DM-139 Énergie négative astrale versus mentale
“DM : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal, pour nous entretenir sur la dynamique entre : Les forces astrales et celles qui touchent le mental, donc les forces de la lumière. Nous recevons donc, Bernard de Montréal. (Applaudissements). BdM : Bonsoir Daniel. DM : Ce soir, on a un sujet qui parle des énergies négatives, …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal, pour nous entretenir sur la dynamique entre : Les forces astrales et celles qui touchent le mental, donc les forces de la lumière. Nous recevons donc, Bernard de Montréal. (Applaudissements).
Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir Daniel.
DM : Ce soir, on a un sujet qui parle des énergies négatives, astrales, et on est souvent confronté dans les phases comme l’automne ici, aux pressions de l’âme qui sont très très grandes, les forces négatives sont très puissantes, et puis effectivement il y a des poussées de l’âme extrêmement grandes. Et puis les gens sont confrontés à des restrictions, à des limitations, et ont tendance à réfléchir très négativement.
Où est-ce que l’intelligence ou le mental peut intervenir pour neutraliser ces états émotifs, ces états négatifs qui se proposent au niveau de la pensée vis-à-vis des gens qui sont évidemment soumis à ces bombardements de pensées ? Qu’est-ce que le mental ou qu’est-ce qui peut permettre à un individu d’utiliser sa lumière ou sa force mentale pour traverser ce mur de négativisme qu’il confronte dans le quotidien ?
BdM : Autrement dit, quand ça va mal !
DM : Simplement dit, oui !
BdM : Quand ça va mal !
DM : Quand c’est “toffe” (difficile) !
BdM : Quand c’est “toffe”, quand ça va mal ! Il faut que l’individu apprenne à se protéger. Se protéger, ce n’est pas évident vous savez ! C’est un art, se protéger, puis on est réellement des créatures d’habitudes, on est des êtres d’habitude, puis on a été entraîné à un certain conformisme, puis à un certain déterminisme psychologique. On fonctionne beaucoup par rapport à des habitudes qui sont très anciennes dans notre culture personnelle. Des fois, des habitudes qui sont anciennes de vingt ans, trente ans, quarante ans, cinquante ans, dépendant de notre âge !
Puis je ne parle pas des habitudes purement culturelles qui font partie de la conscience de la race, je parle des habitudes personnelles qu’on a, qui sont liées effectivement à la conscience de la race, mais qui font réellement partie de nos greffes à nous autres. Puis ces habitudes-là sont très difficiles à briser, parce qu’à partir du moment où on parle de se protéger quand ça va mal, ou de techniquement changer nos habitudes, ça nous invite automatiquement à substituer un mode de comportement pour un autre. Donc à se révéler à soi-même une façon d’être qui est différente d’une façon d’être qui nous appartenait avant l’évènement.
Puis techniquement, on a une réticence à ça, parce qu’on veut être aimé, on veut être apprécié, on ne veut pas créer de chocs à personne, on veut maintenir un peu le statu quo. Puis vous savez, dans le marché de la Bourse, ils disent, par exemple, il y a des gens qui ont fait beaucoup d’argent reçu de la Bourse, puis la raison qu’ils ont fait beaucoup d’argent, c’est parce qu’ils étaient ce qu’ils appellent en américain : “contrarian” (contraire). Il y avait une attitude contraire à la conscience de la masse ou au mouvement de la masse. Quand la masse vend, eux autres ils achètent. Quand la masse achète, eux autres vendent, ainsi de suite.
Mais il y a un élémént psychologique intéressant là-dedans, parce qu’au niveau de la vie, c’est la même chose, un Homme doit réellement avoir un esprit de contrariété, pas de contrariété dans le sens négatif du terme, mais avoir un esprit qui est capable d’aller dans un mouvement d’opposition s’il y a un évènement qui le fatigue, autrement dit qui lui amène une certaine souffrance.
Puis si on n’est pas capable de développer ça, cet esprit-là, cette “contrarian attitude”, à ce moment-là on a beaucoup de difficulté à se protéger contre la vie, parce qu’on est fixé dans des modes d’opérations psychologiques qui ne sont techniquement pas à la hauteur de notre intelligence, mais qui font partie des mécanismes subjectifs de notre absence de volonté.
Puis ça, c’est grave parce que plus on avance dans la vie ou plus la vie devient corsée, ou plus les expériences deviennent difficiles, plus les mariages deviennent intenables, plus les alliances deviennent incompatibles, ainsi de suite, moins on a la force de réellement prendre une attitude contraire au mouvement, pour se protéger. Parce que dans le fond, vous savez, la vie, que ce soit la philosophie de la vie, la métaphysique de la vie, l’étude occulte de la vie, la vie c’est un processus où l’Homme doit apprendre à se protéger.
Plus on apprend à se protéger dans la vie, plus on a une vie agréable, plus on a une vie intelligente, ainsi de suite. Mais ça demande en tant qu’individu qu’on soit capable d’adopter des mécanismes d’opposition à une tangente quelconque. Si on ne fait pas ça, ben, à ce moment-là éventuellement, on est noyé par la vie puis on devient, on peut devenir extrêmement agressé, parce que la vie devient pire, puis pire, puis pire, puis pire, ce que vous dites : Les mauvaises vibrations s’accumulent, ainsi de suite Puis on n’est pas capable de casser avec le courant, il faut casser avec le courant, donc c’est très important pour l’Homme de développer une attitude contraire par rapport à des évènements afin de se libérer, lui, de sa conscience astrale. Si on veut passer à une conscience mentale, on est obligé techniquement, réellement, de se libérer de notre passé, puis notre passé, ben, c’est la façon qu’on agit aujourd’hui par rapport à des évènements qu’on n’est pas capable d’amener sous notre contrôle, donc qui nous font souffrir.
Puis ça demande un réajustement profond de notre êtreté parce que comme je vous disais tout à l’heure, on veut être aimé, on ne veut pas créer de chocs, on ne veut pas être “antagoniste à”, on ne veut pas être “en opposition à”, parce que ça demande beaucoup d’effort, ça demande beaucoup d’énergie, ça demande une certaine volonté, puis ça demande aussi une certaine certitude, ainsi de suite, donc une certaine fixité dans le mental. Puis ça, on n’est pas toujours prêt à le faire, on n’a pas été éduqué même à le faire.
Vous savez, même si on regarde… Vous savez en politique, aujourd’hui, on dit par exemple, aux États-Unis, il y a la fameuse expression, quand on parle il faut parler d’une façon polititiquement correcte : “you have to be politically correct”, si t’es pas politiquement correct, ben, à ce moment-là ça crée des problèmes parce que le monde n’aime pas ça de même ! Ça fait que tout le mouvement social, tout le mouvement personnel qui est connecté au social, amène l’individu au cours de la vie qui est une crise permanente, avec des hauts et des bas, amène l’individu à toujours conserver ou à vouloir conserver une image, une image saine, une image stable, une image agréable.
Puis un jour tu ne peux pas faire ça, parce qu’éventuellement la vie t’agresse, les forces sociales t’agressent, la conditon sociale t’agresse. Puis un jour, quand l’Homme a une certaine sensibilité, ben, il en a ras-le-bol, puis c’est là qu’il commence à devenir “contrarian”. Puis plus l’Homme va devenir conscient, plus il va réaliser l’importance de le devenir. Je ne connais pas le terme en français de “contrarian”… Il va être obligé de devenir, de développer une attitude contraire à sa façon normale d’agir. Puis s’il ne le fait pas, il ne se protégera pas, puis éventuellement les forces de vie vont influer de plus en plus contre lui parce que la planète devient de plus en plus astrale. Ça fait qu’éventuellement ça te débalance.
Les gens, par exemple, qui sont sensibles, qui sont psychologiquement instables, tout leur arrive, TOUT leur arrive, puis TOUT leur arrive parce qu’ils sont absolument incapables de réellement devenir “contrarian”, de développer une attitude contraire au mouvement. Ça fait que c’est la même chose pour l’Homme.
