DM-103 Egrégores et Formes-Pensées
“DM : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal, pour nous parler des différents jeux de la pensée et des égrégores astraux. Nous recevons donc Bernard de Montréal (applaudissements). Bonsoir Bernard. Bernard, on entend souvent parler, quand on fait une recherche un petit peu spirituelle, on entend souvent parler …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal, pour nous parler des différents jeux de la pensée et des égrégores astraux. Nous recevons donc Bernard de Montréal (applaudissements). Bonsoir Bernard. Bernard, on entend souvent parler, quand on fait une recherche un petit peu spirituelle, on entend souvent parler d’égrégores et évidemment de formes-pensées, est-ce que le terme “égrégore”, c’est un élément qu’on peut considérer comme étant une substance concrète, une substance dynamique de la pensée, ou en d’autres termes, comment on pourrait définir un égrégore, comme tel ?
Bernard de Montréal (BdM) : Le terme “égrégore” fait partie de la science spirituelle ou de la science de l’invisible, si vous voulez. C’est un terme qui est exact, le concept lui-même peut être vérifié par des voyants, un voyant peut voir l’égrégore d’une pensée. C’est une unité de perception, c’est une unité de vibration, c’est une unité énergétique, ça fait partie de la réalité des plans parallèles. La pensée c’est une énergie, elle a une forme, elle a une couleur. La couleur de pensée est très affectée par les émotions, tout ceci constitue un égrégore, c’est-à-dire un amas ou un amalgame d’énergies qui est visuel, qui est visualisable.
DM : Quand on parle, Bernard, de “poltergeist”, quand on dit : “On va dans des maisons hantées”, est-ce que c’est les égrégores qui sont dans la pièce ou dans la place qui font qu’on ressent des choses particulières dans ces maisons-là ?
BdM : Un “poltergeist” c’est une entité, c’est une entité qui est suffisamment matérialisée pour être perçue par des gens sensibles ou même par des gens qui ne le sont pas, sensibles. L’Homme vit sur trois plans, l’Homme a un corps matériel, il a un corps astral, il a un corps éthérique, puis quand il est désincarné, le corps matériel n’est pas actif, mais les autres corps subtils sont actifs. Donc l’Homme peut utiliser ces corps-là pour se matérialiser dans la matière, dans des registres de longueurs d’ondes qui, techniquement, sont visualisables pour lui. Donc un poltergeist c’est une entité matérialisée qui n’est pas nécessairement placée sur son plan, qui peut être entre deux plans, mais ça fait partie de la réalité des mondes parallèles.
DM : Et puis une entité, un égrégore, c’est quoi la différence ?
BdM : Un égrégore c’est une masse d’énergie qui est impersonnelle, dans le sens qu’une pensée négative va créer un égrégore, dans le sens qu’elle va créer des traces de “brake” (frein) dans le plan subtil. Ces traces-là, ces traces d’énergie là peuvent se coller à l’Homme, peuvent se fondre à lui, peuvent se coller à ses corps subtils. Un égrégore peut même se coller à un point où les corps subtils, tel que le corps astral, par exemple, peut devenir cancéreux.
DM : OK. Puis le jeu de l’entité avec les égrégores ?
BdM : L’entité se sert des égrégores pour manipuler la conscience humaine. Une personne qui aurait des genres de pensées très très négatives, aurait des égrégores très négatifs, et les entités peuvent se servir de ces énergies-là pour manipuler sa conscience, manipuler son ego spirituel.
DM : Donc, Bernard, si on dit qu’on se dégage de l’influence d’une entité, en réalité on se dégage d’un égrégore, parce que : “Pas d’égrégore”, l’entité ne peut pas rien faire sur nous ?
BdM : Sans égrégore, les entités deviennent impuissantes parce que l’égrégore, ça crée une atmosphère, c’est comme une atmosphère pour elles, et puis les entités se servent de ces atmosphères-là pour venir en communication avec l’Homme. Les entités viennent toujours en communication avec l’Homme à travers sa pensée, et aussi en fonction de son état émotif. Donc une entité est très habilitée à ça, ça fait partie de la nature de leur monde. Et plus un Homme est évolué, moins il crée d’égrégore négatif, donc automatiquement plus son aura spirituelle est pure, perfectionnée, et moins les entités peuvent se greffer à son énergie.
DM : Quand on est dans une société où l’information circule à flots, télévision, météo, journaux… Est-ce qu’on est pollué d’égrégores par le fait de l’information ?
BdM : Oui, parce que la pensée, donc la parole, si vous voulez, la pensée crée des égrégores parce que la pensée crée des réactions psychiques chez l’Homme au niveau de ses corps subtils, ce qu’on appelle l’influence. Et l’Homme étant influencé, automatiquement réagit à toute la saturation de la pensée dans le monde, donc à l’information et surtout aujourd’hui, on est très très saturé d’informations. Et l’Homme n’a pas suffisamment d’identité pour ne pas se laisser influencer consciemment ou inconsciemment par ces énergies-là. Donc il se crée autour de la planète d’énormes égrégores, et ces égrégores-là ont une puissance affective, dynamique sur la population, et ils ont la capacité même d’influer sur la destinée d’une nation, par exemple.
Quand on parle de l’égrégore que peut créer dans une nation… Comme une idéologie communiste, par exemple, ou une idéologie spirituelle fanatisée, c’est très puissant. Si l’Homme avait de l’identité, il ne serait pas affecté par les égrégores, parce que sa conscience mentale serait suffisamment enlignée avec sa propre Lumière pour pouvoir se dégager, donc son ego spirituel ne serait pas astralisable.
DM : Est-ce qu’on développe notre identité en traversant les informations, les égrégores, les formes-pensées ou si c’est en se coupant des égrégores et des formes-pensées qu’on développe son identité ?
BdM : On développe son identité en n’étant pas affecté par les égrégores. N’étant pas affecté émotivement par les formes-pensées qui nous viennent, puis qui nous sont soufflées, les formes-pensées qui font partie de notre état psychologique, éventuellement on atteint un niveau de conscience suffisamment avancé pour ne plus être influencé par ces états de pensées là. Donc à ce moment-là, on est libre des égrégores, donc on est libre des influences externes, on est libre des influences de l’Homme sur soi, on est libre des influences internes, occultes, des plans astraux sur sa conscience personnelle.
DM : On est, généralement, en tout cas dans l’information, on est attiré vers des types d’informations. C’est comme si vous placez des gens ici dans la salle dans une bibliothèque, ils n’iront pas nécessairement chercher le même genre de livres. Est-ce que la connexion entre la forme-pensée, l’information qu’on établit à connecter avec l’extérieur, est-ce que c’est collé avec quelque chose de particulier dans notre vie personnelle, dans notre programmation personnelle ? Est-ce qu’il y a quelque chose qui est particulier dans l’être pour qu’il soit sensible à des égrégores en particulier, et totalement insensible à d’autres ?
BdM : Sa personnalité psychique… L’Homme a une personnalité psychique dans le sens qu’il a un caractère, il a un tempérament, il a un ego spirituel qui n’est pas morontialisé, c’est-à-dire qu’il a un ego spirituel qui n’est pas en fusion avec sa lumière, donc l’Homme, dans un sens, il est peu comme un bacille dans une solution, il est toujours influencé. Pour qu’il en arrive à ne plus être influençable, ça lui demandera un niveau de conscience vibratoire suffisamment développé pour être capable instantanément de reconnaître la polarité dans l’information.
Le problème de l’Homme, c’est qu’il ne peut pas reconnaître la polarité, donc il ne peut pas reconnaître l’aspect astral de l’information, donc il est toujours polarisé d’un côté ou d’un autre, mais il n’est pas capable de faire la synthèse, une synthèse universelle de l’information.
