DM-138 La spiritualisation, obstacle à la volonté [fr]

DM-138 La spiritualisation, obstacle à la volonté

“DM : Bon, Bernard, dans la deuxième partie, j’aimerais continuer dans la même veine. On a parlé de force et de générosité, et qu’allier ces deux éléments-là, on était capable dans notre environnement de faire vibrer une certaine forme d’équilibre qui permettait à des gens de développer une identité, et …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Daniel Ménard (DM) : Bon, Bernard, dans la deuxième partie, j’aimerais continuer dans la même veine. On a parlé de force et de générosité, et qu’allier ces deux éléments-là, on était capable dans notre environnement de faire vibrer une certaine forme d’équilibre qui permettait à des gens de développer une identité, et probablement d’exprimer notre propre identité.

Le sujet de la deuxième partie, c’est : “La spiritualisation, obstacle à la volonté”. Est-ce qu’il y a une grande part de spiritualité dans l’excès de générosité que souvent les gens vibrent, parce que les gens généralement qui sont très forts ne veulent pas tellement s’exposer à une grande générosité, ça semble jouer contre leurs intérêts ?

Alors que les gens qui vivent généralement une grande générosité qui, malheureusement, n’ont pas cette force, semble-t-il, ils semblent être fortement spiritualisés ou mesmérisés par certaines idéologies. Est-ce qu’en éliminant la spiritualisation, l’alliage entre cette générosité, dont vous avez parlé, et la force, le mariage peut se faire à ce moment-là ?

BdM : Oui, effectivement, parce que la spiritualité telle que la conçoit l’Homme – et quand je parle de l’Homme, je parle autant de l’occidental que de l’oriental – c’est une condition psychologique qui permet à l’Homme ou qui force l’Homme à atténuer sa puissance. C’est pour ça que je suis anti-spiritualité. Je ne suis pas anti-spiritualité dans le sens que la spiritualité n’est pas nécessaire à l’évolution psychologique de l’Homme, dans un certain temps historique, mais je suis contre la spiritualité parce que la spiritualité enlève à l’Homme sa puissance, parce que quand on est spirituel, on est obligé…

Une spiritualité c’est un état d’âme, ce n’est pas un état d’esprit, mais c’est un état d’âme qui peut être très très gonflé, dans ce sens que tous les attributs psychologiques, idéologiques, religieux, métaphysiques, métapsychiques, occultes, ésotériques, d’une civilisation, ça crée un centre chez l’Homme. Et ces attributs-là ne font pas partie de sa réalité, ils font partie d’une expression de la réalité extérieure sur sa sensibilité. Et ça, ça tue sa force, ça tue sa puissance, parce que la spiritualité ça demande que l’Homme, quelque part, dans l’atmosphère spirituelle, s’assujettisse à une condition plus grande que lui-même, que ce soit une divinité, que ce soit des guides spirituels, que ce soit n’importe quoi !

L’Homme s’assujettit à une condition plus grande que lui-même qui, si elle est devenue explicite, graphique, expliquée, devient occulte. Et à ce moment-là l’Homme perd de sa puissance. Parce que qu’on regarde le rôle de l’Homme, qu’on regarde le rôle évolutif de l’Homme, qu’on regarde le rôle progressif de l’Homme, qu’on regarde le développement de l’Homme sur la planète Terre, en fonction du règne animal, ça a été la conquête des frontières animales. L’Homme a fait la conquête des frontières animales depuis des millénaires pour en arriver à développer une civilisation et à structurer son potentiel civilisateur en fonction de son bien-être, plus ou moins en équilibre avec les écosystèmes qui existent. Ça, c’est au niveau matériel, donc il n’y a pas tellement de problèmes là, mais l’Homme n’a pas réussi à faire la même chose sur le plan de sa conscience spirituelle.

L’Homme n’a pas réussi à dominer les éléments perturbateurs, ou l’Homme n’a pas réussi à s’affranchir des forces qui retiennent son mouvement sur le plan spirituel, comme il l’a fait sur le plan matériel. Donc l’Homme sur le plan matériel s’est civilisé, mais l’Homme, sur le plan psychique, immatériel, occulte, de sa conscience, ne s’est pas rendu intelligent. Donc la correspondance, il y a une correspondance entre la civilisation humaine dans la matérialité, il doit y avoir une correspondance entre la civilisation humaine dans la matérialité et le développement de la conscience humaine dans l’immatérialité. Sinon, l’Homme vit un purgatoire psychologique, il est pris entre deux mondes, il n’a pas d’identité.

Et si l’Homme n’a pas d’identité au niveau de l’invisible, comment voulez-vous qu’il y ait de l’identité au niveau de sa civilisation ! Il ne pourra pas ! Donc à ce moment-là sa civilisation devient pour lui une très grande force qui exige de lui un rapport étroit. Lui, est incapable de la contrôler sa civilisation, donc elle devient éventuellement une civilisation matérialiste et elle diminue sur le plan psychologique l’appel à son identité. Au niveau occulte, au niveau psychique, au niveau de l’invisible, au niveau de son Esprit, c’est la même chose.

On parle de civilisation matérielle, OK. On est près de la matière, on conçoit son importance, d’ailleurs on est les fils de la civilisation matérielle, on est ses constructeurs, on est ses architectes, mais on n’a jamais réussi, pendant l’involution, à devenir les architectes de notre intelligence. On s’est toujours laissé imposer les rebuts, les pollutions, les dictées, les immaturités, les idéologies d’une civilisation que j’appelle moi, en général, la mémoire de la race. Donc on n’a jamais réussi à passer de la civilisation matérielle, à transposer de la civilisation matérielle, donc le pouvoir de l’Homme sur la civilisation matérielle ou sur la matière, dans son Esprit.

Dans un sens très très réel, on est des êtres à moitié faits, on est des Hommes à moitié faits, on n’appartient pas réellement à la noblesse humaine, on est simplement le produit naturel mécanique d’une immondicité charnelle plus ou moins intelligente, mais qui n’a pas de puissance. Pourquoi ? Parce que la pollution de la civilisation, qu’on soit oriental ou qu’on soit occidental, qu’on appartienne à une race ou qu’on appartienne à une autre race, n’a jamais été amenée sous notre contrôle, pourquoi ? Parce qu’on a peur de défier la divinité à différents niveaux.

Bon, si on regarde la divinité comme étant l’excroissance absolue métaphysique, métapsychique, d’une condition spirituelle chez l’Homme, qu’on appartienne à n’importe quelle race, à n’importe quelle civilisation, on est, on demeure aujourd’hui, avec tout le savoir technique qu’on a, on est des êtres impuissants ! On a une certaine puissance au niveau de la civilisation, on a une certaine force de gestion qui n’est pas harmonisée, parce que justement, on n’a pas élevé notre conscience suffisamment pour traiter la matière d’une façon réellement créative, mais quand même, on a accès à la matérialité. On a conquis la matérialité suffisamment pour avoir une civilisation, pour avoir une certaine abondance matérielle, pour être à l’abri des éléménts, le feu, l’air, ainsi de suite.

Mais au niveau de l’Esprit, on n’a pas réussi à se civiliser, c’est-à-dire à amener dans le territoire psychique de l’Homme, dans les architectures de son mental, dans le monde de son Esprit, dans le monde de son mental, dans le monde de sa pensée, des nouvelles structures qui, pour s’ériger, pour devenir véritables, doivent… Demandent l’effondrement total de ce que la civilisation a créé comme miroir de l’incompétence psychologique, ce que j’appelle la spiritualité.

Si vous regardez les conflits historiques de l’Humanité involutive jusqu’à aujourd’hui, tous ces conflits-là sont basés sur l’incapacité de l’Homme, de stratégiquement épurer ses religions. Si l’Homme avait été capable de stratégiquement épurer ses religions, et d’exiger de ses religions le miroitement d’une intelligence, autrement dit si l’Homme avait été capable, au niveau de ses religions, de faire l’autopsie de leurs mensonges, il aurait été capable de s’instruire de lui-même, parce qu’il aurait été forcé de détruire la divinité qui se cache à l’intérieur de l’égrégore spirituel des différentes religions sur la Terre. Donc l’Homme aurait un petit peu plus de pouvoir aujourd’hui.

