FP 015
L’EMPIRE DE LA DÉSINFORMATION
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Bernard de Montréal (BdM) : Avant que nous commencions, je voudrais préciser
quelque chose. Pour moi, personnellement, parler de l’éducation c’est très vaste,
donc si on me demande de parler de l’éducation, j’essaie de développer des lignes
de pensée pour amener l’Homme à penser d’une façon créative, d’une façon qui
lui est personnelle ; et souvent lorsque je parle, il semble que je tranche, dans ce
sens que je suis comme on pourrait dire, catégorique, et je ne voudrais pas que le
public me voit comme étant catégorique, dans ce sens que je ne voudrais pas que
l’on prenne ce que je dis comme étant une fnalité.
Si je dis par exemple que ce qui est important dans la vie d’un enfant qui vit ou qui
connaît l’éducation, ce sont les mathématiques et le langage, je dis ceci pour
instruire l’Homme dans le fait qu’il y a deux aspects de l’éducation qui sont vitaux
pour l’Homme. Le reste ça fait partie de son caractère, de son tempérament, le
désir qu’il peut avoir de lire sur les papillons, les ci, les ça.
Mais le point que je veux faire, c’est que je suis obligé – parce que pour moi parler
de l’éducation pendant deux heures c’est très limité – donc je suis obligé de
raréfer un peu le contenu de ce que je veux dire pour en extraire des lignes de
pensées. Donc lorsque je dis : pour un enfant les maths et la langue ou les
langues, même je pourrais aller là-dedans, pas la langue, les langues, c’est pour
permettre que les gens puissent au moins asseoir la sécurité psychologique du
besoin d’éduquer leurs enfants, en relation avec deux principes essentiels à la
formation de leur mental.
Le reste c’est à la discrétion de l’enfant, c’est à la discrétion du système, c’est en
fonction des possibilités du système, ainsi de suite. Donc si je parle d’éducation
ou si je vous parle en public de n’importe quoi, je vous demande, pour votre
propre plaisir, de me comprendre, de ne jamais penser que ce que je veux dire
c’est catégoriquement ceci. Je donne simplement des lignes de pensée pour que
l’Homme puisse graduellement commencer à efler son sens, sa perception.
Il y a beaucoup de gens qui savent, qui réalisent de par eux-mêmes
qu’efectivement les maths, et quand je parle des maths je parle des maths
fondamentales, savoir compter, ainsi de suite, savoir écrire ce qui va de soi avec la
lecture et la langue, tout ceci, il y a des gens qui le savent, qui le conçoivent, ça
fait déjà partie de leur conscience d’éducateur.
Mais là où les gens vont commencer à trembloter dans les décisions, c’est en ce
qui concerne la qualité du matériel, l’approfondissement du matériel, la pression
du matériel, ainsi de suite, autrement dit les éléments psychologiques qu’on ajoute
à l’éducation de l’enfant et qui, souvent, font de cette expérience une expérience
difcile. Je suis obligé de parler avec lui (François Payotte), il faut quand même
que je lui donne du temps de demander des questions.
Si je m’embarque moi-même seul à parler, je vais parler pendant dix heures et
quinze heures, et pendant dix heures et quinze heures, au moins je pourrai entrer
dans les détails de ce que je peux dire. Mais comme je suis limité à une très brève
entrevue avec Monsieur Payotte, et comme en même temps je veux vous donner
l’essentiel de ce que je peux dire dans des lignes qui sont fortement graphiques, il
ne faut pas que vous preniez ces lignes qui sont graphiques d’une façon
catégorique ; afn de ne pas diminuer votre capacité d’entendre ou de comprendre
d’autres choses que je peux dire, ou afn de ne pas interférer avec votre propre
entendement en ce qui concerne l’éducation.
Je suis absolument sûr que si je parle à n’importe qui dans l’éducation, qu’il soit
initié ou non à l’éducation, il y aura un point de raccordement entre ce que je dis et
ce qu’il percevra, parce que ceci fait partie de la conscience de l’Homme, ceci ne
fait pas partie de l’esprit analytique inventaire de l’ego mentalisé. Donc, je vous dis
ceci pour vous mettre face à moi, mais d’une façon à l’aise afn qu’ensemble nous
puissions apprendre ; parce que moi si je vous parle, j’apprends en parlant.
Donc si vous, vous êtes là à écouter et que vous apprenez avec moi alors que je
parle, il ne faut pas que vous supportiez des dissonances psychologiques vis-à-vis
ce que je dis qui semble souvent être catégorique, parce qu’efectivement quand
je parle, je dis ce que je dois dire, je crée une forme de pensée pour fnalement
intégrer la personnalité de l’Homme avec sa vie interne ; et je peux continuer, alors
quelque part il faut que je me ferme et que j’écoute Monsieur Payotte.
François Payotte (FP) : OK. Ça nous amène bien sur l’information, ça.
L’information devrait donc nous permettre de nous transformer, c’est-à-dire crever
le mur de la forme, passer au travers, transformer. Et ce que je constate
aujourd’hui, bien souvent, c’est qu’elle déforme, alors que l’information soit de
caractère politique on va dire, ou idéologique, elle va diviser les Hommes au lieu
de les unir.
On bâtit des murs de la honte aujourd’hui lorsqu’on est en possession d’une
information, pour empêcher toute fuite à l’étranger de cette information, où des
Hommes qui en sont les détenteurs au niveau politique ou idéologique, et
fnalement cette information-là, on l’entretient à coup de propagande. Et je sais de
quoi je parle, j’étais de l’autre côté de ce fameux mur de la honte et j’ai vu un peu
ce qui s’y passait au niveau de l’information qui est déformée.
Si l’information a un caractère religieux, donc délivrée sous le sceau de la
révélation ‒ j’aime bien ça le sceau, encore un verrou sur l’information ‒ elle est
emprisonnée dans les temples. On a vite fait d’ériger un temple autour de
l’information, et l’histoire, le temps passe, l’histoire s’écoule et les murs
s’écroulent, et on fnit par se lamenter devant ces murs, devant ce symbolisme, de
ce que contenaient ces temples.
Alors la question que je me demande et que je vous pose également, c’est : Qui
est responsable de cette détérioration de l’information ? Est-ce que c’est l’Homme
ou est-ce que c’est l’émetteur ? Est-ce qu’il n’y a pas une forme de désinformation
tout de suite à la source dès le départ ? C’est peut- être une question ambigüe
parce que je ne connais pas tout à fait le sujet. Vous avez parlé un jour de
désinformation.
B d M : Bon. Le phénomène de désinformation, le phénomène d’information
désinformative est un phénomène qui fait partie de l’histoire de l’Homme, de ce
que nous appelons la connaissance en général. J’ai toujours dit que l’Homme est
un peu comme une radio, il n’est pas simplement un peu comme une radio, il est
efectivement une radio. Mais pendant l’involution, nous avons vécu notre
conscience en relation avec un niveau d’approximation de notre réalité
extrêmement étranger à la réalité pure.
Autrement dit pendant l’involution, il fut absolument impossible à l’Homme, parce
qu’il ne possédait pas les corps subtils sufsamment développés, il fut impossible
à l’Homme de pouvoir saisir la réalité en fonction de sa réalité à lui. Il ne pouvait
saisir la réalité qu’en fonction d’un système de désinformation, c’est-à-dire qu’il
était obligé, l’Homme, de subir, subir le choc de l’énergie à travers ce que nous
appelons le symbole.