Donc dans le fond, il n’est pas capable d’utiliser l’information d’une façon créatrice, il l’utilise d’une façon fonctionnelle ou dysfonctionnelle, il l’utilise pour la construction au développement de son ego, il l’utilise pour le développement de sa personnalité, il l’utilise pour le développement de mécanisme de comparaison qui lui permet, dans un cas ou dans un autre, d’avoir un ascendant sur les autres autour de lui. Donc il n’est pas capable de vivre l’information d’une façon totalement objective.
L’objectivité de conscience, ça existe. On dit souvent : “L’objectivité de conscience, ça n’existe pas, l’Homme est un être subjectif”, mais l’Homme est un être subjectif parce qu’il n’a pas d’identité. S’il avait une identité, il serait objectif dans toutes ses perceptions, que ce soit les perceptions vis-à-vis de la religion, vis-à-vis de la science, vis-à-vis de la politique, vis-à-vis de quoi que ce soit. Il serait capable d’interpréter d’une façon très rapide et très simple, et très concise, le phénomène humain de la conscience mentale, dont l’information est simplement une extrapolation dans l’expérience.
DM : Quand on parle d’égrégore, on parle d’une zone d’influence potentielle chez l’individu ?
BdM : L’égrégore influence toujours.
DM : Comment on identifie un égrégore ?
BdM : Un égrégore c’est une énergie qui disperse la conscience de l’Homme, c’est une énergie qui enlève à l’Homme de l’identité. Un égrégore enlève toujours de l’identité. Un Homme qui est dans son identité ne se sent jamais enlevé quelque chose, donc il a toujours quelque chose. Tandis que l’Homme, dans son inconscience, l’Homme involutif, à cause des égrégores qui font partie de sa conscience, qui font partie de son inconscience, qui font partie du lien entre lui et sa société, l’Homme n’est jamais dans une totale conscience, il n’a jamais une totale envergure de lui-même. Il est toujours un petit peu plus petit que ce qu’il voudrait être, il est toujours un petit moins parfait que ce qu’il voudrait être.
Il n’a pas la science de lui-même, il n’a pas une science intégrale de lui-même, il n’est pas capable de reconnaître en lui-même un équilibre parfait entre son plan mental supérieur, donc la source de sa conscience, de son information personnelle, et ses plans inférieurs qui sont le plan de l’action, de l’intellect ou le plan de l’émotion. Il est toujours tiraillé entre les deux, pourquoi ? Parce que la lumière n’est pas installée, la fusion n’est pas fixée, la personnalité n’a pas été transmutée, il vit encore d’une conscience expérimentale, il n’a pas de conscience créatrice, donc il est obligé de se référer constamment à la société, à ce qui est dit, à ce qui a été dit, aux opinions extérieures pour formuler, pour lui-même, une perception de la vie qui est intégralement axée sur sa conscience à lui et non pas sur celle des autres.
C’est là le phénomène de l’identité, il est là le problème de l’identité. Il y a des êtres dans le monde… Bon, je pense à Rudolf Steiner au vingtième siècle, des grands Hommes, réellement des grands Hommes, la crème de la crème de l’Humanité, et ces Hommes-là ont atteint des niveaux de perception, de conscience, de voyance, très très avancés, mais tout de même, demeure le fait que l’Homme doit en arriver, éventuellement, à intégrer tout ce qu’il EST, pas ce qu’il sait.
L’Homme n’a pas besoin d’intégrer ce qu’il sait, s’il a intégré ce qu’il EST. Une fois que l’on a intégré ce que l’on EST, à ce moment-là on sait ce que l’on a à savoir ! Tandis que l’Homme dans l’involution, a voulu intégrer ce qu’il a su, donc il a développé des grandes sciences spirituelles, comme Steiner, qui servent énormément à l’Humanité, mais l’Homme devra en arriver un jour à réellement intégrer ce qu’il EST. Et pour ça, il faut qu’il neutralise en lui-même les égrégores qui font partie des plans subtils, qui font partie des éthers de vie autour de soi, qui se greffent à notre conscience personnelle quand des évènements se produisent dans notre vie.
Vous avez remarqué, quand il y a des évènements qui se produisent dans votre vie, vous passez de la deuxième à la premère vitesse, votre taux vibratoire change. Quand votre maison brûle, vous changez. Quand vous vous faites voler, il se passe quelque chose en vous, quand votre boss vous met à la porte, il se passe quelque chose, quand quelqu’un est “pogné” (dans le sens “être pris”) avec vous, il se passe quelque chose !
DM : Vous voulez dire qu’on se sort d’un égrégore, quand il y a une crise ?
BdM : Quand il y a une crise, on a la chance de réellement maîtriser les centres de nos énergies, pour créer un mur magnétique entre nous-même et les égrégores. Ça, ça prend beaucoup d’identité ! C’est pas évident quand vous arrivez chez vous un soir, puis votre maison brûle, puis de dire : “Ah ! Bon, c’est correct, il n’y a rien là”… Ça prend beaucoup d’identité !
DM : Ça prend beaucoup d’identité !
BdM : Autrement dit, il ne faut pas être affecté par les égrégores !
DM : Ouais… Qu’est-ce qui se passerait si on était affecté, ça serait quoi les pensées qui pourraient nous perturber dans une crise, t’sé, quand on parle d’une maison qui passe au feu, ou n’importe quoi ? Qu’est-ce qui permet à la pensée de nous déstabiliser ?
BdM : C’est parce qu’à ce moment-là, les forces astrales deviennent très très actives, l’Homme est testé dans l’expérience.
DM : Mais on est toujours testé pour que ça nous fasse rien ?
BdM : On est testé pour voir comment est-ce qu’on réagit ! On réagit mal, tout le temps !
DM : Puis quand on réagit, c’est dangereux ?
BdM : On ne peut pas faire autrement, c’est-à-dire qu’on réagit parce qu’on est affecté par les égrégores.
DM : Oui, puis vous dites : Il faut mettre un mur magnétique, ça veut dire que quand un personne a de l’identité, la personne ne sent plus rien ?
BdM : Elle est neutre, réellement neutre, neutre, neutre, neutre, neutre, neutre. Elle est capable d’être neutre, elle n’est plus affectée par l’expérience, ses centres intérieurs ne sont plus débalancés par l’évènement extérieur. Ça, c’est de l’identité.
DM : Vous parlez des centres intérieurs qui ne sont pas balancés, mais est-ce que ses sens deviennent atrophiés ?
BdM : Non, au contraire, ils ne sont pas atrophiés, ils deviennent extrêmement actifs, extrêmement vibrants, le canal s’ouvre, l’Homme devient très voyant.
DM : C’est parce qu’on a de la difficulté à marier le fait d’être neutre avec le fait de sens qui, finalement, peuvent goûter encore de certaines impressions ?
BdM : Je parle des centres.
DM : Oui, les centres sont balancés, mais les sens, est-ce qu’ils sont atrophiés ? Vous m’avez dit non.
BdM : Non, ils ne sont pas atrophiés. D’ailleurs, les sens sont une expression des centres… Vos sens, vos sens physiques sont le résultat de l’activité du corps astral.
DM : Mais si vous avez une grande sensibilité, vous êtes techniquement très receveurs d’égrégores ?
