DM-106 Le dépassement du vide
“DM : Bernard, dans la deuxième partie, pour faire suite à toute l’atmosphère de la croyance dont on a parlé dans la première partie, le sujet c’est : “Le dépassement du vide”. Souvent les gens s’accrochent à des croyances pour éviter d’être placés dans des états d’âme, de vide, des sensations de vide. …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
DM : Bernard, dans la deuxième partie, pour faire suite à toute l’atmosphère de la croyance dont on a parlé dans la première partie, le sujet c’est : “Le dépassement du vide”. Souvent les gens s’accrochent à des croyances pour éviter d’être placés dans des états d’âme, de vide, des sensations de vide. Comment on en arrive à pouvoir se vivre quotidiennement dans un état de non pensée, comme vous semblez vivre avec la fusion, qui nous donne ni plus ni moins accès à un état de vide, ou une conscience d’un vide quelconque ? Ça semble être très menaçant pour l’ego le phénomène du vide ?
BdM : Votre question, elle me fait penser un petit peu à un exégète français qui voulait écrire un livre sur le silence, puis… Un grand bonhomme… Un homme bien, un grand sensible, puis je disais : “Ça n’existe pas le silence”. Le vide, c’est un petit peu la même chose. Quand les gens pensent ou parlent du vide, ils parlent de l’absence de quelque chose, soit une absence de pensées ou une absence de conscience émotive. Mais dans le fond, la conscience, c’est toujours présent.
Ça fait que, dire qu’on est dans le vide, on utilise l’expression du vide pour créer dans l’Homme l’image d’un déplacement de pollution de son Esprit, mais dans le fond, il n’y a pas de vide, c’est toujours plein ça, c’est toujours rempli ça. La conscience c’est permanent, c’est toujours là, puis la preuve c’est que si tu vas par en dedans, puis que tu leur parles, ils te répondent ! Ça fait qu’il est où le vide ?!
C’est comme si nous autres, on est assis là… Supposons qu’on ne parle pas deux minutes là, disons cinquante secondes, les gens pourraient dire qu’il y a du vide entre nous autres, mais dans le fond il n’y aurait pas de vide, on se regarde, je regarde ta barbe, je regarde tes genoux, je pourrais regarder tes bottines, il se passe quelque chose, il y a toujours quelque chose. Ça fait que la conscience c’est toujours vivant, c’est toujours présent.
Ça fait que le concept du vide, pour moi c’est un concept spirituel qui fait partie du besoin de l’Homme de rechercher une absence de saturation psychologique de son ego, puis c’est pour ça que les gens parlent du vide. La même chose, les gens parlent de la recherche du silence, mais quand tu es conscient ou que tu as conscience avec le plan mental, tu ne cherches pas le silence, ils te fichent la paix pendant un certain temps, puis tu te reposes, puis ils te reparlent, puis tu reconnectes.
Ça fait que pour moi, le vide puis le silence, ce sont des constats psychologiques par rapport à des états intérieurs que l’Homme recherche, parce que justement il y a trop d’activité mentale, il y a trop d’activité cérébrale, donc il ne se repose pas. Puis pour se reposer, ben, il cherche ce qu’on appelle le vide. Pour moi le vide, c’est une conception philosophique, c’est une conception psychologique que l’ego se crée pour atteindre ce qu’il appelle lui, un état de conscience, alors que la conscience, c’est toujours permanent. Si je vais intérieurement, puis que je dis : “Comment ça va”… Ça me répond : “Ça va très bien”. Il est où le vide ?
DM : Ben, probablement, Bernard, que les gens parlent du vide, exemple, quand ils sont dans une perte d’emploi, puis ils disent : Là je suis dans le vide, je n’ai plus d’emploi, puis la condition du vide…
BdM : Ce n’est pas du vide ça, c’est être dans la merde ! (rires du public). Ce n’est pas pareil ! Ça, c’est un faux plein, t’sé ! Non, une perte d’emploi, ce n’est pas du vide !
DM : Ce que je veux dire, c’est que la perception que les gens ont du vide, ou quand on parle de dépassement du vide, c’est qu’on parle de vide dans le sens que l’individu n’a plus de points de repères ou n’a plus accès à sa connaisssance, ou ne peut plus donner…
BdM : Oui, mais c’est pour ça que je dis que c’est une interprétation psychologique, parce que dans le vide, dand le fond, tu as énormément de repères. S’il y a une place où tu as des repères, c’est bien dans le vide. Quand tu es dans le vide, tu es lucide, tu as accès à de l’information, tu n’as pas d’émotion là-dedans, le mental est clair, il est lucide, ça fait que dans le vide, tu as énormément de repères. Pour moi, le concept du vide c’est un concept qui est utile spirituellement, mais qui n’est pas ultimement réel pour l’Homme.
DM : Je vous donne un exemple, on prend une personne dans la salle, on l’amène en avant, puis on lui demande de parler pendant une demi-heure, pour elle qui n’est pas prête à le faire, dans le sens qu’elle ne s’est pas préparée, c’est vivre une expérience de vide ?
BdM : Oui, mais ce n’est pas un vide ça, c’est une retenue d’énergie, c’est parce qu’elle est constipée (rires du public), c’est une retenue d’énergie ça, n’importe qui peut venir ici puis parler. C’est ses émotions qui vont bloquer l’énergie, puis ils appellent ça le vide.
DM : OK. Donc le vide est simplement une condition de blocage ?
BdM : Ce que la personne appelle le vide, c’est une condition de blocage, mais ce n’est pas le vide. Dans le vide, tu parles. Moi je suis dans le vide là, ben, je parle ! Je me remplis, je vous remplis (rires du public)…
DM : Puis les gens qui vivent l’impression d’être pleins, mais pas dans le sens que vous, vous le dites, être plein à partir de votre vide, ils sont pleins de quoi ? (rires du public).
BdM : Ils peuvent être pleins d’eux-mêmes, ils peuvent être pleins de leurs illusions, ils peuvent être pleins de leur personnalité, c’est un plein, ça peut être un faux plein, ça peut être un plein illusoire. Avec le temps ça s’ajuste, ça devient un plein plus réel.
DM : Bon, ben, comment un être humain peut se débarrasser de ce plein-là ?
BdM : La transmutation de ses énergies, ça l’amène à se débarrasser de ce plein-là, de ce faux plein là.
DM : Bon, ce faux plein là, pour beaucoup, beaucoup de gens, c’est leur plein ?
BdM : Ah ! Ben oui, évidemment ! Ce faux plein là pour beaucoup de gens, c’est leur plein, mais c’est avec ça qu’ils se plaignent aussi (rires du public). Si tu te plains de ton plein, ce n’est pas un plein réel…
DM : La différence Bernard entre le plein du vide qu’on parle et puis le plein de soi-même ou des illusions, c’est évident que c’est majeur comme différence là, mais comment on peut prendre conscience qu’en se débarrassant de notre plein de personnalité, on va être plus plein, comment ça peut se produire ce transfert-là dans la nouvelle conscience, d’être rempli d’une énergie qui, finalement, est totalement vibratoire ?
BdM : Il faut qu’il y ait une transmutation de ces énergies-là. Le faux plein de l’Homme, le plein de l’Homme involutif, par exemple, au cours de son évolution, c’est transmuté ces énergies-là, tout ce qui est mis en vibration au niveau de la pensée, tout ce qui est mis en vibration au niveau de l’émotion, qui fait partie de la personnalité, de la substance de la personnalité, au fur et à mesure où l’Homme se conscientise, c’est transmuté, c’est transmuté, c’est transmuté.
Donc avec le temps, ce qui était le faux plein puis qui était nécessaire, devient un autre plein plus réel qui, là, devient vital. Les gens qui se conscientisent, puis qui regardent dix ans en arrière là, ils voient que voilà dix ans en arrière ils pensaient telle affaire, puis là, ils sont rendus dix ans en avant, puis ils voient d’une autre façon. Ça fait que dix ans en arrière, ce faux plein là, il fallait qu’il soit transmuté, ils ont vécu des expériences, puis ils ont grandi lentement, lentement.
Puis aujourd’hui, ils savent des choses, puis ils comprennent des choses au niveau de leur nouveau plein, si vous voulez, qui est totalement différent de ce qu’ils avaient avant, mais ça a été une progression graduelle, ça a été le produit d’une transmutation lente, lente, lente, lente. Puis aujourd’hui, ils se retrouvent à un niveau de conscience ou avec un niveau de conscience qui est beaucoup plus approprié à leur besoin.
