FP 047 – L’univers des éons [fr]

FP 047

L’UNIVERS DES ÉONS

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Bon, ça risque d’être un peu plus laborieux que
d’habitude en ce qui me concerne, puisque ce soir, on va essayer – enfn en ce qui
me concerne – d’aborder pour la première fois un thème à partir de données
scientifques physiques modernes. Or je ne suis pas spécialement versé dans la
physique moderne, c’est que je vais essayer au moins d’utiliser leur langage pour
amener l’entrevue.

Or, il faut savoir que la métaphysique moderne et particulièrement avec Jean
Charon a défait complètement la physique à papa. C’est une véritable révolution.
Suite à la relativité générale d’Einstein, Jean Charon a développé la relativité
complexe. Or, ça a été quelque chose d’extraordinaire en physique, parce que ça a
ouvert les yeux des physiciens sur un monde qu’ils ne soupçonnaient pas
jusqu’alors et même qu’ils se refusaient de voir.

Autrement dit, depuis 1983, la physique rejoint par bien des points la
métaphysique. Nous autres, quand on parle de notre monde, on a l’habitude de
parler du monde de la réalité. Lorsqu’on parle de la matière, on parle de la réalité.
Et lorsque l’on veut parler du mental, on va parler de l’imaginaire, etc. Maintenant,
dans la défnition des physiciens, dans le croquis général de la relativité complexe,
l’énoncé premier de Jean Charon, c’est qu’au départ il y a ce qu’il appelle l’Être
avec un grand E et qui, pour le commun des mortels, représente Dieu.

Dans l’Être, il y a les archétypes. Les archétypes en eux-mêmes représentent les
virtualités, les potentiels dans cet ensemble des sous-ensembles, mais ils ne sont
pas actualisés. Ce sont donc tous les possibles, tous les états possibles de
manifestation, mais non manifestés dans l’Être. Et c’est l’Esprit qui va les
actualiser, ces archétypes, les mettre dans la forme et les descendre dans la
matière.

Et à date, la matière, et bien il n’y avait qu’un seul aspect de la matière qu’on
envisageait, la particule de matière était simplement comme une boule de billard, si
vous voulez. Et depuis les théories de la relativité complexe, la découverte de
Charon, principale, c’est de voir qu’à toute particule de matière correspond une
particule mentale, et c’est ce qu’il appelle les éons.

Autrement dit, les éons sont la contrepartie mentale de la matière. Et il appelle cet
ensemble-là matière et mental, cette uni-dualité, la psycho-matière. Dans ces
équivalences, ces micro-univers d’éons, il existe des temps inversés, un temps
négatif, comme il existe un “anti-quelque chose” dans ces dimensions-là, à tout ce
qui est visible dans l’invisible, il y a une antimatière, un anti-temps.
Et c’est là où le concept commence à être difcile à se mettre dans la tête – faut
croire qu’on n’a pas forcément les structures pour ça – c’est que dans notre temps
à nous, qu’on appelle le temps positif, la cause d’un évènement est à rechercher
dans le passé.

Donc c’est le passé qui détermine le présent. Mais dans un anti-temps à temps
négatif, la cause se trouve dans le futur et elle détermine le présent. Je peux aller
jusque-là mais pas plus loin ! Là, on a besoin de vos explications, de vos lumières
Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bon, eh bien… Demandez-moi une question.

FP : Il y en a tellement ! D’abord, pour vous, quelle représentation vous faites de
l’univers des éons, de la contrepartie matière/mentale de l’univers, de ces microunivers ? Est-ce que ces micro-univers sont habités ? Est-ce qu’il circule une
information dans le mental de la matière ? Est-ce qu’il y a échange
d’informations ?

BdM : Le mental de la matière, c’est le plan où l’énergie a le pouvoir de devenir
intelligente, c’est-à-dire c’est un plan où l’énergie peut s’actualiser. Et elle peut
s’actualiser parce qu’à ce niveau-là, elle devient vibratoire. L’énergie, quand elle
devient vibratoire, elle pulse, elle devient rayonnante. Quand l’énergie devient
rayonnante, pulsative, il y a existence cosmique. Dans le concept des éons, dans
le concept de l’anti-temps ou du temps négatif, vous avez une énergie qui prend
naissance mais simplement sur un plan pulsatoire, elle ne prend pas naissance
dans la forme. C’est pour ça que nous pouvons dire comme Charon dit, qu’elle fait
partie du plan mental de l’énergie.

Le plan mental de l’énergie, c’est un plan qui permet à l’énergie de naître dans son
dynamisme exécutoire. Les éons représentent pour l’Homme ou représenteront
pour l’Homme la valeur d’un temps positif quand l’Homme aura accès à
l’éthérique. L’éthérique c’est la contrepartie matérielle du temps mental vécu par
un Homme conscient. Lorsque l’Homme sera conscient, qu’il aura accès à
l’éthérique, il aura accès à ce qu’on appelle aujourd’hui le temps négatif. Donc il
aura accès aux éons, donc il aura accès à ce point, dans ces espaces temporels
où l’énergie devient exécutante, autrement dit pulsative, vibratoire.
Et on découvrira dans un temps sufsamment rapproché, que ce que nous
appelons aujourd’hui le savoir, qui est une façon ou une manifestation instantanée
à l’énergie de se manifester, il n’existe jamais de besoin chez l’être humain de
bénéfcier de la réfexion mentale. Pourquoi ? Parce que l’être humain qui sera
dans le savoir, qui sera dans cette pulsation, sera au-delà de l’archétype, donc il
sera au-delà de la forme. Donc à ce moment-là, il pourra créer sur le plan matériel
la forme dont il a besoin pour lui-même s’exécuter en tant qu’être en évolution.
Donc l’Homme nouveau, lorsqu’il sera conscientisé, commencera lentement à faire
partie de la conscience éonique de la vibration, ce qu’Aurobindo appelait la
conscience cellulaire du mental. La conscience éonique de la vibration, c’est la
précision dans le temps intemporel négatif de la construction psychique
instantanée du mental humain, en relation parfaite avec la dynamique vibratoire de
son rayonnement ; c’est-à-dire que l’Homme, une fois qu’il sera parfaitement
organisé dans le mental, à partir du moment où il sera en dehors de la mémoire,
donc à partir du moment où il n’aura plus besoin de l’archétype pour faire
référence cosmique ou planétaire à la construction de la forme, sera capable de
bénéfcier du mouvement instantané de l’énergie, autrement dit de sa pulsation, de
son rayonnement.

