DM-125 La sympathie inconsciente, compassion [fr]

DM-125 La sympathie inconsciente, compassion

“DM : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler d’un sujet qui touche notre corps émotionnel, de proche. La sympathie qu’on donne aux gens, la sympathie qui pousse même à la compassion vis-à-vis des souffrances et des malheurs de nos proches, et qui véhicule dans un climat d’inconscience, peut avoir …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler d’un sujet qui touche notre corps émotionnel, de proche. La sympathie qu’on donne aux gens, la sympathie qui pousse même à la compassion vis-à-vis des souffrances et des malheurs de nos proches, et qui véhicule dans un climat d’inconscience, peut avoir des effets très particuliers. Est-ce que la sympathie, dans un cadre de pensée inconscient, mérite d’être vécue ? Bernard de Montréal nous en parle dès ces instants, merci. Bonsoir Bernard. Vous revenez d’Italie, vous avez rencontré des gens qui étaient sympathiques ?

Bernard de Montréal (BdM) : Sympathiques, oui, énervés et sympathiques (rires du public), désorganisés aussi… DM : Bernard, les gens qui vivent l’amour, on peut comprendre qu’à un certain moment donné, ils se mettent les pieds dans les plats. Mais les gens qui vivent de la sympathie entre eux autres, qui vivent des grandes sympathies, même voire des compassions profondes, sans être nécessairement à vivre ensemble, est-ce qu’il y a un danger à vivre ça dans un cadre, disons, plus de spontanéité, même d’inconscience ? Est-ce que la sympathie a des aspects voilés qui peuvent bloquer ou créer une confusion dans le jeu du développement de l’identité d’une personne ? Ou la sympathie c’est un mouvement d’âme qu’on pourrait qualifier de positif ou même d’évolutif, comme tel ?

BdM : Quand vous parlez de sympathie, si vous incluez dans la définition de sympathie, la compassion, à ce moment-là la sympathie peut devenir dangereuse.

DM : Donc compassion sous-tendrait une sorte d’esclavage ou dépendance à l’autre ?

BdM : Pour avoir de la compassion pour l’Homme ou pour l’Humanité, pour les êtres, il faut être intelligent parce que si on n’est pas intelligent – donc être intelligent ça veut dire connaître les lois de la vie, connaître les lois occultes de la vie – si on ne connaît pas les lois occultes de la vie et qu’on a de la compassion pour les êtres, on peut facilement perdre conscience de soi. Et si on perd conscience de soi, on perd de l’identité. Si on perd de l’identité, on perd de l’intelligence, puis on revient à une nature animalisée, bien que spirituelle. Donc tout n’a pas été dit sur la compassion, puis la chrétienté n’a pas nécessairement défini la compassion pour l’Humanité d’une façon universelle. La chrétienté a défini la compassion pour son bénéfice personnel, mais elle ne l’a pas nécessairement définie pour l’Humanité d’une façon universelle.

D’ailleurs probablement, Nietzsche est beaucoup plus près de la définition de la compassion que ne l’a été la chrétienté, parce que Nietzsche, en tant que philosophe, était très très libre d’esprit. Donc il était capable de regarder le phénomène de la compassion en relation avec le phénomène de volonté, ainsi de suite, et comprendre ou mettre en relief le fait que la chrétienté avait enlevé à travers ses vertus, elle avait enlevé à l’Homme de la volonté.

Donc quand vous parlez de sympathie, vous incluez le terme “compassion” dedans, à ce moment-là il va falloir revisiter la définition de la sympathie, la regarder d’une façon objective, et redéfinir la sympathie pour qu’elle serve l’Homme en tant qu’individu et qu’elle serve aussi l’Humanité qui en est la bénéficiaire, sans que l’Esprit de l’Homme perde sa lumière dans ce processus-là. Parce que la sympathie, c’est la sœur de l’âme. La sympathie vous permet de venir en relation vibratoire avec l’âme, elle vous permet de côtoyer l’âme, elle vous permet de “se sentir l’autre”.

Mais si vous devenez esclaves de vos émotions pendant que vous vivez cette sympathie avec l’autre, vous perdez de l’identité, vous perdez de l’intelligence, vous perdez de la lumière. Vous êtes en dehors du rayonnement de votre Esprit, et à ce moment-là vous tombez sous les lois de la compassion. Et à ce moment-là, vous perdez jusqu’à un certain point suffisamment d’intelligence pour vous garder totalement autonomes dans votre conscience mentale. Donc à ce moment-là, ben, vous faites partie de l’involution et vous êtes sujets à vivre sur la Terre dans l’expérience planétaire, des expériences qui, au cours des années, alors que vous développerez une certaine maturité et que vous regarderez en arrière, vous permettront de dire que vous n’auriez pas dû agir comme ça dans le temps.

DM : Vous dites : La sympathie, c’est la sœur de l’âme, est-ce que deux êtres qui se reconnaissent en Esprit disposent d’une certaine sympathie mutuelle l’un par rapport à l’autre ?

BdM : Deux êtres qui se reconnaissent en Esprit ont une sympathie vibratoire, mais ce n’est pas une sympathie qui est basée sur les émotions, c’est totalement vibratoire, ça fait partie du contact Esprit à Esprit. Et cette sympathie-là elle est réellement neutre, dans ce sens que l’individu ou les deux individus qui sont dans une relation étroite, n’ont pas à souffrir l’un de l’autre ou l’un pour l’autre. Parce que dans une relation sympathique, c’est très très possible qu’il y en ait un qui soit victime de l’autre.

DM : Comment ça se produit ça ?

BdM : Ça se produit dans ce sens qu’il y en a toujours un qui est plus puissant que l’autre, il y en a toujours un qui a plus d’abondance que l’autre, il y en a toujours un qui est plus raisonnable que l’autre, il y en a toujours un qui a une place, alors que l’autre il en a moins. D’ailleurs c’est ça qui crée la sympathie, le phénomène de la sympathie, parce que, vous savez, la sympathie ce n’est pas un principe de conscience basé sur l’égalitarisme des individus. Autrement dit, deux individus qui seraient égaux, deux individus qui seraient égaux à l’intelligence, égaux à l’émotivité, égaux à la beauté physique, égaux à la richesse matérielle, ne vivraient pas l’un pour l’autre, la sympathie. Probablement qu’ils vivraient la guerre ou ils vivraient un “murder”, ou une union ou une fusion pour augmenter leur pouvoir de leur état, un petit peu comme les rois ont fait.

DM : Ce n’est pas de la sympathie dans le sens… BdM : Ce n’est pas de la sympathie dans le sens où on le parle. Donc quand on parle de sympathie, on voit toujours le danger de l’immiscion dans cette vertu-là, d’une compassion qui est basée techniquement sur une affectivité émotive, donc techniquement sur une diminution du potentiel d’intelligence. Parce que dans l’intelligence intégrale, la sympathie est inexistante. Un Homme qui regarde ce qui se passe dans le monde ou qui étudie les velléités de l’évolution planétaire, ou qui regarde les souffrances politiques, ou qui regarde les souffrances sociales, ou qui regardent les blessures ethniques dans le monde, ne vit pas par rapport à l’hHumanité, de la sympathie.