Pour que l’Homme dans le passé puisse comprendre le monde, il lui fallut
absorber l’information à travers la symbologie. Donc selon sa race, sa culture, son
ethnie, l’Homme était obligé d’absorber l’information, autrement dit le savoir en
relation avec la symbologie, parce que ceux qui émettaient, sur le plan matériel,
l’information étaient des êtres qui n’avaient pas atteint un niveau d’évolution
sufsamment épuré, pour pouvoir passer de l’involution à l’évolution ou pour
pouvoir passer de la désinformation à l’information.
C’est simplement à la fn du vingtième siècle, à partir du moment où l’Homme
brise le contact avec les chaînes subjectives de son inconscience qu’il peut
maintenant commencer à bénéfcier de ce qu’il sait, c’est-à-dire d’être informé.
Mais être informé pour l’être humain, ce n’est pas facile parce qu’il a été habitué
pendant des siècles à être désinformé, donc nous avons été drogués pendant des
millénaires.
Mais la drogue était tellement merveilleuse qu’elle a su, au cours des siècles,
entretenir en nous des images souvent vénérables, des images souvent
mystifantes, des images qui, dans un sens, et dont le but était tel, de nous donner
une certaine sécurité existentielle ; parce que l’Homme faisait face à une réalité
matérielle dont il ne comprenait pas l’incommensurabilité parce que l’Homme
pensait.
Et tant que l’Homme pensait et que l’Homme développait sa faculté de penser, il
lui était impossible (je crois qu’il y a de la résonance dans le micro, est-ce qu’on
peut ajuster, peut-être que je parle trop…) Alors qu’est-ce que je disais ? Je ne me
rappelle plus donc je continue. Je disais que l’Homme, dans le passé, n’avait pas
le mental sufsamment développé pour pouvoir vibrer, percevoir, une énergie qui
est universelle, qui est dans le cosmos depuis toujours.
Donc il était obligé de diminuer l’intensité de cette vibration, de cette énergie, et
elle était absorbée cette énergie dans un mental calqué sur l’histoire, calqué sur
les relations psychologiques ou psycho-symboliques de la race, de la culture, de
l’ethnie ; donc il n’était pas capable, l’Homme, de savoir. C’est pour ça que
l’Homme fut idéologisé, c’est-à-dire qu’il lui fut imposé une autorité pendant des
siècles.
Et à la fn du vingtième siècle, maintenant que l’Homme est prêt à bénéfcier de
son énergie créative, c’est-à-dire de raisonner mentalement à un taux de vibration
sufsamment élevé pour qu’il puisse fnalement commencer à s’informer, il lui est
très difcile à ce moment-là, d’instantanément, dans un temps extrêmement court,
de passer d’une façon d’être à une autre façon d’être.
Et c’est ça qui crée dans l’être humain, une dualité, un choc, qui l’amène face à
face avec le doute qui lui fait remettre en question des choses, mais dont il ne peut
facilement admettre, non pas le contraire mais le point plus loin dans l’évolution de
la conscience. Et l’Homme de demain sera obligé, il sera amené par les forces
cosmiques de son évolution personnelle à pouvoir fnalement supporter
l’information, et aussitôt que l’Homme commencera à pouvoir supporter
l’information, il commencera à s’apercevoir qu’il est de plus en plus désinformé.
Autrement dit il verra que tout ce qu’il a appris, je ne parle pas des sciences pures,
je parle de ces sciences psychologiques, il verra que ces sciences psychologiques
qui ont coloré son ego, qui ont donné à son ego une sécurité fausse, qui ont
donné à son ego une sécurité psychosociale, qui ont donné à son ego un besoin
de standardiser sa relation avec la société, qui ont donné à son ego une qualité
d’appartenance à une conscience ou à une masse sociale, il verra
qu’efectivement, il est sur le plan de sa psychologie et de son ego, un être
extrêmement désinformé.
Et la nouvelle information qu’il recevra lui créera un choc, et c’est ce choc dont il a
besoin pour commencer à prendre conscience qu’il sait. Savoir… Si on me
demande qu’est-ce que c’est Savoir, quelle est la diférence entre Savoir et la
connaissance, Savoir n’est pas psychologique, la connaissance est
psychologique, Savoir ne fait pas partie de la mémoire, la connaissance est assise
sur la mémoire, Savoir est totalement intégral.
Un Homme qui sait, qui parle à un Homme qui sait, les deux Hommes savent,
donc les deux Hommes sont en parfaite compréhension. Il n’y a aucune dualité
dans le Savoir, il n’y a aucune discussion dans le Savoir, il n’y a aucune lutte dans
le Savoir, parce que le Savoir ne fait pas partie de la coloration psychologique de
l’ego, il ne fait pas partie de la continuité de l’action de la masse dans le mental
humain ; le Savoir fait partie intégrale de l’énergie de l’Homme.
Donc l’Homme de la prochaine évolution saura, et au cours de l’évolution il y aura
de plus en plus d’Hommes qui sauront, mais ce Savoir sera totalement
individualisé. Et nous sommes tellement habitués à vivre le Savoir sur un plan
personnel, en relation avec un autre plan personnel, que notre Savoir est dans le
fond de la connaissance échangée.
Mais le Savoir n’est pas de la connaissance échangée, le Savoir c’est de l’énergie
dont l’intelligence s’échange lorsque deux êtres sont dans la même intelligence.
Donc autant il est difcile pour l’Homme, presque impossible pour l’Homme, de
s’imaginer qu’il est possible de savoir n’importe quoi, autant il est inimaginable
pour l’Homme qui sait, de pouvoir s’imaginer ne pas savoir quelque chose… Vous
comprenez ?
Parce que ce sont deux états d’esprit diférents, l’un appartient à l’involution,
l’autre appartient à l’évolution ; l’un appartient à l’ego, l’autre appartient à l’Esprit
en relation avec l’ego. Ce que les psychologues veulent ou essaient de faire,
autrement dit le travail d’intégration qu’ils essaient de faire chez l’Homme, ce n’est
pas la psychologie humaine qui peut le faire, c’est l’énergie de l’Homme.
C’est l’Homme lui-même sur les autres plans de sa réalité qui viendra un jour se
racoler avec l’Homme dans le matériel avec le mortel. Donc jamais l’Homme ne
pourra atteindre le Savoir en substituant une forme de connaissance pour une
autre. L’Homme atteindra le Savoir lorsqu’il commencera lentement à pouvoir
grefer sa conscience humaine égoïque sur le mur infni de ce qu’il sait.
Mais qu’est-ce qui empêche l’Homme de Savoir, ce n’est pas l’Homme, c’est ce
qu’il croit savoir. Ce que l’Homme croit savoir, ce qui est institutionnalisé, ce qui
fait partie de l’idéologisation qui mène à l’aliénation, ce qui fait partie de la
mémoire de l’humanité, ce que l’Homme croit savoir, c’est ceci qui l’empêche
d’être dans son savoir ; donc l’évolution de l’humanité future se fera à travers
l’individu.
