FP 010
LE MENSONGE COSMIQUE
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Bernard de Montréal (BdM) : Avant qu’on commence François et moi, je voudrais
faire quelques remarques gratuites aux jeunes qui sont à l’école, à l’Université, au
Cégep. Aujourd’hui, dans notre société, à cause de la complexifcation des
systèmes, le marché de l’éducation a été multiplié. Il y a vingt ans, vingt-cinq ans,
quand un jeune sortait de l’école ou allait à l’Université ou se cherchait une
direction de carrière, il pensait commerce, il pensait science, il pensait religion,
droit, médecine. C’était facile.
S’il avait une tendance naturelle ou un “background” familial dans une direction ou
dans une autre, il pouvait facilement s’embarquer avec les années, voir s’il devait
rester là ou non. Mais aujourd’hui, les jeunes, dans nos sociétés modernes, sont
devenus des êtres qui soufrent de la congestion des possibilités sur le plan de
l’éducation, et de la division, moi j’appelle ça la division du marché de l’éducation.
Et si vous avez un jeune de dix-sept, dix-huit, dix-neuf ans, quinze ans, vingt ans,
qui regarde la panoplie des possibilités sur le plan de l’éducation, c’est normal que
les jeunes en arrivent un jour à trouver difcile leur orientation.
Et le point que je veux faire pour la jeunesse, à partir de la compréhension des
mécanismes de la vie, c’est que les jeunes qui, aujourd’hui, s’en vont à l’Université
ou cherchent une orientation, que ces jeunes cessent de mettre de la valeur
psychologique sur leurs études.
Si vous avez par exemple un goût d’aller en informatique ou un goût d’aller dans
un domaine ou dans un autre, déjà vous avez la vibration. Mais cette vibration peut
se fracturer quelque part dans l’avenir. Peut-être que dans un certain temps, vous
serez amenés par la vie à sortir de l’informatique ou aller dans un domaine
parallèle. Vous ne savez pas.
Il y a des expériences d’aujourd’hui qui vous servent, en apparence seulement, et
dans quelques années vous reviendrez et vous verrez que telle étude faisait partie,
dans ce temps-là, d’une vibration qui, dans l’avenir, vous a donné une possibilité
de consolider votre avenir en fonction d’un autre travail. L’erreur de la jeunesse
aujourd’hui c’est qu’elle veut être sûre de s’en aller dans un domaine, et que ce
domaine sera celui qui lui sied le mieux. Et c’est justement à cause de ceci que les
jeunes soufrent beaucoup sur le plan de la recherche, de l’orientation dans leur
éducation.
Et je suggère à la jeunesse qui va à l’école, qui va à l’Université, vous avez des
aptitudes pour les maths, vous avez des aptitudes pour la physique, votre job
aujourd’hui c’est d’accumuler le plus d’informations nécessaires, pas de chercher
à découvrir si le domaine dans lequel vous allez est le domaine de demain ou si
c’est le domaine que vous allez toujours aimer toute votre vie. La vie, ça ne
fonctionne pas comme ça, la vie ce n’est pas une ligne droite.
Donc, vous serez amenés vibratoirement, intuitivement, à vous coller à une
certaine orientation, et déjà cette activité est sue et est connue sur les plans
subtils de votre propre conscience. Mais vous n’êtes pas sufsamment conscients
pour le réaliser, donc vous en soufrez les aspects, vous avez le doute, vous avez
la tristesse, vous avez l’inquiétude.
Les jeunes aujourd’hui, plus le système se divise sur le marché de l’éducation, plus
il se spécialise, plus les jeunes doivent s’occuper seulement de comprendre que
l’éducation ou la recherche de l’éducation, ça fait partie déjà de leur job ; et de
savoir qu’un jour peut-être il y aura d’autres occasions dans la vie, d’autres
situations dans la vie qui feront en sorte que ce qu’ils ont appris à un certain stage,
les servira dans un autre stage. Mais ne cherchez pas la linéarité dans l’orientation
de votre profession de demain.
Et si vous vous habituez, si avez des cours en informatique à l’Université et que
vous vous habituez à aller chercher de l’information, à emmagasiner cette
information purement et simplement d’une façon mécanique et non pas d’une
façon psychologique, vous pourrez diminuer cette tension de la jeunesse et vous
pourrez fnalement aller chercher l’information que donne l’éducation. Et un jour,
quand vous serez prêts, si cette information vous sert dans deux ans ou dans trois
ans, parce que la vibration est encore là, vous irez dans ce domaine. Si cette
information ne vous sert plus mais vous a amenés à d’autres choses, vous irez
dans d’autres choses.
Il y a beaucoup de jeunes qui me demandent la même question, qui soufrent des
mêmes conditions, et je leur dis toujours : “Si vous allez à l’école et que vous
n’êtes pas heureux, que vous êtes tristes parce que vous n’êtes pas sûrs, c’est
normal”. Le marché est divisé, c’est plus difcile de gager sur cinquante chevaux
aujourd’hui que ça l’était il y a vingt-cinq ans lorsqu’on avait seulement quatre ou
cinq chevaux. Donc, occupez-vous de trouver un cheval et d’aller avec le cheval
jusqu’à tant que vous débarquiez, et si vous ne débarquez pas, tant mieux. Mais si
vous débarquez, ensuite il y aura un autre cheval, ensuite un autre cheval, la vie
c’est comme ça que ça doit être vécu.
Les jeunes ont avantage à développer une nouvelle psychologie, et ne vous laissez
pas infuencer par le système qui vous donne de l’information, ne vous laissez pas
infuencer par le système qui vous donne de l’éducation. Le job du système c’est
de vous conditionner, votre job c’est de vous déconditionner et aller chercher dans
l’éducation tout ce que vous avez besoin comme mémoriel, comme outil, pour
demain, avec votre propre intuition, votre propre conscience, utiliser ce matériel à
votre bénéfce.
Donc, si le jeune aujourd’hui veut être bien dans sa peau dans l’éducation, au lieu
d’être torturé, déchiré par la division du marché de l’éducation – parce que c’est
un marché – il faut qu’il se crée une nouvelle attitude mentale, créative, et fondée
sur le rapport entre l’intuition et les possibilités futures. Mais si vous fonctionnez
simplement en relation avec le conditionnement du système, vous allez soufrir.
Aux États-Unis, l’éducation c’est un business et ça s’en vient de plus en plus un
business. Les Universités ont besoin de fonds, elles ont besoin d’argent, elles ont
besoin d’étudiants, ainsi de suite, et on a une panoplie de possibilités. Donc,
chercher de l’éducation aujourd’hui, c’est un peu comme chercher des banques
pour investir son argent.
Les jeunes ont besoin de vivre la recherche dans leur orientation en fonction des
lois de la vie et non pas en fonction de la programmation psychosociale d’une
collectivité qui crée un marché de l’éducation pour le bénéfce des grands
monopoles, dont les Universités, ou des grandes structures psychologiques d’une
nation, qui sont le mental collectif. C’est ça que je veux dire.
