas pareil. Que tout soit infni, c’est normal, parce que tout ce qui existe ne
peut pas être ramené à une unité transversale dans le cosmos. Une unité
transversale, c’est la polarisation cosmique d’une énergie qui ne peut pas revenir à
elle-même. C’est impossible parce que le mouvement ne fait pas partie de ce que
nous appelons Dieu. Nous avons voulu que le mouvement appartienne à Dieu,
parce que nous avons tous des mentalités de St-Thomas d’Aquin, mais le
mouvement n’appartient pas à Dieu.
Ce n’est pas Dieu qui a mis les choses en mouvement. Ça, c’est une tendance
psychologique de l’ego de vouloir “infnitisimer” la nature des choses, pour pouvoir
fnalement mettre le doigt sur la causalité primaire des choses. Mais mettre le
doigt sur la causalité primaire des choses, c’est une tendance psychologique de
l’ego de vouloir revenir au début des choses. Mais le début des choses fait partie
du besoin de l’ego de savoir qu’il y a une infnité dans les choses. Mais le besoin
de savoir qu’il y a une infnité dans les choses, c’est l’insécurité de l’ego !
FP : Mais existe-t-il un début et une fn à la vie ? Est-ce que ce n’est pas le mental,
fnalement, qui fait ce travail-là ?
BdM : C’est le mental inférieur. Le mental inférieur c’est de la mécanique, c’est de
la machinerie.
FP : Oui, mais ça, ce n’est pas réel.
BdM : Mais non, ce n’est pas réel, c’est pour ça que je dis que vos questions ne
sont pas réelles. Donc à ce moment-là, elles foutent quoi ? Elles ne foutent rien
vos questions !
FP : Bien, on a l’impression que la vie nous doit quelque chose. Est-ce que c’est
réel ça ?
BdM : Ce n’est pas que la vie nous doit quelque chose, c’est que nous, nous
devons nous donner tout de la vie. Dire que la vie nous doit quelque chose, ça,
c’est vouloir être charitable vis-à-vis soi-même. Ce n’est pas que la vie nous doit
quelque chose, la vie est un continuum d’énergie. C’est à nous d’aller chercher
tout de la vie dans la mesure où nous sommes en vie, mais nous ne sommes pas
en vie, nous sommes morts.
Les morts demandent à la vie de leur donner quelque chose. Imaginez-vous si
c’est plaisant ! Nous sommes des morts-vivants… Pour que la vie nous donne ce
que nous avons besoin, autrement dit pour que nous allions chercher dans la vie
tout ce que nous avons besoin pour être “vital”, autrement dit pour être créatif, il
faut que nous connaissions la vie.
Si vous voulez produire quelque chose dans l’industrie, il faut que vous
connaissiez les moyens de production, il faut que vous connaissiez les lois de
l’industrie. Il ne s’agit pas pour vous de dire : “Il faut que l’industrie me paie un
salaire”, c’est à vous d’aller dans l’industrie, de vous rendre créatif pour que le
salaire vienne naturellement. Nous voulons que la vie nous donne quelque chose.
La vie n’a rien à nous donner, puisque la vie en elle-même est absolument
généreuse, elle est absolument créative.
Mais nous, nous manquons d’intelligence créative, donc nous ne pouvons pas
bénéfcier de sa générosité, parce que nous sommes astralisés dans notre
conscience. Nous ne sommes pas des êtres vivants, nous sommes des êtres
morts qui retournent à la mort. Nous sommes des morts-vivants, l’Homme, c’est
un mort vivant. Tous les ésotéristes, toutes les écoles du passé l’ont dit.
Mais l’Homme est arrivé à un point aujourd’hui, où il a la capacité fnalement de
déchirer le voile de cette ignorance, c’est-à-dire de commencer à mettre fn au
pouvoir de la mort sur sa conscience. Et quand je parle du pouvoir de la mort, je
ne parle pas du pouvoir de la mort d’une façon allégorique, je parle du pouvoir de
la mort dans un sens absolument réel, à partir du moment où il est capable de
constater la nature de ses pensées.