DM : Mais quand la science travaille, je ne dirais pas d’arrache-pied, mais travaille très fort à dissoudre certains mystères, de miracles, ces choses-là, est-ce qu’il ne s’attaque pas directement à l’impression de la divinité ?

BdM : La seule chose que la science fait au niveau de son attaque contre, vous dites la divinité, la science ne s’attaque pas contre la divinité…

DM : Non, mais elle exlique les phénomènes !

BdM : La science s’attaque contre les sortilèges ou la mystique, ou les illlusions, ou les supercheries, ou les superstitions de la religion. Et elle essaie de démontrer la loi de causalité derrière le miroir de l’apothéose mystique ou derrière le miroir de l’intervention mystique. C’est ça que la science essaie de faire, et ça, c’est son rôle. Par contre les scientistes ou le scientiste, si on lui demandait, par exemple, est-ce qu’il y a quelque chose au-delà de la matérialité qui pourrait surprendre l’esprit analytique de l’Homme, probablement qu’il y a beaucoup de scientistes intelligents, intuitifs, qui diraient : “Oui effectivement, on ne comprend pas tout, puis on ne comprendra pas nécessairement tout parce que l’univers est très, très, très vaste”.

Ça fait qu’il y a une certaine humilité dans le scientifique intelligent, je parle du scientifique intelligent. C’est comme Einstein, par exemple, quand il disait : “Derrière la grande horloge, je vois l’horloger”, t’sé, bon ! Mais le problème, il ne se situe pas là, le problème il se situe au niveau de l’incapacité de l’Homme, de créer dans son mental l’incandesence de la forme. L’Homme n’est pas capable de mettre le feu à la forme, pourquoi ? Parce qu’il a peur de se mettre en opposition avec les convictions extérieures. Il a peur de se mettre en opposition avec de la connaissance extérieure, pourquoi ? Parce qu’il a besoin encore d’avoir raison.

On va prendre les gens dans la salle. L’Homme est à la recherche de la connaissance, l’Homme veut comprendre, ainsi de suite. Ça, c’est normal, on veut comprendre. Mais le phénomène de vouloir comprendre, ça fait partie de l’infirmité psychologique de l’ego. Vouloir comprendre, ça fait partie de la prescription malade, du malade, mais ce n’est pas pour l’Homme une convocation à sa science. Je l’ai dit en 1978, il n’y a rien à comprendre, mais l’Homme ne comprend pas ça, parce que l’Homme veut comprendre qu’est-ce que ça veut dire “rien à comprendre” !

DM : C’est vrai !

BdM : Après un certain nombre d’années, on commence à réaliser qu’effectivement il n’y a rien à comprendre, mais ça ne veut pas dire qu’on demeure “sans-dessein”. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien à comprendre, tout est à savoir, tout fait partie de ce que l’on sait, mais pour accéder à ça, il faut qu’on arrête de vouloir comprendre, autrement dit il faut qu’on arrête de créer nos propres barrières.

DM : C’est l’acharnement : Vouloir comprendre ?

BdM : C’est l’acharnement “vouloir comprendre”, puis cet acharnement-là, à vouloir comprendre, fait partie de l’attribut de l’ego, fait partie du besoin de l’ego de se satisfaire. Tu ne peux pas te satisfaire de la connaissance, l’Homme ne pourra jamais se satisfaire de la connaissance ou du savoir parce que c’est trop vaste. Ça fait qu’à partir du moment où tu réalises que c’est trop vaste, puis que tu n’as pas l’illusion comme on a eu au dix-neuvième siècle, l’illusion scientifique dans ce temps-là de pouvoir un jour tout expliquer par la science, par la méthodologie cartésienne, à ce moment-là tu commences à prendre un “break”, puis éventuellement tu commences à parler, tu commences à t’habituer à parler.

Puis tu commences à pouvoir supporter la canalisation de ton énergie qui informe ton être, puis finalement tu commences à réaliser qu’est-ce que c’est l’intelligence. Puis un jour, tu t’aperçois que ce n’est pas toi qui es intelligent. Puis un jour tu t’aperçois que, l’intelligence, c’est rien qu’un mouvement d’énergie créative, puis un jour, tu te détaches au niveau de ton ego, de cette mauvaise habitude là de vouloir comprendre !

DM : C’est comme tout vouloir lire ce qu’il y a sur internet…?

BdM : C’est comme vouloir lire les livres effectivement. Donc le phénomène du développement psychologique de l’Homme par rapport à sa science, la connaissance, la science ou le contact avec d’autres plans, c’est un phénomène qui n’est pas arbitraire, dans ce sens qu’il y a des lois fondamentales. Et ces lois fondamentales là font partie des connaisssances auxquelles on accède aujourd’hui. Et un jour l’Homme va accéder à ces paramètres-là, à ces principes-là d’une façon naturelle. Et ça fera partie de la transformation de son mental, ça fera partie de sa nouvelle psychologie, ainsi de suite. Puis éventuellement, il passera progressivement d’une conscience involutive expérimentale à une conscience évolutive créative. Mais on ne peut pas passer à cette étape-là de l’évolution en utilisant les outils de l’involution.

DM : Est-ce que la science aujourd’hui est trop matérialiste ?

BdM : La science n’est pas trop matérialiste, la science est matérielle, elle s’occupe de la matière. C’est l’Homme qui peut être trop matérialiste dans ses habitudes ou dans ses attitudes mentales, mais la science… Il faut que les scientifiques soient totalement concentrés sur l’étude de la matière pour pouvoir en extraire les principes fondamentaux. Mais l’Esprit de l’Homme, le grand scientifique lui, doit aller plus loin au niveau de son Esprit pour pouvoir faire un lien entre la découverte matérielle, puis ce qu’il peut faire au niveau de la découverte des plans parallèles, c’est là que la science est matérialiste. Ce n’est pas la science elle-même, ce n’est pas la méthodologie elle-même. La méthodologie elle est correcte, la méthodologie est fonctionnelle, elle n’est pas dysfonctionnelle.

La méthodologie est exponentielle dans le sens qu’elle découvre au fur et à mesure où elle exploite le terrain extrêmement raréfié des spécificités d’études, le contenu formel des lois de causalité. C’est ça la science. Par contre, l’Homme au niveau de son intelligence, au niveau de son Esprit, doit être suffisamment ouvert à d’autres plans de la réalité pour qu’un jour, il soit capable d’interpréter un mouvement d’esprit en relation avec son étude technique qui l’empêchera de faire des erreurs.

Par exemple, dans le domaine de la radioactivité, un technicien de la science matérielle, s’il avait contact avec le plan mental, au niveau des études de l’atome, au niveau de la fusion, au niveau de la fission, de la radioactivité, pourrait avoir des données, pourrait venir en contact avec des… J’appelle ça des permissions d’études sur le plan mental, qui mettraient l’Humanité en garde contre la loi de conséquence, ce qui pourrait à court ou à long terme terroriser une Humanité par une science qui n’aurait pas la responsabilité de ses actes à long terme.

C’est ça le problème de la science, ce n’est pas le problème de la science en soi, mais c’est le problème de l’Homme qui n’est pas conscient des lois de conséquence. Tant qu’on n’aura pas réellement compris qu’on n’est pas seuls, autrement dit qu’il y a des niveaux d’intelligence qui sont en surveillance permanente avec nos activités matérielles, ben, on ne pourra pas accéder à la loi de connaissance.