Elle se fera à travers l’individualisation totale de l’Homme de sorte qu’il passera de
la personnalité à la personne. Et c’est ainsi que l’Homme pourra un jour
reconnaître d’une façon très simple qu’il sait. Mais tant que l’Homme n’aura pas
été capable de supporter la solitude de son état, tant que l’Homme sera obligé de
tendre la main à la mémoire sociale pour “renforcir” la sienne, il est évident qu’il
“renforcira” sa connaissance, mais il ne sera jamais dans le savoir.
FP : Si c’est le fait de croire que l’on sait quelque chose qui nous empêche de le
savoir réellement, est-ce que ça veut dire…
BdM : Regardez le phénomène de croire… Excusez si je vous coupe la question,
mais je veux parler sur ceci, parce que pour moi c’est important, je reviens ensuite
à ce que vous me demandez. “Croire” fait partie des mécanismes psychologiques
de l’involution, “croire” fait partie des outils savants, puissants, ténébreux,
souterrains du pouvoir idéologique. Il n’y a pas de plus grandes raisons que croire
pendant l’involution, mais il n’y a pas de plus grand besoin de ne pas pouvoir
croire pendant l’évolution
L’Homme pendant l’involution devait croire parce que l’Homme pendant
l’involution avait besoin d’une autorité. L’autorité était nécessaire pour que
l’Homme avance, progresse. Mais pendant l’évolution, lorsque l’Homme entrera
dans son énergie, l’Homme ne peut plus se permettre de croire, parce que croire
ne fait pas partie de la réalité, croire fait partie de la connaissance.
Il fut nécessaire qu’il y eut des religions, qu’il y eut des sectes, qu’il y eut des
groupements, qu’il y eut des races, des races physiques qui devaient croire à
certaines formes de pensée pour coaguler leurs fonctions bio-psychiques. Mais
l’évolution de la sixième race-racine n’est pas une race matérielle, c’est une race
mentale. Et cette race mentale s’applique à toutes les races de la Terre, qu’elles
soient blanches, noires, ainsi de suite.
Donc, l’Homme de demain ne pourra plus croire parce que croire est une
investiture du pouvoir contre nous-mêmes. C’est à partir de la croyance que
l’Homme s’aliène, parce que dans la croyance l’Homme est obligé de s’appuyer
sur une autorité, soit temporelle ou spirituelle, ou cosmique, pour pouvoir sur le
plan psychologique vivre une sécurité émotive. Mais l’Homme n’a pas besoin de
sécurité émotive pour être.
L’Homme vit une sécurité émotive en “contradistinction” de son insécurité réelle.
C’est pour ça que l’Homme a besoin de croire et qu’il fut bon dans le passé que
l’Homme crût. Mais pendant l’évolution, l’Homme n’a plus besoin de croire. Croire
à quoi ? Si l’Homme est capable de défoncer les mystères, si l’Homme est
capable de déchirer le voile des formes, si l’Homme est capable de regarder dans
la totalité des formes pensées qui lui sont accessibles sur le plan mortel,
comment, pourquoi l’Homme aurait-il besoin de croire ? Croire à quoi ?
Une personne me demande un jour : “Monsieur Bernard est-ce que vous croyez en
Dieu”… Pour lui faire plaisir j’ai dit : Pour vous faire plaisir je vais vous dire… Elle
me dit : “Non, non, ne me dites pas pour me faire plaisir, est-ce que vous, vous
croyez en Dieu”… Mais j’ai dit : “Ma pauvre dame, moi je ne peux pas croire”…
Alors elle me dit : “Vous êtes athée”… J’ai dit : “Non”, j’ai dit : “Je ne peux pas
croire. Vous voulez que je vous parle de Dieu ? Lequel ? À quel niveau”… ?
Elle n’a pas compris, elle voulait absolument que je crois. J’ai dit : “Vous savez
pourquoi vous voulez que je crois ? Pour que vous, vous soyez en sécurité avec
moi. Donc si moi je crois bien, si moi je crois beau, si moi je crois dans une ligne
de pensée qui converge vers vous, vous serez en sécurité et vous aurez
l’opportunité, le plaisir de venir plus souvent me voir. Mais si je ne crois pas
comme vous, à ce moment-là vous serez troublée”.
Donc l’Homme conscient ne peut pas croire, et c’est très difcile pour nous de
comprendre ceci parce que croire fait déjà partie de nos habitudes
psychologiques, ça fait partie de nos habitudes psychologiques ! Il n’y a pas de
croyance, il n’y a pas d’attitude dans le Savoir, Savoir est totalement intégral, ça
fait partie de l’Homme. Vous rencontrez un autre Homme qui sait, vous
échangez… Vous rencontrez un autre Homme qui sait, vous échangez !
Vous ne pouvez pas discuter, vous ne pouvez pas attirer vers vous dans votre
sphère d’infuence un Homme qui sait, c’est une contrariété en terme ; mais vous
pouvez attirer vers vous dans votre sphère d’activité un Homme qui croit. Donc
j’associe la croyance avec une des grandes et subtiles… Et probablement qu’un
jour je le défnirai, j’associe la croyance avec une des grandes subtilités de
l’activité des mondes de la mort sur le psychisme de l’Homme.
Un Homme qui peut communiquer télépathiquement avec les plans parallèles, qui
peut interroger les intelligences, les entités dans les mondes parallèles, peut voir
très très facilement jusqu’où la croyance est nécessaire afn que ces êtres
s’alimentent de la pensée humaine, afn que ces êtres s’alimentent de l’émotion de
l’Homme.
Nous croyons que nous vivons dans un monde purement matériel, c’est une
illusion ; nous vivons dans des mondes parallèles. Et les initiés, les Hommes qui
ont vécu ou qui ont passé à travers ces mondes, savent très bien que la dualité
n’est existentielle qu’en fonction de la qualité psychologique à nous, chez les
Hommes, de croire au bien et au mal. Mais qu’en fait la dualité sur les plans
cosmiques de la réalité de l’Homme ne fait pas partie de l’actualisation sur la Terre
d’une réalité.
Donc croire veut dire quoi ? Croire pour nous veut dire mettre terme à la tension à
la confusion de la dualité. Mais lorsque nous faisons ceci, nous nous mettons en
liaison avec des mondes qui utilisent la pensée ou dont la pensée fait partie des
structures internes de leur réalité ; et automatiquement, nous devenons des êtres
assujettis sur le plan mental à des consciences qui ne font pas partie de notre
réalité et qui font partie de mondes qui manipulent l’Homme.
L’Homme est essentiellement un être à conscience expérimentale, c’est-à-dire que
l’Homme n’est pas arrivé encore à pouvoir jouir de son droit d’être vivant.
Regardez vos vies, regardez vos moments dans la vie, vous sentez toujours dans
votre vie malgré votre bonheur, malgré votre joie, vous sentez toujours quelque
part en vous un petit coin qui n’est pas rempli. Les fêtes s’en viennent, vous allez
vivre le Noël, vous allez avoir du plaisir…
Là le Noël va commencer à tomber, minuit, une heure du matin, deux heures du
matin, trois heures du matin, vous prenez votre auto, il fait froid, tout le monde est
couché, vous vous réveillez le lendemain et vous avez des dettes à payer… Vous
ne pouvez pas soutenir, vous ne pouvez pas vivre le plein ! Pourquoi l’Homme ne
peut pas vivre le plein ? Parce que l’Homme est un être qui vit en relation avec des
données qui ne sont pas réelles, sinon l’Homme vivrait le plein, il serait toujours
plein, il serait tout le temps plein.