Donc l’Homme aura efectivement accès au plan mental, c’est-à-dire aux éons qui
constituent la puissance vibratoire de l’énergie dans sa modulation pulsative. À ce
moment-là, l’Homme deviendra très conscient – non pas simplement du savoir qui fait partie du mouvement de cette énergie dans son mental, mais aussi très
conscient de la qualité absolue de ce savoir, pour la simple raison que la
conscience devient absolue quand elle sort du plan archétypal de la construction.
La conscience devient absolue quand elle sort du plan archétypal de sa
construction. Le plan archétypal de sa construction représentant toujours le plan
mémoriel de la conscience. Si la conscience sort de ce plan-là, elle devient
absolue parce qu’elle n’est plus référentielle à rien. Donc elle fait partie d’un temps
négatif qui se positivise dans la construction ultimement absolue de devenir
mentale que nous appelons le savoir.

Charon a absolument raison lorsqu’il dit que les éons sont des temps négatifs,
parce que l’aspect négatif du temps, c’est l’aspect de l’énergie non manifestée
dans la forme. Donc c’est une énergie qui antidate le plan archétypal de la
construction involutive, de quelque race que ce soit. C’est pour ça que l’Homme,
au cours de l’évolution, découvrira que le savoir ne fait pas partie des archives
universelles.

Autrement dit, le savoir ne peut pas être lié à ce qui est archétypal parce qu’il n’est
pas astral, il fait partie d’un mental supérieur, il fait partie autrement dit – d’une
dimension de temps – parce que le mental supérieur c’est une dimension de
temps – qui est négative par rapport à la construction, c’est-à-dire qui n’est pas
valable sur le plan de la construction en relation avec le référentiel qu’on a des
archétypes.

Les archétypes constituent pour nous les Hommes sur la Terre, la formule stable
de l’organisation psychologique de l’ego. Donc si nous prenons les archétypes les
plus évolués, par exemple ceux qui traitent de la philosophie, de la psychologie,
de la métaphysique, de l’occulte, ainsi de suite, nous faisons toujours référence à
une qualité mentale inférieure à ce qu’elle est en potentiel absolu. C’est pour ça
d’ailleurs que pendant l’involution, même si nous avons été philosophes, spirituels,
occultistes, ésotéristes, nous n’avons jamais été capables de sortir de la forme.
Donc le mental involutif n’a jamais fait partie des éons, autrement dit il n’a jamais
fait partie du temps négatif. Et c’est pour ça que nous n’avons jamais été capables
de comprendre les lois, les lois réelles de la cause.

Ne connaissant pas les lois réelles de la cause, nous avons cherché des causes et
nous avons trouvé les causes dans le plan architectural de notre mental qui est le
plan archétypal de nos pensées. Vous savez la fameuse question… Qu’est-ce que
c’est la question ? Qu’est-ce qui vient avant, l’œuf ou la poule ? Le phénomène, ce
phénomène, parce que c’est un phénomène mental : “Est-ce l’œuf qui vient avant
ou c’est la poule”… Ceci fait partie des restrictions psychologiques de l’ego face
au monde archétypal.

L’ego qui pense n’est pas capable de cerner le caractère formel de toute la
conscience engloutie dans les mémoires. Donc; il n’est pas capable de substituer
à une question circulaire, une réponse directionnelle. Pourquoi ? Parce qu’il vit
toujours à l’intérieur d’un temps positif, c’est-à-dire qu’il vit toujours à l’intérieur
d’un temps qui a besoin – pour se comprendre ou pour être compris – de la
relation entre la cause et l’efet.

Alors que l’Homme nouveau qui entrera dans le mental négatif, c’est-à-dire dans le
temps négatif, c’est-à-dire dans le mental supérieur qui est en dehors du plan
archétypal de la conscience involutive, ne sera aucunement intéressé à chercher à
se fatiguer à comprendre si c’est l’œuf qui vient avant la poule.

FP : Parce qu’il est en dehors de la forme et du symbole ?

BdM : Parce qu’il est en dehors de la forme et du symbole, donc il est en dehors
de la circularité temporelle qui joue un rôle extrêmement important dans la
fermeture du temps négatif. Le temps négatif est fermé à l’Homme parce qu’il ne
fait pas partie du mental inférieur. Le mental inférieur est impuissant à comprendre
le temps négatif, parce qu’il ne fait pas partie du mental supérieur.
Donc l’Homme, pour rentrer dans le mental supérieur, autrement dit dans le temps
négatif, autrement dit dans ce que vous appelez les éons, sera obligé d’apprendre
à mettre de côté sur le plan de la mémoire, sur le plan de l’émotion, sur le plan du
besoin, sur le plan de l’anxiété, sur le plan de la recherche, sur le plan de la
spiritualité, sur le plan de la personnalité, tous les aspects archétypaux qui
symbolisent pour lui une certaine origine.

Tant que l’Homme a besoin de défnir l’origine de quelque chose, il va à l’encontre
de la nature du temps négatif parce que dans le temps négatif, l’origine des
choses ne fait que partie du mouvement pulsatif de l’énergie. C’est dans le
mouvement pulsatif de l’énergie que l’origine des choses se met en manifestation.
Si nous vivons dans le temps positif du plan archétypal, nous sommes obligés de
chercher une origine, parce que déjà cette pulsation qui vient du temps
intemporel, a créé dans le mental temporel un besoin de résoudre une question.
Le besoin de résoudre une question est l’impact vibratoire de l’énergie sur les
neurones de l’Homme qui l’amène fnalement à développer la connaissance.
Ceci, pendant l’involution c’était bon, parce que ça permettait à l’Homme de
“philosophiser” la connaissance, c’est-à-dire de rendre de plus en plus subtile sa
capacité de vivre la perception ou l’introspection dans des domaines du temps
positif, mais qui n’ont jamais pu répondre fnalement et de façon absolue à la
réalité. Parce que la réalité commence dans l’intemporel, autrement dit dans le
temporel négatif, autrement dit, dans le mental éonique pour se résoudre dans le
mental positif, dans la mesure où l’Homme est capable d’assumer le rôle de ne
pas questionner par habitude, autrement dit par mécanisme involutif, les grandes
questions qui ont pris naissance dans le mental positif.

