FP 037 – La signification de l’intelligence [fr]

FP 037

LA SIGNIFICATION DE L’INTELLIGENCE

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Alors, suite à la première partie, il y a eu un concert de
protestations de ma syndicate belle-mère dans la salle. On m’a trouvé bien cruel et
puis on a trouvé aussi que j’étais un peu vulgaire. L’afaire du kangourou là, il y en
a qui ne le prennent pas… Il faut appeler les choses par leur nom. C’est vrai que
pour rebalancer un petit peu les femmes, les dames, je vais vous citer Rousseau,
qui a dit : “Tout est bien sortant des mains de l’auteur des choses, et tout
dégénère entre les mains de l’homme”.

Et ma belle-mère de répliquer : “Tout redeviendra bien entre les mains des
femmes” (rires du public). Mais s’il faut attendre que la révolution féministe nous
sorte de notre pétrin, je ne sais pas ! Quelle heure est-elle, comme disent les
féministes ! Alors, c’est l’heure de parler de l’intelligence. Pour moi, ça devient
difcile de parler de l’intelligence, vous comprendrez très facilement pourquoi.
Si c’était facile, je serais assis de l’autre bord. Pour dire qu’en regardant bien dans
le passé, chez moi, il semble que je n’ai jamais eu vraiment une idée intelligente de
ma vie. Quoique, il me semble qu’une fois quand même, je crois que c’était en
1981, j’ai eu une bonne idée, en tout cas, une idée intelligente, supposément.
C’était au Symposium de la paix, à l’hôtel Windsor, ça duré trois jours, on était
quarante conférenciers invités à faire le tour de la question du désarmement, du
danger nucléaire, de l’holocauste, de la possibilité d’un holocauste nucléaire. Le
thème, c’était Apocalypse ou Apothéose.

Et on a planché là, pendant trois, quatre jours dans des ateliers pour trouver des
solutions au désarmement, et c’est moi qui ai eu l’idée de génie, à la toute fn et
qui ai sauvé le symposium (rires du public). C’est drôle, les gens rient toujours là
où je ne pense pas qu’ils vont rire puis ils ne rient pas là où ils devraient. C’est
bizarre, ça… Comprends rien !

En tout cas… Ouais… L’afaire c’était : Comment arriver à obliger les
gouvernements à désarmer, à mettre tout leur stock de “bébelle” nucléaire à la
poubelle. Ça faisait quatre jours qu’on était là-dessus. Puis mon idée, intelligente,
c’était la suivante : J’ai proposé que les femmes du monde entier soient solidaires
– une fois n’est pas coutume – et entament une grève du sexe à l’échelon mondial.
Couper le zizi à tous ces messieurs, pendant un mois, deux mois, trois mois,
quatre mois, aussi longtemps qu’ils ne désarmeront pas (rires du public). Ça fait
rire tout le monde, mais réféchissez un petit peu. Imaginez-vous le moyen de
pression qu’on a entre les mains, enfn… Que vous avez entre les mains ! Ça fait
que “changez pas de main” là, ça vient.

Ah ! La belle-mère, elle est sortie tout à l’heure, elle était choquée bleu-nuit. Ça fait
que la prochaine fois, si j’ai des allusions à faire aux belles-mères et puis dans
l’éventualité où elles pourraient se représenter, je ne parlerai plus de ma bellemère, mais je dirai B&W, ce sera le code pour “Belle-mère Western”. Donc l’idée,
c’est ça.

Si les femmes du monde entier entament une grève du sexe à l’échelon mondial,
elles vont faire une pression sur leur mari qui, eux autres, vont faire une pression
auprès de leurs députés, auprès des ministres, auprès des gouvernants du monde
entier, pour être certain qu’au bout de trois, quatre, cinq mois, on arrivera à un
désarmement.

Puis tout le monde a trouvé cette idée-là très intéressante, mais c’est comme si
vraiment les gens n’y croyaient pas. Ils ont ri en même temps, ils ont trouvé ça très
intéressant, et tout, mais il n’y a pas eu de changement depuis, à part ma femme
qui m’a pris au mot (rires du public). Ça fait que depuis quatre ans, je suis en
psychanalyse (rires du public). Elle le tient mordicus, le pari. Mais comme je suis
tout seul, j’ai beau mettre de la pression sur le ministre, lui s’en fout, il a ce qu’il a
besoin.

Ça fait que tout ça, c’est entre vos mains. Alors, j’ai eu au moins une idée
intelligente dans ma vie. Alors, c’est pour ça qu’il sera plus intéressant de se
référer à celui qui, aujourd’hui, est de notoriété mondiale, reconnu comme
l’intelligence par excellence, Bernard de Montréal, et la question que j’aimerais lui
poser, pour commencer : Est-ce qu’il fait des nuances, est-ce qu’il fait des
diférences, est-ce qu’il y a plusieurs formes d’intelligence à votre avis ?
Bernard de Montréal (BdM) : Question intéressante ! Parler de formes
d’intelligence, c’est invoquer une division dans l’énergie de l’intelligence. Dire que
l’intelligence se manifeste diféremment à travers diférents individus, oui. Je vous
donne un exemple : Bon, je prends mon couple, moi et mon épouse. Si nous
avons à expliquer quelque chose, à comprendre quelque chose, à voir quelque
chose, nous le voyons toujours d’un même œil, mais nous l’approchons toujours
de diférents points.

Donc, je ne peux pas dire que je suis plus intelligent que ma femme, je peux dire
que je suis plus créatif mentalement que ma femme, j’ai une vibration beaucoup
plus précise à cause de la fusion, mais je ne peux pas dire que je suis plus
intelligent que ma femme parce que ça voudrait dire qu’il y aurait une qualifcation
dans la nature de l’intelligence, et ça n’existe pas.

FP : Ça veut dire que l’intelligence n’est pas personnelle ?

BdM : L’intelligence n’est pas personnelle, elle est prépersonnelle. Si vous ou des
gens dans la salle, par exemple, disent quelque chose qui soit intelligent, leur
canal, leur appareil psychique rendra cette intelligence en fonction de son taux
vibratoire. Si moi, je disais la même chose, probablement que je le dirais dans une
autre façon parce que je n’ai pas le même taux vibratoire, mais l’intelligence de la
chose serait la même.

Donc à partir du moment où l’on comprend ceci, quel que soit notre taux
vibratoire, notre référent, le référent d’intelligence de l’Homme nouveau, ce n’est
jamais la forme qu’elle prend, mais toujours la vibration qu’elle suscite dans le
mental. Donc si un Homme est temporairement dans son intelligence et qu’il
véhicule cette vibration, l’autre qui est supposément dans son intelligence,
percevra la vibration, mais ne s’occupera pas de la forme.

Et c’est à partir du moment où l’Homme va perdre conscience ou confance dans
l’importance de la forme, qu’il va commencer à s’ouvrir sur le plan égoïque, sur le
plan mental, et qu’il va commencer à enregistrer des vibrations de cette énergie à
un autre niveau de sa conscience, que nous appelons pour le temps présent, la
conscience supramentale.

Qu’est-ce que c’est la conscience supramentale ? La conscience supramentale,
c’est un niveau de conscience qui est détaché de l’ego mais qui, dans un même
temps, fait partie de l’Homme. Détachée de l’ego, autrement dit, absente de refets
égoïques et qui, dans un même temps, fait partie de l’Homme. Dans la mesure où
l’Homme va évoluer, il va s’habituer à vivre de cette intelligence, c’est-à-dire de la
recevoir sans être obligé constamment, au niveau de l’ego, de la vérifer. C’est un
mécanisme d’habitude ça, c’est une crainte de l’ego, c’est une insécurité de l’ego,
c’est une question de l’ego, c’est un doute de l’ego, qui fait partie de l’insurrection
contre l’ego qui se fait quand l’Homme est dans le monde.