Si vous, vous avez une pensée qui est conne, ce n’est pas de votre faute, si on ne
vous l’a pas dit (rires du public). Mais si on vous l’a dit et qu’on vous a expliqué le
monde de la pensée, si on vous a expliqué comment fonctionne la pensée,
comment œuvre le monde de la mort, comment œuvrent les décorporalisés dans
le monde de la mort, si on vous a expliqué la nature de l’astral et que vous
continuez à vivre vos pensées connes, à ce moment-là vous êtes réellement un
con ! Et à ce moment-là, vous méritez de mourir, vous méritez de ne pas avoir
accès à la vie… Et vous méritez aussi de vous gargariser avec les grandes
questions : “Est-ce que la vie me doit quelque chose”… Ou les grands espoirs :
“La vie devrait me donner quelque chose, qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu”… !
FP : Quelqu’un qui s’interroge sur le sens de la vie, est-ce qu’il mérite de mourir ?
BdM : Quelqu’un qui s’interroge sur le sens de la vie, c’est quelqu’un qui ne
connaît pas la vie. Quelqu’un qui connaît la vie ne s’interroge pas sur le sens de la
vie. S’interroger, ça fait partie de l’ignorance de l’Homme, ça fait partie de la
recherche spirituelle de l’Homme, ça fait partie de la connivence du monde de la
mort contre le monde de l’Homme, s’intéresser au sens de la vie ! Demandez à
votre chat s’il s’intéresse au sens de sa vie (rires du public). Nous, nous sommes
censés être des gens, des Hommes intelligents… Les Hommes sont censés être
intelligents. L’Homme n’est pas intelligent, il a accès à l’intelligence et il est
totalement ignorant dans son intelligence, ce qu’on appelle de la stupidité. C’est
ça là !
FP : “Je pense, donc je suis”, est-ce que c’est encore de la philosophie ?
BdM : “Je pense, donc je suis”, c’est la plus grande connerie des philosophes, “ je
pense, donc je suis” ! Qu’est-ce que ça veut dire ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça
veut dire que : “Je pense, donc je suis capable de me prendre au sérieux”… C’est
ça : “Je pense, donc je suis”. Est-ce que l’Homme a besoin de penser pour être ?
La pensée de l’Homme cartésien, la pensée de l’Homme involutif, c’est un niveau
inférieur du mental. L’Homme conscient n’a pas besoin de penser, il ne pense pas,
il communique. Autrement dit, l’Homme demain dira : “Je communique avec mon
double, donc je sais qu’il se passe quelque chose”.
FP : Autrement dit, est-ce qu’on peut laisser le bénéfce à Descartes des mots
justes : “je pense, donc je suis”, mais qui n’étaient pas dans le bon ordre et que le
bon ordre serait : “Je suis, donc je pense” ?
BdM : “Je suis, donc je parle”, vous faites toujours des erreurs (rires du public).
“Je suis, donc je parle”. Ce besoin d’établir l’existence avec la pensée, ça fait
partie de l’involution, c’est un des grands mythes de l’Histoire de l’Homme et c’est
un des grands plaisirs du monde de la mort, parce que c’est à travers ce mythe-là
que l’Homme est maintenu dans son involution. L’Homme a le pouvoir et il doit
prendre le pouvoir de détruire sa façon de penser par lui-même.
Si l’Homme ne détruit pas sa façon de penser qui est involutive, comment voulezvous qu’il passe à l’évolution ?! Si l’Homme ne détruit pas une façon de pensée
qui est conditionnée par la mort, comment voulez-vous qu’il passe à l’éther ?! Il n’y
a pas dans l’Histoire de l’Humanité, dans les connaissances involutives de
l’Humanité, de réel. C’est de la projection psychologique de l’ego qui a ou qui a
voulu tendre vers une plus grande amélioration de sa vie mentale.
Je comprends, j’apprécie les philosophies, j’apprécie les poètes, mais l’Homme
n’est pas un philosophe, l’Homme n’est pas un poète, l’Homme est un scientifque
de la vie. Et un jour il sera scientifque de la vie à tous les niveaux, donc il sera
scientifque dans la matière aussi… Le chat, il n’est pas, le chat ?
FP : Il est.