Il va dire : “Bon, ben, ces peuples-là, ils vivent telle chose pour telle raison karmique, cet Homme-là, il vit telle chose pour telle raison karmique”… L’Homme va connaître le karma de l’Homme comme il peut connaître le karma des races, le karma des nations, ainsi de suite. Donc à partir du moment où on est capable de s’instruire personnellement au niveau d’une certaine comptabilité des faits historiques, basés sur le karma individuel ou national ou racial, on ne peut pas vivre une sympathie par rapport à l’Homme.

Donc la loi de la compassion chrétienne devient inexistante et absolument insuffisante pour nous donner accès à l’autre, donc à ce moment-là, si cette loi-là est insuffisante et qu’elle ne sert plus à l’individu conscient, à ce moment-là elle est mise de côté complètement pour qu’il puisse finalement traiter avec le phénomène humain à un autre niveau.

Donc j’ai l’impression que les vertus qui font partie de l’évolution historique de la conscience judéo-chrétienne, sont des vertus qui un jour devront être revisitées, dans le sens de réétudiées ou remises en contexte. Mais elles devront être mises en contexte par des individus qui ne sont pas christianisés dans le mental. Autrement dit, des individus qui sont libres dans le mental de penser comme ils veulent, qui ne vont pas chercher l’appui théologique du Vatican ou l’appui spirituel des systèmes qui existent dans la société.

DM : Vous êtes en train de dire que la sympathie découle ni plus ni moins des religions ?

BdM : La sympathie découle du besoin spirituel des Humanités pour l’évolution émotive des Humanités, donc elle fait partie intégrale de l’annonciation des grandes valeurs que les initiés dans le passé ont amené vers l’Humanité. Mais ce qui se produit, c’est que la façon dont les initiés parlent à l’Humanité quand ils viennent, n’est pas nécessairement la même façon dont les disciples ou ceux qui viennent après, parlent. Parce qu’il y a toujours un phénomène d’interprétation !

On interprète ce que les initiés ont dit, on va interpréter ce que le Nazaréen a dit, on va interpréter ce que Osiris a dit, on va interpréter ce que Platon a dit, ou Socrate a dit, donc ça devient très très difficile de demeurer près des initiés qui ont un travail particulier à faire pour l’évolution de l’Humanité. Parce qu’on a tendance à créer un égrégore de pouvoir autour de leurs paroles qui fait notre affaire.

Justement, là je reviens de Rome, puis j’ai toujours été fasciné un peu par les histoires des Médicis, ainsi de suite. Puis on s’aperçoit que l’histoire de l’Église, c’est une histoire qui est extrêmement temporelle. L’histoire de l’Église, elle est beaucoup moins spirituelle qu’on s’imagine. Puis il y a eu des abus de pouvoir absolument extraordinaires, des abus de pouvoir qui ont été réglés ou rationalisés, en fonction des besoins étatiques de l’Église, en fonction du besoin d’expansion de la chrétienté, ainsi de suite. Mais demeure le fait qu’un grand nombre d’êtres, de personnes ou d’individus, ou de nations, ont souffert dans le processus d’évolution ou d’expansion politique temporelle de l’Église.

Et à ce moment-là, si on regarde les valeurs ou si on regarde les vertus qui ont été exprimées ou utilisées, ou considérées essentielles dans l’Église par rapport aux Évangiles, par rapport à la parole de l’initié, le Nazaréen, on s’aperçoit qu’il y a eu des abus de pouvoir atroces. C’est ce qui a amené des individus comme Nietzsche, par exemple, à totalement se retourner contre le christianisme et à vouloir finalement montrer ou démontrer philosophiquement au “modem” européen que le christianisme était anti-individu, anti-volonté individuelle, ainsi de suite.

Mais le problème avec Nietzsche, c’est qu’il a été étudié par un autre initié “noir”, qui était Hitler, pour la reconstruction en Europe d’une volonté anti-cléricale qui devait servir d’annonciation pour la formation d’une race aryenne. Heureusement que ça a failli ! Mais ça démontre jusqu’à quel point les Hommes sont capables dans un temps moderne ou dans un temps antique, d’utiliser les paroles d’un initié, dans le cas du Christ ou dans le cas des paroles d’un grand philosophe comme Nietzsche, et tourner le sens de ces paroles-là à leur avantage.

C’est pour ça que quand vous parlez de sympathie, que vous parlez de compassion, on est obligé de regarder ça à la loupe et de réellement reconnaître dans ces termes-là des courants d’énergie astraux, les défaire ces courants-là, pour finalement en arriver à une conscience de la définition du terme. Sinon, on demeure totalement berné, cerné, appauvri dans notre Esprit, et on perd de l’individualité.

Vous savez, un Homme qui pense, l’Homme normal qui pense, qui philosophe, qui réfléchit, ainsi de suite, qui étudie ou qui analyse les choses, il analyse toujours les choses par rapport à d’autres choses qui ont été dites avant lui. Donc l’Homme dans un sens, même s’il est très intelligent, qu’il est à l’Université, qu’il fait des études, qui a trois doctorats, ainsi de suite, qui écrit des livres, l’Homme quand il réfléchit sur ce qui a été dit, s’il n’a pas la capacité de réellement faire éclater la forme, il va naturellement sans s’en rendre compte, la faire évoluer à l’intérieur ou dans le cadre d’une perspective personnelle ou sociohistorique personnelle. Et ça, ça va enlever à la forme sa lumière et ça va garder l’individu ou les masses qui lisent le matériel, dans une forme de conscience astrale.

C’est pour ça que ça dure des siècles, puis des siècles, puis des siècles, l’ignorance. Alors que l’Homme techniquement, un être conscient, quand il parle ou quand il étudie une forme quelconque, il étudie une valeur quelconque, il doit l’étudier en étant totalement à l’extérieur d’elle. Donc si un Homme donne une conférence, par exemple, sur le phénomène de la compassion, il est supposé, alors qu’il explique la compassion, il est supposé en être totalement ignorant, au niveau de la définition. Il doit prendre conscience instantanément de ce qu’il dit, et ce qu’il dit ne doit pas lui appartenir.

Si ça ne lui appartient pas, si ça n’est pas racolé à sa mémoire, si ça ne fait pas partie de la mémoire de la race, il n’y a aucune gestion personnelle concernant la définition. Et à ce moment-là il peut jeter une nouvelle conscience, une nouvelle lumière sur cette vertu-là ou sur cette définition-là qui est nécessaire, qu’on appelle la compassion. Sinon on ne peut pas avancer.

DM : Il ne peut pas s’approprier l’idée !

BdM : Il ne peut pas s’approprier l’idée. Son rôle, c’est de jeter de la lumière sur l’idée. Tandis que nous autres, les Hommes, quand on est en voie d’exprimer quelque chose ou de définir quelque chose ou de réajuster philosophiquement ou idéologiquement quelque chose pour l’Humanité, on y met toujours un peu de nous-mêmes et on ne doit pas faire ça. Par contre, ne pas faire ça, ce n’est pas facile parce que ça nécessite un certain niveau de conscience transparent très avancé pour pouvoir être réellement un canal à l’Esprit, et non plus une simple réflexion à l’âme et à tout ce qui découle d’elle, donc la mémoire personnelle, la mémoire de la race et la mémoire karmique de l’individu.

