DM-119 Oppositions de vie dans la pollution mentale [fr]

DM-119 Oppositions de vie dans la pollution mentale

“DM : Ce soir, dans un premier temps, on parle des “Oppositions de vie dans la pollution mentale”. Chaque individu est certainement confronté au cours de sa vie à des situations de crise, à des situations délicates, où il doit prendre des décisions. Mais ces décisions sont souvent confrontées à des atmosphères de …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Daniel Ménard (DM) : Ce soir, dans un premier temps, on parle des “Oppositions de vie dans la pollution mentale”. Chaque individu est certainement confronté au cours de sa vie à des situations de crise, à des situations délicates, où il doit prendre des décisions. Mais ces décisions sont souvent confrontées à des atmosphères de confusion. Nous avons donc ici, Bernard de Montréal, qui nous entretiendra sur ce sujet aussi épineux qu’est la pollution mentale. Bernard ! (Applaudissement). Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

DM : Bernard, on parle de pollution mentale, ce soir, et des oppositions ou des effets que cette pollution peut avoir sur le mental humain. Est-ce que de la pollution mentale, c’est généré strictement par les atmosphères ou les éthers dans lesquels l’individu se véhicule dans la société, ou si c’est lui-même qui génère cette pollution ? Est-ce que l’effet de pollution, la confusion qui peut régner dans son mental, est-ce que c’est relié avec les échanges, le climat dans lequel il se véhicule dans son environnement de travail, sa vie affective, sa vie sociale, ou s’il est lui-même à l’origine de cette pollution ?

BdM : C’est intéressant ce sujet-là, la pollution mentale. On devrait en parler plus parce que c’est réellement la fondation de l’inconscience humaine, la pollution mentale. Ce qui crée la pollution mentale, ou le mécanisme de fond de la pollution mentale est dû au fait que l’Homme n’a pas de centricité. L’Homme n’a pas d’identité personnelle, donc à cause de ceci, l’activité cérébrale, la pensée, l’activité de réflexion, tout le processus réflectif de sa conscience égoïque est conditionné de l’extérieur.

Puis étant conditionné de l’extérieur ou étant conditionné de formes qui l’informent en le désinformant, ça fait en sorte qu’au cours de son évolution, l’Homme n’est plus capable de penser par lui-même, donc il n’est plus capable d’éviter ce qu’on appelle la pollution, ou d’éviter des pensées de basse vibration, ou d’éviter des courants de pensée qui paralysent son intelligence, qui affectent ses émotions, qui lui enlèvent de sa personne et qui le retrempent constamment dans le milieu de sa personnalité.

La pollution mentale c’est très grave, c’est rendu à un niveau très avancé aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, et puis ça va certainement être la cause chez les Hommes de toutes les nations, de toutes les races, la cause d’une grande perte d’identité, donc d’une grande souffrance psychologique. Parce que dans un temps où l’être est de plus en plus compressé, comprimé par les évènements sociaux, dans un temps où l’Homme n’est plus réduit simplement à des idéologies simplistes comme le communisme dans le temps, ou l’Église, ou la religion, ainsi de suite, dans un temps où l’Homme est réellement forcé de revendiquer ses droits à tous les niveaux de la gestion psychologique de son “moi”, ça va devenir très très difficile pour lui d’entreprendre un alignement de sa conscience.

Parce que l’Homme ne sait pas d’abord, comment ça fonctionne la conscience, l’Homme ne sait pas quelle est l’origine de la pensée, quelles sont les origines de la pensée, l’Homme ne connaît pas les lois astrales de la pensée, l’Homme est encore très loin de communier, si vous voulez, mentalement au niveau de la pensée. Donc l’Homme est réduit effectivement à exercer le droit de pensée ou sa nature mentale d’une façon totalement inconvenante, dans ce sens que ce qu’il pense ou ce qui lui est imposé de l’extérieur, ne convient pas à sa réalité.

Ça convient simplement à des modes de gestion d’énergie, dont la pensée en est une qui influe constamment sur son “moi”, bon, par exemple, à travers les modes, à travers les façons… À travers les courants qui sont aujourd’hui extrêmement électronisés par la télévision, la radio, ainsi de suite. Donc éventuellement, l’Homme n’est plus capable de retrouver la paix de son Esprit parce que c’est rendu trop complexe. Le mental humain est rendu trop complexe.

Et quand le mental humain est rendu trop complexe, l’Homme est obligé à un certain moment donné de revenir à la grande simplicité, mais pas à la simplicité dans le sens simplement spirituel du terme, comme on a fait pendant l’involution, mais à la simplicité dans le sens que l’Homme doit en arriver éventuellement à puvoir réellement reconnaître les paramètres psychologiques de son “moi”, qui sont la structure évidente d’autres paramètres, qui font partie de la structure psychique de son “moi” universel, pour qu’il y ait une connexion entre ces deux-là, une fusion, si vous voulez, une unité, et que l’Homme en tant qu’ego, autrement dit en tant qu’âme incarnée, puisse réellement savoir, discerner, entre ces différentes formes de pensée qui constituent dans le monde actuel dans lequel on vit, des atmosphères : des atmosphères qui, au cours de nos générations, deviennent de plus en plus troublantes pour l’Esprit, parce que ce sont des atmosphères qui ne sont pas réelles, ce sont des atmosphères qui sont manipulées par des blocs de puissance.

Ce que j’appelle des blocs de puissance, qu’est-ce que c’est un bloc de puissance ? Bon, je vous donne un exemple d’un bloc de puissance. Un bloc de puissance, ce serait, par exemple, l’influence qu’ont dans le monde les artistes, musiciens, ce que vous appelez le “heavy metal”, ça serait un bloc de puissance. Alors l’influence… On a la même chose au niveau du cinéma, on a le même chose au niveau de “l’advertising” (publicité). Bon, alors il y a des blocs de puissance qu’on peut identifier, et ces blocs de puissance là, à cause de leur caractère institutionnalisé à l’échelle mondiale, à cause de l’effet magnétique qu’ils ont sur le centre émotionnel, à cause de l’image réellement très très dorée qu’elle crée par rapport à l’image de l’ego qui, en général n’est pas aussi dorée, autrement dit l’Homme se sent toujours un petit peu plus petit que les êtres qui représentent ces mondes-là.

Autrement dit si vous pensez à Céline Dion… Céline Dion c’est une déesse, puis nous autres, on est simplement des “petits culs”. C’est comme Elvis Presley, c’est un dieu, puis nous autres, on n’est même pas capables de gratter rien sur la guitare, t’sé (tu sais), bon ! Mais par contre, on perd la notion qu’il est mort d’une “drug overdose”, on perd la notin que Janis joplin est morte d’une overdose ! On perd la notion que les Rolling Stones, ça a été des drogués pendant des années !

On perd la notion que ces blocs de puissance ont, pendant des années, utilisé l’inconscience humaine pour eux, se monter des structures financières, pour eux se monter des images, si vous voulez, qui ont réellement magnétisé l’humain qui n’a pas d’identité. Puis après un certain nombre d’années, quand ils sont très, très, très riches, là ils se retirent comme les Beatles, puis ils s’impliquent dans la finance, le business, ils ont cessé de brasser la merde, si vous voulez, dans l’inconscient collectif !

Ils ont cessé de créer des formes de pollution dans le mental humain que les jeunes générations ont absorbées et dont elles ont été victimes, alors qu’eux autres sont devenus des milliardaires, ainsi de suite, ainsi de suite. Je vous donne l’exemple de la mécanique réellement planétaire, astrale, de ces blocs de puissance. Puis ça va à tous les niveaux.

On peut le regarder dans le domaine des religions, on peut le regarder dans le domaine des sectes, on peut le regarder dans n’importe quel domaine où l’Homme n’a pas d’identité parce que l’Homme n’est pas capable de s’instruire de lui-même, parce que le phénomène de pollution, c’est un phénomène de respiration astrale. Quand on est pollué par ces formes qui existent dans le monde, on respire des formes d’énergie qui, au niveau de l’âme, nous plaisent.