BdM : Votre pigeon, il n’est pas, votre pigeon, parce qu’il ne pense pas ? La
“bibitte”, elle n’est pas, parce qu’elle ne pense pas ? Comme Kant qui dit :
“Toutes les idées viennent du monde intérieur”, donc lorsqu’on voit un arbre, nous
voyons l’arbre à partir d’une perception interne… Comme si l’arbre n’existait pas !
Enlevez l’Humanité et la Terre, l’univers disparaît. Ça, c’est l’orgueil allemand…
FP : Enlevez l’observateur et la nature n’existe pas.
BdM : Enlevez l’observateur et la nature n’existe pas. Il a fallu que la nature existe
pour que l’Homme vienne. Il a fallu que les dinosaures viennent avant que
l’Homme vienne.
F P : Alors, maintenant qu’on a vu tout ce que n’était pas la vie à travers les
systèmes de philosophie, de croyances, religieux et autres, est-ce que vous
pouvez nous donner une défnition de la vie qui va nous surprendre…
BdM : Une défnition de la vie ? La vie, ça ne se défnit pas. Ça ne se défnit pas la
vie. Moi je vais demander dans ma tête, qu’est-ce que c’est la vie ? OK. On me
répond que la vie c’est une perte de temps tant qu’on ne sait pas comment ça
fonctionne. Donc c’est une expérience. Vous voulez des questions ? Je vais aller
intérieurement. Demandez-moi des questions, je vais vous répondre exactement
comme je les reçois.
FP : Mais vous êtes capable de défnir la vie, si vous voulez. Vous pouvez prendre
une demi-heure de votre temps, puis nous défnir la vie pendant une demi-heure…
BdM : Oui, mais défnir la vie, à ce moment-là c’est occulter la nature de la vie. Si
j’occulte la nature de la vie, autrement dit si je défnis la vie en fonction de ses
aspects visibles et invisibles, je lui donne une forme occulte. Mais ça donne quoi à
l’Homme ça ?
FP : C’est quoi la tentative actuelle de l’Homme de défnir la mort ?
BdM : L’Homme veut défnir la mort, parce que l’Homme veut mettre le doigt
dessus, il veut savoir qu’est-ce que c’est parce que la mort le chatouille.
FP : Est-ce que la mort, c’est la polarité inverse de la vie ? Est-ce que c’est de la
négation de la vie ?
BdM : Non, la mort ce n’est pas la polarité inverse de la vie. La mort c’est un
espace-temps temporaire pour que l’Homme, lorsqu’il sort de son corps matériel,
reprenne contact avec sa mémoire, pour qu’il revienne plus tard dans un corps
matériel un petit peu plus intelligent. C’est tout… C’est ça la mort. Mais la mort ne
fait pas partie de l’éther. La planète matérielle n’est pas le lieu naturel de l’Homme.
FP : Est-ce qu’il existe des concepts provisoires, mais qui sont utiles à la
compréhension de la vie, telle que la réincarnation ?
BdM : Oui oui, la réincarnation c’est un concept qui est utile, parce qu’il permet à
l’Homme de comprendre qu’il y a un processus de “cyclisme” (cycle) où il revient
dans l’invisible, il prend conscience, il réajuste un plan de vie, il revient, ainsi de
suite… Mais la réincarnation, c’est cyclique, c’est temporaire. L’Homme ne peut
pas constamment se réincarner, se réincarner, se réincarner, parce que c’est une
perte de temps. Un jour, il faut que l’Homme vienne et maintienne sa
conscience permanente.
Le problème avec la réincarnation de l’Homme, le retour au monde de la mort,
c’est que quand il retourne dans le monde de la mort, il devient encore un légume
assujetti aux lois lucifériennes, assujetti aux lois de l’involution, assujetti aux lois
des organismes gouvernementaux qui font partie du mouvement incessant dans la
galaxie de reconstruire des formes pour le maintien du pouvoir. Il y a dans
l’invisible des gouvernements, des forces qui contrôlent les forces de vie. Ils ont un
rôle à jouer.