Ce qui était besoin ou désir voilà dix ans, ben, aujourd’hui ça devient plus besoin réel vital, l’Homme la sent la différence, donc il se sent plus conscient, il se sent plus dans sa peau, il se sent plus dans sa peau ! Probablement la grande mesure de ce qu’on appelle de la conscience, c’est d’être bien dans sa peau. C’est ça la mesure simple, là.
DM : OK. Tandis que dans l’autre plein, c’est comme…
BdM : Dans l’autre plein, il était heureux, puis le lendemain il était malheureux, puis après ça, il était heureux puis il était malheureux. Il s’enrichissait, puis il perdait, puis il s’enrichissait puis il perdait, il avançait puis il reculait. L’Homme inconscient avance, puis recule, puis il avance, puis recule. Tandis que l’Homme conscient il avance, puis il avance, puis il avance. Il ne recule pas.
DM : Détruire un système de valeurs, est-ce qu’un individu peut vouloir faire ça volontairement pour avoir une personnalité plus dégagée, est-ce qu’on peut s’attaquer à un système de valeurs ?
BdM : Non. C’est une illusion, c’est une illusion spirituelle, ça peut être une illusion très dangereuse aussi, parce que ça peut mener à du fanatisme. Il ne s’agit pas pour l’Homme de détruire un sytème de valeurs, il s’agit de regarder les valeurs qui lui ont été imposées par la socialisation de son être, par la culture, par le conditionnement, puis voir au fur et à mesure où ces valeurs-là ne sont plus suffisantes pour lui. Puis à ce moment-là, il commence à les regarder, puis il commence à s’ajuster, puis il commence à s’ajuster, puis il commence à s’ajuster.
Puis finalement, il a transmuté l’énergie émotive, intellectuelle, de ces valeurs-là, rattachée à ces valeurs-là, donc il se dégage de l’égrégore de ces valeurs-là, et là il rentre dans sa conscience, il rentre dans… Je ne dirais même pas il rentre dans ses valeurs, parce que quand tu es conscient, tu n’as pas de valeurs, tu es simplement créatif. Mais quand tu es inconscient, tu as des valeurs, parce que tu as besoin, pour appuyer ton inconscience, pour donner à ta personnalité, à ton ego, une certaine substance, une certaine densité, tu as besoin des valeurs, ce qui est très bon pendant l’involution.
C’est important que l’Homme inconscient ait des valeurs, c’est ce qu’est le rôle de la civilisation, mais quand tu te conscientises, tu n’as plus besoin des valeurs techniquement dans le sens de l’involution, tu es créatif, tu sais qu’est-ce que c’est la paix, tu sais qu’est-ce que c’est le respect, tu sais qu’est-ce que c’est aimer, tu sais qu’est-ce que c’est rendre à l’autre ce qui est dû. Il y a des valeurs involutives qui sont très polarisées comme l’honnêteté puis la malhonnêteté, qui ne font plus partie de ta conscience.
Un Homme qui est conscient, il n’a pas à traiter avec la valeur de la malhonnêteté puis l’honnêteté, il n’a pas à traiter avec la valeur de la charité puis de la non charité, ou de l’orgueil ou de l’humilité. Ces valeurs-là sont polarisées, ça fait partie de l’astral de l’ego, ça fait partie des mouvements de l’âme à travers l’ego. Tandis que l’Homme quand il est conscient, il est conscient, point final, c’est créatif. Est-ce que c’est créatif, voler ? Non. Est-ce que c’est créatif, tuer ? Non. Est-ce que c’est créatif, mentir ? Non. Ça fait que ce n’est plus une affaire de valeur.
DM : C’est une affaire d’équilibre ?
BdM : C’est une affaire d’intelligence. Moi probablement, si quelqu’un me posait une question où j’aurais à ne pas lui dire, à ne pas lui donner la réponse, pour son équilibre psychique, je retiendrais l’information. Il y a bien des gens qui me demandent, des fois… Il y a bien des gens des fois qui vont me dire : “Bon, ben, quand est-ce que je vais me marier ou quand est-ce que je vais avoir un job ou quand est-ce que”… Puis je ne réponds jamais à ça, jamais je ne vais dire à une personne : “Ben, tu vas avoir un job dans six mois”, à moins que j’aie des raisons spécifiques pour le faire. Il faut qu’il y ait un enseignement connecté à ça.
DM : C’est la personne qui pose mal la question à ce moment-là ?
BdM : C’est toujours la personne qui pose mal la question. Si elle pose mal la question, elle la pose avec son ego. Si elle pose la question avec son mental, ben, à ce moment-là elle a une chance d’avoir une réponse plus précise. Ça fait que le concept des valeurs pour un Homme conscient, ou l’idée des valeurs pour un Homme conscient, ça change, ça change, puis lorsque l’Homme sera très très conscient, l’Homme n’aura plus de valeurs, il va être simplement créatif.
Donc à ce moment-là, on le regardera, on dira : “Bon, ben lui, il ne vole pas, lui il ne fait pas ci, ou lui il ne fait pas ça, parce qu’il est conscient”. C’est comme moi, je n’irais pas à la chasse demain matin pour tuer un animal, non pas parce que ce n’est pas bon, non pas parce que c’est immoral, non pas pour des raisons de valeurs que l’Homme dans la société se donne, mais parce que ça serait pour moi une souffrance.
Tuer un chevreuil pour moi, c’est une souffrance, il n’a rien qu’à me regarder dans l’œil, c’est fini. Ça fait qu’à ce moment-là, c’est la raison… Donc c’est ma conscience qui m’empêche de tuer un animal, mais je ne le fais pas pour des valeurs, mais si le chevreuil voulait me manger, là je pourrais le tuer. Comprends-tu ce que je veux dire?
DM : Oui, oui, je comprends.
BdM : Autrement dit, reste dans ton territoire, ne viens pas me manger, mais si tu veux me manger, là je vais te tuer ! Parce que c’est une affaire, c’est un rapport de force. Tandis qu’un Homme… C’est comme il y a des gens, des Hommes dans la construction, des Hommes forts qui vont aller à la chasse, puis ils vont dans des camps dans le Nord du Québec, puis ils vont se reposer un peu, se dilater un petit peu l’esprit, six mois, cinq mois de travail difficile, c’est très bon pour eux autres dans leurs conditions, d’aller à la chasse !
On ne peut pas… Ça, c’est intéressant… On ne peut pas donner à l’être humain une règle morale pour ses actions. Ça, c’est de la “superimposition”. Ça, c’est le rôle des philosophies, c’est le rôle des idéologies, puis on a été conditionné à ça. Puis il y a des aspects de tout ça positifs qui sortent, comme il y a des aspects négatifs. Mais le gars il va à la chasse puis il relaxe, ça, ça fait partie de… Il a des “buffers” (tampons), il a les corps pour le prendre le choc de regarder l’animal dans l’œil, puis le voir tomber. Il a un plaisir là-dedans, puis il ne va pas à la chasse pour tuer les animaux à gauche puis à droite, il y va à telle date, puis il respecte les lois du gouvernement, ainsi de suite. Ça fait que c’est merveilleux !
Mais amène-le, cet Homme-là, à une conscience, à une sensibilité de ses corps subtils, il ne pourra pas aller à la chasse. Moi j’en connais bien des gens qui se sont conscientisés au cours des années, puis ils ne sont plus capables d’aller à la chasse, pas parce que c’est immoral ou pour des raisons idéologiques, mais parce que pour eux autres, ça deviendrait une réelle souffrance.
DM : Oui, oui. Bernard, on parle souvent dans le développement de la conscience, on parle souvent d’entités, puis de forces de la lumière, est-ce que le plein de l’individu qui est dans la personnalité, qui est dans les illusions, est-ce que c’est complètement sous la domination de forces entités, de forces astrales ? Et que l’autre vide, dont on parle, qui est le vide plein là, dont on parle, ça, c’est complètement sous les forces de la lumière ?
BdM : C’est intéressant ! Il y a deux sortes de pleins. Il y a le plein qui est fait de pensées panétaires. Ce que j’appelle une pensée planétaire, c’est une pensée dont la substance, la dénomination, la fonction, la puissance, la vibration n’est pas sous le contrôle de l’Homme. Autrement dit, que vous pensiez quelque chose, dans le sens que vous pensez que vous pensez, ou que vous receviez une communication du plan astral, qui devient encore une pensée, ou que vous receviez une communication du plan mental, qui devient encore de la pensée mais à un autre niveau, ce que l’Homme vit dans son mental, ça ne doit pas être une invasion territoriale de son psychisme.