Pourquoi elles nous plaisent ? Parce qu’on n’a pas l’effort, on n’a pas supporté la très très grande solitude de l’Homme conscient. Un Homme conscient, c’est un être qui est réellement seul avec sa réalité. Un Homme conscient, c’est un être qui ne perd jamais de vue qu’il est unique dans sa conscience, ne perd jamais de vue qu’il est bien dans sa conscience, ne perd jamais de vue qu’il doit toujours travailler et perfectionner cette relation avec son principe universel, ainsi de suite. Donc c’est un job à plein temps, “forever” !

Alors que quand on vit dans la pollution, c’est préférable, c’est plus facile pour nous autres de dire : “Bon, ben, qu’est-ce que l’Église pense de telle chose ou qu’est-ce que les musiciens pensent de telle chose, ou qu’est-ce que les artistes pensent de telle chose, qu’est-ce que les gens à la télévision pensent de telle chose”… Comme ça, on n’a pas besoin de penser, puis à ce moment-là on vit de cette pollution-là, on respire cette pollution-là !

Puis on fait ça pendant des années, puis des années, puis des années, puis des années, puis un jour on devient malade, parce que la pollution c’est de la pollution, c’est une énergie qui n’oxygène pas l’Esprit. Puis éventuellement, l’Homme devient réellement un être secondaire, il devient réellement un appendice à la société, il devient un être qui se cherche constamment, constamment. Parce que ce n’est pas normal de se chercher, puis se chercher, puis se chercher, comme les êtres humains se cherchent pendant des années, puis des années, puis des années.

Puis là, on est dans une vague de haute spiritualité, l’âge du Verseau, puis on rencontre des gens qui font des grandes recherches spirituelles, puis qui s’en vont dans ces sentiers spirituels là. Puis ce n’est pas parce que l’Homme fait une recherche spirituelle qu’il va être intelligent ! Ça n’a rien à faire avec ça. La recherche spirituelle, ça fait encore partie d’une pollution nécessaire à l’évolution psyhologique du “moi” dans une société qui n’a pas été capable de répondre antérieurement à des questions fondamentales.

Si les Églises avaient répondu à des questions fondamentales pendant des siècles, l’Homme aujourd’hui ne serait pas obligé aujourd’hui de se joindre à d’autres Églises “para”, marginales, qui elles tendent à répondre à des questions fondamentales, mais qui demeurent quand même des Églises, c’est-à-dire des centres ou des sièges, ou des plans de pollution particulière moins matérielle que d’autres, mais de pollution quand même particulière, parce que ce sont des idées ou des idéologies qui ne font pas partie de la conscience de l’Homme.

Ce sont des idées ou des idéologies qui lui sont soufflées, qui lui sont inspirées souvent par l’astral, souvent par des courants de médiumnité. L’Homme n’a pas encore saisi dans sa conscience, dans son “moi” planétaire, en relation avec son principe universel, l’Homme n’a pas encore saisi la puissance pour étudier les formes-pensées. L’Homme est encore un petit peu comme la personne qui va chez “Eaton”, on se met un “suit” (costume), on s’achète ce qui est sur le “rack” (étagère), on ne dessine pas nos vêtements, on achète ce qui est sur le marché !

L’Homme ne dessine pas ses pensées, il prend les pensées qui sont sur le marché, puis les marchés varient, les marchés ont des modes. Il y a eu des marchés au dix-neuvième siècle où c’était la période du spiritisme, ces marchés-là ont duré au début du vingtième siècle, puis aujourd’hui on est encore dans ces marchés-là où le spiritisme se vend, ainsi de suite, où le spiritualisme se vend, ainsi de suite. Donc l’Homme n’a réellement pas d’identité, et l’Homme est un être qui est totalement magnétisé, il est totalement magnétisé par l’extérieur.

Prenez nos enfants, si on regarde nos enfants qui sont à l’école, vous regardez un petit enfant qui va à l’école jusqu’à quinze ans, seize ans, puis qui est obligé de se mouiller un petit peu à ce qui se passe à l’école là, pour appartenir, pour être “IN”, puis c’est difficile pour un enfant de comprendre l’importance, de saisir l’importance, de garder son identité. Il va aller plutôt, il va avoir tendance à vouloir être “IN”, parce que c’est plus facile, ainsi de suite, il y a moins de lutte.

L’être humain c’est la même chose, l’être humain veut être “IN” au niveau des pensées, on veut être “IN” au niveau des chansons qui se chantent, on veut être “IN” au niveau des films qui se montent, on veut être “IN” au niveau des programmes à la télévision, on veut être “IN” au niveau de toutes ces masses, ces blocs de pollution qui existent sur la Terre, et à ce moment-là on perd notre identité.

Puis quand on la perd trop notre identité, éventuellement ça devient difficile de reconnaître chez soi en tant qu’individu, qu’on a beaucoup plus d’intelligence qu’on pense. Parce que tous ces blocs de pensées, tous ces blocs qui, dans un sens, sont un affront à l’individualité, mais servent à la grande dynamisation des forces sociales, ces forces-là, ces blocs-là, c’est difficile de passer à travers, de vivre sans ça puis de les respecter, parce que ça fait partie de ce qui se passe, mais de pouvoir, nous, en tant qu’individus, en être libres.

Quand je dis “libre”, je ne veux pas dire que tu ne peux pas aller voir un film, tu ne peux pas écouter Janis Joplin, je veux dire “en être libre” dans le sens de ne pas être magnétisé par ces blocs-là, puis ça, ça demande beaucoup d’identité, et c’est ce que l’Homme devra, au cours de son évolution, découvrir. Parce que là, à la fin du dix-neuvième siècle, du vingtième siècle, du vingt-et-unième siècle, vingt-deuxième siècle, vingt-troisième siècle, imaginez-vous ce qu’on va vivre tout à l’heure au niveau de l’évolution de la science, au niveau de l’évolution de ces blocs qui vont devenir de plus en plus puissants !

Et l’Homme lui, en tant qu’individu, qu’est-ce qu’il va aller chercher là-dedans, ce qu’il va prendre de ceci pour lui-même, et qu’est-ce qu’il va pouvoir garder de lui-même ?! Ça va être là, la grande question de demain.

DM : Je note un point, on est très informé par l’extérieur, la question qui me vient, est-ce que les vibrations sont basses par la façon dont on traite cette information ou si c’est l’information qui est basse en vibration ?

BdM : De l’information extérieure, c’est toujours bas en vibration parce que de l’information extérieure, ce n’est jamais réel. Ça peut être vrai ou faux mais ce n’est pas réel. Il y a une différence entre la réalité et le vrai et le faux. Le vrai et le faux, c’est polarisé, bon ! OK. C’est comme si, par exemple, vous prenez un Juif, puis vous prenez un Arabe, ce qui est vrai pour un Arabe, c’est vrai pour un Arabe, puis c’est réellement vrai pour lui. Ce qui est vrai pour un Juif c’est réellement vrai pour lui. Mais c’est polarisé, ça !

Il y a beaucoup d’émotions là-dedans, la preuve c’est qu’il y a des guerres entre les Juifs et les Arabes. Mais si c’était réel, ce que ces êtres-là vivent, à ce moment-là ça ne serait plus des Juifs, ça ne serait plus des Arabes, ils ne seraient plus, un dans le Coran, puis l’autre dans la Torah, ils seraient simplement des êtres libres. Puis ils pourraient regarder le Coran, ils pourraient regarder la Torah, puis voir, étudier ces plans de pensées là, puis dire : “Ça, c’est intéressant, ça a servi dans telle période pour l’évolution de l’Homme à tel niveau”… Papapapapa…

Mais là on est rendu à un point où l’Homme devient de plus en plus un être universel, c’est-à-dire que l’Homme est capable, à ce moment-là, de regarder la Torah, regarder le Coran, regarder les textes hindous, regarder les textes chrétiens, puis dire : “Bon, ben ça, là, ce n’est plus suffisant pour nous autres aujourd’hui, on est rendu à comprendre ceci, comprendre cela”, mais si l’Homme n’a pas d’identité, il ne peut pas faire ça, parce qu’à ce moment-là il est encore prisonnier de ces blocs de pensées qui polluent la planète.