Nous ne pouvons pas mesurer ce rôle en fonction de nos concepts
gouvernementaux sur le plan matériel, mais il y a des forces qui travaillent dans le
monde de la mort. Les morts, autrement dit ces êtres qui ont perdu la
corporalité, ils sont, ils vivent sous des lois qui les gouvernent et ils ne
peuvent rien contre ces lois. Comme l’Homme sur le plan matériel, il vit sous
les lois qui le gouvernent et il ne peut rien contre ces lois. C’est pour ça que
les êtres dans le monde de la mort ne sont pas plus avancés que nous.
Au contraire, l’Homme est dans une situation beaucoup plus bénéfque face à
l’évolution de sa conscience que s’il était mort. D’ailleurs ce n’est pas dans la
mort que la fusion se fera, c’est sur le plan matériel. Le plus grand dilemme
des morts, c’est de voir constamment cette lumière et ne jamais pouvoir y
arriver… Ne jamais pouvoir y arriver… Et savoir que quelque part dans le
temps, il faut qu’il y ait une connexion, une fusion avec cette lumière. Et
dernièrement, ils commencent à savoir que cette fusion doit se faire sur le plan
matériel, donc ils commencent à s’énerver un peu.
Nous avons été mystifés par la mort. L’Homme est mystifé par la mort, et il est
mystifé par la mort parce qu’il ne connaît pas la vie. S’il connaissait la vie, il ne
serait pas mystifé par la mort, mais pour connaître la vie, pour comprendre la vie,
il faut être en contact avec des intelligences, des niveaux d’intelligence qui ne sont
pas régis par la matière, qui ne sont pas régis par la mort, qui ne sont pas régis
par la matérialité, et qui ne sont pas régis par la lune noire. Il faut que ce soit une
communication, un lien universel, permanent, éternel et sans fn.
À ce moment-là, l’Homme peut commencer à grandir en conscience. Il n’y a pas
de mystère… Tout se répond. Il y a des réponses à tout. Et le pire, c’est que dans
le fond de chaque être humain, ce savoir il existe. Tous les êtres humains
savent que ce n’est pas naturel qu’on soit con. Tous les êtres humains savent que
ce n’est pas naturel qu’on ne soit pas libre. Tous les êtres humains savent que ce
n’est pas naturel qu’on meurt. Tous les êtres humains savent que ce n’est pas
naturel qu’on ne puisse pas commander à la matière, qu’on ne puisse pas se
guérir soi-même. Tous les êtres humains le savent, quelque part… C’est ça
d’ailleurs qui les amène à vouloir rechercher la pierre philosophale, toutes ces
choses-là, ces objets d’amour spirituel. Donc l’Homme n’est pas con, il est
simplement aveuglé par l’astral.
Et à partir du moment où cette science descend sur le plan matériel, et elle
commence, donc on peut s’imaginer ce qu’on va savoir dans deux-cents ans,
hein, alors l’Homme commence à avoir accès à de l’information, parce qu’il y a
des Hommes sur le plan matériel qui sont en communication télépathique mentale
avec ce lien universel. Donc le temps de l’involution, il tire à sa fn, l’évolution
commence et les Hommes vont commencer à prendre conscience. Ils ne pourront
pas faire autrement, ce n’est pas un mérite, ça fait partie du pouvoir de la lumière
qui fnalement reprend son contact avec l’Humanité. Mais ça va prendre des
siècles pour que toute l’Humanité passe. Mais en attendant, ça se fait au niveau
individuel, et d’ailleurs ça se fera toujours au niveau individuel.
FP : Tout le monde veut vivre libre. Tout le monde veut vivre en paix. Est-ce que
l’accès à la science de la vie permettra de vivre libre et en paix ?
BdM : Oui, oui parce que…
FP : Sur le plan physique ?
BdM : Oui.
FP : Avant d’être mort ?
BdM : Si l’Homme évolue sufsamment, il n’aura pas à mourir, il va passer du plan
matériel à l’éthérique. Ce n’est pas de la mort, ça. Mais si l’Homme connaît la vie,
si l’Homme connaît la vie, oui. Tu ne peux pas vivre sur le plan matériel en fusion
avec ton énergie sans créer constamment des conditions pour t’amener à la paix.
C’est impossible. Un Homme conscient ne peut pas créer au cours des années
pour s’amener à la paix. Il a, il possède son propre secret, il vit son propre secret
avec le double.