C’est pour ça que c’est long pour une Humanité d’évoluer en fonction des préceptes ou des notions, ou des vertus, qui lui ont été inculqués par des initiés. C’est pour ça qu’on parle de l’involution, c’est pour ça qu’un jour on parlera de l’évolution, où des individus, seuls, capables seuls, et je dis seuls, et quand je dis seuls, je veux dire des individus qui seront capables de supporter sur eux-mêmes la capacité de détruire la forme sans plier des épaules, sans regarder autour d’eux pour voir qu’est-ce qu’on pense d’eux.

Et à ce moment-là, l’Homme pourra se libérer, l’Homme deviendra un grand parleur, l’Homme deviendra un verbe, l’Homme apprendra énormément de choses. Et à ce moment-là, il pourra regarder l’Histoire, bon… Ses formes. Que ce soit des formes qui appartiennent aux Indes, à la Chine, le Confucianisme, l’Hindouisme, le Christianisme, ainsi de suite. L’Homme pourra regarder ça et le mettre en perspective, mais lui n’en est jamais affecté.

DM : Il sera toujours mobile à l’intérieur !

BdM : Il sera toujours mobile à l’intérieur des idées, puis c’est ça l’évolution.

DM : Bernard, on parle de sympathie, donc on sous-tend qu’il y a des sympathisants. Donc si je comprends bien, avec ce qu’on parle, c’est que sympathisant veut dire adhérer à une façon de penser, adhérer à une valeur de vie. Et un être conscient n’adhère à rien. Donc quand vous parlez de sympathie vibratoire, vous parlez de quoi dans l’échange entre deux êtres ? Parce que là, si on est sympathisant, on adhère à des idées, mais là, un être conscient reste mobile donc il est à l’extérieur de l’idée. Qu’est-ce qui reste quand vous parlez de sympathie vibratoire ? Qu’est-ce qui reste à la sympathie entre deux êtres qui sont en Esprit ?

BdM : Deux êtres qui sont dans l’Esprit, quand ils vivent uns sympathie vibratoire, ce qu’ils vivent, c’est une collusion d’Esprit. Autrement dit, instantanément les deux comprennent, c’est ça la sympathie vibratoire. Tu as deux êtres qui se comprennent instantanément. C’est comme s’ils saisissent instantanément… DM : Ils ne s’appartiennent pas !

BdM : Ils ne s’appartiennent pas, mais ils se comprennent. Tandis que dans l’involution, deux êtres qui ont une sympathie psychologique ou une sympathie d’âme ne se comprennent pas nécessairement, ils se sentent mais ne se comprennent pas nécessairement. Alors que deux êtres conscients ne se sentent pas nécessairement, mais ils se comprennent. Autrement dit, l’Homme de l’involution, on pourrait dire, on pourrait définir l’Homme de l’involution comme étant un être qui se sent, puis l’Homme de l’évolution comme étant un être qui se comprend. C’est la différence entre les deux.

DM : Donc on suppose assez facilement que si des êtres inconscients se sentent, ils ne se mettent pas dans un registre d’initiation, tandis que deux êtres… BdM : Ils se mettent dans un registre d’expérience qui peut devenir initiatique, dépendant de leur programmation, tandis que deux êtres qui se comprennent, automatiquement vivent au niveau de leur propre rayonnement personnel. Donc ils n’ont plus à vivre de l’expérience, parce qu’ils sont tellement instantanés que l’un devient l’autre et l’autre devient l’autre.

DM : Est-ce qu’on pourrait dire que ces êtres-là se sortent de l’expérience ?

BdM : S’ils sont réellement affranchis du karma, ils sont totalement en dehors de l’expérience, oui.

DM : Parce qu’on parle souvent dans le développement de la conscience de passer de la critique à l’étude. J’imagine assez facilement que quand on ne trouve pas quelqu’un de sympathique, on le critique, et que si on est dans un processus de conscience, cette sympathie vibratoire là pousse les êtres à s’étudier lorsqu’il y a un malaise.

BdM : C’est ça !

DM : Bon, l’étude pour un être conscient, c’est quoi ses paramètres comme forme de communication ?

BdM : Pour un être conscient, ça devient son plaisir d’Esprit, pour découvrir l’Esprit d’un autre à quelque niveau d’évolution qu’il soit rendu. Autrement dit, un être qui ferait l’étude d’un être, ce n’est plus dans le cadre d’un jugement qu’il l’étudie, donc c’est dans le cas d’une structure mentale.

Je vous donne un exemple réellement naïf, simple, supposons que je rencontrerais une prostituée dans un restaurant, bon ! Puis elle dirait : “Bonjour monsieur Bernard, comment ça va”… Je dirais : “Bon, venez prendre un petit café”… Là, je ne sais pas comment est-ce que je parlerais ou je ne sais pas qu’est-ce que je dirais, mais je sais que j’engagerais une conversation intelligente avec cette prostituée-là. Pour découvrir quoi ? En parlant, pour découvrir sa structure mentale, sa structure émotionnelle.

Alors en découvrant, en cherchant à comprendre sa structure mentale, sa structure émotionnelle, automatiquement elle serait obligée elle, de reconnaître que je ne parle pas avec elle dans le cadre d’un jugement. Je ne suis aucunement impliqué dans cette attitude-là. À ce moment-là, je la découvrirais elle, puis probablement qu’elle, elle se découvrirait à travers la conversation, des choses intéressantes.

J’ai rencontré une personne d’ailleurs… On parle de prostituée parce que j’ai donné une conférence dernièrement à Québec, puis je suis allé vers une jeune dame à la table, je lui dis : “Bonjour, comment ça va”… Elle me dit : “Ça va bien”. Puis je lui dis : “Qu’est-ce que vous faites dans la vie”… Puis elle me répond : “Je suis une pute”… Elle me dit ça de même, puis ça ne la dérangeait pas plus que ça. Puis moi ça ne m’a pas dérangé non plus, ça fait qu’on s’est bien entendus tout de suite.

Mais si ça m’avait dérangé, je serais devenu rouge, puis je me serais gratté les oreilles (rires du public). À ce moment-là, ça aurait été équivalent à un jugement. Tandis que là, ça ne m’a pas dérangé, ça fait qu’automatiquement, puisque ça ne m’a pas dérangé, je lui ai dit à elle… Qu’est-ce que c’est que je lui ai dit… Je lui ai dit : “Comment ça va le moral”… Elle dit : “Ça va bien”… J’ai dit : “C’est tout ce qui compte”… Je suis parti. J’ai donné ma conférence.

DM : Puis elle, est-ce qu’elle était dérangée du fait que vous n’étiez pas dérangé ?

BdM : Elle trouvait ça assez intéressant (rires du public).

DM : Est-ce qu’on peut parler de deux êtres qui sont sympathiques vibratoirement à ce moment-là ?

BdM : Ouais, faut pas pousser la sympathie trop loin là ! (rires du public).

DM : Bernard, c’est le sujet de la conférence (rires du public).

BdM : Ouais, parce que là, je disais tout à l’heure que dans une sympathie vibratoire, il n’y a pas d’avantage, tandis que là, s’il y avait eu sympathie entre moi puis elle, puis un avantage, l’avantage aurait été basé sur le fait que je la comprenais. Ça fait qu’elle aurait pu tirer avantage du fait que je la comprenais, donc c’est une sympathie qui est encore subjective.

DM : Est-ce que l’un peut être sympathique vibratoirement, puis l’autre sympathique au niveau de l’âme ?

BdM : Oui.