Nous avons été habitués, dans le monde sur le plan mental, à combattre pour nos
idées. Ceux qui ont combattu le plus fort, souvent ont vu leurs idées devenir
victorieuses pour un certain temps en tout cas, et ce n’est pas le cas en ce qui
concerne l’évolution future de l’Homme.

Dans le cas de la prochaine évolution, l’Homme ne pourra pas combattre pour ses
idées, parce qu’il ne sera pas attaché émotivement à ses idées. Et si on peut
parler de la conscience supramentale, de cette intelligence universelle de
l’Homme, c’est qu’elle n’est pas entachée d’émotivité, donc automatiquement,
l’ego lui, se sent libre dans cette intelligence. Elle devient comme un médium
d’expression ou d’une énergie manifestée au niveau de son mental, et lui, en tant
qu’Homme, il est capable de supporter sa vibration, son intensité, son
mouvement, sa dynamique. Et plus l’ego va s’habituer à cette forme d’intelligence,
plus il va se désengager de la forme qu’elle présente dans sa manifestation
créative, et il va s’engager dans la vibration.

Et avec le temps, l’Homme va devenir tellement rafné à manipuler cette énergie, à
la vivre, à la canaliser, qu’il en arrivera à un point où il ne sera même pas conscient
d’être intelligent, il sera simplement conscient d’être créatif, mais il ne sera pas
conscient d’être intelligent, parce que si on est conscient d’être intelligent, ceci
veut dire qu’on vit une réfexion égoïque face à ce processus-là.

Tandis que l’Homme, de plus en plus conscientisé, va manifester créativement
cette énergie, et ensuite il dira à ses amis ou à d’autres : “Ah, est-ce que c’était
intéressant”… Et on dira : “Oui, c’était intéressant”. Mais lui ne pourra pas savoir si
c’était réellement intéressant, parce que lui sera de plus en plus détaché de la
forme qu’elle prend quand elle est canalisée. Et ça, c’est une grande diférence
entre l’intelligence rationnelle, si vous voulez, de l’involution, et l’intelligence
créative de l’évolution.

Et à partir du moment où l’Homme vivra l’intelligence d’une façon créative, sur le
plan égoïque, il deviendra extrêmement serein, il commencera à entrer dans ce
qu’on peut appeler la paix de l’Esprit ou la paix de son mental. Et l’intelligence à
ce moment-là, sera une source de vie pour lui qui, non seulement, créera sur le
plan mental une très grande vitalité mais aussi sur le plan matériel, parce que cette
énergie, elle part de haut et elle descend jusque dans la matière.

Donc l’Homme en arrivera éventuellement à coordonner tous ses centres d’énergie
en fonction de cette énergie, et il n’aura plus besoin égoïquement de se partager
en mentalité, émotivité, vitalité et physicalité. L’énergie elle-même prendra soin de
tout. Et c’est ça un peu, la conséquence ou le résultat de l’évolution de la
descente de la conscience supramentale sur le plan matériel.

FP : Et, est-ce que l’humour fait partie de ce détachement, ou alors est-ce que
c’est comme dit mon psychanalyste : “que la politesse du désespoir” ?

BdM : Non, l’humour ce n’est pas la politesse du désespoir. L’humour, c’est le
plaisir de l’Esprit à travers la forme, ça c’est l’humour réel. Évidemment, il y a
d’autres qualités, d’autres aspects de l’humour qui peuvent être amenés à une
dissertation philosophique ou psychanalytique. Mais sur le plan créatif, l’humour
fait partie du plaisir de l’Esprit, et un Homme qui connaît les lois de la pensée, qui
connaît le monde de la pensée, qui connaît – s’il est sufsamment conscientisé – la
communication télépathique, il s’aperçoit que son double est un être, est une
source d’énergie créative extrêmement humoristique.

Et cet humour sert à quoi ? Il sert à créer dans la conscience émotive de l’Homme,
une sorte de relaxation. L’humour sert à relaxer le plan émotionnel en invitant le
plan mental à se déjouer de l’importance de la forme, pour ne canaliser que de
l’énergie. C’est pour ça, qu’on dit souvent en France par exemple : telle personne
est spirituelle.

Le mot spirituel a une certaine proximité avec la justesse du terme, parce que
lorsque nous disons que telle personne est spirituelle, on ne veut pas dire qu’elle
est spirituelle dans le sens religieux, elle est spirituelle dans le sens de l’Esprit. Et
comme l’Esprit est extrêmement rapide, sa manifestation, son mouvement à
travers le mental peut-être extraordinairement invitant à un plaisir vécu, goûté, par
l’ego, qui devient de l’humour.

FP : Donc, des Hommes comme Yvon Deschamps, sous le masque de l’humour,
sont des gens très intelligents ?

BdM : Ce sont des gens très intelligents qui vont chercher dans la vibration, à leur
niveau de conscience, une sensibilité qui se rattache extrêmement à leur travail, à
leur explication de la vie commune de tous les jours, et nous voyons que dans la
masse humaine, il y a un rapport étroit entre ce que ces gens disent et ce que les
Hommes vivent.

Donc ces Hommes sont extrêmement rattachés à la masse, et la masse aussi est
très attachée à eux, donc ce sont des Hommes que nous avons tendance à aimer
naturellement, parce qu’il n’y a pas d’agressivité dans cette vibration, il y a
simplement une sorte de qualité enchanteresse qui fait rire l’Homme, qui fait rire la
masse, et qui permet à l’individu de côtoyer une multitude d’individus à travers la
parole. Ce qui fait de ces Hommes, publiquement ou socialement, des êtres que
l’on chérit individuellement.

Moi, j’ai déjà rencontré Yvon Deschamps sur la rue Côte des Neiges, il m’avait
donné un “lift” (ofrir un transport) dans le temps ; et puis, il était très chaleureux,
très plaisant. Donc il continuait à véhiculer cette vibration, elle est réelle, elle ne fait
pas partie d’un jeu théâtral.

L’humour, ça va très loin la question de l’humour. Là, je parle de l’Esprit ou du
double, de cette énergie à partir du plan où moi je la vis. L’Esprit n’est pas friand
de donner à l’Homme le plaisir de sa présence, OK. C’est comme si l’Esprit
avance, descend très très lentement dans la conscience de l’Homme. Et si
l’Esprit descendait trop rapidement dans la conscience de l’Homme, il
déséquilibrerait ses centres psychiques. Et des fois, on est en société, on fait
des plaisanteries…

FP : Moi je dis des “jokes” (blagues).

BdM : Des “jokes”, bon. Alors je parle intérieurement et je dis : “Bon ben, conte
m’en une”… Et il m’en fait une ; il y en a qui sont trop subtiles, elles sont trop
“espritées”, vous comprenez… Donc, dans le mental de l’Homme. Donc je la
garde, moi je la ris, ainsi de suite, tout seul (rires du public). Mais s’il veut me
rendre la vie facile, s’il veut que je passe une bonne soirée en société, ainsi de
suite, avec des gens qui sont spirituels, là, elle va passer cette “joke”, et elle sera
comique, et elle est à la pointe de l’intelligence, mais moi je ne peux la goûter
qu’en tant que canalisateur, je ne peux pas la goûter en tant que réfecteur. Mais
en tant que canalisateur, je peux la goûter, et ce qui se produit, c’est qu’à cause
de ma nature, je ne peux pas trop rire, je peux rire un peu.