Le double amène avec le temps à la paix, l’équilibre total de tous ses sens sur le
plan matériel, et les Hommes qui continuent dans cette énergie en arrivent à
passer du plan matériel au plan éthérique, ils reviennent sur le plan matériel, ils
reviennent sur le plan éthérique, et un jour quand ils ont fni leur travail, ils restent
sur le plan éthérique. Donc la paix, la paix réelle de l’Homme, la paix de l’Homme,
elle est le produit de la fusion, elle sera le produit de la fusion de ce double avec
l’ego, où la personnalité sera totalement transmutée en personne.
L’Homme ne soufrira plus, mais dans le processus de cette unifcation, de cette
fusion, l’Homme soufrira de grandes soufrances, parce que l’ego, la mémoire, les
illusions, l’absence de volonté intégrale chez l’Homme, l’absence d’intelligence
créative chez l’Homme, ce qui fait partie de son involution, ces deux aspects-là
seront les deux aspects les plus difciles à rendre. Ils font partie de sa conscience,
ils font partie de sa fusion, de son intelligence, de son énergie. Mais l’Homme qui
connaît la vie ou l’Homme qui connaîtra la vie ne soufrira plus.
La vie c’est très simple… Mais on ne peut pas penser aux lois de la vie quand on
pense subjectivement. On ne peut pas réféchir à la vie, il faut que ça nous soit
dit… Poum ! On ne peut pas réféchir à la mort, il faut que ça nous soit expliqué…
Poum ! Si un Homme est en contact télépathique avec la mort, des entités, il ne
peut pas se permettre sur le plan mental inférieur de “dealer” avec ces
intelligences, elles sont trop sournoises.
Même les êtres les plus spirituels dans le monde de la mort sont régis par des lois
absolument, absolument intelligentes… Les maîtres spirituels, toute la hiérarchie
dans le monde de la mort là… Vous parlez avec ces êtres-là, vous êtes mieux
d’être bien ferré, mon cher, ça prend plus qu’un doctorat à l’Université de
Montréal, donc ça prend le double… Poum ! Donc le maître vient et le double vient,
et quand le maître et le double viennent, le maître disparaît, parce que le double
avec sa propre lumière à travers l’Homme, il fait vibrer tellement ses corps subtils
dans ces plans-là que fnalement ils éclatent.
Il y a des Hommes sur le plan matériel, en fusion, qui sont tellement vibrants
que lorsque vient le contact avec ces entités, ces entités éclatent. Elles ne
peuvent pas supporter la lumière. Donc à ce moment-là, l’Homme voit,
l’Homme parle avec des morts, diférents morts, toutes sortes de morts. Et
les morts le savent quand il y a de l’intelligence parce que l’Homme vibre, et
ils voient au niveau de ses corps subtils, ils entendent au niveau du son de la
parole, et à ce moment-là ils sont obligés de s’ajuster à la conscience de
l’Homme. Si la conscience de l’Homme, elle est ici, ils vont s’ajuster à la
conscience de l’Homme, parce qu’ils ne peuvent pas le contrôler.
Les morts sont absolument impuissants sur l’Homme conscient, mais ils ont une
puissance absolue sur l’Homme involutif. Donc d’où vient cette polarité dont vous
parlez ? Elle vient de là… C’est que les morts ont un pouvoir absolu sur
l’involution. Ils déchirent constamment l’Homme. Le bien, le mal, le beau, le pas
beau, bababa bababa… La culpabilité, la générosité… Donc ce pouvoir il est très
grand ! Et comme il est sanctionné par l’Histoire, comme il est maintenu par la
conscience collective, comme il est supporté par les systèmes philosophiques,
spirituels, comme il est maintenu par les familles, comme il est maintenu par les
gouvernements, l’Homme qu’est-ce qu’il est lui ? Il est un numéro dans une
conscience collective, donc il est totalement rattaché à la conscience de la race.
L’Homme appartient à la race humaine. L’Homme n’a pas à appartenir à la race
humaine. La race humaine est le véhicule qui l’a amené dans le monde, mais
l’Homme intégral n’appartient pas à la race humaine. Il appartiendra à la race des
immortels. La race humaine durera tant que l’Homme ne sera pas passé du stage
matériel au stage éthérique. Un jour, il n’y aura plus de race humaine sur le plan
matériel. Il y aura une conversion d’une race matérielle en une race éthérique qui a
le pouvoir sur la matière, qui a le pouvoir de se matérialiser, dématérialiser, mais il
n’y aura pas de race humaine.