DM : Si on arrive avec une certaine conscience dans notre environnement, et puis qu’on comprend les gens, qu’on les saisit bien dans l’Esprit, eux autres peuvent être sympathisants à notre personne d’un point de vue purement affectif ou émotif ?

BdM : C’est ça, c’est ça ! C’est normal, mais ça ne veut pas dire que tu vas vivre avec !

DM : Non, non, ce n’est pas ça que j’évalue, là ! (rires). Mais c’est parce que souvent on peut vibrer… C’est parce que la nuance, je veux la faire. L’un peut être sympathique vibratoirement, puis l’autre peut vibrer autre chose qui est sympathique au niveau émotionnel ?

BdM : C’est pour ça que je dis que ça n’engage pas l’un à vivre avec l’autre !

DM : Non, non ! La sympathie, vous l’avez dit, ça n’engage à rien. Mais quand est-ce que les gens dans de la sympathie interprètent ça comme un engagement ? C’est quand les deux sont sur la même fréquence ?

BdM : Non. Non, parce que dans une conscience vibratoire, il n’y a pas d’engagement. Dans une conscience vibratoire, il y a une relation créative pure et simple.

DM : On saisit, point.

BdM : On saisit, point. Tandis que si vous avez une personne qui a une sympathie vibratoire, et vous avez une autre personne qui a une sympathie d’âme, à ce moment-là c’est évident que la personne qui a une sympathie d’âme va vibrer beaucoup au niveau des émotions par rapport à la personne qui a une sympathie vibratoire. Puis la personne qui a une sympathie vibratoire, elle va vibrer, mais pas au même niveau.

Autrement dit, elle va être dégagée émotivement de toutes les attitudes personnelles qu’elle pourrait avoir par rapport à cette personne-là, donc ça va la situer automatiquement sur un plan mental différent de l’autre. Donc automatiquement, ça va lui permettre de parler, “d’être en communication avec”, mais de ne pas développer de relation, c’est-à-dire d’alliance à long terme. Tu ne peux pas développer d’alliance à long terme avec une personne qui a une sympathie d’âme avec toi.

DM : Pourquoi ?

BdM : Parce que dans une sympathie d’âme, il y a toujours un besoin d’affection, il y a toujours un besoin quelconque. Il y a toujours un soutirement de quelque chose. Une personne qui a une sympathie d’âme, elle te soutire quelque chose. Si tu as une conscience mentale, une conscience vibratoire, on ne peut pas te soutirer quoi que ce soit. Tu peux donner si tu veux, mais si on te soutire, éventuellement tu vas couper la corde. Donc il y a un décalage entre une sympathie d’âme, une sympathie spirituelle, si vous voulez, une sympathie astrale, puis une sympathie mentale. Il y a un gros gros décalage. Ces deux expériences-là sont très très différentes.

DM : Mais elles peuvent se mêler dans une même conversation ?

BdM : Temporairement.

DM : Bon ! C’est là que ça devient intéressant. Parce qu’on est exposé dans un courant de vie, en tout cas surtout quand on développe une certaine conscience, c’est plus facile de respecter les autres. Mais c’est qu’il y a des gens qui traitent mal… Ils traitent avec ce qu’ils ont là… Avec le respect qu’on rayonne vers eux. Parce que pour eux, les respecter c’est s’engager. Parce que, comme vous dites, ça crée un climat de sympathie, donc il y a dans la sympathie comme une attente de lien, une attente “de se lier à”.

BdM : Dans la sympathie d’âme, oui.

DM : Il y a une attente de se lier ?

BdM : Il y a une attente, oui.

DM : Bon ! Quels sont les mécanismes d’âme qui font que les gens pensent qu’être sympathique mutuellement, ça oblige l’un vers l’autre ? C’est quoi qui fait ça ? Est-ce que c’est des entités sur les plans qui jouent aux cartes, là ?

BdM : Les gens ne le réalisent pas comme ça. Quand les gens vivent une sympathie d’âme, ils vont chercher chez l’autre mutuellement, ils vont chercher un égrégore qui fait partie de l’autre et qui peut être temporaire. Autrement dit, deux personnes qui se rencontrent, qui sont sympathiques l’une avec l’autre, vont aller chercher l’égrégore qui leur est favorable maintenant. Mais au bout de semaines, puis des mois, puis des années, ainsi de suite, cet égrégore-là qui, originellement était favorable, avec le temps ne le sera pas.

C’est pour ça que dans une sympathie d’âme, éventuellement il y a une expérience, parce que dans une sympathie d’âme, deux individus sont appelés par les forces occultes en eux – dont ils ne reconnaissent pas l’existence – sont appelés finalement à se découvrir à travers l’expérience, donc à travers la souffrance, donc à travers l’égrégore qui, un jour, va devenir évident à leurs yeux. Je vous donne un exemple. Jeune homme gêné rencontre jeune femme sensuelle… DM : Délurée ?

BdM : Pour le moment, le jeune homme gêné qui rencontre une jeune femme, comment vous dites ça ?

DM : Délurée.

BdM : Délurée ? Une jeune femme délurée… DM : Pas diluée, là (rires du public).

BdM : Délurée, pas diluée ! À ce moment-là au début de l’expérience, le jeune homme va développer une sympathie d’âme, puis elle, elle peut développer une sympathie d’âme.

DM : Parce qu’il est fragile ?

BdM : Parce qu’il est fragile. Chacun va aller chercher quelque chose. Mais au bout d’un an, deux ans, trois ans, quand le jeune homme va s’apercevoir que la personne, la jeune fille… Comment vous dites ça ? Délurée ? Que la jeune fille délurée, elle commence à lui jouer des “games”, à ce moment-là la sympathie va casser. Parce qu’après un certain temps, ce qu’elle aura cherché de lui, ce ne sera plus suffisant pour elle. Puis ce que lui aura cherché chez elle, elle le donnera à quelqu’un d’autre. C’est l’histoire de la vie ça ! C’est pour ça que la sympathie d’âme mène toujours éventuellement à un conflit d’Esprit.

DM : À un conflit d’Esprit ? Donc sympathie d’âme… BdM : Sympathie d’âme mène à un conflit d’Esprit, parce qu’un jour l’un des deux devient intelligent. Se réveiller à une condition, c’est là qu’on devient plus intelligent, donc ça mène à un conflit d’Esprit même si ce n’est pas un grand Esprit là, il y a un conflit d’Esprit. Puis quand il y a un conflit d’Esprit entre deux êtres – ça ne se quantifie pas ça, l’Esprit – aussitôt qu’il y a de l’Esprit qui est en résonance dans le mental de l’Homme au niveau d’une expérience, c’est bon parce que ça lui fait voir, ça le fait évoluer.

Mais je veux souligner le fait que la sympathie d’âme mène au conflit éventuellement de l’Esprit. Si ce n’était pas le cas, à ce moment-là vous n’auriez pas de sympathie d’âme, vous auriez deux sympathies de conscience vibratoire qui ne mènent jamais à un conflit d’Esprit, mais qui mène à une fusion ou à une unité d’Esprit.

DM : OK. Bon, est-ce que le conflit d’Esprit, c’est l’éclatement de l’égrégore dont vous parlez ?