Un jour, probablement ensemble, moi et Monsieur Payotte, on fera une conférence
sur ceci, parce que je considère que c’est extrêmement important pour la
jeunesse. Il n’y a pas de raison que les jeunes soufrent comme ils soufrent et
qu’ils soient déchirés comme ils sont déchirés aujourd’hui. La raison qu’ils le font
ou qu’ils le sont, déchirés, c’est parce qu’ils ne savent pas comment approcher
l’éducation, ils sont obligés de la subir en fonction d’un conditionnement social,
économique, mercantile, qui devient de plus en plus puissant. C’est vous,
individuellement, de voir et de corriger ceci.
FP : OK. Comme dans la première partie, cette conférence sur “les Célestes
ignorances d’un jeune cœur” était dédiée à Roger Drolet, qui est l’auteur de ce
livre extraordinaire qui s’appelle : “Les femmes me disent”, que je vous conseille, je
vous engage à vous le procurer, surtout si vous vivez une vie de couple.
La deuxième partie, je vais la dédier à notre ami commun, je pense, Pierre Bishop
qui est l’auteur du livre, d’un livre très récent intitulé : “Après la mort”. Maintenant
de nos jours, ou plus que jamais dans notre société, cette société-là est afigée
d’une infrmité qui a pour nom : Le syndrome ou le complexe de la vérité. Et
Bernard de Montréal – il faut rendre à César ce qui est à César, à Bernard ce qui
est à Bernard – a été le premier à développer ce concept ésotérique moderne du
mensonge cosmique. Alors Bernard, dans quelles circonstances en êtes-vous
arrivé à ce développement du mensonge cosmique?
BdM : Le concept du mensonge cosmique est un concept que j’ai créé à partir de
ma propre évolution à l’intérieur des sphères mentales, et en fonction du besoin,
dans ma propre vie, dans ma propre personne, de corriger, même à l’intérieur
d’une fusion, de corriger le pouvoir directif des formes-pensées. Les formespensées qui nous viennent dans le mental ont leur propre dynamique. Et le
dynamisme mental de l’Homme inconscient, il est créé en fonction d’une mémoire
et cette mémoire, elle est maintenue en vie, en vitalité, en fonction de la polarité du
mensonge psychologique et de la vérité psychologique.
Et au cours de mon initiation, au cours de ces soufrances que j’ai vécues sur le
plan mental, j’en suis arrivé à pouvoir – parce que ça prend une force intérieure
pour dénoncer la dynamique de la pensée humaine – autrement dit j’en suis arrivé
à déchirer la mémoire, à ne prendre rien pour acquis et à concevoir, et à vivre, et à
réaliser que la liberté de l’Homme, en dehors du libre arbitre de l’Homme, la liberté
de l’Homme ne peut être assise que sur sa capacité psychologique, mentale, et
émotive, de s’instruire personnellement de la polarité du mensonge et de la vérité ;
et de réaliser qu’à l’intérieur de la vérité et du mensonge il y a une dynamique
historique, il y a un poids, il y a une ancre qui est fxée dans l’eau polluée de la
mémoire ou de l’histoire ou de la conscience collective de l’humanité. “Eau” qui
change lentement au cours des siècles, “eau” qui, dans son changement, nous
donne l’apparence d’une sorte de progrès au niveau de la pensée, mais “eau” qui
tout de même demeure toujours polluée dans ses bas-fonds.
Mais pour déchirer la mémoire humaine, il faut posséder un mental qui n’a plus
peur d’être seul. Ce qui empêche l’Homme de pouvoir déchirer le mensonge
cosmique, les voiles du mensonge cosmique, qui sont absolument extraordinaires,
qui vont des plans les plus bas, les plus psychologiques, les plus humains aux
plans les plus occultes ou plans les plus ésotériques, l’Homme, pour réaliser ceci,
il faut qu’il le vive par lui-même.
Il faut qu’il réalise quelque part dans le temps, que les forces en lui qui utilisent la
pensée, soit sur un plan ou sur un autre, sont des forces qu’il doit un jour
contrôler. Si l’Homme veut un jour contrôler le matériel, si l’Homme veut un jour
contrôler la matière, s’il veut un jour contrôler sa vie, il faut qu’il contrôle ses
pensées.
Et quand je dis contrôler ses pensées, je veux dire avoir une mesure exacte de la
diférence entre la vérité et le mensonge, une mesure exacte dans la réalisation
que toute forme de vérité est une forme de mensonge, et la mesure précise que
dans toute forme de mensonge, il y a un peu de vérité ; donc la défnition fnale
que le réel, c’est-à-dire l’intelligence créative de l’Homme, la capacité créative de
l’Homme qui le soutient au-dessus de la fabulation psychologique de son moi dont
il a besoin de vérité ou de mensonge pour balancer sa psychologie, que ceci est
une illusion ; et que l’Homme, en efet, sur le plan mental de sa conscience réelle,
est un être capable de déchifrer, de déchifrer tous les codes de pensées, tous
les codes de mensonges, tous les codes de symboles qui existent ou qui ont
existé dans le passé, pour fnalement s’afranchir des voiles qui constituent
l’ensemble du mensonge cosmique qui fait partie de la programmation de
l’involution, qui fait partie de la protection psychologique de l’Homme animal, qui
fait partie du besoin par les forces internes sur les plans parallèles, d’empêcher
l’Homme de savoir trop de choses parce qu’il est encore trop émotif.
Autrement dit l’Homme doit réaliser un jour que le mensonge cosmique fait partie
de l’ordre des choses, et qu’il est, dans le fait et dans le fond, la constitution
même des archives contrôlées par les forces astrales à travers les diférentes
formes d’instruction de l’humanité, pour maintenir l’Homme dans la crainte d’être
seul à voir par lui seul, d’une façon sûre, certaine et vérifable que par lui seul.
Donc, tant que l’Homme a le moindre sentiment psychologique dans son mental,
qu’il est obligé de vérifer en fonction d’un autre être humain ou d’une autre
mémoire, quelque chose, il n’est pas dans son intelligence, il est dans l’intelligence
collective, il est assujetti aux lois du mensonge, il est autrement dit polarisé, donc
il ne peut pas avoir de paix d’Esprit. Donc, c’est ce qui l’amène à la recherche, et à
recherche, et à la recherche, et à la recherche.
FP : Vous dites que… Concernant le mensonge cosmique, que l’Homme en a eu
besoin, il en a besoin psychologiquement, vous avez dit à peu près la même chose
tout à l’heure pour le mensonge sur la sexualité, pourquoi ce besoin ?