Aussitôt qu’une pensée est une invasion, viole votre psychisme… Je vous donne un exemple. Disons, un jeune homme de dix-sept ans qui aurait la pensée, pour une raison ou une autre, parce que son prof à l’école lui dit : “Bon, ben, tu es bien sans-dessein” (personne idiote), puis il s’en va chez eux, puis le gars il a la pensée qu’il est “sans-dessein : “Je suis sans-dessein”… Bon, ben ça, c’est de l’invasion de son territoire, il n’y a pas une communication qui vient du mental supérieur ou de la lumière qui aurait cette définition-là. La lumière ne peut pas dire à l’Homme : “Tu es sans-dessein”. L’astral, oui !
Mais la lumière ne peut pas parler de même parce que c’est destructif, c’est anti-lumière, c’est de la pollution. De la lumière, ce n’est pas de la pollution. Donc quand la pensée est polluante, parce qu’elle fait partie des égrégores connectés aux émotions, puis au “make up” (la composition) de l’Homme, à ce moment-là l’Homme est dans une situation de conscience expérientielle.
Ça fait que s’il arrive à la maison le petit gars, puis son père lui dit : “Bon, qu’est-ce que tu as fait aujourd’hui”, puis le petit gars, il dit : “Bon, ben, le prof m’a traité de niaiseux parce que j’ai manqué mon test de mathématiques”, puis le père, il n’est pas capable de neutraliser la vibration de cette pensée-là dans son mental au petit gars, ce qui fait partie de son rôle, de son éducation, à ce moment-là le petit gars, ben, il va continuer, puis il va continuer, puis il va continuer, puis il va continuer !
Puis la première chose que tu sais, ben, dans quelques années, il va vivre réellement dans sa personnalité, c’est-à-dire qu’il va vivre réellement en dehors de sa lumière. Moi, c’est comme ma fille, ma fille je l’ai supportée pendant des années, des années, des années, des années, des années… Quand c’est intelligent, c’est intelligent, c’est intelligent, c’est intelligent, ça fait que je lui donnais le “backup” (soutien), quand je disais : “C’est intelligent, c’est intelligent, va-t’en avec ça”, et quand je disais : “Ce n’est pas intelligent”, je disais : “Regarde ça, ce n’est pas encore intelligent, ça”.
DM : C’est un ajusteur !
BdM : C’est un ajusteur. Aujourd’hui elle a vingt-et-un ans, ben, elle est dans son identité. Bon, ben ça, c’est notre rôle en tant que parent. Le rôle formateur des êtres par rapport à une Humanité ou à une civilisation, c’est d’amener l’Homme à reconnaître que des pensées, qui font partie techniquement de la conscience de son ego planétaire, ces pensées-là, il faut qu’elles soient un jour sous son contrôle. Moi si j’avais une pensée dans ma tête que je suis un “sans-dessein”, à cause de ce que je sais, je serais capable de combattre la pensée.
D’abord je connais les mondes invisibles, je serais capable d’aller dans le plan, je serais capable de rencontrer l’entité dans le plan, je serais capable de la brûler l’entité dans le plan, comprends-tu ce que je veux dire ? Éventuellement ils ont le message, puis ils te laissent en paix. Tandis que l’Homme, ce n’est pas ça, lui ! L’Homme, il a des pensées à gauche, à droite, il ne connaît pas les lois occultes du mental, ça ne fait pas partie de la psychologie de l’involution, puis lui, automatiquement il vit la pensée d’une façon subjective !
Puis en plus de ça, il a son prof qui lui tombe sur le dos, le bonhomme à la maison, la mère, la belle-mère, t’sé, ça fait qu’est-ce qui t’arrive à quarante ans, trente-cinq ans, trente ans, quand tu t’es fait confirmer que ce que tu pensais, dans le fond, ce qui t’était envoyé que, tu es de même ? T’es fait à l’os ! Puis après ça, le gars il rencontre un moineau comme moi qui renverse tout ça, c’est évident que le monde (les gens) ont des chocs ! Mais c’est là que ça se fait la prise de conscience. Mais quelque part dans le temps, il faudra que quelqu’un le fasse, il faudra que quelqu’un dise : Ce n’est pas de même que ça se passe, c’est de même que ça se passe !
DM : Bernard, c’est difficile des fois de voir qu’on est manipulé par une entité, mais est-ce que c’est plus facile de voir dans une agression par une personne qu’elle est, elle, en train de se faire manipuler par une entité, puis qu’elle essaie des fois même de nous manipuler à travers le fait qu’elle est elle-même manipulée avec une entité ?
BdM : C’est intéressant votre question. Quand vous êtes manipulés par l’entité d’une personne, quand une personne a une entité puis elle vous manipule, si vous vous laissez manipuler, c’est votre entité qui vous manipule, autrement dit si vous, vous aviez une entité qui voudrait me manipuler, elle serait faite à l’os, parce que je ne me laisserais pas manipuler. J’explique le principe. Tandis que l’Homme lui, il a une entité qui le manipule, l’autre il a une entité qui le manipule, ça fait que tu as deux entités ensemble qui jouent, puis c’est nous autres ici les yoyos, comprends-tu ?
DM : Ils sont de connivence !
BdM : Ils sont de connivence, ce n’est pas tellement qu’ils sont de connivence, c’est qu’ils sont dans des plans, dans des plans subtils où, en fonction des registres de l’âme, ils sont obligés de travailler d’une certaine façon. Ce qu’on appelle une entité, c’est une mémoire qui est capable d’enregistrer très très facilement sa volonté dans un corps subtil, qu’on appelle le corps astral… Tu comprends ? C’est ça une entité. Puis ce qu’on ne réalise pas, c’est que premièrement, le phénomène de la pensée n’a jamais été étudié par l’Homme.
Moi j’ai écrit un livre pour les Américains sur l’astral de l’Amérique, puis tout là, ça leur a donné un choc abominable à New York, ils n’en sont pas revenus, ils ne sont pas prêts ! Pourtant c’est un peuple évolué, mais ils sont spirituels, puis ils veulent lire un livre, ils veulent savoir qu’est-ce que c’est la valeur du livre quand tu vas l’avoir acheté puis ramené, y a-t-il une méthode là-dedans, une recette…
DM : Oui, oui, une recette !
BdM : Une recette ! Ça fait que l’étude de la pensée n’a jamais été faite. Comment est-ce que tu veux étudier le phénomène de la pensée quand tu penses que tu penses !
DM : Explique (rires). C’est parce que le point de départ est difficile à situer !
BdM : Le point de départ est difficile à situer, puis le point de départ est “nowhere” (nulle part) ! Ça fait qu’il faut que quelqu’un dise : “Bon, écoute le bonhomme, tu penses que tu penses, tu penses que tu es intelligent là ! Bon, ben, additionne donc un + un”, ça fait que t’essaies, t’es pas capable… Là, il dit : “Fais-le”, là t’es capable, tu commences à comprendre ! À partir de cette expérience-là, là tu peux commencer à regarder qu’est-ce que c’est qui se passe, qu’est-ce que c’est le phénomène de la pensée. Quand c’est de la connerie, tu dis : “Ajuste-toi là, je ne comprends rien”, ça fait qu’il s’ajuste, mais quand tu ne connais pas la “game” de la pensée qui est probablement le plus grand mystère de l’Homme sur la Terre, t’es fait à l’os !
Puis après ça, le monde (les gens), ils veulent étudier les lois occultes, ils veulent comprendre qu’est-ce que c’est la mort, le cosmos, les Éternels, les Immortels, puis le gars, il n’est même pas capable de “dealer” avec ses pensées, puis de travailler chez “Eaton” ! C’est pour ça que je hais ça, l’ésotérisme, pas parce que ce n’est pas intéressant, les connaissances, puis parler de ces affaires-là, mais parce que l’Homme n’est même pas équipé psychologiquement puis psychiquement pour traiter avec sa femme, ses enfants, son job, le “basic psychology” (psychologie élémentaire), comment est-ce que tu fonctionnes en tant qu’individu dans une société qui devient de plus en plus complexe !
Puis là, le gars, il veut savoir qu’est-ce que c’est des nébuleuses, qu’est-ce que c’est un trou noir, qu’est-ce que c’est des entités, qu’est-ce que c’est des Éternels, puis qu’est-ce que c’est… “Whatever” ! Qu’est-ce que c’est des ajusteurs de pensée, qu’est-ce que c’est que ça mange en hiver, de quel monde qu’ils viennent… Puis le gars, il n’est même pas capable de “dealer” avec sa petite vie de tous les jours, parce qu’il ne sait pas que la pensée c’est de la pollution, puis que c’est utlisé par le plan astral, parce que ça fait partie de l’expérience de l’âme.