Donc l’Homme n’aurait plus besoin d’être heureux. Être heureux c’est de
l’esclavage, avoir besoin d’être heureux c’est de l’esclavage, tous les gens dans la
salle veulent être heureux. Mais être heureux ça fait partie de quoi ? Ça fait partie
de la domination psychologique des forces dans le mental de l’Homme qui
utilisent constamment son émotion pour lui donner de la permanence. Donc il y a
des choses dans la vie de l’Homme, l’Homme doit apprendre à regarder la vie
d’une nouvelle façon.
Il y a des piliers de connaissances, il y a des piliers de principes, il y a des piliers
de philosophies, il y a des piliers de poésies, il y a des piliers de connaissances
auxquels nous nous attachons pendant des siècles. La croyance en est un, être
heureux c’est l’autre. Et c’est une habitude que nous avons contractée pendant
des siècles, parce que nous ne sommes pas capables d’être, donc nous
cherchons à être, et être heureux c’est chercher à être.
Mais chercher à être quoi ? Nous sommes, “anyway”, mais pourquoi nous ne
sommes pas ? Parce qu’on nous a dit qu’en étant ceci nous serions bien, qu’en
croyant ceci nous serions bien, mais c’est une illusion. L’Homme n’a pas à croire
pour être ; le chat n’a pas à croire pour être, c’est pour ça qu’il est bien. Les
animaux sont beaucoup mieux que nous, ils vivent, ils mangent, ils meurent, ils ne
soufrent pas égoïquement. Nous, nous vivons, nous mangeons, nous soufrons
de la mort, nous avons la crainte de la mort parce que nous ne comprenons pas la
mort.
Mais l’Homme un jour doit immortaliser sa matière, il y a eu des initiés dans le
passé qui l’ont fait, pourquoi ne le ferait pas sur une planète en général ? Ceci fait
partie de l’évolution, mais pour que l’Homme puisse universaliser sa conscience,
la faire descendre sur tous les plans de sa réalité, il faut quand même que quelque
part l’Homme en arrive à prendre conscience de sa réalité, c’est pour ça qu’avec
l’évolution l’Homme n’aura plus de maître.
L’Homme ne pourra plus croire, l’Homme ne pourra plus utiliser la mémoire de
l’humanité pour se donner à lui une sécurité psychologique, parce que l’Homme
n’a pas besoin de sécurité psychologique. L’Homme a besoin d’être plein dans
son vide. Mais son vide, c’est quoi ? C’est sa réalité.
Ce qui donne à sa réalité qui est vide, un plein, ou une plénitude, c’est sa capacité
de le manifester, mais c’est pour ça que l’Homme est sur le plan matériel. Il le fait
dans de petites choses. L’Homme quand il mange un bon steak, il ne croit pas
qu’il est bon, il sait. Mais aussitôt qu’il s’agit de savoir s’il est bon que son enfant
fasse telle chose ou que lui fasse telle chose, là il commence à entrer encore dans
le jeu du pouvoir, dans le jeu de l’idéologie. Qu’est-ce que disent… Qu’est-ce que
disent… Mais vous, qu’est-ce que vous pouvez dire ? Rien !
C’est pourquoi, puisque vous ne pouvez rien dire, ce sont les autres qui le disent
pour vous, ce sont les autres qui le font pour vous, ce sont les autres qui vous
amènent à la table, à la table de la conscience sociale, à la table d’une mentalité
sociale, à la table de la mémoire sociale, à la table de l’ego qui n’est pas réel, donc
à la table de l’ego qui se cherche et qui cherche à être heureux. La vie est
beaucoup plus simple que ça.
FP : Je voulais juste une défnition simple de la désinformation, de son origine
surtout, vous dites que c’est une habitude, mais d’où elle origine cette habitude ?
BdM : Si je vais là dedans, je suis obligé d’aller dans l’occulte, autrement dit dans
les choses qui ne font pas partie de la croyance. La désinformation elle fait partie
de l’organisation invisible des mondes parallèles qui font partie de ce que vous
appelez les mondes de la mort, qui font partie de l’évolution des entités qui sont
dans ces mondes après que l’Homme meurt.
Donc la désinformation est la manipulation, l’interférence de l’énergie de l’Homme
à travers des plans de vie dont le service, dont la fonction est de retenir une trop
grande descente d’énergie sur la Terre, afn que l’Homme puisse graduellement au
cours des siècles, au cours des millénaires, évoluer pour pouvoir un jour en arriver
à ne plus avoir à être désinformé, c’est-à-dire, un jour, pouvoir en arriver à pouvoir
supporter par lui-même, sans aide aucune, à partir de ces plans, la réalité de son
énergie.
Autrement dit la désinformation fait partie du mensonge cosmique, tous les
Hommes de la Terre y sont afectés, les plus grands jusqu’aux moindres, et
l’Homme nouveau, l’Homme conscient, l’Homme de demain, saura ceci,
comprendra ceci. Et à partir de ce moment-là, la désinformation pour lui n’existera
plus. Mais à partir du moment où l’Homme ne sera plus désinformable, il sera
informable, et un Homme informé ne peut plus revenir dans le passé. Un
Homme informé ne peut plus vivre sa vie comme l’Homme inconscient le fait.
Un Homme informé ne peut plus être assujetti d’une façon qui le brime, à une
conscience sociale. Un Homme informé peut être en harmonie avec une
conscience sociale, avec une société, mais il ne peut pas être lui-même
intérieurement afecté sur le plan psychologique. Autrement dit un Homme qui sait,
ne peut pas vendre sa peau à l’ours. Mais pour ceci, il faut qu’il soit lui-même
amené à sa propre transmutation, et ceci dépend de chaque Homme parce que la
lumière de l’Homme connaît l’Homme. Les Hommes qui, demain, en arriveront à
cette intégration, ces Hommes sont déjà marqués, qu’ils viennent de n’importe
quelle race, de n’importe quel pays, de n’importe quelle nation.
Ceux qui vivront cette conscience, cette énergie, réaliseront l’information et ils
verront que devenir de plus en plus capables de s’informer soi-même, et
d’informer les Hommes, veut dire devenir de plus en plus capables de supporter la
grande lourdeur de cette information, et de pouvoir vivre dans la solitude. Il y a une
solitude, ce n’est pas une solitude psychologique, c’est une solitude. Moi je suis
solitaire, j’ai des amis, Payotte, d’autres parmi la salle, donc la solitude elle est
plaisante, mais je suis seul.
Je ne peux pas aller à vous ou à vous, et vous dire : “Qu’est-ce que vous pensez
de ceci monsieur, qu’est-ce que vous pensez de cela madame”… Je ne peux pas
faire ça parce que ça va contre la nature de l’intelligence créative de l’Homme.
Mais je peux aller dans la salle et dire : “Bon, ça c’est telle chose, ça c’est telle
chose.” Mais si l’Homme dit : “Oui c’est ça”. À ce moment-là, tous les deux
ensemble nous faisons partie d’une nouvelle forme d’évolution. Et c’est comme ça
l’évolution de l’Homme. Il n’y a plus de support social.
