DM-101 Ratés mais remplis de talent [fr]

DM-101 Ratés mais remplis de talent

“DM : Dans une société où on est jugé sur nos talents, on cherche à dépister, à voir quels sont nos talents. Quand on les trouve évidemment, on se fait payer pour, quand on ne les trouve pas, on se sent raté, et évidemment on cherche des gens qui vont nous reconnaître un talent, nous identifier un talent. Et …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Daniel Ménard (DM) : Dans une société où on est jugé sur nos talents, on cherche à dépister, à voir quels sont nos talents. Quand on les trouve évidemment, on se fait payer pour, quand on ne les trouve pas, on se sent raté, et évidemment on cherche des gens qui vont nous reconnaître un talent, nous identifier un talent. Et évidemment, ce n’est pas chose facile, on ne comprend pas toujours la mécanique du talent, le karma, on ne comprend pas toujours la destinée de nos talents, et on reçoit Bernard de Montréal, ce soir, pour nous expliquer, pour nous faire voir nos talents. Bernard (Applaudissements). Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

DM : Bernard, on a souvent l’impression que l’argent mène le monde, puis pour faire de l’argent, il faut avoir des talents, puis quand on n’a pas dépisté, on n’a pas situé nos talents, on a souvent l’impression d’être raté dans la vie. Est-ce que tout le monde à la naissance dispose d’un talent, d’un talent qui lui permet de faire face à la survie matérielle, sociale, psychologique ?

BdM : Oui. Tout le monde a des talents. Tout le monde a des talents puis l’Homme a des talent qui sont cachés, autrement dit des talents qui n’ont pas été exécutés, qui n’ont pas été mis en expression, puis une des raisons pour laquelle beaucoup de gens sont pris avec l’expérience du talent non exprimé, c’est dû au fait qu’on vit dans une société où les gens ont peu de relation entre eux. Et plus la société devient complexe, plus c’est difficile de développer des relations avec les Hommes, qui sont réellement créatives. Puis les relations avec les Hommes, c’est un petit peu comme de la terre, si vous avez des talents et que vous n’avez pas de relations humaines, votre talent devient, votre talent peut demeurer très très longtemps inexprimable, ou il peut simplement se mécaniser.

Les gens, par exemple, qui travaillent, qui ont des jobs qui durent dix, quinze, vingt, vingt-cinq ans, trente ans, trente-cinq ans, toujours la même routine, ce sont des travaux qui sont aliénants, puis c’est très important pour l’Homme, surtout dans une société moderne d’apprendre à s’ouvrir, à développer des liens avec des Hommes autour de lui, puis ça, c’est une conférence à faire ça, parce que c’est très intéressant. Puis une fois que c’est fait, à ce moment-là il s’établit des relations entre les êtres qui sont suffisamment fécondes pour que les talents qui sont cachés, sortent.

Un talent, ça fait partie de l’âme, ça fait partie des mémoires anciennes, puis l’Homme est très très intelligent, autrement dit l’Homme a accès à beaucoup d’intelligence, puis s’il n’a pas de relations, s’il n’est pas capable de développer des relations avec les Hommes, des relations réellement saines, solides, fondamentales, à ce moment-là il y a une grande partie de son intelligence qui n’est pas exprimée, qu’il est obligé, pour vivre, de baser sa survie sur ses talents. Et ça, c’est très très limitatif.

DM : Donc vous diriez que l’individu qui se sent raté ou qui semble rater sa vie, c’est un individu qui manque d’association ou de relations humaines ?

BdM : Les gens qui sont ratés sont des gens qui se sont vendus au système, le système de par l’éducation, ainsi de suite. Le système c’est une sorte de prison, ça peut être une prison dorée pour certaines personnes, mais ça demeure toujours une prison. Puis un individu qui n’est pas capable de développer une relation avec les Hommes, des relations réellement solides, ne peut pas bénéficier complètement du système, ne peut pas se créer des systèmes en parallèle, ne peut pas se créer de conditions qui, si le système devient trop saturé ou devient trop compétitif, ainsi de suite, ou trop sélectif, ces gens-là sont obligés à ce moment-là de se recycler. C’est ce qu’on entend parler aujourd’hui, de recyclage.

Je pense que le problème du talent est basé fondamentalement sur le fait que les individus, dans une société moderne, surtout qui ne se connaît pas – parce qu’il y a beaucoup d’aliénation, il y a beaucoup de murs qui séparent les Hommes, il y a beaucoup moins d’honnêteté aujourd’hui qu’auparavant, ainsi de suite – je pense que le problème fondamental de l’Homme concernant ses talents, concernant sa survie, l’élimination de la survie, la création de son énergie créative, d’une façon réellement ouverte sur le monde, est dû au fait que l’Homme ne sait pas se créer des alliances.

DM: Pour mettre en relief un talent, est-ce que ça doit nécessairement être reconnu de l’extérieur ou si l’individu doit se reconnaître un talent ? Est-ce qu’on doit absolument passer par le phénomène d’une popularité, exemple quelconque, pour sentir qu’on a du talent ou si on peut reconnaître qu’on a du talent soi-même ?

BdM : Le terme “talent” ça me fatigue, parce que le terme “talent”, c’est astral, dans le sens que la personnalité est totalement fondée ou connectée avec le mémoriel ancien de l’expérience. On devrait regarder l’expérience du talent puis l’amener un peu plus loin, puis parler de conscience créatrice. Mais conscience créatrice demande, nécessite transmutation de la personnalité, passage de la personnalité à la personne, développement de l’identité. Là, à ce moment-là l’Homme se découvre de nouveaux talents, autrement dit d’autres avenues créatives pour sa personne, puis à ce moment-là il commence à être libre, il peut faire des choix, il n’est pas simplement limité à des choix qui lui sont imposés par une société.

Si on retourne, par exemple, dans les années 50, la société avait besoin d’ingénieurs, c’était la grosse affaire dans le temps. Tu t’en allais en ingénierie puis tu avais un job ! Aujourd’hui le marché est saturé. Donc il y a beaucoup de types aujourd’hui qui ont des maîtrises, des doctorats, des “bachelor’s types” (types de licence), puis ils ne peuvent pas se trouver de travail quand ils ont perdu leur job. Ils restent sur leur job parce qu’ils ont peur de ne pas en trouver un autre, ainsi de suite. Et ça, c’est très dangereux parce que ça nous limite, et ensuite ça nous rend victime des conditions politico-sociales économiques présentes. Et plus ça va, plus c’est difficile, plus c’est difficile, plus c’est difficile !

