FP 020 – L’inhibition de l’action [fr]

FP 020

L’INHIBITION DE L’ACTION

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Bonsoir. Il s’en passe des choses en un mois depuis
qu’on ne s’est vus la dernière fois, les icônes ne suintent plus, ce sont les érables
qui coulent maintenant, c’est signe que le printemps est arrivé, donc l’atmosphère
est au printemps, c’est donc un peu plus le fun. L’atmosphère est plus légère
malgré que Reagan et Gorbatchev continuent à jouer au poker nucléaire.
Ça sent déjà l’été, les vacances, Duvalier lui, joue à la pétanque sur la Côte d’Azur,
Marcos, il fait du surf sur les plages d’Onolulu, comme quoi on peut être déchu
sans être trop déçu. Après la semaine “suinte”, pardon la semaine sainte, excusez
(rires du public), “suinte qui peut”, on a maintenant la semaine planétaire pour
l’accueil des extraterrrestres.

Je ne sais pas si vous avez entendu parler de ça. C’est le fun, il y en a qui se
préparent ! Ils se préparent à les accueillir. Nous autres, ça fait des années qu’on
les rencontre ! Alors accueillons une fois de plus pour entendre ce qu’il a à nous
dire, Monsieur Bernard de Montréal. Est-ce que vous m’entendez bien au fond ?
Oui ? Tant pis pour vous ! (rires du public). Comment allez-vous Bernard ?
Bernard de Montréal (BdM) : Très bien merci.

FP : J’ai fêté mes 84 ans la semaine passée, que voulez-vous, quand on a brûlé la
vie par les deux bouts, c’est comme ça, dans un petit restaurant qui a pour nom
Da Vinci (De Vinci) et dans ce restaurant, j’étais en face du vivier, une espèce
d’aquarium, il y avait des homards. Puis je regardais ces pauvres petites bêtes là
qui soufraient beaucoup du fait de voir les pinces fermées par des gros élastiques,
imaginez un peu la frustration, même plus capables de serrer la pince entre amis…
Puis nous autres, on est comme ça aussi de temps en temps dans la vie là, on est
bloqués au niveau de l’action, on vit un peu ce que vivent “les homards De Vinci”
(rires du public). Alors ça, pour toutes sortes de raisons qui peuvent être intérieures
ou extérieures au niveau de ces inhibitions, donc il faudrait peut-être commencer
par identifer les inhibitions qui sont extérieures et intérieures ; également identifer
l’action.

C’est quoi de l’action, est-ce que c’est d’avoir une conclusion à nos expériences,
est-ce que c’est fondé sur une croyance, sur un savoir accumulé, autrement dit
fondé sur le passé ou sur l’avenir, autrement dit quand est-ce que la vie cesse
d’être la vie et devient notre vie ?

BdM : Ça, c’est la question ?

FP : C’en est une.

BdM : Vous pouvez préciser un peu ?

FP : Je cherche à vous faire identifer les inhibitions de l’action ? Si elles sont
extérieures ou intérieures ? Pourquoi est-ce qu’une personne, lorsqu’elle a le goût
d’agir, se trouve bloquée pour des raisons telles que ça va lui dire : c’est pas le
temps ou elle va remettre ça au lendemain, ou c’est trop tard, par exemple ? Estce que c’est une condition absolue à l’Homme ou est-ce qu’il y a possibilité de
dépasser cette inhibition ?

BdM : L’inhibition vis-à-vis l’action chez l’être humain, elle est fondamentalement
reliée à son système psychologique. Quand je parle du système psychologique
humain, je parle de la nature émotive et mentale de l’Homme. L’Homme à cause
de son insécurité… Le terme insécurité, c’est un thème extrêmement important
parce qu’il recouvre énormément d’aspects de la conscience humaine. L’Homme
ne réalise pas tellement qu’il est “insécure” parce qu’il s’est créé au cours de son
involution des mécanismes psychologiques qui lui permettent d’avoir l’impression
d’une sécurité quelconque dans la vie.

La société lui ofre ces sécurités, lui, entretient avec elle ces mécanismes, de sorte
que l’Homme n’est pas réellement conscient de sa puissance créative. Il ne sait
pas réellement ce qu’il peut faire. Il n’a pas conscience de ce qu’il peut faire. Si on
lui disait ou si on lui faisait part, par exemple, de ce qu’il pourrait faire dans cinq
ans ou dans dix ans, souvent il serait surpris.

Et la raison pour laquelle l’Homme ne sait pas ou n’a pas conscience de ce qu’il
peut faire, c’est parce qu’il ne possède pas d’identité. Son moi est un moi
totalement subjectif, il est totalement illusoire, il n’est pas fondé sur une connexion
vitale entre son humanité et sa source d’énergie, son double ; donc, le moi de
l’Homme est dans le fond une couverture extrêmement instable, qui fonctionne
selon les hauts et les bas psychologiques ou psychiques de son être. Et ces hauts
et ces bas sont proportionnels à la déformation psychologique de son
entendement vis-à-vis la vie ; si l’Homme a une déformation plus grande de la vie,
il vivra des hauts et des bas qui sont plus majeurs ; s’il a une compréhension un
peu plus près de la vie, ses hauts et ses bas seront diminués. Mais l’Homme vivra
toujours des hauts et des bas.

Et c’est à l’intérieur de ce mouvement que l’Homme perd constamment de la
conscience, c’est-à-dire de la consistance, de l’énergie, qu’il perd de la centricité,
qu’il est incapable de faire fonctionner sa machine humaine à un niveau maximal
pour l’époque où il en est rendu sur le plan d’évolution. Donc l’Homme, qu’il soit
de n’importe quelle race, de n’importe quelle nation, de n’importe quel acabit, de
n’importe quelle culture, de n’importe quel niveau éducatif, n’est jamais
parfaitement, totalement rempli de lui-même. Il y a toujours en lui un petit vide
quelque part ; vide qui est rempli de temps à autre par du menu fretin, mais lui
n’est jamais parfaitement rempli.

Et c’est le fait qu’il n’est pas parfaitement rempli qui le force à ralentir sa vie, et
quand je dis “à ralentir sa vie”, je veux dire à ne pas donner à sa vie la poussée, la
direction, la volonté, et l’intelligence dont elle a besoin pour devenir maximale,
c’est-à-dire parfaite. Et de ceci ressortent des mécanismes inhibitifs ; dans le fond
les mécanismes d’inhibitions, ce sont des mécanismes à retardement ; ce sont
des mécanismes subjectifs qui sont ou qui représentent la coloration du moi, et
ces mécanismes sont basés sur l’expérience mémorielle de l’Homme.

L’Homme vit en fonction de la société, il vit en fonction de la culture, il vit en
fonction des connaissances, il vit en fonction des codes, mais il ne vit jamais en
fonction de lui-même. Il ne vit jamais en relation étroite avec son énergie. Donc
automatiquement, il est obligé de vivre une vie par rapport à des mécanismes qui
l’inhibent parce que l’Homme n’est pas capable de se subir, il n’est pas capable
de se vivre, il n’est pas capable de se sentir, il n’est pas capable de canaliser son
énergie.