BdM : Si vous avez une grande sensibilité, vous pouvez être très très affectés par les égrégores, puis d’un autre côté, vous pouvez être très libres des égrégores, dépendant de la nature de votre sensibilité. Si votre sensibilité est fondée réellement sur un grand état de fusion, oui, vous n’avez pas de problème. Si votre sensibilité est fondée sur une grande activité astrale, autrement dit si l’âme chez vous est très vibrante, et qu’elle n’est pas sous le contrôle de votre Esprit, à ce moment-là vous avez beaucoup de sensiblerie, et à ce moment-là quand votre maison brûle, vous faites une grosse crise.
DM : Puis, ça, ça décentre les centres ?
BdM : Ça, ça fait partie du fait que vos centres sont décentrés… (rires du public).
DM : Vous avez l’art de reformuler… On voit beaucoup de gens dans un processus de conscientisation qui, à un certain moment donné, se plaignent de leur sensibilité, ils se disent : “Ah ! Ben là, je suis trop sensible là, je ne peux plus aller dans ces éthers-là, je ne peux plus boire autant de boissons, je suis trop… 40 oz (trois bières et demie), et puis un verre, c’est assez”… Techniquement, si t’es capable de te caler un “40 oz” puis de ne pas broncher, marcher sur une ligne droite, puis tu tombes à un p’tit verre, puis ça t’affecte, puis tu marches tout croche, il me semble que t’es décentré avec ta sensibilité ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui a fait que ton expansion de conscience ou ton expansion de sensibilité te rend plus vulnérable à l’extérieur ?
BdM : C’est parce que quand vous êtes inconscient, vous buvez un “40 oz”, parce que vous avez quelque chose à vous prouver ou à prouver à votre boss ou à votre “chum”. Quand t’es conscient, tu n’as plus à prouver à personne quoi que ce soit de cette nature-là ou de cet ordre-là, donc le besoin d’un “40 oz”, il n’est plus nécessaire, vous n’avez plus les “buffers” (tampons).
Il y a beaucoup de choses qu’on fait quand on est inconscient parce que… Moi j’appelle ça des “buffers”, on a des mécanismes de protection. T’sé, un Homme qui est inconscient peut faire des choses abominables, puis ça ne le dérange pas. Tandis qu’un Homme conscient peut faire des choses, puis ça va le déranger. Un Homme inconscient, il va aller à la chasse, puis il va tuer un bel orignal, bang ! Puis il a un plaisir fou à le faire tandis qu’un Homme conscient ne peut pas aller à la chasse !
Puis même… Je vais vous donner un exemple. Moi j’avais des lapins chez nous qui mangeaient mes fleurs, puis là j’étais fâché parce que ma fille, elle travaillait fort sur les fleurs, puis c’était un petit peu “too much” là… Puis voilà qu’un jour, j’ai été acheté un petit “baby gun”, tu sais les petits “baby guns” là, c’est parce que j’étais fâché, j’étais allé m’acheter un petit “baby gun” (rires du public). Mais quand je suis arrivé chez nous, j’ai vu le lapin, le lièvre, qui était en train de manger une fleur. Là il me regardait avec son gros œil… Puis j’ai mis la carabine de côté, t’sé, tu ne peux pas !
Avant, j’aurais pu le faire, mais à cette heure, je ne peux plus, t’sé ! Le lapin, il te regarde avec un gros œil comme ça, là… Tu ne peux pas, tu ne peux plus le tirer ou tu vas tirer dans le “péteu”… Quelque chose… Ça fait que tu n’as plus les mêmes… T’as plus les “buffers”, t’as plus les “buffers” ! T’as plus l’insensibilité requise pour tirer le lapin.
DM : C’est un élément qui est paradoxal, c’est pour ça que je le mets en relief, parce que ça m’arrive souvent quand je rencontre les gens… BdM : Ça veut pas dire que je pourrais pas le tirer le lapin, s’il mangeait trop de mes fleurs. Un jour je me fâcherais ou alors je serais obligé d’aller par en dedans, puis trouver un mécanisme, réellement naturel pour… Comme prendre des os de lapin puis les broyer dans un bol, puis tout étendre ça autour… Le lapin s’en irait, mais j’ai pas le temps moi, d’aller en ville chercher des lapins morts, puis broyer les os de lapins… J’ai pas le temps de faire ça… Un jour, je me fâcherai puis je mettrai un plomb un petit peu plus haut que le “péteu”, il faudrait que je sois bien fâché, sans ça je pleurerais après, j’aurais des larmes, parce que tu viens que t’aimes trop les animaux, ça fait que t’as plus les mécanismes d’insensibilité que l’Homme normal a.
DM : Mais ça, ça ne vous décentre pas ?
BdM : Ça fait partie de ma conscience. Ça me fâche de me faire manger mes fleurs, d’un autre côté, il faut que je me trouve un mécanisme, ça fait que j’ai fait une petite barrière autour, ça fait que là il ne vient plus… Avec des petits clous autour pour pas qu’il passe en dessous… Ça fait que là, ça a réglé ce problème-là !
DM : Mais à ce moment-là, l’individu… Est-ce que l’individu conscient est capable de se protéger des égrégores plus facilement que l’individu inconscient ?
BdM : Un individu conscient peut plus facilement se protéger des égrégores dans la mesure où il devient de plus en plus mental.
DM : Mais il devient quand même de plus en plus sensible en étant de plus en plus conscient ?
BdM : En devenant de plus en plus conscient, il devient de plus en plus sensible, oui.
DM : Puis, en étant plus sensible, il est quand même capable de mieux se protéger des égrégores ?
BdM : Oui, parce que ses centres s’enlignent, son corps émotionnel puis son corps mental, les émotions qui affectent le mental tout le temps là, vient un point où ça n’affecte plus le mental.
DM : Vous, dans l’histoire du lapin, vous ne souffrez pas du lapin, tandis qu’un individu inconscient, il va souffrir du lapin ?
BdM : Ben, je ne souffre pas du lapin, je ne suis pas content que le lapin mange mes fleurs, mais il faut que je trouve une façon pour qu’il ne les mange pas !
DM : Ce que je veux faire comme nuance, Bernard, c’est de trouver le moyen de voir l’avantage de devenir plus sensible dans le phénomène de la conscience versus les égrégores dans lesquels on est obligé de vivre ça ?
BdM : L’avantage, c’est que, quand tu deviens plus conscient, tu deviens plus intelligent, il y a plus de lumière qui passe, donc on devient plus intelligent.
DM : Mais ça veut-il dire que tu évites d’être en situation de connecter avec des ambiances, des atmosphères où c’est lourd comme égrégores, ça veut-il dire que quand tu deviens plus conscient, tu vas moins souvent dans les clubs, que tu vas moins souvent à New York… ?
BdM : T’as plus les mêmes besoins, ça ne veut pas dire que tu ne pourras pas y aller, mais t’as plus les mêmes besoins, mais tu ne vas plus aller dans les clubs pour les mêmes raisons.
DM : OK. C’est la raison du mouvement qu’on fait, qui fait le danger de l’égrégore ?
BdM : C’est la nature de votre besoin ! Quand t’es conscient, tu peux pas avoir le besoin d’aller dans un club, puis de passer ta vie dans un club, comme le monde fait ! Parce qu’il y a trop d’égrégores dans un club, c’est un p’tit enfer un club ! La musique est trop forte, d’abord !
DM : Oui, je comprends ça !
BdM : Il y a certainement des clubs ou des endroits de plaisir qui sont un peu plus sophistiqués. Ça, c’est intéressant, c’est le fun ! Mais les clubs qu’ils ont aujourd’hui, je sais pas moi, les clubs… C’est trop fort, c’est “too much”. Ça fait que quand t’es sensible, tu ne recherches plus ces environnements-là, tu recherches des environnements qui sont un petit peu plus sereins, un peu plus calmes, un peu plus sophistiqués, peut-être un petit peu plus beaux, un petit peu plus soignés, avec des gens un petit peu plus soignés, ainsi de suite.