Puis après ça, les gens, pour une raison ou une autre, une raison qui est normale, se replient sur le système social et veulent que les gouvernements prennent soin d’eux autres, donc ils perdent toute leur énergie, ils perdent leur liberté, ainsi de suite. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas su se créer des alliances. C’est un problème que l’Humanité, surtout les gens qui vivent dans des sociétés complexes industrialisées, évoluées, va connaître dans les années à venir. On commence déjà à sentir la soupe chaude.

On va prendre, par exemple, si on retourne vingt, vingt-cinq ans en arrière, voilà vingt-cinq ans en arrière, on parlait, on pouvait dire : “Bon, ben, être professeur à l’école, c’est un bon job”, parce que pour nous autres c’était un idéal dans ce temps-là. Bon, les gens étaient relativement polis, les étudiants respectaient les professeurs, on n’était pas rendu dans l’âge du Cégep encore, on avait l’ancien système, puis il n’y avait pas de drogue, il n’y avait pas tout le malaise d’aujourd’hui.

Mais un type qui demeurerait fixé dans ce temps-là, d’être un prof à l’école aujourd’hui, c’est quasiment une initiation, il n’y a plus de plaisir, alors s’il base sa vie ou sa survie sur un talent, puis il n’a pas suffisamment d’Esprit, pas suffisamment de capacité de se créer d’autres relations humaines, ou des relations humaines pour réellement faire sortir de lui ce qui fait partie de son intelligence créatrice, il risque d’être un professeur dans une jungle, puis éventuellement de faire une “nervous breakdown” (dépression nerveuse). Donc le talent pour moi, ça peut être, ça peut demeurer une barrière psychologique pour l’Homme, puis je crois que ce n’est pas sain de regarder notre vie en fonction d’un talent, il faut regarder notre vie en fonction de notre capacité d’exprimer ce qu’on est, ce qui est en nous autres. Puis ça, ça demande des contacts humains.

DM : Est-ce que vous diriez que c’est plus important de savoir s’adapter dans la vie d’aujourd’hui que de développer un talent ?

BdM : Oui, d’ailleurs on s’en va vers ça. L’Homme moderne, l’Homme du vingt-et-unième siècle sera un être qui saura s’adapter, d’ailleurs ceux qui s’adapteront pourront vaincre les conditions sociales, économiques, politiques. Ceux qui ne sauront pas s’adapter vont finir au bas de l’échelle, puis vont devenir les nouveaux pauvres de la société industrielle. L’Homme doit s’adapter. Ça, c’est comme un type qui travaille dans une industrie, dans une petite ville, puis l’industrie elle brise, elle arrête, elle ne fonctionne plus, ça fait vingt-cinq ans qu’il travaille là-dedans. S’il n’est pas suffisamment intelligent pour se sortir de son talent puis aller dans une autre direction, à ce moment-là il est fait !

DM : Est-ce que compétence et talent, c’est synonyme ?

BdM : La compétence c’est mécanique, c’est psychologique, c’est une forme d’intelligence, seulement ce n’est pas nécessairement créatif. Il y a des gens qui sont très très compétents, puis ils ne sont pas intelligents. Ce n’est pas parce que tu es compétent que tu es intelligent. Par contre la compétence, une fois que tu es intelligent, ou quand tu es intelligent, ou quand tu es créatif, la compétence elle devient très très utile à ce moment-là, parce qu’elle n’est pas mécanique. Elle peut s’adapter, elle peut varier, elle peut se moduler.

La compétence, c’est ce que j’appellerais l’agressivité de l’intelligence créatrice. C’est ça de la compétence, parce qu’une personne qui est compétente, si tu regardes une fille qui travaille comme secrétaire pour un avocat, puis tu rentres dans le bureau, puis elle tape son texte, une demi-heure après c’est fait, elle est compétente, il y a une agressivité là-dedans. Les gens qui sont compétents ont une certaine agressivité qui fait partie de leur intelligence.

Par contre, s’ils sont réellement intelligents, conscients, ainsi de suite, éventuellement la compétence ne devient pas pour eux un boulet de canon, parce qu’il y a des gens qui souffrent de la compétence. Ensuite la compétence veut devenir performante, le patron il voit ça, ça fait que là ils deviennent automatiquement… On exige d’eux, puis on exige d’eux, puis on exige d’eux. Donc c’est un prix, on peut payer le prix de notre compétence si on n’est pas intelligent.

Ça fait que la compéténce c’est une qualité psychologique, mais ça doit être réellement allumé, ça doit être rendu intelligent. D’ailleurs, tout doit être rendu intelligent chez l’Homme, le talent doit être rendu intelligent, donc il devient une conscience créatrice, la compétence doit devenir intelligente, dans le sens que l’Homme ne doit pas payer, ne doit pas être vampirisé par ses pairs, par ses patrons, ainsi de suite. Il faut qu’il soit capable de se protéger.

Il y a des gens qui sont compétents, puis leur compétence, ça devient leur carte de crédit, ça devient la mesure de leur performance, puis on exige d’eux autres, puis on exige d’eux autres, puis un jour ils se brûlent, ainsi de suite, pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas inteligents. Ça fait que la compétence seule, ce n’est pas assez. Si tu n’es pas intelligent, que tu sois n’importe quoi, ce n’est pas assez. Il faut toujours être intelligent. Puis être intelligent, ben, ce n’est pas évident !

DM : De la façon que j’entends ça, on dirait qu’on peut rater notre vie même avec de la compétence ?

BdM : Ah ! Ben efffectivement, effectivement on peut rater notre vie avec de la compétence, parce que la compétence, c’est mécanique. Du talent c’est mécanique, ça fait partie de la mémoire, donc là où il n’y a pas d’intelligence, où il n’y a pas de lumière dans l’Homme, que vous ayez du talent ou que vous ayez de la compétence, vous pouvez rater votre vie, parce que votre vie est préderminée en fonction du système dans lequel vous vivez.