DM : Les blocs de pensée ou de puissance que vous avez notés tout à l’heure, est-ce qu’il y a une réalité sous-jacente à ça ?

BdM : Il y a une réalité mais c’est une réalité ahrimanienne, c’est une réalité astrale, c’est une réalité qui fait partie de la politique des sphères. Puis c’est une réalité que, si l’Homme réellement connaissait, verrait, comprendrait, saisirait, l’Homme en serait absolument abasourdi, parce que l’Homme découvrirait qu’il est sur la Terre un être qui vit une conscience expérimentale. Vivre une conscience expérimentale, ce n’est pas nécessairement que c’est terrible, ça fait partie de l’involution.

Mais vivre une conscience expérimentale, c’est insuffisant pour un être humain qui moindrement est conscient, qui moindrement a de l’identité, parce que ça implique qu’il est manipulé au fur et à mesure où il avance dans la vie, il est manipulé, il vit constamment d’expériences. L’Homme ne vit pas par rapport à des évènements qu’il est capable de comprendre, l’Homme ne vit pas par rapport à des événements qu’il est capable d’ajuster pour en arriver éventuellement à les contrôler, pour en arriver éventuellement à avoir une vie qui est réellement à sa mesure.

L’Homme vit constamment par rapport à des évènements qui, traduits dans sa conscience planétaire, deviennent de l’expérience. Et tout le monde le dit, on le dit constamment, ça fait partie de nos philosophies, ça fait partie de nos systèmes psychologiques, on dit toujours : “Il n’y a rien comme l’expérience”. Il va falloir un jour que l’Homme arrête de dire : “Il n’y a rien comme l’expérience”…Puis que l’Homme commence à comprendre que l’expérience, c’est la magnétisation inconsciente de son centre émotionnel, à travers des évènements qu’il n’a pas compris parce qu’il n’était pas assez intelligent ! Puis il n’était pas assez intelligent parce qu’il n’était pas capable de vivre d’une pensée qui n’était pas régie par les lois planétaires, donc qui ne faisait pas partie de la pollution astrale. C’est comme quand on était jeune, puis on se faisait dire : “T’es né pour un petit pain, t’es né pour un petit pain”… Puis on allait avec ça !

DM : C’est une pollution astrale !

BdM : C’est de la pollution astrale, c’est comme un Vietnamien ou un Coréen qui se fait dire : “Bon, ben, t’es un paria, t’es né paria, tu restes paria” ! Pourquoi est-ce qu’on s’est fait dire des sottises comme ça ? Parce que les gens qui étaient au pouvoir voulaient garder la suprématie du pouvoir, ils voulaient garder les masses. Ça devient de plus en plus difficile ça, il y a des grands changements, les journalistes, la presse commence à réellement créer une grande opposition aux systèmes de pensée.

Donc éventuellement c’est la même chose au niveau de la pensée elle-même. Il va falloir un jour que l’Homme, au niveau de la pensée elle-même, soit capable de réellement la regarder, puis la faire éclater pour donner naissance à un autre niveau de conscience ou d’intelligence. À ce moment-là l’Homme ne vivra plus d’expériences, il vivra simplement d’évènements. Quand il y aura un évènement, il le comprendra, puis il verra pourquoi il vit l’évènement, puis il ne sera pas affecté émotivement.

Tandis que tant que l’Homme vit d’expériences sur la Terre et qu’il considère l’expérience comme étant essentielle à l’évolution psychologique de son “moi”, il ne peut pas devenir intelligent sur la Terre. Parce que l’expérience, ça fait partie du mouvement aveugle de l’âme à travers la chair. L’expérience c’est une insulte à l’intelligence de l’Homme. L’expérience c’est une insulte à son Esprit.

Donc l’expérience c’est une condition qui va à l’encontre de son Feu cosmique, de son Feu universel, de cette puissance en lui qui a la capacité, dans la mesure où il y a accès, de faire sauter la forme, de la faire vibrer la forme, de la faire éclater la forme, pour finalement voir les différents reflets de ces formes-pensées qui font ou qui constituent psychologiquement notre “moi” planétaire, notre niveau d’expérience.

On est des êtres de quarante, cinquante, soixante ans, on n’a même pas d’identité, on ne sait même pas d’où on vient, qu’est-ce qu’on fait là, pourquoi est-ce qu’on est là, on n’est même pas capable de contrôler l’évolution chronologique des évènements dans notre vie, de jour en jour. On est émotivement prisonnier des conditions que nous impose cette pollution planétaire là. Il y a des gens qui, à cause de leur signe qui varie, à cause de leur culture, donc à cause de leur karma incarnationnel, sont prisonniers de formes-pensées pendant des années, des années, des années, des années !

L’Humanité a des problèmes au niveau de la sexualité qui dure depuis des siècles, on n’a pas résolu le problème de la sexualité dans notre conscience, pourquoi ? Parce qu’on identifie la sexualité à notre identité. C’est le premier des problèmes, il va falloir un jour que l’Homme arrête d’identifier sa conscience personnelle avec la sexualité. La sexualité c’est un mouvement d’énergie qui est une affaire, puis l’identité de l’Homme ça fait partie du contact entre son âme, puis son Esprit, ça n’a rien à faire avec la sexualité. Mais pour nous autres, on est encore au niveau de la psychologie du “cruising bar” (rires du public).

DM : C’est un fait ! C’est quoi les conditions, Bernard, pour qu’une personne puisse se dégager de l’expérience ? Qu’on soit capable de voir que l’expérience, c’est une manipulation ?

BM : Pour se dégager de l’expérience, il faut réellement avoir en conscience que l’Homme sur la Terre vit une conscience expérimentale et qu’on est totalement manipulé. On est réellement, réellement manipulé ! Puis l’Homme a peur de savoir qu’il est manipulé, parce que l’Homme préfère beaucoup plus faire des études psychologiques, philosohiques, de la réalité, qui ne touchent pas techniquement à l’équilibre psychique de son “moi”.

Tu lis Jean-Jacques M…, tu lis les philosophes, tu lis Honegger, tu lis Jean-paul Sartre, ça ne va pas te déboussoler, au contraire, ça va amuser ton Esprit, puis ça va te donner l’impression d’être un intellectuel, donc c’est encore une autre forme de manipulation que ton ego exerce à l’égard de ton Esprit. Parce que ça te donne l’impression d’être intelligent, alors que simplement tu es un con qui ne voit pas clair, mais qui est réellement très très habile à jouer avec les mots.

Quand il s’agit pour l’Homme de réellement faire face à des constats occultes, parce qu’aussitôt qu’on parle de conscience ou qu’on parle d’états psychiques qui ne sont pas basés sur la sensorialité ou ce que les sens rapportent à l’ego, on est obligé de parler de science occulte, c’est dommage qu’on soit obligé de parler de science occulte, on n’a pas le choix parce que ce sont des choses qui sont voilées, qui sont cachées à l’Homme de l’involution.

Par contre, quand tu commences à entrer dans ces études-là, puis que tu commences à établir un lien télépathique avec le plan universel, avec le plan mental, tu t’aperçois que la vie c’est réellement très clair puis très net, puis qu’il n’y a rien d’occulte dans la vie. Par contre c’est très occulte pour l’Homme qui est inconscient, parce que ça fait peur, parce que c’est loin des dispositifs de réflexion qu’il a développés pour se protéger égoïquement, afin de continuer à participer à la pollution planétaire.