DM : Dans le passé, l’histoire a démontré que c’était les barbares qui étaient capables d’envahir n’importe quel type de territoire… Les Romains ont envahi les Grecs, après ça, on a eu le tour des Gaulois puis des Huns, puis c’est toujours les barbares qui envahissent les gens qui ont atteint un certain niveau de raffinement. Est-ce qu’un individu qui est, entre guillemets, plus sensible, plus conscient, est un être qui risque d’être envahi quelque part, par la barbarie de l’inconscience de son environnement ?
BdM : Il va être mis en position de se protéger contre la barbarie de la fin du cycle. Un Homme conscient aujourd’hui qui avance… Dans les années qui s’en viennent là, il va en arriver à se trouver des mécanismes pour se protéger contre ce que vous appelez “la barbarie involutive”, la fin du cycle, oui.
DM : Donc la façon de se protéger quand on développe cette sensibilité, puis cette conscience-là, elle est nouvelle ?
BdM : Elle est totalement nouvelle.
DM : Ça n’a pas de relation avec les anciens mécanismes de défense qu’on a ?
BdM : Non, non, d’ailleurs l’Homme nouveau ne pense pas aucunement comme l’Homme ancien. Quand t’es conscient, tu ne peux pas penser comme l’Homme de l’involution. Les mécanismes de créativité sont totalement autres, ils sont basés sur d’autres paramètres, puis d’ailleurs qu’on ne connaît pas totalement aujourd’hui là, qu’on va connaître au fur et à mesure où on avance.
DM : Quelques-uns… Est-ce que vous seriez capable d’en démontrer des mécanismes qui sont connus présentement ?
BdM : Bon… Ma famille passe tout son hiver en Haïti maintenant, à partir de cette année, ma femme puis ma fille ont été en Haïti toute l’année, elles viennent d’arriver là. Ça fait qu’elles ont passé tout l’hiver en Haïti. Vous allez dire : “Bon, ben, en Haïti c’est un monde difficile”… Ça, c’est ce qu’on vous lisez dans les journaux, mais où on est, nous autres, c’est très calme, très tranquille, très paisible. Ça fait qu’on a passé tout l’hiver là ! Moi j’y suis allé tout l’hiver, je reviens toutes les deux semaines, puis je retourne parce que je construis là-bas.
Ça fait que ça, ça fait partie de se protéger, se protéger contre l’hiver. On n’est plus capable de prendre les hivers de fou qu’on a eu au mois de janvier, moi, je ne suis plus capable ! La température change tellement que, pour moi, l’affaire d’avoir froid tous les deux jours, ou entendre le monde dire ici : “Il fait beau aujourd’hui”… Une journée ! (rires du public). Quelqu’un va dire : “Il fait beau aujourd’hui”… Le monde tombe réellement dans les pommes, il fait beau puis c’est rien qu’une journée !
Tandis que là-bas, il fait beau tous les jours. Ce qui arrive, c’est qu’éventuellement tu te crées un autre style de vie selon ta sensibilité. Selon sa sensibilité, l’Homme se créera un mode de vie. Moi je suis dans une position pour le faire, je le fais. Ma femme le fait, ma fille le fait, puis il y en a d’autres qui le font, puis il y en a d’autres qui vont le faire. L’Homme un jour va être obligé, à cause de sa sensibilité, de se créer un mode de vie, mais ça, ça va venir en fonction de sa sensibilité. Au fur et à mesure où son insensibilité va disparaître, va apparaître sa sensibilité, il va être obligé de se protéger.
DM : Quand vous faites ça là, faire ces mouvements-là, de vous couper finalement un peu de la civilisation dans un sens, est-ce que vous vous coupez des égrégores en faisant ça ?
BdM : On se coupe des égrégores de la civilisation ici, oui.
DM : OK. L’individu qui est plus sensible, avec sa conscience, il est obligé de se couper des égrégores, des formes-pensées de son environnement, des avalanches d’informations, télévision, toutes ces choses-là ?
BdM : Tout ça change… Quand tu vis… Ma femme elle me disait ça aujourd’hui là, C’est une “ré-immersion”, c’est comme réapprendre à vivre quasiment, vivre six mois en Haïti, puis revenir ici au Québec, sur le boulevard Métropolitain… C’est du “stock” ! Nous autres, on est partis du club hier là, ça nous a pris quarante-cinq minutes en yacht pour arriver au Cap, ça montre la distance, vu où est-ce qu’on est, même de la civilisation haïtienne qui n’est pas une civilisation !
Puis quand tu arrives à Miami, puis à Montréal, puis le trafic là !… Je regardais ma femme puis ma fille dans l’auto hier… Puis les gens trouvent que les voyageurs ne vont pas assez vite… Ça fait que c’est un genre de stress, puis tu rentres dans ce stress-là, puis il n’existe pas là-bas ! Le bureau de poste, aller au bureau de poste, c’est quoi la malle, les comptes, les ci, les ça, la folie de la civilisation, la saturation… Un jour, l’Homme ne sera plus capable de prendre ça. Vous allez sauter vos “pentures” (rires du public).
DM : On est d’accord sur le fait qu’il y a trop de pensées. On est dans une société qui parle aujourd’hui d’autoroutes électroniques, est-ce que ça veut dire qu’on est en train de se détruire ? (Coupure enregistrement)…
BdM : (Reprise en cours) (…) Ils gobent puis ils gobent, on est rendu qu’on gobe, c’est abominable ce qu’on gobe… Ça fait que tu lis “le “Journal de Montréal”, tu gobes, puis gober le “Journal de Montréal”, c’est gober le “Journal de Montréal” ! (rires du public), t’sé ! Ma mère est toute déprimée… Elle est toute déprimée. Je lui dis : “Qu’est-ce que c’est que tu lis”… Elle lit : “Allo Police” puis le “Journal de Montréal” ! (rires du public), ben, tu peux bien être déprimée !
Je lui dis : “Qu’est-ce que c’est que tu lis quand tu veux te remonter le moral”… Ben, elle lit les petites revues des Artistes Québécois, puis ça, ça lui remonte le moral. Ça fait qu’entre les petites revues des Artistes Québécois qui lui remontent le moral, puis “Allo Police”, puis le “Journal de Montréal” qui descend le moral, elle monte puis elle descend, elle est dans son élévateur… Toute sa vie… Elle est tellement déphasée là que, ça n’a plus d’allure !
Moi je dis : “Arrête de lire le Journal de Montréal ou lis les bonnes parties, ou arrête de lire : Allo police ou lis les bonnes parties”. Elle, elle lit tout ! Quand je la vois, elle me met au courant de tout ce qui s’est passé à Montréal depuis la dernière fois, les meurtres, les viols… Tout ! Ça fait que moi, pour me protéger d’elle, ben, je me mets au neutre. Là, j’entends rien, elle me parle mais j’entends rien… Je dis : “C’est bien bien intéressant”… (rires du public). Tu ne peux pas te polluer de même toute ta vie !
DM : Il faut avoir des sérieux mécanismes pour pouvoir se protéger de tout ça, parce que… BdM : Il faut le faire, ça change ta vibration, ça !
DM : Bernard, l’information aujourd’hui, est-ce qu’il faut… BdM : Il faut avoir des réponses… C’est quoi l’histoire du phénomène… Il paraît que ça a évolué l’affaire de la drogue là, ils se mettent la tête dans le micro-ondes (rires du public).
DM : Hein ?