Donc, l’Homme est efectivement un être qui est contrôlé à partir de l’astral, à
partir du monde de la mort, et vous seriez surpris, si vous étiez capables de
pénétrer ces mondes, de voir jusqu’à quel point ces mondes sont organisés
pour la difamation de l’information. Il n’y a rien de plus extraordinaire, il n’y a
rien de plus extraordinairement caché, voilé, que ce que nous appelons le
mensonge cosmique.
Ceux qui sur cette planète ont vécu à travers ces sphères, ceux qui ont dépassé
ces sphères ont énormément soufert parce qu’ils ont été obligés de déchirer tout
ce qui, dans le passé, avait été utilisé pour l’involution de l’Homme, pour la
progression de l’Homme ; et la lutte pour l’Esprit de l’Homme à la fn du vingtième
siècle, elle se situe là. Pour vous, l’invisible c’est de la petite fumée, pour d’autres,
l’invisible c’est une très grande réalité, et pour d’autres, l’invisible est encore plus
réel que le matériel, donc… (coupure enregistrement)…
Donc il viendra un jour, au cours de l’évolution où sufsamment de connaissance,
sufsamment de connaissance réelle, sufsamment de savoir, sufsamment
d’informations seront données à l’humanité pour que les Hommes puissent
commencer à bénéfcier de quelque chose qui leur permet fnalement d’entrer
dans la territorialité, dans le monde impérial du Savoir humain. L’Homme est un
être intégral, il est intégral. L’Homme n’est pas divisible, il est divisé.
Donc l’humanité de l’involution est une humanité manipulée, totalement
manipulée, et souvent, et le pire, et le plus dangereux, ce sont les manipulations
qui sont faites avec bonne intention, parce que l’Homme a beaucoup de
difcultés, l’Homme peut facilement voir le mal, mais il ne peut pas voir le mal
dans le bien. Le mal c’est catégoriquement perceptible, mais le mal dans le bien,
le mal qui se cache dans le bien, l’Homme ne le voit pas. Ça fait partie du
mensonge cosmique.
Donc, nous sommes des êtres totalement désinformés et c’est justement pourquoi
nous avons été mentalement blanchis, c’est pourquoi les mystères existent, le
mystère de la mort, le mystère de Dieu, le mystère de ci, le mystère de ça… Nous
avons autant de mystères qu’il y a de choses chez Eaton ! Et le pire c’est que
chaque Homme, chaque être humain, en lui-même, quelque part dans sa
profondeur, chaque être humain sait ; sait d’une façon absolue qu’il devrait être
libre. Chaque être humain sait, sent, quelque part en lui-même, qu’il devrait avoir
la capacité créative de Savoir n’importe quoi.
Chaque être humain sait qu’il est, dans un sens, esclave d’une condition dont il ne
connaît pas les bornes. Et ça, c’est la condition imposée à l’Homme de l’involution
et c’est ça que l’Homme, demain, fera sauter ; et il le fera sauter par sa rébellion
intégrale. Dans le passé, les Hommes qui ont supporté la croyance pour l’évolution
de l’Homme ont homogénéisé certains territoires dans le monde, on appelle ça
évangéliser. L’Homme conscient n’évangélisera personne et il ne sera pas
évangélisable, il est libre.
Donc regardez bien la croyance ! Il y a probablement des gens dans la salle qui, je
ne sais pas, dans le passé, se sont retenus de venir à mes conférences, parce que
la crainte, l’inquiétude, la croyance, allaient contre ce que je disais. Des fois, ils
viennent deux ans après, trois ans après. Mais avoir peur de qui ? Ce n’est pas de
moi que les Hommes ont peur, les Hommes ont peur d’eux-mêmes. Qu’est-ce que
je suis moi, qu’est-ce que je fais moi, qu’est-ce que je “foute” (fous) moi, je gueule,
je parle, je m’amuse, j’instruis ! Mais c’est l’Homme lui-même qui a peur de luimême.
C’est pour ça que les Hommes ont peur de personnes comme moi et d’autres
personnes. Et je comprends que les Hommes ont peur de personnes comme moi,
vous savez pourquoi ? Parce qu’on s’est fait une image de ce que devrait être la
réalité. On s’est fait une image de ce que devrait être la connaissance. Et l’image
que nous nous sommes fait est une image basée sur la croyance, elle n’est pas
une image basée sur notre réalité. Les Hommes qui sont dans leur réalité dans le
monde et qui me rencontrent, me rencontrent avec très grande facilité, parce que
ce qu’ils savent, je le sais.
La hiérarchisation de la connaissance du Savoir n’existe pas dans la réalité. Un
Homme qui sait et un autre Homme qui sait, ce sont deux Hommes qui savent,
donc il n’y a pas de pouvoir, il n’y a pas de hiérarchie, c’est universel. Un Homme
qui sait, qui entend un Homme qui sait, il est obligé de dire : “Oui, ce que tu dis,
c’est ça”. Mais un Homme qui sait qui entend un Homme qui pense qu’il sait,
autrement dit qui a la connaissance, il est obligé de dire : “Oui, mais…” C’est
comme ça !
Donc ce n’est pas moi qui suis un danger pour l’Homme, c’est l’Homme qui est un
danger pour lui-même, parce que lui-même il est désinformé et il vit sa
désinformation d’une façon psychologique. Donc elle fait partie de l’organisation
territoriale de sa psyché, donc elle fait partie de l’insécurité de son ego, donc elle
fait partie de l’orgueil de son ego, donc elle fait partie de l’attribution dont il jouit
de penser qu’il sait. L’Homme, un jour, réalisera, l’Homme de demain réalisera que
le phénomène de la pensée, sa nature, son essence, sa réalité dépasse de
beaucoup toutes les coudées de la psychologie contemporaine.
Nous sommes à l’aube de l’Intelligence, nous sommes à l’aube de l’Intelligence,
nous vivrons deux-mille-cinq-cents années d’évolution sur ce plan, alors vous
vous imaginez ce que l’Homme sera, demain, intelligent. Intelligent n’est pas une
faculté psychologique, l’Intelligence, c’est une faculté psychique, d’ailleurs ce motlà devait disparaître du vocabulaire de l’Homme ! Parce que lorsque nous parlons
d’intelligence, nous nous comparons aux animaux, donc nous nous donnons un
certain statut, statut de quoi ?
Les animaux ont leur niveau d’intelligence, l’Homme a son niveau d’intelligence, le
Surhomme aura son niveau d’intelligence, l’Homme jupitérien aura son niveau
d’intelligence. Il faut que nous cessions de parler d’intelligence comme si nous
parlions d’une quantité de patates, d’une quantité de degrés. Il y a de l’éducation
qui nous amène à prendre connaissance sur le plan de la mémoire de certaines
activités qui, dans le passé, ont été découvertes par d’autres Hommes.
Ceci, ce sont des outils pour nous permettre de travailler la matière, pour nous
donner un monde confortable, ceci est bien. Mais lorsque nous tombons dans le
domaine de l’Esprit, lorsque nous tombons dans le domaine de l’âme, lorsque
nous tombons dans le domaine psychique, lorsque nous tombons dans le
domaine de l’ego, de l’êtreté, de la réalité, de l’essence, il n’y a plus d’école sur la
Terre.