DM : C’est comme si vous disiez : Plus on suit la vague, plus on est sujet à vivre les séquelles de la vague ?
BdM : Ah ! Effectivement ! Parce que la vague, elle est faite d’astralité. Quand ça va bien, ça va bien, puis après ça, ça va mal, c’est aussi des cycles, puis apprendre à suivre la vague tout le temps, c’est bon ou c’est normal, ou c’est naturel, quand on est inconscient. Mais quand on devient conscient, on ne peut plus suivre la vague, puis l’expérience occulte de l’Esprit, en relation avec la pression vibratoire qu’il crée “sur” et “contre” l’âme, quand tu deviens conscient, t’as des mondes que plus tu es conscient, plus tu es dans un mouvement contraire à la vague.
Et c’est à partir du moment où l’Homme est capable d’être dans un mouvement contraire à la vague qu’il commence à prendre le contrôle, puis le contrôle, puis le contrôle ! Je vous donne un exemple, un petit exemple. Ma femme est allée s’acheter du linge hier, puis il manquait un petite… Comment est-ce que vous appelez ça ? Une petite ganse à sa pièce de linge ! Ça fait qu’elle a demandé à la femme au magasin de prendre une autre pièce de linge, puis elle lui a donné la ganse… Pas de problème ! Elle avait dépensé pas mal d’argent hier, ça fait que c’était une bonne vente, la vendeuse était contente.
Mais quand est arrivée la gérante, la gérante, au lieu de prendre la pièce de linge, la petite pièce parce c’est une petite ganse, puis mettre ça dans un sac, puis dire : “Bon, Madame untel, on vous donne la ganse”, là dans tout le brouhaha du magasin, l’excitation du magasin, ma femme est partie, elle est arrivée à la maison, puis aujourd’hui elle regarde, la ganse n’était pas là. Ça fait qu’elle l’appelle, puis la fille ou la gérante au magasin dit : “Madame, vous avez oublié votre ganse” !
Ça fait que ma femme, elle est “contrarian”, elle dit : “Écoute”… Elle n’a pas parlé de même – mais elle dit : “Écoute, ma petite fille, c’est pas moi qui ai oublié la ganse, c’est toi qui n’a pas assez de maturité comme vendeuse pour prendre soin de ta cliente qui vient de dépenser 2000 piastres”. Elle dit : “T’étais contente de prendre mon 2000 piastres hier, mais tu n’avais pas assez de maturité de vendeuse, pour prendre la ganse, puis la mettre dans un petit sac, pour ta vendeuse chérie”… Ça fait que la fille au téléphone, elle dit : “Je n’accepte pas que vous me parliez de même”, elle dit : “C’est “too bad”, tu es obligée d’accepter parce que je vais te le dire… Je vais aller au magasin, puis je vais t’accrocher en public, ça fait que t’es mieux de m’écouter au téléphone, parce que je vais t’accrocher en public ! Ça va être encore pire”… Ça fait que la petite fille, elle était toute petite au téléphone. Puis ça, c’est le “contrarian”.
Ça fait que ce qui arrive quand tu deviens conscient, plus tu deviens conscient, plus tu développes une conscience vibratoire, il vient un point, pour la vie à n’importe quel niveau – parce que quand on traite avec la vie, c’est évident qu’on traite avec les forces – mais là je ne veux même pas parler de l’Homme qui traite avec les forces, puis comment tu traites avec les forces… Si l’Homme était capable de traiter avec la vie, il traiterait avec les forces.
Mais s’il n’est pas capable de traiter avec la vie, à ce moment-là, il est toujours… Il suit la vague, il suit la vague ! Il y a moins de serveuses dans le magasin, puis tout le monde s’en fout, tout le monde te dit : “Bon, ben, you have to be politically correct”, tu ne peux pas me parler de même. Avant on pouvait me parler de même, mais là tu ne peux plus me parler de même. Ça fait que ça continue, puis ça dégrade, puis ça dégrade, puis ça dégrade, puis ça dégrade !
Ça fait que quand tu as une conscience vibratoire, tu deviens très très “contrarian”, puis la vie, éventuellement, pour la prendre sous ton contrôle, autrement dit pour ne pas en souffrir, il faut que tu sois capable de te manifester dans un mouvement qui est contraire à celui de la masse. Laissez-moi finir rien qu’une petite minute parce que je veux vous donner un petit portrait.
Bon, excusez si je prends un segment de la société, mais je le prends pour donner un exemple, parce que le monde va comprendre, “anyway”. Quand tu t’en vas à Westmount ou tu t’en vas à New York, ou que tu t’en vas dans des coins où il y a des gens qui ont une certaine aise… Puis il y a des gens, il y a des groupes sociaux qui ont une certaine aise, c’est reconnu comme étant, ayant une certaine aise, des Juifs, surtout la madame Juive…
Puis, suis la madame Juive quand elle va dans les magasins, quand elle va dépenser son argent là, puis suis le service qu’elle demande, demande ça à n’importe qui, qui a fait les cheveux à des Juives, qui a coupé les ongles à des Juives, qui a fait le Cutex (marque de vernis à ongles) sur ses orteils aux Juives, ils vont te dire : “La femme juive est tès difficile”. Puis elle va s’éclater en public, parce qu’elle va payer, elle est capable de payer, puis elle veut le service en retour.
Eux autres, ils sont “contrarian”, ils le sont, ils vont contre la vague. Moi j’en ai vu des Juives – là je prends la femme Juive comme exemple – il y en a d’autres groupes, les gens, les européens qui ont souffert dans la guerre, tu sais. Les gens qui ne se font pas chier, tandis que nous autres, on est fins les petits Québécois. Le monde (les gens) ils viennent ici, puis ils disent : “Ils sont fins les Québécois” ! Quand ils viennent, ils t’offrent la tarte au sucre, les petits Québécois, ils sont gentils. C’est vrai qu’on est gentil.
Mais un jour il va falloir qu’on apprenne à être “contrarian” en tant qu’individus. Parce qu’on n’en arrivera jamais à contrôler la vie parce qu’on est fondamentalement un peuple spirituel, on est bon ! On n’a pas le centre assez formé intérieurement pour aller dans le contraire. Mais l’Homme conscient un jour va le devenir, parce plus ça va, plus ça s’astralise. Ça fait que tu n’as pas besoin d’ête Juif pour être “contrarian”, tu n’as rien qu’à être conscient, tu deviens “contrarian”. C’est la souffrance des Juifs, c’est la souffrance des vieux peuples qui les a amenés à être “contrarian”, à se battre.
DM : Mais vous dites qu’un individu qui vit une contrariété, il a avantage, lui, à être “contrarian” par rapport à la contrariété ?
BdM : Dans la mesure où il est capable de corriger l’erreur astrale de la contrariété. S’il y a une erreur astrale, s’il y a une inconscience, ça prend une certaine psychologie, ça prend une certaine finesse, ça prend une certaine détermination, ça prend un certain dynamisme mental.
DM : Tu ne peux pas vivre ça par attitude !
BdM : Ça ne peut pas être par attitude parce que là, c’est pas, bon ! Là, tu n’apprendrais rien. Il y a une finesse, mais une finesse réellement serrée là, tricotée comme un bon chandail. Là, à ce moment-là… Ce que je reproche, c’est bien beau voir des gens en évolution, puis c’est bien, j’en rencontre des milliers de gens en évolution, du monde spirituel, puis du bon monde, puis tout ! Puis tu regardes leur vie, puis ça dégrade, ça dégrade, puis ça dégrade, puis ça dégrade !