Et la raison pour laquelle il n’est pas capable, elle est justement basée sur les
mécanismes réfectifs de l’ego, ces mécanismes automatiquement organisent
l’Homme psychologiquement et psychiquement en fonction d’une défcience
naturelle. Cette défcience naturelle, c’est une défcience de conditionnement, et
de cette défcience, nous observons des mécanisme d’inhibition. Ça, c’est la
condition de l’Homme de l’involution.

Pour que l’Homme en arrive à dépasser le facteur ou les facteurs d’inhibition dans
sa conscience, il lui sera éventuellement nécessaire d’individualiser sa conscience,
c’est-à-dire de ramener sa conscience à une prise de possession ; au lieu de vivre
sa conscience en fonction d’un panorama de valeurs qui lui sont imposées par le
conditionnement, qui sont emmagasinées par le mémoriel et qui, naturellement,
atrophient son moi, coupent la connexion entre son moi et l’énergie vitale de sa
conscience ; c’est-à-dire l’énergie du double, donc automatiquement, fractionnent
sa créativité et le forcent à vivre une vie purement existentielle, c’est-à-dire une vie
qui est de plus en plus appauvrie, une vie qui ne peut jamais s’enrichir à un point…
Quand je dis enrichir, je veux dire au niveau de l’Esprit, une vie qui ne peut jamais
s’enrichir à un point où l’Homme puisse en arriver un jour à un certain âge, ou à un
certain stade de son évolution, à se sentir parfait dans sa conscience.
Nous avons laissé aux doctrines ésotériques ou aux doctrines spirituelles, ou aux
doctrines religieuses, ou même aux doctrines messianiques, le rôle de défnir la
perfection de la conscience humaine. Et les Hommes de l’involution n’ont jamais
osé penser que la perfection de la conscience humaine est possible, sur le plan
matériel, à l’intérieur de l’incorporation de l’Esprit ; elles ont toujours projeté la
perfection de la conscience humaine sur un autre plan après la mort, ainsi de suite.
Et ceci est une déformation de la conscience humaine, est une déformation du
savoir ; ceci est un mensonge total et aussi un voile absolu contrôlé de l’astral et
maintenu de l’astral contre la vision de l’Homme.

Et ceci a forcé l’Homme à se donner sur le plan matériel comme vie, une vie de
seconde nature, parce que lui en tant qu’ego, en tant que moi, totalement absorbé
dans la réfexion psychologique du mémoriel, n’est pas capable de supporter seul
l’abstention catégorique et absolue des infuences venant de l’extérieur.
Pour qu’il puisse supporter seul cette abstention, il lui faudra un jour avoir
conscience de lui-même, avoir rapport étroit avec lui-même, avoir perception
interne de sa conscience créative qui le nourrit graduellement et l’invite en tant que
moi, en tant qu’ego conscient, à prendre possession de cette énergie qui est
sienne, la faire descendre sur le plan matériel, la manifester dans le monde, dans
quelques sphères d’activités, où lui est bien.

Mais l’Homme, à cause de sa conscience psychologique et à cause de l’infrmité
naturelle de son psychisme qui est astralisé, ne peut pas facilement comprendre la
nature cosmique du mensonge personnalisé à travers le moi. Il ne peut pas
facilement voir et comprendre les lois de l’involution, il ne peut pas facilement
comprendre la diférence entre la connaissance et le savoir, il ne peut pas
facilement réaliser, que lui, en tant qu’être lumière, est un être de forme absolue, je
dis de forme absolue.

Quand je dis “de forme absolue”, quand je dis que l’Homme, par exemple
l’Homme nouveau, sera un être de forme absolue, je veux dire que cet Homme,
quelque part dans le temps au cours de son évolution, aura l’absolue certaineté de
pouvoir trancher les questions du bien ou du mal de la réfexion d’une façon
personnelle. Et quand je dis “d’une façon personnelle”, je ne veux pas dire d’une
façon personnelle subjective, je dis d’une façon personnelle qui sera le résultat de
l’action créative de son double à travers le moi dans sa propre lumière.
À partir de ce moment-là, l’Homme ne pourra plus vivre des mécanismes inhibitifs
de sa conscience évolutive et il commencera à se créer une vie réelle, et non pas
une vie heureuse, et non pas une vie spirituelle, et non pas une vie mystique, et
non pas une vie qui recherche quelque chose. Il sera simplement plein de son
énergie et transposera cette énergie dans une action quelconque qui, sur le plan
matériel, sera totalement libre des mécanismes inhibitifs ; donc deviendra
automatiquement une action créative.

FP : Généralement, l’action est basée sur la conclusion de nos expériences ou
notre expertise du passé, mais est-ce qu’il est possible d’avoir une action qui soit
dans le présent, qui soit vibratoire ?

BdM : Oui, d’ailleurs l’Homme devra en arriver à ce stage de l’action, parce qu’il y
a deux sortes d’actions chez l’Homme ; il y a une action “astro-planétaire”,
autrement dit il y a une action subjective et il y a une action lumière, une action
intelligente créative, une action qui est totalement cosmique, qui n’a aucune
relation avec les imperfections du moi psychologique, mais qui ressort de la
capacité créative de ce moi d’engendrer en lui-même cette énergie qui fait partie
de son double, de son Esprit.

Et l’Homme devra en arriver un jour à pouvoir supporter le choc vibratoire de cette
énergie, sentir cette pulsation en lui qui est à la base de l’action créative. Mais il ne
pourra le faire tant qu’il ne se sera pas psychologiquement libéré du doute. C’est
le doute chez l’Homme qui retarde l’action, qui empiète sur l’action ; c’est le doute
qui crée chez l’Homme l’inquiétude du rendement de l’action ; c’est le doute qui
crée chez l’Homme l’impression que peut-être l’action marchera, peut-être qu’elle
ne fonctionnera pas.

Donc le doute fait partie naturelle de la dénaturalisation de l’Homme. Le doute, ce
n’est pas Homme. Le doute, ce n’est pas humain dans le sens cosmique universel.
Le doute, c’est totalement existentiel planétaire, ça fait partie de la soufrance
philosophique de l’Homme, ça fait partie du manque de rythme dans la vie créative
de l’Homme. Le doute, c’est une insulte à l’Homme, c’est une insulte à son
intelligence créatrice, c’est une insulte à la réalisation de son moi.
Et si l’action chez l’Homme manque de puissance, c’est parce qu’elle est trop
clouée au doute, et ce doute il fait partie, comme je le disais tout à l’heure au
conditionnement de l’ego, au conditionnement du moi, il fait partie du mémoriel.
L’Homme a tendance à mesurer son action en fonction des résultats qu’elle peut
apporter selon la mémoire qu’il a de résultats auparavant. Ceci est une grande
erreur parce que l’énergie créative de l’Homme est une énergie qui est
extratemporelle, donc qui n’est pas libre, c’est-à-dire qui n’est pas prisonnière du
passé de l’Homme.