Si je ris trop, je développe des bosses ici, à l’arrière de la tête, et ça fait très mal,
hein, et elles enfent, elles peuvent devenir aussi grosses que la moitié d’une balle
de golf. C’est réellement terrible. D’ailleurs vous le savez, nous nous sommes déjà
rencontrés en société, et à un certain moment, je dois dire : “Bon, ben, c’est assez
Payotte, il faut que je fasse un break”. Je ne peux pas trop rire, et la raison pour
ça, c’est pour m’empêcher d’absorber trop d’énergie.

Si je ris trop ou si je me laisse trop ouvert à cette énergie avec la mienne et la
vôtre, à ce moment-là je soufrirais des maux de tête terribles. Mais probablement
viendra un jour, dans cinq ans ou dans dix ans, où je pourrai rire plus, mais je ne
peux pas rire aujourd’hui beaucoup, juste assez. Je ne peux jamais vivre de
démesure, mais au moins, si je ris un peu, je ris sufsamment.

Mais si j’étais inconscient, j’irais probablement voir le psychiatre et je dirais :
“Comment ça se fait que je ne peux pas rire, que je dois arrêter à un certain
moment, parce que j’ai un signal ici, physique, qui me donne des maux de tête”…
Et peut-être que le psychiatre me dirait : “Peut-être que vous ne riez pas parce
que vous êtes intérieurement gêné, peut-être que vous cachez des choses”, et là,
je serais mal pris, et là, je rirais encore moins (rires du public).

Tandis que maintenant, puisque je ne peux pas invoquer de théorie
psychanalytique en ce qui concerne le rire ou l’humour, s’ils me disent : “C’est
assez, c’est assez”, je m’arrête là. La conscience… Je veux dévier un peu sans
vous enlever la parole, mais… La conscience supramentale telle que l’Homme la
découvrira, c’est efectivement à la fois un mystère et à la fois le dévoilement d’un
mystère.

Mais l’Homme ne peut pas vivre ce dévoilement trop rapidement, parce que
l’Homme a été tellement perturbé dans son ego, pendant l’involution, il a été
tellement encapsulé dans une sorte de façon de se voir, de se réaliser ou de se
comprendre ou de ne pas se comprendre, que la merveille de l’énergie créative de
cette conscience supramentale, qui fera de la nouvelle évolution une nouvelle
expérience de l’Homme – mais cette fois cosmique et créative – cette merveille,
elle doit être vécue par l’Homme d’une façon extrêmement balancée, extrêmement
neutre, extrêmement dépolarisée de l’émotion.

Et c’est pourquoi les Hommes ne seront pas amenés rapidement à converser avec
le double d’une façon intelligente, graphique, télépathique, universelle,
instantanée, sans parler du contact visuel éthérique, ainsi de suite, parce que
l’Homme n’aurait plus le plaisir de vivre sur la Terre. Et l’Homme doit vivre sur la
Terre, la fusion doit être pour l’Homme sur le plan matériel et pour l’Homme sur le
plan éthérique, mais en relation avec l’évolution de la civilisation.
Et s’il était donné à l’Homme de cette énergie trop rapidement, il ne serait pas
intéressé à vivre sur le plan matériel, parce que la planète serait trop limitée pour
lui, donc l’Homme sera amené petit à petit, au cours de son évolution individuelle,
à vivre cette énergie, à l’intégrer et à l’intégrer, et il viendra le jour où il sera
sufsamment balancé dans tous ses centres, que là, lorsque se déchirera le voile
de la matière, le voile de l’espace, il pourra entrer en Esprit dans cette autre
dimension et il pourra revenir sur le plan matériel.

Et on ne pourra pas sentir en lui de changement dans sa nature, on ne pourra pas
changer d’évidence, on ne pourra pas sentir d’occultisme, d’ésotérisme, on ne
pourra pas sentir aucune forme qui nous ferait croire que cet Homme est diférent
des autres Hommes, et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme nouveau aura
une très grande puissance de pénétration dans la conscience des masses, des
nations, des peuples et des individus.

Il faut que la conscience supramentale pénètre la conscience humaine, elle ne
peut pas arriver à elle par voie du choc ou de la contestation. Elle va pénétrer ; elle
va pénétrer un peu comme le voleur pénètre dans la maison, et l’humanité en
bénéfciera. Les Hommes la vivront d’une façon absolument avantageuse, il n’y
aura pas d’égoïcité, il n’y aura pas de territorialité ni psychique ni matérielle. Ce
sera réellement la magie de l’énergie.

FP : À l’inverse de cette intelligence spirituelle, qui ne se prend pas au sérieux, qui
aime l’humour, etc., ou qui prend la forme de l’humour pour se manifester, est-ce
qu’il n’y a pas une forme d’intelligence occulte ? Est-ce qu’il n’y a pas une
polarité ? Est-ce qu’il n’y a pas une autre intelligence, qu’on pourrait appeler
occulte, qui elle, est dans le sérieux de l’occulte ?

BdM : L’intelligence occulte ou l’intelligence occultée, ou l’intelligence qui ne dit
pas tout, l’intelligence qui cache des choses ou l’intelligence qui parle seulement à
certains individus, ainsi de suite, cette intelligence est une intelligence qui est
parfaitement vibratoire et qui est alimentée par l’Homme lui-même en fonction des
Hommes récepteurs. C’est absolument évident qu’un Homme qui vit d’une
certaine vibration ne peut pas perdre de l’énergie, et un Homme sensible
perd facilement de l’énergie.

Donc, un Homme conscient va entrer en communication, en relation humaine,
mentale, intelligente, avec un Homme ou des Hommes qui sont sur une longueur
d’onde mentale capable de les comprendre ; non pas de les comprendre
intellectuellement, mais capables de les comprendre vibratoirement. À ce
moment-là, l’intelligence devient réellement occulte. Il y a une personne, parmi
vous, dans la salle, qui a cette intelligence occulte.

Si je m’assois et que je parle avec cette personne, je n’ai pas à me préoccuper, à
aucun niveau, de la qualité de sa réception. Je sais que cette personne
comprendra parfaitement ce que je veux dire. Elle ne pourra pas nécessairement
vivre ce que je veux dire, avec le temps, oui. Mais elle comprendra parfaitement ce
que je veux dire, parce que déjà, sur le plan mental, cette personne, elle est
conversante avec elle-même au niveau de son extraordinaire faculté d’intuiter ce
qu’elle sait. Donc à ce moment-là, l’intelligence devient occulte et dans une
conversation entre nous deux, nous pouvons participer au dévoilement de
l’espèce des formes.

Donc, nous pouvons regarder n’importe quel aspect de l’universel, en étudiant les
diférents concepts qui ont fait partie de l’organisation psychologique de la
connaissance humaine, l’infnité, n’importe quoi, la science, mais nous le faisons
d’une façon totalement créative, dans ce sens que nous pénétrons ensemble ces
formes qui font partie du mental humain ou de la mémoire collective de l’humanité
et nous les déchirons. Nous faisons ressortir de cette forme une nouvelle énergie
beaucoup plus essentielle qui va utiliser la forme de la parole pour se véhiculer,
mais qui ne laissera pas de trace dans la mémoire humaine.