BdM : Le mensonge cosmique est nécessaire ou il fut nécessaire par le passé,
parce que l’Homme n’avait pas accès à une autre territorialité. Pour que l’Homme
puisse vivre de l’éclatante réalité de sa propre intelligence, qui peut facilement
converser avec d’autres intelligences, sur d’autres plans de sa réalité, il faut que
l’Homme ait accès à cette réalité. Si l’Homme n’a pas accès à cette réalité, il est
obligé de vivre ses réalités en fonction de son irréalité psychologique, qui est le
produit du pouvoir puissant de ses sens sur l’organisation intelligente de sa
mémoire.
Donc, l’Homme n’a pas de choix, n’avait pas de choix pendant l’involution, que
d’être servi de faux plats, afn de lui permettre de maintenir une certaine sanité,
afn de lui permettre de maintenir une certaine homogénéité sur le plan de la
philosophie, ou de la religion, afn de maintenir une certaine homogénéité dans le
symbolisme tabou des races primitives, ainsi de suite. Donc c’était absolument
nécessaire, ça faisait partie de la programmation de l’Homme, c’était normal.
Ça faisait partie des grands plans d’instructions occultes des humanités à travers
les voies intuitives ou psychiques ou philosophiques, ou métaphysiques, ou
occultes, des humanités que nous avons connues. Mais l’Homme est arrivé à un
point aujourd’hui où il est fnalement capable, à cause de l’extériorisation de son
corps mental, qu’il commence lentement à pouvoir fnalement s’apercevoir, par luimême, que la condition même de la réalité est totalement non juxtaposable à la
priorité psychologique de la polarité de son mental.
L’Homme n’a plus besoin, en tant qu’être humain, de vérité ou de mensonge pour
trouver dans sa vie une valeur stabilisante à la fonction psychologique de son
émotion et de son mental. L’Homme est capable d’une façon monolithique,
d’intervenir dans la construction psychologique de ses pensées, afn de donner à
son mental une qualité de liberté totale et absolue ; autrement dit une qualité
d’énergie mentale et créative qui est le produit fnalement de l’activité “éthéricomentale” de sa fusion. L’Homme est rendu à ce stage, c’est ce qui préparera
l’Homme à la prochaine évolution de la sixième race-racine, qui est dans le fond
une race mentale, supramentale.
FP : Pourriez-vous nous donner des exemples de “mensonge cosmique” pour
mieux illustrer vos propos ?
BdM : Oui. À partir du moment où l’Homme sur le plan mental – là, je donne des
exemples qui sont réellement très loin, okay – à partir du moment où l’Homme sur
le plan mental, sur le plan occulte, sur le plan interne, sur le plan de la conscience,
sur le plan de la petite voix qui parle, sur le plan de la pensée intuitive, sur le plan
de la pensée télépathique, je donne diférents plans, à partir du moment où
l’Homme reçoit un commandement dans sa vie, il est dans le mensonge
cosmique. À partir du moment où l’Homme est commandé, il est assujetti aux
lois du mensonge cosmique.
Si l’Homme est plus ou moins spirituel, s’il est plus ou moins chrétien, s’il est plus
ou moins relié de mémoires à la grande force émotive de certains concepts tels
que le Christ, la Vierge – je parle de la chrétienté, je parle de ces Hommes qui sont
dans la chrétienté – et qu’il est en même temps débalancé sur le plan émotionnel,
donc très avide spirituellement, cet Homme peut être amené à une très
douloureuse expérience, parce qu’il ne comprendra pas que toutes ses pensées
subjectives, colorées, astralisées, font partie de la manipulation psychique de
l’Homme à partir de plans qui ne sont pas reliés à sa réalité mais qui font partie de
l’ingestion, de l’implantation dans son mental, d’idées qui sont directement reliées
à l’activité machiavélique, hiérarchique, de l’involution.
Et c’est ce que nous retrouvons souvent dans les expériences cliniques, dans les
journaux, lorsque nous entendons des hommes ou des femmes qui commettent
des actes antisociaux, et qui, sans le réaliser, parce qu’ils ne sont pas
sufsamment conscients, vont étaler devant la Cour de justice ou devant les
psychiatres, qu’ils ont entendu la voix du Christ qui leur a dit qu’ils doivent faire
telle chose ou commettre tel acte afn de libérer l’humanité d’une certaine qualité
de vie babylonienne. Ceci fait partie du mensonge cosmique et l’Homme devra un
jour le réaliser.
La raison pour laquelle j’ai sorti le concept du mensonge cosmique en dehors de
mes séminaires privés, pour qu’il soit étendu sur la place publique, c’est justement
pour faire comprendre, faire réaliser à des gens qui sont sufsamment sensibles
qui, probablement, ne me rencontreront jamais sur le plan du séminaire, qu’il
existe dans la vie consciente, subtile, transformatrice, transformationnelle de
l’Homme, un potentiel de danger, s’il ne comprend pas que, quel que soit son
niveau d’intuition, quel que soit son niveau de conscience ou de conversation
télépathique intérieure, il est toujours voué à l’extinction de sa propre réalité ; pour
la conversion d’une réalité extratemporelle dans un acte temporel, qui devient sur
le plan humain et social, un acte antisocial, donc sujet à être par la Cour, par
l’humanité ou la société, démenti.
FP : Donc, toute loi est dictée envers l’Homme, et vous considérez ça un peu
comme une ingérence dans ses afaires ?
BdM : C’est une ingérence dans ses afaires. L’Homme… Là, il nous faut retourner
un peu faire une analyse du libre arbitre, l’Homme a l’impression – et ceci fait
partie de l’organisation psychologique de son moi au cours de l’involution l’Homme, j’en ai déjà parlé, a l’impression d’un libre arbitre. Ce libre arbitre fait
partie d’un certain taux vibratoire dans ses pensées.
Autrement dit l’Homme possède, lorsqu’il est dans le corps matériel, il possède un
certain taux vibratoire normal au niveau de ses pensées. Ce taux vibratoire là
normal, il est en harmonie vibratoire avec le bien-être de la société, et ceci fait
partie du travail naturel évolutif de sa propre doublure à travers, et en relation,
avec son mental, autrement dit sa partie invisible, son Esprit à travers son mental.
Mais si l’Homme, pour toutes sortes de raisons expérimentales, vit des chocs
dans sa vie – il a une mauvaise éducation, il a des parents qui n’ont pas pris soin
de lui, il perd sa femme, il perd ses enfants, il vit un choc – lorsque l’Homme vit un
choc, son corps émotionnel traduit ou crée dans sa réalité psychologique une
ouverture. Et cette ouverture, elle est utilisée par des intelligences sur des plans
inférieurs, pour intervenir psychologiquement dans la déformation psychologique
de son ego.
Autrement dit à partir du moment… Si l’Homme vit une vie normale, qu’il ne subit
pas de chocs à un niveau ou à un autre, qu’il vit du bien-être de la société, qu’il vit
de ce que la société, au cours des siècles, a créé, que ce soit science, art,
n’importe quoi, il n’y a pas de déchirure dans son moi. Mais à partir du moment où
l’Homme vit un choc, il se crée une déchirure, et aussitôt qu’il se crée une
déchirure dans le moi de l’Homme, dans l’ego de l’Homme, le corps astral de
l’Homme devient un poste émetteur et un poste récepteur pour des intelligences
sur les plans inférieurs à lui-même.