Pour qu’un Homme fasse de la science dans les laboratoires et qu’il connaisse les conséquences de cette science-là dans le temps, il faut qu’il soit en contact avec des plans qui ont déjà conscience des évènements qui découlent de cet acte-là, dans dix ans, trente ans, quarante ans, cinquante ans. Il faut que l’Homme ait contact avec des intelligences qui ne sont pas régies par le temps, par des intelligences qui sont intemporelles, ainsi de suite.

Mais ça, ça demande une capacité mentale suffisamment avancée pour pouvoir interpréter la vibration, parce que tout se fait au niveau vibratoire. Si l’Homme n’a pas cette capacité-là, ben, à ce moment-là il demeure englobé par son psychologisme cartésien et il fait sa science, donc il fait l’étude, donc il utilise la méthodologie cartésienne scientifique, technique, mais qui, dans le temps, peut avoir un prix, celui de la pollution.

C’est la même chose au niveau de la psychologie, c’est la même chose au niveau de la médecine, c’est la même chose au niveau de n’importe quoi. Il va venir un temps où l’Homme ne sera plus capable de traiter seul de la matière, parce que… Bon, on va prendre un autre exemple, prenez le “virtual reality” ! On est rendu au niveau du “virtual reality”, les computers, il y a des choses bonnes qui vont sortir de ça, puis il y a des choses moins bonnes qui vont sortir de ça, mais qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce que c’est la réalité virtuelle ? La réalité virtuelle au niveau occulte, c’est la création dans le corps astral d’une impression électrique qui est engendrée par la systématisation de l’organisation causale de l’atome, électrifié suffisamment pour créer dans l’Homme, chez l’Homme, l’onde d’une forme.

Quand l’Homme vit le contact avec cette expérience-là, la causalité… Comment vous appelez ça… La réalité virtuelle, l’Homme, sans s’en rendre compte, il trouble son Esprit mais il loge dans son âme un appétit très très grand pour l’infinité. Parce que l’Homme, à ce moment-là, vient en contact ou se met en contact avec des royaumes qui font partie de ce qu’on appelle l’imaginaire psychique, qui peuvent être développés mécaniquement à volonté, qui peuvent instruire l’Homme dans la dynamique des formes, autrement dit dans son contact avec une sorte de civilisation, mais qui n’a pas de fondement. Pourquoi ? Parce que cette civilisation n’a pas de mémoire.

C’est dans ce sens-là que la réalité virtuelle est dangereuse, parce que cette civilisation-là n’a pas de mémoire. Quand un Homme vient en contact, quand un Homme vibre son sytème nerveux dans un espace-temps, il vibre son système nerveux par rapport à des principes de vie, qui sont stabilisés dans l’espace-temps. Ça, on appelle ça de la mémoire.

Tu peux toujours retrouver cette mémoire-là, au niveau de l’âme tu peux toujours revenir à cette mémoire-là, alors que dans la réalité virtuelle, tu ne peux pas revenir à cette mémoire-là parce que cette mémoire-là n’a pas été composée par l’expérience de l’âme à travers l’incarnation. Elle est simplement le mouvement temporel extrêmement rapide d’une organisation synthétique des architectures du mental.

Ça fait que c’est très dangereux si ce n’est pas bien utilisé, parce que ça crée des mondes d’illusion qui sont encore plus pervers que simplement l’illusion psychologique qu’on vit au niveau de l’émotion. Là, ça devient des illusions virtuelles qui sont, dans un sens, un petit peu comme la matérialisation des états d’âme que les drogues ont créé.

DM : C’est un parallèle !

BdM : C’est ça que ça fait une drogue, ça crée des états d’âme. Il y a des gens qui prennent des drogues qui voient devant eux autres, la chose ! Bon, ben ça, c’est la même affaire. Ça fait que qu’est-ce qui va se passer ? Ben là, ça va tomber dans les mains des jeunes au cours des générations, si ce n’est pas bien utilisé ! Imagine-toi un gars qui est sur la drogue, qui s’en va là-dedans en plus, ça c’est une double dose ! Ça fait qu’il va arriver des choses très très intéressantes, c’est évident !

Mais l’Homme, le scientiste, s’il n’est pas conscient des lois de causalité – là quand je parle du scientiste, je ne parle pas du scientiste en tant qu’individu qui travaille dans un laboratoire, puis qui crée l’objet – je parle de l’Homme scientifique sur la Terre, autrement dit si la science sur la Terre n’est pas consciente des lois de causalité, autrement dit si la science dans son mouvement technique n’est pas suffisamment spirituel pour comprendre les lois de cause et d’effet, ben, à ce moment-là elle va détruire l’Homme.

L’Homme va utiliser ces objets-là, puis l’Homme va se détruire, parce que l’Homme ne peut pas composer avec une réalité virtuelle s’il n’est pas psychiquement balancé. S’il est moindrement débalancé, il va devenir malade. Ce que ça va créer ça, au cours des générations, ça va être abominable. Mais c’est pour ça que je dis que la science, sur la Terre, c’est une science ahrimanienne. Pas dans le sens qu’elle n’est pas bonne la science, mais qu’elle ne connaît pas les lois de cause et d’effet.

Si un Homme travaille dans un laboratoire, ainsi de suite, puis qu’il était conscient, il serait empêché de faire certaines recherches dans certains domaines, il serait littéralement empêché de faire certaines recherches dans certains domaines. Puis là, vous allez dire : “À ce moment-là, si tout le monde était de même, la science arrêterait”… Puis ma réponse à ça, c’est que si tout le monde était comme ça, autrement dit si l’Humanité était consciente, l’Homme n’aurait plus besoin de la science d’aujourd’hui. L’Homme en aurait une autre, une autre sorte !

DM : Qui serait ?

BdM : Qui serait une science basée sur le contact entre son corps éthérique, puis les plans parallèles, une science basée sur sa capacité de matérialiser l’énergie. L’Homme ne serait même pas sur le plan matériel, l’Homme ferait partie d’une autre civilisation.

DM : Est-ce que c’est quelque chose à venir ?

BdM : Ça fait partie de l’évolution de la septième race-racine.

DM : Donc on s’en va vers ça ?

BdM : On s’en va vers ça.

DM : Donc ce qui existe doit exister ?

BdM : Ce qui existe aujourd’hui doit exister parce que ça fait partie du pouvoir des forces ahrimaniennes sur la Terre. C’est pour ça que ça doit exister, mais en ce qui concerne l’individu, puisqu’on regarde toujours l’individu, puisqu’on revient toujours à l’individu, puisqu’on regarde toujours l’individu en forme d’entité qui doit prendre conscience de son identité, son rôle à l’Homme, son rôle en tant qu’individu, c’est de voir les trucs, c’est de comprendre, travailler avec la science, bénéficier de la science, prendre ce que la civilisation lui offre de bien, mais réellement pouvoir le contrôler au niveau de son énergie, sinon l’Homme va devenir malade. Parce que son corps astral va être trop impressionné, son corps mental va être débalancé !

Vous savez comment est-ce que c’est fort les computers ? Si un Homme n’est pas capable de contrôler sa relation avec un computer au niveau de sa vibration, qui sait tout ce qu’il y a à faire, peut-être que dans un cas, un Homme devrait manger des biscuits-soda quand il travaille sur son computer, peut-être qu’une autre personne qui travaille sur un computer pendant des heures devrait manger des olives ! Je vous donne un exemple !

Ta vibration va te l’indiquer ce que tu as besoin, tu ne peux pas être sur ton computer pendant des heures sans manger quelque chose, parce qu’il faut que tu nourrisses ton corps astral pendant une longue période sur un computer, parce qu’un computer, ça change constamment le caractère aurique de ton corps astral. Ça fait qu’il faut que tu nourrisses ton corps pysique avec de la nourriture pendant que tu manges, tu ne peux pas faire ça dans les bureaux.