Donc après la conversation, nous avons tout oublié, mais nous savons ce que
nous avons dit, et c’est ça l’occulte de la conscience supramentale. Il faut être
spécifque lorsque nous parlons d’occulte, parce que l’occultisme n’a rien à voir
avec l’occulte de la conscience supramentale. La parole créative de l’Homme
nouveau, elle est occulte dans ce sens qu’elle ne fait pas partie des sphères ou
des zones psychiques de l’Homme. Elle fait partie de la lumière de l’Homme qui
passe à travers les zones psychiques qui allument le mental inférieur et qui donne
à l’Homme, par la parole, une capacité d’inspection des archives universelles.
Donc un Homme qui est dans cette vibration n’a pas à étudier, n’a pas à essayer
de comprendre, il a simplement à parler pour réaliser ce qu’il sait, donc pour
réaliser ce qui est, donc pour réaliser ce qui doit être su pour canaliser une
certaine forme d’énergie, qui devient pour l’humanité une connaissance. Mais lui, il
est libre de ceci, donc il est réellement un être occulte, mais il ne vit pas sa vie
dans le cadre d’une forme que nous appelons l’occultisme.

FP : Si l’on prend la sémantique du mot intelligence, on voit qu’il est composé de
“inter” et “legere” qui veut dire : “lire entre”, donc lire entre les lignes en quelque
sorte. Est-ce que ce n’est pas une autre façon de parler d’une intelligence qui est
vibratoire, dans le sens que la pensée serait l’accumulation des connaissances et
l’intelligence qui permet de puiser dedans, de lire, d’intuiter ?

BdM : Oui, c’est juste. La pensée c’est l’accumulation des connaissances, mais
non pas simplement l’accumulation des connaissances, mais aussi l’expérience
psychologique de l’ego. Si nous prenons l’expérience psychologique de l’ego en
terme de soufrance, nous pouvons ensuite, allier à elle la pensée, pour qu’il
puisse l’interpréter. Donc, la pensée n’est pas sufsante pour donner à l’Homme la
valeur de l’intelligence.

Pour qu’il ait la valeur réelle de l’intelligence, il faut qu’il aille au-delà de la pensée,
c’est-à-dire qu’il vive la pensée, non pas d’une façon psychologique mais d’une
façon totalement intégrale, c’est-à-dire qu’il soit désengagé égoïquement de la
valeur de la forme, pour donner à la manifestation de cette énergie qui est
intelligente, une forme qui convient à son présent afn de bien connaître sa nature.
Nous les Hommes, nous avons tendance à penser que l’intelligence c’est
l’intellect, ce n’est pas l’intellect, parce que l’intellect, c’est une partie inférieure,
c’est une manifestation inférieure de l’intelligence. Il y a des niveaux supérieurs
d’intelligence, dont nous les Hommes dans un corps matériel, nous sommes
incapables de vivre, parce que la rapidité ou la densité de la vibration ne nous
permettra pas de véhiculer le savoir. Nous serions obligés de le véhiculer à un
autre niveau, télépathique par exemple.

Si par exemple le double se manifestait dans sa réalité à travers la pensée
humaine, dans toute la science qu’il possède de l’évolution, à tous les niveaux, il
pourrait, à l’intérieur de quelques mots, encapsuler la totalité de notre savoir. Donc
le cerveau, les neurones, ne pourraient pas supporter cette énergie, parce que
l’intelligence, c’est un phénomène d’énergie, ce n’est pas un phénomène de
formes structurées historiquement.

FP : Donc pas de rapport avec la culture ?

BdM : Ça n’a aucun rapport avec la culture. Au contraire, la culture peut retarder
l’évolution de l’intelligence, elle peut encapsuler l’Homme dans une forme et le
fossiliser. Et je suis absolument dans la certitude que la culture, elle est bonne
pour l’Homme afn de lui donner le plaisir de vivre sur le plan matériel d’une façon
qui convient parfaitement à son corps astral, et aussi à son corps mental, dans la
mesure où il ne laisse pas la culture prendre avantage de son énergie, de sa réalité
interne.

La culture peut très très bien déformer l’Homme, et c’est ce qu’elle a fait d’ailleurs.
C’est pour ça que nous voyons dans les pays totalitaires, par exemple, ou dans les
pays fascistes, les gouvernements se plonger ou prendre le contrôle de la culture
afn de conditionner l’esprit humain. Donc la culture, elle est beaucoup plus libre
dans le monde occidental et elle doit servir au plaisir de l’Homme, elle ne doit pas
servir à l’évolution de la conscience de l’Homme. D’ailleurs elle ne peut pas, parce
que déjà, la culture, elle est morte.

La culture, c’est une forme d’intelligence qui a servi, historiquement, à mener
l’Homme vers des prises de conscience psychologique, mais elle ne peut pas
mener l’Homme à une prise de conscience occulte, cosmique, universelle. La
conscience occulte, cosmique, universelle de l’Homme, elle englobe la culture, elle
peut participer à la culture, elle peut avoir le plaisir de la culture.
Moi, je peux très bien aller écouter un concerto, une symphonie, aller voir des
peintres, ainsi de suite. Je peux bénéfcier de la culture, mais la culture ne peut
pas m’englober. Si je décide, pour une raison ou une autre, de critiquer
créativement un artiste, même s’il est reconnu mondialement, pour le bénéfce de
ma flle, par exemple, je le ferai. Si je veux critiquer Michel-Ange et lui faire voir des
choses que les historiens de la peinture ne voient pas, je prends l’avantage, mais
ce sera entre moi et ma flle.

Je ne ferais pas ceci en public, parce que ce serait un manque d’intelligence,
parce que l’intelligence quand elle est trop occulte, elle ne peut pas se permettre
d’aller fouiner dans les aspects fossilisés de la conscience humaine que nous
appelons la culture, et de créer des chocs pour rien. Il y a sufsamment de chocs
à créer au niveau de la conscience humaine, à partir de cette intelligence, et ces
chocs se situent au niveau de la nature de la pensée, des voiles de l’ego, ainsi de
suite, sans aller dans les expériences humaines qui sont nécessaires et qui font
partie de l’histoire.

Mais à ma flle ou à des amis proches, je peux dire : “Ah ! Ben oui… papapa…
papapa… papapa”… Mais ce serait toujours en relation avec ce contact. Et lorsque
nous parlons ou lorsque nous entendons cette communication discutée de ces
Hommes, ils mettent en perspective certaines choses et nous voyons que c’est
très intelligent, ça a de l’allure. Mais ce sont des choses qui ne se pensent pas.
Si vous me demandez : “Quelle est la plus grande mystique, si vous voulez, de
l’intelligence supramentale, quelle est la plus grande qualité, quelle est sa plus
grande diférenciation”… C’est que l’intelligence supramentale, ça ne se pense
pas. Tandis que l’intelligence inférieure de l’Homme, ça se pense. Les valeurs se
pensent. Et la raison, c’est que l’intelligence supramentale se situe en dehors de
l’expérience planétaire de l’ego.

Donc à partir du moment où l’ego est capable de réellement, je dirais même la
subir au début parce qu’on la subit au début, on n’est pas habitué, avec le temps,
on devient habitué, avec le temps, elle s’unit avec l’ego et nous devenons des
maîtres de la parole. Nous devenons des maîtres de la pensée intérieure et nous
devenons fnalement des maîtres de la télépathie intérieure.