BdM : Vous n’en avez pas entendu parler de ça ? En tout cas, ils se mettent la tête dans le micro-ondes, il paraît qu’ils ouvrent la porte un petit peu, pas trop, avec un crayon là, quatre secondes ! Lui il y a passé plus que quatre secondes (rires public)… Ça fait qu’il s’est “fritté” les cellules… Le monde (les gens), ils ne comprennent plus qu’est-ce que c’est qui se passe ! Au moins, quand t’es conscient, tu sais ce qui se passe… Tu comprends ce qui se passe, parce que tu l’as l’information du plan mental de ce qui se passe, ça fait que tu n’es plus affecté au niveau des égrégores.
Mais quand tu ne sais pas ce qui se passe, que t’es une femme comme ma mère, puis que tu lis ça dans le Journal, que le petit gars il s’est mis la tête dans le micro-ondes, puis il s’est “fritté” des cellules, tu sais que c’est pas bon pour le moral (rires du public). Tu fais ça pendant quarante ans, puis éventuellement, tu deviens Alzheimer, autrement dit subconsciemment, tu veux te couper de ce qui se passe, c’est ça “être Alzheimer” ! Les gens sont plus capables, ils se coupent… DM : Quand on est confronté à de l’information, où est-ce qu’on peut savoir qu’on a de l’identité vis-à-vis de ça ? Comment on peut sentir qu’on fait face à l’information puis qu’on ne se fait pas polluer ?
BdM : Quand on n’est pas influencé !
DM : Dès qu’il y a influence, peu importe sa forme, on est automatiquement dans une perte d’identité ?
BdM : Automatiquement.
DM : Est-ce que c’est possible pour un individu, avec toute la mémoire qu’il a, d’arrêter d’en prendre la nouvelle, la nouvelle information, puis de strictement traiter avec ce qu’il a vécu dans son passé puis d’éliminer ça ? Si on coupe un individu d’une zone d’influence, si on le prend, on l’amène dans le bois, puis on le coupe de toute influence avec la civilisation, est-ce que pendant une période, admettons, de six mois, il a simplement à traiter avec sa mémoire, il a simplement à traiter avec les informations déjà reçues dans le passé et qu’il apprend progressivement à se défaire de ces informations-là, est-ce que ça serait un moyen de faire ressurgir l’identité ?
BdM : Ce n’est pas en allant dans le bois que vous allez faire ressurgir l’identité, c’est en étant en ville, puis en apprenant à ne pas vous laisser influencer. Après ça, vous pouvez aller dans le bois, puis écouter. Tandis que si vous allez dans le bois pour vous sauver de la société, vous allez devenir des infirmes, votre personnalité naturellement va s’altérer, mais vous allez vivre des états de dépression parce que vous n’aurez pas quelque chose pour compenser… Aller dans le bois… Il faut que l’Homme crée. Quand tu deviens conscient tu deviens très très créatif.
Moi je vais en Haïti, mais je suis créatif là-bas, je fais des choses, des gens qui sont là créent, on change simplement de milieu, un milieu qui est plus relax, zéro stress, mais aller dans le bois, ça équivaut à faire ce qu’on faisait pendant l’involution, on devient des mystiques de la nature, puis si tu deviens un mystique de la nature, tu vas te faire astraliser “anyway”.
DM : Donc même nos mémoires peuvent être encore nos sources de pression sur l’identité ?
BdM : Oui.
DM: OK. Donc le phénomène de retrait ou de coupure finalement, avec l’information ou avec n’importe quelle forme d’égrégores, ce n’est pas la solution ?
BdM : Ce n’est pas la solution. C’est de ne pas se laisser influencer par les égrégores.
DM : Donc à ce moment-là est-ce qu’il faut aller dans le sens inverse, d’aller affronter des impressions?
BdM : Il ne faut pas se mettre en initiation non plus ! Qu’est-ce que c’est cette affaire-là de vouloir se faire souffrir, puis de vouloir… C’est être maso ! (rires du public). Qu’est-ce que c’est cette affaire, d’aller se faire souffrir !
DM : Je sais, Bernard, c’est parce qu’il y a plein de gens qui veulent évoluer, puis ils cherchent un moyen de se libérer de l’influence, et puis là, ils se posent la question : Est-ce qu’il faut se couper des sources de bombardements astraux ou émotionnels pour pouvoir régler sa centricité ou s’il faut faire face ?…
BdM : Le monde va évoluer. Il ne s’agit pas pour l’Homme de vouloir évoluer, il s’agit pour l’Homme de vouloir être intelligent. En voulant être intelligent, en apprenant à être intelligent, il évolue. Si vous voulez évoluer, vous allez vous donner une mission spirituelle, tandis que si vous cherchez les mécanismes, si vous cherchez à comprendre les mécanismes pour être intelligents, à ce moment-là, vous allez être des êtres évolués.
DM : OK. Ça veut dire qu’être intelligent juste avec les choses qui nous arrivent, c’est suffisant ?
BdM : Être intelligent avec des choses qui se produisent dans notre vie, c’est suffisant, puis ça, ça fait partie de l’évolution. Là, vous allez évoluer !
DM : Les gens qui vivent un quotidien où ils trouvent que leur vie est trop simple, trop, entre guillemets, neutre, plate, inodore et sans saveur, est-ce que ces gens-là, à travers ce qu’ils vivent là, c’est suffisant pour évoluer ?
BdM : Si leur vie est inodore et sans saveur, c’est parce qu’ils n’ont pas assez de conscience créatrice pour faire vibrer leur corps astral, puis il faut le faire vibrer votre corps astral !
DM : Puis là, s’ils font vibrer leur corps astral, là ils se mettent en initiation ?
BdM : Non, s’ils font vibrer leur corps astral, ils vont aller chercher des impressions extérieures, puis ils verront comment traiter avec ça, après. C’est comme une personne qui dit : “Ma vie est plate, je vis à Saint-Lin, métro, boulot, dodo”, puis tu lui dis : “Bon, ben, viendrais-tu faire un petit voyage à Montréal”… “Ah ! Non, non je suis très bien ici”… Il y en a du monde de même ! (rires du public).
DM : Effectivement !
BdM : Mais si elle prenait le train, ben, elle irait à Montréal, elle irait chercher d’autres impressions, ça lui permettrait d’évoluer psychologiquement, parce que quand tu pars de Saint-Lin, que tu viens à Montréal, tu évolues psychologiquement. Si tu pars de Montréal puis tu t’en vas à Saint-Lin, là t’évolues pas psychologiquement ! Ça fait que la vie c’est très complexe, c’est très varié, puis il faut que l’Homme aille chercher des impressions.
Les gens qui ont des petites vies plates, c’est parce que c’est des gens qui ne vont pas chercher d’impressions dans la vie… Puis les impressions sont là, le monde en est plein, puis tu vas chercher les impressions qui te conviennent. Il y a des gens qui ne sont jamais allés au cinéma, c’est abominable jamais être allé au cinéma ! Il y a beaucoup de bons films. Il y a de la créativité, il y a du talent, il y a beaucoup de cochonneries aussi. C’est comme la musique mais il faut choisir.
Les voyages il faut choisir… N’importe quoi… Le vêtement il faut choisir… Donc on vit dans un monde qui est très riche aujourd’hui, où il y a beaucoup d’abondance, puis il faut aller les chercher ces choses-là. Il y a des gens qui n’ont pas d’amis, tu ne peux pas vivre une vie avec pas d’amis. Il faut avoir des amis dans la vie, au moins un ! Un chat… Je ne sais pas moi… Il faut que tu aies quelque chose. Ça fait que c’est abominable, puis après ça, imagine-toi s’ils perdent leur job ou ils perdent leur mari, ou s’ils perdent leur “chum”, ils sont faits !