Donc automatiquement quand tu travailles sur un computer dans un bureau pendant des heures de temps, si tu ne manges pas pendant cette période-là, c’est pas bon. Ça va affecter ton système avec le temps, parce que ton corps astral se démagnétise. Ça fait que c’est des choses qu’on sait ça, au niveau vibratoire. Finalement on le fait, puis on est en harmonie avec ce qui se passe dans le monde, puis on est capable de balancer l’effet négatif d’une science ahrimanienne sur nos corps matériels, quand on a de l’identité.

DM : Bon, j’imagine assez facilement, Bernard, qu’une conscience vibratoire, c’est une conscience avancée, si on le regarde d’un point de vue de ce que l’on a aujourd’hui. Est-ce que c’est possible de vivre – puis là je mets des dates, c’est totalement aléatoire – est-ce que c’est possible de vivre avec une conscience de l’an 3000 en 1985 ?

BdM : Pourquoi pas !

DM : Bon, qu’est-ce qui permet à un individu de bien vivre d’une conscience avec un environnement qui ne peut pas endosser cette situation ?

BdM : Il faut qu’il l’intègre, il faut qu’il intègre son énergie, il faut que l’Homme intègre son énergie. Une conscience c’est simplement un taux vibratoire plus avancé, plus développé qu’en général. C’est simplement ça une conscience, mais il faut que l’Homme l’intègre. Si l’Homme l’intègre, il est bien. S’il ne l’intègre pas, ben, il en souffre parce que sa conscience est trop vibrante, il voit trop de choses, il sent trop de choses, il sait trop de choses, il perçoit trop de choses, il comprend trop de choses, il réalise trop de choses. Ça fait qu’il faut qu’il intègre ça, parce que si tu n’intègres pas ça, à ce moment-là ta vie devient… La planète elle devient trop petite, la vie devient très très serrée, il faut qu’il intègre !

DM : Dans la première conférence, vous avez dit qu’une personne qui manquait d’identité, c’est souvent une personne qui était envahie. Si on est dans une science qui, matériellement, se développe à une vitesse monstre au niveau technologique, on peut facilement être envahi par une matérialité, c’est-à-dire des gens qui font la preuve ou qui établissent des résultats qui sont vérifiables, tangibles.

Et vous dites : Bon, ben, on n’a pas une conscience de l’immatériel pour appuyer ce développement ! C’est comme si ça évoluait au niveau de la matière, puis ça n’évolue pas au niveau de l’Esprit ! Bon, il nous faut une évolution aussi au niveau de l’Esprit pour balancer cette évolution matérielle là. Quand je vous dis : on a un problème si on n’est pas conscient de ce que la matière nous influence, on a un problème, parce qu’il faut aller trouver cette science-là, est-ce qu’il y a assez de fondement, il y a vous évidemment qui amenez ces éléments-là, mais est-ce qu’à travers le monde, il y a assez de fondement pour que les gens puissent équilibrer l’évolution matérielle avec cette évolution de l’abstrait ou de l’invisible ? Est-ce que présentement sur la planète, il y a une balance qui peut s’établir ?

BdM : Si on a assez de science, vous voulez dire ?

DM : Si on a assez de science de l’invisible, du mental, pour balancer la science marérielle qu’on a aujourd’hui ?

BdM : Oui.

DM : Il y en a assez ?

BdM : Oui, oui ! D’ailleurs, je vais vous dire une chose, une bonne définition de la spiritualité qui est comme l’entremonde entre le monde de l’Esprit, puis le monde matériel, la spiritualité c’est un monde qui veut se soustraire du monde matériel, parce qu’elle n’a pas été capable de l’intégrer. Puis le monde mental, la conscience mentale, c’est une conscience qui est non spirituelle, et dont l’attribut foncier, c’est d’avoir été capable d’absorber, puis d’intégrer la matérialité.

La beauté d’une science mentale, c’est d’être capable de se connecter à la civilisation, mais de ne pas en être victime. Alors que la spiritualité, c’est une condition d’âme ou un état d’âme qui a tendance, à cause du manque d’intelligence chez l’Homme, à vouloir le retirer de la civilisation. Il ne s’agit pas pour l’Homme de se retirer de la civilisation, il s’agit pour l’Homme de l’intégrer, la civilisation, mais de toujours être le facteur fondamental, l’aspect fondamental dans l’entretien entre lui et cette grande machine là qu’on appelle la civilisation.

Sinon, c’est l’Homme qui est broyé par la civilisation. Tu sais, quand vous regardez une belle automobile, vous regardez une Ferrari, je ne sais pas moi, une montre, vous regardez un édifice dans la ville de Montréal qui a cinquante étages de hauteur, vous regardez le “Hubble Space Telescope”, ainsi de suite, c’est extraordinaire la civilisation, mais il ne faut pas que l’Homme soit broyé par son exactitude, par sa puissance, par sa dynamique mécanique.

Il faut que l’Homme soit capable d’intégrer ça, et pour ça, il faut qu’il ait de l’identité, sinon il va venir un point où l’Homme va dire : “Bon, ben, soit que je me perds dans la matérialité ou je me retire complètement dans la spiritualité”, puis la réponse n’est pas là. La réponse c’est que l’Homme travaille dans la matérialité, mais que cette matérialité-là soit intégrée par lui, il faut qu’il en ait le contrôle, il ne faut pas qu’il en soit l’esclave. Mais pour ça, il ne faut pas qu’il soit spirituel. Parce que le monde spirituel c’est un monde “non-né”, toute la spiritualité c’est une “non-naissance”.

Puis pendant des siècles, on a parlé de la spiritualité comme une naissance. Vous regardez les Américains qui disent : “I’m reborn christian” (je suis chrétien réincarné/renaissant) “you’re reborn into what” ? (vous renaissez où, vous renaissez dans quoi)… De tous les gens qui parlent de “reborn” ici, puis “reborn” là, ils sont “reborn” dans quoi, t’sé ? Ils sont “reborn” simplement dans une autre forme d’ignorance, t’sé ! Ça fait que la spiritualité, c’est une “non-naissance” !

Il faut que l’Homme en arrive un jour à faire sauter ça complètement dans sa conscience personnelle, pas dans la société, parce que la société, elle en a encore besoin. Mais dans sa conscience personnelle, il faut qu’il fasse sauter ça, pour finalement rentrer dans le monde du mental et finalement prendre ensuite les guides de sa civilisation, réellement traiter avec la matérialité d’une façon intelligente, puis exclure ce qui doit être exclu puis garder ce qui doit être bon !

Mais s’il ne se donne pas comme mission individuelle d’éliminer de sa conscience l’égrégore de la spiritualité, qui a été pendant des millénaires statué comme étant le plus haut niveau ou la plus haute valeur humaine, il est fait à l’os ! Imaginez-vous que tous les Hommes sur la Terre, on est combien là ? Quatre milliards, quatre points cinq milliards là, il y a quatre cinq points milliards d’habitants sur la Terre qui pensent que la spiritualité c’est bon, que la spiritualité c’est grand !

DM : Que c’est un point d’évasion !

BdM : Que la spiritualité c’est quelque chose qui amène l’Homme plus loin dans son développement ! Puis c’est vrai, mais ce n’est pas vrai ! Ça amène plus loin, ça amène l’Homme plus loin dans la “nullification” (annulation) de sa puissance, mais ça amène l’Homme plus loin dans la “sophisterie” de ses mœurs, mais ce n’est pas réel ! Ce n’est pas réel ! Vous regardez les abus contre la femme dans certains pays, t’sé, il n’y a rien de réel là-dedans !

Vous regardez les aberrations métaphysiques dans d’autres pays, il n’y a rien de réel là-dedans, vous regardez les sortilèges dans d’autres pays qui sont régis par d’autres religions, il n’y a rien de réel là-dedans. Ça fait qu’une religion, ce n’est pas une situation sine qua non. Ça “l’appear” (apparaît) comme étant ceci, parce qu’on n’a jamais été… Les Hommes n’ont jamais pu institionnalisé l’existence du mensonge cosmique.