C’est une énergie qui est totalement créative, c’est une énergie qui contient en
elle-même les lois de sa propre action, c’est une énergie qui se défnit par ellemême en fonction de la capacité de l’Homme de la rendre, c’est une énergie qui
est pure, parfaite, sans faille. Mais elle est pure, parfaite, sans faille, à la mesure où
l’Homme en tant que moi est capable de la vivre. Donc l’Homme vivra cette action
créative, non planétaire, non existentielle, lorsqu’il aura appris à pouvoir supporter
le poids de son action, sans émotivité dans le mental, et sans mémoire pour
colorer l’action antécédente, et la projeter sur l’écran de son présent pour lui créer
dans le mental, le doute.

FP : Et le doute lui-même est assis sur l’insécurité, la peur de lâcher sa job, son
loyer, son pays, sa famille, etc.

BdM : Oui, mais il faut faire attention quand on parle du doute, parce que nous
découvrirons au cours des années que l’Homme a énormément de choses à
apprendre en ce qui concerne la psychologie de sa propre intelligence. La
psychologie de l’intelligence, ce n’est pas une psychologie qui est gratuite, c’està-dire qu’un Homme ne peut pas, pour simplement des raisons vibratoires, pour
simplement des raisons de sensibilité, ou de perception interne, se lancer dans
une action qui n’est pas parfaitement équilibrée avec son vouloir.

Sinon l’Homme vit une initiation et il risque de perdre tout, parce que l’énergie en
lui, qui cherche à fusionner avec le moi, pour donner ou pour créer une
transcendance dans la conscience humaine, cette énergie se servirait de toutes
les failles possibles et imaginables de la conscience du moi.

Donc l’Homme de l’évolution, l’Homme créatif, conscient sera obligé d’apprendre
que la relation entre l’action et l’intelligence de l’action doit être une relation qui
n’est pas simplement fondée sur le rapport étroit et occulte entre l’activité créative
du double et l’ego, mais qu’elle doit être fondée sur la volonté du moi, de l’ego, sur
l’intelligence du moi et de l’ego, de saisir l’énergie, mais sans que cette dernière
puisse se saisir de lui. C’est un jeu à deux étages.

Pour que l’action créative serve l’Homme et ne serve pas simplement les forces
transformationnelles en lui, il faut que l’Homme soit extrêmement intelligent,
autrement dit il faut que l’Homme soit plus intelligent que les forces de la mort en
lui, c’est-à-dire les forces astrales ; donc il faut que l’Homme soit réellement dans
le mental épuré de toutes déformations psychiques ou psychologiques sur le plan
du moi, sur le plan de l’ego. Et c’est ceci qui sera long parce que l’Homme
individuellement parlant, a une très grande histoire personnelle de faiblesses, de
failles, de doutes, ou d’insurrections contre lui-même.

Mais les forces insurrectionnelles contre l’Homme sont toujours et ont toujours
été, soit les forces de sa propre lumière mal canalisée, autrement dit les forces
astrales interférant avec sa propre intelligence. Et ce n’est pas la lumière de
l’Homme qui viendra vers l’Homme et qui le rendra intelligent par principe.
L’Homme deviendra intelligent par soufrance, c’est-à-dire en ayant appris, au
cours de son expertise, à ne pas être déformé dans sa lumière lorsque cette
lumière passe à travers ses corps inférieurs.

Donc, l’Homme nouveau apprendra graduellement à reconnaître que l’impression
qu’il a d’être intelligent, ou l’impression qu’il a de savoir, ou l’impression qu’il a de
connaître, est une impression qui est de plus en plus subtilement à être révisée. Il
y a un temps dans la vie de l’Homme où l’Homme se saura intelligent, il y a un
temps. Ce temps varie selon chaque individu, mais un individu ne peut pas savoir
qu’il sait, ne peut pas être certain absolument qu’il sait, tant qu’il n’est pas
absolument conscient d’être capable de contrôler et de mater les forces occultes
en lui. Et la clé elle est là, quelque part dans ce fouillis extrêmement instable de
vibrations, dans cette conscience de plus en plus grandissante chez l’Homme.
Et c’est l’Homme lui-même qui sera obligé de découvrir l’aiguille dans
l’amoncellement de paille, l’Homme ne recevra jamais d’aide de l’interne.
L’Homme ne recevra d’abord jamais d’aide de l’astral, ceci fait partie de
l’involution, les Hommes plus ou moins conscients le savent. Et l’Homme ne
recevra jamais d’aide de sa propre lumière, parce que la fonction de la lumière
dans l’Homme, ce n’est pas de l’aider, c’est de l’éclairer.

L’Homme doit s’aider lui-même, la lumière ne l’éclairera jamais. Donc jamais
les Hommes pourront dire, ou pourront sentir, ou pourront avoir l’impression
que la lumière les aide parce que c’est une illusion. La lumière, c’est une
énergie qui part d’un point dans la conscience double de l’Homme et qui veut
traverser le mur de la matière pour rencontrer le mortel ; et étendre sur le
plan de la matérialité son royaume. C’est la physicalisation de la matière
lumineuse, c’est la physicalisation de la lumière, c’est l’élévation de la
conscience de la Terre.

Mais c’est l’Homme qui représente l’autre facette de cette lumière et l’Homme
devra un jour réaliser que la lumière ne peut pas l’aider. La lumière, c’est
simplement un jet d’énergie que lui doit contrôler, doit dompter à travers l’astralité
de sa conscience. Et comme l’Homme est inconscient et qu’il fait partie de
l’involution, qu’il a une nature animalisée très déformée, ça lui prendra un certain
temps pour en arriver à mater cette énergie. Et l’Homme devra mater sa lumière.
On ne parlera pas au vingt-et-unième siècle des illuminés, on parlera de
“l’Homme-Lumière”, de l’Homme conscient, de l’Homme supraconscient ; on
donnera diférents termes à ces Hommes. Mais on ne parlera pas d’illumination,
parce que l’illumination c’est l’astral, c’est une forme de mysticisme. L’Homme
devra dompter la lumière, la faire descendre sur le plan matériel, se rendre
totalement en contrôle d’elle, l’utiliser à sa volonté, mais il y aura dans son chemin
toutes sortes d’obstacles, toutes sortes d’obstacles astraux, autrement dit toutes
sortes d’obstacles relevant de son moi, relevant de ses inhibitions, relevant de son
incapacité en tant que moi d’éterniser son lien avec l’énergie.

FP : Si l’Esprit avait su qu’il allait être prisonnier de la matière, inhibé dans la
matière, est-ce qu’il aurait accepté l’incarnation ?

BdM : L’Esprit ne pouvait pas savoir qu’il serait prisonnier de la matière, parce que
lorsque l’Esprit est descendu dans la matière il ne possédait pas d’expérience ; il
était simplement lumière, il n’avait pas l’expérience. C’est à travers le
développement de la mémoire humaine au cours des millénaires que l’expérience
s’est développée. Cette expérience est devenue une réserve d’informations dans
les mondes parallèles.

Cette réserve d’informations a pris le nom d’âmes, autrement dit elle est devenue
une force très puissante dans l’Homme ; et avec le temps, naturellement l’Esprit
ne pouvait pas retourner à son propre plan, parce qu’il devait passer par la mort.
Mais il devait passer par la mort, parce que justement il ne possédait pas
l’expérience de la puissance des liens magnétiques sur lui-même à travers la
nature animalisée de l’Homme.