Et ces plans font partie des plans de la mort, et dans ces plans, l’Homme
automatiquement est obligé de subir la relation avec ces plans, l’Homme est
obligé de subir leur domination parce qu’il n’est pas sufsamment dans son
intelligence. Et ne pas être sufsamment dans son intelligence implique qu’il est
assujetti aux lois de l’ignorance, donc il n’est pas capable de voir à travers le jeu
de ses pensées.
Donc, s’il est efectivement très très secoué par une expérience psychologique ou
une expérience d’ordre émotionnel, à ce moment-là il devient extrêmement
sensible, intuitif à des pensées qui ne sont pas siennes, à des pensées qui ne sont
pas réelles, à des pensées qui ne sont pas créatives, et des pensées qui sont
assujetties aux lois de la polarité et du mensonge. Et éventuellement, il se fera
prendre dans le jeu, et éventuellement, s’il est trop débalancé, il commettra un
acte qui sera antisocial ou anti-Homme. Le suicide c’est un exemple. Il n’y a pas
un Homme qui peut se suicider par lui-même. L’Homme est toujours amené au
suicide à cause d’une déchirure dans son moi, qui le met en contact avec des
plans d’intelligences inférieurs et qui l’amènent lentement au suicide.
Si l’Homme commet des actes, c’est la même chose, et je reprends toujours en
public la même expérience parce que je ne suis pas difamatoire quand je le fais
en public, puisque tout le public le sait ; lorsque je parle de ce ministre C. qui a
vécu une expérience légale, négative, dans son expérience, il a dit lui-même en
public, il semblait qu’il était “poussé à”.
Et j’invoque tous les gens dans la salle à réaliser que quelque part, dans leur vie,
ils ont vécu, manifesté des expériences qui étaient malgré eux. Comme on dit
dans notre langage, on dit : “C’est plus fort que moi”. Mais “c’est plus fort que
moi”, ça veut dire que c’est soufé, il y a là une ingérence, une domination subtile.
Et l’Homme n’est pas conscient des lois de ceci, et c’est pourquoi l’Homme, sur le
plan psychologique, après que ces expériences ont été vécues, vit des complexes
d’infériorité.
Il vit des complexes d’insécurité, il n’est pas heureux avec lui-même, et il y a des
Hommes sur la Terre aujourd’hui qui ne sont pas capables de combattre cette
force en eux qui les déchire et qui, de plus en plus, devient plus grande, devient
plus grande, devient plus grande, et qui, éventuellement, leur enlève même le libre
arbitre. Tant que l’Homme a le libre arbitre, il a le libre arbitre, c’est un bien
nécessaire.
La liberté c’est une nécessité absolue, mais l’absence de libre arbitre c’est une
faillite totale de l’Homme. Donc, l’Homme doit se prémunir contre ceci et il doit
comprendre, surtout lorsqu’il se sensibilise, lorsqu’il devient beaucoup plus
perceptif intérieurement, il doit comprendre que lui, en tant qu’Homme, doit être
capable de fltrer, de mesurer, de réaliser, de l’intelligence dans ses pensées.
S’il n’y a pas d’intelligence dans ses pensées, c’est que ses pensées sont
astralisées à un certain plan, et que s’il laisse libre cours à ses pensées au cours
des années, éventuellement elles deviendront très puissantes, parce qu’une
pensée c’est quand même magnétique, et un jour, elles auront le contrôle à travers
un évènement quelconque, de son mental. C’est une forme de possession.
FP : Bien. Dans l’ésotérisme ou dans l’occultisme plus généralement, le plan astral
auquel vous faites allusion est appelé aussi le monde de désir. Et vous venez de
dire que les pensées pouvaient provenir, être injectées de ce plan astral, des
pensées de ce monde inférieur. Mais dans ce monde de désir au plan astral, il y a
également des plans supérieurs dans cette défnition de l’occultisme. Est-ce qu’il
peut y avoir un mensonge cosmique sur les plans supérieurs du monde astral ou
du monde de désir ?
BdM : Je défnissais l’aspect le plus banal du mensonge cosmique. Et si je vais
plus loin dans la défnition du mensonge cosmique, je dis que le mensonge
cosmique, il fait partie de la toile d’araignée qui est au-dessus de la tête de tous
les Hommes, il fait partie de l’organisation interne et psychique, occulte ou
invisible de l’Homme. Et le passage de l’involution à l’évolution est justement la
capacité à l’Homme de traverser cette toile d’araignée.
Donc, celui qui passera de l’involution à l’évolution ne pourra pas, demain,
s’assujettir à aucun niveau, d’une pensée qui n’est pas sous sa gestion, qui n’est
pas le produit de sa propre créativité, qui n’est pas le produit de son propre
entendement, qui n’est pas le produit de sa propre conversion de l’énergie en
matière mentale.
Si l’Homme ne fait pas ceci… Bon, je donne un exemple, je le donne, je suis obligé
de le donner même si je respecte énormément ces Hommes. Prenons le
phénomène du maître que nous retrouvons dans les écoles ésotériques, les
sectes, ainsi de suite. Le phénomène du maître, c’est un phénomène qui a été
essentiel pendant l’involution parce que les maîtres, sur les autres plans ou sur le
plan matériel, ou en connexion l’un avec l’autre, ont permis à l’Homme de pouvoir
maintenir un certain langage ofcieux entre les plans.
Entre le plan matériel et les plans invisibles, il y a un langage ofcieux qui a été
maintenu, ce langage ofcieux, nous l’appelons religion, nous l’appelons
spiritualité, nous l’appelons conscience, ainsi de suite. Mais l’Homme saura un
jour que même sur les plans astraux très élevés, l’entité qui est là devra un jour
s’incarner pour fusionner.
Donc, il n’existe pas dans le plan astral, dans le monde astral, même sur les plans
les plus élevés, dans ce que les Hommes appellent le ciel occulte, il n’existe pas,
même sur les plans les plus élevés de cette réalité astrale, de plans où l’Homme
est impuissant à déchirer. Autrement dit l’Homme conscient, l’Homme nouveau,
l’Homme réel, l’Homme dans sa fusion, l’Homme dans sa réalité intrinsèque, a la
capacité de déchirer toutes mémoires. Et ce n’est pas facile parce que dans la
manifestation mentale de l’Homme, il y a toujours l’exercice émotif de sa mémoire.
Exemple : Supposons que je parle du Christ à partir du plan où je puis déchirer la
mémoire humaine, je terrorise des gens spirituels, je terrorise des gens sensibles
qui ont une grefe émotive à ce concept. Et si vous regardez certains ésotéristes
européens, surtout Français, qui ont écrit, qui ont essayer de voir un peu dans les
archives pour en arriver à décrire d’une façon sufsamment réelle l’expérience du
Christ, son origine, ainsi de suite, vous voyez que ces livres sont toujours
demeurés à l’index de l’Église, et que ces livres, sur le plan purement public
renfermaient des données qui, par rapport au plan psychologique ou émotif de
l’Homme, sont réellement trop humaines, ou trop surhumaines dans un autre sens.