Il n’y a pas de cours à l’université de Montréal sur le mensonge cosmique pour faire l’étude des religions, pour faire l’étude de l’ésotérisme. Il n’y a pas de cours à Princeton pour faire l’étude des agents perturbateurs dans le mental. Il n’y a pas de cours à Yale pour faire l’étude de la schizophrénie autre que celle que la psychologie classique donne. Il n’y a pas de cours qui expliquent les mécanismes réellement astraux de l’hallucination. Il n’y a pas de cours dans le monde qui permettent à un individu moindrement voyant, de rentrer dans le centre de la Terre, d’aller dans le centre de la Terre et de voir des entités là, qui sont connectés à lui au niveau de certains exercices occultes dans son laboratoire mental. Ça n’existe pas ces cours-là. Donc on est à court de cours, comprends-tu ?

DM : On est à court de preuves aussi ?

BdM : On est à court de cours, la preuve on n’en a pas besoin. La preuve c’est la façon qui est utilisée par les forces astrales pour garder l’Homme dans l’impression d’être intelligent. Un Homme n’a pas besoin de preuve, il n’y a pas de preuve dans l’Esprit. La preuve c’est un besoin de l’âme pour satisfaire l’ego, puis la preuve, c’est un besoin de l’ego pour satisfaire l’âme. La preuve c’est la marque dont se sert l’ego et l’âme, pour rester à l’extérieur de la conscience du mensonge cosmique. L’Homme n’a pas besoin de preuve ! L’Homme, quand il vit, quand il parle, quand il est dans sa vibration, dans sa conscience, dans sa lumière, n’a plus besoin de preuve, pourquoi ? Parce qu’il est en dehors de l’ombre, il est en dehors de la réflexion, il est en dehors du besoin, il est dans un processus créatif, il n’a pas besoin de preuve.

DM : Ben, lui ne veut pas prouver mais il est une preuve !

BdM : Il est une preuve simplement parce que les gens pensent qu’il est bon, pensent qu’il est une preuve, mais le fond il n’est pas une preuve, tu ne peux pas être une preuve pour personne, parce que ce que tu es, c’est pour toi.

DM : C’est vrai, mais vous, vous êtes quand même une réalité.

BdM : Je suis quelque chose, je suis un phénomène si vous voulez, je suis une drôle d’affaire, je suis une chose qui est sophistiquée, je suis une chose qui est extrêmement polie, je suis une chose qui “sacre” terriblement, je suis une chose qui parle mal, je suis une chose qui parle bien, je suis une contradiction énorme, je suis une chose qui fonctionne très bien dans la province de Québec, je suis une chose qui crée des chocs à Londres, puis qui crée des larmes à Paris. C’est ça la chose ! Mais ça, c’est simplement une façon d’être.

DM : Mais c’est une réalité en soi ?

BdM : C’est une réalité en soi pour moi, mais ce n’est pas nécessairement une réalité pour vous autres, je peux être un monstre pour vous autres qui a l’apparence de ne pas l’être, vous ne le savez pas ! Je peux être un charlatan qui ne l’est pas ou qui l’est. Je peux être un mensongeur ou un mensonge terrible que vous n’aurez même pas la chance de voir à travers. C’est pour ça que je ramène toujours l’Homme à lui-même à son identité, parce que les Hommes qui parlent et qui ont le pouvoir de la parole comme je l’ai, sont des destructeurs.

On est des destructeurs, je suis un destructeur, je détruis la forme, puis je détruis la forme, puis je détruis la forme, puis je détruis la forme. Pourquoi je détruis la forme ? Parce que l’Homme en a trop de formes ! Il faut que l’Homme réalise qu’il en a trop de formes, il faut que l’Homme se libère de la forme. Ça fait que j’en détruis un petit peu pour lui là, jusqu’à tant que lui les détruise par lui-même. Il faut que tu aies de la destruction, de la création, puis de la destruction, puis de la création ! Puis il y a du monde, ça les énerve quand ils détruisent trop de formes.

DM : Ce que je veux dire, Bernard, c’est que votre réalité, c’est pour les gens ou pour des gens…

BdM : Vous ne pouvez pas parler de ma réalité, vous ne savez pas ! Moi j’ai l’air peut-être d’être réel parce que je fonctionne d’une certaine façon, mais vous ne savez pas : “Je suis réel”, peut-être que je suis totalemennnnnnnnnnnnt… (rires du public et de BdM).

DM : Bon, je vous pose la question à l’envers d’abord…

BdM : Vous ne pouvez pas vous fier à ma personne, vous pouvez simplement regarder ce que je dis, puis voir si dans ce que je dis, il y a des choses que vous savez là-dedans. Là, à ce moment-là vous découvrez votre réalité, puis là si votre réalité, puis la mienne se conviennent, ben, on peut se parler facilement ensemble. Sinon, vous allez vous assujettir à ma réalité, puis vous allez dire : “Ce gars-là il est réel”… Dire de ma personne que je suis réel, ce serait le même danger pour vous autres que dire que je suis un saint ou que je suis un saint homme, ou que je suis un grand gourou, ou “whatever” !

DM : Je n’ai pas pensé ça !

BdM : Non, non, mais je parle, je parle, t’sé !

DM : Bernard, c’est quoi la différence entre une société de scientifiques qui savent que ce n’est pas eux autres qui pensent, puis une société de scientifiques qui ne savent pas que ce n’est pas eux autres qui pensent ?

BdM : Un société de scientifiques qui sauraient que ce n’est pas eux autres qui pensent, arrêteraient d’être scientistes dans le sens qu’on est aujourd’hui. Ils arrêteraient de travailler dans le sens qu’on travaille aujourd’hui.

DM : Ça changerait la nature des choses ?

BdM : Ça changerait simplement leur relation personnelle avec la méthode.

DM : C’est juste la méthode qui changerait ?

BdM : C’est la méthode qui changerait parce que dans la méthode, il y a des contraintes. Il y a des contraintes ! Ça fait qu’à ce moment-là, si l’Homme avait une consience autre, il développerait une autre façon de travailler, une façon moins rigide, moins mécanique, ainsi de suite, il y aurait plus de flexibilité dans son art. Je vous donne un exemple. Moi j’ai rencontré un médecin dernièrement, puis le médecin il me faisait un diagnostic.

Puis j’ai dit au médecin : “Si vous me faites un diagnostic, ben, arrangez-vous pour que ce soit le bon ! Parce que je le sais le diagnostic que vous devez me faire”. Ça fait que je lui ai dit : “Si vous me faites un mauvais diagnostic” – ça, c’est un médecin qui est conscient là, le contact avec les plans, il l’a – ça fait que je lui ai dit “Si vous me faites un mauvais diagnostic, ben, je vais être obligé d’aller au niveau des plans vous faire faire le contact avec votre propre double, puis forcer votre double à vous dire quoi me dire, pour que ce que vous me dites, ça fasse mon affaire”… (rires du public).

Mais il comprenait ça, il n’y a pas de problème avec lui parce que c’est un grand médecin. Tandis que si j’avais fait ça avec une autre médecin, il n’aurait pas compris, donc je n’aurais pas pu le faire. Donc il aurait manqué d’un autre niveau de science, d’une autre façon de traiter un malade ou d’un supposé malade. Ça fait que l’Homme, quand il sera conscient il développera une autre méthodologie, il travaillera d’une façon différente, ainsi de suite.

DM : Mais le fin fond de ma question, c’est que les plans, conscient ou pas conscient, ils savent que de toutes façons, ils vont faire ce qu’il y a à faire ?

BdM : Qu’est-ce que vous dites là ?

DM : Les plans, les forces, vous, ils vous ont envoyé au médecin qu’il fallait, puis le médecin, il avait ce qu’il fallait pour vous…

BdM : Ils ne m’ont pas envoyé au médecin qu’il fallait, j’ai senti le médecin que je devais rencontrer parce que je savais, je suis suffisamment conscient des forces. Si l’Homme était suffisamment conscient, si l’Homme était suffisamment dans sa vibration, il rencontrerait toujours le bon médecin.