La seule raison pour laquelle les Hommes continuent à participer à la pollution planétaire, c’est parce qu’ils ont peur de fracturer l’image qu’ils ont de la réalité. Parce qu’une fois que tu fractures l’image que tu as, donc qui t’a été imposée de l’extérieur de la réalité par les religions, par les systèmes, par les philosophies, “whatever”, par expérience humaine, à ce moment-là tu es obligé de constater que la vie sur la Terre, c’est une manipulation absolument extraordinaire, abominable, fondamentale, qui s’exerce depuis des siècles et qui fait partie de l’évolution de l’Homme, qui fait partie de l’avancement de son Esprit.

Puis tu ne peux pas blâmer les plans pour ça, tu ne peux pas blâmer les facteurs ou les forces qui régissent derrière ça, parce que l’Homme ne peut en arriver à être intelligent qu’au fur et à mesure où il se donne de faire face à la lumière ou à son propre soleil, sans avoir peur d’être brûlé. Puis les Hommes ont peur d’être brûlés. L’Homme préfère se réfugier dans les couvertures chaudes de la religion, l’Homme prèfère se réfugier dans les lits un petit peu plastiques de la philosophie.

L’Homme préfère se réfugier dans des environnements ou dans des enveloppes qui vont le protéger contre la grande lueur de sa propre réalité. C’est pour ça que l’Homme automatiquement sur la Terre, vit une conscience expérimentale, c’est pour ça que la pollution qui existe, qui devient de plus en plus sophistiquée, est rendue à un point, aujourd’hui, où elle est presque arrivée à un stage de créer chez l’être humain une anesthésie.

DM : Une anesthésie ?

BdM : Oui.

DM : Dans le sens que l’individu est tellement magnétisé qu’il ne peut plus prendre contact avec lui-même ?

BdM : Oui, oui, oui.

DM : Est-il possible qu’un individu…

BdM : Tu sais, quand tu te promènes sur la rue, puis que tu vois des petits gars qui se promènent avec des “machines”, des “Walkmans”, puis j’en connais un, ma femme en a connu un à Ste-Adèle, puis elle disait à sa mère : “Si cet enfant-là continue à écouter ça là, du matin au soir”… Tu t’imagines avoir ça dans les oreilles là, Janis Joplin, supposons, dans tes oreilles toute la journée, puis tu veux te découvrir une identité, au bout de trois mois, il a sauté… Suicide ! On entend parler dans le journal, de temps en temps, des jeunes qui sautent parce qu’il y a une de leurs idoles aux États-Unis qui est morte. Il y en a eu un dernièrement, Kurt Cobain !

Ça fait que quand c’est rendu que les jeunes ne sont plus capables, quand les gens sont rendus qu’ils ne sont plus capables d’évaluer ou d’établir de correspondances entre ce qui se passe dans le monde et entre leur état d’endormitoire, c’est rendu très grave ! Puis on est rendu là ! C’est pour ça qu’ajoutez dix ans, quinze ans, vingt ans, trente ans, trente-cinq ans, quarante ans, ajoutez l’électronique, les computers, ajoutez ça, l’Homme va être totalement sonné !

Regardez ce qui s’est passé depuis cent ans, cent ans, on avait des chevaux à Montréal ! Là on est rendu qu’on a des gars sur la Lune, cent ans ! Ajoute un autre cinquante ans, soixante-quinze ans, cent ans, au rythme exponentiel des choses, le gars il est mieux d’être organisé tout à l’heure dans sa tête ! Parce que s’il n’est pas organisé, il va se faire organiser !

DM : Bernard, la quantité industrielle d’informations qu’on absorbe, dans une semaine, est-ce que c’est possible d’éliminer ça, d’un trait ?

BdM : Non, ce n’est pas nécessaire, “anyway,” il ne s’agit pas d’éliminer l’information, il s’agit simplement d’avoir du discernement, puis prendre ce qu’on a besoin, c’est ça qu’il s’agit de savoir, il s’agit de faire une bonne gestion de notre énergie. C’est merveilleux les computers, c’est merveilleux cette “machinerie”, ce n’est pas la science qui est le problème, c’est l’Homme, comment est-ce quon traite avec !

DM : Avec l’âme !

BdM : Comment est-ce qu’on traite de l’âme, l’âme elle traite toujours avec les formes à sa façon, l’Esprit traite avec les formes d’une autre façon. Si l’Homme a de l’Esprit, à ce moment, ce n’est plus son âme qui “run”, c’est son Esprit qui “run”.

DM : Dans la vie d’un individu, il doit y avoir des éclairs, pas de génie, mais d’Esprit ou des éclairs…

BdM : Il y en a mais c’est des éclairs qui sont trop courts ! (rires du public). On devrait être éclairé tout le temps, t’sé ! On devrait réellement avoir des orages électriques tout le temps, tout le temps, tout le temps, mais ce n’est pas des orages électriques qu’on a, c’est des arcs-en-ciel, on est toujours des arcs-en-ciel. Quand on voit un arc-en-ciel, on tombe en panne, on trouve ça beau : “Ce que c’est beau, ce que c’est beau” !

DM : Oui ! Donc vous semblez dire que c’est dans une crise que l’individu a la chance de…

BdM : La crise c’est la situation idéale pour l’évolution de l’Homme parce que dans une crise, vous vivez une suspension de vos moyens. Dans une crise, vos émotions sont mises en opposition avec votre intellect. Dans une crise, votre machine égocentrique est réellement gelée, est réellement bloquée. Vous êtes obligés dans une crise de prendre une sorte de mesure de vous-mêmes. Si vous êtes intelligents, si vous utilisez la crise pour vous-mêmes, à ce moment-là vous pouvez aller plus loin. Mais si vous n’utilisez pas la crise et que vous ne réalisez pas que toute crise va vous emmener plus loin, puis va améliorer votre vie, à ce moment-là vous n’êtes réellement pas intelligents. Là, c’est la crise qui vous utilise, puis à ce moment-là vous devenez simplement un être qui est manipulé par ses émotions.

DM : Diriez-vous que dans une crise, on peut se dépolluer ?

BdM : Dans une crise ? Ben, c’est ça que ça fait d’ailleurs ! Une crise, ça sert à vous dépolluer. T’es en amour, t’as dix-sept ans, t’es en amour, il est grand, il a les cheveux noirs, ébène, tu l’aimes, puis là tu t’aperçois une journée – ça fait six mois que vous êtes ensemble – tu t’aperçois une journée que, wooop, il y en a une autre, tu fais une crise. Ça fait que si t’étais intelligente, t’arrêtes ça ! Mais si tu continues, ben, il va y en avoir trois, puis il va y en avoir quatre, sa libido elle continue à marcher, il vient du Liban !

DM : Un harem !

BdM : Il a un mental différent du tien. Mais toi tu t’acharnes, tu l’aimes, puis tu lui fais des coups de téléphone : “Je t’aime” ! C’est pas parce que tu vas dire à un Arabe : “Je t’aime”, qu’il va t’aimer plus ! Il a un mental différent ! Ça fait qu’à ce moment-là, ben, il faut que tu sois intelligente, puis tu te dis : “Un de perdu, dix de retrouvés” ! Mais ce n’est pas ça que tu fais, tu l’aimes, tu rêves, t’en manges, ton identité est toute connectée à lui, t’es faite à l’os ! Ça fait que notre vie, c’est de même !

DM : Mais l’individu, pour se libérer d’une expérience comme celle-là, comme d’autres c’est de se chercher un job, où est-ce qu’il faut que ça casse ?

BdM : Pendant que vous parlez de job, vous devriez faire une conférence une journée sur les conséquences… Comment j’appellerais ça… Les conséquences… Vous trouverez un titre comme vous voudrez là, mais ce que je veux dire, c’est les conséquences pour une personne de pas être capable de supporter l’autorité.