C’est au cours de l’expérience, et ceci faisait partie de la scientifsation de
l’involution, que l’Esprit fut forcé de vivre en rapport parallèle avec l’Homme, en
utilisant la mémoire expérientielle pour la projection future dans le temps de corps
sufsamment développés pouvant un jour, au cours de l’évolution, absorber à
nouveau sa puissance ; après que l’Homme ait par lui-même, au cours de
l’initiation solaire, détruit cette mémoire. C’est-à-dire qu’il ait renversé les
mécanismes inhibitifs de sa conscience planétaire, pour se retrouver face à face
avec lui-même, face à face avec sa propre lumière et être capable de supporter,
dans son mental et sur ces autres plans, la totalité de cette conscience qui,
demain, deviendra pour l’Homme l’ébauche ou la formation d’une conscience
double sur un plan parallèle.

Donc si nous regardons l’évolution du cosmos à partir de l’Esprit, nous voyons
que l’Esprit dans son originalité n’était que lumière, et que la lumière pour être
utilisable dans le cosmos, devait se fonder avec des matières ou des plans
inférieurs. Mais la “calculation” ou la mesure de cette expérience ne pouvait pas,
sur notre planète, être prise en considération parce que le temps de l’involution
n’était pas le temps de l’Esprit.

Pour que l’Esprit ait une mesure de ce qui peut se passer dans le temps, il lui faut
une mesure ; cette mesure ne peut pas être développée, ne peut pas être rendue
consciente à sa propre formation intelligente que dans la mesure où il y a
expérience. Et l’Esprit ne vit pas d’expérience, l’âme est expérience, l’Esprit ne vit
que par rayonnement. Donc, il fallut de l’expérience.

Cette expérience était le produit de la relation entre l’Esprit et la matière, relation
extrêmement ténue au début qui s’est développée avec les siècles, avec les
millénaires, qui a donné fnalement naissance à un Homme qui, aujourd’hui, est
sufsamment développé sur le plan mental, pour prendre conscience
psychologique de la déformation séculaire et millénaire de son moi, à travers les
vertus plus ou moins glorieuses des organisations ou des systèmes de pensées,
qui ont substitué pendant l’involution, l’autorité de l’Homme pour l’autorité de la
société.

Donc au cours de l’évolution, lorsque l’Homme reviendra à l’individualisation
totale, il reviendra à cette individualisation en fonction du rapport étroit et absolu
entre lui et sa lumière, c’est-à-dire que sa lumière prendra ou aura pris, au cours
de sa propre évolution animique, toutes les vertus de l’âme ou de l’expérience de
l’Homme, pour se créer les corps sufsants pour le développement d’une
conscience supérieure, et éventuellement une fusion qui donnera à l’Homme la
possibilité de développer un corps morontiel, c’est-à-dire un corps lumière.
À partir du moment où l’Homme vivra la fusion avec l’Esprit, à ce moment
l’Homme sera capable de juger autant l’avenir en fonction du temps, que l’Esprit
ne le put pendant l’involution. Parce que pour que l’Esprit puisse bénéfcier de la
mesure du temps pour juger de la scientifsation d’une expérience raciale
quelconque, il lui fallut, dans le passé, du matériel d’expérience qu’on a appelé
l’âme. Mais ce matériel d’expérience aujourd’hui est extrêmement développé ; il y
a énormément d’archives dans le cosmos, sur le plan astral de notre planète, pour
donner à l’Esprit une capacité intégrale de comprendre parfaitement sa relation
lumière avec la conscience moléculaire du corps humain.

Donc au cours de l’évolution future, l’Homme et l’Esprit pourront dans une même
constance absolue développer une relation vibratoire, une relation lumière, sur un
plan parfaitement intégré qu’on appelle l’Éther, et à partir de ce moment-là
l’Homme ne connaîtra plus la mort, il ne sera plus automatiquement assujetti aux
lois de la nature animale.

Une fois que l’Homme sera libéré de la nature animale, des lois de la nature
animale, des lois de l’involution, sur sa conscience humaine, l’Homme sera
lumière, c’est-à-dire qu’il pourra, d’une façon étroite et absolue, créer à partir de
l’Éther en fonction de données qui feront partie de la lumière de l’Esprit, mais qui
seront parfaitement et étroitement en mesure de donner, sur le plan humain, un
rendement parfait à cause de l’évolution de la conscience cellulaire de l’Homme
ou de la conscience mentale des cellules.

Autrement dit, dans l’avenir, ce qui permettra à l’Homme ou à l’Esprit de ne pas se
soucier du facteur expérientiel dans la détermination des programmes de vies
futures, sera justement dû au fait qu’il y aura une relation étroite établie entre le
taux vibratoire de la lumière et le taux vibratoire des cellules humaines, qui
n’existait pas pendant l’involution. C’est pour ça d’ailleurs qu’à un certain moment
l’Homme en fusion pourra facilement dématérialiser son corps matériel pour aller
sur le plan éthérique, parce que justement le taux vibratoire de l’Esprit sera
parfaitement ajusté au taux vibratoire de la conscience moléculaire de l’Homme.
Donc, ceci ne créera plus dans la conscience humaine une division cosmique et
planétaire.

Nous aurons un Homme absolument universel, un Homme qui ne possédera pas
une conscience cosmique, mystique, spirituelle, ou religieuse. Nous aurons un
Homme qui possédera une conscience parfaitement scientifque, c’est-à-dire une
conscience capable de s’intégrer instantanément avec le matériel, donc donnant à
la mémoire des cellules un accès à une gamme inouïe de savoir ou de
connaissance, qui fait déjà partie de la division infni de l’Esprit à travers le
rayonnement interne de sa propre promulgation à travers les plans.

Lorsque l’Esprit voyage ou se manifeste à travers les plans, son énergie est
manifestée, est brisée, si vous voulez, en rayonnement et en sous-rayonnement et
chaque rayonnement de l’Esprit coïncide avec la conscience cellulaire d’une
cellule humaine. L’Homme découvrira, à ce moment-là, le mystère de l’infnité et il
comprendra que ce que nous appelons l’infnité, et qu’aujourd’hui nous ne
pouvons pas comprendre, parce que nous sommes encore des êtres conceptuels,
l’Homme comprendra que l’infnité, c’est la relation étroite entre la lumière et la
totale sommation du taux vibratoire de chaque unité de conscience cellulaire dans
le corps humain.

Donc éventuellement, au cours des époques qui viendront, il n’y aura pas de
relation difcile entre la lumière et l’Homme, parce que la lumière et la totalité du
cellulaire humain formera une union parfaite. Donc l’Homme deviendra lumière,
lorsque nous parlons de “l’Homme-Lumière”, nous disons que l’Homme sera à la
fois lumière, qu’il soit sur le plan matériel ou qu’il soit sur le plan éthérique. Mais
l’Homme sera lumière dans ce sens qu’il répondra à cette énergie et qu’il pourra
utiliser cette énergie en fonction de sa volonté ; parce que déjà sur le plan de son
mental, il y aura un raccordement parfait et étroit à travers son cerveau éthérique
avec le double.