DM : Oui, mais ce n’est pas ça qui se passe ?

BdM : Non, ce n’est pas ça qui se passe parce qu’il y a trop d’interférence. Si quelqu’un vous dit à vous : “Bon, ben, vous devez allez voir tel médecin, il est bon ce médecin-là”, puis vous y allez parce que quelqu’un vous a dit : “Allez voir ce médecin-là”, il y a une chance que cette personne-là vous envoie au bon médecin comme il y a une chance que cette personne-là vous envoie au mauvais médecin. Mais si vous allez d’après votre vibration, vous allez savoir si c’est le bon médecin ou si c’est pas le bon médecin, parce que vous allez être dans votre identité. Ça se mesure un médecin au niveau de son aura.

Quand tu vas à la SPA chercher un chat, il y a soixante-quinze chats, il y en a un qui est meilleur que les autres pour toi, ça se mesure le chat au niveau de l’aura, ça se mesure un toutou, un chien au niveau de l’aura. Mais il faut que tu ailles au niveau de ta vibration. C’est la même chose quand tu rencontres une femme, quand tu rencontres un homme, ça se mesure l’aura d’une personne au niveau de la vibration, mais si tu ne vas pas au niveau de la vibration, puis que tu vas au niveau des facteurs périphériques à ta vibration, à ta conscience, ben, à ce moment-là, tu finis avec la femme qui n’est pas correcte, l’homme qui n’est pas correct, le chien qui n’est pas correct, puis le toutou qui va te mordre (rires du public).

DM : C’est ça que je remets en cause, le “pas correct”…

BdM : Remettez-le en cause tant que vous voulez, je comprends que vous le remettiez en cause, mais je veux dire que c’est rien qu’un problème d’identité !

DM : Je sais qu’il n’y a rien à faire avec vous, mais je veux faire le point…

BdM : “Give me five” Comment est-ce qu’on dit ça “Give me five” (Tape m’en cinq)…

DM : Vous voulez avoir une poignée de mains là ?

BdM : “Give me five” ! OK. On continue. (BdM tape des paumes de mains dans la salle).

DM : Ah ! C’est du sport, vous interviewer ce soir, je vous jure !

BdM : Parce que vous vous laissez déconcentrer !

DM : Non, je ne me laisse pas déconcentrer, je veux que vous répondiez à mes questions (rires de DM et du public). La dynamique, Bernard, moi ce que je remets en question, c’est que les plans savent où est-ce qu’ils s’en vont ?

BdM : Ouais, mais nous autres, on ne le sait pas !

DM : Bon, ça c’est pas grave, mais eux autres le savent.

BdM : Nous autres, on ne le sait pas.

DM : OK. Ils savaient avec vous qu’est-ce qui était pour faire avec la fusion ?

BdM : Parce que je suis conscient des plans.

DM : Oui, mais avant votre fusion, vous ne l’étiez pas !

BdM : Ah ! OK. OK.

DM : Puis eux autres savaient qu’en fusionnant, vous seriez conscient d’eux autres, puis que vous parleriez d’eux autres, puis, etc. etc. Puis ils vous ont fait un plan de cours là, qui était bien bien préparé, t’sé, mais c’est qu’on a tous notre vie bien bien préparée, toute la “gang” dans la salle puis de l’autre bord, t’sé. Puis dans cette préparation-là, il n’y en a pas de hasard.

BdM : Oui.

DM : Donc techniquement, même le médecin qui va nous charcuter, puis ça n’aura pas d’bon sens (pas d’allure), c’est voulu par eux autres, êtes-vous d’accord là-dessus ?

BdM : Ça fait partie de l’expérience de l’âme.

DM : Exact !

BdM : Je dis tout le temps que l’Homme doit en arriver à arrêter de vivre d’expériences !

DM : Combien de temps ? Deux-mille ans ?

BdM : Tant qu’il n’est pas conscient !

DM : Ouais, mais c’est deux-mille ans, donc techniquement si on a à passer des étapes, comment on peut les passer sans avoir l’impression d’être des cons, parce qu’on est con quand on passe un évènement ou une expérience astrale, mais on ne peut pas faire autrement ? Ça fait partie de “qu’est-ce qu’il faut faire” ?

BdM : Ça fait partie de l’évolution, l’Homme ne peut pas devenir instantanément intelligent. Il y a un processus d’intégration qui est le résultat de l’initiation solaire de l’Homme, qui fait partie de la destruction des formes, qui fait partie de la transformation de sa personnalité. C’est normal que ça prend un certain nombre d’années, mais il faut que ça se règle un jour.

DM : Ouais, je suis d’accord mais peut-être pas nécessairement dans le temps d’une personne. Si vous, vous avez trente ou quarante ans d’instruction à donner, ça ne veut pas dire qu’il va y avoir tous les gens que vous allez rencontrer qui vont régler en trente, dans trente ans que, vous, vous avez passé ? Il y a des gens qui vont peut-être intégrer dans cent ans ou dans une autre vie, ou dans deux vies, êtes-vous d’accord avec ce point-là ?

BdM : Non.

DM : Donc vous, vous dites… Ben là, c’est important le point parce que ça, ça veut dire que si on vous a entendu, on peut, dans la semaine d’après, finir le problème d’astralisation ou d’expérimentation dans lequel on est ?

BdM : Non, c’est trop long !

DM : Qu’est-ce qui est trop long ?

BdM : D’intégrer notre conscience, puis de passer de la personnalité à la personne, c’est long, ça prend sept ans, huit ans, dix ans, quinze ans. C’est un processus, ça dépend des individus, mais c’est long !

DM : C’est long normal ou c’est trop long dans le sens…

BdM : C’est long normal !

DM : C’est long normal !

BdM : C’est long normal, oui, parce qu’on est très pollué.

DM : Donc on ne peut pas accuser un individu de dire : Ben, écoute, toi, ça te prend quinze ans, pédale un peu là !

BdM : Non, on ne peut pas faire ça, chaque Homme a son temps, mais ça ne se fait pas le lendemain matin.

DM : Bon, c’est quoi pour un individu comme vous d’être capable de respecter quelqu’un que ça prend quinze ans, puis qui va développer sa force dans quinze ans, vous respectez ça, vous, comment, avec votre conscience ?

BdM : Moi je respecte avec ma conscience. Si tu es intelligent, puis tu parles à quelqu’un, puis tu es conscient, tu parles à quelqu’un, autrement dit tu instruis quelqu’un, il faut que lui grandisse. S’il ne grandit pas, tu arrêtes. Moi ça ne me fait rien de parler à quelqu’un, mais il faut qu’il grandisse, sans ça tu perds ton temps, tu arrêtes ! C’est dans ce sens-là !

DM : Puis vous mesurez ça sur quoi, comprends-tu ce que je veux dire, s’il est à votre contact, il ne peut pas faire autrement que grandir ?

BdM : Ouais, il grandit mais il est rendu à son rythme, puis il grandit. Ça se sent quand quelqu’un grandit, il est moins astral, il est moins inconscient, ça se sent. Quand tu as quelqu’un qui rentre dans sa conscience, tu es bien avec lui, tu es content, tu as du plaisir avec.

DM : Il se déspiritualise, il traite avec la matière !

BdM : Il se déspiritualise, l’ego devient plus transparent. La conscience, ce n’est pas quelque chose que tu compares à la tienne, on a chacun notre conscience, chacun son rythme. Mais quand un Homme a sa conscience, qu’il est dans son identité, tu es bien avec. Vous, vous avez votre identité de “gros minou”, puis on est bien avec le “gros minou”. Moi je suis bien. Quand je vous regarde vous, c’est “gros minou” que je regarde, c’est pas Bernard de Montréal, c’est le “gros minou”! Ça fait que tant que le “gros minou” grandit à son rythme, toi tu parles avec le “gros minou”, ça s’arrête là ! Il ne s’agit pas… Sans ça, on se crée des modèles de vie, puis ça, c’est une grosse illusion. Là, on tombe dans l’affaire des gourous, puis on tombe en pâmoison. Ça fait que chaque personne devrait devenir son “gros minou”.