DM : OK.

BdM : Tu travailles dans une institution, il y a des boss… Conséquences… Je vais vous le développer ça, j’ai hâte de voir qu’est-ce qu’il y a là-dedans, c’est intéressant…

DM : Quand une personne vit une crise, est-ce que c’est une occasion dans cette situation de crise là, d’identifier une colère ou une sorte d’éclatement qui doit être nécessaire pour trancher avec un comportement qui peut avoir duré ? Vous parlez de la fille qui est en amour, ça peut être un comportement qui dure depuis quinze ans, vingt ans, t’sé, qui est sous-jacent à sa personne, est-ce que la crise potentielle c’est une occasion de se couper d’une ligne karmique, d’une ligne de programmation qui est à la naissance ?

BdM : Techniquement, la crise doit servir à éliminer le karma, toutes les crises qu’on a dans la vie, c’est supposé de servir à éliminer le karma, c’est pour ça que c’est si intense une crise, parce que c’est connecté directement avec l’âme. Une crise c’est toujours fait… C’est toujours à la mesure de l’âme, ça fait que les crises qu’on a dans la vie, au cours de notre évolution, ça fait partie de cette liaison avec l’âme, et c’est justement là que les crises sont nécessaires, parce que ça nous permet éventuellement de pouvoir briser cette programmation-là.

Mais le problème, c’est qu’on n’a pas été éduqué, on n’a pas été formé psychologiquement pour “dealer” avec les crises. On a lu des livres, on a lu des philosophies, on a entendu des dictons, on a entendu des maximes, mais on n’a pas réellement été éduqué pour traiter avec des crises parce qu’on ne connaît pas, premièrement, le mécanisme occulte des crises !

On ne sait pas que l’Homme est un être très manipulé par l’astral, on ne sait pas que l’Homme a une grande puissance de feu parce qu’on n’est pas suffisamment allumé. Puis on n’est pas allumé, parce qu’on a trop d’émotions qui nous gardent dans l’âme, au lieu de réellement nous projeter dans les éthers très très sophistiqués du mental supérieur. Donc on n’est pas capable de traiter avec les crises d’une façon fondamentale, c’est-à-dire pour nous amener à nous libérer sur le plan matériel, puis en arriver éventuellement à être des êtres qui vivent une grande paix dans le mental, puis une grande créativité sur le plan matériel. Parce qu’on a de la difficulté à identifier la crise comme étant fondamentale.

Puis ça, c’est parce qu’on n’est pas suffisamment sensible, on n’est pas suffisamment souffrant, on a des “buffers” (tampons). On est habillé émotivement comme des joueurs de hockey, on reçoit des “poques” (coups), puis il n’y a rien là, on reçoit des coups de poing, puis il n’y a rien là. Mais quand tu deviens conscient, puis conscient, puis conscient, puis conscient, puis conscient, à ce moment-la tu reçois un “poque”, puis tu en as assez du “crisse de poque”, tu vois ce que je veux dire ? Puis tu le manges le “poque”, tout de suite ! Moi tu m’envoies un “poque”, puis je le mange tout de suite…

Vous autres, vous recevez des “poques”, puis un autre “poque”, puis un autre “poque”, vous êtes tellement “poqués”, qu’éventuellement vous n’êtes plus capables de “dealer” avec la vie. Ça, c’est la vie qui “deale” avec vous autres, puis vous finissez à “Grande Bâtisse”, vous finissez chez le psychiatre, vous finissez dans les maisons de vieux, vous finissez chez votre belle-mère, qui vous finit, ainsi de suite… (rires du public). Ça fait que l’Homme n’a pas de puissance.

DM : Les éléments, Bernard, il doit y avoir des éléments-clés qui font perdre la puissance à un être ?

BdM : Puis la raison pour laquelle, excusez, la raison pour laquelle l’Homme n’a pas de puissance, c’est parce que l’Homme… C’est long à apprendre.

DM : Pourquoi c’est si long ?

BdM : C’est long à apprendre parce qu’on… Ça, c’est intéressant ! C’est long à apprendre parce qu’on a l’impression qu’on est capable de continuer notre “pattern”, puis qu’on va s’en sortir. Puis ce n’est pas ça qu’il faut faire. Il ne faut pas continuer le “pattern” pour s’en sortir, il faut casser le “pattern”, point final, puis te mettre à un autre niveau.

DM : C’est intéressant !

BdM : Mais on a été mal éduqué. Moi j’ai une petite fille là, elle a vingt-et-un ans, elle va avoir vingt-deux ans, bon, ben, vingt-deux ans, la petite fille elle a ses “chums” (copains), mais elle a été éduquée à partir du moment qu’elle avait trois mois. Ça fait que quand elle rencontre le Libanais, il est fait à l’os, elle ne pourra pas tomber dans ces “patterns” psychologiques là de la petite fille de vingt ans, parce qu’elle a eu une éducation consciente comment traiter avec ses émotions par rapport à la sexualité, par rapport aux amours…

Ça fait qu’il vient un point, c’est l’intelligence qui domine, c’est la conscience, c’est l’Esprit qui domine l’âme, ainsi de suite. Tandis que nous autres, pendant l’involution, on n’a pas eu cette chance-là, ça fait qu’on s’est identifiés à des expériences, puis tout le monde vit ça, puis tout le monde le fait, “fais-le donc”… Tout le monde le fait, “fais-le donc”… Ça fait que ça a amené de la subversion qui vient des compagnies de marketing, tout le monde le fait, “fais-le donc”…

Un gars qui est moindrement conscient, qui se fait dire : “Tout le monde le fait, fais-le donc”, c’est évident qu’il va réagir, t’sé, parce que l’Homme c’est un être unique, l’individu est unique, on est tous uniques, mais on ne bénéficie pas de notre unicité, à ce moment-là on vit dans les “craques” d’une Humanité inconsciente, donc on est des morts-vivants. On n’est même pas capable de se guérir tout seul.

DM : Ça serait normal de se guérir tout seul dans toutes les situations ?

BdM : On devrait pourvoir se guérir tout seul à tous les niveaux, émotivement, mentalement, physiquement, on devrait être capable de se guérir tout seul, on a assez de jus !

DM : Qu’est-ce qui se passe dans le corps pour un être humain, pour être capable d’accéder, pas juste à son identité, mais à un processus d’autoguérison ?

BdM : Il s’agit simplement que ses corps soient alignés comme il faut, puis que l’Homme ait réellement conscience qu’il est un être créatif, qu’il est un être qui est capable de dominer les conditions inférieures de sa conscience planétaire. L’Homme c’est un être de lumière, L’Homme ce n’est pas rien qu’un être de nuages, c’est un être de lumière, c’est un être de science, l’Homme a une science intérieure. L’Homme a une conscience qui est très grande par rapport à cette science-là.

Mais il faut que l’Homme sache comment ça fonctionne l’ego, l’Homme, la pensée, comment est-ce que ça diminue son potentiel, la pollution, ainsi de suite. C’est très important le sujet de la pollution, on pourrait y revenir pendant des semaines puis des mois, puis des mois, puis des mois, parler de la pollution. Puis il y aura toujours quelque chose à dire sur ça, parce que c’est effectivement le grand problème de l’Humanité.

DM : La personne, Bernard, qu’il faut qu’elle fasse face… On parle d’un processus d’autoguérison, vous dites que c’est un désenlignement des corps, est-ce que du karma c’est du désenlignement ?

BdM : Le karma, c’est une condition imposée à cause des mémoires antérieures, mais vous savez, quand on parle de conscience, si on parle de conscience, puis on parle de l’évolution de l’Homme, ainsi de suite, on ne parle plus de karma, on parle de conditions supérieures d’évolution, on parle de conditions où l’Homme est capable de s’affranchir des lois d’accident, ainsi de suite. Vous ne pouvez pas regarder le potentiel humain, puis considérer l’Homme dans son potentiel par rapport à son passé involutif.