Il y a du monde, il y a des milliards d’individus sur la Terre qui ont des entités de l’autre bord, qui ont des liens karmiques avec eux autres ici, t’sé ! Quand tu dis que tu as une entité qui a un lien karmique avec toi, t’sé, tu peux avoir tué un Homme, puis c’est lui quand il est rendu de l’autre bord qui devient ton contact ici ! Tu vois ce que je veux dire ? Va-t-il t’aimer ?! (rires du public). Tu comprends ce que je veux dire ?!
DM : Ça dépend qu’est-ce qu’il te fait faire ! (rires). Mais jusqu’à quel point, Bernard, les entités sont de connivence ensemble par rapport à deux individus, plusieurs individus ?
BdM : Ça dépend, il y a des entités qui sont de connivence ensemble, il y a des clubs là-bas, t’sé, ils peuvent se mettre en groupe, quatre, cinq, six, sept, dix, demande ça à P’tit Guy, hein, P’tit Guy, les entités sont capables de se mettre ensemble pour former… Quand les entités sont capables de se mettre ensemble comme nous autres à la table pour réellement, des groupes là, pour se mettre totalement contre un individu, puis contrôler son mental, ça fait que c’est quelque chose !
DM : Ceux qui prennent de la drogue entre autres ?
BdM : Bon, prenez de la drogue, ben, vous ouvrez les centres !
DM : À des clubs comme ça !
BdM : À des clubs comme ça !
DM : Mais quand une personne… Je reviens au fait qu’il y a des gens des fois qui ont des comportements bizarres face à nous puis qui sont vraiment destructifs, ou qui sont vraiment “too much” comme on dit, est-ce que, si on sait que ce n’est pas nous autres qui pensons, puis que les gens sont manipulés par la pensée, est-ce que c’est plus facile de voir dans un individu qui est possédé, de voir l’astral, l’entité ?
BdM : Ah ! Ben, c’est évident ! C’est évident parce qu’à ce moment-là tu es capable de vibrer à l’entité, tu es capable de voir son jeu, mais si tu n’es pas conscient que la pensée vient d’ailleurs, comment est-ce que tu veux vibrer à cette énergie-là, tu n’es pas capable, tu ne le vois pas, tu es tout pris dans la personnalité du gars, c’est le gars que tu vois, ce n’est pas en arrière que tu vois !
DM : Parce que la personne est comme dans une sorte de…
BdM : Je vais te dire une chose, écoute bien ça, P’tit Guy, je vais dire une chose intéressante, si on le développe à un autre niveau. Une entité au niveau de l’astral, une entité c’est une forme d’énergie qui a deux mémoires, une mémoire est directement connectée à la conscience cellulaire de l’Homme quand il était dans la matière expérientielle, puis l’autre mémoire, elle fait partie de sa conscience cosmique quand il était sur une planète avancée, avant l’incarnation, dans le temps morontiel, c’est intéressant !
DM : Pas mal !
BdM : Ça vaut dire que quand tu parles d’une entité, tu ne parles jamais d’un temps, tu parles toujours de deux temps. Puis ça, c’est intéressant. Tu parles de deux temps, puis sais-tu qu’est-ce que c’est… Hé… P’tit Guy, écoute bien ça… (rires du public)… Ce qu’on appelle le monde spirituel, c’est la création dans l’astral par des entités qui sont dans deux temps, un temps qui a appartenu à la Terre, et un temps qui a appartenu à la conscience universelle sur d’autres planètes.
Puis le mot “spirituel” dans la science des mots, dans la science des vibrations, ça veut dire un monde qui est assis, qui est formé de deux parties. Un monde spirituel, c’est toujours formé de deux parties, c’est formé d’une partie qui est cosmique universelle, ce qu’on appellerait le haut spirituel, puis il est formé d’une partie de basses vibrations qui est planétaire.
Mais le problème, c’est que l’Homme ne sait pas qu’à partir du moment où un monde est formé à la fois du cosmique et du planétaire, dans l’astral, à partir du moment où un monde est fait d’énergie cosmique et d’énergie planétaire, mais dans l’astral, à cause du mémoriel, ce monde-là est régi par les forces involutives. Es-tu d’accord ? C’est intéressant !
Autrement dit là… Je n’ai pas de crayon là… Si on regarde… Oubliez la Terre… Si on regarde rien que le monde spirituel, la trappe, la trappe, l’illusion du monde spirituel, c’est qu’il y a une partie de ce monde-là qui est faite d’énergies qui viennent du cosmos, OK. De civilisations ou de mondes très avancés, de planètes très avancées, puis il y a une partie qui est faite d’énergies qui viennent de l’expérience de la Terre.
C’est pour ça que je suis contre ce qu’on appelle la conscience spirituelle, pas parce qu’elle n’est pas bonne, mais parce qu’elle est faite de deux choses, et une conscience ne doit pas être spirituelle, une conscience doit être universelle. Universelle, ça veut dire qu’elle est capable de comprendre la fonction de la conscience spirituelle, et elle est capable de comprendre la fonction de la conscience panétaire.
Si tu n’es pas capable de comprendre la fonction du spirituel, tu n’es pas capable de comprendre la fonction du planétaire, à ce moment-là c’est le spirituel qui va prendre ascendance sur ta conscience, et automatiquement, l’Homme dans son corps matériel va avoir tendance à laisser tomber le matériel, puis il va avoir tendance à s’en aller vers le spirituel. Et c’est pour ça que les Hommes spirituels sur la Terre n’ont jamais été capables de pouvoir imposer sur la Terre, dans leur civilisation, dans leur gouvernement, dans leur science, une lumière, parce qu’ils sont faits de deux matières. Un être spirituel est fait de ces deux matières-là, qu’il en soit conscient ou qu’il n’en soit pas conscient.
Tandis qu’un être qui est intégral, ou quand l’Homme sera intégral, il ne sera pas fait d’énergie spirituelle, il ne sera pas fait d’énergie matérielle dans le sens, au niveau de la mémoire de l’âme, il va être fait simplement de lumière, mais il va être capable de composer avec celle-là et composer avec celle-là. Au niveau de celle-là, il va être capable de totalement neutraliser la fonction du sacré dans sa conscience à lui, et au niveau de celle-là, il va être capable d’élever la fonction du matériel, pour que l’Homme sur la Terre, un jour, cesse d’être dans la pauvreté, pour que l’Homme soit dans l’abondance, pour que l’Homme soit capable de… (coupure enregistrement)…
(Reprise en cours) (…) Matière avant la mort, et cette dichotomie-là empêche l’Homme d’avoir ce que j’appelle la capacité du vide. Ce qu’on appelle le vide… Moi la raison que je ne pense pas, ce n’est pas parce que je suis spirituel, puis ce n’est pas parce que j’ai une conscience astrale matérielle, dans le sens que j’ai des connexions avec des mémoires astrales de planètes. La raison que je ne pense pas, c’est parce que je ne suis pas capable de diviser ma conscience entre le bon ou le moins bon, le vrai, le faux, le fin, le pas fin, le sacré, le profane.
C’est la seule raison pour laquelle je ne pense pas, ça fait qu’à ce moment-là ce que j’appelle la pensée, que je dis qui est une forme de pollution, une atmosphère, pour moi, ça ne me sert pas. Ça fait qu’à ce moment-là vous allez dire : “Ben, comment est-ce que tu fais pour parler”… Je ne fais rien que vibrer puis contrôler mon propre rayon, à ce moment-là si je regarde les mondes spirituels, dépendant à qui je parle, si je parle à P’tit Guy Crotteau des mondes spirituels, ben, je vais lui parler à son niveau, parce qu’il a une certaine conscience, qu’il est capable d’aller chercher des subtilités.
Si je parle à un autre Homme, à une autre personne comme ma mère, je vais lui parler au niveau de la religion catholique. Puis si je parle des mondes astraux matériels dans le sens de l’expérience de l’âme, ce que vous appelez vos qualités, les qualités, les défauts, les tempéraments, ben, à ce moment-là je vais faire la même chose ! Mais je vais toujours les étudier en fonction du contrôle que j’ai sur le rayon au lieu de les étudier en fonction de l’impression que le monde spirituel crée par la pensée dans mon mental, ou que l’expérience de l’âme – ce que vous appelez vos personnalités – crée dans votre mental.