Puis ça donne quoi de développer une conscience spirituelle si tu finis au bas, “au boutte”, tout dans le “boutte”, dans la dépression de tout. Au contraire, un Homme conscient… C’est pour ça que je dis, l’Homme spirituel, un jour, va devoir devenir un être conscient, intelligent. Spirituel c’est pas bon, c’est pas assez ! La spiritualité c’est un éveil qui te réveille à une sorte de matérialité, à un certain matérialisme, mais être spirituel, c’est absolument… Dans un sens, être spirituel dans une belle société protégée, tout va bien, il n’y a pas de problème. Un Shangri-La, dans un ashram (rires du public). Mais être spirituel dans une guerre, être spirituel quand tu es sur la rue Ste-Catherine à trois heures du matin, t’sé…
DM : Non, c’est pas évident !
BdM : Moi je me rappelle voilà bien bien bien des années, j’étais sur la rue Ste-Catherine, je descendais à deux heures du matin, je m’en allais dans un restaurant, puis je suivais un type en arrière, puis il se retourne de bord, puis il commence à m’engueuler parce qu’il pensait que j’étais un homosexuel. Je n’ai rien contre les homosexuels, mais j’ai dit : “Je ne suis pas homosexuel, je m’en vais au restaurant”, puis il était réellement, il était “bogué” (qui ne fonctionne pas correctement), il était réellement… Il voulait du trouble. Ben, il en a eu du trouble !
J’avais… Comment est-ce que t’appelles ça là ? Mon parapluie… Je lui ai “crissé” un coup de parapluie dans le front ! Bang ! Il est tombé sur le cul, puis là je lui ai mis les deux pattes de même au-dessus de lui, j’ai dit : “En veux-tu un autre”… Il dit : “Non Monsieur”… J’ai dit : “Bonjour, excuse” ! (rires du public). Je vais t’excuser ! Bon, ben, si j’avais été spirituel, là peut-être qu’il m’aurait donné un coup de poing, je ne sais pas moi ce qu’il aurait pu faire !
Ça fait que tu sais “your have to be contrarian”, puis après ça tu t’excuses, tu n’as pas une attitude, je ne voulais pas lui donner un coup de balai ! S’il m’avait sorti un gun, je l’aurais pris, puis je l’aurais tiré probablement, mais j’aurais dit : “Là, t’as parlé trop tard” ou quelque chose de même ! Ou je lui aurais tiré dans un genou. Si tu lui tires dans un genou, pas besoin de tirer dans le cœur, tu tires rien que dans le genou ici, là, tu sais… Ça fait que ça, c’est “contrarian”. S’il arrête, tu lui donnes une petite leçon, il apprend quelque chose. Sans ça, le monde n’apprend rien ! Là, on est rendu là, le monde n’apprend plus rien !
DM : Bon. Il y a un autre… Vous avez sorti l’affaire du “contrarian”, du “Stock Market” (Marché Boursier), il y a un autre aspect du “Stock Market” qui dit : “Follow the train” (suivre le train) !
BdM : “Follow the train” rien que pour voir dans quelle direction le train va, pour avoir une mesure de ce qui se passe, mais pas pour te noyer dedans.
DM : OK. C’est la colère, c’est la capacité de s’opposer à ce qui nous contrarie ?
BdM : Une colère intelligente ! Quand tu es conscient, tu as accès automatiquement à une colère intelligente… Quand tu es conscient. C’est comme un “switch”, puis ça te met en vibration. Tu la contrôles.
DM : Mais c’est parce que, quand on parle d’une personne qui… J’imagine votre Juive qui vient à une conférence, qui me ferait un spectacle du genre que vous avez parlé dans le magasin, il y aurait deux “contrarian” dans la même salle, qu’est-ce qui se passe dans ce temps-là ? Qui est en droit de déterminer qu’est-ce qui est intelligent, s’il y a un rapport de force entre deux “contrarian”, qui se contrarient mutuellement ?
BdM : Bon, je donne l’exemple de la Juive pour montrer que dans la société inconsciente, il y a des gens, à cause de leur histoire, à cause de leur passé, à cause de leur statut financier, puis à cause de leur sécurité psychologique, même si elle est iillusoire leur sécurié psychologique, qu’ils sont capables d’être “contrarian”, ne pas se faire manger la laine sur le dos. C’est ça que je veux dire.
Puis ça, ce point-là est important parce que ce que je reproche aux gens spirituels dans le monde entier, c’est qu’ils se font toujours manger la laine sur le dos, puis qu’un jour, il faut que ça arrête ! Parce que ça ne donne absolument rien d’être spirituel si on ne va pas aller plus loin ! Être spirituel, c’est un versant de la montagne, tu montes vers la montagne, tu montes, tu deviens spirituel c’est normal, parce que plus tu montes, plus c’est éthéré l’oxygène que tu respires. Puis éventuellement, il faut que tu redescendes dans la vallée.
Si tu n’es pas capable de redescendre dans la vallée, puis de “dealer” dans la vallée, tu vas rester accroché en haut ici ! Puis c’est ça qui arrive avec le monde, puis en haut ici, il ne se passe pas grand chose ! D’abord, les illusions spirituelles, tu les reconnais éventuellement, ça fait qu’éventuellement il faut que tu retournes dans la vallée parce que l’énergie, puis la conscience, puis l’intelligence que tu vas chercher au niveau d’un développement personnel, il faut que tu le ramènes au niveau de la civilisation.
Si tu le ramènes pas au niveau de la civilisation, ce qui veut dire : si tu ne le ramènes pas chez vous, en tant que docteur, pompier, manager, je ne sais pas moi, industriel, ça ne sert absolument à rien. Ça ne sert absolument à rien, ça reste accroché ici, il faut que tu redescendes ça au niveau de la civilisation. Ça fait que si tu es trop spirituel, puis tu n’es pas capable de redescendre ça au niveau de la civilisation, tu n’es pas capable de te manifester dans la civilisation, parce que tu es trop spirituel, à ce moment-là tu ne vaux rien, parce que tu es un infirme. Ça fait que pour moi, les gens spirituels sur la Terre, puis j’en ai rencontré de tous les acabits, pour moi c’est des “infirmes”.
DM : Manque de puissance !
BdM : Ils n’ont pas de puissance, ils sont bien fins, ils n’ont pas de problème avec moi, je n’ai pas de problème avec eux autres, c’est évident. Mais eux autres dans le monde n’en arrivent pas à débloquer l’énergie dont ils ont besoin pour être à la mesure d’eux-mêmes, pour avoir ce qu’ils veulent, faire ce qu’ils veulent. L’Homme inconscient est capable de faire ce qu’il veut, pourquoi est-ce que la personne spirituelle, sensible ne serait pas capable de faire ce qu’elle veut, elle ? Parce qu’ils n’ont pas la puissance.
Puis ça c’est la spiritualité, c’est le problème de la spiritualité, puis il n’y a personne sur la planète Terre aujourd’hui – en tout cas, je n’en connais pas – qui ont assez d’intelligence pour révéler à l’Homme que la spiritualité c’est du passé, que la spiritualité ce n’est plus assez, que l’Homme a besoin d’être, point final, intelligent. Puis la spiritualité, c’est simplement une période, entre la période ou le temps où il est inconscient matérialiste, puis la période où il deviendra intelligent. C’est pris entre les deux la spiritualité ! Autrement dit le genre de période où tu es à la recherche de quelque chose.
Donc là, tu te promènes dans le monde, tu vas aux Indes, tu vas au Canada, tu vas en France, tu rencontres des maîtres, tu lis des livres, puis toute la “bébelle” là… que tu vas remettre de côté un jour, parce que tu vas avoir dépassé ce stage-là, pour en arriver à quoi, un jour ? Pour en arriver à réaliser un jour que ce qui est bien bien important sur une planète comme la Terre, qui est une planète expérimentale, c’est d’être bien dans ta peau, point final ! Puis pouvoir élever ta famille, tes enfants, pour avoir des amis qui sont réellement à ta mesure, puis prendre ton énergie créative, puis la mettre dans une forme, puis créer, puis pouvoir prendre les produits de ça qu’on appelle la finance pour pouvoir faire un petit voyage de temps en temps, puis t’acheter une cravate ! (rires du public). C’est ça que je veux dire, bon ! Le reste, c’est tout de l’histoire, le reste c’est tout des illusions.