Donc vous n’êtes pas créatif, vous n’êtes pas autonome, vous n’êtes pas capable de former des nouvelles alliances, vous n’avez pas de mobilité. Vous n’êtes pas capable de changer votre fusil d’épaule quand c’est nécessaire, vous n’êtes pas capable de vivre à partir de vous, vous vivez toujours par rapport au système, ainsi de suite. Puis là, c’est rendu très grave, on est réellement prisonniers de ça, on est comme des rats dans une cage.

DM : Comment l’individu peut prendre les nouvelles règles d’une conscience créative, comment il doit reconnaître les règles d’une conscience créative ? Qu’est-ce qu’il faut pour savoir qu’on a une conscience créative ?

BdM : Dans une consciece créative, il y a beaucoup d’individualité, il y a beaucoup de centricité, on ne vit pas pour soi mais on vit par rapport à soi, puis on projette ça dans le monde, on part de soi puis on le projette dans le monde, on ne vit pas par rapport au monde, c’est l’envers. L’Homme conscient projette de lui-même vers le monde. Ça, c’est de la conscience créatrice, c’est un indice de la conscience créatrice, il y a beaucoup d’indépendance d’Esprit, il y a une capacité de couper une situation puis d’en créer une autre. Beaucoup de mobilité ! Il n’y a pas de limite, techniquement il n’y a pas de limite.

DM : Il met le système à sa mesure ?

BdM : Il utilise le système créativement, mais il ne se fait pas utiliser par le système, puis ça, ce n’est pas évident.

DM : OK. Quand on parle de système, Bernard, on parle automatiquement de relations avec des gens qui sont dans un système. Comment des gens qui sont vendus à un système, dans le sens qu’ils vont défendre le système à la vie, à la mort, pour leur sécurité ou par insécurité, comment on peut s’allier des gens qui sont dans un système quand on a à travailler avec un système, ou si ce sont ces gens-là qui dirigent, qui contrôlent, qui manipulent les prises de décisions là-dedans ?

BdM : Les systèmes sociaux qui existent ont une vie par eux-mêmes, un système c’est totalement mécanique. Si l’Homme est conscient il peut se créer un système, c’est sa conscience qui se crée un système, mais les Hommes aujourd’hui vivent à l’intérieur d’un système qui est totalement acéphale, dans le sens qu’il n’y a pas d’intelligence dans un système. C’est le produit, le résultat d’un dévelopement graduel, au cours des siècles, au cours des générations. Et ça, ça a sa propre loi.

Regardez ce qui se passe au niveau des lois, des lois juridiques, les lois sociales, les lois gouvernementales, si on prend un gouvernement, c’est un exemple. Ce sont des conditions, ce sont des statuts, ce sont des conventions qui dépassent l’individu, qui sont plus grandes que l’individu, ça fait partie du pouvoir de l’état sur l’individu. Si l’individu ne réussit pas un jour à se prendre réellement en main, puis exprimer sa conscience créatrice par rapport à ces systèmes-là, l’Homme ne pourra jamais se sortir de la survie, il ne pourra jamais se rendre libre des conditions politico-socio” économiques. Donc plus ces conditions-là deviennent difficiles, plus elles sont saturantes, plus elles sont compressantes, ben, l’Homme en est la victime. Et aujourd’hui, on est la victime de ceci.

DM : Je vous pose ma question différemment, vous avez dix personnes qui sont substantiellement intelligentes, il se crée ensemble un système. Quand est-ce que ce système-là va être en danger de devenir “pas intelligent” ?

BdM : Il va être en danger de ne pas devenir “intelligent”, lorsque ces individus-là cesseront de se respecter.

DM : OK. Donc vous voulez dire que tout système qui ne respecte pas l’individu devient mécanique ?

BdM : Il devient mécanique puis il tombe sous les lois ahrimaniennes, astrales.

DM : Ça fait que ce n’est pas le système qui est à blâmer mais ce sont les individus qui sont dedans ?

BdM : Ce sont toujours les individus qui sont dedans, parce que ce sont les individus qui créent la société. L’État n’existe pas ou les systèmes n’existent pas par eux-mêmes, ce sont les individus. Par contre, dans une société involutive, les systèmes à cause de leur historicité, les systèmes sont devenus des forces, des prisons à l’intérieur desquelles les individus sont engoués, emprisonnés. Mais l’Homme conscient, des êtres conscients qu se créent des relations humaines basées sur le respect mutuel de leur identité, ces êtres-là sont capables de se créer un système en parallèle avec les systèmes qui existent, et se sortir éventuellement de la survie.

Mais la condition fondamentale, c’est le respect de l’Homme, ce que dans une condition involutive, on n’a jamais réussi à faire, parce que les systèmes aliènent. Tandis que dans un sytème créatif, autrement dit dans une structure psychologique indépendante des lois mécaniques de l’involution, l’Homme est capable de se créer un système intelligent, c’est-à-dire une “gride” (grille) opérationnelle permettant à ses facultés mentales, émotionnelles, et sa corporalité, de se statuer à volonté. Ça, c’est un système créatif. C’est la fondation, c’est le potentiel fondateur d’une race-racine. C’est ce que l’Homme demain, conscient, l’Homme solaire, pourra demain se créer, pour finalement se sortir de la survie. Sinon l’Homme sera totalement prisonnier des conditions qui s’en viennent.

DM : Bon, maintenant, une personne comme vous, vous avez une conscience créative, vous l’avez déjà démontré, est-ce que vous êtes capable par le respect de créer des alliances à l’extérieur, dans des strucures qui sont, entre guillemets, inconscientes ou qui sont mécaniques, comme telles ?

BdM : Oui, dans la mesure où je mesure bien mes relations… Dans la mesure où je mesure bien mes relations !

DM : Vous voulez dire quoi par ça ?

BdM : En fonction de ma voyance. Je donne un exemple, j’ai appelé un type à Miami aujourd’hui qui est un agent pour nous autres, qui travaille pour nous autres, puis c’est un type qui est moral, il est honnête, c’est un “bonhomme”, mais il n’est pas allumé, il faudrait lui donner un cours en communication. Tu lui envoies un fax puis il te rappelle… Tu es obligé de rappeler quatre jours plus tard pour te faire dire, ton fax n’était pas clair : “Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas appelé pour dire que le fax n’était pas clair, je t’en aurais envoyé un autre, ainsi de suite”… Mais c’est un homme qui est moral. Donc à ce moment-là, parce qu’il est moral, je suis “willing” (prêt) de continuer à travailler avec lui.