T’es d’accord, P’tit Guy ? C’est ça la différence. Éventuellement, l’Homme, ça va faire partie, ça va être une seconde nature pour lui, l’Homme, de fonctionner de même. Puis la raison pour laquelle c’est dur pour nous autres de ne pas penser ou de ne pas être affectés par nos pensées, ou de ne pas être manipulés par des entités, si Guy va sur les plans, il rencontre des entités, il a l’expérience, mais les gens n’ont pas tous l’expérience de travailler avec des entités, parce qu’on ne connaît pas les lois du mensonge cosmique.
Puis vous allez dire : “C’est quoi les lois du mensonge cosmique”… Ben, parle, plus on va parler, plus on va les connaître. Moi je ne peux pas expliquer toutes les lois du mensonge cosmique, c’est l’Homme, au fur et à mesure que l’Homme va avancer, il va dire : “Bon, ben ça, ça fait partie des lois du mensonge cosmique. Ça, ça fait partie des lois du mensonge cosmique”… Mais quand l’Homme va avoir parler longtemps, longtemps, écrit, parler longtemps sur ce que j’appelle les lois des mondes spirituels, puis les lois des plans astraux matériels, ben, à ce moment-là l’Homme va avoir une science tellement avancée que, rendu à ce point-là, il va avoir passé, élucidé, expliqué ce que j’appelle aujourd’hui les lois du mensonge cosmique.
À ce moment-là, l’Homme va être dans une conscience universelle, puis quand il va regarder ces mondes-là qui font partie de l’Esprit, qui font partie de son contact avec l’invisible, puis qu’il va vivre en même temps dans le matériel, ben, il va pouvoir bénéficier de cette science-là et ne plus être affligé par des mondes spirituels dont il ne connaisssait pas les lois du mensonge cosmique, et des mondes astraux expérientiels, autrement dit des mémoires réincarnationnelles dont il ne connaît pas la provenance.
Les gens qui s’en vont dans les élévateurs, puis qui ont peur des élévateurs, pourquoi est-ce que tu as peur dans un élévateur ? Les gens qui ont peur de tomber en bas d’un précipice, pourquoi est-ce qu’ils ont peur de tomber en bas d’un précipice ? Il y a des mémoires là ! Ces mémoires-là, j’appelle ça des mémoires astrales matérielles qui ont vécu dans l’ancien temps. Un gars qui a été jeté en bas d’un rocher par des Romains, c’est évident qu’il va avoir la mémoire de tout ça. Ça fait que dans une autre vie, il va avoir cette conscience-là.
Ça, ça fait partie des lois astrales matérielles, mais il n’y a pas rien que celles-là, il y a les lois astro-spirituelles, puis les lois astro-spirituelles, pour moi c’est les plus dangereuses parce que c’est celles qui sont les plus proches du sacré, puis c’est celles qui… Te rappelles-tu Guy, quand on s’est rencontrés voilà bien bien des années, tu me disais : “Bernard, c’est quoi le Sugmad”… Puis la réponse que j’avais dite, je t’avais dit : C’est une forme.
À partir de ça, c’est une forme, à partir de ça, lui en tant qu’être de lumière, avec sa propre lumière, il était capable de rentrer dans sa propre recherche personnelle, dans sa propre étude personnelle, puis être totalement indépendant de moi, puis totalement capable, autonome dans sa créativité, de finalement non pas contester les sciences occultes, mais de les regarder avec une objectivité qui fait partie de sa propre raison d’être. Bon, c’est ça qu’a fait P’tit Guy Crotteau.
DM : Les origines du sacré, Bernard, vous semblez dire que…
BdM : Les origines du sacré, c’est très très intéressant, je vais rester debout là, parce que… Les origines du sacré sont basées sur deux principes… C’est nouveau ça, je devrais parler debout comme ça… (rires du public)… Les origines du sacré sont… Écoute ça P’tit Guy, c’est intéressant… Les origines du sacré sont basées sur un blasphème originel. Un blasphème originel, c’est une lutte originelle par des magiciens des lumières astrales qui, dans le temps, ont voulu imposer dans le monde astral une volonté supérieure à celle de l’Homme. Puis en imposant une volonté supérieure à celle de l’Homme, ils ont créé un égrégore, puis cet égrégore-là est devenu un égrégore du sacré, puis ça, ça a été finalement l’emblème utilisé dans l’astral pour convaincre l’Homme à travers les mécanismes des croyances que Dieu existait. C’est intéressant. Ça, c’est le premier, puis l’autre, c’était quoi la question ?
DM : Les origines du sacré !
BdM : Bon. Puis l’autre origine du sacré, c’est que l’origine du sacré, ça a été une volonté politique imposée par une certaine civilisation voilà bien bien longtemps, pour établir dans l’univers local un ordre hiérarchique de présidence spirituelle, pour que des êtres spirituels plus évolués puissent se juxtaposer par rapport à d’autres êtres spirituels moins évolués, afin de pouvoir éventuellement sur la Terre créer une religion. Parce que tu ne peux pas créer une religion comme tu crées un business.
Une religion c’est un processus créatif dans l’astral qui prend bien bien longtemps et qui, éventuellement, permet à des êtres en relation hiérarchique, de pouvoir créer sur la Terre dans l’expérience de l’Homme, à travers le miroir de la pensée, des prises de conscience relativement égales puis relativement distinctes. Je te l’explique. Un curé puis un cardinal, ils ont des prises de conscience relativement égales, mais ils ont des prises de conscience relativement distinctes.
Un curé puis un cardinal vont toujours, les deux vont croire en Dieu, les deux vont croire au Christ, les deux vont croire à la Vierge, mais les deux aussi, à cause de leur relativité distincte, peuvent avoir des perceptions bien différentes. Tu vas prendre, par exemple, un cardinal qui est très lettré ou un jésuite qui a étudié à Rome les sciences avancées, les sciences ésotériques, il va avoir des notions sur le sacré qui sont bien différentes du petit curé à Chicoutimi !
DM : Exact !
BdM : OK. Bon, ça, ça fait partie de la création du sacré, mais pour que ça puisse exister sur la Terre, il faut que ces miroitements soient créés dans les éthers de l’astral. Bon, ben, dans les éthers de l’astral, qu’est-ce qui arrive ? C’est que quand on y va, on rencontre du monde, des entités, des lumières… Parce qu’il y a une différence entre des entités puis des lumières. Des entités, c’est des formes conscientes d’impressions créées par la lumière pour bouleverser l’Homme à travers les impressions matérielles qu’il a de la vie spirituelle.
Tandis qu’une lumière, c’est simplement une présence universelle qui est uniforme dans le monde de l’astral. Quand tu vas dans l’astral, puis que tu composes avec le centre de l’âme qui est la boule, l’affaire en or, la petite boule en or, puis tu rentres dedans, tout éclate, il ne reste plus rien, ta présence s’établit sur le plan où toi, tu es situé hiérarchiquement.
Ça fait que ces lois-là, on va les comprendre, ça va faire partie de notre conscience, mais c’est évident qu’au fur et à mesure où on va les comprendre, on va être obligé de faire un déplacement psychologique, puis on va être obligé de faire un déplacement psychique. Puis dans la mesure où on va être capable de le faire, on va finir par être du monde qui ont une grande sensibilité vibratoire comme P’tit Guy, puis ils sont capables de comprendre les affaires instantanément, ou des gens comme moi qui sont capables de les parler instantanément.
Ça fait qu’à ce moment-là, quand tu du monde (des gens) vont pouvoir parler instantanément, puis du monde vont pouvoir comprendre instantanément, ben, à ce moment-là on a du fun. Sans ça, ça devient simplement de l’ésotérisme, ça devient des combats d’idéologie, ça devient des prises de conscience disciplinaires, ça devient des maîtres puis des disciples, tu comprends, il n’y a plus de conscience universelle là-dedans.
DM : L’accès, Bernard, à ces origines-là, quand les gens se spiritualisent, est-ce qu’ils ont l’espèce d’état de conscience d’avoir accès à quelque chose qui est hors de la planète ? Quand les gens sont dans un processus spirituel, à cause de la relation avec les entités, ils commencent à sentir qu’ils ont accès à des origines qui sont à l’extérieur des mémoires planétaires ?
BdM : Je fais peut-être du bruit dans la cassette là, je vais m’asseoir, excusez ! OK. Qu’est-ce que tu disais là ?