Ça fait que la vie, c’est fait pour être vécu, seulement que plus t’es sensible, plus t’es conscient, plus tu choisis. Puis tu choisis, puis tu choisis, puis tu deviens très habile à choisir, puis là, à ce moment-là tu rencontres des gens intéressants, il y a du monde intéressant dans la vie, t’sé !
DM : Bernard, vous avez dit au début que les entités se servaient des égrégores pour manipuler le mental humain. Est-ce qu’un être humain conscient se sert des égrégores pour aromatiser sa vie ou se sert des impressions, parce que j’imagine qu’une impression c’est un égrégore ?
BdM : Une impression c’est une énergie dans la forme, c’est une énergie, c’est le corps astral qui va… Quand vous écoutez de la musique, vous allez chercher une impression, quand vous allez voir un film, vous allez chercher une impression, quand vous regardez un tableau, quand vous allez à l’opéra, vous allez chercher une impression. Cette impression-là, c’est de l’énergie sonore, visuelle, une lumière physique, une senteur… Bon, ben, ça alimente vos sens, ça met en vibration votre corps astral, ça rend votre vie plus plaisante, ça n’a rien à faire avec des égrégores tout ça, c’est des impressions, vous allez chercher des impressions. C’est évident que l’impression est bien plus créative quand vous allez dans un bel hôtel que quand vous allez dans un trou sur la rue Saint-Laurent… C’est pas la même impression.
DM : Oui, définitivement ! (rires). La différence entre une impression puis un égrégore, Bernard ?
BdM : Une impression c’est l’énergie que vous recevez au niveau de votre corps astral à cause du contact sensoriel que vous avez de la forme, tandis qu’un égrégore, c’est psychique.
DM : OK. Puis quand vous dites : C’est psychique, ça veut dire que ça contient quoi ?
BdM : C’est psychique dans le sens que ça met en vibration votre corps mental puis votre corps émotionnel, ça fait partie de la dimension spirituelle de votre être, tandis que l’impression, ça fait partie de la dimension physique de votre être.
DM : OK. C’est strictement relié au physique ?
BdM : Quand tu mets… Quand tu passes ta vie sur du velours, c’est pas un égrégore. Du velours c’est une impression matérielle, le velours c’est bien plus plaisant que de la jute.
DM : OK. Je comprends. Donc à ce moment-là quand on parle que l’être conscient est plus sensible, ça veut dire qu’il peut aller chercher beaucoup d’impressions pour agrémenter sa vie ?
BdM : Il peut aller chercher beaucoup d’impressions que l’Homme moins conscient n’ira pas chercher, ça fait que sa vie peut être très agréable, plus sélective, plus ajustée à sa sensibilité, plus ajustée à sa conscience, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.
DM : Donc se libérer des égrégores, ça ne veut pas dire se couper des impressions ?
BdM : Absolument pas, absolument pas ! D’ailleurs, je vais vous dire une chose. Dans la mesure où l’Homme va devenir conscient puis qu’il va se couper des égrégores, il reste tellement plus rien dans la vie qui vaut la peine d’être vécu de réel, qu’à ce moment-là, il va avoir tendance à se chercher des impressions, parce que la vie sur la Terre devient très très compressée, condensée, quand tu es conscient.
Quand tu es inconscient, on dirait que tout le monde… Tout est créé pour aller te chercher : La télévision, le hockey, le base-ball, le football, les “guidounes”… Tout ! Mais quand tu es conscient, tout ça, il y a bien des affaires qui changent… La vitesse dans la machine, tout ce qu’on fait… Quand tu es conscient, toutes ces choses-là, tu ne vibres plus à ça. Ça fait qu’à ce moment-là, ce qui te reste là, c’est très sélectif, c’est très particulier à ta sensibilité, puis ce sont ces énergies-là dont tu te sers pour goûter à la vie mais à un niveau plus raffiné, plus sensible, plus près de ta réalité.
DM : De la présence par rapport à l’identité, quand on dit qu’une personne a de l’identité, souvent on va sentir de cet être-là qu’il a beaucoup de présence, est-ce que quand on sent que quelqu’un a de la présence, on peut considérer qu’il est proche de son identité ?
BdM : Oui. Oui, parce que de la présence, c’est toujours de la présence d’Esprit, donc un Homme qui a de l’identité, ou un Homme qui a du charisme, ou un Homme qui a ce que vous appelez de la présence, il est plus proche de son Esprit, c’est ça qui crée ça !
DM : Bon, souvent on remarque que les gens qui ont de la présence, ont vécu beaucoup d’expériences dans leur vie, ils ont affronté beaucoup d’égrégores, OK. Est-ce qu’on peut considérer qu’un être qui a de la présence, c’est un individu qui peut nous aider ou nous faire voir les mécanismes des égrégores ?
BdM : Ça dépend. Un être peut avoir eu beaucoup d’expériences dans la vie, puis être un vrai con !
DM : Donc il n’y a pas de présence ?
BdM : Il y a de la présence, mais il y a beaucoup de conneries dans la présence, puis un être peut avoir eu beaucoup d’expériences dans la vie, puis avoir une grande maturité. Là, il n’y a pas de conneries dans la présence, c’est de la présence intelligente, ça dépend de la conscience de l’individu. Il y a des gens qui ont beaucoup d’expériences dans la vie, énormément d’expériences dans la vie, mais tu parles avec eux autres, puis c’est de la connerie constante. Ça fait que ça, de la présence de même, tu n’en as pas besoin, tu ne relaxes pas avec du monde de même, tu n’apprends rien avec du monde de même, ils sont intéressés simplement à ce que t’écoutes leurs histoires, t’sé… Bon !
Tandis qu’il y a des gens dans la vie qui sont conscients, qui ont une certaine sensibilité, même qui ont eu moins d’expériences, mais qui vivent très près de leur Esprit, ces gens-là sont beaucoup plus valables que ceux qui ont eu beaucoup d’expériences, puis qui ont une certaine présence, mais dont la présence est une déformation de leur réalité.
DM : Bon, à ce moment-là, si une personne… BdM : Excusez… Mais un Homme qui aurait beaucoup de conscience puis qui aurait eu aussi beaucoup d’expériences, ce serait très intéressant de parler avec. C’est l’Esprit qu’on a qui détermine la qualité ou la valeur de l’expérience qu’on a eu en abondance ou sans abondance… Toujours l’Esprit !
DM : Est-ce que la maturité dépend intégralement de l’Esprit ?
BdM : La maturité… Ça dépend comment est-ce que vous regardez le terme “maturité”. Dans l’involution, la maturité de l’Homme était basée sur son habilité psychologique à traiter avec les choses de la vie, alors que la maturité pour un être conscient, c’est fondé sur sa capacité de travailler, de traiter avec les choses subtiles de la vie.
La maturité d’un être conscient est proportionnelle à sa capacité de traiter avec les choses subtiles de la vie, ce qui est derrière la forme, tandis que la maturité d’un être inconscient, c’est de traiter avec la forme elle-même. Ça fait qu’un être conscient va traiter avec les choses de la vie à un niveau encore plus subtil que l’autre qui a une certaine maturité, ne voit pas.
C’est comme si tu travaillais à la fois avec la matière puis l’invisible, tandis que l’Homme qui a de la maturité puis qui est inconscient, ne travaille qu’avec la matière, il ne travaille pas avec l’invisible, il ne voit pas la connexion entre l’invisible puis la matière. Puis quand tu es conscient, tu vois toujours la connexion entre l’invisible puis la matière, tout le temps, tout le temps, c’est ça la conscience !