Par contre, si j’avais à travailler avec lui dans un cadre où j’aurais besoin de beaucoup de communication, et s’il ne me donnait pas de communication, à ce moment-là je serais obligé de dire… Soit de le laisser aller ou de lui donner un choc pour lui faire comprendre que, pour former une entreprise telle que la nôtre, ça prend de la communication. Ça fait que ça dépend ce que tu veux faire avec l’Homme, ça dépend de tes besoins. Comme c’est notre agent, donc moi ce que je vais faire, c’est que je vais acheter des choses à Miami ou aux États-Unis, puis je vais les acheter moi-même, puis je vais les faire transporter dans sa compagnie, puis lui il va les envoyer dans le Sud, par exemple, en Haïti. Bon, à ce moment-là je sais que j’ai tout le matériel, je choisis moi-même le matériel, mais je perds de l’énergie.

C’est lui qui devrait le faire, je lui dis : “Bon, ben, j’ai besoin de telle sorte de machine, telle sorte de machine, achète-moi ça”, bing, puis fermer les yeux, mais pour le moment, à cause de la compression du temps, à cause de l’embargo en Haïti, je ne peux pas faire ça, ça fait que je suis obligé de prendre les choses en main. Mais un jour quand ça va être plus tassé, cette chose-là, il va falloir qu’il se tasse, sinon je vais m’en séparer. Ça fait que ça dépend toujours de tes besoins.

Quand tu travailles avec des gens inconscients, c’est jusqu’où ces êtres-là peuvent être utiles, puis le côté moral est important, parce que moi je ne suis pas un homme… Je n’aime pas me faire voler, je n’aime pas me faire décevoir, je n’aime pas me faire désappointer, je perds trop d’énergie. Donc à ce moment-là, je choisis les gens inconscients avec qui je peux travailler. Ça fait qu’ils ne sont peut-être pas aussi compétents que d’autres, mais au moins je relaxe à ce niveau-là.

DM : Donc est-ce que dans ces cadres-là, où vous avez à négocier avec des structures qui sont, comme vous dites, mécaniques, le respect est possible au-delà du profit que les gens peuvent faire avec vous ? Parce qu’aujourd’hui, si tu n’es pas payant pour quelqu’un, généralement, c’est assez difficile de garder la relation ensemble ?

BdM : C’est pour ça que le respect est important.

DM : Mais est-ce que le respect, ça inclut le fait d’une profitabilité, est-ce que c’est au-dessus ?

BdM : Non, le respect c’est tellement fort, le respect, dans le sens que je le parle. Pas le respect mécanique des conventions humaines, mais le respect de l’Homme, c’est tellement important, c’est tellement fort, qu’un être qui respecte l’Homme, à ce moment-là il peut s’attendre en retour d’un échange avec l’autre. Et la profitabilité comme vous dites, c’est le résultat de tout ça. Le problème avec les gens, c’est que les gens s’intéressent plus au profit qu’au respect, donc à ce moment-là le profit est conditionné à des conditions sociales, à des conditions politiques, à des conditions qui sont totalement mécaniques. Alors que l’Homme qui sait respecter l’Homme, la profitabilité c’est une conséquence de tout ça. Puis ça ne se conditionne pas le respect, pour un être conscient.

Le respect c’est fondamental, ça fait partie de la conscience créatrice, ça fera partie de la conscience créatrice demain, ça sera totalement nouveau chez l’Homme, ça permettra un renouvellement des relations humaines, ça permettra la création des alliances, ça permettra réellement la fondation d’une race-racine, ça permettra à des Hommes de sortir même, des tentacules du pouvoir, des systèmes sociaux qui existent pour se créer des systèmes en parallèle. Mais ça ne se conditionne pas le respect, ça ne se monnaie pas le respect, puis c’est réellement l’Amour de l’intelligence mentale, le respect. Et le RESPECT que l’Homme conscient connaîtra, n’est pas le respect que l’Homme de l’involution a connu.

DM : Pouvez-vous faire la différence entre les deux ?

BdM : Le respect de l’Homme conscient, c’est équivalent à la présence de son Esprit dans la matière, autrement dit quand tu es conscient, ton Esprit est toujours là dans la matière, tu “travailles” avec. Tandis que dans l’involution, l’Homme était spirituel, l’Homme avait des valeurs spirituelles, le respect pour l’Homme faisait partie des conventions sociales, ainsi de suite, mais ne faisait pas réellement intégralement partie de sa conscience. Ça faisait partie des modes, des mœurs de son inconscience, puis quand il y arrivait des choses, des conditions, le respect sautait.

Tandis que dans la conscience humaine intégrale de l’évolution, le respect fera partie des murs de la conscience humaine. Puis ça, ça sera avec ça que l’Homme pourra travailler, se créer des alliances, se créer des systèmes en parallèle, et réellement finalement se sortir de la survie. Parce qu’un Homme qui respecte un Homme et vice versa, ces êtres-là deviennent comme des frères, plus que des frères biologiques, des frères dans la lumière, des frères réellement, il se crée des liens puissants entre eux. Puis ces liens-là n’ont pas d’ombrage.

DM : Est-ce que du respect, ça peut être, quand c’est bâti entre deux individus, est-ce que ça peut être testé par des évènements ?

BdM : Oui le respect, ça peut être testé par des évènements, puis dans la mesure où les évènements vont confronter les individus, ben, c’est à ce moment-là qu’on voit si l’Homme a du respect pour l’autre. Parce que ce n’est pas quand ça va bien entre nous autres que le respect est testé, c’est quand ça va mal. Moi je préfère toujours des situations où ça va mal que des situations où ça va bien. Des situations où ça va bien, la nature animale ne le sent pas, vous ne pourrez jamais tester vos alliances avec les Hommes si vous avez de l’argent, puis si vous faites des “party”, puis si ça va bien ensemble.

Vous allez tester vos alliances avec les Hommes si ça va mal. Puis ça, ça fait partie des lois de l’évolution, parce que l’Homme nouveau c’est un être solaire. Donc l’être solaire sera testé contre l’être lunaire. Les forces solaires seront testées contre les forces lunaires, donc un être qui a réellement du respect pour l’être, pour l’autre, quand “when the chips are down” (quand la situation est désespérée) comme on dit, quand ça va réellement mal, c’est là qu’on voit s’il y a du respect.