Autrement dit aussitôt que l’Homme déchire la mémoire cosmique qui enveloppe
certains concepts, il est obligé de prendre sur lui une certaine responsabilité. Donc
moi, si je parle du Christ, à cause un peu de mon personnage public, j’ai la
responsabilité, lorsque je parle surtout en public, de voir à ce que je ne crée pas
de chocs à la religion, que je ne crée pas de chocs aux gens sensibles dans le
monde, que je ne crée pas de chocs à ceux qui ont une grande spiritualité vers cet
être-là.
Donc, je ne peux pas parler du Christ, je peux le faire en privé, je peux le faire dans
des conditions où si je parle, ce que je dis reste là, donc je ne trouble pas le
monde. Ce n’est pas mon travail de troubler le monde. Il y a des hommes, des
femmes, dans le monde qui ont besoin de cette émotivité mentale que nous
retrouvons dans le concept christique. Donc, si nous allons trop loin dans le
déchirement de la mémoire cosmique, nous entrons dans des sphères de réalité
qui sont tellement extraordinaires pour l’Homme, que son émotivité vibre. Et
automatiquement, au lieu de le servir, ça le dessert.
C’est pourquoi lorsque je m’adresse en public, je suis obligé de contrôler ce que je
dis, de dire ce qui est bon, de dire ce qui est sufsamment avancé pour créer un
mouvement dans l’Esprit de l’Homme ; mais aussi d’arrêter là où je sais que
l’Homme ne pourra pas bénéfcier de cette information, parce qu’il a encore trop
d’émotion dans son mental. Ça, c’est réellement comprendre le mensonge
cosmique. Il faut le comprendre le mensonge cosmique, il faut savoir que l’Homme
a droit à une certaine dose de mensonge cosmique, mais il faut savoir aussi que
l’Homme a droit à une instruction qui l’amène à voir à travers le mensonge
cosmique, mais par lui-même. Donc il y a efectivement des choses concernant la
réalité, que moi, je ne dirai jamais en public, que je n’écrirai jamais dans des livres.
FP : Ça fait partie du domaine de l’initiation, de l’auto-initiation ?
BdM : Ça fait partie du domaine de l’auto-initiation, et ceux qui ont la capacité
d’aller dans les domaines de cette auto-initiation, autrement dit ceux qui ont la
capacité de réellement intervenir d’une façon personnelle dans le déchirement de
leurs propres mémoires, qu’ils soient de n’importe quelle race, qu’ils soient
Hindous, Arabes, Chrétiens ou Juifs, eux en arriveront un jour à comprendre
qu’est-ce que c’est être libre.
C’est-à-dire qu’est-ce que ça veut dire ne plus être afecté sur le plan émotionnel
par l’ampleur méthodique et systématique de certaines formes-pensées, qui sont
maintenues d’une façon consistante, pendant des millénaires, dans le mental de
l’humanité ; ensuite véhiculées dans le mental individuel, réincarnationnel, pour la
protection de la race, pour l’élévation graduelle de la race, mais toujours pour la
désinformation de l’Homme.
FP : Donc tout ceci, sans nier la valeur de ces enseignements apportés par ces
grands êtres là ?
BdM : Non, ce ne sont pas les valeurs apportées par les grands êtres qui sont
mises en question lorsque nous déchirons le voile de la mémoire. Au contraire,
nous mettons l’expression de ces grands êtres dans un cadre beaucoup plus
vaste, beaucoup plus occulte, autrement dit beaucoup plus “scientifco-réel”. Mais
le “scientifco-réel” pour l’être humain normal, ce n’est pas facile parce que dans le
“scientifco-réel” il n’y a pas d’émotion.
Tandis que l’Homme, lui, il aime bien voir son “petit Jésus” avec les cheveux
blonds ! Il aime bien savoir ou penser que le “petit Jésus” avec les cheveux blonds
n’a jamais eu de relations sexuelles. Peut-être même qu’il n’avait pas de pipi, vous
comprenez ? C’est la nature enfantine de l’Homme !
FP : Oui !
BdM : C’est le même domaine pour la Vierge, ainsi de suite. Donc l’être humain
n’est pas prêt, sur le plan collectif, à se faire bombarder par des niveaux de
conscience mentale d’un certain ordre. Il faudra qu’il y arrive en fonction de luimême, de sa propre réalité, de sa propre investigation ou en relation avec des
gens avec lesquels il est étroitement uni, mais qui n’ont pas, de par leur fonction
ou de par leur intelligence, le manque d’intelligence d’aller noyer les masses avec
des connaissances qui ne sont pas, sur le plan humain, pour le moment, utiles à
l’Homme.
FP : Et le guide astral est-ce qu’il est complice, lui, de ce mensonge cosmique, ce
qu’on appelle le guide astral ?
BdM : Le guide astral, en général, c’est un être qui est sufsamment évolué pour
prendre en main l’évolution naturelle de l’être humain à partir ou pendant la
période de vie, ou des vies, où il n’est pas capable de se sufre à lui-même. Donc
un guide astral, c’est une béquille nécessaire qui permet à l’Homme de vivre une
certaine intuition spirituelle, sans avoir à vivre la puissante et transformationnelle
condition de l’initiation solaire. Une fois que l’Homme entre dans l’initiation solaire,
il n’y a plus de guide, il n’y a plus de maître, il n’y a plus personne au-dessus de sa
tête.
Donc, il est obligé seul d’envisager la réalité, et il ne peut faire ceci que lorsque luimême est prêt. Donc, il ne peut faire ceci que lorsque qu’il a été amené, au cours
de ses incarnations, par le guide astral, à pouvoir emmagasiner, au cours de son
expérience, sufsamment de qualité de vie, qui puisse permettre un jour à son
Esprit d’intervenir directement dans sa vie, sur le plan de son ego, sans détruire la
fragile texture de la lumière qui coïncide avec le troisième œil.
Sinon l’Homme se détruit, l’Homme devient totalement incapacité, et les
connexions entre le cerveau et les centres se brisent, et l’Homme éventuellement
devient légume. Donc l’Esprit de l’Homme, sa doublure réelle, sa réalité qui est en
dehors de l’astral, qui est en dehors du monde de la mort, connaît trop l’Homme
sur les plans physique, psychique, émotionnel, mental, vital.