Donc fnalement, nous avons accès à énormément de notions, de choses, de
savoir, qui font partie du mouvement de cette énergie à travers le mental de
l’Homme, pour son bien-être et l’évolution de sa science et de sa civilisation. Mais
le double ne peut pas donner à l’Homme de l’information qui lui servirait dans
deux-cents années, parce que ce serait une perte d’énergie, le mental n’est pas
ajusté à recevoir cette forme de vibration.

FP : J’ai relevé quelque chose qui me semble intéressant en ce qui concerne les
sept Rishis, donc les instructeurs, éducateurs, initiateurs de la cinquième raceracine, Indo-Européenne, qui est la nôtre, la nôtre je dis bien, pas la vôtre, ils
avaient un concept eux autres de l’intelligence qu’ils associent à Brahman. Et
Brahman, dans leur concept, c’est Dieu. Donc c’est un équivalent pour eux, dire
Dieu ou l’Intelligence universelle, ça revient au même.

Ce que j’ai trouvé d’intéressant, c’est qu’il disent donc : Dieu ou l’Intelligence
existe toujours, mais elle est voilée par la matière, l’illusion, la stupidité, l’ignorance,
et par toutes sortes de facteurs malfaisants qui sont des créations de la pensée. Ils
disent qu’en éliminant tout cela, cette chose est là, qu’on l’appelle Intelligence ou
qu’on l’appelle Dieu. Iriez-vous jusque-là ?

BdM : Oui, oui, c’est très bien ça, c’est très bien expliqué. La seule condition que
je mettrais dans notre siècle, en ce qui concerne la défnition de cette intelligence,
c’est que dans la mesure où nous donnons naissance à une forme-pensée, que
nous appelons Dieu, ou dans la mesure où nous donnons une forme-pensée dite
universelle, nous perdons contact avec notre identité réelle, cosmique planétaire
personnalisée.

Ce que je reproche à l’universalisation de la forme philosophique ou spirituelle,
c’est que dans son efort pour donner substance à l’origine des choses, et dans
son efort pour donner substance à la continuité des choses jusque dans la
matière, l’Homme, lui, disparaît dans la qualité volumétrique de la pensée. Et en
disparaissant dans la qualité volumétrique de la pensée, autrement dit dans son
apparence extrêmement éthérée, il perd contact avec lui-même, autrement dit il
s’empêche et il devient incapable d’intégrer cette énergie.

Il est inutile pour l’Homme de croire que l’Intelligence ou ce Dieu, si vous voulez,
existe là dans le cosmos. Ça, c’est une façon de penser. Le Dieu ou l’Intelligence
n’existe pas là, dans le cosmos, prêt à descendre quand les illusions n’existent
plus. Ça, c’est une façon philosophique d’éthériser le mensonge cosmique et de
lui donner une valeur positive, afn que l’Homme puisse spiritualiser sa conscience
et devenir automatiquement un être capable d’être recevant de cette êtreté que
nous appelons Dieu.

Et ceci fait partie de la subtile domination des forces lucifériennes sur la pensée
occidentale et orientale ; ceci fait partie des forces de l’involution et a été
responsable pour la création dans l’Homme, de ce que j’appelle le complexe
nucléaire de son mental inférieur qui est responsible pour la dissolution
psychologique de son moi, à partir du moment où il commence à contempler
l’infnité de la création.

Et ceci, je suis obligé d’arrêter son mouvement parce que l’Homme découvrira, au
cours de l’évolution, que la nature de l’intelligence, la programmation psychique
du moi, l’involution psychique de l’ego en relation avec toutes les données
vibratoires qui viennent vers l’Homme, cette nature de l’intelligence, elle est déjà,
dans le temps, organisée en potentiel en fonction de l’évolution possible de
l’Homme.

Donc, l’Homme n’a pas à s’estomper sur le plan de l’illusion ou des voiles pour
que vienne cette énergie, parce que cette énergie viendra dans l’Homme lorsque
le temps sera venu, et la preuve en est que moi, en 1969, lorsque j’ai vécu ma
fusion, j’étais totalement dans mon ego, comme tout le monde ; j’étais totalement
dans la conscience planétaire ; j’étais totalement dans le monde de la pensée ;
j’étais totalement comme les gens sont ! Et à un certain moment, cette énergie,
elle est pénétrée, elle a fait éclater ma personnalité, a renversé la polarité de mon
être, et a commencé à me faire réaliser ce que veut dire être un être conscient.
Donc ce n’est pas moi qui ai, par des méthodes ou par un mouvement spirituel de
ma conscience, été amené à pouvoir recevoir ça, j’étais déjà prêt à le recevoir.
Donc si nous établissons philosophiquement que, dans la mesure où nous
éliminons les illusions et les voiles, que cette énergie qui est toujours là vient, nous
perdons de vue que déjà, avant que cette énergie vienne, avant que cette énergie
descende, avant que les voiles disparaissent, nous sommes déjà prêts. Donc il y a
sur la Terre des Hommes qui sont prêts. Il y a des Hommes dans diférentes
régions du globe qui sont prêts.

L’élimination des voiles viendra avec l’instruction mondiale de cette conscience
supramentale. Donc les voiles viendront, et les voiles graduellement disparaîtront
de la conscience de ces Hommes. Mais déjà, ces Hommes sont prêts. Déjà, ils
sont venus sur le plan matériel pour une raison ou une autre. Donc nous n’avons
pas à dire : cette énergie elle est là, lorsque nous serons prêts elle descendra.
Nous sommes déjà prêts.

Un Homme qui n’est pas prêt évolutivement à entrer en fusion avec son double,
même si nous l’amenons dans une école ésotérique ou dans un temple oriental, et
que nous l’assujettissons à une initiation astrale, il ne pourra jamais recouvrir la
deuxième vue, parce qu’il y aura chez lui, quelque part, une limitation psychique à
sa capacité de reconnaître l’infnité de sa propre identité. Il pourra la vivre sur le
plan astral spirituel, ce que les Hindous ou les Orientaux ou les gourous ont vécu,
par exemple lorsqu’ils parlent de l’illumination.

L’illumination, c’est l’ultime infnité de la lumière astrale qui englobe totalement
l’ego et empêche l’Homme de passer de la personnalité à la personne d’une façon
totalement identique à sa réalité cosmique. Et ces êtres- là, les plus sages, si vous
voulez, qui sont arrivés à un niveau de réalisation de cette ultime illusion qui est
l’illuminisme, seront obligés, éventuellement, d’admettre devant le monde, devant
leurs disciples, je ne sais pas moi, devant leurs ashrams, que l’illumination est une
illusion astrale qui fait partie de l’involution spirituelle de l’humanité.
Et à partir du moment où l’Homme passe de l’illumination à la conscience réelle, il
est obligé de revenir complètement dans la genèse de son Esprit, c’est-à-dire
d’éliminer de sa conscience la sagesse spirituelle et primordiale de l’humanité, afn
de pouvoir fnalement comprendre les principes de base de la nouvelle évolution,
la science de la nouvelle instruction et aussi pouvoir interconnecter, d’une façon
intégrale, avec sa propre énergie, le double, mais non pas les entités hautement
évoluées sur le plan spirituel de la mort.

F P : Donc, Dieu, c’est une métaphore, un mot de remplacement qui a été
surimposé à l’intelligence ?

BdM : Dieu, c’est une métaphore qui a été créée… Qui a été implanté (Dieu) dans
le mental de l’Homme pour la programmation psychologique de son moi, pour
l’évolution spirituelle de son ego et aussi pour l’accalmie de son centre émotionnel
à l’intérieur d’une vie ou dans le cadre d’une vie où sa conscience était totalement
mesmérisée par la densité extraordinaire de ses sens.