DM : Les gens qui font une démarche, qui ont une démarche vers une religion, qui font une étude spirituelle, ésotérique, est-ce que leur intérêt, ou leur motivation qui est liée un peu au phénomène du sacré que vous avez expliqué, est-ce que c’est le fait qu’ils sont en contact avec des entités ou des forces astrales, qu’ils ont accès à des origines de science ou de connaissance qui sont à l’extérieur des mémoires de la planète ?
BdM : Ça dépend des individus, il y a des individus qui peuvent faire une démarche vers… Ou une recherche du spirituel à travers le principe universel que j’appelle le double. Puis il y a d’autres êtres qui vont faire des démarches spirituelles à travers des entités spirituelles qui sont dans l’astral. Ça dépend de leur niveau d’évolution, mais ça va amener toujours à la même chose, ça va amener quelque part au cours de l’évolution à une découverte de soi, mais à une découverte de soi à des niveaux qui vont privilégier l’individu au lieu du sacré.
Autrement dit pour l’Homme aujourd’hui, ce n’est plus la recherche spirituelle ou l’étude spirituelle qui est importante, c’est le résultat éventuel de cette recherche-là, que ça passe par une entité spirituelle astrale, ou que ça passe directement par le guide qui utilise des formes ou des idéologies sur le plan matériel à travers l’expérience.
Ce qui est important maintenant ou ce qui va arriver maintenant, ou dans le futur, c’est que l’Homme va non seulement faire une recherche spirituelle… La recherche spirituelle, ça va être simplement un alibi de sa source pour en arriver éventuellement à ce qu’il en arrive à une identité intégrale de sa conscience, pour ensuite pouvoir regarder le monde spirituel ou le monde karmique planétaire de sa conscience, puis en être totalement libre.
Ça fait que ça n’a plus d’importance maintenant que l’Homme fasse la recherche spirituelle d’une façon ou d’une autre. Ce qui a de l’importance, c’est que l’Homme, à cette heure que la conscience morontielle existe sur la Terre, ce qui est important pour l’Homme, c’est qu’il doit en arriver finalement à reprendre sur lui-même le contrôle de son rayon qui va lui permettre finalement de réellement comprendre la fonction historique, occulte, ésotérique, du sacré, mais qui va l’amener encore bien plus loin que ça.
C’est comme si tu fais une étude du Christ, le Christ, le Nazaréen, c’est quoi le Nazaréen ? Pour l’être humain involutif, le Nazaréen c’est un homme qui est venu dans un certain temps. Pour un ésotériste c’est autre chose. Mais c’est quoi le Nazaréen, c’est quoi, c’était quoi cette lumière-là ? C’est à l’Homme de le savoir, ce n’est pas à moi dans le public de le dire. Parce qu’éventuellement, l’Homme va traiter avec le sacré en fonction de sa propre compétence psychique.
D’ailleurs le but de l’évolution future, c’est d’être totalement psychiquement compétent, ça fait qu’on est aujourd’hui psychologiquement incompétent, comment veux-tu qu’on soit psychiquement compétent ! On n’est même pas compétent à “dealer” avec les affaires de la Terre, connaître le politique de la Terre, connaître la science de la Terre, comment veux-tu qu’on connaisse la science, la politique de l’invisible, ce qu’on appelle l’invisible !
Puis un jour d’ailleurs, on va découvrir que l’invisible, ça n’existe pas, hein, P’tit Guy, l’invisible ça n’existe pas, c’est simplement un taux vibratoire différent que celui que le corps astral a, pour donner à la matière incarnée ou la fonction incarnée de l’âme, un processus de vitalisation des différentes formes astrales qui font partie de la mémoire de l’Homme, puis de la mémoire de la race, pour créer sur la Terre une expérience de l’âme pour qu’elle évolue !
Mais un jour, il va falloir que l’Homme… Puis ça, comment ça va se faire, ben, l’Homme va commencer à voir sur les plans, tandis que là, on voit sur le plan matériel… Ben, on voit rien que des chaises, puis on voit rien que du monde, puis un jour on va regarder à côté, puis il y a d’autres choses, puis on va regarder là, puis il y a d’autres choses, puis on va regarder n’importe où, puis voir d’autres choses !
DM : On va trouver la Terre pas mal habitée !
BdM : À ce moment-là, on va trouver la Terre pas mal habitante ! (rires du public).
DM : J’essaie de comprendre, Bernard, le fait que quand on se conscientise, on est supposé améliorer notre vie, puis quand on commence à voir tout ce qu’il y a de l’autre bord, ça n’a pas l’air d’être drôle, dans le sens que ça nous fait beaucoup de choses à manager ?
BdM : Si vous vous occcupiez moins de l’autre bord, vous vous occuperiez plus d’ici.
DM : On ne verrait plus rien de l’autre bord.
BdM : Quand tu es ici, tu es ici. Tu veux aller de l’autre bord, quand tu veux aller de l’autre bord, tu t’étends sur ton lit, tu t’en vas de l’autre bord, mais quand tu es ici, tu as à travailler, tu as à travailler chez Eaton, tu as à t’occuper de tes petits, tu restes ici, tu t’occupes de tes affaires ici. Mais le monde il mélange ici puis l’autre bord ! Quand tu mélanges ici puis l’autre bord, l’autre bord ça te magnétise, ça fait qu’automatiquement, tu ne t’intéresses plus à ici, ça fait que tu finis sur l’assurance chômage !
Ça, c’est une autre chose que je hais de l’ésotérisme, puis les sciences spirituelles. La première chose que tu sais, le gars il a un beau job, il est ingénieur, puis la première chose que tu sais, il fait une évolution spirituelle, puis la première chose que tu sais, il est sur le chômage ! C’est une contradiction à terme, ce n’est pas intelligent, pourquoi ? Parce que l’Homme se fait astraliser par sa spiritualité.
DM : Il perd son équlibre !
BdM : Il perd automatiquement son équilibre.
DM : Qu’est-ce qui se passe pour perdre cet équilibre-là ? Qu’est-ce que c’est qui peut se produire pour que l’individu…
BdM : Parce qu’il ne connaît pas les lois de la pensée, il ne connaît pas les lois du mensonge cosmique, il ne réalise pas qu’une fois que tu rentres en contact avec des entités, ils commencent à te magnétiser, ils te magnétisent. Comment est-ce qu’ils vont faire ? Ils vont te donner de la voyance, ils vont te dire : “Ta belle-mère elle va mourir mercredi à dix heures trente”. Tu vois la belle-mère qui meurt, une fois qu’ils te l’ont dit, t’es fait, t’es fini ! (rires du public).
Après ça, ils vont te dire : “Bon, ben là, ta belle-mère, on t’avait dit que ta belle-mère mourait la semaine prochaine à dix heures trente, elle est morte, là on te dit : bon, ben, prends 50 000 piastres que ta grand-mère t’a laissées dans ton compte, va-t’en au Casino à Montréal, tu vas gagner”… Le gars il part puis il perd tout son argent ! Ils sont “chiens” de même en voulant dire : “Quand tu vas être intelligent, tu vas comprendre” !
DM : Que c’est strictement dans la vibration !
BdM : Que c’est strictement dans la vibration, ce n’est pas dans la forme. Moi j’en ai un de contact, puis j’en ai trop de contacts, puis il me dirait demain matin : “Ben, va-t’en au Casino à Montréal, tu vas gagner”, je lui dirais : “Veux-tu aller chier toi, j’irai quand je voudrai, puis même que j’y aille, je vais gagner”. (rires du public).
DM : Comment vous pouvez marier conscience vibratoire avec information ?
BDM : Tu ne peux pas ! Conscience vibratoire c’est absolu, information c’est de la manipulation. Je vais te dire une chose, puis ça, c’est vrai, hein, P’tit Guy : L’Homme peut être manipulé par les plus hautes hiérarchies du mental, puis dans l’architecture du mental, il y a des “covenants” qui sont tellement strictes que même les Éternels n’en connaissent pas le code. Il y a des mots, il y a des paroles qui sont tellement occultes dans le “covenant” du mental qu’un Homme qui le vibrerait, automatiquement il passe au plan éthérique. Puis il est obligé de mourir dans sa conscience cellulaire, puis son corps… Son corps il passerait instantanément à une autre dimension ! Ça fait que l’affaire… Ça, c’est des choses que l’Homme par lui-même, il faut qu’il sache.