Il connaît trop l’Homme, d’ailleurs il n’y a pas d’être aussi près de l’Homme, aussi
conscient de la nature de l’Homme, de sa construction interne, autant construction
bio-chimique que construction lumière, que cette entité qui est lui-même sur les
autres plans. Mais cette entité ne peut pas entrer en direction avec l’Homme, en
contact direct avec l’Homme tant qu’il n’y a pas eu un travail de fait. Et la fonction
des guides sur le plan astral, dans les zones spirituelles du monde de la mort, mais
en fonction des plans élevés, la fonction des guides c’est justement de continuer
sur ces plans un travail qui, déjà, coïncide avec leur expérience sur la Terre. Il y a
une relation.
Mais un jour, l’Homme doit passer de l’involution à l’évolution ; donc, l’Homme un
jour doit passer outre le guide. Et lorsque l’Homme passe outre le guide, il cesse
d’être intuitif. Donc à ce moment-là, il vit une télépathie mentale directe, et
lorsqu’il vit une télépathie mentale directe, il vit une télépathie mentale
directement avec lui-même sur les autres plans. Et ce lui-même est justement
cette personnifcation de la lumière, que les Anciens ont toujours décrit comme
Dieu, et qui, pendant des siècles, les a amenés à dire : “Lorsque l’Homme
rencontre Dieu, il meurt s’il n’est pas préparé”.
Donc, lorsque l’Homme se rencontre, il ne peut pas vivre s’il n’est pas préparé,
donc il est préparé par les guides spirituels pendant des siècles, mais il ne faut
jamais oublier que les guides spirituels font partie de l’activité idiosyncrasique,
cosmique, hiérarchique, de ce que j’appelle le mensonge cosmique. Et tout
contact télépathique, médiumnique avec ces êtres sur les plans, par un Homme
qui est réellement dans son intelligence ou dans sa science, intégral dans son
énergie, les forcera à admettre que la constitution psychologique de l’être humain
sur la Terre, est la force même du monde de la mort.
FP : Maintenant, au niveau des grandes idéologies, est-ce que ces idéologies ne
sont pas aussi, en quelque sorte, des maîtres ou des guides ? Est-ce qu’il n’y a
pas un danger, là aussi, au niveau des idéologies, d’une certaine forme de
manipulation ?
BdM : Les idéologies sur le plan matériel ?
FP : Oui.
BdM : Toutes les idéologies sur le plan matériel sont le produit d’une activité
psychique élevée qui a pour fonction de maintenir l’Homme dans l’ordre humain.
Donc cosmiquement parlant, l’ordre humain c’est une qualité de vie qui permet
aux systèmes sur la Terre, qui ont la puissance de manipulation psychologique, de
se maintenir en permanence. Donc, ces systèmes sont les religions humaines et
les diférentes formes de philosophies gouvernementales, les diférentes formes de
philosophies économiques, les diférentes formes de philosophies métaphysiques,
ainsi de suite.
Le mouvement de l’involution à l’évolution, c’est un peu comme ce verre d’eau. Si
vous prenez ce verre d’eau ou disons ce plat d’eau, et que vous le mettez sur le
feu, il y aura des molécules qui sortiront de cette masse d’eau, elles deviendront
gazeuses. Dans l’initiation solaire future de l’humanité, l’Homme sera mis sur le feu
de sa propre réalité, donc il y aura des molécules qui sortiront. Il y aura des
Hommes qui sortiront de cette masse d’eau, ces Hommes font partie de la
nouvelle race-racine. Les autres, qui n’ont pas la puissance vibratoire pour sortir
de cette masse d’eau, seront obligés de vivre les conditions idéologiques de cette
masse d’eau, vivre le cycle de réincarnation, pour un jour en arriver à pouvoir euxmêmes se sortir de ceci.
FP : Bien. Si je vous soumets quelques propositions qui sont dans ce livre de
Pierre Bishop : “Après la mort”, mais qui ne sont guère explicitées, il y a cinq
propositions qui sont très intéressantes, qui traitent justement de l’infuence de
l’astral sur l’Homme, mais qui nous laissent un peu en suspension. Par exemple, il
est dit que le rêve, c’est l’astral du corps de l’esprit, point ! Est-ce que vous pouvez
rajouter quelque chose à ça ?
BDM : Quand il dit que le rêve c’est l’astral du corps de l’Esprit, il veut dire que le
rêve est l’expression de l’Esprit à travers le corps astral. Donc l’Esprit n’est pas
capable de se manifester directement à travers le corps mental de l’Homme, il est
obligé d’employer le corps astral de l’Homme ; et le corps astral de l’Homme est le
corps qui sert d’enveloppe à toute la mémorisation de l’Homme sur le plan
temporel et sur le plan extratemporel.
Donc le corps astral, c’est dans le fond l’âme de l’Homme ; donc dans le rêve,
l’Homme vit tous les aspects symboliques cultivés ou non cultivés de la mémoire
de l’humanité, et l’Esprit est obligé d’utiliser ce matériel afn de donner à l’Homme
une certaine perception psychologique de sa réalité évolutive. Et si l’Homme est
sufsamment intuitif, il verra à travers le rêve qu’il y a efectivement des
indications qui lui sont données par l’Esprit, mais à travers une symbologie.
Si l’Homme est trop naïf, il vivra le rêve d’une façon négative, il subira le rêve, il
soufrira le rêve.
Et un jour, il devra comprendre que tous les rêves, qu’ils soient grotesques ou non
grotesques, plaisants ou non, tous les rêves ont un message, c’est-à-dire que tous
les rêves permettent à l’Homme, à travers son Esprit qui est obligé d’utiliser le
corps astral ou ce plan, pour en arriver à sa conscience, de découvrir des
mécanismes de sa personnalité qui perturbent l’harmonie de sa relation avec lui.
FP : OK. L’émotion, c’est l’astral du corps physique ?
BdM : L’émotion, c’est l’astral du corps physique dans le sens que l’émotion c’est
le centre animal de l’Homme, et le centre animal de l’Homme c’est l’astral de la
conscience animale de l’Homme, l’astral de la conscience animale de l’Homme est
directement relié à la conscience nerveuse du corps matériel, donc aux cellules du
corps humain.
Donc, il y a une relation étroite entre le corps physique et le corps astral, donc
relation directe entre le corps astral et le corps émotionnel qui est son centre
d’énergie active. Donc, lorsque l’Homme vit de l’émotion, il est efectivement en
proie à l’activité, à l’exercice excitant du corps astral sur le plan de son émotion,
de son activité émotionnelle pour donner à son corps physique une certaine
teneur.
FP : La mémoire c’est l’astral du corps mental ?
BdM : La mémoire c’est l’astral du corps mental, dans ce sens que la mémoire de
l’Homme aujourd’hui, qui n’est pas une mémoire cosmique, mais qui est une
mémoire historique, est une mémoire qui… Il aurait dû ajouter la mémoire est
l’astral du corps mental inférieur de l’Homme. La mémoire est l’astral du corps
mental inférieur de l’Homme dans ce sens que le corps mental inférieur de
l’Homme trempe un peu dans le corps astral.