La qualité de notre science… On a une belle science sur la Terre aujourd’hui, mais c’est une science qui est très limitée, c’est une science qui s’occupe simplement de la matière, ce n’est pas une science qui s’occupe de la matière et des plans parallèles en même temps. Quand on aura une science qui s’occupera de ces deux plans-là à la fois, on aura une très très grande science, mais en attendant, la science elle s’occupe simplement de la matière. Ça fait partie de l’involution de la cinquième race-racine.
DM : OK. Donc pour une personne consciente, les gens qui s’occupent strictement de la matière, c’est des gens qui sont immatures ?
BdM : C’est des gens qui ne sont pas suffisamment conscients, des gens qui n’ont pas suffisamment de lumière, des gens qui n’ont pas suffisamment de conscience… DM : Donc ils sont immatures ?
BdM : Ils peuvent avoir une maturité dans l’expérience, mais ils n’ont pas de maturité psychique.
DM : OK. Donc il y aurait deux sortes de maturité ?
BdM : Une maturité psychologique puis une maturité psychique.
DM : OK. Est-ce qu’une personne peut avoir une maturité psychique et ne pas avoir de maturité psychologique ?
BdM : Oui, une personne peut avoir de la maturité psychique, être très près de l’invisible, mais pas avoir encore suffisamment intégré les deux : la matière et l’invisible. Donc il y aura une maturité psychique mais il n’y aura pas une maturité psychologique, puis ultimement l’Homme devra avoir les deux. Un Homme, ça devrait être capable de fonctionner dans le monde de la matière plein fouet et dans le monde de l’invisible plein fouet. Là, tu es réellement organisé pour vivre ta vie sur la Terre ou sur les autres plans pleinement.
DM : Les gens qui sont dans un processus un peu spirituel ont tendance à se développer une maturité psychique avant la maturité psychologique ?
BdM : Ça dépend. Il y a des gens qui ont développé une maturité psychologique, puis ensuite ils ont développé une maturité psychique. Il y en a qui ont développé une maturité psychique tout de suite, mais ils ont laissé tomber la maturité psychologique. Puis en général, les gens dans le deuxième âge sont des gens qui ont une grande sensibilité mais ils ne font rien dans le monde, ils ne sont pas capables de travailler, ils ne sont pas capables de fonctionner dans la société, ils peuvent devenir un poids même de la société, ils décrochent.
Tandis qu’il y a des gens qui ont été dans le monde matériel, qui ont construit dans le monde matériel, ils n’ont même pas connu le monde immatériel, puis un jour, pour une raison ou une autre, ils s’avancent vers ce monde-là, mais au moins ils ont créé dans la matière. Donc ils avancent dans l’autre monde, puis ils peuvent facilement reconnecter avec la matière… Ça, c’est beaucoup plus valable, c’est plus ordonné, c’est plus “groundé”, ça fait des êtres plus stables.
DM : La personne qui a une maturité psychique mais avec le handicap de pas vivre parfaitement sa maturité psychologique, quel choc de conscience lui est nécessaire pour aller chercher la maturité psychologique ?
BdM : À un certain moment donné, s’il vit trop dans le psychique puis qu’il ne vit pas dans le psychologique, un jour il va perdre son job, sa femme va le “crisser” là, elle va lui dire : “Bon, ben, trouve-toi un job comme tout le monde, tu as des enfants à faire vivre, laisse faire le psychique, puis le ci, puis le ça”, puis elle va lui dire : “Bon, ben, si tu ne trouves pas de job d’ici un an là, t’es fait à l’os, je te laisse”… Puis un jour, elle va le laisser. Puis un jour il va comprendre qu’il faut que tu travailles, tu es sur le plan matériel, tu as un corps matériel, il faut que tu travailles. Sans ça tu vis comme un zombie ici. Tu vis des illusions. Il faut que tu intègres cette énergie-là, c’est un manque d’intégration.
DM : OK. Maintenant, on passe à l’autre, celui qui a une maturité psychologique puis qui n’a pas de maturité psychique, quel type de choc il faut qu’il vive pour passer à l’autre ?
BdM : Ça dépend de son évolution d’âme, ça dépend de sa programmation. Si un jour cet Homme-là il doit évoluer vers des plans plus subtils, il peut lui arriver quelque chose, il peut être bien “baveux” (arrogant) dans la vie matérielle, puis un jour il se fait casser une jambe, ou il se fait couper une jambe, ou il rentre dans un mur avec son “char” (voiture) ou quelque chose. Ça, ça dégrise, ça dégrise assez, ça ! Il s’agit qu’il arrive à l’hôpital, puis il y a un petit livre à côté de lui là, à l’hôpital, tu sais, des petits livres… Il y a des petits livres…
DM : Des petits livres de “mormons” ! (rires du public).
BdM : Pas nécessairement des “mormons” mais il y a des petits livres (rires du public), je ne sais pas moi… Supposons qu’il arriverait à l’hôpital avec une jambe cassée, puis l’autre gars avant, il aurait oublié son livre sur “La vie des maîtres”, par exemple… Il va regarder ça, qu’est-ce que c’est que cette affaire là, t’sé ! Il a du temps, il peut lire, il a la patte cassée. Bon, ben, en lisant “La vie des maîtres”, pendant qu’il a la patte cassée, ça peut l’amener plus loin.
Mais avant, il n’aurait pas eu la chance, il n’aurait pas eu l’intérêt de lire “La vie des maîtres”, parce qu’il était trop en affaires, le gros business, il avait son “char”, puis toutes ses “bébelles” (choses). Tandis que rendu à l’hôpital, la patte cassée là… D’ailleurs “patte cassée”, ça veut dire “vie changée” ! Quand tu te casses une patte, laisse-moi te dire que ça change ta vie ! Ça fait que c’est comme ça que la vie travaille. Ça fait qu’ils vont aller le chercher par en arrière, ils vont toujours te chercher par en arrière “anyway” !
DM : Bernard, de la maturité, est-ce que c’est de la contenance ?
BdM : De la maturité, c’est de l’intelligence équilibrée à tous les niveaux, à tous les niveaux ! Donc plus tu as de maturité, plus ton intelligence est équilibrée à tous les niveaux, ça veut dire que techniquement, tes émotions ne font plus interférence avec ton intelligence, ça veut dire que dans la vie : “You are in the driver seat” (tu es sur le siège conducteur), c’est toi dans la vie, tu formes ta vie, tu crées ta vie comme tu veux. Ça, c’est de la maturité. Ça, c’est le psychique et le matériel en même temps, l’intégration totale de ton énergie.
DM : On se fait dire que c’est pas nous autres qui pensons, mais il faut être dans le “driver seat” (le siège conducteur) ?
BdM : C’est pas nous autres qui pensons dans le sens que la pensée vient d’ailleurs, mais ce n’est pas parce que la pensée vient d’ailleurs qu’on est des marionnettes. On est des marionnettes justement parce qu’on pense que la pensée ne vient pas d’ailleurs. Si on était conscient que la pensée vient d’ailleurs, on aurait l’impression au début qu’on est “marionnetté”, mais avec le temps, on comprendrait que ça a toujours été de même, puis c’est normal, on a un corps subtil, on a un corps astral, on a un corps éthérique, on a un corps physique, on a un corps mental.