FP : Vous avez parlé tout à l’heure d’une action qui était prématurée, une personne
qui faisait un mouvement prématuré et qui était une condition initiatique. Comment
est-ce qu’on peut savoir si le temps est venu de faire un mouvement sans qu’il y ait
des conséquences initiatiques ?

BdM : Ça fait partie du développement de l’intelligence de l’Homme. L’Homme ne
peut pas savoir si son mouvement est prématuré tant qu’il n’est pas sufsamment
ajusté dans le mental pour savoir qu’il se fait ou qu’il peut se faire, ou qu’il ne se
fait pas jouer. Nous devons comprendre que l’Homme, sur notre planète, vit une
conscience expérimentale ; donc “conscience expérimentale” vue d’un point de
vue universel veut dire : “Conscience qui n’a pas sufsante intelligence pour se
dominer elle-même”.

Donc, une conscience qui n’a pas sufsante intelligence pour se dominer ellemême veut dire une conscience qui n’est pas sufsamment intelligente pour
dominer ce qui l’anime. Qu’est-ce qui anime la conscience de l’Homme ? C’est
son double. Qu’est-ce qui colore la conscience de l’Homme ? C’est l’astral, donc
ceci ou ces aspects ne peuvent disparaître de la conscience de l’Homme
simplement par principe philosophique.

Ces aspects ne peuvent disparaître de la conscience de l’Homme au fur et à
mesure qu’il vit une forme quelconque de déformation dans son psychologisme ou
dans son psychisme, parce qu’il a une foi trop grande, ou parce qu’il est trop naïf,
ou parce qu’il est trop spirituel, ou parce qu’il est trop occulte, ou parce que, ou
parce que, ou parce que… Donc, l’Homme vit une vie qui est assujettie à sa
lumière à travers l’astral et il vivra une autre vie lorsqu’il ne sera plus assujetti à sa
lumière, mais qu’il l’aura domptée.

Je me méfe énormément des gens qui vont me dire ‒ il y en a beaucoup de ce
temps-ci ‒ qui vont me dire : “Monsieur Bernard, je sais, je sais que je sais”. Je ne
me méfe pas d’eux en tant qu’Hommes, je me méfe d’eux en tant qu’Hommes
pouvant encore se faire cerner par les forces qui font partie de leur conscience
très avancée. Autrement dit l’ego, l’Homme, le moi, a besoin d’une certitude ; il a
besoin d’une identité ; et au stage où nous en sommes, et ceci durera quelques
années, l’Homme en évolution sur le plan de l’ego aura besoin de se défnir, aura
besoin d’une identité, et il lui sera très très facile de sauter à la première perche qui
lui est tendue.

Ça peut être la perche de l’occultisme, ça peut être la perche de l’ésotérisme, ça
peut être la perche d’un certain pouvoir paranormal, ça peut être la perche d’une
certaine sensibilité, ça peut-être la perche de quelque chose, mais l’Homme
sautera sur cette perche, parce que cette perche lui donnera l’impression du début
d’une solidité, l’impression du début d’une identité, et ceci sera bon, mais ceci ne
sera pas nécessairement sans erreurs futures.

C’est au cours de l’évolution que l’Homme en arrivera à pouvoir vivre et à vouloir
vivre sans la perche. Il y a, chez les Hommes que j’ai rencontrés dans diférents
pays, dans diférents groupes, il y a un très grand besoin spirituel d’être dans leur
intelligence, d’être dans leur conscience, et ceci c’est un besoin qui est normal,
qui est naturel, qui est bon, qui est grand.

Mais ce que ces Hommes ne réalisent pas encore c’est que plus l’Homme
deviendra conscient sur la Terre, plus l’Homme aura une conscience parfaite, plus
l’Homme aura une relation étroite avec son double, plus l’Homme aura maté le
double, plus l’Homme deviendra lumière, plus l’Homme sera fatigué d’être
éternellement obligé de vivre en fonction d’une énergie qui, dans le fond, ne l’aide
pas encore, parce qu’elle est en voie, cette énergie, de transmuter sa conscience
cellulaire.

Donc l’Homme, dans le fond, l’Homme en évolution, dans le monde occidental ou
dans d’autres pays, est un Homme qui est encore ce que je pourrais appeler
esclave de l’astral ; s’il n’est pas esclave de l’astral, il est esclave de la lumière à
travers l’astral, mais il est encore un cobaye. Et il sera un cobaye pendant un
certain nombre d’années.

Et la journée où l’Homme pourra commander à la matière, pourra commander à la
table, pourra commander… Là, à ce moment-là il ne sera plus cobaye mais il aura
à payer un prix extrêmement élevé pour être libre de cette expérience, de cette
descente de l’énergie dans la matière, de cette fusion, de cette transmutation
totale de son moi. Il aura un prix à payer… Ce prix est inévitable, il fait partie de la
nouvelle évolution. Ce prix sera grand et ce prix ne sera pas colorable.
Les Hommes qui auront payé ce prix seront très fatigués de payer le prix, et plus
ils avanceront dans la conscience, plus ils avanceront vers cet état de conscience
supérieure, plus ils seront fatigués, moins ils voudront sur le plan matériel travailler
avec les forces en eux, plus ils voudront changer de plan, et ce plan ne viendra
qu’à un certain moment à la fn du cycle.

Donc tant que les Hommes seront sur le plan matériel et qu’ils seront en voie
d’évolution, qu’ils seront en voie de développement de ce savoir, ils s’apercevront
que ce savoir fait encore partie d’une condition très puissante imposée sur le moi
pour la glorifcation de la lumière mais non pas pour la gloire de l’Homme. Et
l’Homme, un jour, devra être glorifé dans sa propre énergie ; l’Homme, un jour,
devra être glorifé par la lumière, mais ceci ne viendra pas avant la fn du cycle.
Et ceci ne viendra pas tant que l’Homme n’aura pas dompté la lumière ; donc si
l’Homme, pour une raison ou une autre, l’Homme nouveau a une afection
quelconque pour son savoir, s’il a une afection quelconque pour sa relation avec
l’occulte ou les forces en lui, s’il a une relation quelconque avec l’invisible,
l’Homme n’est pas encore prêt à passer à la lumière parce que le mécanisme de la
haine sera utilisé dans la transformation de l’âme.

L’Homme ne peut pas aimer la lumière, c’est une illusion spirituelle de l’humanité
expérientielle. Aimer la lumière, c’est une forme d’esclavage spirituel aux forces
cosmiques. Aimer la lumière, c’est une chose que les Hommes de l’involution, les
ésotéristes, les occultistes, ont fait pendant des siècles, pour se retrouver à la fn
du vingtième siècle dans une même situation de servitude.