BdM : Le conflit d’Esprit va faire éclater l’égrégore ou va amener un individu à souffrir suffisamment de l’égrégore pour en être victime, dont le suicide, par exemple. Le petit garçon par rapport à la fille peut se suicider, devenir découragé, puis dire : “Je ne rencontrerai jamais une femme comme ça dans ma vie, je vais me faire sauter”…

DM : Parce qu’il n’a pas été au conflit d’Esprit ?

BdM : Parce qu’il n’a pas passé au stage du conflit d’Esprit. Il est demeuré au niveau de l’âme, donc éventuellement il était possédé par une entité suffisamment forte qui a utilisé l’égrégore pour l’amener finalement à une totale domination, donc au suicide.

DM : OK. Bon. Ça, ça veut dire, Bernard, qu’on peut quasiment, selon les sympathies qu’on a, on peut pratiquement faire le portrait de notre expérience de vie à vivre. Ce à quoi on est sympathisant, en terme de valeur de vie, donc en temps de modèle de personne, donc modèle… ?

BdM : Si vous étiez capables de prendre une mesure de vos sympathies quand vous rencontrez des gens dans le monde là, puis les mettre sur un petit papier, puis en faire une fine analyse, là, vous seriez capables d’avoir une projection de l’expérience que vous auriez à avoir dans telle année, telle année, quand les planètes seront en position de telle façon, telle façon.

DM : Donc il y a définitivement des gens dans notre vie qui sont des prototypes d’expérimentation ?

BdM : Effectivement, effectivement !

DM : Dans un sens, c’est inévitable les sympathies pour les gens, on ne peut pas éviter d’avoir de la sympathie pour du monde ?

BdM : Je vais vous dire pourquoi c’est inévitable. Ce n’est pas que c’est inévitable, c’est que dans le cadre de l’expérience humaine actuelle, c’est inévitable parce que l’Homme ne peut pas utiliser intégralement sa voyance. Si l’Homme était capable d’utiliser intégralement sa voyance sur la Terre, l’évolution du phénomène humain serait tellement rapide que l’Homme pourrait en arriver éventuellement à passer à un autre temps, et à totalement dématérialiser sa conscience pour ne vivre qu’au niveau de l’immortalité. Donc ça, ça fait partie de l’évolution de l’Humanité.

Alors l’Homme est obligé sur la Terre actuellement, à cause du facteur psychique de son moi, autrement dit à cause de la densité de son ego, il est obligé de vivre son Esprit à travers l’illusion de son âme pour pouvoir, avec le temps, prendre conscience de son Esprit. L’Homme ne peut pas prendre conscience de son Esprit directement, parce que l’évolution de l’Homme serait trop rapide. Et si l’évolution de l’Homme était trop rapide, il suffirait qu’il y ait un Homme, deux Hommes, un petit nombre d’Hommes sur la Terre, et ces Hommes-là sur la Terre, s’ils n’étaient pas totalement fusionnés dans ce processus-là, deviendraient des Archanges planétaires, autrement dit des êtres qui assumeraient sur la Terre le contrôle de l’évolution de l’Humanité.

Et on ferait l’expérience d’une réincarnation du phénomène de l’Atlantide, où les Hommes seraient totalement perturbés dans leur psychisme personnel, parce qu’ils feraient face à des forces occultes très puissantes, dont ils ne seraient pas capables de comprendre le mensonge. Donc l’Homme est obligé, pour en arriver à pouvoir travailler avec ces forces, son énergie, sa lumière, l’Homme doit constamment être éprouvé dans l’âme, puis éprouvé dans l’âme, puis éprouvé dans l’âme, pour en arriver finalement à vivre le conflit de l’Esprit.

Et c’est quand il vit le conflit de l’Esprit, qu’à ce moment-là il est capable de voir et de reconnaître l’illusion de son expérience, donc l’illusion de l’âme, l’illusion de ses pulsions, l’illusion de sa programmation, et finalement se libérer en tant qu’être sur la Terre des forces occultes qui sous-tendent sa conscience, mais qui ne peuvent le manipuler qu’en fonction de son ignorance. Une fois que l’Homme n’est plus ignorant, les forces occultes ne peuvent plus rien faire contre lui parce que les forces n’ont plus de “ground”, n’ont plus de référent.

Donc à ce moment-là, l’Homme est prêt, l’Homme est capable de travailler avec les forces occultes, sans chercher à créer sur la Terre un égrégore noir, c’est-à-dire l’Homme ne pourrait pas en arriver avec le temps à s’établir ou à se prononcer comme un antéchrist sur la Terre. Il serait obligé de considérer l’Humanité à son niveau et travailler avec elle à des niveaux cachés, mais il ne chercherait pas à la dominer. Pourquoi ? Parce qu’il aurait totalement transmuté les forces de l’âme.

Si on me demandait : “Mais pourquoi est-ce que vous êtes tellement contre l’ésotérisme mondial, puis que vous êtes tellement contre tout ce qui est occulte, puis que vous êtes en même temps occulte”… Puis ma réponse à ceci : “C’est que la raison pour laquelle je suis contre l’ésotérisme, ce n’est pas à cause de la forme elle-même, mais c’est à cause de l’émotion que l’Homme utilise par rapport à la forme, une émotion qui est techniquement basée sur sa programmation, donc sur les forces de l’âme qui utilisent la forme, sans nécessairement la comprendre”.

Si l’Homme était conscient, si l’Homme comprenait les lois occultes de l’ésotérisme ou les lois occultes de toutes ces sciences paranormales là, il n’y aurait pas de problème, parce qu’à ce moment-là l’Homme serait en contrôle, c’est-à-dire que l’Homme n’aurait pas à subir le karma personnel de sa programmation pour convertir avec les Intelligences qui sont sur les plans parallèles. Donc ces Intelligences-là qu’on appelle “ajusteur de pensée” ou qu’on appelle “contact”, ou qu’on appelle n’importe quoi, ces Intelligences-là deviendraient simplement le siège moniteur de l’intelligence alors qu’ils sont dans un corps matériel.

Et une fois que les Hommes seraient sur un plan parallèle, autrement dit une fois que les Hommes seraient libérés de leur enveloppe charnelle et que les Hommes n’auraient pas à se projeter dans les espaces astraux, l’Homme serait capable de se vitaliser en conscience éthérique, en conscience morontielle, travailler avec ces Intelligences-là. Autrement dit, travailler en partenariat avec ces Intelligences-là, et finalement réussir le fameux rêve de toutes les Humanités, c’est-à-dire réussir son immortalité, c’est-à-dire sa capacité de ne pas descendre aux enfers, mais de rester dans les sphères de Lumière.

Donc ça nécessite pour l’Homme une transmutation intégrale de l’âme. Et l’Homme ne peut pas dire : “Bon, ben, pourquoi, comment ça se fait qu’on vit telle chose”… Parce que demander cette question-là, c’est déjà avouer son ignorance. Si l’Homme était réellement conscient des lois occultes – quand je parle des lois occultes, je parle de tout ce qui sous-tend la vie biologique, le corps matériel, l’âme, l’identité autant personnelle que prépersonnelle, tout le bagage, toute la multidimensionnalité de son expression vivante – si l’Homme était conscient de ces lois-là, il y a beaucoup de questions fatidiques qu’il pose dans la vie qu’il ne poserait jamais.