Moi je ne bâtirais jamais ma relation humaine avec des Hommes quand ça va bien, jamais, jamais, d’ailleurs je ne l’ai jamais fait, puis ceux qui me connaissent me connaissent pour ça. Il faut que ça aille mal quelque part pour voir s’il y a réellement de la matière derrière la forme.

DM : Oui, c’est une bonne… Ça veut dire que… oui, mais il faut que vous abordiez vos relations quelque part quand ça va bien !

BdM : Vous les abordez toujours quand ça va bien, il n’y a personne qui aborde ses relations quand ça va mal, on n’est pas des cons ! On les aborde quand ça va bien, par contre avec le temps, ça va mal (rires du public). Puis avec le temps, ça va toujours mal, puis dépendant des conditions, dépendant ce que vous faites, dépendant du niveau de créativité que vous faites, c’est quand ça va mal que tu vois si les gens sont solides, pas quand ça va bien.

Même pour moi, rencontrer quelqu’un où ça va bien, je serais capable de voir quand est-ce que ça va aller mal, je pourrais dire : “Dans cinq ans, ça va aller mal entre nous autres”, puis là il vous dira : “Non, non, non, ça va toujours aller bien entre nous autres”. Non ! Dans cinq ans, ça va aller mal, puis dans cinq ans, ça va mal, puis c’est là que tu vois si le gars est réellement solide. Puis c’est avec ces Hommes-là, quand ils ont passé l’astral de leur conscience, puis qu’ils sont capables de maintenir le Respect, donc l’Amour mental entre eux-mêmes, malgré toutes les difficultés, c’est là que tu développes des alliances, c’est là que tu crées des systèmes en parallèle, puis c’est là qu’éventuellement tu sors de survie. Parce qu’il y a un processus transmutatif qui se crée, l’émotion, le mental, la personnalité, tous les défauts qu’on a, ainsi de suite.

DM : Bon. Une autre question qui me vient avec ça. Étant donné que le phénomène des alliances, ça semble être vital pour chaque individu…

BdM : J’insiste sur le fait qu’il faut que ça aille mal pour voir…

DM : Je relance ça, là ! Vous, vous avez à un moment donné testé quelqu’un, est-ce que vous, si vous avez testé quelqu’un, il est testé pour un autre de vos amis ?

BdM : Pardon ? (rires du public).

DM : Admettons, exemple, disons que vous m’auriez testé, est-ce que moi je suis testé pour un autre, ou si l’autre doit aussi me tester ?

BdM : Je ne comprends pas !

DM : Bon, une alliance, est-ce que c’est d’individu à individu, ou si un individu a testé un individu, il est testé pour une collectivité ? Pour savoir combien de tests on a à passer dans la vie, si tu as cent amis, tu as cent tests à passer ! Moi je sais que je suis à ma limite des tests là, t’sé… (rires du public).

BdM : Ça dépend qui vous êtes, ça dépend de votre rôle, ça dépend de votre fonction. Moi je suis un initié, ça fait qu’automatiquement je vais toujours tester les gens initiatiquement, puis je vais leur expliquer dans ce processus-là ce qui se passe, puis éventuellement, ce qu’ils vont apprendre de cette expérience-là, ça va faciliter leur relation avec les Hommes. Ça fait que pour répondre à votre question, dans le fond, si un Homme était testé, il comprendrait tout le test tout de suite, les autres n’auraient plus besoin d’être testés ; les autres par rapport à lui.

DM : Ce n’est pas ça ma question ! (rires du public).

BdM : Non ? Ce n’est pas ça ?

DM : Non, non. Si vous, vous me testez, ou si un évènement me teste par rapport à vous, est-ce que moi je suis testé pour un autre ?

BdM : Je ne comprends pas encore la question ! (rires du public).

DM : Quand on passe un permis de conduire, c’est bon pour toutes les polices, est-ce que quand on passe un permis de conduire avec une personne, c’est bon pour toutes les personnes qu’elle connaît ?

BdM : Seulement si… C’est pour ça que je vous ai répondu tout à l’heure, ça dépend qui vous fait passer le test (coupure enregistrement)… (reprise en cours)… (…) À l’Homme inconscient, aucune, je peux avoir beaucoup d’admiration, beaucoup de ci, beaucoup de ça, mais je ne peux pas avoir confiance, je ne mettrai jamais ma confiance dans l’Homme inconscient, mais je mettrais ma confiance dans l’Homme conscient, dans l’Homme qui a une certaine conscience. Parce que l’Homme qui a une certaine conscience, il a une conscience vibratoire, donc il y a déjà de l’Esprit. Il faut qu’il y ait de l’Esprit dans l’Homme pour pouvoir faire confiance, parce que faire confiance, dans un sens, c’est se mettre sous la vibration d’une autre personne, c’est très grave “faire confiance”. Tu ne peux jamais faire confiance à un être inconscient.

DM : Vous emmenez votre auto au garage, est-ce que vous faites confiance ?

BdM : Jamais ! Non, non ! (rires du public). Mais si j’amenais mon auto dans le garage de Bernard Label, je ferais confiance. Parce qu’il a suffisamment de conscience vibratoire pour délivrer le produit. C’est pour ça que les Hommes dans l’involution, par exemple, vivent toujours des situations décolorées par rapport… On rencontre des gens : “Oui oui oui… Oui oui oui… Oui oui oui”, mais quand ça arrive au bout de la ligne : “Non non non… Non non non… Non non non” ! Moi, je ne peux pas vivre ça, ça me fait sauter, ça fait que non !

DM : Est-ce que le respect vient après la confiance ou il faut de la confiance pour avoir du respect ?

BdM : Non, la confiance c’est quelque chose qui côtoie le respect. Quand tu as le respect d’une personne, une personne a le respect de toi, la confiance c’est l’agrémentation du respect. Moi j’ai beaucoup de respet pour vous, donc automatiquement la confiance est périphérale à ça. Mais la confiance elle ne fait jamais partie de mon focus, parce que vous ne seriez jamais capable d’agir comme moi je peux agir, “anyway”. Ça fait que je ne peux pas avoir entièrement confiance. Mais je peux avoir du respect, par exemple, puis j’aurais suffisamment de confiance pour faire mon petit bout de chemin avec vous, parce qu’on a tous notre degré de sensibilité. Ça fait que la confiance, mettre sa confiance dans une personne, c’est transposer notre moi dans l’autre. Tu ne peux pas faire ça. C’est abominable faire ça, vous allez automatiquement avoir des déceptions.