Aimer la lumière fait partie de l’illusion spirituelle de l’Homme, elle fait partie de la
programmation astrale de l’Homme, elle fait partie de l’esclavage cosmique de
l’Homme, et un jour l’Homme haïra la lumière. Et lorsqu’il aura haï la lumière, il aura
parfaitement compris le rôle de l’astral dans l’involution, et c’est à ce moment-là
qu’il deviendra lumière. Et lorsque l’Homme deviendra lumière, il sera
incapable à ce moment-là d’aimer ou de haïr la lumière, il deviendra neutre.
Il deviendra lui-même lumière, il deviendra expression de cette énergie sur le
monde, il deviendra un scientifque, il changera la civilisation, il pourra à volonté
changer de plan, changer de planète pour travailler ou faire avancer les sciences
de l’Homme sur d’autres planètes ou dans d’autres galaxies. Mais il y a une
dimensionnalité dans la psychologie humaine qui sera renversée au cours de la
transmutation du corps mental de l’Homme défnitivement, parce que ceci fait
partie du besoin chez l’Homme de devenir maître parfait de sa conscience.
L’Homme est un être… D’ailleurs, c’est très bon que les Hommes ne le sachent
pas… Jusqu’à quel point ils sont asservis ! Parce que si les Hommes étaient
conscients du niveau d’asservissement, d’esclavage de leur ego, il ne seraient pas
capables sur le plan psychologique de supporter un tel afront à leur condition
humaine, et beaucoup d’Hommes voudraient se donner la mort.

Donc il y a des choses qui sont cachées à l’Homme, et ces choses qui sont
cachées sont bonnes, mais les années qui viennent révéleront de plus en plus de
choses à l’Homme. Il est inévitable que plus nous avançons dans l’évolution de la
conscience supramentale sur la Terre, plus nous apprendrons des choses, parce
que plus l’Homme sera amené à dire ce qui est caché derrière les voiles de l’astral,
derrière ou au-delà des voiles de la mort.

Donc les Hommes seront amenés, au cours de la prochaine génération, à
comprendre l’invisible d’une façon tellement prépersonnelle, tellement scientifque,
tellement non temporelle, tellement absolue, que la moindre déformation
psychologique du moi à travers l’esclavage spirituel de l’ego, à travers les besoins
égoïques de mémoriser ou de soutenir la conscience égoïque à travers la
mémoire, que l’Homme sera ou devra être extrêmement fort dans le mental pour
pouvoir absorber le choc de ce qu’il sait, et non pas le choc de ce qui lui sera
révélé.

C’est le choc du savoir qui donnera à l’Homme la mesure de sa puissance, et
lorsque l’Homme sera dans la puissance de sa mesure il ne sera plus intéressé au
savoir, parce que le savoir est simplement la première ébauche de son évolution.
Lorsque l’Homme sera dans sa puissance, il ne sera plus intéressé au savoir parce
que le savoir est une énergie qui donne la connaissance.

L’Homme n’a pas besoin de connaissance lorsqu’il est dans le savoir, et lorsqu’il
est dans le savoir, si le savoir n’est pas grefé intrinsèquement à sa conscience
moléculaire il ne peut pas l’utiliser sur le plan matériel ; donc il est sans puissance,
donc il n’est pas encore lumière, donc il est encore conditionné par des lois de
temps qui sont utilisées par le double pour la descente de ce dernier sur le plan
matériel.

Donc, c’est l’Homme qui fera descendre le double sur le plan matériel, ce
n’est pas le double qui descendra par lui-même. Donc il y aura efectivement
dans la conscience de l’Homme une très grande expérience vibratoire qui devra
être amenée au fur et à mesure qu’il se conscientisera ; expérience qui sera
amenée à la contestation absolue entre lui et le double. Et c’est ceci qui fera
descendre le double dans la matière, qui fera fusionner le double avec l’Homme, et
qui amènera l’Homme de plus en plus en contact avec sa propre lumière. Et rendu
à ce stage, l’Homme ne sera plus intéressé à son savoir ; parce que déjà le savoir
de l’Homme aura dépassé le désir égoïste de son moi de l’avoir.

FP : Ça veut dire quoi contester le double ?

BdM : Contester le double, ça veut dire rapatrier le double énergiquement à
l’intérieur de la conscience moléculaire de son corps matériel. Contester le double,
ça veut dire éliminer de la conscience du double toutes les informations pouvant
donner à l’ego une certaine conscience élevée. Contester le double veut dire
éliminer de la conscience de l’Homme toutes formes de déformations psychiques
capables de donner à sa conscience occulte une certaine “volition” au-dessus de
son moi.

Contester le double veut dire devenir absolu sur la Terre ; contester le double veut
dire avoir la volonté de se dématérialiser ; contester le double veut dire
éventuellement pour l’Homme futur, entrer en contact étroit avec sa conscience
moléculaire sur tous les plans de sa réalité, autant matérielle que mentale.

FP : Vous avez parlé de l’Homme en tant qu’être de lumière en dehors de la
polarité du bien du mal. Ça, c’est pour une évolution très très lointaine ?

BdM : Pas tellement lointaine.

FP : Si l’on suppose que cet état d’évolution existe déjà sur d’autres planètes, que
des êtres sont arrivés à…

BdM : Il faut faire attention… Je vais vous expliquer les lois du du bien du mal. Les
lois du bien et du mal sont l’expression, dans notre cosmos local, de ce qu’on
peut appeler, pour le moment, la descente de la force oméga à travers l’Homme.
La force oméga, c’est une force cosmique qui n’a pas de visage, elle n’est pas
polarisée cette force, mais lorsqu’elle descend à travers l’Homme, elle devient
polarisée. Et au cours des millénaires de l’évolution, de l’involution, cette force est
devenue de plus en plus polarisée. De sorte qu’au cours de l’évolution ou de
l’involution, ou de l’évolution régressive, cette force est devenue l’expression
symbolique d’une tendance chez l’Homme de séparer deux actions, une, la
mettant dans le camp du bien, et l’autre, la mettant dans le camp du mal.
Il est évident que pour toutes raisons d’involution régressive ou d’évolution
régressive, il fut bon pour l’Homme de développer une conscience du bien,
comme il fut nécessaire pour l’Homme de développer une conscience du mal.
Mais ceci était le résultat nécessaire, inévitable, inéluctable de la polarisation de
cette force oméga.

Cette force oméga plus tard, on la découvrira comme étant ou représentant ce
que nous appelions symboliquement dans le passé, les forces lucifériennes. Mais
elle va, cette force oméga, beaucoup plus loin dans sa réalité que la symbologie
que nous lui avons donnée, nous en tant que chrétiens. Donc cette force oméga a
été divisée, et a été polarisée par l’expérience animique. Elle n’a jamais été utilisée
par l’Homme en relation vibratoire avec la fusion de son Esprit.

Mais elle a toujours été utilisée à travers l’Homme, donnant à son moi
constamment la polarisation psychologique d’une valeur qui a été constamment
contestée au cours de l’histoire, et qui a donné, au cours de l’histoire de
l’évolution des races et des cultures, certaines formes d’évolution ou certaines
formes de dégénération, selon l’attitude animique de certains Hommes de vivre en
fonction d’une certaine polarité ou d’une autre.

Donc nous avons eu dans l’involution diférentes formes de mal, nous avons eu
diférentes formes de bien, mais dans l’analyse fnale de cette évolution régressive,
nous verrons demain, lorsque l’Homme aura accès à la force oméga, lorsque
l’Homme sera dans la conscience de la force oméga, nous verrons que le bien ou
le mal… Éliminons le mal parce que le mal nous savons qu’il est mal, mais nous
verrons que même le bien de l’involution faisait partie de l’assujettissement de
l’Homme à des forces lui enlevant totalement sa volonté.