C’est pour ça que l’Homme qui prendra conscience… L’Homme d’abord qui
prendra conscience du mental, l’Homme qui prendra conscience du phénomène
de la pensée, l’Homme qui prendra ensuite conscience du phénomène objectif de
la pensée, l’Homme qui en arrivera à la communication mentale, autrement dit qui
ne pensera plus – mais qui sera en communication mentale – et l’Homme qui en
arrivera à ne plus vivre du besoin de la communication mentale, réalisera que le
phénomène ou la phénoménologie de la pensée est de l’ordre de l’éon ou elle est
de l’ordre du temporel négatif, lorsque lui, émotivement parlant, c’est-à-dire
humainement parlant ou involutivement parlant, se décroche du besoin émotif
d’aller chercher les réponses dans un temps positif qui coïncide avec le besoin de
la connaissance.

Et ça, ce sera difcile pour l’Homme au début parce qu’il sera obligé de
réapprendre à penser, et c’est au cours de cette révolution dans le mental humain,
que nous découvrirons que le temps négatif est efectivement la source de tout
mouvement dans l’univers, que c’est dans les éons que le mouvement commence,
que c’est dans les éons que la pulsation se met en branle, mais que c’est dans les
éthers inférieurs que la création se manifeste. Donc ceci est important.
La création, elle existe dans les temps qui sont d’ordre positif. La pulsation
créative existe dans les temps négatifs. Donc si nous prenons l’univers, nous
avons une dimension de l’univers à l’intérieur de laquelle il ne se passe rien, à
l’intérieur de laquelle il n’y a que pulsation, c’est ce que les Hindous appellent le
grand vide mais qu’ils ont spiritualisé ; et c’est dans l’autre partie du cosmos où
l’archétypal ou la forme vient en jeu, que cette pulsation originale commence à
créer des problèmes d’identifcation.

Ces problèmes d’identifcation servent aux races en évolution, au développement
de la connaissance, donc au développement du cerveau, donc au développement
de l’émotion, au développement du corps humain, ainsi de suite. Donc pendant
l’involution, ce fut nécessaire que l’Homme passe d’abord… Il y a des gens qui me
demandent : “Pourquoi l’Homme est venu sur la Terre, pourquoi l’Homme,
pourquoi la soufrance, pourquoi tout ça” ?…

Et une des raisons pourquoi l’Homme, parce que, ce que nous appelons l’Homme
involutif, l’Homme d’aujourd’hui, c’est la manifestation du mouvement de cette
pulsation originale venant des éons ou du temps négatif dans un plan ou des plans
d’énergie d’ordre positif. Donc, l’Homme est efectivement le produit de la
construction graduelle au cours des millénaires, d’une pulsation qui a été
graduellement archétypalisée, c’est-à-dire construite par expérience cellulaire que
vous appelez “expérience génétique”, que vous appelez “mémorifcation”, que
vous appelez “âme”, que vous appelez “réincarnation”.

FP : On est passé dans un devenir vide de formes et de symboles à un devenu
avec un contour, qui est une forme et une signifcation symbolique.

BdM : Exactement. Et on a été attaché à ce nouveau devenir-là et cet attachement
est devenu la cause de la formation de notre ego. Donc si on demande : “Quel est
l’origine de l’Homme dans le temps”… C’est le passage de l’énergie, de
l’intemporel négatif des éons dans un temporel positif qui, cosmiquement parlant,
est devenu archétypal, symbolique, qui a constitué tout le matériel de base pour la
formation du corps physique, vital, astral et mental inférieur. Ça c’est l’Homme
involutif.

L’Homme évolutif, l’Homme nouveau, l’Homme qui ira vers l’immortalisation de sa
conscience, sortira fnalement de ce temps positif, “ré-entrera” dans le temps
négatif et c’est pourquoi on dit que l’Homme reviendra à sa source. Il ne reviendra
pas à sa source dans le sens de la forme, il reviendra à sa source dans le sens de
la vibration, de la pulsation. Sa source ayant été manifestée, donc lui ayant été
créé, donc lui appartenant à des univers d’ordre de temporalité positive, l’Homme
demeurera… Je demande à la salle une question que probablement beaucoup de
personnes se sont demandées : N’avez-vous pas déjà pensé qu’il existe en soi – et
je parle surtout aux gens qui ont étudié les philosophies orientales – je demande
même à cette personne-ci : “Est-ce que les Hommes qui se sont rapprochés de la
pensée orientale qui a mené l’Homme à la perception ou à la conscience d’un vide
cosmique, est-ce que ces Hommes n’ont pas découvert dans ceci une certaine
anxiété ? N’existe-t-il pas une certaine anxiété dans ce vide conçu par les
Orientaux au cours de l’involution”… Est-ce qu’il y a des gens qui peuvent me
répondre dans la salle ? Vous !

Participant : C’est une anxiété au départ.

BdM : C’est une anxiété au départ ! Est-ce qu’il y a d’autres personnes qui ont
connu cette anxiété ? Cette anxiété elle est réelle. Pourquoi ? Parce qu’à partir du
moment où la pulsation venant d’un éon ou d’un temps négatif, à partir du
moment où cette pulsation se manifeste, autrement dit devient créée, créative, ce
qui a été créé ne peut plus être détruit.

Donc dans la conscience cellulaire de l’être, surtout chez l’Homme parce que c’est
l’Homme qui a une conscience cellulaire qu’il reconnaît comme étant égoïquement
perceptible, il y a un refus vibratoire, autrement dit faisant partie de l’intemporel ou
du temporel négatif, il y a un refus vibratoire d’accepter l’annihilation. Et ça, c’est
une des raisons pourquoi les gens qui ont suivi pendant des années les
philosophies orientales seront obligés un jour d’en arriver à les mettre de côté,
parce qu’ils seront obligés un jour de mettre terme à l’anxiété que crée une
perception archétypale d’une infnité, qui ne fait pas partie du monde temporel,
mais qui fait partie du monde intemporel, autrement dit du monde négatif qui fait
partie des éons.

Ce qui est créé ne peut pas être détruit, il peut être transformé mais il ne peut pas
être détruit. Pourquoi ? Parce qu’à partir du moment où une vibration ou une
énergie devient pulsative, elle a la permanence absolue de sa propre dynamique,
sinon l’univers n’existerait pas.