Vous pouvez entraîner… Il y a des gens qui ont une certaine conscience vibratoire, vous pouvez entraîner des gens à réellement échanger avec vous, sur une base de… Moi c’est très important la communication, donc échanger, tu donnes à… Puis tu donnes un, puis tu reçois un, tu donnes un… Là, ça devient une grande expérience, là c’est réellement là que vous parlez de compétence au niveau de communication. Bon, ben ça, c’est intéressant, là, à ce moment-là vous avez de la confiance. Puis là il peut y avoir de la confiance très très rapprochée, vous n’avez pas de déception.

DM : OK. Les gens, généralement, vont parler de respect dans la création d’une alliance fondée sur une sorte de profit de l’échange qui n’est pas nécessairement matériel, mais qui va avoir une relation avec cette capacité de faire confiance à l’autre, dans son jugement, dans sa parole, dans ses idées. De la façon dont vous parlez, c’est très restreint le champ de confiance qu’on peut avoir avec quelqu’un indépendamment du respect qu’on n’a pas eu. C’est comme si pour respecter l’individu, il faut reconnaître une partie de son être avec ses limites, puis ses capacités ?

BdM : Pour respecter l’individu, il faut reconnaître qu’il a une conscience vibratoire. Si vous ne pouvez pas reconnaître qu’une personne a une conscience vibratoire, vous ne pouvez pas la respecter.

DM : À ce moment-là il n’y a personne, Bernard, qui peut respecter un autre parce qu’il n’est même pas conscient lui-même d’être vibratoire ? Les gens en général, ont un jugement psychologique sur les autres ?

BdM : Ce n’est pas ça que je veux dire. Je veux dire, quand je dis que vous ne pouvez pas respecter une personne si elle n’a pas une certaine conscience vibratoire, ça veut dire que vous ne pouvez pas, avec cette personne-là, entretenir des liens de confiance très avancés. Vous pouvez respecter tout le monde, je peux respecter le garagiste, en tant qu’Homme…

DM : D’une façon protocolaire !

BdM : Protoclaire, mais je ne peux pas entretenir des liens de confiance avec lui. Pour entretenir des liens de confiance avec une personne, il faut que cette personne-là ait une conscience vibratoire. Quand l’Homme est conscient, il demande dans ses relations, ou il demandera dans ses relations humaines que la personne ait une conscience vibratoire.

DM : C’est quoi les particularités de la conscience vibratoire ?

BdM : Une personne qui a une conscience vibratoire, elle est psychiquement honnête.

DM : Bon, ça se vérifie comment ?

BdM : Ça se vérifie par… Il y a quelque chose d’inconditionnel dans sa relation avec ta personne.

DM : Est-ce que ça demande beaucoup de temps pour reconnaître ça ?

BdM : Ça peut demander du temps, dépendant de son tempérament, de son caractère, sa nature astrologique.

DM : Je vais changer ma question, est-ce que ça demande des évènements pour reconnaître ?

BdM : Oui, définitivement, iI faut qu’il y ait des tests, je reviens encore aux tests. Vous ne pourrez jamais développer une relation humaine basée sur le respect puis bénéficier en périphérie de ce que j’appelle la confiance ou de ce que vous appelez la confiance si les gens ne sont pas testés dans cette conscience vibratoire là, sans ça vous jouez le jeu de l’involution.

DM : Bon, ça, si je le comprends là, la compétence de l’individu, ses talents, ce n’est pas suffisant pour le respecter ?

BdM : Non, parce que la compétence, c’est simplement un appui psychologique de son ego en fonction de la mémoire de l’âme, c’est purement mécanique de la compétence, il n’y a pas de lumière dans la compétence, c’est simplement mécanique, c’est de la personnalité.

DM : Est-ce qu’à l’envers de cette affirmation-là, est-ce qu’on pourrait dire qu’on pourrait respecter des gens même s’ils n’ont pas de compétence ou de talent ?

BdM : Moi j’ai une secrétaire qui est très compétente, Yolande, très compétente, bon, elle est compétente. Ça, c’est bon, mécaniquement c’est bon, mais ce n’est pas parce qu’elle est compétente qu’elle travaille pour moi, elle travaille pour moi parce qu’elle a une certaine sensibilité, une certaine conscience vibratoire. C’est ça qui fait que sa compétence devient utile, parce qu’il y en a d’autres femmes dans le monde qui sont compétentes que je pourrais engager. Mais il n’y aurait pas cette sensibilité, cette conscience vibratoire là. Donc la compétence n’est pas une mesure…

DM : Du respect qu’on accorde…

BdM : Non, non, aucunement.

DM : Bon, ça c’est un paramètre intéressant, à ce moment-là, vous, vous respectez un individu sur la base de sa sensibilité ?

BdM : Sur la base de sa conscience vibratoire.

DM : Même si elle n’est pas consciente de sa…

BdM : Elle peut avoir une conscience vibratoire de même.

DM : Une personne peut avoir une conscience vibratoire sans savoir qu’elle a une conscience vibratoire ?

BdM : Oui, oui. Donc elle va avoir une certaine sensibilité, elle va avoir une certaine lumière.

DM : Ça se reconnaît comment ça ? Par la fidélité que l’individu a ?

BdM : Non, ça se reconnaît par sa consistance, tu la regardes aujourd’hui, tu la regardes dans dix ans, tu la regardes dans quinze ans, puis elle ne change pas, elle est toujours pareille. C’est réel, ça fait partie de sa réalité, ça fait partie de sa personne.

DM : OK. Donc une conscience vibratoire, ça a une permanence ?

BdM : Une conscience vibratoire, ça a une permanence, d’ailleurs c’est la fondation même de la permanence. Une conscience psychologique, ça n’a aucune permanence. Aujourd’hui ça va bien, demain ça ne va pas bien.

DM : Pourquoi ?