Il y a des gens qui m’ont dit ou qui me disent : “Je ne recommencerais pas, je ne revivrais pas mon expérience”… Alors, pour qu’un être dise : “Je ne revivrais pas mon expérience”… Ça veut dire que je ne voudrais pas goûter à de la souffrance qui m’a mis dans un état de vie ou de vitalité, actuel. Mais des gens qui parlent comme ça sont déjà des êtres qui ne reconnaissent pas la puissance de leur vocation, c’est-à-dire la puissance de leur vibration, c’est-à-dire la puissance de la Lumière. Et c’est seulement ça qui peut les sortir finalement de ce que j’appelle “les enfers anciens de l’expérience planétaire”.

Une fois que l’Homme est sorti de tout ça, il est libre, qu’il soit sur le plan planétaire, qu’il soit sur le plan éthérique, qu’il soit sur le plan astral, l’Homme est libre, mais il faut qu’il paie le prix. Mais l’Homme se dort la pilule…. Il y a toujours un orgueil fébrile dans sa conscience. Pour moi, en tout cas, de l’ego c’est de l’orgueil, ça peut être un grand orgueil ou ça peut être un petit orgueil. La preuve que de l’ego c’est l’orgueil, c’est que de l’ego ça pense.

Tant que l’Homme pense, il est susceptible de vivre de l’orgueil, même si l’orgueil est extrêmement diminué, extrêmement dilué, presque non existant. L’orgueil existe, coexiste avec l’âme tant que l’âme n’est pas chevauchée par l’Esprit, c’est-à-dire tant que la fusion n’est pas établie sur la Terre, l’orgueil existe. Pourquoi ? Parce que l’orgueil, c’est la seule façon à l’Homme de supporter son état, d’évaluer son état, de prendre conscience de son état avant la mort blanche.

Quand l’Homme est dans la mort blanche, il n’a plus à évaluer son état, il n’a plus à supporter son état, parce qu’il n’est plus capable de penser. Il est constamment dans sa Lumière, il n’est jamais en réflexion de conscience, il est toujours en émission de conscience. Tandis que l’Homme de l’involution est en réflexion de conscience, donc il est toujours, jusqu’à un certain point, sujet aux lois de l’involution, c’est-à-dire, jusqu’à un certain point, sujet aux lois de la mort. Autrement dit, l’Homme ne saura pas, lorsqu’il sort de son corps matériel, l’Homme ne saura pas, tant qu’il ne passera pas à la conscience mentale, s’il peut sortir de son enveloppe matérielle sans être assujetti à l’astralisation de son énergie.

Quand tu sors de ton corps matériel, il faut que tu saches où tu t’en vas. Si tu ne sais pas où tu t’en vas quand tu sors de ton corps matériel, tu t’en vas automatiquement sur le plan astral. Si tu sais où tu t’en vas quand tu sors de ton corps matériel, tu t’en vas sur le plan éthérique. Mais pour que l’Homme puisse réellement faire la distinction entre ces deux plans-là, il faut que lui, en tant qu’individu, soit totalement distingué dans ces deux aspects-là. Autrement dit, il faut qu’il ait une conscience suffisamment avancée, suffisamment intégrée, pour ne pas trop colorer son intelligence au moment de la mort, c’est-à-dire ne pas être trop influencé par les courants astraux de l’âme au moment de la mort.

C’est pour ça que la transmutation de l’âme est importante, c’est pour ça que l’initiation solaire est importante. Et c’est pour ça d’ailleurs que toutes les initiations sont importantes. Que ce soit des initiations noires ou que ce soit des initiations blanches, ou que ce soit des initiations solaires, toutes initiations rendent l’Homme conscient de son imperfection. Le type qui fait de l’initiation noire, le type qui fait de la magie noire, qui vit une initiation dans ce domaine-là, il est toujours conscient de son imperfection. Autrement dit, il a une accession à des pouvoirs occultes qu’il n’a pas, donc pour lui ça fait partie d’une certaine révélation.

Pour l’Homme qui est dans une initiation blanche, spirituelle ou pour l’Homme qui est dans une initiation solaire qui est la synthèse probablement des deux autres, c’est la même chose. Éventuellement il est obligé de réaliser des points dans sa conscience personnelle, qui sont sujets à être transmutés. Et ces points-là sont mesurés et mesurables comment ? Par la souffrance qu’il vit sur le plan matériel.

Tant que tu souffres sur la Terre, il y des choses chez toi que tu n’as pas nettoyées. Parce que la souffrance ne fait pas partie de la conscience cosmique. Donc quand on parle de Nietszche qui se retourne contre la chrétienté, quand on regarde la chrétienté qui a donné une grande valeur à la souffrance, il y a une différence entre le Vatican qui donne une grande valeur à la souffrance humaine sur la Terre, et le Christ en tant qu’initié qui donne une grande valeur à la souffrance sur la Terre !

Quand un initié dit à l’Homme que l’Homme doit souffrir pour transmuter, l’initié dit à l’Homme qu’il doit transmuter pour être libre. Alors que l’Église, quand elle dit que l’Homme doit souffrir, parce que la Terre ça fait partie de la vallée des larmes, elle dit que l’Homme doit souffrir parce que ça fait partie de la volonté de Dieu ! Ça fait partie des desseins de Dieu pour son agrandissement au niveau de l’âme !

Donc dans le fond, si on le regarde d’un point de vue occulte, c’est totalement de l’ensemencement négatif, c’est la création d’égrégores spirituels qui ont fait de l’Humanité présente, chrétienne, une Humanité totalement incapable de penser par elle-même, donc qui est aujourd’hui même forcée philosophiquement de se questionner par rapport à la valeur de la vie, par rapport à la valeur de son existence, par rapport à “l’avortion” (l’avortement), par rapport à l’euthanasie, par rapport à toutes sortes de choses qui, techniquement, font partie de la souffrance de la conscience planétaire.

Alors que ça ne devrait pas être comme ça, parce que la souffrance ne fait pas partie de la conscience planétaire de l’Homme, elle fait partie de la conscience cosmique de l’Homme, à partir du moment où il est mis en vibration pour en arriver à pouvoir passer d’un état de conscience inférieure à un état de conscience supérieure. Mais ça ne fait pas partie de l’expérience planétaire de l’Homme.

La seule raison pour laquelle ça fait partie de l’expérience planétaire de l’Homme, c’est parce que les Hommes ont été mal informés concernant la constitution psychique de leur moi, face à la valeur fondamentale que les différentes civilisations ont donné à son ego en tant qu’être conscient, appartenant à cette grande collectivité là, qu’on appelle la société.

DM : Est-ce que vous diriez que, dès qu’on est sympathique à une façon de pensée mystique, spitrituelle, on est exposé à un conflit d’Esprit ?

BdM : On est fait ! Aussitôt qu’on est en sympathie avec une forme de pensée, aussitôt qu’on est sympathique avec une forme de pensée, on parle de l’identité, qu’on soit Juif, qu’on soit Arabe, qu’on soit Grec, qu’on soit Catholique, qu’on soit “whatever”, c’est totalement anti-intelligence d’appartenir à une forme de pensée. Ça fait partie de l’involution, c’est normal. Mais dans l’évolution, l’Homme ne pourra pas appartenir à aucune forme de pensée, parce que son mental va être suffisamment éveillé pour le mettre en vibration lorsqu’il va être bombardé par une idéologie quelconque.