FP : Mais quelle est la fonction ou le rôle de l’Homme face au règne animal et
végétal ?
BdM : Le rôle de l’Homme face aux règnes animal et végétal, c’est de les faire
évoluer, parce que l’Homme quand il est en contact avec le règne animal, il le fait
évoluer. Nous domestiquons les animaux, ils évoluent. Mon minou, il est beaucoup
plus évolué que votre minou, je l’ai conscientisé au cours des années. Je le fatte,
je lui donne de l’afection. C’est un chat de ruelle qui se traînait quand il est venu,
maintenant il est angora. Donc il y a eu de l’évolution. Il n’y a pas de tension où il
est. Même chose pour les plantes. Les règnes supérieurs font évoluer les règnes
inférieurs. Le Surhomme fera évoluer l’Homme, ainsi de suite.
Mais le problème de l’Homme aujourd’hui, c’est qu’il fait partie de la race humaine.
Là vous allez dire : “Ben oui, mais vous aussi, vous faites partie de la race
humaine”… Mon corps physique appartient à la race humaine, point fnal… Mais
pas mon Esprit… Hein… Mon Esprit m’appartient (rires du public). L’âme fait partie
de mon expérience ou faisait partie de l’expérience de l’Homme, à travers la
conscience de la race humaine, oui ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
FP : Est-ce que dans l’univers, tout vit ?
BdM : Tout pulse… Le concept de vie, c’est un concept humain matériel. Le
concept de la vie, c’est un concept qui fait que nous soyons obligés de prendre
une forme pour la stabiliser à un certain niveau vibratoire, pour qu’elle convienne à
notre sensorialité. C’est parce que nous concevons la vie justement comme vous
la questionnez, que nous ne sommes pas capables de comprendre le monde de la
mort. Tout pulse !
FP : Si tout pulse, est-ce que tout est conscient ?
BdM : Tout est à diférents niveaux de conscience. Il y a des niveaux de
conscience plus élevés que d’autres, il y a des niveaux de conscience très élevés,
il y a des niveaux de conscience extrêmement élevés, il y a des niveaux de
conscience qui sont presque absolus. Mais il n’y a pas de niveaux de conscience
qui soient absolument parfaits, tout partout dans le cosmos, dans un même
temps, excepté un : l’Énergie. L’Énergie, c’est la seule forme de conscience qui
soit dans tous les temps, tous les espaces, consciente… L’Énergie !
Et vous savez qu’est-ce que c’est de la conscience ? De la conscience… De la
conscience… Il faut que je l’écrive, vous avez un crayon ? Il y a quelqu’un qui a un
crayon, du papier ? Parce que je ne veux pas qu’on dise que c’est moi qui ai dit
ça. C’est pour ça que je l’écris. De la conscience, c’est de l’énergie plus ou
moins perfectionnée. Donc que vous parliez de la conscience atomique, c’est de
l’énergie plus ou moins perfectionnée. Lorsque vous parlez de l’Homme, c’est de
l’énergie plus perfectionnée. Lorsque vous parlez du Surhomme, c’est de l’énergie
plus perfectionnée. Lorsque vous parlez des immortels, c’est de l’énergie plus
perfectionnée. Lorsque vous parlez des “Melchisédechs”, que vous parlez dans
votre vocabulaire d’Homme, les Anges, les Archanges, c’est de l’énergie plus
perfectionnée. Donc vous ne pouvez pas parler de formes de vie, vous pouvez
parler de pulsion vitale.
FP : Alors, est-ce que la Terre ou la vie qui se manifeste sur la Terre est un
laboratoire dans lequel on expérimente de la conscience ?
BdM : C’est ça, la Terre c’est un laboratoire. Toute planète matérielle est un
laboratoire, et sur les autres plans il y a des intelligences qui pulsent et qui font
vibrer, et qui manipulent l’énergie de ce laboratoire.