Il y a une relation, il y a une surimposition des deux vibrations, et comme l’Homme
est obligé de vivre sa mémoire mentale inférieure en fonction de l’émotivité que lui
ont ajouté pendant des siècles d’intervention, la conscience de l’humanité et sa
propre conscience personnelle, l’Homme n’est pas capable de vivre la mémoire
d’une façon pure. Donc, sa mémoire est toujours astralisée, c’est-à-dire qu’elle est
toujours sujette à donner réfexion émotive à la constante absolue de sa
conscience.
C’est-à-dire que l’Homme n’est pas capable, sur le plan de la mémoire, de
renverser la polarité de la mémoire, et de donner à la mémoire, à une constante
absolue qui l’amènerait éventuellement à percer le monde des mystères, à percer
éventuellement les archives astrales, pour en arriver un jour à pouvoir dominer
d’une façon intégrale, absolue, le mensonge cosmique, pour en arriver un jour à
savoir. Donc, la mémoire c’est l’astral du corps mental inférieur de l’Homme.
FP : La pensée est l’astral du corps éthérique ?
BdM : La pensée c’est l’astral du corps éthérique dans ce sens que la pensée
aujourd’hui est l’astral du corps éthérique, parce que le corps éthérique n’est pas
sufsamment libre de l’astralité, il n’est pas sufsamment libéré des liens
karmiques de la mémoire de l’âme.
Au fur et à mesure que l’Homme en arrivera à une conscience absolue, il sera
capable de vider, d’être libre complètement de l’astralité de son corps éthérique.
Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme aura accès à son corps éthérique,
qu’il pourra le soir, la nuit ou le jour, se séparer de son corps physique, aller avec
son corps éthérique quelque part dans les plans parallèles, au lieu d’être obligé de
vivre la dissolution psychologique de son moi dans une rêverie qu’il ne contrôle
pas, qui est le rêve.
Donc, efectivement la pensée est l’astral du corps éthérique aujourd’hui.
Mais demain la pensée ne sera pas l’astral du corps éthérique. Demain, la
pensée sera la puissance du corps éthérique. Demain, la pensée sera le fuel
du corps éthérique, et par la pensée, l’Homme sera capable de contrôler les
diférents plans, donner commandements aux diférents plans, il pourra
converser avec les animaux, commander aux animaux.
L’Homme aura fnalement renversé la hiérarchie astrale de sa conscience pour en
arriver à pouvoir lui-même créer une nouvelle hiérarchie à partir de sa nouvelle
conscience cosmique.
FP : La dernière, c’est la clairvoyance est l’astral du corps astral ?
BdM : La clairvoyance c’est l’astral du corps astral, dans ce sens que lorsque
l’Homme vit une certaine clairvoyance, il n’est pas sufsamment dans son Esprit, il
vit cette clairvoyance en fonction des données qui lui sont soufées à partir du
plan avec lequel il a une relation cosmique, occulte, cachée, voilée ; les guides par
exemple.
Donc, elle est astrale cette clairvoyance parce que l’Homme ne peut pas se fer
cent pour cent. Si l’Homme pouvait se fer cent pour cent à cette clairvoyance,
l’Homme aurait une science extraordinaire, mais l’Homme ne peut pas se fer cent
pour cent ; il aurait aussi une vie extraordinaire, autrement dit l’Homme n’aurait
plus à travailler. Une des raisons pour lesquelles la clairvoyance de l’Homme, elle
est toujours astralisée, c’est parce que l’Homme ne doit pas être donné encore le
droit à la vie.
Tant que l’Homme n’aura pas le droit à la vie, il sera obligé de vivre, s’il est évolué,
d’une conscience clairvoyante astrale. Et s’il est sage, s’il est sufsamment en voie
ou en contact avec les nouvelles données de l’évolution, il saura qu’il doit faire
attention à toute clairvoyance astrale. Une clairvoyance astrale n’est pas
nécessairement négative, elle peut être instructive, elle peut être bonne mais elle
cache toujours une réalité, et cette réalité qu’elle cache, c’est la soufrance.
F P : Après toutes ces propositions-là, on s’aperçoit que l’astral est partout,
quasiment omniprésent ?
BdM : L’astral, c’est l’Homme sur la Terre.
FP : J’allais vous demander s’il y avait une place dans l’Homme où il n’y ait pas
d’astral ?
BdM : Oui, il y a une place dans l’Homme où l’astral n’existe pas, et ça, c’est
dans sa conscience mentale supérieure. Mais cette conscience mentale
supérieurs est en voie d’évolution, ça fait partie de l’évolution. Mais pour que
l’Homme en arrive au développement de cette conscience mentale supérieure, il
faut qu’il neutralise, qu’il voit, qu’il transforme cette conscience mentale inférieure
qui est astralisée. C’est ça l’évolution. C’est ça la diférence entre l’évolution et
l’involution. C’est ça qui donnera à l’Homme cette nouvelle conscience.
FP : Lorsque vous dites que l’Homme est multidimensionnel, qu’est-ce que vous
voulez-dire ?
BdM : Lorsque je dis que l’Homme est multidimensionnel, je dis que l’Homme a un
corps matériel, qu’il a un corps éthérique, qu’il a un corps mental, qu’il a un corps
mental autosufsant, c’est-à-dire qu’il a un corps mental capable de se servir du
corps éthérique, ou de le laisser en place pendant qu’il voyage dans l’Esprit. Je dis
que l’Homme est multidimensionnel quand il réalise qu’il a la capacité de soufer
dans sa propre conscience atomique, les valeurs originales de sa descente dans la
matière.
L’Homme a la capacité de soufer, d’intervenir intelligemment dans la structure
moléculaire de ses cellules, pour donner à ses cellules l’engendrement nécessaire
pour aller d’un plan de vie à un autre. Par exemple, un Homme qui voudrait partir
du plan éthérique de notre planète pour aller sur une autre galaxie ou sur une autre
planète, pour rencontrer d’autres intelligences, il serait obligé de donner à la
conscience cellulaire un certain taux vibratoire, afn de pouvoir s’emporter là-bas,
c’est-à-dire de se créer instantanément un transport séraphique.
Ce transport séraphique, il serait à la mesure de son corps mental, donc il serait en
fonction de sa capacité cellulaire d’auto-s’infuser du pouvoir de son mental. Parce
que la conscience de la cellule, elle est régie encore par les lois de la mort. Tandis
que la conscience du mental supérieur est régie par les lois de la vie. Si notre
mental supérieur est sufsamment avancé, sufsamment préparé, à ce moment-là
l’Homme, un jour, est capable de donner à la conscience cellulaire sufsamment
de force pour qu’elle puisse se fracturer.
Et ça, ça nous intéresse, je vais en parler parce que je n’en ai jamais parlé, donc je
veux savoir ce que je vais dire… Lorsque la cellule se fracture par elle-même sans
être fracturée par les lois de la division, au lieu de se fracturer dans une dualité elle
se fracture dans une unité, mais supratemporelle. C’est comme si vous preniez
une cellule, elle se sépare en deux ; quand elle se sépare, elle devient deux parties
identiques.