Il faut que vous regardiez l’Homme à partir du moment où dans sa vie, il entre en conscience, c’est-à-dire qu’il entre dans un mouvement de reconnaissance de son être à tous les niveaux, puis ça, ça fait partie de l’évolution. Sans ça, si vous regardez ça sur une base très très temporaire, ben là, les gens vont commencer à se chercher des moyens pour s’autoguérir puis ça, ça fait encore partie du fanatisme spirituel, ça fait encore partie des grands désirs spirituels de l’Homme. Parce que c’est évident que l’Homme, que les Hommes veulent se guérir, ça c’est normal, mais on a tellement de bagages en arrière à brûler, qu’avant qu’on commence à penser à se guérir, il va falloir qu’on commence réellement à penser à s’allumer, à voir clair, puis à réellement passer à travers les crises d’une façon fondamentale, puis à réellement ajuster notre émotion par rapport à notre mental.

Quand l’émotion, puis le mental sont ajustés, là tu commences… Tu peux exercer si tu veux, assez, ton droit, ta faculté d’autoguérison. Mais parler d’autoguérison sur le plan matériel, avant de parler d’autoguérison sur le plan émotionnel, puis le plan mental, c’est réellement une recherche de pouvoir, ça fait encore partie des illusions de l’astral.

DM : Est-ce qu’on vient au monde désenligné ?

BdM : On vient au monde… Ah ! C’est intéressant, ça ! On vient au monde avec un potentiel extraordinaire qu’on doit découvrir au fur et à mesure qu’on avance, dans la mesure où ce potentiel-là, il est découvrable. Puis il est découvrable en fonction de la lumière qui passe à travers l’âme. Il y a un karma quand on vient au monde, il y a une programmation quand on vient au monde, mais cette programmation-là, elle est toujours proportionnelle à la qualité de l’âme.

Les Hommes ont une grande chance sur la Terre, on a une grande science maintenant dans la Province de Québec, on a une grande science qui, un jour, s’étendra dans le monde avec l’évolution, donc on a une grande science qui commence à prendre racine, et l’Homme, c’est à l’Homme de la regarder. Si l’Homme ne la regarde pas parce qu’il n’est pas intéressé à ça, ou si c’est trop “far out” (loin), ou s’il est trop intellectuel, ça, ça fait partie de son évolution.

Mais il y a des êtres dans le monde qui vont venir d’Europe pour entendre cette science-là. Il y a des êtres qui vont venir d’Amérique du Sud… Pourquoi est-ce qu’il y a des êtres qui viendraient d’Amérique du Sud, d’Australie, pour écouter cette science-là, alors que nous autres qui vivons au Québec, on ne l’écoute pas ça, c’est trop proche de nous autres, ça ! Alors il y a des êtres qui, dans leur évolution, dans leur programmation, dans leur sensibilité, sont capables de sentir le réel dans certaines choses. Puis ça, ça fait partie de l’évolution.

L’évolution c’est vaste, puis ça n’a rien à voir avec un individu, ça n’a rien à voir avec deux individus, c’est un processus planétaire, c’est un processus universel. Il y a des Hommes qui goûteront à ce processus-là, il y a des Hommes qui passeront à côté de ce processus-là parce que c’est comme ça que ça fonctionne, un processus. Souvent, les gens disent : “Pourquoi moi, pourquoi pas moi”… Mais c’est une question philosophique, ça n’a aucune importance, ça n’a aucune signification psychologique cette question-là.

Il y a des gens qui sont prêts pour certaines choses, il y a des autres qui sont prêts pour certaines choses, il y en a d’autres qui sont prêts pour certaines choses, puis quand l’Homme est prêt pour certaines choses, il y a un courant, il y a une vibration qui se place, puis cette vibration-là, elle fait son chemin, elle fait son travail, c’est comme ça que ça fonctionne; DM : Est-ce que chaque individu à la chance de développer cette conscience-là ?

BdM : Tous les individus ont la chance de développer cette conscience-là mais tous les individus ne peuvent pas dans un temps développer cette conscience-là, parce que ça demande des altérations trop dramatiques de leur inconscient.

DM : Qu’est-ce qui est altéré ?

BdM : Toute l’âme !

DM : Toute l’âme ?

BdM : L’âme c’est de la mémoire, il va falloir que l’Homme un jour en arrive à pouvoir transmuter cette mémoire-là, puis je dis : Bon, ben, si vous voulez l’identifier cette mémoire-là, quelle place où vous l’identifiez ? Ben, elle est dans votre personnalité.

DM : La pollution mentale qu’on a aujourd’hui à notre époque, est-ce que c’est l’accumulation de toutes les mémoires qui ont été délivrées dans l’âme au cours des incarnations passées puis qui atterrissent là, dans une fin de cycle ?

BdM : La pollution mentale sur la Terre ou dans n’importe quel temps de l’Histoire humaine fait toujours partie du quotient psychique de l’âme. C’est toujours l’âme qui est la mesure de la pollution. Autrement dit l’âme répond à des éthers, l’âme… Par exemple, un être qui est incarné consciemment ou inconsciemment, ou plutôt inconsciemment va répondre de façon subliminale à des courants astraux.

DM : OK.

BdM : Bon, je vous donne un exemple, parce qu’il faut donner des exemples. Supposons que je suis un écrivain moi, j’écrirais des chansons. Bon ! Avec ma vibration, je ne pourrais pas écrire : “Chérie, je t’aime pour toujours, puis si tu me laisses, je vais me jeter à l’eau” ! Je ne serais pas capable. Ma vibration elle ne serait pas capabe. Mon âme, si vous voulez, ne peut pas vibrer cette vibration-là, donc je ne peux pas astraliser ça.

Ça fait que probablement, je serais obligé de dire : “Bon, ben, ma chère, je t’aime mais c’est bien ici quelque part”. Toi, si ton âme elle vibre : “Chérie, je t’aime puis je vais me jeter à l’eau si tu me laisses”, puis tu écoutes ma chanson, tu ne seras pas intéressé. Tu vas dire : “Moi aimer, ce n’est pas ici quelque part, ce n’est pas bien intéressant cette chanson-là” ! (rires du public)… Ça fait qu’on a chacun notre taux vibratoire.

Ça fait que si toi, tu es plus imposant dans le monde que moi, parce que tu es meilleur écrivain, puis tu es capable d’écrire des chansons qui conviennent plus à l’âme de l’Homme, probablement que c’est toi qui va avoir le hit parade (palmarès), pas moi je vais avoir des “hits” (jeu de mots : coups), comprends-tu, dans la face, tandis que toi tu vas avoir le hit parade (rires du public), c’est toi que le monde va écouter, comprends-tu ? Le monde ne m’écoutera pas, il va dire : Ce gars-là… Je t’aime ici”, t’sé ! C’est loin !

DM : OK. La question qui me vient…

BdM : L’Homme, il veut toujours en avoir pour son argent, il veut pouvoir le sentir, comprends-tu ? Autrement dit la planète c’est un gros “cruising bar”, comprends-tu ? Tandis que moi, je ne suis pas un “cruising bar”, puis moi, aller dans un bar, puis faire du “cruising” comme l’Homme fait, moi je brûle les sièges, t’sé, je veux dire… Moi, me vois-tu rentrer dans un bar, puis dire à la fille… Là je fais des “jokes” naturellement… (rires du public)… Dire à la fille, parce que là je cherche mon identité, lui dire : “Bon, ben, c’est quoi votre signe, montre-moi tes paumes, toi t’es une sagittaire, puis t’es une ci, puis t’es une ça, t’es une ci puis t’es une ça”… Là, elle va écouter ! Comprends-tu ? Tandis que l’Homme lui, c’est le contraire, il va trouver toutes sortes de mécanismes selon la mode, puis on voit ça dans le “cruising bar”, le film, c’est comique.