Ce qui assure la permanence absolue de l’univers, ce qui assure la permanence
absolue de l’évolution, ce qui fait que Dieu existe dans le mental psychologique
humain involutif, c’est l’absolue “certaineté” qu’une dimension créée existe audessus du néant. Vous comprenez ? Et c’est ça qui sécurise l’Homme. Donc
l’Homme pendant l’involution a bien fait. Il ne pouvait pas faire autrement, il avait
les mécanismes pour, parce qu’il était archétypal.

L’Homme est allé chercher dans l’archétype universel la conversion de cette
limitation en instituant au-dessus de cette limitation, un être qu’on appelle Dieu qui
fait partie du temps négatif, donc d’un temps qui ne peut pas être détruit. Donc
l’Homme, dans sa sagesse spirituelle – à cause de la permanence de la vibration
émanant du temps négatif – s’est assuré moralement une éternité. C’est pas bête !
Avec l’évolution qui vient, l’Homme devenant plus intelligent – parce que l’Homme
étant capable fnalement de rompre et d’avoir la force de briser la prison de
l’archétype universel – l’Homme se libérera de l’anxiété que crée un absolu
personnifé sur sa conscience, renversera la polarité cosmique de son être,
deviendra lui-même mentalement parfaitement unifé avec le temps négatif.
Il n’aura plus besoin du Dieu qu’il a servi pendant l’involution, il deviendra luimême conscience absolue. Il n’aura plus besoin de l’archétype pour répondre à
l’infnité des questions. La pulsation vibratoire dans son mental supérieur lui
donnera réponse aux questions parce que la source, elle existe dans le temps
négatif. Donc l’Homme n’aura plus à vivre l’anxiété philosophique, occulte,
psychologique, spirituelle de la conversion de son absolu : Dieu en une facette :
l’Homme. Il sera capable de convertir directement l’énergie du temps négatif en
une forme non archétypalisée, non anthropomorphisée à l’égale hauteur de son
mental, capable de supporter le temps négatif, l’Homme sera intégral. Ce sera
l’Homme Oméga.

FP : Si les éons sont la contrepartie mentale de la matière, si ce sont d’après les
physiciens, des mémoires, des mémoires signifantes, si l’éon est la conscience de
la matière, où s’inscrit là-dedans la réincarnation, le phénomène de la réincarnation
de l’âme en tant que mémoire ? Vous avez déjà identifé l’âme comme étant une
mémoire, quel parallèle vous pourriez faire entre l’éon, l’âme et la réincarnation ?

BdM : L’éon n’a rien à foutre avec l’âme parce que l’âme fait partie de la
destruction temporelle. Autrement dit, lorsque l’éon devient actif dans une
conscience, lorsque le temps négatif devient conscientisé dans un mental humain,
tout ce qui est mémoire, tout ce qui est âme, tout ce qui est archétype disparaît.
La seule valeur de l’âme, c’est de servir de référentiel personnalisé ou
prépersonnel astral dans l’évolution de la relation entre l’Homme et l’archétype.
La seule raison pour laquelle le concept de l’âme, le concept de la réincarnation, le
phénomène de la réincarnation existe, c’est parce qu’il existe dans l’Homme un
besoin archétypal de ne pas laisser le vide absolu qui est le temporel négatif,
prendre conscience dans la matière. L’âme est anti-Homme mais elle est pro-ego.
L’âme elle est pro-personnalité mais elle est anti-personne. L’âme elle est proinvolution, elle est anti-évolution.
L’âme fait partie de l’archétype, elle ne fait pas partie des éons, elle ne fait pas
partie du savoir, elle ne fait pas partie de la pulsation originale. L’âme fait toujours
partie de ce qui est mémoriel. C’est pourquoi l’âme chez l’Homme de l’involution
qui a toujours vécu à l’intérieur du temporel positif a toujours été importante, parce
qu’elle créait dans l’émotion le besoin de se reconnaître une infnité que lui en tant
qu’Homme est allé chercher dans le ciel, est allé chercher en astral, est allé
chercher dans le monde de la mort.

Alors que l’Homme nouveau ira chercher dans l’éther, ira chercher dans la
permanence de sa conscience, cette infnité. Autrement dit il ira la chercher cette
infnité dans son raccord étroit avec la pulsation vibratoire de l’intemporel
mentalisé, au lieu d’aller la rechercher dans une forme quelconque de mémoire,
que ce soit sur le plan matériel ou que ce soit dans le monde de la mort.
La grande diférence entre l’immortel et le mortel, entre l’Homme nouveau et
l’Homme ancien, la grande diférence entre les éons ou le temps négatif et le
temps positif, c’est que dans le temps positif, toute construction mène à la
mémoire donc toute construction mène à la perte d’identité. Parce que la mémoire
devient éventuellement tellement grande, tellement extraordinaire, qu’elle remplit la
totalité de nos corps, jusqu’à un point où elle afecte même l’Homme dans la
genèse purement matérielle de ses cellules.

Un Homme par exemple qui a vécu une certaine vie dans le passé, cette mémoire
elle existe, donc quand il revient en tant qu’Esprit dans un autre véhicule, il ramène
cette mémoire dans sa propre expérience. Ça, c’est anti-vie mais ça fait partie de
l’évolution. Tandis que l’Homme nouveau, lui, ne vivra plus de mémoire, il sera
totalement transmuté autant sur le plan matériel que sur les autres plans, parce
qu’il n’aura plus accès à l’archétype de sa conscience. Autrement dit, il n’aura plus
accès à ce qui est personnalisable en lui. Il n’aura accès qu’à ce qui n’est pas
personnalisable, c’est-à-dire ce qui est prépersonnel, c’est-à-dire ce qui est
instantané, c’est-à-dire ce qui rend dans la matière, le nouveau phénomène
humain, c’est-à-dire la personne.