Mais à partir du moment où ce travail est fait dans le mental de l’Homme, ou à
partir du mental de l’Homme, au lieu que vous ayez deux parties dans le cellulaire,
vous en avez une troisième, mais la troisième n’est pas vérifable sur le plan
planétaire de l’Homme, c’est-à-dire que l’Homme ne peut pas se voir dans une
corporalité éthérique. Et c’est là que commence le mystère des Éternels.
Les Éternels n’ont pas la capacité de se voir dans une forme éthérique parce qu’ils
sont trop élevés. Et la raison qu’ils ne sont pas capables de se voir dans une
réalité éthérique, c’est parce qu’au cours de leur évolution, ils ont réussi fnalement
à détruire toute souvenance, c’est-à-dire qu’ils ont réussi à détruire même le
besoin cellulaire de l’autogestion de la conscience du corps matériel sur les autres
plans.
Donc, ces êtres sont allés au-delà de l’immortalité, ils en ont renversé les lois de
l’immortalité, donc au lieu de se servir de l’infnité pour entrer dans la dimension
temporelle de ce que nous appelons Dieu, mais qui en fait représente l’Aleph, ils
ont commencé à pénétrer lentement dans des mondes qui n’ont jamais été visités
par aucune intelligence, aucun être et aucune réalité pensante sur aucun plan.
Donc, ces êtres sont totalement dans le noir de la lumière, ils sont dans un noir de
lumière tellement vaste qu’ils ne sont pas capables de se voir, mais c’est parce
que la lumière est tellement haute en vibration qu’ils ne peuvent pas percevoir où
ils sont dans le cosmos. Et ça, ce sont les Éternels. Et si nous allons encore plus
loin dans la réalité des Éternels, nous découvrirons un jour que les Éternels, ils
sont très peu, il y a très peu d’Éternels.
Mais les Éternels sont des êtres qui ne sont pas ce qu’on appelle des intelligences,
ce sont des Principes. Et c’est à partir de l’étude des Éternels que l’on commence
réellement à comprendre qu’est-ce que ça veut dire Dieu. Mais ça, je ne veux pas
m’avancer là-dedans parce que ça n’arrête pas, mais d’un autre côté, c’est très
intéressant.
FP : Bon. L’Homme qui est… L’initié ancien, l’initié astral, l’initié lunaire, qui a
traversé dans cette initiation ou qui voit à travers le jeu de l’âme, à travers le
mensonge cosmique de l’âme, lorsqu’il passe dans sa phase d’initiation solaire où
c’est l’Esprit qui est supposé “run(er) le show” (mener le jeu), est-ce qu’il a encore
à faire à un mensonge cosmique à ce niveau-là sur ce plan supramental ?
BdM : C’est une bonne question. Le mensonge cosmique, il fait partie du
conditionnement psychologique de l’Homme, autant sur le plan matériel que sur le
plan de la mort. Donc, le mensonge cosmique est une condition, c’est comme un
champ d’énergie qui sert l’involution et qui fait partie de l’organisation
systématique des mondes de la mort.
Lorsque l’Homme passe de l’initiation astrale à l’initiation solaire, lorsqu’il passe de
l’afranchissement à la liberté, ou qu’il passe de l’involution à l’évolution, il n’est
plus capable d’être asservi à un mensonge pour une raison. C’est que toute
soufrance qu’il pourrait vivre en fonction d’un mensonge fait éclater en lui une
énergie. Et l’éclatement de cette énergie, automatiquement, l’éloigne, le sort du
monde de la mort et le rend de plus en plus libre.
Donc, il vient un point où l’Homme est tellement libre qu’il n’a plus besoin d’être
plus libre qu’il est. C’est à partir de ce moment-là que nous disons que les
immortels ont la capacité, un jour, quelque part au cours de l’évolution, de
réellement délimiter leurs propres limites. Autrement dit à l’intérieur d’une certaine
limite. C’est un peu comme un Homme qui serait très riche sur la planète Terre, il
est très riche, très riche ; à un certain point, tu as sufsamment d’argent pour faire
ce que tu as à faire. Si tu avais plus d’argent, tu ne saurais pas quoi faire avec.
Donc, sur le plan de l’immortalité, de l’évolution, du mouvement de la conscience
à travers le corps éthérique, c’est la même chose.
Il vient un point où l’Homme est sufsamment libre, il a sufsamment de liberté
qu’il n’a plus besoin de soufrir et qu’il n’est plus capable de soufrir des conditions
antérieures. S’il venait à passer une autre initiation, si l’immortel venait à passer
une autre initiation, ce serait au niveau du corps des “Melchisédechs” d’établir ces
initiations, et ces initiations seraient très diférentes. Mais ces initiations ne sont
pas courantes dans les archives cosmiques de la planète aujourd’hui. Donc, il
faudra que l’Homme… Ça fait partie du secret de l’Esprit avec le corps matériel,
mais ça, ça fait partie encore de l’évolution future de l’humanité.
Je ne peux pas dire qu’il n’y a pas d’initiation pour les immortels pour passer de
l’immortalité à l’éternité, mais je suis sûr que ces initiations ne sont pas de la
même sorte que celles que nous connaissons, c’est-à-dire que ces êtres-là ne
vivent pas de la soufrance dans le sens que nous la vivons. Mais ce qui serait
pour eux de la soufrance, serait une extrême accélération dans le temps, et cette
extrême accélération dans le temps mettrait, testerait, serait un test pour la
substantialité de leur transport séraphique.
Donc, si leur transport séraphique est sufsamment solide, sufsamment bien
construit par leur propre lumière, ils pourraient traverser ces zones de temps et se
retrouver dans des dimensionnalités spatiotemporelles qui ne font pas partie de
nos mondes, qui font partie de leur monde, et ce serait une initiation, mais ce
serait une initiation qui serait plutôt scientifque que psychologique.
FP : Il nous reste une ou deux minutes, pour conclure ou pour terminer, il a été
beaucoup question dans la première partie de la femme, de son rôle dans la
société, etc. Puis j’ai eu l’impression qu’elle était un peu malmenée peut-être par
les récits bibliques etc. il serait bon peut-être de rebalancer…
Pensez-vous qu’il serait possible de mettre fn à l’équilibre de la terreur qui existe
aujourd’hui dans le monde avec l’armement atomique etc. ? Pensez-vous que ça
ne serait pas une solution si les femmes demain se mettaient toutes en grève de
sexualité pendant deux ou trois mois pour faire des pressions sur tous les
gouvernements, ne pensez-vous pas qu’elles l’auraient le pouvoir, là ?
BdM : Tout ce que je peux vous dire, c’est ceci, c’est que je sais que ça ne se
produira pas, donc inutile de demander la question (rires du public).
FP : Alors la balle est dans votre camp ! On vous remercie beaucoup Bernard de
Montréal.
mise à jour le 16/06/2024