FP : Donc, c’est le seul avantage.

BdM : C’est le seul avantage et c’est un grand avantage, et c’est un grand
concept et c’est un bon concept, et c’était un concept nécessaire ; mais ce
concept demeure nécessaire seulement pendant l’involution. À partir du moment
où l’Homme passera de l’involution à l’évolution, il sera obligé d’absorber ou
d’accepter, ou de supporter sur ses épaules, l’infnité de sa conscience, l’infnité
de la conscience, l’infnité de l’énergie. Il ne pourra pas se rapporter émotivement,
ou mentalement, ou conceptuellement, à un concept qui lui enlève le besoin de
supporter la lourde, la pesante, vibration de sa conscience multidimensionnelle.
Si nous mettons ou si nous créons des concepts qui divinisent la réalité, comme
nous l’avons fait pendant l’involution, nous donnons à une êtreté quelconque, qui
est une projection de notre imagination spirituelle, le rôle d’être absolu. Et tant que
l’Homme projettera sur d’autres entités, même si ces entités font partie d’une
astralisation du mental ou du monde mental, les Hommes ne seront pas capables
de supporter le poids de leur énergie, la pénétration de cette énergie fulgurante qui
est la lumière de l’Homme.

Donc les Hommes ne seront pas capables de savoir, ils seront simplement obligés
de réféchir spirituellement à une quantité, à une forme, à une personnalisation de
leur ego, et ils seront incapables de supporter le réel, c’est-à-dire de passer
mentalement d’un plan, c’est-à-dire du plan matériel logique à un autre plan qui
est l’éther cérébral. Ils ne seront pas capables de supporter le vide de cette
infnité, l’antimatière de l’Esprit ; parce que l’ego sera choqué dans l’émotion, il
sera choqué dans le mental, l’ego vivra des déchirements extraordinaires qui
pourront même le mener à la folie.

C’est pour ça qu’au cours de l’instruction, au cours de ce qui découlera de cette
instruction mondiale, dans les livres qui viendront efectivement régénérer la nature
de l’Homme et faire prendre conscience à l’Homme de l’exactitude de sa présence
mentale sur le plan matériel en relation avec son lien cosmique, nous découvrirons
des choses qui, aujourd’hui, ne font pas partie de la descente de l’énergie. Et nous
serons absolument renversés demain, dans quelques années, de savoir et de
comprendre la réorganisation systémique des mondes, de comprendre la nature
de l’espace, du temps, de l’Esprit, de la forme, de Dieu, des Anges, des
Archanges, des “Melchisédechs”, des extraterrestres.

Nous serons absolument confondus par la nature des formes de vie micro, tels les
virus, lorsque nous comprendrons le magnétisme vital des virus et que nous
pourrons travailler avec ceci. Nous pourrons faire des choses absolument
extraordinaires, parce que nous ne serons plus limités par la dynamique de la
quantité de la forme.

C’est la dynamique de la quantité de la forme qui nous instruit mal de la nature de
la réalité et qui nous invite à vivre une science basée sur la logique des principes,
au lieu de vivre une science en fonction avec l’énergie créative qui a donné
naissance, dans le cosmos, à diférents niveaux de réalité : le plan matériel, le plan
animal, le plan plantaire, le plan humain, le plan du Surhomme qui viendra, les
êtres qui sont multidimensionnels qui font partie d’autres galaxies, d’autres
dimensions, des êtres qui ont la capacité de se scinder en deux, en trois, en
quatre, selon leur travail…

Des êtres qui sont tellement évolués que nous leur avons donné le nom d’Anges et
d’Archanges, mais des êtres qui doivent et devront demain être compris, connus,
reconnus et intégrés par l’Homme, des êtres qui devront demain travailler avec
l’Homme, des êtres qui, demain fnalement, au cours de l’évolution de cette
instruction, seront reconnus comme faisant partie de la nature de l’Homme, des
êtres qui, demain, seront reconnus comme n’étant pas des êtres à part de
l’Homme ; mais des êtres faisant partie de la conscience cellulaire de l’Homme,
des êtres qui s’uniront avec l’Homme dans une fnalité évolutive extraordinaire, qui
donnera naissance à l’évolution jupitérienne, qui mettra fn à l’évolution de la Terre
et qui permettra, fnalement, à la fusion, de devenir dans le cosmos planétaire,
local, intermondial, la nouvelle vague de vie.

Mais ces choses ne se pensent pas, l’Homme ne peut pas penser à l’infnité,
l’Homme ne peut pas penser infniment. Pour que l’Homme puisse amener l’infnité
vers la forme, amener l’infnité dans son cerveau, amener l’infnité dans sa
perception, dans sa compréhension, dans tout l’agencement de la beauté de la
connaissance, il faut qu’il cesse de penser de façon rationnelle. Il faut qu’il se
serve du rationnel simplement pour organiser la matière qui est déjà fossilisée,
mais il doit en arriver à pouvoir faire descendre cette énergie à travers son mental,
dans la mesure où il sera capable de ne pas avoir peur de savoir. Mais ceci n’est
pas facile.

FP : Vous parlez en terme de hiérarchisation de l’intelligence sous diférentes
formes, entités, êtres intelligents, etc., Anges, Archanges, alors que la science, à
l’envers de vos propos, est en train, elle, de faire un travail de démystifcation de
cette hiérarchie. Plus on avance avec la science, moins toute cette hiérarchie
existe, plus elle saute ?

BdM : Oui, mais aussi face ou en relation avec l’évolution de la conscience
supramentale, cette hiérarchie-là, elle sautera. Ce n’est pas moi qui a créé le
concept des Archanges, des Anges ou des entités, autrement dit ces réalités
existent dans des mondes parallèles ; elles font partie de la programmation de
l’Homme ; elles invitent l’Homme à une connaissance beaucoup plus subtile des
sens, mais elles font tout de même partie de l’organisation systémique de la vie.
Mais c’est l’Homme qui a donné et qui a coloré ces entités ou ces niveaux
d’intelligences et qui les a personnifés, donnant à certains le nom d’Anges, à
d’autres le nom d’Archanges, à d’autres le nom de Dieu, à d’autres le nom
d’entités. C’est comme le concept de l’entité. Je faisais de la médiumnité cette
semaine ou la semaine passée, avec des gens dans un séminaire, et j’ai amené
une personne à faire avouer à des entités qui sont dans le plan astral, qu’ils sont
simplement de la mémoire.

Donc, dans la mesure où une entité est capable de dire ou révélera à l’Homme,
qu’elle est simplement de la mémoire, ça permet à l’Homme de comprendre le
phénomène de la mémoire. Mais tant que nous sommes sur le plan matériel, ou
que cette entité qui est mémoire est encapsulée dans un corps matériel, qu’est-ce
qu’elle est ? Elle est un être humain. Donc l’être humain, c’est de la mémoire
encapsulée dans la matière. Un mort, c’est de la mémoire qui est libre de la
matière. Donc qu’est-ce que c’est que de l’Esprit ? Il faut savoir.
Donc, l’Homme a besoin de savoir tout. Mais c’est tellement anti-conscience
humaine planétaire de savoir tout, c’est tellement bouleversant pour l’ego, c’est
tellement anti-didactique, c’est tellement anti-réalité de savoir tout, que l’Homme
se coupe de lui-même, pourquoi ? Parce qu’il va utiliser des formulations
psychologiques, logiques, rationnelles, cartésiennes, pour contempler une forme
qui déjà fait partie de la mort de son mental. C’est ce que nous appelons la
science.