On parlera demain de la personne de l’Homme, de la personne humaine. On ne
parlera plus de la personnalité humaine, parce que l’Homme ne pourra plus vivre
en fonction de la symbologie de son psychisme. Il ne pourra plus vivre en fonction
de l’émotivité que créent consciemment ou inconsciemment les archétypes.
Pourquoi ? Parce qu’il sera dans un temps mental qui fera partie de la conscience
éonique, c’est-à-dire du grand vide cosmique où le rayonnement ou la pulsation
de l’énergie est elle-même absolue. Donc l’Homme sera libre. Donc il deviendra
Oméga, c’est-à-dire qu’il aura la capacité de reconnaître le point fnal de
l’évolution. Et en connaissant le point fnal de l’évolution, il connaîtra le point
original de l’évolution. Mais ce point fnal – l’Alpha et l’Oméga – se situe où ? Estce qu’il se situe face au temps négatif ou est-ce qu’il se situe face au temps
positif ? Il se situe face au temps positif.

C’est pour ça que l’Homme nouveau aura les réponses à tout ce qui concerne
l’organisation interne du monde involutif qui se rapproche ou qui se rapporte
directement à la mémoire de l’Homme personnel. Ou à la mémoire de la race ou à
la mémoire cosmique des entités totales en évolution, le monde de la mort, ce qui
dans une totalité représente l’archétype universel de l’Homme. Il sera libre de ceci.
C’est pour ça qu’il sera libre réellement des questions qui mènent éventuellement
à la circularité, autrement dit au piège de l’infnité… Est-ce que vient le poulet ou
l’œuf avant ? L’Homme aura éliminé ceci. Si vous me demandez à moi : “Qu’estce qui vient avant, c’est le poulet ou l’œuf”… Mais je vais vous dire : Je ne suis pas
intéressé à cette question. Cette question ne fait rien vibrer dans mon mémoriel,
dans mon archétypal, ne fait rien vibrer dans mon Alpha ou mon Oméga. Elle ne
fait rien vibrer dans mon temporel positif. Mais si je regarde la question de l’œuf ou
du poulet à partir du temporel négatif d’un mental supérieur, à ce moment-là je
réponds : “C’est une perte d’énergie”. Vous comprenez ? Donc à ce moment-là je
suis libre, je deviens libre de la question fondamentalement psychologique et
essentiellement, essentiellement quoi ? Essentiellement perte de temps.

FP : Emmerde-toi !

BdM : Emmerde-toi !

FP : Bon, il y a une autre découverte qui est faite au niveau de la relativité
complexe, c’est la progression ou la mutation des règnes, le passage d’un règne à
un autre, du règne minéral au règle végétal, animal, humain et Ultra-Humain. Euxautres appelle ça le règne Ultra-Humain, peut-être qu’ils s’inspirent de Teilhard de
Chardin. Je pense que c’est proche comme défnition.

C’est conditionnel cette mutation-là, le passage d’un règne à un autre, à la
capacité de stocker, de recevoir de l’information, donc des mémoires signifantes
accumulées accumulées, jusqu’à saturation. Lorsqu’il y a saturation de cette
capacité d’englober de l’information, il y a mutation, il y a passage sur un autre
règne, sur un autre plan.

BdM : Bon, je ne peux pas dire que c’est une erreur parce que c’est simplement
un manque de perception plus profonde. Ce n’est pas l’accumulation en saturation
de la part d’un règne face à un autre qui crée la mutation. C’est le désordre que
crée dans un règne supérieur, un règne inférieur, qui crée la mutation. La mutation
est toujours le produit d’un besoin dans la nature de corriger, de rafner. Donc la
plante absorbe le minéral. Elle absorbe le minéral, absorbe le minéral, absorbe le
minéral, donc elle absorbe une vibration inférieure.

Donc quelque part dans le temps, elle sera obligée de rafner son comportement
face à cette absorption, donc il y aura mutation. L’animal absorbe la plante. Même
phénomène ! L’Homme absorbe l’animal. Même phénomène ! Le Surhomme,
l’Ultra-Homme comme ils l’appellent… Il y a une chose que je veux dire qui est
très importante. C’est très intéressant… Qu’est-ce qui est en train sur notre
planète de créer l’Homme nouveau ? C’est la réalisation que l’Homme nouveau,
l’Homme en évolution, est saturé…

FP : Des conditions anciennes ?

BdM : Dans un désordre. C’est le désordre de l’Homme involutif qui a forcé
l’Homme nouveau à aller plus loin. Ce n’est pas le phénomène de la saturation ! Si
Charon ne corrige pas cette perception, il ne pourra pas aller plus loin dans son
génie. Si l’Homme nouveau est le produit d’avoir accumulé le désordre de
l’Homme ancien, c’est le désordre de l’Homme ancien qui va créer la mutation.
FP : L’ordre.

BdM : Pour créer un nouvel ordre. Ce qui fait que les Hommes… N’oubliez pas
que Charon c’est un physiciste, donc c’est un Homme qui est très informé de ce
que j’appelle la constitution psychologique de la connaissance. Donc, il a en tant
que scientifque le besoin de prendre ce qui est déjà dans le monde pour corriger
ou pour élever une nouvelle structure. Ça, c’est une limitation malgré son génie.
Un Homme qui passe d’un règne à un autre règne, que ce soit sur le plan mental
ou que ce soit sur un autre plan, lorsque nous passons d’un règne à un autre
règne, nous sommes obligés de nous sortir du désordre qu’a créé l’autre règne.
Donc nous ne pouvons plus nous permettre, les Hommes, qui passeront d’un
règne mental inférieur à un règne mental supérieur, d’utiliser le processus
organisationnel de la cellule pour expliquer le phénomène humain, parce que le
phénomène humain… Je dis toujours l’involution, l’évolution, je n’ai jamais dit
l’involution et quelque part l’évolution…
La relation entre l’involution et l’évolution, ce n’est pas un phénomène
d’exponentiel, c’est une brisure ! L’involution. L’évolution. Le V, la pointe du V
c’est une brisure. L’Homme nouveau brise avec l’Homme ancien. Pourquoi ?
Parce que le mémoriel de l’involution est arrivé à un point où il a totalement pollué
l’Homme. Donc l’Homme passe à une mutation, c’est-à-dire qu’il se refuse
d’accepter “génético-mentalement” si vous voulez employer un terme ridicule,
“génético-mentalement” il se refuse d’absorber du mémoriel pour se constituer
une nouvelle valeur. Donc l’Homme nouveau n’est pas le produit d’une synthèse
génétique.