DM : Il ne se sert pas de l’astrologie (rires).

BdM : Ouais, c’est ça, “whatever”, ça fait que la vie c’est un gros “cruising bar”.

DM : Je ne sais pas pourquoi, mais vous m’emmêlez dans mes questions (rires du public). Si on part du principe qu’un individu veut arriver à son identité, qu’un jour il en a plein le bol de l’expérience, puis qu’il veut aller vers son identité, il devient conscient de la pollution mentale parce que ça se dégage dans son cadre de travail, ça se dégage dans sa vie affective, ça se dégage dans les journaux, ça se dégage même avec la monnaie canadienne. Et puis le climat pour passer à travers de tout ça, qu’est-ce qu’il faut qui se passe dans sa tête, qu’est-ce qu’il faut qu’il allume dans sa tête pour qu’il traverse tout ça, de cette pression-là parce qu’il est tout seul, le gars là ?

BdM : Ça, c’est une question… Premièrement il n’y a pas de réponse terminale à cette question-là, parce que c’est un processus. Ça fait que c’est au cours des années qu’on en arrive finalement à voir que c’est un processus. Par contre, l’Homme… Bon, comment je pourrais vous dire ça… Il vient un point dans l’évolution de l’Homme où, à un certain moment donné, tout ce qui compte pour lui, c’est la paix, LA PAIX !

DM : Parce qu’il a beaucoup souffert !

BdM : Parce qu’il a beaucoup souffert. Tu ne peux pas demander à un jeune de dix-huit ans, la paix ! Le gars qui est dans un “cruising bar”, il n’est pas intéressé à de la paix. C’est quand tu vas avoir marié la fille que tu as rencontrée dans le “cruising bar”, qu’il va découvrir qu’elle a le sida, qu’elle lui donne des enfants “croches”, puis qu’il y a divorce, puis que là il s’en va dans un autre “cruising bar”, puis là il rencontre une “sœur défroquée”, puis les années passent !

Finalement il est rendu à quarante ans, il ne veut plus souffrir ! Là, tu dis : “Hé, Jean-Paul, viens-tu dans le crusing bar” ? Là, tu vas lui dire : “Veux-tu me laisser en paix, je veux la paix” ! Mais c’est que notre éducation fait en sorte que ça prend des années pour qu’on veuille la paix. Puis là, comme on est encore mesmérisé, parce qu’on a entendu le mot “paix” pendant des années de temps, on pense que c’est la paix du Christ, puis ça n’a rien à faire avec la paix du Christ, c’est la “crisse” de paix ! (rires du public).

Ça fait qu’un jour là, les années passent, les années passent, puis t’as souffert, l’Homme a souffert, puis quand tu te conscientises, il y a de la souffrance, puis un jour, tu veux la paix. Puis à partir du moment où tu commences à prendre conscience qu’il n’y a rien qu’une chose que tu veux, c’est la paix, là tu commences à mettre de l’ordre dans ta vie, parce que pas d’ordre, pas de paix ! Tu ne peux pas avoir de la paix si tu n’as pas d’ordre.

Tu ne peux pas avoir de paix dans ta vie si tu as des dettes, tu ne peux pas avoir de la paix dans ta vie, si tu… Comprends-tu ? Ça fait que l’ordre c’est le mécanisme qui mène à la paix. Le monde, eux autres, ils ne veulent pas mettre d’ordre dans leur vie, ils veulent garder le “cruising bar”. Puis ils veulent la paix en même temps. Oubliez ça ! Ça fait que l’ordre mène à la paix, mais pour comprendre ça, puis saisir ça, ben, on dirait qu’il faut arriver à un certain âge, à moins d’avoir été éduqué jeune par des parents qui ont une certaine conscience.

DM : Il faut donner un coup de barre !

BdM : C’est ça !

DM : L’attitude, il n’y a pas d’attitude, c’est : on souffre, on est mis en vibration peut-être pour dépassser une certaine programmation, mais qu’est-ce qui fait qu’une personne va souffrir un petit peu, l’autre va souffrir beaucoup, puis l’autre va souffrir puis il ne deviendra jamais conscient ? Qu’est-ce qui fait qu’une personne, après une certaine zone de souffrance, va renverser ? Exemple, vous, vous êtes une personne qui êtes très électrique, souffrir un petit peu, puis vous êtes déjà dans un processus décisionnel, mais l’autre, pour le même type d’évènement va prendre trois ans avant que… ?

BdM : Parce qu’il est moins conscient de la manipulation.

DM : OK. Ça revient à une question de…

BdM : De conscience, définitivement. Si on vit dans l’involution, si les systèmes spirituels, les sytèmes philosophiques, les systèmes psychologiques, si les philosophies n’ont pas répondu à la question fondamentale de l’Homme, c’est parce que on n’a jamais su, on ne nous a jamais dit, on n’a jamais eu la science que sur la Terre, l’Homme vit une conscience expérimentale, donc on n’a jamais été conscient qu’on est des êtres manipulés.

Manipulé, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l’Homme vit une certaine proximité avec des plans d’esprit, mais il n’est pas suffisamment conscient pour pouvoir les intégrer. Une fois que l’Homme va avoir intégré ces plans-là, l’Homme aura une conscience universelle, à ce moment-là l’Homme pourra facilement comprendre c’est quoi la vie. C’est une science la vie, c’est une science exacte la vie.

Ça fait que ça cesse d’être une expérience, ça devient une suite d’évènements, tu es capable de comprendre instantanément, à ce moment-là il n’y a plus de souffrance. D’ici à ce que l’Homme soit rendu à ce point-là, ben, il y aura effectivement une souffrance parce qu’il y a un processus de conscientisation, il y a une prise de conscience à un certain niveau qu’il y a de la manipulation.Il commence à voir dans sa tête que peut-être ça ne pense pas… Ce n’est pas lui qui pense. S’il penserait il ne penserait pas de même ! Alors il y a peut-être de la manipulation, ça fait qu’avec le temps, l’Homme va en arriver finalement à réaliser que pour avoir la paix dans son Esprit, il faut qu’il mette de l’ordre dans sa vie, puis pour qu’il mette de l’ordre dans sa vie, il faut qu’il sache comment ça marche.

DM : Est-ce qu’il faut qu’il mette de l’ordre dans sa tête, pour mettre de l’ordre dans sa vie ?

BdM : Oh ça, c’est intéressant ! Je vais vous dire une chose, mettez de l’ordre dans votre vie, puis vous allez voir que votre tête, elle va commencer à prendre un “break” tout de suite.

DM : Vous voulez dire que si on travaille sur l’ordre…

BdM : Ce que je veux dire, c’est que le jour… Quand vous n’avez pas de problème, ça va bien, tout va bien. La belle-mère elle vient de mourir… Elle vous a laissé 30 000 piastres, tu n’as pas de problème dans ta vie quand ta belle-mère elle meurt, qu’elle te laisse 30 000 piastres, t’as plus de “bibittes”, tu ne vas plus voir le psychiatre. Tu ne vas pas voir le psychiatre, puis lui dire : “Monsieur le psychiatre, ma belle-mère m’a laissé 30 000 piastres, je suis bien mal avec ça”, à moins d’être réellement malade ! (rires du public). Ça fait que quand ça va bien le jour, tu n’en as pas de problème dans ta tête, c’est quand ça va mal le jour que tu as des problèmes, c’est quand tu as entendu parler à travers ton “chum” que ta “bonde”, elle est sortie avec un autre gars, là c’est là que ça va mal dans ta tête…

DM : Puis que t’oublies les 30 000 piastres !