FP : Lorsqu’une personne commence à entrer, à goûter un petit peu de son Esprit
et qu’elle commence à comprendre ce que vous dites, à le ressentir, à le vibrer
comme une confrmation de ce qu’elle sait, elle passe plus ou moins
nécessairement par une espèce de phase de désapprentissage au niveau de la
mémoire, au niveau de liquider ce qui a été engrangé dans son grenier.
Puis là, elle est en possession de cette vibration de l’Esprit, mais à un niveau de
savoir, mais qui n’est pas exprimé. Et c’est comme si ce Savoir, lorsqu’il n’est pas
exprimé, c’est comme s’il ne valait rien en fait, alors il y a donc un mur entre le
Savoir et le parler de ce Savoir-là. Sur quoi l’Esprit peut-il s’appuyer pour passer
du savoir à l’expression de ce savoir ?
BdM : Le Savoir se développe, il se rafne, et au fur et à mesure que l’Homme
apprend à Savoir, il vit le contrechoc. Autrement dit quand un Homme parle,
quand il commence à parler, à partir de ce Savoir il vit une opposition ; dans la
société l’Homme vivra une opposition. Donc l’opposition fait vibrer son centre ici,
son plexus solaire, l’opposition fait vibrer en lui ses cordes et lentement il
développe de la résistance.
Autrement dit l’Homme développe de la résistance à la connaissance… De la
résistance à la connaissance. Ce qui vient de la société c’est de la connaissance,
ce qui vient de lui c’est le Savoir. Et petit à petit au cours des années, l’Homme
devient de plus en plus adepte à pouvoir supporter le poids de son Savoir, contre
l’infux de la connaissance qui vient de toutes les parties du monde vers lui.
Et ceci l’amène graduellement à prendre de plus en plus d’espace, développer son
espace, et développer et développer, et il vient un temps naturellement avec cette
expérience où l’Homme est sufsamment près de lui-même, sufsamment capable
de Savoir, sufsamment capable de parler, sufsamment capable d’exprimer ce
qu’il sait, et il est capable de le faire avec de plus en plus de justesse en utilisant
de plus en plus le mot juste.
De sorte que vient le jour où la parole de l’Homme devient tellement forte,
tellement solide, tellement appuyée sur le roc de sa propre réalité, que quelle que
soit la résonance, quels que soient les échos qui se formulent dans le monde en
relation avec son Savoir, il n’en soufre plus. Il vient un point, si l’Homme est
sufsamment ajusté dans sa vibration, que même les échos n’ont plus la chance
de parvenir jusqu’à lui. C’est comme ça que l’Homme découvrira, entrera, dans
son Savoir.
Ceci fait partie de l’évolution de l’Homme, l’Homme ne peut pas entrer dans le
Savoir par une porte quelconque, il n’y a plus de porte. L’Homme entre dans le
Savoir lorsque le choc de réalisation commence à se faire, lorsqu’il commence à
prendre conscience qu’il se passe quelque chose en lui. Mais la clé pour tous les
Hommes de la Terre, c’est la réalisation qu’il y a une limite à la connaissance, que
la connaissance elle est bonne, que la connaissance fait partie de l’involution, et
qu’il n’y a pas de limites dans le Savoir.
Et à partir du moment où l’Homme commence à réaliser qu’il n’y a pas de limites
dans le Savoir, qu’il y a des limites dans la connaissance, à ce moment-là il
commence à supporter cette infnité. Mais nous avons été habitués à ne vivre que
dans les limites du Savoir, nous appelons ça la raison, nous appelons ça l’opinion
publique. Un Homme qui, demain matin, se lèverait et dirait : “Dieu c’est telle
chose, telle chose, telle chose, telle chose, ha ! c’est intéressant”… L’Homme à ce
moment-là commencerait à pouvoir supporter l’énergie terrible de cette
réalisation-là. Et avec le temps, il serait habitué.
Mais ce qui se passe, c’est que l’Homme… Si demain matin l’Homme se réveille et
dit : “Ah ! Dieu c’est ça, ça, ça”, et là il commence à penser qu’il est fou et qu’il va
voir le psychologue pour prendre des pilules, ben là, c’est fni, vous comprenez ?
Autrement dit il est évident que si l’Homme passe de la connaissance au Savoir, il
vivra un choc, une sorte de choc, une sorte d’instabilité temporaire, c’est normal.
Mais qu’il soit sufsamment solide, sufsamment intégré, sufsamment capable
de supporter cette nouvelle prise de conscience sans aller prendre des aspirines !
Qu’il y ait un petit mal de tête, ça c’est normal, mais je veux dire que l’Homme
puisse supporter ceci, c’est normal. Vous ne pouvez pas passer d’un stage d’un
mental inférieur à un mental supérieur sans vivre une réaction, quelque chose.
Mais ce n’est pas tellement pour le moment au niveau de l’Homme, parce qu’il y a
des forces dans le monde aujourd’hui qui sont agissantes, qui doivent commencer
à ouvrir, à donner des clés. Donc si l’Homme est dans le monde, qu’il soit de
n’importe quelle race et qu’il entend parler, ou qu’on lui dit telle chose, telle chose,
si l’Homme est sufsamment sensible et qu’il regarde ce qui est dit dans le
monde, qui ne fait pas partie de la connaissance, à ce moment-là il apprendra
graduellement à ouvrir son Esprit.
Une fois que l’Homme commence à ouvrir son Esprit, l’Esprit verse en lui cette
énergie, autrement dit il y a de plus en plus de fusion entre lui et son Esprit, et
avec le temps l’Homme commence à entrer dans son énergie, et à partir de ce
moment-là, la vie, même dans le matériel, commence à prendre une nouvelle
dimensionnalité.
F P : Au niveau de l’énergie qu’on accumule par la résistance face à la
connaissance de la société où on est en train de se bâtir soi-même, comme si on
édifait en quelque sorte un barrage où on accumule cette résistance, un jour je
pense qu’il faut qu’il y ait une brèche, il faut qu’il y ait une libération de ce Savoir
dans l’expression.
Est-ce que l’Esprit ou l’ego, de connivence l’un et l’autre, ne peuvent pas se servir
de quelque chose qui pourrait cristalliser ‒ c’est peut-être un grand mot ‒ et qui
pourrait cristalliser quelque chose comme de la haine face à ce qui emprisonne
l’Esprit ? Supposons que j’ai été toute ma vie une personne plutôt religieuse et
puis qu’un jour dans ma conscience, ça change, et que je m’aperçois que j’ai été
infrmé par ces connaissances-là, est-ce que je ne peux pas me servir de point
d’appui pour libérer cette énergie-là, simplement ?
Supposons le cas de la théologie, est-ce que je ne pourrais pas développer une
espèce de haine face à la théologie pour libérer cette énergie-là, autrement dit estce que l’Esprit ne peut pas se servir d’un support qui va cristalliser une révolte
fnalement quelle qu’elle soit ?
BdM : Ce qui amènera la révolte dans la vie de l’Homme, cette haine comme vous
dites, d’abord cette haine n’est pas une attitude, cette haine fait partie de
l’intelligence nouvelle de l’Homme. Cette haine est un peu comme…
FP : Pas une attitude dans le sens qu’on ne cherche pas mais ça peut se trouver
sur sa route, quelque chose qui déclenche cette énergie-là qui va la libérer ?