L’Homme doit devenir un scientiste de la lumière. Puis devenir un scientiste de la lumière, ça veut dire être capable de contrôler son Rayon qui fait partie de sa lumière, mais le contrôler. Puis pour qu’il le contrôle, il ne faut pas qu’il ait de mémoire, puis pas avoir de mémoire, ça veut dire : il ne faut pas qu’il soit connecté à ce qu’on appelle la science spirituelle qui fait partie de son incarnation. Puis il ne faut pas qu’il soit connecté à son karma planétaire.
Ça, ça veut dire qu’il faut qu’il ait une conscience intégrale. Puis une fois qu’il a une conscience intégrale, il est capable de “dealer” avec ces différentes formes au niveau de formation ou d’information-là, puis pas être affecté. C’est ça que j’appelle la conscience évolutive. C’est l’Homme qui doit déterminer son avenir, l’Homme a déterminé, a essayé, a voulu déterminer son avenir sur la Terre au niveau psychologique, politique, religieux, scientifique, l’Homme demain déterminera son avenir au niveau occulte.
Puis quand il déterminera son avenir au niveau occulte, l’Homme sera un être de lumière, il sera un être qui travaillera, il fera partie d’une Régence planétaire, il sera capable de rencontrer des entités dans des mondes qui sont totalement merveilleux, mais à ce moment-là il ne sera plus la queue du singe. Il ne sera plus une créature du bon Dieu, il ne sera plus un “petit cul” en culotte courte, il ne sera plus un petit être humain planétaire qui est totalement numéroté dans les archives de l’astral ! Il ne sera plus un être pour lequel on n’a même pas, dans le solaire local, qu’on n’a même pas l’intention et le vouloir de reposséder.
Si on parle d’initiation solaire, tu parles à eux autres en haut, ils n’ont pas l’intention de nous reposséder, dans le sens qu’ils n’ont pas l’intention de revenir en contact avec nous autres par les voies anciennes. Ils ont simplement l’intention que, nous autres, on retourne à eux autres en ayant compris qu’on ne peut pas les spiritualiser. On ne peut pas spiritualiser notre relation avec eux autres, on doit renverser le Principe de l’Amour que le Christ a donné à l’Humanité pour les Hommes, afin de s’affranchir par rapport à eux autres de ce qu’on appelle notre karma.
Ça fait que… T’sé, tu peux en faire des conférences, puis blablabla blablabla blablabla, ça n’arrête pas, puis ça n’arrête pas, puis ça n’arrête pas, puis ça n’arrête pas. Puis ça n’arrêtera pas… Un jour, parce qu’un jour l’Homme va prendre le contrôle de son Rayon, mais ce n’est pas eux autres, ce n’est pas… L’Homme un jour, il va comprendre que la connaissance ce n’est pas ésotérique… Ça, c’est intéressant, la connaissance c’est vibratoire, la science c’est vibratoire et ça devient conséquemment ésotérique parce que l’Homme la spiritualise, la réfléchit et se l’approprie en tant qu’ego pour devenir ci ou pour devenir ça. C’est totalement vibratoire.
Ça, c’est comme un gars qui travaille sur la rue, qui casse une roche, tu sais les gars qui cassent la roche dans la ville de Montréal, ils ont une machine qui casse la rcohe, qui casse la roche, l’Homme va casser la roche de la pensée, puis ça devient facile un jour, quand tu contrôles le Rayon c’est facile, c’est comme un laser ! Quelqu’un te pose une question, c’est quoi ça ? C’est ça ! C’est quoi ça ? C’est ça ! Mais pour que l’Homme soit capable de le faire, il faut qu’il soit réellement intégré dans son énergie. Sans ça, il va avoir une déviation, il ne sera pas capable de dire que telle affaire c’est telle affaire, que telle affaire c’est telle affaire, parce que les forces astrales spirituelles vont l’empêcher.
DM : Bernard, l’accès à la parole, Bernard, pour être capable justement de mettre en vibration cet état mental là qu’on a, vous, vous parlez quand vous êtes en vibration, les gens en général pensent, ils réfléchissent. Pour pouvoir savoir les choses, il faut généralement les exprimer, les parler, les vibrer. Bon, comment on peut faire comprendre à un individu qui a accès à parler dans les registres dont vous parlez ? Faut-il apprendre à dire n’importe quoi, est-ce que c’est ça dépasser le vide, est-ce que c’est ça se lancer dans le vide, commencer à parler sur n’importe quoi, n’importe comment ? (rires du public). Je ne dis pas que vous êtes n’importe quoi !
BdM : Ça n’existe pas “dire n’importe quoi”. Parce que si tu prends une petite femme dans la salle, tu lui dis : “Venez ici parler”… Prrrrot… Si elle parle, elle dit quelque chose ! Ça n’existe pas “dire n’importe quoi”, tu dis toujours quelque chose, ça ne peut pas être bien bien éclairé, ça ne peut pas être bien défini, ça ne peut pas être bien intelligent, mal placé, mais tu dis quelque chose. Mais si la personne elle vient dans la salle puis elle parle, elle dit son “n’importe quoi”, ce qui apparaît être un “n’importe quoi”, puis tu dis : “Ah ! C’est intéressant ça, ça veut dire ça, ça”…
À ce moment-là, elle va prendre conscience dans son “n’importe quoi”, puis après ça, il y a une autre session, puis tu dis : “Bon, ben, vas-y parle”… Ça fait qu’éventuellement, elle va s’habituer à parler. Puis un jour, ce qui va arriver, c’est qu’elle va être tellement habituée à parler, elle va avoir tellement confiance, autrement dit elle va commencer à contrôler son Rayon que, là elle va commencer à dire quelque chose qui est réellement utile, qui peut être rendu publique, qui peut être écrit, qui peut être diffusé dans le monde.
Ça fait que dire n’importe quoi, ça n’existe pas ! Puis ça a été une déformation de notre système d’éducation, de penser que nos enfants disaient n’importe quoi, que nous autres on disait n’importe quoi ! Ça fait que nos parents nous disaient : “Tu dis n’importe quoi”… Il n’y a personne qui dit n’importe quoi, même un enfant quand ça pète, ça dit quelque chose (rires du public), ça n’existe pas dire n’importe quoi. Tu dis toujours quelque chose, seulement qu’on n’était pas assez intelligents nous autres, pour regarder dans le “n’importe quoi” !
Si on avait été intelligent pour regarder dans le “n’importe quoi”, on se serait aperçu qu’il y a bien du monde dans notre vie qui disait des choses, tous les jours, puis, hop, il y avait quelque chose dedans, puis on ne le voit pas ! Pourquoi ? Parce que pour nous autres, c’est n’importe quoi ! Comme je dis souvent à ma femme : “Un être conscient, ça ne parle pas pour rien”. Moi je m’écoute parler tout le temps, puis je me “watch”, est-ce que ça fait mon affaire ce que je dis ? (rires du public).
Si ça ne fait pas mon affaire ce que je dis, là je vais par en dedans, je vais dire : “C’est quoi cette affaire-là”… Ils vont dire : “C’est ça”… Alors je vais dire : “Parle-moi pas de même”… Comprends-tu ? Ça fait qu’il vient un point que quand tu parles, tu te “watch” (regarder), ça fait que tu “watch”, moi il faut que je me “watch” quand je parle, il faut que ça fasse mon affaire quand je parle. Si ça ne fait pas mon affaire quand je parle, là je l’ajuste, je m’en vais par en dedans, je leur tasse le cul, puis là je le dis d’une autre façon ! Il faut que ça fasse mon affaire, sans ça, c’est être manipulé, tu comprends?
DM : Pourriez-vous présentement dire quelque chose qui ne fait pas votre affaire, que vous pourriez corriger ?
BdM : Là je suis trop loin là-dedans, là je ne suis plus capable, là ce que je dis… Pour répondre à votre question là, ce que je fais, c’est que je me contiens. Autrement dit je vous “bardasse” pas trop dans la salle. Parce que si je me laissais aller à dire ce que je veux là, ben, je vous créerais des chocs, t’sé, je ferais de la voyance à elle, je ferais de la voyance à elle, je ferais de la voyance à lui, je ferais de la voyance à lui, puis là je vous brasserais. Mais je ne veux pas faire ça, parce que ce n’est pas mon job… Mais ce n’est pas à moi de faire ça, je suis tanné de faire ça.
Ça fait que je me contiens, des fois je deviens un petit peu plus vibrant là, mais chaque fois que je le fais, quand je parle, je suis toujours en guerre contre eux autres. Moi parler, c’est être en guerre contre l’invisible, c’est pour ça que je parle si bien, parce que je fais la guerre “au boutte”. C’est la seule raison, hein, P’tit Guy… ! Je suis en guerre, je suis toujours en guerre ! Même dans n’importe quoi, je suis en guerre !