On n’est pas fait rien que de phosphate, puis de magnésium, puis de fer. Tu sais, quand quelqu’un meurt, ta mère meurt ou ton frère meurt… Puis ils te mettent tout ça dans une petite bouteille de Pepsi là, il n’en reste plus gros du gars, t’sé… (rires du public). Le gars il a construit des empires, il a été premier ministre, puis là ils viennent de le mettre dans une petite bouteille de Pepsi, il y a à peu près tant d’onces là-dedans ! Là tu te dis : “Ouais, c’est lui qui a construit… Qui est devenu premier ministre des États-Unis, il a déclaré la guerre au Japon, puis il est dans une bouteille de Pepsi” (rires du public) ! “Faut pas être con”, mais on l’est… Con ! Ça fait qu’il y a d’autres choses en arrière du Pepsi… Ça fait que la poudre ici, le phosphate, le magnésium… Il faut réellement être con pour penser qu’un premier minsitre, c’est juste contenu dans une bouteille de Pepsi !
DM : Bernard, quand une personne prend conscience de ça, du fait de la pensée, que c’est quelque chose qui vient d’ailleurs, comment il peut sentir qu’il y a un contrôle sur sa vie, en tout cas qu’il y a un contrôle par rapport à la pensée qui passe par lui ?
BdM : Vous voyez ça à l’envers vous autres, la pensée c’est une énergie qui allume la conscience, qui te rend conscient d’être. Quand tu es conscient que la pensée vient d’ailleurs, au lieu de vivre sur le plan matériel avec l’impression que tu es tout seul dans ta sphère existentielle, bon, ben, tu réalises qu’il y a une partie de toi sur un autre plan, c’est toi ici là, bon ! Ça fait que quand tu découvres cette partie de toi qui est sur un autre plan, tu n’es pas intéressé à la renier, tu es intéressé à la découvrir…
C’est quoi cette affaire-là, de toi ? Éventuellement, tu t’aperçois que cette partie-là de toi, elle est très intelligente, elle très créative, puis ça, ça s’unit cette affaire-là, ça crée une unité avec la conscience, avec le développement de la conscience, puis un jour tu es bien ! Ça fait que c’est l’ego qui veut se séparer de tout ça, puis qui veut garder l’impression que c’est tout de la matière ici… Dans la bouteille de Pepsi, c’est l’ego ça, c’est une illusion de l’ego, ça fait partie des égrégores.
DM : Quand il y a une alliance avec une perception de l’autre plan ou des autres plans, il peut y avoir, pas une impression, mais une certitude de contenir ou de contrôler sa vie ?
BdM : Avec le temps, tu en arrives à avoir une certitude de contrôler ta vie, parce qu’éventuellement tu en arrives à être capable de ne plus te faire manipuler par les autres plans. La raison pour laquelle l’Homme n’est pas capable de sentir que c’est lui qui contrôle sa vie, c’est parce que l’Homme n’est pas capable de comprendre comment marche la vie. Si l’Homme comprenait comment ça marche la vie, à ce moment-là il ne serait pas manipulé dans sa vie.
Mais pour savoir comment ça marche la vie, il faut que tu puisses parler avec du monde qui travaille de l’autre bord. Ce que je veux dire, si tu veux savoir comment est-ce que ça fonctionne ta radio, ben, il faut que tu puisses parler à quelqu’un qui est à CKVL, qui va te donner le programme du soir. Bon, ben, c’est la même chose pour l’Homme. L’Homme va être éventuellement obligé de connecter avec ces plans-là. Bon, ben, à ce moment-là il va commencer à comprendre comment est-ce que ça marche la vie, parce qu’ils vont lui expliquer : Ça marche de même, ça marche de même, ça marche de même, ça marche de même ! Ça fait que là, sa maison brûle, ils vont dire : “Ta maison brûle pour que tu ne vives pas d’insécurité matérielle par rapport à ton avenir”… “Ta femme t’a sacré là pour que tu ne vives pas de dépendance émotive par rapport à ta femme”, ainsi de suite.
DM : Bon, on revient toujours au fait qu’il y a quelqu’un dans un autre plan…
BdM : C’est pas quelqu’un, c’est TOI là. Bon… “Ça” qui te parle…
DM : Les gens ont beaucoup de difficulté, on parle des égrégores, ça semble être un filtre ou un élément qui masque cet échange-là, pour la faire cette connexion-là et la maintenir, est-ce qu’il y a une façon d’être ou une disposition de l’âme ou de l’Esprit pour pouvoir arriver à… ?
BdM : Une disposition de l’ego.
DM : Une disposition de l’ego ?
BdM : On vous dit que la pensée vient d’ailleurs, c’est final, arrêtez de vous obstiner avec nous autres ! Elle vient d’ailleurs ! Que vous le voyez, que vous soyez contents, pas contents, ça c’est votre problème, elle vient d’ailleurs “anyway” ! Ça fait qu’un jour, dans deux-cents ans, dans cinq-cents ans, vous allez être obligés de reconnaître qu’elle vient d’ailleurs. C’est pas une affaire qui se discute ça, qu’elle vient d’ailleurs. Elle vient d’ailleurs, on vous dit qu’elle vient d’ailleurs, elle vient d’ailleurs, bon ! C’est à vous autres avec le temps à découvrir qu’elle vient d’ailleurs.
DM : OK. Avec le temps, qu’est-ce qu’il faut découvrir ? Je comprends qu’on découvre qu’elle vient d’ailleurs, mais qu’est-ce que c’est la démarche pour la découvrir ?
BdM : On vous dit qu’elle vient d’ailleurs, ça fait que si un jour vous le vivez, puis que ça vous dit dans votre tête que vous êtes un niaiseux, elle vient d’ailleurs ! (rires du public).
DM : OK.
BdM : C’est déjà quelque chose !
DM : Puis si vous avez une idée créative…
BdM : Ça fait que si tu as entendu parler de ça dans ta vie, qu’elle vient d’ailleurs, puis tout d’un coup, tu te dis dans ta tête que t’es niaiseux, ben, tu dis : “Qu’est-ce que c’est que tu veux me dire, c’est quoi là”… Puis là, ça va arrêter ! Ah ! Tu viens de découvrir quelque chose ! Ils vont essayer de t’en passer une “petite vite” (escroquerie), puis tu l’as arrêtée. Mais si on ne sait pas qu’elle vient d’ailleurs, puis tu te fais dire que tu es niaiseux dans ta tête, puis que tu réfléchis que “je suis niaiseux”, ben, tu vas être niaiseux. T’es “pogné” à être niaiseux, t’es fait à l’os !
DM : Puis si tu as une idée super créative ?
BdM : Elle vient toujours d’ailleurs !
DM : Elle vient toujours d’ailleurs ?
BdM : Oui. Si tu as une idée créative puis tu te penses “smart”, ben, ils vont te faire rentrer dedans pour te faire découvrir que les idées viennent d’ailleurs, puis il y a un rythme dans les idées, il y a une programmation, puis il y a un temps, ainsi de suite. Ça fait qu’ils vont t’envoyer une idée, tu vas penser qu’elle est bien bonne, puis ils vont te mettre une trappe dans l’idée, puis tu vas faire une gaffe, puis avec le temps tu vas apprendre à couler tes idées créatives. Parce que c’est l’ego ça, qui fait de “l’overtime” là ! (rires du public).
DM : Pour finir, Bernard, on gagne le gros lot, ça vient d’ailleurs ?
BdM : Tout vient d’ailleurs. Tout vient d’ailleurs ! C’est à croire que c’est bien dur à comprendre cette affaire-là que ça vient tout d’ailleurs. Penses-tu que t’es rien qu’une bouteille de Pepsi ? (rires du public).
DM : Non ! Merci beaucoup, Bernard. On revient dans vingt minutes, une demi-heure ! (Applaudissements).
mise à jour le 22/06/2024