FP : Mais alors pourquoi, si l’Esprit est Lumière, pourquoi lui faut-il passer par les
ténèbres ou la noirceur du plan physique ou la densité de la matière pour aller
chercher une supposée conscience qu’il devrait être déjà dépositaire dans sa
perfection ?
BdM : Parce qu’il y a eu dans le passé, il y a eu des accidents dans l’universel. Il y
a eu des accidents, et ces accidents ont été responsables pour le choc qui a été
donné à l’Humanité, pour la rupture du lien universel. Il y a eu des intelligences qui
ont créé dans le passé des sons. Ces sons ont créé, sont allés, se sont
répandus dans l’univers, ils ont créé dans le psychisme humain une
disconnexion avec l’Homme et son double.
Le début de la rébellion, qu’on appelle dans les textes ésotériques ou bibliques,
entre les forces lucifériennes et les forces de la lumière, ces êtres-là, ce que nous
appelons les lucifériens… Il ne faut pas parler des lucifériens dans le sens moral,
hein, bon… Les lucifériens c’était des êtres, des intelligences extrêmement
avancées qui ont travaillé avec des sons à des niveaux tellement élevés, que des
intelligences dans d’autres parties du cosmos – qui étaient très avancées – ont
voulu utiliser. Et lorsqu’ils ont utilisé ces sons, ils ont créé jusque dans les
éthers de notre planète, des chocs, et ceci a coupé le lien universel entre
l’Homme et les mondes de la lumière.
Maintenant à travers ceci, l’Homme a évolué, ses principes se sont
développés, et maintenant, ces mêmes forces qui originalement étaient en
contact avec lui vont revenir en contact avec lui. Mais maintenant l’Homme
aura un ego, l’Homme aura un corps matériel, vital, astral, mental, développé.
L’Homme, au lieu d’être simplement un réservoir pour la lumière sur une
planète, deviendra lui-même un être créateur.
FP : Est-ce qu’il existe d’autres Humanités semblables à la nôtre, des porteurs de
vie, des véhicules semblables aux nôtres ?
BdM : Oui oui, il y a d’autres Humanités qui sont semblables à la nôtre. Ces
Humanités ont diférentes formes d’évolution. Elles ont évolué diféremment. Elles
n’ont pas connu les guerres, elles n’ont pas connu l’animalisme, donc ce sont des
Humanités qui ont évolué sur le plan scientifque à un très très haut niveau.
F P : Est-ce qu’on peut dire d’elles qu’elles n’ont pas été coupées du lien
universel ?
BdM : Non, c’est justement pourquoi elles sont très avancées, parce qu’elles n’ont
pas été coupées du lien universel. Si l’Homme n’avait pas été coupé du lien
universel, aujourd’hui l’Homme serait extrêmement avancé. L’Homme serait un
extraterrestre comme ces êtres, il pourrait voyager dans le cosmos, ainsi de suite.
Mais il y a eu des raisons pour ceci. Il y a eu l’accident, mais il y a eu aussi des
raisons.
Mais l’Homme… Ce n’est pas le passé philosophique ou occulte ou métaphysique
de l’Humanité que l’Homme doit comprendre, c’est le présent de la nature de sa
conscience mentale inférieure. L’Homme doit comprendre, l’Homme qui vient doit
comprendre fnalement de façon mentale, de façon intelligente, de façon réelle et
de façon créative, le monde de la pensée. L’Homme doit savoir qu’est-ce que
c’est de la pensée. Ce n’est pas simplement quelque chose qui nous passe dans
le cerveau, ce n’est pas quelque chose qui se fait malgré nous-mêmes. L’Homme
doit connaître, doit réaliser où et quand elle est colorée, sa pensée, pourquoi elle
est colorée, à cause de quoi elle est colorée, qu’est-ce qui est utilisé en lui pour
qu’elle soit colorée. Sinon, l’Homme serait dans son intelligence.
FP : Mais a-t-il le choix d’être intelligent ou stupide ?
BdM : A-t-il le choix ?
FP : Est-ce que l’Homme a le choix d’être intelligent ou stupide si c’est la pensée
qui détermine l’une ou l’autre des conditions ?