BdM : Là, t’oublies tout, comprends-tu ? Ça fait que ça revient… Votre question est bien importante parce qu’il y a une priorité dans la question. Ce n’est pas nécessairement ce qui se passe dans votre tête qui est le problème, c’est ce qui se passe dans la vie que vous avez laissé développer qui, éventuellement, va créer dans votre tête de la confusion.

DM : OK. Là vous semblez dire que si on agit sur la forme, sur la matière, on fait de l’ordre dans notre tête ?

BdM : Si vous mettiez de l’ordre dans votre vie là, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps…

DM : Mais là, c’est ne pas faire le ménage là ?

BdM : De l’ordre, j’a dit de l’ordre, mettre de l’ordre. Faire de l’ordre dans sa vie, ça veut dire faire un ménage absolu, pas du ménage ! Vous autres vous faites du ménage, mais ça c’est la poussière, il y a bien de la poussière, tandis que faire de l’ordre, c’est prendre les “crisses” de meubles, les “crisser” en dehors de la maison, puis t’en achètes d’autres. Ça, c’est réellement faire du ménage, ce qui équivaut à déménager la même place !

Tandis que vous autres, vous changez les meubles de place, vous faites de la poussière, ça c’est faire du ménage, tandis que moi je parle réellement faire le ménage, un grand ménage autrement dit déménage la même place, change les meubles, “crisse” en dehors de la maison les meubles, puis achètes-t’en des neufs, autrement dit change ta façon de vivre. Ça, c’est faire de l’ordre. Quand tu fais de l’ordre de même, le lendemain ta tête est claire, t’es en vacances le lendemain ! Puis après ça, les “cochons” en haut vont t’envoyer une autre petite “croche”, parce que ça fait partie de la conscience expérimentale, puis tu vas “dealer” avec, puis éventuellement, tu as la paix.

DM : Donc si je comprends bien, c’est de prendre une décision sur ce qui nous fait souffrir ?

BdM : C’est de prendre une décision sur ce qui nous fait souffrir parce que si vous ne faites pas ça, à ce moment-là vous allez faire ce que l’Homme de l’involution a fait, vous allez considérer que c’est vous autres qui êtes “croches”, c’est toujours nous autres les “pleins de merde” ! Alors que c’est pas nous autres les “pleins de merde”, c’est que les évènements qui font partie de notre programmation, les évènements qu’on a laissé faire à cause de nos émotions, ont créé tellement de fiel dans notre psychisme, qu’à un certain moment donné, on n’est plus capable d’interpréter l’évènement, donc on vit d’expériences.

DM : On n’est plus capable d’interpréter ?

BdM : Non, on n’est plus capable d’interpréter parce qu’on n’a plus la science, on est hors de focus. Demande donc à la fille qui est en amour avec son Arabe, puis dis lui donc : “Laisse-le faire là, laisse-le faire, laisse-le aller à ses expériences, puis toi tu t’en trouveras un autre”. Quand bien même tu dirais ça, elle n’est pas capable d’interpréter parce qu’elle n’est pas en focus. Elle va l’être après deux ans, quatre ans, quand elle va voir qu’il y a quinze filles autour de lui, là elle va le voir finalement, dans un gros cri de l’âme, une grosse souffrance de l’âme. Puis elle va dire après ça : “Ben, c’est drôle, c’était plus facile que je pensais”, c’est toujours de même, c’est toujours plus facile, le divorce, qu’on pensait.

DM : Mais c’est long ! Les gens ne sont pas capables de faire de l’ordre avant ?

BdM : Non ! C’est long, puis les gens ne sont pas capables de faire de l’ordre avant, puis je vais vous dire la raison, il y en a trois, quatre raisons. Une des raisons, c’est qu’on n’a pas assez souffert ! L’autre raison, c’est qu’on n’a pas assez souffert, la troisième raison c’est qu’on n’a pas assez souffert, puis la quatrième raison c’est qu’on va avoir assez souffert que, “crisse”, on va en faire de l’ordre ! C’est ça les trois raisons. (rires du public).

Quand t’as un gars comme moi qui est très électrique, qui a souffert au niveau occulte à travers les forces, laisse-moi te dire que faire de l’ordre, pour moi c’est un sport ! Je n’ai pas besoin de faire du jogging tous les jours moi ! Mon jogging c’est de faire de l’ordre dans ma vie, rien que ça !

DM : C’est quoi la plus grande souffrance dans la fusion ?

BdM : La plus grande souffrance dans la fusion, c’est la réalisation qu’un être humain peut être en contact avec des forces qui ne vont pas lui expliquer son avenir, mais qui vont lui faire passer à travers le petit trou de l’avenir, puis qui vont le supporter psychiquement pour pas qu’il se fasse sauter, parce que c’est des forces de la lumière. C’est la seule grande souffrance ! Sans ça, il n’y aurait pas de liberté : “Fais ci, fais ça, fais ci”, l’Homme c’est un être libre.

DM : Ça, c’était votre fusion ou c’est la fusion de l’Homme ?

BdM : C’est la fusion de l’Homme.

DM : Mais il ne sera jamais donné à l’Homme de voir son avenir ?

BdM : L’Homme n’a pas besoin de voir son avenir parce que si l’Homme voyait trop son avenir, il y a des choses qu’il devrait faire pour son évolution, sa transmutation de ses corps qu’il ne ferait pas. Ce que l’Homme a besoin, c’est d’être capable de supporter les évènements, puis les comprendre, les évènements, au niveau de ses émotions, au fur et à mesure qu’il avance. Finalement il passe à travers l’avenir, puis il devient grand, puis il devient fort, puis il devient ci, puis il devient ça.

Si l’invisible nous expliquait l’avenir, il y a bien des choses qu’on ne ferait pas, on n’est pas des cons, on n’est pas des masochistes. Ça fait qu’il y a des choses qu’on doit vivre, ça fait partie d’une programmation supérieure, mais éventuellement, quand on a conscience de comment ça marche les choses, éventuellement on est capable de “dealer” avec ça, parce qu’on “deale” avec les évènements au fur et à mesure qu’ils avancent, avec le moindre d’émotions.

DM : Comprendre le passé, est-ce que…

BdM : Comprendre le passé, ça, c’est intéressant. Comprendre le passé, ça a de la valeur seulement si vous êtes capables d’admettre qu’il a servi à votre développement. Si vous n’êtes pas capables d’admettre que votre passé a servi à votre développement, à ce moment-là vous allez renifler sur votre passé, vous allez en souffrir de votre passé, puis ça, c’est de l’astral.

Le passé ça a simplement une valeur, simplement une valeur dans votre présent, c’est vous faire réaliser que ce que vous avez vécu avant, ça vous a servi à ce que vous êtes maintenant. C’est ça, c’est tout ! Mais si vous allez cherchez dans le passé d’autres choses, puis chacun de nous autres, on va chercher ce qu’on veut dans le passé, à ce moment-là on s’astralise à notre façon. Puis ça, c’est de la pollution.

DM : On peut se polluer de notre propre passé ?

BdM : Ah ! Ben, effectivement, effectivement !

DM : Est-ce qu’on peut se polluer en se projetant trop dans l’avenir ?

BdM : Même chose !

DM : Même chose !

BdM : Qu’on se projette trop dans l’avenir ou qu’on se projette trop dans le passé, c’est de la pollution. L’avenir, même pour un Homme qui est voyant, ainsi de suite, ça n’a aucune importance. Ce qui est important c’est que l’Homme soit capable de vivre ses évènements d’une façon intelligente. Connaître l’avenir, ça ne change rien à ta vie, puis si tu constates les voiles qu’il y a, ainsi de suite, ça ne change absolument rien. Mais quand l’avenir va venir, quand l’avenir devient un présent, c’est là que ça devient important pour toi de pouvoir “dealer” avec ça, “now”, d’une façon intelligente !

DM : Ben, je vous remercie infiniment, Bernard. On se revoit dans trente minutes. Merci. (Applaudissements).

mise à jour le 22/06/2024

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