C’est pourquoi j’ai toujours dit l’Homme nouveau n’est pas le produit de
l’assimilation d’une nouvelle race en relation avec une race ancienne, c’est une
coupure ! La cinquième race a assimilé la quatrième. La quatrième la troisième. La
troisième la deuxième. La deuxième la première. Mais dans le phénomène
nouveau ce n’est pas pareil. Et la preuve, c’est que l’Homme nouveau… Il ne se
créera plus de races sur la Terre physique. Il se créera des races mentales. Où il y
aura racialisation de l’énergie dans la forme, c’est au niveau du corps éthérique.
L’Homme nouveau, l’immortel, sera une nouvelle race. Mais cette race ne sera pas
le produit de la saturation mémorifque d’une race ancienne, le produit de la
conversion d’une race ancienne en une race nouvelle. Ce sera le refus d’une
nouvelle race de s’approprier le matériel de mémoire autant sur le plan génétique,
physique, que sur le plan génétique mental . Et c’est ceci qui créera la coupure, la
brisure, le point dans le V et qui permettra fnalement à l’Homme de passer à un
nouveau temps.

L’Homme nouveau ne fera plus partie du temps de l’Homme ancien. Donc on ne
peut pas invoquer la directionnalité génétique de l’évolution autant sur un plan que
sur un autre en ce qui concerne la manifestation dans le monde de cet UltraHomme. Parce que l’Ultra-Homme sera le produit de la synthèse, de la pulsation
vibratoire de l’énergie directement dans son mental. Il ne sera pas le produit de la
réorganisation, de la reconnexion, de la transformation d’un matériel génétique
mémoriel qu’on appelle globalement le matériel archétypal de l’humanité.
Aucunement !

La preuve c’est que l’Homme nouveau, aussitôt qu’il parle de quoi que ce soit
concernant le temps positif, il est obligé de détruire le temps. Il n’a pas le choix !
Pourquoi il n’a pas le choix ? Parce qu’il n’y a pas de forme dans le temps négatif.
Il y a simplement pulsation de l’énergie. Tandis que dans la constatation
psychologique directionnelle de Charon, en ce qui concerne l’évolution de
l’Homme de la cinquième à la sixième ou de l’Homme ancien à l’Homme nouveau
ou de l’Homme qu’on a connu à cet Ultra-Homme, il y a une directionnalité, il y a
une mutation.

Et le mot mutation est dangereux parce que le mot mutation, si on ne le comprend
pas dans un sens créatif, on le comprend dans un sens mécanique, c’est-à-dire
qu’on se le donne en fonction de la compréhension des mécanismes génétiques
de la construction future des véhicules d’expression. Et ce n’est pas le cas. Si
jamais vous le rencontrez, vous lui demanderez, vous lui parlerez, vous lui direz ce
que j’ai dit, et s’il veut me rencontrer à la maison, il viendra.

Je vais lui expliquer parce que c’est très important que cet Homme comprenne la
relation entre le dynamisme directionnel des forces génétiques qui construisent les
véhicules de force, et le dynamisme purement instantané des forces qui font partie
de l’intemporel… Qu’il a déjà touché au niveau de sa philosophie mentale,
directement dans la matière, non pas pour créer une mutation mais pour créer une
divination absolue du mémoriel dans la conscience cellulaire des véhicules en
expression future.

C’est ça que l’Homme doit comprendre. Je dis que c’est intéressant. Pourquoi ?
Vous savez ce qui est intéressant ? Ce qui est intéressant dans la vie de l’Homme
nouveau, c’est de constater les erreurs du mental involutif, philosophique ancien.
Donc à partir du moment où l’Homme nouveau est capable de vibrer dans
l’instantané à la vibration, il accepte ce qui est dit ou il rejette ce qui est dit.
L’Homme nouveau n’a pas de position optimale, il accepte ou il rejette. Donc il va
accepter ce qui coïncide avec le mouvement pulsatif de l’énergie dans le mental.
Donc, il va être capable de créer instantanément un mécanisme refoulant le
pouvoir de l’archétypal, autrement dit du temps temporel, du temporel positif dans
la constitution psychologique de son moi. Ceci le libère du besoin de transmuter
une forme ancienne en une forme nouvelle, de passer de la mécanicité du règne
minéral au règle plantaire, au règne animal au règne humain. L’Homme
d’aujourd’hui, l’être humain d’aujourd’hui, ne passe pas au règne de l’être UltraHomme. Il n’y a pas de mutation là.
C’est un refus catégorique d’absorber le mémoriel de l’Homme ancien qui fait le
changement catégorique et absolu dans la conscience morontielle de l’Homme.
Ce n’est pas un phénomène de transmutation. Le phénomène, le concept de la
transmutation fait partie de la science d’aujourd’hui, c’est un concept qui est très
valable à l’intérieur de l’organisation et du développement des règnes inférieurs.
Mais il ne fait pas partie de la constitution future du devenir Oméga de l’Homme,
parce qu’il ne fait pas partie de la réorganisation génétique du matériel mémoriel
tant sur le plan physique que sur les plans psychiques.

Au contraire c’est un refus absolu, c’est pour ça que je parle de la haine. Si je vais
plus loin dans le concept de la haine, qu’est-ce que c’est la haine ? La haine c’est
le pouvoir de l’énergie pulsative originale de reprendre contact avec les vertus
créatives de son devenir au cours des temps qui font partie de la création. C’est
ça la haine. Un jour l’Homme découvrira qu’il ne peut pas aimer s’il ne connaît pas
la haine cosmique. Parce qu’aimer, tel que l’Homme aujourd’hui sur notre planète
le conçoit, n’est pas une qualité psychique de l’être, c’est une qualité émotive,
planétaire d’un ego inconscient.

L’Homme demain, lorsqu’il sera conscient, lorsqu’il aura parfaitement intégré cette
énergie pulsative dans sa conscience, il sera obligé d’apprendre à haïr l’archétypal
pour comprendre les Lois de l’Amour, c’est-à-dire pour se refuser d’être englobé
par toute forme de mémoire qui a servi à l’involution. C’est ça l’évolution future de
la conscience marginale, créative, de l’Homme nouveau. Ce ne sera pas une haine
psychologique. Ce sera une haine qui sera le produit de la rébellion de la
conscience nouvelle, autrement dit de la lumière, autrement dit de ce temporel
négatif dans l’Homme, de cette fusion dans l’Homme, pour détruire ce qui a servi
par le passé, afn de se construire un véhicule séraphique nouveau pour
l’exploration d’une nouvelle dimension future.