Ça fait que tu finis avec un troupeau de monde – parce qu’il y en a un troupeau d’êtres spirituels sur la planète – qui sont en impuissance, qui sont impuissants, puis qui se cherchent tout le temps la voie, puis qui ne réussissent jamais à s’imprimer dans le monde. Le seul monde qui s’imprime dans le monde, c’est la mafia !
DM : Ceux qui disposent d’une énergie négative !
BdM : Ceux qui disposent d’une énergie négative. Ça fait que le monde spirituel, ils vont être obligés un jour d’apprendre à travailler, puis à en utiliser de l’énergie. D’ailleurs, c’est ça que je reproche à l’être spirituel, il a trop d’énergie positive. Moi j’en ai de l’énergie positive, j’ai de l’énergie négative, j’ai les deux ! Ça fait que l’Homme spirituel il n’a rien que de l’énergie positive !
DM : Ça fait qu’il ne peut pas rentrer dans sa puissance !
BdM : Il ne peut pas rentrer dans sa puissance, vous ne rentrerez jamais dans votre puissance avec une énergie positive, c’est impossible. Vous allez être assis là, vous êtes fins, des beaux grands yeux bien fins là… Quelqu’un te demande cinq cents, tu lui donnes.
DM : Y a-t-il une façon de traiter avec les énergies négatives positivement ?
BdM : Bon, quand tu es conscient, c’est facile de traiter avec les énergies négatives positivement, parce que tu contrôles, tu contrôles, tu ne te sers pas d’énergie négative pour détruire. Ma femme, elle ne s’est pas servie de son énergie négative hier pour détruire la fille. Elle s’est servie de son énergie négative pour démontrer à la fille qu’elle n’était pas mûre en tant que vendeuse, qu’elle n’allait pas jusqu’au “boutte” dans son mouvement. Ils vont “au boutte” prendre ton 2000 piastres mais ils ne vont pas “au boutte” pour te donner la petite pièce qui te ferait un petit plaisir à la cliente !
Ça fait que le seul temps même… Puis ma femme elle arrive là, on est allés chez X (nom de magasin) tout à l’heure dans le bas de la ville, puis là, rien que parce que c’est une place huppée là, elle rentre dans le magasin, puis on lui dit : “Oh Madame untel, vous avez votre crayon, vous m’aviez appelé la semaine passée, je l’ai, je l’ai reçu”, alors ça fait plaisir à ma femme ! Elle l’a reçu. Bon, ben ça, c’est de la compétence, c’est ça du “salesmanship” (l’art de vendre). Mais tu es obligé d’aller dans des places huppées pour avoir ça, parce que dans les places huppées, si le vendeur ou les gens qui vendent ne sont pas à la hauteur de la clientèle, puis la cliente va voir le gérant, ils sont “out” ! Tandis que dans les places qui sont moins huppées, dans le monde, là à ce moment-là c’est le fou rire général.
DM : C’est la masse !
BdM : C’est la masse ! Ça fait qu’à ce moment-là, si on ne la corrige pas la masse, la masse, elle ne deviendra jamais habile, à pouvoir découvrir les subtilités de son partenariat avec des individus qui, dans le fond, la composent.
DM : C’est ça, donc ce n’est pas d’être négatif pour se créer une attitude de force, c’est d’être capable d’utiliser une énergie négative quand il y a une condition qui n’est pas intelligente ?
BdM : C’est ça. Sans ça, si tu ne fais pas ça, “you’re politically correct”, c’est toujours correct, puis correct, puis du fun, puis tu ne dis rien, puis tu ne dis rien, tu vas au magasin, tu vas au restaurant, puis tu dis au gars : “Je veux un steak “medium rare” (mi-saignant) il t’amène un steak “well done” (bien cuit). Bon, tu es gêné. Moi je vais dans un restaurant, je dis : “Donnez-moi un steak” – surtout dans les restaurants grecs – “donnez-moi un steak “medium rare”, rien autour, pas de patates, pas de salade, je ne veux pas l’avalanche forestière sur mon assiette” (rires du public). Puis je dis au gars : “Si vous ne me rapportez pas mon assiette réellement avec un steak, point final, je la retourne”.
Mais des fois, je suis obligé de la retourner. “Je vous l’ai dit”… Ben, il dit : “C’est le chef”… Je dis : “Ça, c’est votre problème, ce n’est pas mon problème, je t’ai demandé” – je ne dis pas je t’ai demandé – “je vous ai demandé” – à moins que je sois bien fâché – je dis :” je vous ai demandé un steak “medium rare”, rien, pas d’arbre dessus ! (rires du public). Je vais le payer le 15 piastres, mais donne-moi mon steak comme je le veux ! Tu bois ton lait comme tu veux, je mange mon steak comme je veux”. (rires du public).
DM : Ça fait que les gens ne demandent pas assez selon leurs besoins ?
BdM : Les gens ne demandent pas suffisamment en fonction de la frustration qui leur est imposée. Voilà vingt ans, trente ans, c’était de même, aujourd’hui ce n’est plus de même.
DM : OK. On est trop tolérant, les gens sont trop tolérants ?
BdM : Non, ce n’est pas que les gens sont tolérants, c’est que les gens ont peur, parce que l’égrégore de la masse est rendu tellement puissant aujourd’hui. Je vais te donner un exemple : La presse ! J’écoutais un programme sur la télévision américaine. Caroline Kennedy elle vient d’écrire un livre sur l’affaire de “privacy”, la vie privée, c’est un gros débat aux États-Unis la vie privée, avec tous leurs codes, l’internet, puis tout ce qui se passe !
Puis quelqu’un veut venir ici, moi je ne sais pas, Radio Canada, veut venir interviewer mes salles, ils veulent rentrer avec leurs grosses caméras comme ils ont fait un jour à Québec là, je les ai “crissés” dehors ! C’est privé ici. Le gars va dire : “Ah ! Ben, c’est la presse”… “Ce n’est pas la presse, c’est privé, c’est moi qui paie, veux-tu payer la salle, on “split” (partager) la salle si tu veux rentrer ici. Si tu veux rentrer, on “split” la salle, on “split” la salle, puis peut-être que je vais le considérer”. Mais si on ne “split” pas la salle, c’est privé, c’est privé, c’est la conditon que je la fasse, sans ça, je ne la ferai pas, pour pouvoir parler comme je veux.
Ça fait que si tu n’es pas “contrarian”, ils rentrent ici, puis ils rentrent chez vous, puis ils rentrent dans ta cuisine ! C’est la presse ! Je comprends l’importance de la presse, puis je suis content que la presse soit réellement en puissance, elle est en puissance, ils en ont de l’énergie négative. Quand un journaliste veut un “spot”, un paparazzi veut réellement le prendre le cliché, laisse-moi te dire qu’il y en a de l’énergie négative, c’est pour ça que de temps en temps ils se font casser la gueule.
DM : La Royauté anglaise est au courant !
BdM : C’est ça, mais nous autres, on ne l’a pas ! On devient des petits toutous, puis plus ça va, plus on est des toutous. Puis les gens spirituels, c’est les toutous de la planète (rires du public). Si j’avais bien, bien, bien, bien de l’argent là, si j’étais très, très, très riche, puis il n’y aurait pas de conditions à ma finance, j’achèterais des toutous pour tout le monde spirituel, puis je leur enverrais à tout le monde ! Leur cadeau de Noël !
DM : Je vous ai “toutou” donné ! (rires du public).
BdM : Je vous ai “toutou” donné, c’est ça !
DM : Bernard, la spiritualité, si c’est un problème d’impuissance… ?
BdM : Ça mène à un problème d’impuissance ! (mini-coupure).
DM : C’est la spiritualité qui crée l’impuissance ?