DM : Bernard, quand les gens vivent la sympathie, est-ce que ça sous-tend une forme de croyance ? Est-ce que c’est proche parent de la croyance ? Être sympathique à quelqu’un, est-ce que ça nous prédispose à le croire ? Parce que vous, dans l’instruction, vous dites tout le temps, les gens qui croient sont placés dans une situation d’expérience, ça c’est garanti ?

BdM : Oui. C’est comme la croyance, parce que dans la sympathie il y a des voiles, donc comme il y a des voiles, à ce moment-là c’est facile pour nous d’aller vers la personne, donc la croire. Parce qu’il y a des voiles. Parce que dans le fond, le phénomène de la croyance, c’est simplement un phénomène de voile. Si les gens savaient ce qu’il y a derrière ce qu’ils croient, les gens ne pourraient pas croire.

Donc les voiles sont nécessaires parce qu’ils permettent de substituer temporellement, temporairement, un certain niveau de mensonge pour un certain niveau de foi. Ça prend un certain niveau de mensonge pour bénéficier d’un certain niveau de foi. On prend simplement l’histoire du Saint-Suaire, si on prend l’histoire du Saint-Suaire, tu regardes le Saint-Suaire, c’est une belle relique puis ça a été utilisé pendant toute la Renaissance jusqu’au vingtième siècle. Puis tu as beaucoup de catholiques qui ont vibré au Saint-Suaire pensant que c’était l’image du Christ, ainsi de suite. Jusqu’à tant que vienne ou qu’advienne “l’establishment” scientifique… On va regarder ça le Saint-Suaire, on va le passer au carbone 14, puis quand ils l’ont passé au carbone 14, ils se sont aperçus que le Saint-Suaire finalement, c’est une œuvre qui avait été exécutée au douzième siècle pour des raisons spirituelles, puis des raisons de foi. Mais c’est une œuvre qui a été exécutée au douzième siècle. Donc les voiles… ! Mais ça a aidé beaucoup de personnes le Saint-Suaire ! Mais quand tu le regardes d’un point de vue objectif, tu vas au-delà des voiles qui sont reliés à la croyance…

J’étais dans une petite ville italienne dernièrement là, puis il y a eu un phénomène dernièrement là, en Italie, de la Madone qui pleure. Ça fait qu’on n’était pas loin de là, j’ai dit à ma femme, je lui dit : “Est-ce qu’on va voir la madone”… Ça fait qu’on s’organise ma femme, puis ma fille, pour aller voir la madone qui pleure – parce que ça été une grosse affaire à la télévision italienne, probablement c’est venu au Québec aussi – mais là on avait enlevé la madone pour faire une étude. Ça fait que je ne suis pas tombé sur la bonne journée ! (rires du public). Qu’est-ce que c’est qu’ils vont trouver sur la madone ? Là, je ne veux pas me mettre le nez dans la madone, ce n’est pas mes affaires, l’affaire de la madone ! Mais ça va être intéressant de voir la conclusion sur la madone. D’où est-ce qui vient le sang de la madone !

DM : Est-ce qu’on peut s’attendre, Bernard, à ce que la science, telle qu’elle est présentement… BdM : Laisse-moi finir un petit peu, là… (rires du public). T’sé, on est des humains, puis on est… C’est intéressant ! Écoute bien ça ! On est des humains, puis dans un sens, peut-être qu’on est rendu qu’on n’a plus une grande foi spirituelle parce qu’on a dépassé ça, mais on a une sorte de foi cosmique, on a une foi dans le pouvoir des forces en arrière. On veut croire que les forces sont capables d’agir peut-être sur la madone, puis la faire pleurer un petit peu ! Puis on voudrait. On voudrait qu’un jour la science avec son carbone14, puis le pape, se rencontrent, puis disent finalement qu’on a une madone qui pleure pour de vrai ! Le monde serait content qu’il y ait une interpénétration des plans… Mais tu sais, moi je ne veux pas toucher à la madone. Je ne suis pas pour la madone ou contre la madone, je veux simplement expliquer un principe. On veut tellement qu’elle pleure la madone, c’est fort, tout le monde, même le scientifique il veut qu’elle pleure la madone, la seule chose qu’il dit : “Prouve-moi le”…

DM : Il veut profondément !

BdM : Moi ma mère, elle veut seulement qu’elle pleure ! Tandis qu’un scientiste, il veut qu’elle pleure, mais il dit : “Prouve-moi le”. Tandis que ma mère, elle ne va pas dire “Prouve-moi le”, comprends-tu ? Ce que je veux dire, c’est que l’Homme veut qu’elle pleure, parce que l’Homme veut avoir une preuve finalement qu’il y a des mondes supérieurs qui sont capables, s’ils veulent, de faire interférence avec la matérialité. Ça serait une preuve fondamentale pour l’Humanité. Mais les choses ne se passent pas de même.

Ce n’est pas facile comme ça de prouver la chose. Puis c’est pour ça que je dis, c’est important pour un être de demeurer objectif, toujours par rapport à lui-même. Parce que si un jour la madone pleure, puis c’est prouvé qu’elle pleure, par la science, puis par le Vatican, ben, à ce moment-là tu es content, elle pleure, Ffinalement, tu sais que les mondes invisibles existent, c’est confirmé, ça fait qu’il n’y plus de problème !

Puis si elle ne pleure pas, ben, tu sais aussi qu’il y a des lois. Parce que s’il fallait que les mondes invisibles interfèrent trop avec le matériel, ça serait le bordel ici, à cause de nos grosses émotions. Ça fait que la madone pleure ou que la madone ne pleure pas, quand tu es conscient, ça ne te dérange pas. Mais quand tu es inconscient, là ça te dérange ! Tu veux qu’elle pleure ou tu ne veux pas qu’elle pleure ! Tu as une position, tu as une attitude !

DM : Parce qu’il y a une ignorance.

BdM : Parce qu’il y a une ignorance, parce qu’il y a une incertitude, il y un facteur, tu n’as pas ton identité.

DM : Est-ce que le scientifique qui ferait la preuve de la madone qui pleure serait capable de contenir la conséquence de ça ?

BdM : S’il y avait un entendement international par rapport à une madone qui pleure, puis que tous les scientistes se mettraient ensemble – parce qu’il faut qu’ils se mettent tous ensemble parce que vous connaissez les scientistes – si les scientistes se mettraient tous ensemble, puis convaincraient le Vatican que la madone elle pleure, à ce moment-là… Il faudrait que ce soit bien fait là, si c’était bien, bien, bien, bien fait… Mettre la madone quelque part dans le monde, la mettre sur une place publique puis bien la protéger, pour que tout le monde puisse la voir.

Puis il faudrait qu’elle continue à pleurer (rires du public), t’sé, ou qu’elle ait des dates où elle pleure toute seule, il faudrait qu’ils la mettent dans une boîte, puis si elle était bien bien solide dans une vitrine là, puis qu’elle pleurerait là, puis qu’il n’y aurait pas de doute… Parce que la science est rendue pas mal avancée… Puis elle peut envoyer des petits rayons à travers la vitre, tout ça, pour la faire pleurer, t’sé, il y a toutes sortes de gadgets… DM : Même Copperfield pourrait la faire disparaître !

BdM : Copperfield pourrait la faire disparaître ! Tu ris, hein, mais tu prends un gars comme Copperfield, un gars comme Copperfield, il est tellement bon au niveau de sa prestidigitation que, rien que Copperfield il pourrait mettre à terre la théorie de la Vierge qui pleure ! Parce que c’est quelque chose Copperfield, il est réellement bon (rires du public).