BdM : Oui, mais c’est très important de souligner qu’elle n’est pas attitudinale
cette haine, elle fait partie de la nouvelle force de l’Homme. Elle fait partie de la
nouvelle force de l’Homme, elle fait partie de la réalisation de l’Homme, elle fait
partie de la réalisation qu’il s’est fait, pendant des siècles, jouer dans la tête ;
autrement dit ça le fâche.
FP : Ce ne serait pas après le théologien ou la théologie que j’en ai, ce serait après
le concept du libre arbitre que l’Homme à un choix total etc. ?
BdM : C’est contre les sphères qu’il se fâche. La révolte de l’initié, la révolte du
nouvel initié, c’est une révolte efectivement occulte, ce n’est pas une révolte
psychologique, ça n’est pas une révolte contre les Hommes, parce que tous les
Hommes font partie de l’évolution, ils font partie de l’expérience de la conscience
cosmique sur le plan matériel. C’est une révolte contre les forces dans l’Homme.
Et cette révolte contre les forces dans l’Homme fait partie de la prise de
conscience chez l’Homme de son Esprit, mais de son Esprit conditionné,
empêché, retardé, diminué, par ces forces en lui qui font partie de ce que j’appelle
la symbolique du subconscient, les forces de l’astral. Et c’est là que l’Homme va
lutter, que l’Homme va gagner la guerre.
Un Homme ne peut pas prendre conscience… Bon, je vous donne un exemple
ridicule, graphique… Non, je ne vous donnerai pas d’exemple à partir de mon
expérience, je vais vous donner un exemple à partir de l’expérience de l’Homme.
Admettons par exemple que l’Homme à cause de sa spiritualité, à cause de sa
sensibilité, admettons que cet Homme il est psychique, comme il y a des Hommes
dans le monde qui sont psychiques.
Je connais des Hommes moi, qui lorsqu’il se couchent le soir, ils vont sur les
plans, ils vont sur le plan astral, ils font ce que vous appelez des voyages astraux,
et là, sur ces plans, ils ont des travaux à faire ; et ces pauvres Hommes naïfs,
psychiques, qui ont des facultés paranormales, qui pourraient très bien vivre sur le
plan matériel, au lieu de bien vivre sur le plan matériel ils vivent bien sur les plans,
et sur le plan matériel ils crèvent de faim. Vous savez pourquoi ?
Parce qu’ils ont transposé leurs activités créatives sur un plan parallèle au lieu de
vivre ici dans la matière. Donc ils vont sur ces plans, ils rencontrent des entités et
on leur octroie des travaux, on leur dit : “Toi, tu dois faire ce travail pour
l’humanité, tu vas faire tel travail pour l’humanité,” et ces pauvres gueux passent
des années et des années, et des années, à travailler occultement sur des plans
pour l’humanité. Ils se vident, ils se vident et j’en connais qui, aujourd’hui, sont
tellement vidés qu’ils n’ont plus de santé.
Autrement dit ils se sont fait totalement “baiser” par les forces astrales. Je parle
pour des Hommes qui ont un certain niveau d’expérience occulte, mais je dis que
la même chose existe pour l’Homme inconscient non occultifé dans son mental.
L’Homme est un être qui se fait constamment “baiser”, et le pire c’est qu’il aime se
faire “baiser” !
FP : Il ira même jusqu’à payer la vaseline…
BdM : (rires de BdM et du public). Il va même jusqu’à payer la vaseline. Je pourrais
très bien parler dans le public, simplement parler dans le public, mais pourquoi je
suis obligé de m’enfermer pendant trois jours dans une salle pour faire des
séminaires ? Parce qu’il y a des choses que je peux faire seulement dans un
séminaire, pour faire réellement réaliser à l’Homme, la dimension intégralement
écœurante de l’existence matérielle de l’Homme sur le plan matériel, c’est inouï !
Je ne peux pas le faire dans un public mais je peux le faire en privé. Et c’est inouï,
c’est inouï, et le pire on me dit dans ces conférences : “Mais pourquoi,
pourquoi”… ? Je dis : “Ça fait partie de l’involution”. L’Homme a été obligé d’être
amené au cours des siècles à passer d’une race à une autre, à une autre, à une
autre. Nous avons passé de la première à la cinquième, il y aura la sixième et il y
aura la septième, ce n’est pas fni l’évolution de l’Homme.
Donc pendant l’involution, l’Homme est descendu dans la matière, tout a été fait
pour que l’Homme descende dans la matière. L’Homme est tellement aujourd’hui
dans la matière qu’il soufre d’être dans la matière, et maintenant l’Homme sortira.
Il doit aller “au-delà de”, il doit retourner à sa source, à son énergie. Mais quand on
dit que l’Homme doit retourner à sa source, là on pense à la source spirituelle,
l’âme, toutes les formes quelconques de religions, les sectes, on cherche le
gourou dans le monde comme si on cherchait une Mercedes-Benz.
Retourner à la source veut dire quoi ? Retourner à la source veut dire : R etourner à
notre réalité. Vivre notre réalité, même le mot “retourner” n’est pas bon, parce que
si nous utilisons le terme “retourner”, nous impliquons que, déjà dans le passé,
nous étions quelque chose, et dans le passé nous étions autre chose. Ce que
l’Homme était durant la période des Atlantes, l’Homme ne le sera jamais. Ce que
l’Homme était durant la période pré-adamique, l’Homme ne le sera jamais, parce
que l’Homme évolue.
Ce que les Atlantes ont fait avec la matière, c’est de la peccadille. Ce que
l’Homme de demain fera avec la matière c’est une autre chose, ce qu’il fera au
cours de la septième évolution c’est une autre chose, ce que les extraterrestres
font avec la matière c’est une autre chose, ce que l’Homme fera au-delà des
extraterrestres c’est une autre chose ! C’est ça que l’Homme doit comprendre,
mais l’Homme ne peut pas le comprendre s’il n’est pas dans son énergie, sinon il
s’occultife.
Il donne à la vie planétaire, expérimentale, de l’involution, tous les droits
d’idéologiser son mental. Il donne à l’autorité temporelle, spirituelle, ésotérique,
occulte, cosmique, métaphysique, toute la merde qui fait partie de l’involution merde nécessaire – le droit de le garder dedans. C’est ça l’Homme nouveau, c’est
ça qu’il doit comprendre, et pour le comprendre d’une façon fnalitaire, je fais des
séminaires jusqu’au temps où je serai sufsamment certain qu’il y a sufsamment
d’instruction, de personnes dans le monde, pour que ce que je dis ne meure pas,
que ce ne soit pas enseveli par les vagues du temps.
Après ça je peux partir, après ça je peux faire autre chose, mais jamais ceci ne
sera retenu de la conscience de l’Homme, parce que l’Homme est intégral,
l’Homme a le droit de savoir, et l’Homme pour la première fois, depuis l’involution,
est capable fnalement de mettre les yeux à leur place. Donc lorsque je gueule, je
ne gueule pas parce que je suis mal engueulé, je gueule pour faire passer une
vibration, parce que si je ne gueulais pas, ce serait trop philosophique.