DM : Bon, il y a une question qui vient avec ça, Bernard. Nous deux, on parle d’occulte…

BdM : Moi j’ai fait un petit “party” chez nous dernièrement, je les ai invités ces deux-là, par gentillesse, parce qu’ils sont bien fins, ainsi de suite. Puis on a eu du plaisir, ils ont leur niveau de conscience, leur niveau de sensibilité, puis on a eu du plaisir tellement que je suis prêt à faire un autre “party”, puis les inviter encore. Ça fait que c’est quoi l’affaire de la conscience ? C’est d’avoir suffisamment d’identité, puis d’être bien dans leur peau. Tu n’en demandes pas plus à l’être humain !

DM : C’est ça !

BdM : Ça fait qu’il ne faut pas se casser la tête avec la conscience, on s’est cassé la tête tellement avec l’évolution pendant l’involution, qu’on est devenu tous des êtres torturés. Ça fait que dans l’évolution, on va commencer à relaxer, seulement il faut que l’Homme évolue, il faut que l’Homme change, on a tellement de science, c’est extraordinaire ce qu’on sait aujourd’hui, ça fait qu’il faut qu’on l’utilise. Quand les gens l’utilisent, puis grandissent à leur rythme, tu as du plaisir, puis c’est rien que ça tu cherches.

DM : OK. Donc avoir de l’identité, Bernard, ce n’est pas nécessairement avoir une consience de l’invisible ?

BdM : Non. Avoir de l’identité, c’est être le plus possible bien dans ta peau, à ton rythme.

DM : Parce que pour beaucoup de gens, si on parle d’invisible, on est capable de vivre de l’identité, puis c’est pas tout à fait ça !

BdM : Non ! Non !

DM : Parce que c’est pas les sujets de conversation préférés de votre fille, l’invisible ?

BdM : Non ! Ma fille elle hait l’invisible. Parler avec eux autres, elles les hait, puis elle les déteste, puis elle a raison, puis c’est de même parce qu’elle n’est pas spirituelle.

DM : Mais elle a de l’identité !

BdM : L’identité, dans le cadre de ce que vous dites, de l’identité là, c’est “pas se faire chier”, c’est ça l’identité ! Quand tu ne te fais pas “chier”, vous m’excusez les gens qui vont m’écouter à l’étranger là, mais il faut que je le dise, avoir de l’identité c’est “pas se faire chier”. Quand tu te “fais pas chier”, tu as de l’identité. Puis quand tu te “fais pas chier” réellement, réellement comme moi, tu en as de l’identité ! C’est ça de l’identité ! C’est rien que ça de l’identité !

DM : Y a-t-il des gens inconscients qui se “font pas chier” ?

BdM : Un être conscient ne se fait pas “chier” à un niveau quelconque !

DM : Y a-t-il des êtres inconscients, je ne sais pas, je pense à Zsa Zsa Gabor ?

BdM : Ah ! Il y a des êtres inconscients qui se “font pas chier”, mais c’est des êtres inconscients, je ne parle pas de cette sorte de merde-là ! Je parle de “pas se faire chier”, autrement dit de ne pas se laisser imposer de l’extérieur, ne pas se laisser influencer dans sa propre lumière, c’est ça !

DM : D’être imperméable ?

BdM : Oui, d’être imperméable, je ne parle pas de Zsa Zsa, là…

DM : Mais c’est important la nuance, parce que la spiritualisation…

BdM : C’est important la nuance parce que… La nuance est importante, puis c’est votre job de la faire sortir la nuance. Moi je parle à un rythme là, puis je ne peux pas parler de tout, ça fait que c’est votre job de dire : “Bon, ben là, il y a une nuance, explique, là”, et je vous l’explique. C’est de même que ça marche. Ça c’est votre job (rires du public). Les nuances, je vais vous expliquer les nuances, je ne les vois pas toutes tout de suite. Il y a trop d’affaires ! Faites-les sortir les nuances !

DM : C’est bon, mais l’autre, ça arrive ! (rires).

BdM : C’est ça !

DM : La dynamique d’un être spirituel, c’est comme vous l’avez bien exprimé, c’est de se sentir plus petit que quelque chose. La personne qui a de l’identité se sent-elle plus grande ou égale ?

BdM : Non ! Elle ne se sent pas ! (rires du public). Une personne qui a de l’identité, elle ne sent pas. Elle ne se sent pas, elle est quelque part. Tu émets un centre quelque part mais tu ne te sens pas, parce que si tu commences à te sentir, tu te sens intelligent, tu te sens bon, tu te sens ci, tu te sens “gros minou”, tu te sens toutes sortes d’affaires ! Ça fait qu’à ce moment-là tu commences à réfléchir sur ta personne.

DM : OK. Ça c’est un point !

BdM : C’est ça qui est beau avec l’identité, c’est que tu ne te sens pas, mais tu es quelque part, tu es dans un espace psychique quelque part, il y a un centre quelque part qui se promène, mais tu ne te sens pas. Tu ne peux pas dire : C’est gros, c’est petit, c’est intelligent, c’est moins intelligent, c’est bon, c’est pas bon…

DM : Comme vous, vous n’avez jamais de mesure de vous-même ?

BdM : Non, je ne suis pas intéressé à en avoir non plus ! Non !

DM : Qu’est-ce qui fait qu’on ne veut pas avoir de mesure de nous-mêmes ?

BdM : C’est pas que tu ne veux pas. Ça, c’est se sentir ! (rires du public). Tu fais toujours des erreurs !

DM : C’est vrai, c’est bon. Ça, c’est une belle nuance !

BdM : Belle nuance, on va faire des cours sur les nuances (rires de DM et du public).

DM : Bon, une personne qui ne se sent pas…

BdM : Elle sait ! Quand tu te sens, tu ne sais pas. Quand tu sais, tu ne te sens pas. (rires du public).

DM : Ça, c’est le genre de phrase qu’on va mettre dans un agenda pour tel jour, t’sé, ça s’en vient, au début c’était pas évident, mais ça s’en vient !

BdM : Parce qu’on ne se sent pas !

DM : Ben, je me sens moins (rires du public). J’avoue que dans la première partie, je me sentais un peu plus ! (rires de DM et du public). Dans le contexte d’une personne qui ne se sent pas, le processus pour arriver à ne plus se sentir, c’est d’en avoir tellement souffert qu’on ne veut plus se sentir ?

BdM : Non.

DM : Il n’y a pas d’application de la volonté ?

BdM : Non. Pas se sentir, c’est le refus de la souffrance.

DM : C’est le refus de la souffrance, donc il y a une souffrance avant ?

BdM : Ouais. Plus tu souffres, plus tu en arrives à ne pas te sentir, parce que moins tu es capable de t’identifier émotivement à la cause, la forme de ta souffrance.

DM : Ah ! OK. Ça, c’est bon !

BdM : Ce qui fait que l’on se sent, c’est parce qu’on s’identifie émotivement à la forme. Supposons que je vous dis : “T’es bien gros, t’as un gros ventre”, hein, si vous ne vous identifiez pas émotivement à la forme, vous ne vous sentez pas gros.

DM : Non, je vais établir plus comme un constat (rires du public).

BdM : C’est un constat.

DM : Il a une bonne vision le gars, t’sé !

BdM : Mais si vous vous identifiez émotivement à la forme, là, à ce moment-là c’est une façon de parler, vous pouvez être triste, vous pouvez dire dans votre tête, “pourquoi est-ce qu’il fait ça en public, ainsi de suite”, t’sé !

DM : Ouais, c’est ça (rires du public). C’est des pensées que je n’aurais pas eues ! (rires).