FP : Donc la science, dans sa tentative ou sa prétention de démystifer ce qui est
une organisation hiérarchique, ne fait que remplacer les mots à consonance
mystique par des mots à consonance scientifque. Dieu devient l’énergie, etc. ?

BdM : Prenons le concept du trou noir. Le concept du trou noir fascine la science
aujourd’hui.

FP : Oui.

B d M : Pour les scientifques, le trou noir, c’est le résultat probablement
aujourd’hui, de ce qu’ils appellent l’implosion d’une étoile, ainsi de suite. Donc, la
création d’un champ magnétique extrêmement puissant à l’intérieur duquel la
dimensionnalité du temps disparaît complètement, bon. Mais qu’est-ce que c’est
un trou noir ? Il y a plusieurs façons de comprendre quelque chose.

Nous pouvons comprendre quelque chose par la logique ; nous pouvons
comprendre quelque chose par la symbologie mathématique qui est amenée à un
très haut niveau de développement, aidée par le système des cerveaux
électroniques ; nous pouvons comprendre quelque chose par expériences, par
exemple des scientifques qui iraient et qui se promèneraient dans ces trous noirs.
Mais il y a certainement un autre niveau, il y a certainement une liberté dans
l’Esprit où l’Homme peut comprendre n’importe quoi, tous les mystères de la
création, tous les mystères de la science, à partir d’un mental qui fait partie du
mouvement de l’énergie à travers son cerveau. Donc à partir de ce moment-là,
qu’est-ce qu’un trou noir ? Nous réalisons qu’un trou noir, c’est la déformation
psychique d’un champ mental, qui fait partie de l’organisation de la conscience
des planètes.

Donc à partir du moment où une planète perd son champ mental psychique, cette
planète implose, pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de coordination électronique
entre la masse dense de sa conscience planétaire avec la masse subtile de son
Esprit, c’est ça, un trou noir. Mais pour un scientifque, ça n’a aucune importance,
à moins que ce soit un scientifque marginal, parce que la science d’aujourd’hui
n’est pas une science qui a fnalement commencé à bénéfcier de l’éthérisation de
l’énergie.

Mais à partir du moment où l’Homme va entrer dans les champs vibratoires de
l’éther, que l’Homme va aller dans l’éther et aller chercher dans ces dimensions de
l’Esprit, de l’information concernant la nature de la matière, la science va
totalement imploser. Même la science deviendra un trou noir. Vous comprenez ?
Pourquoi ? Parce que le scientifque sera forcé de voir les choses à partir d’un
niveau ou d’un statut universel, qui ne convient plus à la dynamique lente,
mécanique de la logique.

Donc le scientifque sera obligé d’aller sur un autre plan, aller chercher de
l’information, et l’appuyer en relation avec sa science de la matière. Et
éventuellement, avec l’évolution de la science supramentale sur la Terre à tous les
niveaux, c’est ce que nous connaîtrons. Nous verrons que la religion a été utile
pendant l’involution, la science a été utile pendant l’involution, et au cours de
l’évolution, la religion sera remplacée par ce que nous appelons la politique
cosmique des sphères.

La science cartésienne d’aujourd’hui, mécaniste, sera remplacée par la science
organisationnelle, éthérique, du mental humain supérieur, donc nous vivrons un
nouvel âge, nous vivrons un âge où nous n’aurons plus besoin de faire
l’éclatement de l’atome pour avoir de l’énergie. Nous pourrons mentalement
commander à l’atome, nous pourrons donner à l’atome un taux vibratoire qui
correspondra aux besoins que nous avons, et l’atome obéira à la volonté de
l’Homme, pourquoi ? Parce que l’Homme en fusion, l’Homme éthéré
cérébralement, demain sera un être parfait, c’est-à-dire un être capable de se
substituer, instantanément, du stage de l’êtreté planétaire au stage de l’êtreté
universelle.

C’est là que l’Homme sera parfaitement harmonisé avec le cosmos, avec l’énergie,
donc l’Homme ne sera plus intéressé à la forme pour elle-même, il sera
simplement intéressé à l’énergie, mais dans sa manipulation de l’énergie, il créera
des formes absolument extraordinaires.

Donc nous aurons une science nouvelle, nous aurons une religion nouvelle, parce
que ne vous imaginez pas que la religion va disparaître de la Terre, parce que la
religion doit vivre aussi ses changements, mais la religion sera extrêmement
transmutée, dans ce sens qu’il y aura éventuellement des temples de la musique,
des temples de la lumière. Et ces temples seront gérés, si vous voulez, il y aura à
la tête de ces temples, des êtres, des initiés, qui feront apparaître dans l’éther
astral et éthérique des masses, dans ces temples, feront apparaître des énergies
qui guériront les gens, qui élèveront la conscience des gens, ainsi de suite.
Donc même la religion va évoluer ; ce ne sera plus une religion théologique, ce
sera une religion d’ordre “éthérico-matériel”. Et sur le plan de la science, c’est la
même chose. Donc nous ne pouvons pas rejeter les formes qui nous ont servi
pendant l’involution, mais ces formes seront transformées par la descente de la
conscience supramentale sur la Terre.

Et au fur et à mesure où l’Homme apprendra à reconnaître la nature du réel, il
pourra commencer fnalement à travailler avec une énergie à un niveau tellement
avancé, qu’aujourd’hui sur le plan psychologique, il est incapable de projeter. Mais
c’est ça être libre ! Être libre, c’est être parfaitement en harmonie avec le
mouvement vibratoire de l’énergie que nous qualifons de si grande, nous
l’appelons divine, nous l’appelons ci, nous l’appelons ça.

Mais lorsqu’il s’agit de la vivre, cette divinité, autrement dit cette énergie, dite
parfaite, à travers nos centres, nous sommes totalement débalancés, et c’est
pourquoi nous avons besoin, aujourd’hui, de savoir, de connaître, les lois de
l’évolution, de l’involution, pour pouvoir plus facilement intégrer cette énergie.
Quels sont les gens, dans la salle, qui ont dans leur vie senti des choses, perçu
des choses ? Ils savent que c’est comme ça, ils ne peuvent pas l’expliquer, mais
ils le savent.

Pourquoi ces hommes, ces femmes, ne sont pas capables de supporter le poids
de ce qu’ils savent ? Pourquoi ? Parce qu’ils ont de l’émotivité dans le mental.
S’ils n’avaient pas d’émotivité dans le mental, ils partiraient de ce qu’ils savent et
ils diraient d’autres choses, d’autres choses… Mais l’Homme est limité par le fait
qu’il possède une mémoire ; il est limité par le fait qu’il n’a pas la parole juste. Il
n’est pas capable de facilement, parfaitement, expliquer ce qu’il a, parce qu’il n’a
pas le pouvoir de la parole.

Mais viendra le jour où l’Homme aura le pouvoir de la parole, et il pourra expliquer
parfaitement à l’Homme, à celui qui veut entendre ou à celui qui ne veut pas
entendre ce qui est réel, et dans ce temps-là, l’Homme verra qu’il sait, et que
savoir c’est facile, et que savoir c’est plus facile que de ne pas savoir. C’est
beaucoup plus facile de savoir que de ne pas savoir. Ne pas savoir, c’est difcile !