C’est pour ça que je ne vais pas en France, parce que si je vais en France et que je
gueule, je ferais exactement la même chose que votre chanteur a fait, il a cassé
son violon pour que l’on s’arrête et qu’on l’écoute, c’est ça qu’il a fait. Comment il
s’appelle… Charlebois, s’il n’avait pas cassé son violon, sa guitare, je ne sais pas
ce qu’il fait le bonhomme, s’il n’avait pas créé un choc dans ce “crisse” de pays, il
ne se serait rien passé, et aujourd’hui on n’aurait même pas commencé à écouter
les chanteurs Québécois. Pourquoi ? Parce que… Je ne le dirai pas ! (rires du
public). Donc, ce que Charlebois a fait avec sa guitare, moi je le fais avec ma
gueule.
FP : C’est cette énergie-là que je cherchais à identifer…
BdM : C’est la même énergie qui a passé dans Charlebois, peut-être que
Charlebois ne peut pas se l’expliquer comme moi je pourrais le lui expliquer, mais
je suis sûr qu’à un certain moment, quand quelques Français ont… Qu’il leur a
passé dans le corps, Charlebois : Deux-cent-mille volts d’Hydro-Québec, ça leur a
brûlé le cul, il a fait sauter la baraque (rires du public). Il est fni le temps de la
diplomatie en ce qui concerne le savoir, il est fni, nous ne pouvons plus jaser,
s’amuser, faire les clowns avec des formes qui appartiennent au monde du
théâtre.
FP : On a mis le doigt dessus là, ce que j’appelais de la haine, ça peut être de
l’écœurement, une situation de saturation totale, mais c’est ça qui va déclencher
cette énergie-là, et l’amener à la parole ?
BdM : C’est juste, l’Homme sera obligé, l’Homme vivra la révolte, mais la révolte
viendra de lui, elle ne viendra pas de l’extérieur de lui. C’est inouï, moi je suis
tanné, je suis fatigué d’être seul à parler comme je parle. Il y a des centaines, il y a
des milliers d’Hommes qui sont infrmés dans leurs paroles, qui ont la sensibilité,
qui ont toutes les cordes, mais qui n’ont pas vécu cette connexion avec leur feu,
c’est plein.
Je connais le Président d’un pays aujourd’hui en Amérique du Sud qui a cette
sensibilité extraordinaire, qui veut faire des choses pour son peuple, et qui est
paralysé par ces forces astrales en lui. C’est incroyable, et si ce bonhomme
pouvait faire la connexion avec lui-même, il pourrait faire des choses
extraordinaires… Et c’est toujours la même situation dans tous les domaines de la
vie. C’est une nouvelle évolution, c’est une nouvelle évolution, “it’s a new ball
game”.
C’est une nouvelle science du mental. Il n’y a plus de spiritualisation dans le
mental de l’Homme conscient, il n’y a plus de philosophie, c’est l’énergie, le Feu.
C o m m e Jean XXIII disait : “Les Fils de la lumière soufriront de grandes
soufrances”, autrement dit les Fils de la lumière supporteront ce feu, cette
énergie, qui est leur Esprit, leur double, appelez ça comme vous voulez, qui
passera à travers la forme qui, pendant l’involution, a servi de moule pour le
développement de la conscience de l’Homme ; mais aujourd’hui, demain,
l’Homme fera sauter le moule et il aura devant lui l’expérience créative de sa
science, de son énergie, de son mental absolument extraordinaire.
L’Homme est un être total, il doit se perfectionner, il se perfectionnera, mais il est
total, il a été divisé mais il n’est pas divisible. Et ceux dans le monde, les autorités,
les idéologies, qui divisent l’Homme, divisent automatiquement l’Homme contre
lui-même, divisent les Hommes contre eux-mêmes, et ils forment des blocs de
nations qui sont séparées et divisées contre elles-mêmes, et c’est ce qui crée
dans notre monde la situation terrible de notre inconscience politique.
Et la plus grande réalisation de l’Homme conscient sera de réaliser, de
comprendre, que la vie, la vie, la vie, libre, réelle, elle est pour toi, en relation avec
l’autre qui l’a, en relation avec l’autre qui l’a, mais elle n’est pas pour une forme
quelconque de communion mondiale. C’est une illusion, c’est une illusion,
d’ailleurs ce sera une des grandes réalisations de l’Homme nouveau.
La vie de l’Homme conscient, elle est pour lui en relation avec ceux qui sont sur sa
vibration, elle n’est pas, cette vie, pour être partagée, elle n’est pas partageable,
elle n’est pas partageable, il ne peut pas partager, l’Homme, l’émotivité de son
mental dans le monde, parce qu’il se passe telle chose là ou telle chose là, ceci
fait partie du karma de l’humanité. Et les gouvernements aujourd’hui, s’ils ne sont
pas sufsamment intelligents pour aider, dans leurs fonctions involutives, les
gouvernements ou les populations involutives, c’est le problème de ces peuples et
de ces gouvernements, ce n’est pas le problème de l’Homme conscient. Qu’est-ce
que vous voulez que je vous dise !
FP : Une dernière question, le phénomène OVNI est-ce que c’est un phénomène
de colonisation psychique ?
BdM : Le phénomène OVNI est un phénomène de changement, éventuellement,
dans la conscience planétaire de l’Homme, mais pour les races de l’involution
future. Le phénomène OVNI ne fait pas partie de l’expérience consciente de
l’Homme de demain, il fait partie de l’expérience inconsciente des masses dans le
monde qui doivent continuer à évoluer pour progresser sur le plan de l’évolution
de l’âme, il ne fait pas partie de l’expérience de ceux qui passeront à l’éthérique.
FP : Est-ce qu’il y a de la désinformation à travers ces manifestations ?
BdM : Il y a beaucoup de désinformation, c’est pourquoi l’Homme devra être
informé, c’est-à-dire l’Homme devra pouvoir savoir par lui-même, sinon il sera
testé encore et le même phénomène continuera, que nous avons connu pendant
les périodes anciennes de la protohistoire. L’Homme doit être un jour
sufsamment dans son énergie pour pouvoir communiquer avec ces intelligences
d’une façon télépathique, mais sur un même plan, ne jamais être en dessous mais
toujours à la même égalité, sur le même plan.
Ces êtres ont des choses à apprendre lorsqu’ils viendront sur cette planète, ils ont
des choses en relation avec l’Homme qui aura passé d’un stage d’évolution à un
autre. La seule raison que je ne parle pas de ce phénomène, c’est parce que ce
n’est pas le temps que je parle de ce phénomène. D’ailleurs ce n’est pas
nécessaire. Nous avons sufsamment de choses à apprendre sur notre plan
psychologique en ce qui concerne notre réalité, avant de commencer à traiter avec
des choses dont nous ferions des formes ou des mémoires, pour nous appesantir
encore plus dans l’inconscience.
L’Homme doit prendre soin de lui-même, il doit intégrer sa propre énergie, il doit
devenir UN avec lui-même. Lorsque l’Homme sera UN avec lui-même, il saura
quelles sont ces choses, il saura quoi faire s’il entre en contact avec elles, et il y a
beaucoup de temps. Que l’Homme s’occupe de ses oignons !
FP : Bernard de Montréal, merci ! (Applaudissements).
mise à jour le 16/06/2024