DM : Il est capable avec la statue de la Liberté, alors avec une madone, il n’y a rien là !

BdM : C’est plus facile aujourd’hui d’avoir des madones qui pleurent que d’avoir la preuve qu’elles pleurent !

DM : On en a vu des vertes, puis des pas mûres !

BdM : Oui, on en a vu des vertes puis des pas mûres. Par contre, il y a encore une petite partie de nous autres qui croit que ça pourrait arriver que la madone pleure ! Ce qui veut dire quoi ? Ce qui veut dire qu’il existe dans l’Homme des niveaux de conscience subtils qui sont rattachés à l’invisible, mais qui sont régis par des lois. Puis ces lois-là, tu ne peux pas les violer. Puis sais-tu quand est-ce que tu t’aperçois de ça ? C’est quand tu es capable de parler avec eux autres.

Quand tu es capable d’avoir une conversation télépathique avec le plan mental, c’est là que tu t’aperçois jusqu’à quel point les lois de l’invisible sont rigides. La gravité, c’est rigide sur le plan matériel, bon, ben, les lois dans ces mondes-là sont rigides de même. Puis c’est nécessaire que ce soit comme ça parce que si ce n’était pas de même, ce serait la confusion aberrante ! L’Homme ne pourrait pas évoluer, l’Homme vivrait des changements de conscience absolument abominables.

Moi ma femme, c’est une personne qui est très proche de l’occulte dans le sens qu’elle est réellement occulte, ma femme ! Puis ma maison, elle est dans la forêt, c’est bien tranquille chez nous. S’il y a moindrement un bruit anormal qui se passe, ce n’est pas long que ma femme, elle va tirer des conclusions occultes avant de tirer des conclusions techniques par rapport au phénomène. Puis le pire, le pire c’est que l’expérience, notre expérience occulte des mondes, c’est qu’effectivement il peut y avoir des relations entre le matériel puis l’invisible.

Ça fait que ça devient beaucoup plus difficile pour ma femme de ne pas pointer dans cette direction-là, que ce serait pour une autre personne, à cause de son expérience psychique qui l’a rendue occulte. Tandis qu’une personne qui est normale là, une personne qui n’a pas les sens aussi développés, quand il se passe quelque chose d’anormal au niveau d’un son ou d’un bruit, par exemple, dans une condition comme ça, à ce moment-là pour lui, il va tout de suite aller vers la réponse matérielle.

Mais nous autres, on est quasiment obligés de se poser la question : “Est-ce que c’est matériel seulement ou c’est paramatériel”… Quand tu sais qu’un esprit est capable de déplacer un verre, puis de le faire tomber, faire tomber un cadre ou écrire sur un mur, il vient un point que ton Esprit à ce moment-là, quand il juge du phénomène dans le monde, il est capable de tirer des conclusions qui sont différentes de ce qu’un Esprit normal pourrait tirer.

DM : Bernard, dans quelle mesure l’invisible est capable de… Qu’est-ce qu’il faut à l’invisible pour démontrer à un individu que l’invisible est là, qu’il existe ? Faire la preuve, c’est pas nous autres qui pouvons faire la preuve de l’invisible, c’est l’invisible qui faut qu’il nous fasse la preuve, dans un sens !

BdM : Ça c’est intéressant ! Ça, c’est bien intéressant comme question ! OK. Ma réponse est celle-ci : C’est qu’il y a deux invisibles, il y a l’invisible astral puis il y a l’invisible des architectures mentales. Autrement dit, il y a l’invisible de la lumièren puis il y a l’invisible des morts. Les morts aiment travailler avec l’Homme, les morts aiment communiquer avec l’Homme, les morts aiment créer des phénomènes avec l’Homme en utilisant, s’ils le peuvent, ses énergies sur le plan matériel, pour que l’Homme prenne conscience de leur présence à travers ce que lui appelle une manifestation. Bon, mais il y a des lois pour ça !

Ça fait qu’un type, par exemple, qui a un accident d’automobile, puis qui sort de son corps instantanément, puis qui se retrouve mort après un gros choc, puis qui reste à errer pendant longtemps sur le plan matériel, peut devenir un fantôme dans certaines conditions particulières où, par exemple, ce type-là aurait créé beaucoup de peine à la personne qu’il a laissée. Il faut qu’il y ait des liens, il y a des lois d’émotion, des lois de mémoire qui existent, qui doivent être remplies. Bon, c’est tout des lois d’énergie, ça !

Tandis que si on regarde le plan mental, le plan des architectures du mental, le plan des grands Esprits de lumière, ainsi de suite, eux autres ne sont pas intéressés à ça, pourquoi ? Pour trois raisons. Premièrement, parce qu’ils ne sont pas intéressés à la condition humaine. La raison qu’ils ne sont pas intéressés à la condition humaine, c’est parce qu’ils ne sont pas des êtres qui ont eu incarnation, donc pour eux autres, la condition humaine est totalement “architectonique”. Alors que pour nous autres, la condition humaine fait partie de notre existence, alors que pour les morts, la condition humaine fait partie de leur non-existence.

Alors, pour les êtres de lumière, la condition humaine c’est un “sine qua non”. En plus de ça, les êtres de lumière, l’intérêt qu’ils ont pour l’Homme se situe au niveau de l’évolution, dans une nouvelle programmation que j’appelle la fusion, c’est-à-dire le développement de l’échange intégrale de leur énergie avec eux, avec l’Homme, à travers l’âme qui est techniquement transmutée, pour que le périsprit ne fasse plus interférence à leur énergie. Donc eux autres, ces êtres-là sont intéressés beaucoup plus à la fusion, c’est-à-dire à la récolte de l’âme, une fois que l’Homme est sorti de son corps matériel, passe le plan astral, puis s’en va sur le plan éthérique. C’est ça qui les intéresse, ce que j’appelle “la conscience morontielle”.

Donc le phénomène paranormal sur la Terre qui est intéressant pour l’Homme, il est toujours relié à des âmes. C’est des âmes qui font ça. C’est comme Schneider, l’actrice R. Schneider qui s’est suicidée, elle s’est projetée en Allemagne sur un écran de télévision. On la voyait très clair puis elle disparaît, puis elle revient, puis elle disparaît. Puis éventuellement, probablement que les morts, au fur et à mesure que la technologie va se développer sur la Terre, et qu’on va être capable de travailler avec des niveaux d’énergie électronique suffisamment raffinés, éventuellement les morts vont être capables, sur leur plan, de pouvoir manipuler cette énergie-là pour se projeter ici, ainsi de suite. Probablement qu’au vingt-et-unième siècle, les morts, ce sera plus facile pour eux autres de se projeter dans le monde matériel, sur notre télévision, “whatever” !

DM : Les “ouijas” électroniques !

BdM : Les “ouijas” électroniques, bon. Tandis que les êtres de lumière ne sont pas intéressés à ça. Et la raison fondamentale pour laquelle ils ne sont pas intéressés à ça, c’est parce qu’ils n’ont pas l’expérience humaine, donc ils ne manquent pas, eux autres, d’être humains, d’être corporels. Tandis que les morts eux autres manquent d’être corporels. FIN. (suite numéro 125 : Les erreurs de sympathie)

mise à jour le 22/06/2024

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