Parce que l’Homme n’était pas capable sur le plan humain égoïque non fusionné
de supporter la tâche de s’interroger lui-même d’une façon absolue vis-à-vis la
qualité absolue de ses divisions dans l’énergie, autrement dit vis-à-vis la qualité
absolue de bien regarder ce que nous appelons le mal ou le bien. Et nous verrons
que beaucoup de bien a été mal comme beaucoup de mal a été bien pendant
l’involution.

Mais l’Homme de la prochaine époque, l’Homme nouveau, sera libre de la
coloration de la force oméga parce qu’à cause de sa relation étroite avec le
double, à cause de sa capacité de mater l’énergie de son double, il pourra utiliser
sa propre lumière d’une façon intransigeante, c’est-à-dire qu’ il ne sera plus obligé
de subir, sur le plan psychologique, la déformation de cette force oméga. Donc,
cette force oméga deviendra la force utilisée par l’Homme pour la scientifsation de
la matière.

L’Homme n’utilisera la force oméga que pour la scientifsation de la matière. Et
dans le cosmos, il existe des civilisations, des races en évolution qui, depuis très
longtemps, utilisent la force oméga pour la scientifsation de la matière. Mais ce
n’est pas parce que ces forces utilisent cette force pour la scientifsation du
matériel que ce sont des êtres nécessairement plus évolués en conscience que
l’Homme nouveau.

Et cette marge, ce point, je le mets parce qu’il sera compris, réalisé demain, et
efectivement, parfaitement compris que l’Homme nouveau, l’Homme de la Terre,
qui a subi une expérience extrêmement douloureuse, deviendra demain au cours
de sa fusion, au cours de sa conscience en évolution perfectionnée, deviendra un
être qui, en bénéfciant de la force oméga, se donnera les outils nécessaires pour
voyager dans d’autres cosmos, rencontrer d’autres intelligences et leur apporter,
dans leur expérience, dans leur civilisation, la lumière, le savoir, la science, qui ne
fera plus partie de la force oméga. Parce que déjà ces civilisations la possèdent,
mais qui fera partie d’une autre force qui, aujourd’hui, est caché à la vision de
l’Homme, qui fait partie de la fusion de l’Homme, et qui ne possède pas, sur notre
planète aujourd’hui, de caractéristiques.

Mais l’Homme conscient, après la fn du cycle, aura conscience de cette autre
force, mais elle ne servira pas à la scientifsation de la matière. Elle servira à
d’autres choses qu’aujourd’hui on ne peut pas, dans le public, rendre, parce que
l’Homme ne doit pas faire de philosophie, ne doit pas philosophiser, ne doit pas
“ésotériser” ou “occultifer” le savoir ou les connaissances de l’avenir. Il a
sufsamment à philosophiser le passé sans philosophiser l’avenir. Mais l’Homme
de demain, l’Homme nouveau saura cette force, fera partie de cette force.
Cette force sera au-dessus de la force oméga, donc automatiquement elle sera
au-dessus des forces utilisées par les intelligences extraterrestres qui viennent, ou
qui viendront éventuellement, ofciellement, rendre visite à notre planète. Et la
raison pour laquelle cette autre force ne doit pas être discutée dans le public
aujourd’hui, c’est parce que cette autre force n’est pas et ne fait pas partie de ce
que nous appelons, dans un sens extrêmement large, extrêmement universel, les
forces lucifériennes. Elle fait partie d’un autre monde, d’un autre univers, elle fait
partie d’une autre réalité.

Et l’Homme de la Terre en évolution, l’Homme futur, sera le premier être
conscient dans le cosmos à connaître cette force. Même les intelligences qui
viennent d’autres planètes ne connaissent pas, ne comprennent pas, ils ne
vivent pas cette force, parce que les êtres qui viennent d’autres planètes ne
sont pas dans un état de fusion.

F P : Et-ce qu’il existe un lien karmique entre les êtres qui nous visitent, les
extraterrestres ou les Élohim, et nous ? Autrement dit est-ce qu’on est, nous, le
produit d’une hybridation sur la Terre ?

BdM : Oui, nous sommes le produit d’une hybridation sur la Terre ; nous
sommes les fls de ces êtres, nous avons été pondus, nous avons été
asservis…

FP : Créés à leur image, mais juste à leur image…

BdM : Nous avons été créés à leur image, nous avons été asservis pour des
raisons d’évolution régressive. Nous sommes le produit d’une très haute
technologie. Nous sommes le produit d’un très haut plan d’évolution. Mais à
partir du moment où l’Homme vivra la fusion avec son double, cette évolution
cessera. Et l’Homme retournera à ses planètes d’origine et prendra la place – dans
les mondes, dans les confédérations, dans ces gouvernements – qui lui est due.
C’est à partir de ce moment-là que l’Homme commencera à travailler à l’évolution
de mondes supérieurs, qui ne font pas partie aujourd’hui des mondes habités, et
que l’Homme pourra, fnalement, commencer à être grand.

FP : Pour un être qui a quelques milliers d’années d’avance sur nous, au niveau de
l’évolution, de sa compréhension, qui a un mental froid et qui nous regarde, est-ce
que la Terre peut être un genre de parc ou de réserve naturelle, dont nous
sommes…

BdM : Pour ces êtres, nous sommes des animaux intelligents. Nous sommes des
animaux intelligents parce que nous ne sommes pas intelligents, mais nous avons
accès à un certain niveau de facultés intelligentes inférieures que nous appelons la
réfexion. Et nous sommes aussi des animaux intelligents parce que nous ne
possédons pas la capacité de nous séparer de notre conscience astrale, c’est-àdire de notre conscience animalisée.
Donc pour ces êtres, nous sommes efectivement le produit d’une très grande
expérience ; une expérience qui est surveillée, mesurée, sur d’autres plans à
distance. Mais ces êtres ne savent pas, ne comprennent pas, ne réalisent pas, ce
que l’Homme nouveau représente pour la Terre. Parce que si nous regardons le
cosmos, nous voyons que dans le cosmos il y a des sphères, des plans, des
mondes plus ou moins évolués.

Mais au-dessus du cosmos matériel, au-dessus des mondes en évolution de
conscience, il y a de l’énergie pure, et nous découvrirons un jour que ce que nous
appelons aujourd’hui “énergie pure” représente une intelligence, de l’intelligence,
des intelligences ; ces intelligences ne participent aucunement à la formation, à
l’évolution des mondes parallèles cosmiques.

Ces intelligences participeront à l’évolution et à la formation d’autres mondes à
partir de l’état de fusion, lorsque l’Homme de la Terre aura compris la relation
étroite entre une conscience involutive et une conscience évolutive, entre une
pensée égoïque qui pense qui pense et une pensée égoïque qui reconnaît une
source à sa pensée, jusqu’au stage où la source de cette pensée soit
sufsamment développée, scientifsée, et conscientisée, pour que l’Homme réalise
que la partie lumière derrière le matériel, que le double, c’est lui.
Et c’est lorsque ceci sera atteint que l’Homme prendra sa place dans le cosmos, à
un niveau d’évolution qui fait partie du secret de la fusion entre la lumière et la
matérialité. État qui est atteint, qui sera atteint sur notre planète, mais qui ne fait
pas partie des plans d’évolution des civilisations venant de l’extérieur. Vous allez
me demander : “Mais est-ce que ces êtres sont des êtres qui sont bons, est-ce
que ces êtres sont des êtres qui ont un niveau de conscience”… ?