BdM : Parce que c’est polarisé, c’est basé sur des intérêts, c’est basé sur des profits, c’est basé sur la personnalité, c’est basé sur l’âme, ça n’a aucune permanence. Un Homme conscient ne laissera jamais tomber un Homme inconscient, jamais, jamais, jamais, jamais. Tandis qu’un Homme inconscient va laisser tomber un Homme inconscient, c’est l’histoire de l’Humanité, tout le monde te laisse tomber, on est tous sur le dos !

DM : Mais un Homme conscient peut être obligé de se couper de liens ?

BdM : Ah ! Ce n’est pas pareil. Se couper c’est intelligent, se couper des liens qui ne sont pas suffisamment créatifs ou de personnalités qui ont trop de failles, ça fait partie d’être intelligent. Quand tu es intelligent, quand tu as une conscience créatrice, tu es indépendant dans ton Esprit, tu ne peux pas fonder tes alliances sur des attitudes. Donc c’est très très conscient une conscience, puis c’est intelligent une conscience, il n’y a pas d’émotion ni de bla bla bla, pas d’émotion, pas de sentiment, pas de sensiblerie, ce n’est plus de la personnalité, c’est de la personne, c’est de la lumière.

DM : Bon, dans le respect, il y a une sorte de permanence, on l’a dit, mais comment on peut se dégager de l’attachement fanatique ? Comment on peut démêler finalement deux êtres qui se respectent, puis ceux qui sont dans une sorte de contrat d’âme qui est quasiment fanatique, qui donne l’impression d’un respect… ?

BdM : Ça, c’est de la spiritualité, ça va sauter un jour, il y en a un qui va s’écarter de l’autre.

DM : Dans le respect, il n’y a pas ça, il n’y a pas cette critique…

BdM : Non, non, non, c’est pour ça que je fais toujours des “jokes” (blagues) concernant les âmes sœurs… Tant que ce n’est pas votre cousine… “C’est mon âme sœur”, quand vous rencontrez, c’est toujours vos âmes sœurs, c’est évident, vous rencontrez toujours vos âmes sœurs, c’est tout des gens qui font des recherches spirituelles : “Je cherche mon âme sœur”, mais c’est quand tu vis avec que tu vois si c’est ta sœur, ta cousine (rires du public).

DM : Bernard, dans une démarche où on a à se dégager de la survie comme vous avez dit, vous mettez l’accent sur le fait des alliances, une alliance, est-ce que c’est long à construire ?

BdM : Oui, c’est long parce que c’est pénible, c’est pénible parce que c’est nécessairement transmutatif, puis c’est parce que c’est transmutatif, long et pénible, que c’est solide.

DM : OK. Mais quand on parle “long”, parce que vous, vous avez un registre de temps qui est un petit peu inhumain des fois, quand vous dites “long”, pour un être humain normal, c’est combien de temps “long”, pour bâtir une alliance ? Quatorze ans, quinze ans, il n’y a rien là pour vous là-dessus ? Est-ce que c’est ce registre de temps là ?

BdM : Pas nécessairement. “Long”, ça dépend des individus. Les individus se rencontrent avec différentes affinités, il y a des individus qui se rencontrent puis ça clique, boum, de même, il y a des individus qui se rencontrent puis ça clique moins vite, puis ça dépend ce qu’ils ont à faire ensemble, ça dépend de leur registre, ça dépend des conditions de leurs incarnations, ça dépend des rapports qu’ils ont à faire, qu’ils ont ensemble, ça dépend des affaires qui les amènent ensemble, ça dépend de leurs relations. Il n’y a pas de temps.

DM : Ça peut être une reconnaissance immédiate ?

BDM : Elle peut être immédiate, puis ça peut être quinze ans, vingt ans, ça dépend du transfert d’énergie qui doit être fait, ça dépend du travail qui doit être fait, ainsi de suite.

DM : Ça dépend des évènements dans lesquels ils doivent…

BdM : C’est plus long de polir un diamant que de polir une pierre à savon, par contre un diamant ça fait un travail beaucoup plus précis. Vous ne pouvez pas vous attendre à rencontrer des Hommes dans le monde qui sont importants. Importants, je veux dire en puissance créative, puis pouvoir travailler avec eux autres puis ça se fait de même, parce que déjà ces gens-là ont leur registre. Tu sais, Rabin puis… Comment est-ce qu’il s’appelle le chef des Palestiniens, Arafat, quand ça se rencontre ces hommes-là, ils ont déjà un registre très élevé.

Ça fait qu’avant qu’ils puissent réellement travailler ensemble, c’est long, puis c’est long, puis c’est long, pour se concorder. Tandis que les gens dans la rue, c’est facile de se rencontrer, c’est la même chose pour un être conscient qui rencontre un être conscient, il y a un perfectionnement qui doit se faire. Puis souvent, ces gens-là ont des hauts registres, puis il faut travailler dans ces hauts registres là, puis il faut amener finalement ces êtres-là ensemble, à pouvoir travailler ensemble, c’est ça qui est long.

C’est toujours plus long, travailler avec un être d’une grande responsabilité incarnationnelle, qu’avec un être qui a une moindre responsabilité incarnationnelle, parce que déjà, ces êtres-là ont des talents beaucoup plus puissants, mais qui sont astralisables. Tous les Hommes sont astralisables jusqu’à tant que les Hommes passent à une conscience mentale, donc à ce moment-là, ben, ils passent du talent à la conscience créatrice. Ça, c’est long. C’est ça qui est long.

DM : OK. Donc le respect, c’est un travail qu’il faut faire avec une personne ?

BdM : Non. Le respect c’est une condition mentale de votre Esprit par rapport à l’Esprit de l’autre, c’est un instantané ça, mais que l’Homme n’a pas facilement, parce qu’on a trop de personnalité. Plus on est conscient, plus ça devient facile.

DM : Donc ce que vous dites, c’est que fondamentalement, on est tous apte à respecter, mais on est voilé, et qu’on doit défaire ces voiles-là pour faire éveiller le respect ?

BdM : Fondamentalement, on n’a pas d’idée qu’est-ce que c’est le respect.

DM : C’est parce que ça revient souvent, vous, le respect comme étant la base pour éliminer la survie ?