BdM : Oui, parce que la spiritualité n’est pas intelligente. Moi probablement je suis un Homme spirituel loin, loin, loin, loin, loin dans ma conscience, c’est évident, par contre ça n’interfère pas avec mon énergie.
DM : L’énergie négative, c’est une énergie de survie ?
BdM : L’énergie négative c’est une énergie qui est nécessaire pour la construction. Tu ne peux pas construire sur une planète si tu n’as pas d’énergie négative. Si tu veux faire une statue de marbre, il faut que tu casses la roche, c’est une énergie négative. Si tu veux faire une peinture sur une toile, il faut que tu “blur” (flouter-effacer) la toile, c’est une énergie négative. Tu es obligé d’utiliser l’énergie négative.
DM : Comme une qualité de se compromettre, de s’engager ?
BdM : C’est une façon de projeter à l’extérieur de soi une vibration qui, en relation avec d’autres formes, d’autres vibrations, d’autres énergies, crée une dynamique quelconque, un égrégore qui peut être positif. Puis c’est ça qui permet de créer une civilisation. Sans ça, tu n’en as pas de civilisation !
DM : Ça se comprend !
BdM : C’est très grave que les gens qui sont dans le monde de l’évolution, qui sont en évolution de conscience, qui sont en ésotérisme, qui sont dans l’occultisme, qui sont en recherche, ainsi de suite, ne réalisent pas l’importance de réellement ajuster la spiritualité pour qu’elle devienne créative, au lieu d’être simplement une attitude intérieure basée sur une insécurité profonde du moi.
Un Homme qui n’est pas capable… La troisième race-racine des Lémuriens a disparu de la Terre parce que ces êtres-là étaient incapables de se protéger contre l’environnement animal, ils ont été obligés de retourner sur leur planète, ils n’étaient pas capables, ils étaient totalement, totalement vulnérables, ils ont été remplacés par les Atlantes. C’était des êtres trop trop sensibles, des êtres trop évolués.
Ils étaient obligés de se cacher dans des caves, puis ils restaient dans des caves pendant des longues, longues, longues périodes ! Ils étaient totalement incapables de se protéger contre l’environnement animal. Ça fait que c’est très important pour un être humain, surtout aujourd’hui, de se protéger. Puis si tu es trop spirituel, tu n’es pas capable, ça fait qu’éventuellement tu perds ta puissance. Si tu perds ta puissance, tu ne peux pas créer.
DM : C’est quoi l’origine de cette imuissance-là, qui fait qu’un individu va être aussi spirituel ?
BdM : L’origine de cette impuissance-là, c’est l’ignorance que l’Homme a par rapport à la divinité. On ne connaît pas les lois occultes, on n’a pas d’idée de la perversion des entités dans l’invisible, on n’a pas d’idée de la perversion des entités dans le monde de la mort, on n’a pas d’idée de la manipulation extraordinaire des entités cosmiques qu’on appelle des Anges, puis des Archanges, puis de ces êtres cosmiques là ! On n’a pas d’idée de la manipulation spécifiquement ordonnée qu’ils ont par rapport à l’être humain parce qu’on n’a pas de dialogue avec ces plans-là.
Les Hommes qui ont des dialogues directs avec des Archanges planétaires sont très très rares sur la planète. Ça demande des initiations abominables pour pouvoir demeurer en équilibre psychologique, puis à la fois être en communication avec ces mondes-là. Ça fait qu’on est réellement dans le flou par rapport à l’invisible. Ça fait qu’automatiquement, l’invisible pour nous autres, ce sont des dimensions supérieures, alors que dans le fond ce ne sont pas nécessairement des dimensions supérieures, ce sont des dimensions qui ne sont pas intégrées au monde de l’Homme.
Puis ça doit être, ces dimensions-là doivent être un jour intégrées au monde de l’Homme pour que la dimension matérielle de l’Homme soit vitalisée à un point où l’Homme soit capable d’utiliser la vibration ou l’énergie de son corps éthérique, pour propulser dans les espaces invisibles sa conscience morontielle, puis venir en contact avec ces différentes civilisations là. Parce que ce sont des civilisations, ça. Nous autres, on a tendance à penser que ces êtres-là sont des entités qui sont réellement en dehors de la forme, puis en dehors des espaces-temps, puis qu’ils n’ont pas de relation spécifiquement formelle avec nous autres. Alors qu’ils ont des relations très spécifiques et très formelles avec nous autres.
Ils ont un langage avec nous autres, même si à leur niveau ils ont des vagues d’esprit qui sont trop puissantes pour qu’on puisse les reconnaître, mais en relation télépathique avec nous autres, ils ont des langages. On est capable de communiquer avec eux autres, puis on est capable de communiquer avec eux autres dans un langage qui est très très anthropomorphique, et on est capable aussi de les mettre en échec ! Et l’Homme doit les mettre en échec, et c’est le rôle de l’Homme.
Et d’ailleurs, c’est la fonction de l’instruction de finalement donner à l’Homme une idée de sa destinée psychologqiue sur la Terre. Sinon, l’Homme n’en arrivera jamais à comprendre les mystères de sa naissance, le mystère de sa mort, les mystères de son incarnation, et la production créative de son moi universel incarné temporairement dans une matérialité. Sinon, on va être le produit des maîtres, puis des gourous, puis de ce que j’appelle les valseurs de spiritualité qui sortent une fois de temps en temps des Indes, puis d’Europe, puis du Canada là !
DM : Puis ces individus sont manipulés aussi ?
BdM : Ben, effectivement ils sont manipulés, puis ce n’est pas leur faute, c’est du bon monde, c’est du grand monde, c’est des grandes âmes, mais le point n’est pas là. C’est que, de l’ignorance, que tu sois une grande âme ou que tu sois une petite âme de cul, de l’ignorance, c’est pareil. Puis ça va prendre l’Homme pour la détruire, l’gnorance. Vous ne pouvez pas détruire l’ignorance par ricochet, vous ne pouvez pas détruire l’ignorance ou votre propre ignorance par le biais de quelqu’un. Il faut que vous entriez en puissance.
Moi je suis en puissance, ça fait que je fais mon travail, je fais mon entrée dans ces mondes-là, bon ! Un autre Homme qui est en conscience, bon, ben, il rentre aussi en puissance, puis il fera son entrée dans ces mondes-là. Ça fait qu’il y a d’autres Hommes dans un autre temps, qui diront des choses qui se grefferont probablement, ou qui seront contigües à ce que j’ai dit, parce que c’est universel, ça. Mais au moins il y aura des Hommes qui seront en puissance pour en arriver finalement à aller déchirer les voiles de l’impuissance, puis les mystères de la conscience humaine qui servent et qui ont servi pendant des siècles à développer des puissances ou des sytèmes temporels sur le plan matériel, où nous autres, en tant qu’individus, on a perdu notre identité, soit aux Églises ou aux philosophies, aux penseurs, t’sé. Il faut que ça arrête un jour.
DM : Pourriez-vous dire qu’avant votre fusion, vous étiez également en puissance ?
BdM : Ah ! Ben non ! Avant ma fusion, j’étais tellement stupide, j’étais totalement ignorant. Je n’étais pas en puissance, je n’étais pas bête, j’étais un bon étudiant à l’Université mais je n’étais pas en puissance. Être en puissance, c’est être capable de se mettre en opposition contre la vague. Puis ça, ça prend une conscience assez développée pour le faire, parce que ça demande des “couilles de bronze” parce que tu es tout seul !
Quand je suis en puissance ou quand le monde me demande des questions, ou que l’Homme me pose des questions sur la nature des choses, je ne peux pas référer à un gourou aux Indes, je réfère à quoi ? Ben, je réfère à ma colère, c’est ma colère qui est ma muse. Ma colère c’est ma muse, pourquoi ? Parce que ma colère me fait réaliser jusqu’à point l’Homme a été pendant des siècles d’une façon divine, absolument manipulé. J’en ai ras-le-bol de tout ça, je suis tanné. C’est ça mon travail.