DM : Oui, ça je sais, mais la parole pour vous, Bernard, est-ce que c’est des balles, c’est un canon, c’est quoi, tout le phénomène de la parole ?
BdM : La parole, pour moi, c’est une guerre contre ces deux mondes-là ! C’est une guerre contre les entités dans le monde de l’astral qui m’aiment pas trop, puis c’est une mise en garde contre les entités dans le haut monde spirituel qui me haïssent pas trop, mais qui ne connaissent pas trop les conséquences de tout ça. Parce qu’il va venir un point ici, quand ces entités-là n’auront plus de contrôle sur l’Homme, parce que l’Homme va être trop conscient, qu’est-ce que c’est qu’ils vont faire ? Que’est-ce que tu fais quand tu perds ton job ? Il va falloir qu’ils aillent ailleurs, il va falloir qu’ils aillent sur d’autres planètes, il va falloir qu’ils aillent sur d’autres plans, ainsi de suite, puis ils ne sont pas intéressés.
T’sé, quand tu as un maître qui est ici en haut là, il n’est pas intéressé d’avoir un “petit cul” ici sur la Terre, puis un corps, puis un sou, puis des bottines là, de se faire dire la loi ! Puis c’est là que c’en est trop, hein, p’tit Guy ! C’est comme ça que ça marche, puis ils n’ont pas le choix, parce que la fusion, ça fait partie de l’évolution cosmique. Puis l’évolution cosmique, ça veut dire qu’éventuellement, ce qu’on appelle les êtres de lumière, c’est-à-dire les Grands Rayons de la Création, ces êtres-là éventuellement, il faut qu’ils connectent avec ce qu’il y a de plus bas en vibration pour élever la vibration de l’univers local.
Ça fait qu’eux autres ici, que ce soit des grands maîtres spirituels, ou que ce soit des entités ici à différents niveaux, ils sont obligés de suivre la parade puis ils n’ont pas le choix. C’est ça que j’aime de l’Homme, c’est qu’une fois que l’Homme est en conscience intégrale, puis qu’il contrôle son Rayon, eux autres ils n’ont pas le choix ! Ce n’est pas une affaire de fermer la radio, t’sé. Moi quand je fais des conférences, des fois, qu’il y a des entités astrales qui sont ici, qui prennent des notes, quand ils s’en retournent chez eux, ils en parlent ! Ça fait que le monde ici qui sont dans l’invisible, ils sont obligés d’écouter, ils sont obligés d’écouter.
Puis pourquoi ils sont obligés d’écouter ? Parce que c’est vibratoire. Pour eux autres, tout ce qui est énergie c’est vivant, c’est comme nous autres, ce qui est solide c’est vivant, on reconnaît le solide à cause de notre corps astral. Tout ce qui est énergie au niveau de la parole, pour eux autres, c’est vibrant.
Puis ça, ça fait que l’Homme va leur rendre un grand grand service, puis au cours… Après la sixième race-racine, puis après, quand la septième race-racine va être finie… Puis l’Homme va commencer son évolution jupitérienne, toute cette “gang” de monde là, qui a servi pendant l’involution pour le développement de l’Homme sur la Terre, ils vont changer de place dans le cosmos, puis ils vont aller évoluer sur d’autres planètes, puis éventuellement ils vont vivre aussi la fusion. Parce que la fusion va se vivre universellement dans l’univers local. C’est inévitable, parce qu’un être ne peut pas… La conscience ne peut pas arrêter de se développer.
DM : Mais l’accès au pouvoir de la parole dans les registres d’une conscience vibratoire, ça se passe comment ?
BdM : Le pouvoir de la parole, c’est un mot ça, le pouvoir de la parole. La parole dépendant de son taux vibratoire a accès à des mondes particuliers, c’est ça le pouvoir de la parole, ça fait que c’est le taux vibratoire. Mais ça, ça dépend toujours de la capacité de l’Homme de contrôler son Rayon. Si l’Homme contrôle son Rayon, il a accès à des mondes parallèles. Ça, c’est ce que vous appelez vous, le pouvoir de la parole. C’est ce qui donne à l’Homme la capacité de faire de la communication directe avec ces plans-là, puis de les forcer à l’écoute, de les forcer à répondre, de les forcer à étudier, puis de les forcer à regarder leur situation. Parce qu’il n’y a pas de différence entre un mort puis un humain sur le plan matériel, la seule différence c’est le corps matériel. Mais ça, ce n’est pas une différence.
DM : Ce que je voudrais dire d’abord, c’est : Comment l’individu peut arriver avec la parole à commander à ces forces-là ?
BdM : C’est intéressant cette question-là. Je ne suis pas capable d’y répondre tout de suite. Pas capable ! C’est quoi la réponse à cette question, P’tit Guy ? Comment est-ce que l’individu qui a la parole est capable de commander à ces forces-là ? C’est quoi la réponse à ça ?… (inaudible). C’est ça !
DM : Comme ils disent en anglais : Repeat after me !
BdM : C’est intéressant ! Je vais vous faire comprendre quelque chose. Tu as deux Hommes, tu as P’tit Guy puis tu as moi, puis là j’ai parlé toute la soirée là, bon, je réponds à vos questions, tout d’un coup je ne suis plus capable, ça fait qu’ils passent la balle à P’tit Guy, c’est à P’tit Guy, c’est de même que l’Homme doit être. Ça n’existe pas qu’un Homme est plus intelligent que l’autre, l’Homme a accès à de la connaissance, il a accès à de la vibration. Ça fait qu’à ce moment-là, s’ils ne veulent plus parler à travers un canal, ils vont parler à travers un autre canal, ils vont parler à travers un autre canal.
Quand les Hommes pourront parler à travers les canaux de tous les Hommes, autrement dit quand ils pourront parler à travers tous les Hommes, quand la lumière sera dans tous les Hommes, l’Homme n’aura plus besoin de corps matériel. Il passera à l’évolution jupitérienne, conscience éthérique, ainsi de suite, ainsi de suite. C’est intéressant ça. Puis quand je dis que je ne pourrais pas répondre à la question, je ne suis pas capable, ça veut dire que je ne suis pas capable, ça ne veut pas dire que je ne suis pas capable là. Je ne suis pas capable. Ça ne vient pas, ça fait qu’ils le font passer par P’tit Guy.
DM : Ça, c’est avoir du contrôle sur le Rayon ?
BdM : Ça, ça fait partie… Ah ! Ça, c’est intéressant, c’est intéressant (rires du public). Ça, c’est intéressant, OK. Puis je vais te donner la réponse, toi tu veux me faire une petite colle (rires du public. Si j’avais voulu casser ça, il aurait fallu que je prenne mon doigt ou que je prenne un crayon, parce que quand tu prends ton doigt là, que tu fasses n’importe quoi, tu peux te gratter ici (rires du public), c’est rien que vibratoire, ça fait que tu fais ça là, puis là, tu fais descendre la vibration.
DM : OK.
BdM : Parce qu’il y a deux fonctions, il y a deux façons pour eux autres de communiquer avec l’Homme, ils peuvent communiquer avec l’Homme à travers la parole, donc à ce moment-là il a précédence publique, si c’est moi qui parle j’ai précédence publique. S’ils ne me parlent pas de même, mais je veux savoir qu’est-ce que c’est que je pourrais dire, je vais prendre mon crayon mais je n’ai plus de précédence publique.
Mais une fois que je l’ai fait, je l’ai écrit sur la table, je reprends la précédence publique parce que je n’ai pas pensé là, mais ça fait que ça a servi à transposer ça à P’tit Guy, pour démontrer que les Hommes ont accès à la même lumière. Mais techniquement, tu peux toujours contrôler le Rayon en t’actualisant physiquement. Tu t’actualises physiquement, puis tu vas voir qu’automatiquement la parole elle passe, la communication passe, mais tu perds ta précédence publique puis tu redeviens une précédence privée.
Si tu me posais une question que je ne pourrais pas dire en public pour pas énerver le monde, ben, je pourrais aller chercher la réponse de même, je pourrais dire : “Ben là, je ne peux pas t’en parler, j’en parlerai plus tard”. Comme ça, ça garde, ça protège l’Homme contre des choses qu’il n’a pas besoin de savoir, qui ne sont pas bonnes à savoir avec lesquelles… FIN Coupure.
mise à jour le 22/06/2024