Et je vous répondrai que ces êtres sont des êtres qui ne connaissent pas les
aspects bestiaux du comportement humain, parce que ces êtres ne possèdent
pas d’âme. Ce qui a fait que ces êtres ont pu évoluer d’une façon aussi
spectaculaire sur le plan de la science, c’est que leur Esprit n’a pas été retardé
dans son évolution par le phénomène purement terrestre de l’âme, de la mémoire.
Ces êtres sont, par contre, des êtres qui ne possèdent pas parfaitement leur
Esprit, parce que dans les mondes dits “supérieurs”, il y a une partie de
l’Esprit qui est dans la lumière et une autre partie de l’Esprit qui est
emmagasinée dans les cerveaux électroniques, dans leur cerveau, dans leur
machinerie. Donc la partie de l’Esprit… Lorsque nous parlons de ces êtres, nous
parlons d’êtres qui possèdent des technologies immatérielles.

Donc lorsque nous parlons de technologies immatérielles, nous parlons de
technologies qui ne sont pas sujettes aux lois de la gravité. Et dans ces
technologies immatérielles, nous avons une partie de l’Esprit qui demeure dans les
sphères de la lumière et une partie de l’Esprit qui est emmagasinée dans leur
système, et c’est la partie de l’Esprit emmagasinée dans leur système scientifsé
qui leur permet, à ces êtres, de posséder une très grande relation moléculaire
entre l’énergie de ces systèmes qui ont été composés par leur Esprit à travers
leurs corps matériels, ou leur corps “matériaux-éthériques”, et eux-mêmes.
Tandis que sur le plan matériel, l’Esprit n’est pas dans la matière, il n’est pas dans
une certaine technologie. L’Esprit, il est infrmé dans sa descente vers l’Homme, à
cause de la mémoire humaine, à cause de l’âme. Mais lorsque l’Esprit sera intégré
dans la conscience moléculaire de l’Homme d’une façon parfaite, l’Homme luimême deviendra ce cerveau.
L’Homme lui-même deviendra cette sommation totale d’énergie rendue,
décodifée, décodifable, que nous appelons science, que nous appelons savoir,
que nous appelons connaissance. Mais ce ne sera plus une science ou un savoir
fondé sur une mémoire quelconque, telle que nous connaissons, ou ce ne sera
plus non plus une science fondée sur la relation étroite entre une technologie
immatérielle et des Hommes très évolués qui ne possèdent pas, tels que nous, de
l’Esprit non fragmenté.

Et lorsque l’Homme entrera en contact avec ces intelligences, ces intelligences
verront que l’Homme possède, sur le plan vibratoire, sur le plan de l’Esprit, une
dimensionnalité que l’Homme lui-même découvrira, dans son afrontement, dans
sa conversion de l’énergie de l’Esprit. Et cet afrontement, cette conversion de
l’énergie de l’Esprit, donnera à l’Homme un statut quelconque.

Et ce statut sera reconnu par ces êtres parce qu’ils verront qu’ils n’ont sur
l’Homme aucun pouvoir mental, qu’ils n’ont sur l’Homme aucun pouvoir de
direction, qu’ils n’ont sur l’Homme aucun pouvoir d’infuence. Et ces êtres sont
très trés habitués à la manipulation des états inférieurs de leur conscience ; donc
ils seront extrêmement charmés par le fait que l’être humain répond sur le plan
évolutif à des conditions d’expérimentation qui étaient déjà logées dans leur
système d’étude de pronostication, mais système qui, déjà, était sous les lois de
l’Esprit, mais n’ont pas sous les lois de leurs intelligences.

C’est comme si nous disions : l’Esprit sait où l’Homme va, mais l’Esprit dans la
matière de ces êtres très évolués, a servi à la déifcation des processus involutifs
pour la diminution sur le plan matériel d’une conscience lumière, afn que des
corps inférieurs se construisent, pour que plus tard, au cours de l’évolution, des
corps supérieurs se développent ; pour que plus tard, au cours de la fusion, ce
même Esprit qui, originalement, était dans les sphères non divisées de ces
mondes, devienne parfaitement partagé dans la fusion de l’Homme ; pour que
l’Homme, demain, n’ait plus besoin de systèmes, de mémoires, d’ordre, de
sciences non matérielles pour constater, juger, et établir les lois de la prochaine
évolution du cosmos. Donc, ceci fera en sorte que l’Homme, sur le plan évolutif,
sera supérieur à ce que nous appelons aujourd’hui les êtres extraterrestres.

FP : Est-ce que les prophètes de l’ancien temps, Élie, Hénoch, Ézéchiel, Moïse, le
Nazaréen étaient des contactés, et est-ce que leur fonction, leur rôle, était diférent
des contactés actuels ?

BdM : Non, c’étaient des contactés, un contacté c’est un contacté. Qu’il soit dans
le passé, qu’il soit aujourd’hui, c’est toujours un contacté. La vie d’un contacté
dépend naturellement des paramètres sociaux, des paramètres politiques de son
temps. Un contacté voilà deux-mille ans, voilà quatre-mille ans, ne pouvait pas
agir comme le contacté d’aujourd’hui, tout est changé. Mais c’était le même
phénomène. Il y a eu des contactés qui ont été réellement modifés dans leur
conscience psychologique par le contact.

Il y a eu des contactés qui ont vécu leur conscience psychologique à un très haut
niveau. Et l’Homme nouveau sera aussi un contacté, mais ce sera un contacté
d’un nouvel ordre. Ce sera un contacté qui ne se laissera plus conditionner par le
contact. Il ne sera plus conditionné par le contact. C’est la diférence entre les
contactés de l’involution et les contactés de l’avenir.

Le contacté de l’avenir sera un Homme qui aura été contacté mais qui, un jour,
sera libre du contact sur le plan psychologique ; il ne vivra du contact que sur le
plan vibratoire, que sur le plan de sa relation étroite entre lui et sa propre lumière.
Mais il n’y aura plus d’ordre psychologique donné au contact, de sorte qu’il n’y
aura plus de formation sur la Terre de religions ou de sciences ésotériques, ou de
sciences occultes. Et ceci demandera une très très grande conversion du mental
humain, dans un mental supérieur, dans une supraconscience.

Ceci demandera que l’Homme redéfnisse sa relation avec l’énergie, redéfnisse sa
relation avec la vie, redéfnisse sa relation avec la conscience qu’il a de la valeur
de la vie, redéfnisse sa relation avec la mémoire, redéfnisse sa relation avec
toutes les valeurs qui font partie du patrimoine humain de l’évolution régressive
qu’on appelle l’involution. Ceci demandera un renversement total de la conscience
humaine.

FP : Merci Bernard !

mise à jour le 16/06/2024

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