DM : Mais moi je reviens avant votre fusion, parce qu’avant votre fusion, ça reflète plus le genre de vie que les gens ont à vivre au niveau d’un combat entre le négatif, le positif, ces choses-là. Vous étiez particulier avant votre fusion ?
BdM : Oui, on est particulier mais on est quand même ignorant pareil.
DM : Non, je ne parle pas d’ignorance, je parle de la capacité de traiter avec le négatif ?
BdM : La capacité de traiter avec le négatif était suffisamment développée, parce que ça fait partie d’un certain niveau d’évolution de conscience, c’est normal.
DM : On est marqué pour ça ?
BdM : On est marqué pour ça. Par contre, on ne comprend pas la marque. On ne comprend pas le sceau, on ne comprend pas l’origine du sceau. Puis quand tu deviens conscient, tu es en fusion, puis tu es en communication télépathique avec des circuits universels, ou des entités d’un certain niveau, ben, à ce moment-là tu la comprends la marque, tu comprends le sceau, tu comprends ta vie, ainsi de suite.
DM : OK. Ça fait que la fusion a simplement amplifié ce que vous aviez déjà ?
BdM : La fusion a amplifié de façon marquante ce que tu pressens.
DM : OK. Bon, on peut dire que plein de gens qui sont dans un développement mental ou spirituel, qui sont également marqués, mais que s’ils touchent à l’invisible, ils sont amplifiés plus vers l’aspect positif à ce moment-là ? Parce qu’ils sont naturellement plus positifs inconscients ?
BdM : Oui, seulement le problème, c’est que ça les garde loin de leur puissance.
DM : Donc la puissance c’est l’équilibre entre le négatif et le positif ?
BdM : La puissance c’est la capacité de réunir le négatif, puis le positif. C’est comme une batterie, tu veux faire de l’électricité, il faut que tu mettes les deux pôles, ça prend les deux pôles. Tu ne peux pas pas avoir de l’électricité rien qu’avec un pôle, ben, c’est la même chose au niveau de la puissance créative, tu as besoin de deux pôles. Tu as besoin d’une énergie positive pour reconnaître la réalité, tu as besoin d’une énergie négative pour t’opposer à l’astral. Ça fait que rien que reconnaître la réalité… Moi si j’étais simplement un être positif, spirituel, “gaga” j’appelle ça, bon, ben, j’aurais l’air “gaga”, je parlerais “gaga”, j’arriverais probabelement ici avec des petites robes blanches, des petites fleurs dans mes mains là, puis de grandes moustaches, tu sais, j’aurais l’air “gaga”…
DM : Des sandales au mois de décembre !
BdM : Ouais, tout ça, des sandales au mois de décembre (rires du public). Ça fait que c’est ça “gaga”, puis il y a du monde qui me suivrait parce qu’il y a du monde (des gens) qui sont plus “gagas” que moi (rires du public). Là, tu aurais un groupe de “gagas”, on appelle ça une secte, une religion, je ne sais pas moi, au lieu que les gens demeurent dans leur individualité. Pour demeurer dans ton individualité, tu ne peux pas être “gaga”.
DM : Même des maîtres, des gens qui sont spirituels, on dirait qu’ils recherchent à être pris en charge ?
BdM : Les gens qui sont spirituels recherchent à être pris en charge parce qu’ils ont besoin d’une définitive démonstration de la validité de leur expérience, ça fait que c’est automatique. Ça fait que s’il y arrive un gars qui est encore plus “gaga”, mais un “gaga” bien joué, ils sont faits ! C’est ça les sectes. Je vous ai toujours dit, les parleurs, des beaux parleurs, des gens comme nous autres qui parlent, c’est dangereux, c’est dangereux !
Ça fait que si tu es “gaga” moindrement, le moindrement spirituel, tu finis par rentrer dans des courants d’énergie, puis avoir des alliances avec des gens qui ne sont pas nécessairement malhonnêtes, puis qui ne te veulent pas de mal, mais qui sont ignorants. Ça fait que le mal devient masqué, toi tu fais partie du bal masqué, puis c’est de même que ça marche. Puis après ça, vous entendez des histoires qui pètent à la télévision, la secte qui s’est faite brûlée, l’autre qui s’est fait tiré, l’autre qui a voulu tuer du monde ! Waco, je ne sais pas moi, l’affaire en Suisse, tout le monde est surpris là ! Tout le monde est surpris, t’sé !
DM : À ce moment-là, c’est quel type de société qu’on peut prôner ?
BdM : Aucune ! Aucune ! L’individualité c’est la seule survie de l’Homme, il n’y en a pas d’autre. Le reste c’est un processus qui va vers ça, t’sé, mais l’individualité c’est la seule démonstration sans ambiguïté d’une conscience en évolution, solide, fondamentale. Le reste, c’est sujet à des cycles. Les Russes l’ont vévu, ils l’ont vécu avec la Russie, le socialisme en Russie, ça a pété dans le “frette”… Pourquoi est-ce que c’est si fort l’Occident, puis le capitalisme ? Parce que c’est basé d’une façon grossière sur le respect de l’individu. Pourquoi est-ce que les Orientaux se greffent à nous autres ? Parce que c’est la science individualiste de l’Ouest, la méthodologie scientifique qui nous vient des Grecs.
DM : Donc on s’en va vers une société de plus en plus scientifique et de plus en plus individualisée ?
BdM : Effectivement, effectivement !
DM : Mais où il y a de plus en plus de fusion d’entreprise donc de collectivité ?
BdM : Il y a une fusion d’entreprise, parce que c’est des périodes où la puissance, à cause de la génération extraordinaire des divisions de tâches dans le monde au niveau corporatif, nécessite qu’une corporation unisse, puis se colle avec d’autres corporations qui ont un peu la même culture. Ce n’est pas là que l’individualité est menacée. Tu as des corporations qui vont se greffer à d’autres corporations, puis le respect de l’individu fait partie de la nouvelle culture, de la nouvelle conscience sociale.
Le reste, ça fait simplement partie des doctrines capitalistes, ça fait simplement partie des lois d’amoncellement de finance qui sont techniquement pyramidales, c’est normal, c’est normal ! IBM l’a fait, ils sont obligés de le faire parce qu’éventuellement, il y a trop de profits, il y a trop d’argent qui va vers le top, ça fait qu’ils sont obligés d’aller chercher dans le monde des cultures qui leur sont similaires pour perfectionner, ainsi de suite, ainsi de suite. Mais ça ne va pas contre l’individualité de l’Homme.
Puis il y a des lois sociales aujourd’hui, vous le voyez même au niveau de la femme qui se fait respecter dans les corporations. Il y a des lois qui respectent l’individu, même si c’est dans des grosses corporations. Ce n’est pas le corporatif qui est dangereux, c’est l’inhabilité de l’Homme en tant qu’individu de le gérer. Puis on a des instruments pour ça aujourd’hui : La presse ! La presse c’est l’élément confrontationnel de la corporation, c’est l’élément confrontationnel des gouvernements, la presse ! La presse c’est la réalisation de l’individualité au niveau social qui est projetée dans le monde, mais qui vient de la capacité d’un individu qui écrit un article, de répondre des besoins de la masse individualisée, contre les abus qui sont d’ordre collectif ou sont d’ordre individuel, mais réfractaire à une certaine loi.
DM : Donc vous, vous dites que les corporations, même si elles deviennent de plus en plus multinationales, de plus en plus grosses, ça n’affectera pas la dynamique d’un individu ?
BdM : Aucunement. Il n’y aucune crainte contre le corporatif. Puis c’est inévitable, c’est essentiel, c’est inévitable parce qu’éventuellement les essences doivent s’amalgamer. Que ce soit un gaz qui s’en va vers un autre gaz, tout est mercuriel, ça fait que si vous avez des essences qui sont en puissance, éventuellement elles vont s’amalgamer parce qu’ils ont besoin, la planète est trop grande, les besoins sont trop grands.