FP : Est-ce que le stade Oméga de la race est atteint au bout de la septième raceracine ?

BdM : Oui le stade Oméga de la race sera atteint au niveau de la septième raceracine parce que la septième race-racine aura connu, aura expérimenté
sufsamment de chocs à tous les niveaux de son expérience, pour transcender la
mémoire archétypale de son temporel positif.

C’est ça qui fera, qui permettra que la race future dans sa fnalité, pourra passer à
l’évolution Jupitérienne, c’est-à-dire à une évolution de conscience séraphique
capable de réorganiser intégralement le territoire humain de la galaxie, pour
fnalement donner à l’Homme ses droits d’aîné ; c’est-à-dire sa capacité en tant
qu’être de générer sur les plafonds du temps involutif, toutes les forces
nécessaires à la construction d’un nouveau domaine qui fera partie du mouvement
et de la pulsation infnie de cette énergie négative qui fait partie du temps négatif.
C’est là que l’Homme deviendra efectivement un exécuteur testamentaire de
l’humanité ancienne, et qu’il sera capable en tant qu’être intégral de devenir ce
qu’il n’a jamais pu réaliser au-delà de son imaginaire occulte, métaphysique,
spirituel, donc qu’il a mis dans les mains de Dieu !

FP : Les physiciens en arrivent à une conclusion qui est – pourtant qui corrobore
celle qui a été amenée par les Hindous il y a déjà quatre ou cinq-mille ans – c’està-dire que le monde de la matière est un monde d’apparence ?

BdM : Écoutez !

FP : Fait à l’image de Dieu…

BdM : Je vais vous dire une chose. Les physicistes aujourd’hui qui tombent en
amour avec les Orientaux ou avec la philosophie orientale, ce sont des gens qui
ont une valeur spirituelle avancée. Et je respecte que ces êtres commencent à voir
qu’il y a au-delà de la matière, autrement dit au-delà de la fxation de la forme, des
éthers subtils qui constituent un grand vide bouillant d’énergie créative. Ça, je les
respecte. Mais il ne faut pas tomber non plus dans l’extrême mouvement de la
pensée scientifque spiritualisée pour en devenir éventuellement des naïfs
scientifques ; parce que ces Hommes, s’ils tombent dans la naïveté scientifque,
ils vont être repoussés par ceux qui continuent à poursuivre dans les domaines
ardus de la physicalité de la forme.

La science matérielle, telle qu’elle a été établie au dix-neuvième, dix-huitième
siècle, telle qu’elle a été fnalisée depuis quelques années, c’est une science qui
est extrêmement importante pour l’évolution de l’Homme. Elle a des erreurs, il y a
des failles dans cette science, mais ce n’est pas dans la science que les failles
existent, c’est dans la conscience des Hommes qui la manipulent, cette science,
cette matière.

Les physicistes doivent continuer à persévérer dans la construction psychologique
du mental supérieur pour contenir la forme qui éclaire la matière et qui leur donne
de nouveaux horizons en ce qui concerne la dualité de la matière, c’est-à-dire son
aspect Esprit, son aspect densifé, sinon ils vont faire fausse route. Ils vont devenir
des gourous scientifques et à ce moment-là, la science va arrêter. Et je connais
beaucoup de ces physicistes qui commencent un peu à perdre les pédales et
éventuellement, ils perdent tellement les pédales qu’ils spiritualisent leur mental.
La science telle qu’elle existe ne les intéresse plus et là ils commencent à voler
comme des petits oiseaux.

FP : Un peu comme les cosmonautes…

BdM : Ils fnissent dans des ashrams. Il s’agit pour l’Homme de comprendre,
comprendre que… J’ai fait dans mon livre un chapitre que j’appelle “Le monde
des abîmes”. Qu’est-ce que c’est l’abîme ? L’abîme ce n’est pas le temporel
négatif. L’abîme c’est l’infnité archétypale de la mémoire. Et les physicistes
aujourd’hui qui sont sensibles, qui se spiritualisent, qui se rapprochent de la
pensée orientale, doivent faire attention de ne pas être absorbés par cet abîme,
parce qu’ils vont perdre leur faculté de continuer à être d’habiles chercheurs dans
la matière.

L’Homme peut chercher dans la matière, regarder dans la matière, mais il ne doit
pas être spiritualisé dans son mental, parce que s’il est spiritualisé dans son
mental, éventuellement, son ardeur dans la recherche des lois de la matière va
disparaître ; et il n’aura pas eu le temps de vibrer à l’énergie de l’intemporel pour
éclairer les lois de la matière, comme cette énergie peut éclairer les lois de
l’informe ou les lois du vide, ou les lois de cet abîme qui constitue, dans le fond,
non pas des territoires purement psychiques nébuleux, mais réellement des
mondes solidement bâtis sur des principes d’organisation de la forme que des
êtres conscients peuvent visiter, entrer en relation avec, communiquer avec, ainsi
de suite.

Autrement dit, il y a de l’intelligence sur diférents plans de ce monde cosmique,
de ce vide, de cet abîme, de cet archétypal, et l’Homme doit être capable d’entrer
dans ces mondes, en revenir de ces mondes, revenir dans la matière, exploiter la
matière, mais ne pas l’exploiter spirituellement, l’exploiter avec la capacité créative
qui vient de cet intemporel-là, de ce temporel négatif. C’est ça le problème avec
les physicistes et je connais beaucoup de physicistes qui aujourd’hui sont
tellement… Veulent tellement faire la connexion de l’Est et de l’Ouest, ce que
j’appelle le “Wasp symptôm” (le symptôme de la guêpe), ils veulent faire tellement
la connexion de l’Est et de l’Ouest, ils veulent tellement mettre la religion et la
matière ensemble, la spiritualité et la matière ensemble ! La spiritualité et la matière
sont la polarisation de l’énergie.

La matière c’est la densifcation de l’Esprit. Le monde invisible, c’est la
densifcation de l’énergie dans une invisibilité qui constitue un autre taux vibratoire.
Ça n’existe pas l’invisible. C’est une illusion psychologique de l’ego. Donc, que les
physicistes cessent d’essayer de ramener ensemble un monde de l’Esprit – si vous
voulez – densifé avec de l’Esprit archétypal ! Ils ne réussiront jamais parce que ces
mondes se repoussent.