BdM : C’est ça que je dis, c’est ça “pas se sentir”.

DM : Oui, oui, c’est bon ! Conséquemment à ce point-là, ça veut dire qu’une personne qui ne réfléchit pas est toujours en projection vers l’extérieur ?

BdM : Tout le temps !

DM : Mais vous, vous êtes une personne qui projetez continuellement ?

BdM : Tout le temps ! C’est ça. C’est comme une tempête tout le temps, mais en dedans dans l’œil de la tempête, c’est calme, tu ne te sens pas.

DM : Ça fait que c’est toujours les gens autour de nous autres qui…

BdM : Qui sentent ! (BdM éclate de rire).

DM : Ça se pourrait-il qu’une personne qui ne sent pas oblige les autres à se sentir ?

BdM : C’est son rôle, c’est sa fonction (BdM continue de rire).

DM : Ça veut dire que tu ne peux pas dans une certaine orbite quelconque, tu ne peux pas avoir plus qu’une personne qui ne se sent pas à la fois ?

BdM : Tu peux en avoir deux, mais c’est un mariage ! C’est un couple.

DM : Ça veut dire qu’ils sont tous les deux dans l’œil de la tornade ?

BdM : C’est ça !

DM : Puis la famille au complet !

BdM : C’est ça.

DM : Cette famille-là, on a avantage à être dans sa famille plutôt qu’être en orbite ?

BdM : Oui, effectivement !

DM : Bon… J’essaie de voir comment une microsociété qui ne se “sent pas” peut vivre ensemble sans déranger son environnement, puis là, de la façon dont vous me parlez, c’est évident que ça dérange ? Une personne qui a de l’identité, ça dérange !

BdM : Ça dérange, oui.

DM : Ça dérange ! Ça dérange parce que les autres n’ont pas d’identité ?

BdM : C’est ça. Par contre, quand tu as de l’identité, automatiquement tu as le respect de la personne. Parce qu’avoir de l’identité, ça implique avoir le respect de l’autre. Ça fait que tu as le respect de l’autre. Donc automatiquement tu protèges l’autre contre ta réalité.

DM : C’est une tornade délicate ?

BdM : C’est une tornade délicate, oui.

DM : Elle ne passe pas trop longtemps là ?

BdM : Oui, elle ne détruit pas trop, c’est comme ma mère !

DM : Qu’est-ce qu’elle vient faire dans le portrait là ?

BdM : Ma mère… Moi je suis une tornade, puis je suis allé chez elle, je lui ai amené une petite barre de chocolat, c’était sa fête, puis elle était contente. J’ai fait tout un grand détour, mais je l’ai laissé sur le portier parce que je n’étais pas pour monter en haut puis la rencontrer, elle m’aurait donné à boire, m’aurait gardé pendant deux heures, elle aurait fait une crise de rencontre. Ça fait que je l’ai laissé chez le portier. Ben ça, c’est la tornade mais elle passe de même.

DM : Ça fait qu’une personne qui a de l’identité doit toujours surveiller les conséquences, je dirais, de son passage, mais les conséquences de sa présence avec les gens qui sont autour d’elle ?

BdM : Une personne qui a de l’identité est toujours en contrôle de son énergie, tu deviens un maître à faire la gestion de ton énergie, c’est toujours correct.

DM : Mais cet équilibre-là de l’identité, quand on ne se sent pas, comme vous dites là, en ne réfléchissant pas, on ne dérange pas l’environnement, mais pourtant on dérange, vous dérangez beaucoup vous ?

BdM : Non, non.

DM : C’est vrai que votre point de vue dans l’œil du cyclone, ça a de l’allure…

BdM : T’es déjà venu à un “party” chez moi, il n’y a plus de Bernard de Montréal, c’est normal, je ne dérange pas !

DM : Mais on avait des sujets de conversation assez…

BdM : Intéressants !

DM : Si on partirait ça ce soir, ça serait asssez dynamique !

BdM : Mais ça ne dérangerait pas… Parce que t’es pas intéressé à déranger quand t’as de l’identité – sinon on travaille, je travaille là – mais tu n’es pas intéressé à déranger, tu veux relaxer.

DM : C’est vrai, ça a été relaxant à parler du couple, puis de la femme, hein ! Mais ça ne dérange pas parce que les gens ont de l’identité ?

BdM : Ça ne dérange pas, parce que les gens ont une certiane identité, oui.

DM : OK.

BdM : Si les gens avaient moins d’identité là, dans ce “party-là”, là ça aurait dérangé.

DM : Donc il faut de la force !

BdM : On gruge à l’os là !

DM : Ouais, ouais (rires). Puis ce qui avait autour. Puis c’est sûr que la dynamique “avoir beaucoup d’identité”, c’est recherché par les gens. Vous, vous dites : Il ne faut pas se sentir ! Ça veut dire que la souffrance… La souffrance que l’individu vit dans sa vie, l’emmène à ne pas vouloir sentir. Cette démarche-là, y a-t-il des racines où l’individu se sent plus qu’à d’autres ? T’sé, le couple c’est une zone où on se sent plus, le travail, la survie c’est une zone qu’on se sent plus ? Y a-t-il des choses ou des racines où l’individu se sent plus ?

BdM : Parce que dans le couple ou dans le travail, c’est là que son identité est testé tout le temps, ça fait qu’automatiquement, l’homme dans le couple ou dans le travail, est amené à évaluer sa sensibilité par rapport à la forme tout le temps, tout le temps, tout le temps. De là la souffrance. Quand l’Homme grandit à l’identité, puis qu’il est rendu suffisamment avancé en l’identité, à ce moment-là il ne souffre plus du travail, puis il ne souffre plus dans le couple. Donc le karma du travail, puis le karma de l’amour, ça ne fait plus partie de sa souffrance, il n’y en a plus, il n’est plus là-dedans.

C’est comme si l’Homme nouveau… C’est là qu’on parle de l’Homme nouveau, la nouvelle race-racine, c’est là qu’à ce moment-là, l’Homme fait réellement partie d’une nouvelle race, pas une race physique mais une race mentale, dans le sens qu’il n’appartient plus à l’ancienne Humanité. Il la côtoie, mais il n’appartient plus à elle, parce que psychologiquement, il ne se nourrit plus des impressions que la race crée, elles ne sont plus suffisantes pour lui, les impressions que la race crée.

Toute la mystique de la carrière, ce n’est plus suffisant pour lui. La mystique de l’idéologie politique, ce n’est plus suffisant pour lui. La mystique, l’idéologie des religions, ce n’est plus suffisant pour lui. Il n’y a rien que l’Humanité peut lui donner en tant que nourriture, parce qu’il se nourrit complètement de l’intérieur, parce qu’il a de l’identité.

DM : OK.

BdM : Et pour ça, il faut que lentement, graduellement, au cours des années, il en arrive à réellement gratter son propre terrain, puis gratter sa propre terre, puis faire sortir de sa terre les pierres qui sont les pierres de la mémoire, pour qu’il n’y ait plus de pierres dans sa terre, qu’il y ait simplement de la terre fraîche qui est sa conscience, qui sont ses propres perceptions, qui est sa propre lumière, ainsi de suite. Après ça, il est bien, il a de l’identité.

Là, après ça, il peut se reconnaître comme Homme, c’est là que l’Homme se reconnaît comme Homme, puis c’est là que l’Homme n’a plus peur de la mort ; parce qu’à partir du moment où l’Homme n’a plus peur de la mort… Quand je dis “ne pas avoir peur de la mort”, ce n’est pas dire : “Ah ! Ben moi, je n’ai pas peur de mourir”… Bababa… Pas avoir peur de la mort, ça veut dire : Avoir conquis l’ego. Quand tu as conquis l’ego, tu n’as plus peur de la mort, parce que tu es obligé de reconnaître que la vie de l’ego… (Fin enregistrement)

mise à jour le 22/06/2024

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