Tu ne peux pas diviser trop les tâches. “Small is beautiful”, c’est des illusions particulières, c’est bon à un certain niveau de développement économique, mais au niveau de la macroéconomie, ce n’est plus viable. Boeing est en train de se connecter là, avec McDonnell pour faire compétition avec Air Bus en France, pourquoi ? Parce qu’Air Bus en France, ils sont connectés avec les gouvernements.
Aux États-Unis, Boeing n’est pas “bacqué” par les gouvernements, McDonnell n’est pas “bacqué” par les gouvernements, ils se connectent ensemble pour faire compétition à Air Bus en France. Sans ça, l’économe américaine tomberait, puis c’est une grosse industrie, c’est inévitable. Puis probablement qu’un jour, il va y avoir une grosse aviation McDonnell, Boeing, puis Air Bus ensemble, puis c’est eux autres qui vont régner, qui vont faire de l’aviation, parce que ça va devenir transcendant le capitalisme structurel puis corporatif.
Par contre, il faut qu’il y ait de lois à la base qui déterminent la longévité de l’individu à l’intérieur d’une structure qui, techniquement, peut être séculaire. Puis le longévité d’un individu, c’est sa capacité d’être bien traité à l’intérieur de ces structures-là, puis on a des lois civiles aujourd’hui qui sont très très raffinées aux États-Unis, puis en Europe, pour ça. Ça fait que je ne suis pas inquiet pour ça, il n’est pas là le problème.
DM : C’est intéressant ! Le point par contre, c’est qu’il y a des choses qui bénéficieraient comme de la fusion, je pousse la caricature très loin, admettons le Québec voudrait vous acheter pour faire une école, vous diriez non, pour protéger votre individualité ?
BdM : Ouais, OK, continuez !
DM : Ça veut dire qu’il y a des éléments qui, dans un registre de développement de conscience, ne peuvent plus se fusionner à des masses ?
BdM : Effectivement, effectivement, parce qu’à un certain moment donné, l’individualité ou l’individuation, je vais mettre le terme “individuation”, l’individuation quand c’est trop avancé, éventuellement, ça demande de s’autogénérer, de s’autostructurer, de s’autodévelopper, de s’autostabiliser. Moi je suis rendu à un âge maintenant où je m’autostabilise, je ne suis plus intéressé tellement à autogénérer, je ne suis plus intéressé à un développement, je suis assez surdéveloppé comme je suis là.
Ça fait que je suis intéressé simplement à m’autostabiliser parce que je m’en vais vers la mort. Ça fait qu’en allant vers la mort, ben, je vais y aller d’une façon qui est relaxe. Bon, la mort pour moi, ça veut dire sortir de mon corps. Bon, je vais y aller d’une façon relaxe, mais à cause du fait que je suis rendu à ce point-là dans ma vie, je ne suis plus intéressé à connecter avec des structures. Parce que d’abord, connecter avec des structures, ça demande des gens qui ont beaucoup de conscience, puis des gens qui ont beaucoup de conscience, ça ne plaît pas dans le monde.
DM : Non, pas trop !
BdM : Puis quand tu es rendu à un niveau d’individuation comme je le suis, tu n’es pas tellement intéressé à baisser ton taux vibratoire pour un autre niveau de conscience. Ça fait que si l’autre niveau de conscience n’est pas capable de te suivre, ben, tu es mieux d’être tout seul, puis t’autosuffire, t’autogénérer, d’autostabiliser. Ça fait si le “Québec” venait me voir pour former une autre école, je dirais : “Bon, ben, faites ça avec d’autres personnes, il y a du monde (des gens) dans la Province de Québec qui sont suffisamment allumés pour former une école de pensée”. Mais ça ne pourra pas venir de moi parce que je suis trop individué, je suis trop seul.
DM : Donc il y a un registre dans l’évolution de l’individu qui ne permet pas de se collectiver ?
BdM : Il y a un registre qui ne permet pas de se collectiver parce qu’à un certain niveau, ou à un certain moment donné de l’évolution de la conscience mentale, le contact entre l’Homme ou le mortel, puis la source ou l’invisible, est trop grand pour que ce contact-là puisse être amorti par une conscience psychologique humaine, parce que tu ne penses plus pareil quand tu as un contact. Que tu regardes la politique, que tu regardes le capital, que tu regardes l’évolution sociale, que tu regardes le statut psychologique d’une Humanité quelconque, tu ne penses plus de la même façon. Ça fait qu’à ce moment-là, tu ne peux pas mélanger ta vibration à une conscience collective. Tu la respectes, la conscience collective, elle fait son chemin, puis ça, ça te permet toi, de rester à l’intérieur de tes cadres.
DM : OK. L’autre élément, c’est comment un personne qui vit une démarche au niveau de sa conscience et qui se rend compte qu’elle ne peut plus se marier, elle n’a pas de facilité à se marier avec les structures collectives, comment elle peut savoir qu’elle est en évolution ou qu’elle est spirituelle ?
BdM : Ah ! Ça, c’est intéressant comme question, vous devriez faire un séminaire sur ça. Quand un être humain n’est pas capable de traiter avec son environnement humain, c’est parce qu’il n’a pas suffisamment de maturité. Commencez d’abord à traiter avec votre boss qui est un con, amenez-vous à pouvoir monter votre vibration, parce que là, vous avez peur de lui là. Il y a bien des facteurs, il y a bien des choses dans la relation avec votre boss, vous avez peur de l’envoyer chier parce que voulez votre chèque de paie en fin de semaine !
Vous avez peur de l’envoyer chier parce que vous voulez une augmentation, vous avez peur de toutes sortes de choses, il y a toutes sortes de patentes qui se passent entre vos deux oreilles, parce que vous n’avez pas de conscience vibratoire. Vous êtes simplement un être qui a une certaine conscience spirituelle, puis la conscience spirituelle, ça vous met en opposition avec votre boss, parce qu’il n’est pas aussi spirituel que vous. Par contre, il est meilleur stratégiste que vous ! C’est lui qui est votre boss.
Ça fait que ça va prendre encore deux, trois quatre ans, avant que vous ayez suffisamment de feu au poudre, puis de conscience vibratoire, puis être capable un jour de l’accrocher, le boss, dans les toilettes, quand il a la main sur son pénis, quand il est dans les toilettes, qu’il est après pisser là ! Puis lui dire : “Sais-tu que le travail que tu m’as donné hier, tu ris de moi mon sacrament” ! Là, il va secouer ça un petit peu là ! (rires du public). Parce qu’il ne t’a jamais entendu parler de même avant !
DM : Surtout aux toilettes !
BdM : Avant quand t’allais aux toilettes, t’allais dans la cage pendant que lui faisait son petit pipi, puis il chantait sa chanson. Mais là, après deux ans, t’as une conscience vibratoire, il t’en a passé “une petite vite” la semaine passée, il t’a donné un contrat qui n’était pas trop trop… Ça fait que là, tu vas l’accrocher juste à côté, tu te flanques à côté de lui ! Puis avant, tu ne regardais pas le boss, tu rentrais dans l’étable, c’est comme des étables ça, tu rentrais, tu regardais le mur… De temps en temps, il disait : “Hey Bonny, how are you”… Toi tu regardes encore ta tête vers le mur, tu dis : “Very well boss, very well boss”… T’es gêné parce que t’as pas de conscience vibratoire encore, t’sé…
Tu sais que le boss est ici, tu tiens ta p’tite affaire dans tes mains, t’es mal à l’aise. Puis peut-être qu’il va passer la tête, la passer dans l’idée que peut-être elle est plus p’tite que la sienne, t’sé ! Il y a toutes sortes de patentes, t’sé ! (rires du public). Ça fait qu’une journée, tu vas avoir une conscience vibratoire, tu vas rentrer dans l’étable, tu vas le dire au boss. C’est là que tu vas lui donner, là c’est peut-être lui qui va penser qu’il en a une p’tite, toi t’en as une grosse ! (rires du public). Ça fait que là, tu vas pouvoir commencer à rentrer en puissance ! C’est une façon de faire graphiquement une “joke” ésotérique, spirituelle (rires du public). Si j’étais trop spirituel, je ne pourrais pas parler de même ! Donc on n’apprendrait rien, tu comprends, c’est ça que je veux dire !