FP : Quand vous frottez une allumette comme ça sur une pochette, c’est la même
chose que l’ego quand il se frotte à la mémoire de son âme, il y a de l’Esprit, du
Feu, qui jaillit ?

BdM : Oui.

FP : Et ce Feu-là, cet Esprit consume l’ego ?

BdM : Voilà, voilà… L’Esprit consume constamment l’ego parce que l’ego se laisse
consumer par lui. Ça, c’est un point intéressant que vous amenez. L’Homme
nouveau apprendra qu’il ne doit pas être… C’est pour ça que je suis réticent à
admettre parfaitement les formes de la pensée orientale, je dois les conditionner.
L’Homme de demain, l’Homme nouveau, le Surhomme, l’Homme intégral ne sera
pas… C’est quoi le mot ?

FP : Consumé.

BdM : Consumé par l’Esprit. Et il est là le test. L’Homme qui se laisse consumer
par l’Esprit vit une initiation terrible. L’Esprit c’est puissant, c’est du Feu. L’Homme
qui se laisse consumer par l’Esprit vit une initiation, et c’est quand l’Homme sera
arrivé à un niveau où il ne sera plus consumable par l’Esprit, qu’il aura intégré
l’Esprit.

FP : Il arrêtera de se brûler les doigts.

BdM : Il arrêtera de se brûler les doigts, donc il arrêtera de soufrir. C’est pourquoi
l’ego de l’Homme nouveau, de l’Homme conscient, l’ego verra que… On dit
souvent : “Ah ! Ben, c’est long la transmutation, c’est long la conscience, ça prend
des années avant de se connaître soi-même”. Heureusement que ça prend des
années, parce qu’avec les habitudes que nous avons, les attitudes que nous
avons, les illusions que nous avons, l’enthousiasme que nous avons, toute la
fraternité de nos fausses dévotions, il est très facile pour nous, de nous mettre en
initiation !

Il est très facile pour nous, de soufrir ; je ne dirais pas par notre propre faute, mais
je dirais par notre propre ignorance. Et l’Homme nouveau intégrera l’Esprit à un tel
point, que c’est justement dans la fusion de cette énergie qu’il pourra passer d’un
plan à un autre sans être choqué, abasourdi, décontenancé, sans vivre de
dislocation psychologique et psychique.

Je vous le dis : Le jour où l’Homme vivra intégralement son énergie, vous ne
pourrez pas voir de diférence dans l’Homme, entre lui et un autre, avant qu’il
ouvre la parole. S’il parle, c’est évident, mais s’il ne parle pas, s’il vit sa vie,
vous verrez que cet Homme vivra sa vie d’une façon très normale et jamais il
ne laissera transparaître qu’il est diférent des Hommes. Et pourtant, il le sera,
mais il ne le fera pas paraître, parce qu’il aura totalement intégré l’énergie. Il ne
pourra pas fanatiser la vibration, il ne pourra pas la spiritualiser, il ne pourra pas lui
donner une allure, il ne pourra pas vouloir créer autour de lui une convention. Il
sera totalement intégral. L’Homme nouveau sera réellement un bijou de la
création.

FP : Bon, si on récapitule la première partie, puis la deuxième, on apprend que la
pensée est de l’ordre du temps ; l’intelligence n’est pas de l’ordre du temps, on va
dire anti-temps. On a vu aussi que la pensée était de l’ordre de la matière et
l’intelligence donc de l’antimatière. Maintenant, on sait que la pensée est
mesurable, mais de l’intelligence ce n’est pas mesurable. Donc quelle est la valeur
des coefcients intellectuels, etc., des tests de QI ?

BdM : Les tests, les coefcients intellectuels sont valables sur le plan de la pensée
dense, c’est-à-dire sur le plan du rapport psychologique entre l’ego et d’autres
“ego”. Si on vous octroie un QI de 190 et moi on m’octroie un QI de 65, bon, on
est classé, c’est fnal à l’école… Vous comprenez ? Mais sur le plan de la
conscience créative… Moi, je suis assuré que si on me faisait passer un test de QI
aujourd’hui, j’aurais peut-être 45, parce que je ne jouerais pas le jeu… Vous
comprenez ? Je ne jouerais pas le jeu, et si je jouais le jeu, peut-être que j’aurais
un petit peu plus ; mais je suis sûr que je n’aurais pas un QI comme des hommes
parmi vous ou des femmes dans la salle.

FP : Je crois que c’est basé beaucoup sur le bon sens.

BdM : C’est basé sur le bon sens, c’est basé sur la mémoire.

FP : L’association d’idées.

BdM : Tout ça… Et moi je suis totalement sans bon sens (rires). Mais ça sert sur le
plan social, il faut donner à chaque chose sa portée. Mais lorsque l’Homme
passera de la conscience involutive à la conscience supramentale, il n’aura plus
besoin de se préoccuper de son QI, mais il se préoccupera de sa conscience, il
sera dans sa conscience. Il sera bien, il sera à l’aise dans sa conscience.

FP : Donc, on ne peut pas mettre l’intelligence dans des catégories qui sont des
formes de la pensée ?

BdM : On peut mesurer la pensée subjective en fonction de certains paramètres,
mais c’est la pensée subjective, intellectuelle de l’Homme ; ça, c’est à un niveau,
ça a sa valeur. Je suis sûr qu’une personne qui a un QI de 190, elle est beaucoup
plus heureuse avec son mental qu’une personne qui a 28, c’est normal. Et
d’ailleurs, il y a une confrmation dans la règle. Mais ça va plus loin que ça… Ça va
plus loin que ça… L’Homme ne doit pas être limité par des conventions.
Et le problème, c’est que souvent nous avons de très beaux esprits qui ont des QI
de 190, et ce sont eux qui sont réticents à passer à une autre échelle de
l’évolution, alors que nous avons des 28 qui sont très prêts à entrer. Et ça, c’est
subtil encore, parce que quand tu n’as rien, tu n’as rien à perdre ; quand tu as
quelque chose, tu as probablement quelque chose à perdre. Ça va loin, hein ?
Vous allez remarquer que dans l’évolution de la conscience humaine ou dans
toutes ces choses-là, qui sont paranormales, hein… Vous allez remarquer que ce
sont en général des gens… Je suis d’accord qu’il y en a de plus en plus de gens
qui vont vers ceci, et dans certaines sociétés, vous avez des gens qui sont très
très cotés, et dans d’autres sociétés, il y a des gens qui sont tellement cotés,
qu’ils ne peuvent pas faire savoir à leurs collègues qu’ils font partie de telle ou telle
organisation, ça je le comprends. Mais ça démontre quand même que les hommes
ou les femmes qui sont bien cotés dans la société sur le plan du QI, ont tendance
à ne pas trop être vus dans des conventions ou dans des agglomérations
d’Hommes, qui commencent à frôler un peu la folie.

FP : Il n’en reste pas moins qu’il y a de plus en plus d’intelligence au pays du Frère
André, des sœurs Levesque…

BdM : La conscience supramentale, c’est un nouvel évènement sur la Terre,
ça fait partie de la réorganisation de l’humanité, et ça ira très loin. Et
personne ne peut empêcher ceci, parce que ça ne fait pas partie de l’activité
de l’Homme, ça fait partie de l’activité de l’Esprit à travers l’Homme.
F P : Bernard, on est heureux de se retrouver ici, une fois par mois, en votre
compagnie. Merci beaucoup ! (Applaudissements).

mise à jour le 16/06/2024

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