BdM : Ça fait partie de son évolution. Si vous, vous avez une bonne radio, vous
allez prendre des bonnes ondes, vous allez bien enregistrer les ondes. Si vous
avez une radio qui n’est pas en bon ordre, à ce moment-là vos ondes vont vivre de
la statique. L’Homme c’est une radio. Donc c’est à l’Homme éventuellement de
passer d’un niveau d’involution à un autre, et ceci se fera lorsque la science de
l’Esprit, la science de l’Intelligence, de la lumière, de l’âme, toute la science
psychique sera connue.
Il faut que tout soit connu, il faut que l’Homme ait accès à toutes les réponses
instantanément. L’Homme ne peut plus se permettre de philosopher, de projeter,
l’Homme doit avoir une communication interne, doit avoir une révélation interne,
doit avoir un savoir interne instantané, aussitôt qu’il demande une réponse. Et
l’Homme a accès à ceci. Mais qu’est-ce qui va bloquer ceci ? C’est son ego…
C’est son ego !
Donc il faudra que l’ego s’ajuste, s’ajuste, et s’ajuste, et s’ajuste, et s’ajuste, et
s’ajuste, parce que la lumière ne peut pas descendre, c’est de l’énergie, donc il ne
peut pas subir plus d’énergie dans un temps que dans un autre, sinon il devient
fou. Donc la lumière ne va pas rendre l’Homme fou, mais l’Homme lui, devra
apprendre avec le temps à supporter cette communication, ce savoir interne qui
n’est pas le sien, mais qui fait partie de lui-même sur un autre plan, dans un autre
monde, dans une autre dimension.
Et tant que l’Homme sera entêté et qu’il se refusera égoïquement ou
philosophiquement de concevoir ou de réaliser que l’invisible est plus réel que le
matériel, et que les conditions mentales de sa nature ne font pas partie des
conditions psychologiques de son moi, que la structure psychique de son ego ne
fait pas partie des conventions historiques de la psychologie ou de la philosophie
ou des systèmes de l’involution, tant que l’Homme ne sera pas sufsamment fort
intérieurement pour absorber, sur son épaule mentale, le fait absolu de
l’impossible, il ne pourra pas comprendre l’impossible, Il ne pourra pas rentrer
dans l’impossible, et c’est l’impossible qui est la clé de la vie.
Tout ce qui fait partie de la vie, à tous les niveaux, doit être compris à partir des
dimensions qui pour nous sont au niveau du rationnel, au niveau du mental
philosophique, au niveau de nos cultures, impossibles. L’impossible c’est le réel !
FP : J’ai travaillé quelques années en hôpital psychiatrique, pas en tant que
patient, mais réceptionniste, et il y avait énormément de gens qui étaient en
contact, qui avaient une communication double, et c’était des gens qui étaient
taxés de schizophrénie, ils terminaient leur vie…
BdM : Oui, parce que ces gens-là sont en contact avec des autres plans, mais ils
sont en contact avec l’astral, et même les médecins, les scientifques, ne sont pas
prêts à accepter sans équivoque ce phénomène. Si un médecin, un psychologue,
dans un institut d’aliénés, était conscient du phénomène de l’astral, il pourrait
sortir ces Hommes de l’hôpital en dedans de quelques mois, sans aucune pilule,
parce qu’il neutraliserait le contact astral avec l’ego.
Donc ils sont obligés de passer par des moyens chimiques pour traiter ces
individus et abaisser le taux vibratoire de cette communication, mais le problème
c’est que l’Homme paie le prix, il devient légume. Au lieu de revenir et de sortir de
ces instituts en force, conscient, il ressort de ces instituts – s’il ressort – légume,
donc ces Hommes font leur possible, mais l’Homme lui, paie le prix de notre
ignorance des lois de la vie.
FP : Donc ces gens-là auraient pu être des initiés plutôt que des schizophrènes.
Vous avez eu l’information…
BdM : Oui, parce qu’ils sont déjà en contact avec des mondes parallèles. Ils sont
déjà en contact avec des mondes dont ils doivent connaître les lois. Si ces
Hommes apprenaient à ne pas croire et connaissaient les lois de ces mondes, ils
se sortiraient de ces expériences, et probablement ils deviendraient de grands
initiés ! FIN.
mise à jour le 16/06/2024