DM : On ne verrait rien !
BdM : On ne verrait rien !
DM : J’ai perdu mon focus un petit peu là, (rires du public). Quand on dit : l’individu conscient lui, il est capable de travailler dans la structure, il est capable de vivre la structure, donc éventuellement si la vibration est assez haute…
BdM : Parce qu’il est capable d’aller chercher dans la structure les conditions nécessaires pour l’élévation du taux vibratoire.
DM : OK.
BdM : Vous ne pouvez pas élever votre taux vibratoire dans une prairie avec des fleurs, puis des roses, puis des marguerites !
DM : OK. C’est la confrontation avec les obstacles !
BdM : C’est la confrontation ! Ben, oui c’est la confrontation, il n’y a rien pour un Homme, il n’y a rien de meilleur pour un Homme que la “guerre” ou un terrain guerrier, parce que c’est dans la guerre que tu affines ton arme, c’est dans la guerre que tu développes l’hubris ou le génie de la bataille. Ça fait que tu ne peux pas faire ça dans ton salon, il faut qu’il y ait une confrontation, il faut qu’il y ait un déséquilibre. Puis il n’y a rien comme la société pour créer un déséquilibre, c’est tout astral !
Dans ton bureau, il y a un déséquilibre quelque part, il y a toujours quelque chose qui se passe, ça fait que c’est là que tu apprends à développer ton taux vibratoire… Lentement… Parce qu’il ne faut pas que ce soit une attitude. Il y a un temps puis il y a un temps. Puis un jour, ben, tu l’as la vibration. Puis quand tu l’as la vibration, laisse-moi te dire que tu l’as, la vibration ! (BdM emploie une voix puissante, suivie d’une voix faible) et dit : C’est pas cette voix-là, c’est l’autre ! Ça sort, ça sort ! Tandis que vous autres vous êtes “pulmonaires”, vous êtes “bronchites” quand vous criez, vous ne l’avez pas la puissance. C’est ça que je veux dire, la voix est bonne, le mouvement est bon !
DM : À l’idée de savoir comment ça sort sur une cassette !…
BdM : Si le gars est spirituel, ça va le réveiller (rires de DM et du public).
DM : Il y avait certaines personnes qui me disaient qu’elles écoutaient vos cassettes pour s’endormir (BdM éclate de rire avec DM et le public). Probablement que ça va être la dernière, ils vont faire un cauchemar !
BdM : C’est bien difficile d’expliquer ça, la conscience !
DM : Oui, c’est vibratoire ! (rires).
BdM : Parce qu’on a une méconception, on a une mauvaise conception, on a été réellement entraîné pendant des siècles par une vague de fond ignorante, illuminée (toute la salle continue de rire) ! Autrement dit, j’aurai contribué à votre bonheur (rires du public).
DM : Non, c’est parce que j’ai eu un flash (fou rire de DM)… Un globe avec… C’est bon, ça fait longtemps que je n’ai pas ri de même ! Excusez !
BdM : On s’excuse tous les deux…
DM : Elle était trop bonne celle-là ! Vous devriez me prévenir quand vous faites des jokes de même… Mais si une personne arrive dans sa vie avec une condition de travail, ou il a une mutation, quand est-ce qu’il sait qu’il se dégage finalement de la matière ou des obstacles sans spiritualité ? J’ai remarqué que les gens qui sont spirituels se plaignent beaucoup, c’est une particularité là, ils ont tendance à se plaindre facilement. Tandis que les gens qui ont une certaine conscience, ils sont toujours capables de regarder l’obstacle comme une marche à monter, est-ce que ça serait ça la mesure ?
BdM : Ouais, ça c’est une mesure, parce que quand vous vous plaignez, dans le fond, c’est comme si vous rendez les armes. Tandis que quand vous regardez l’obstacle, puis vous êtes capables de monter une marche, vous vous prenez en main, vous êtes obligés de vous manifester, dépendant de l’individu. L’individu est obligé de se manifester d’une certaine façon pour prendre le contrôle. Ça fait que finalement, il ne voit plus l’obstacle comme étant un chose qui le retarde. Il voit l’obstacle comme une chose qui permet d’aller plus loin dans sa liberté pour finalement s’affranchir de l’astral de la vie, puis des conditions de vie qui, dans un sens, sont toujours en opposition avec nous autres. C’est quoi la suite ?…
DM : Je suis encore dans l’explication, je redescends lentement !
BdM : C’est très important de comprendre l’obstacle comme étant une marche qui nous permet d’aller plus loin, parce que si on ne fait pas ça, ben, à ce moment-là on ne pourra pas aller plus loin encore, parce qu’éventuellement l’Homme va en arriver à être télépathe, l’Homme va être en communication mentale avec ces plans-là. Puis là, il y a un autre niveau de confrontation qui s’institue, parce que quand on est spirituel, on pense que communiquer avec des entités sur les plans subtils, c’est toute… On a tendance à penser que c’est fin, c’est bon, puis c’est gentil. Puis ce n’est pas nécessairement de même !
Quand on voit bien bien haut dans le mental, puis il y a une confrontation entre le mortel, puis la source, ça peut aller dans des grandes guerres de mots, puis dans des grandes confrontations d’Esprit ! Puis c’est là que l’Homme réellement raffine ses armes, puis que l’Homme devient indépendant, et qu’il commence à comprendre comment ça fonctionne l’expérience.
DM : Quand la personne a sa communication, quand il a identifé le facteur de l’invisible qui communique avec lui, est-ce qu’il n’y a pas de danger à la spiritualisation à ce moment-là ? Plus ? Dans les premiers temps de votre fusion, vous aviez… Pourriez-vous dire que vous étiez plus spirituel à ce moment-là ?
BdM : Oui, je l’étais totalement ! C’est au cours de ma fusion, au cours de mon initiation que je suis arrivé à comprendre certaines choses. Puis ce que j’ai compris, globalement, ce qui ressort globalement de toute cette expérience-là, c’est la nécessité de l’Homme de ne jamais être assujetti à rien, surtout de ce qui est invisible ou de ce qui est contact avec sa source. Ne jamais être assujetti, parce que s’il demeure assujetti, il est en spiritualité, donc il n’est pas en puissance. L’Homme doit être en puissance, puis la chose que l’Homme devra se libérer au cours de son évolution, c’est l’impression que les êtres qui sont dans l’invisible sont des êtres spirituels. Il devra oublier ça, dépasser ça, l’impression que ces êtres-là sont spirituels.
Le terme spirituel, c’est un terme qu’on a donné ça, à des dimensions d’expérience qu’on ne comprend pas, puis qu’on a appelé “esprits”, le monde des esprits, mais ça va plus loin que ça ces mondes-là. Ça fait que le monde des espits, ce n’est pas suffisant ça, appeler ça le monde des esprits ! Ce sont des êtres qui n’ont pas de corps matériel, puis qui ont des corps, qui ont des formes qui sont relatives à leur espace-temps ! Puis quand vous montez dans les échelles, les échelles de ces mondes-là, vous entrez en contact avec des civilisations qui sont très avancées, et ces êtres-là, ces intelligences-là ont la capacité de réellement nuire à l’Homme, si l’Homme n’est pas suffisamment intelligent pour déspiritualiser sa conscience.
DM : OK. Je vous remercie beaucoup, Bernard. On prend une petite demi-heure d’arrêt et on se revoit tout à l’heure. En passant, “La Genèse du Réel” est rééditée. C’est un livre à avoir. Si vous pouvez voir Yolande, elle va vous donner plus d’informations. Merci. (Applaudissements).
mise à jour le 22/06/2024