Regardez ce qui se produit quand un Homme commence à se spiritualiser, il perd
la capacité de faire l’amour à sa femme. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que l’Esprit
qui est archétypalisé prend le contrôle de la matière et c’est ça qui va arriver à ces
scientifques qui commencent à jouer le gourou, et qui commencent à aller dans
l’Orient pour voir s’il y a une connexion entre la matière et le cosmos.
Efectivement il y a une connexion entre la matière et le cosmos, mais ce n’est pas
une connexion qui doit être archétypalisée, c’est-à-dire qui doit être spiritualisée.
Si vous spiritualisez les aspects de la matière en dehors de la forme, vous allez
tomber automatiquement dans l’astral de la forme. Vous allez convenir
automatiquement à des dictées venant des dominations ou venant des Élohim et
vous allez perdre le caractère scientifque de l’énergie, lorsque l’énergie doit être
utilisée sur un plan dense pour la construction de véhicules solides et permanents.

FP : (FP rattrapant un objet qui allait tomber) Wap ! Rébellion de la matière !
Finalement de la matière inerte ça n’existe pas ?

BdM : De la matière inerte ça n’existe pas parce que tout est énergie. Donc les
scientifques qui commencent à regarder au-delà de la cristallisation de la forme,
qui entrent dans les aspects purement pulsatifs de l’énergie, qui entrent dans les
aspects purement cosmiques de l’énergie, ont une vision qui vaut la peine d’être
regardée. Mais il ne faut pas que ce qu’ils voient conditionne leur ardeur
scientifque, parce qu’ils voient à travers l’œil spirituel de l’âme. Ils ne voient pas à
travers le mouvement de l’énergie dans le temporel négatif directement sur un plan
mental supérieur. Il est là le danger ! Pourquoi croyez-vous… Je vais vous
demander une question.

FP : À vos risques et périls !

BdM : Pourquoi existe-t-il dans la vie le phénomène du génie ? Qu’est-ce que
c’est un génie ?

FP : Pour moi c’est quelqu’un qui a un corps mental aussi développé qu’un corps
astral.

BdM : C’est bien. Très bien, très bien, très bien ! Un génie c’est un Homme qui a
n’a pas de permanence ! Pourquoi ?

FP : Je viens d’interviewer André Moreau, c’est pourquoi je donne cette réponseci…
BdM : Pourquoi ? Parce qu’il y a un corps mental qui est afecté par un corps
astral. Il n’y a pas de permanence dans un génie. Quelque part dans le temps, il y
a un hiatus dans le processus créatif. Quelque part dans le temps, il y a une
absence d’absolu dans la conscience créative. Quelque part dans le temps, il y a
une cessation dans l’œuvre. Il ne peut pas y avoir de cessation dans l’œuvre. Il ne
peut pas y avoir de cessation dans l’œuvre.

Un Homme qui s’embarque dans le processus créatif en relation avec le temporel
négatif, ne peut pas cesser la création de ce processus, parce que ce processus
n’est pas astralisable. Autrement dit il ne peut pas en arriver, cet Homme, quelque
part au cours de sa profession, au cours de son expérience, à atteindre des
limites. Les limites n’existent pas. Donc si les limites n’existent pas dans le
processus créatif de l’Homme intégral, il ne peut pas y avoir dans la science de
l’invisible, dans la science de la conscience, dans la science de la matière, de
points d’interrogation.

Donc, il ne peut pas y avoir d’utilisation chez l’Homme créatif – dans ce sens-là de points qui sont ou qui peuvent être contestés absolument par un Homme ou
des Hommes conscients. Autrement dit, ce que je veux dire, c’est qu’un Homme
qui vient dans le monde et qui fait telle chose, qui crée des idées, ainsi de suite,
tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit, même jusque dans l’utilisation de la forme, ne
doit pas être contestable par un Homme conscient.

Si c’est contestable par un Homme conscient, il y a de l’astralité dans le mental
parce qu’un Homme conscient n’est pas capable de contester ce qui est
parfaitement créé par un Homme conscient. Donc il y a une absence de
conscience, il y a une limitation de conscience, donc il y a des choses à
reconnaître. Pourquoi ? Parce que le savoir ne fait pas partie de la connaissance !
Le génie ne fait pas partie de la créativité ! Le génie ne fait pas partie de la
création !

Le génie, c’est un mouvement du temporel négatif dans des éthers supérieurs
rattaché à l’expérience mémorielle de l’âme. C’est ça un génie. Un génie, c’est
toujours quelqu’un qui a une grande faille. Et d’ailleurs les psychologues qui ne
sont pas fous l’ont réalisé. Les psychologues ont déjà dit : “Il y a toujours dans le
génie un brin de folie”. Je ne parle pas de Charon là, je parle des génies. Je parle
de Mozart, je parle des Hommes qui ont une faille.

Donc, le génie c’est un processus de création qui sert à l’involution pour le
perfectionnement du mental et la “cultivation” de la forme à un niveau très avancé,
pour qu’il y ait progression de l’ego, pour qu’il y ait progression de la civilisation.
Mais l’Homme nouveau n’est pas un génie, il est un créateur. Donc étant un
créateur, on ne peut pas lui donner de titre. On ne peut pas dire : “Cet Homme est
très intelligent”.

On ne peut pas dire : “Cet Homme est un génie”, parce que c’est aller contre le
mouvement de sa propre réalité. Il est simplement un agent créatif, c’est-à-dire
qu’il est simplement un être – qui en relation avec cette pulsation qui se manifeste
dans le mental supérieur de l’Homme – est un catalyste pour une évolution
quelconque. On ne peut pas personnifer l’aspect créatif d’un Homme conscient
mais on peut personnifer l’aspect créatif d’un Homme involutif génial.

FP : Parce qu’il faut qu’il y ait une forme pour que ce soit personnifé.

BdM : Exactement ! Exactement ! Il ne peut pas y avoir de recherche dans la
conscience créative, parce que la recherche fait partie du pouvoir de la mémoire
d’empêcher que l’énergie du temporel négatif soit instantanée. C’est ça la
recherche. Savez-vous qu’est-ce que c’est de la recherche ? C’est une perte de
temps ! (Applaudissements).

mise à jour le 16/06/2024

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