BdM : C’est parce que je parle de l’Homme évolutif. L’Homme en évolution de conscience qui passe de l’involution, qui s’en va vers l’évolution, qui reconnecte avec son double au niveau télépathique, doit éventuellement prendre conscience vibratoire du respect. Ça doit faire partie de sa conscience vibratoire, ça ne peut pas être autre. La transmutation va le créer ça, cette condition-là, sinon l’Homme ne pourra jamais descendre cette énergie-là dans la matière et créer les fondations d’une nouvelle conscience raciale.

DM : Est-ce que les forces de la lumière peuvent fragmenter intégralement la conscience psychologique d’un être pour l’emmener à respecter ou à se faire respecter par un autre ?

BdM : Les forces vibratoires, les forces de la lumière peuvent faire n’importe quoi, ça dépend de leur contact avec l’Homme, ça dépend de sa source universelle, ça dépend de quelle planète il vient, ça dépend de son circuit universel, ça dépend de son statut universel, ça dépend de son rôle occulte sur la planète. Effectivement.

DM : OK. Les conditions de respect ne sont pas applicables pareilles pour tout le monde ?

BdM : Elle ne sont pas applicables pareilles pour tout le monde. Non, parce que le respect c’est un outil de travail sur une planète. Un Homme qui a un rôle à jouer, qui a une certaine envergure au niveau d’un rôle à jouer sur une planète, automatiquement s’il est conscient, va devenir un être avec lequel ou pour lequel le travail va devenir réellement un outil chirurgical dans ses relations humaines.

DM : Le respect va devenir…

BdM : Ah oui, oui, oui ! Le respect… Tu n’as pas besoin de grand chose dans la vie pour fonctionner, si tu as du respect tu peux aller bien loin. Si tu n’as pas de respect tu peux aller bien con.

DM : Est-ce que vous diriez que c’est avec le respect que l’individu va être capable de s’adapter…

BdM : C’est avec le respect que l’Homme va être capable de développer des liens qui vont permettre finalement une adaptation sociale très avancée, qui permettra éventuellement à des Hommes, quelles que soient les conditions socioéconomiques, politiques, de passer à travers la grande phase astrale ahrimanienne de la civilisation industrielle.

DM : Dans l’évolution à venir, on parle beaucoup d’apocalypse, puis de situations extrêmement difficiles, est-ce que le mental des gens sur la planète va être très attaqué… Très attaqué ?

BdM : Ben, ça dépend des individus. Le mental de l’Homme va être attaqué en fonction de ses craintes, puis en fonction de sa personnalité, puis en fonction du caractère involutif de sa conscience ou de son inconscience. C’est évident que le mental va être plus attaqué, parce que l’astral devient de plus en plus fort, puis le contact entre l’Homme puis les forces de la lumière s’établit de plus en plus. Donc il y a une polarisation des forces cosmiques sur la Terre.

DM : Bon, est-ce que le respect peut neutraliser ces états-là ?

BdM : Le respect, ça fait partie de sa conscience vibratoire. Un Homme qui a du respect, automatiquement peut travailler facilement avec des Hommes, les aider, leur reconnaître leurs conditions, faciliter leur passage à un autre niveau d’expérience matérielle ou psychique. Donc un Homme qui respecte l’Homme, automatiquement est capable d’amener vers lui une certaine lumière, une certaine compréhension, faciliter le rite solaire de sa vie nouvelle, oui.

DM : OK. Donc il peut neutraliser les insécurités…

BdM : C’est ça, parce qu’il aura l’intelligence qui ira avec son respect.

DM : Mais il faut qu’il ait du temps ?

BdM : Le temps, ça fait partie du développement de sa propre conscience.

DM : Non… Mais je veux dire, dans la relation, il faut qu’il y ait quand même le temps ?

BdM : Il y a toujours du temps.

DM : Donc c’est impossible dans une société qui perd les pédales de penser qu’on peut respecter tout le monde ?

BdM : Oh non ! Vous ne pouvez pas respecter tout le monde, puis ce n’est pas nécessaire non plus.

DM : Mais c’est parce que pour un être spirituel, ça semble être une sorte de prérequis, respecter une collectivité ?

BdM : Oui, mais ça, ça fait partie de la conscience spirituelle astrale de l’Homme involutif. Tu sais, j’ai toujours le portrait moi, de la bonne sœur ou du bon curé ou de la bonne personne, les gens qui sont fins là, qui sont bons, ils sont toujours fins puis ils sont toujours bons tant que ça va bien, mais quand ça va mal, tu vois qu’il sort des petites épines de la colonne vertébrale, ils ont un petit peu de cactus à la surface de la peau, ils ne sont pas aussi fins, ils ne sont pas aussi bons.

Tu sais, “tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil”, ça c’est réellement de l’astral spirituel. Quand on pourra dire : “Tout le monde est intelligent”, là on passera à un autre niveau d’évolution… “Tout le monde il est fin, tout le monde il est gentil” là !! Quand l’Homme est testé, “when the chips are down, that’s when you see” (quand les dés sont jetés, c’est là qu’on voit) ! Je vomis sur la spiritualité (rires du public).

DM : Une autre question qui me vient à l’idée, on développe dans notre société des compétences, des talents pour pouvoir être reconnu dans un milieu quelconque pour finalement se dégager de la survie. Est-ce que c’est une illusion de penser que dans les temps à venir, l’éducation, l’instruction qu’on a peut nous sortir de la survie ?

BdM : Vous parlez de l’éducation matérielle ?

DM : Universelle, ces choses-là.

BdM : L’éducation est très nécessaire, parce que l’éducation c’est un outil astral, c’est un outil pour la personnalité de l’Homme. Au-delà de l’éducation il y a une autre science, puis l’Homme éventuellement pourra connecter les deux. Puis vous ne pouvez pas vivre sur une planète matérielle simplement avec une conscience créatrice, ça vous prend des outils. Bon, l’éducation, ça fait partie de ces outils-là, mais de là à devenir prisonnier de l’éducation, c’est une autre chose. Développer une éducation puis oublier le reste, ce n’est pas intelligent.

Donc il y a deux niveaux de conscience, il y a un niveau de conscience matérielle, rationnelle, puis il y a un niveau de conscience réellement suprarationnelle, il faut que ça se fonde ça. Bon, ben ça, c’est de la conscience supramentale. À ce moment-là vous faites des affaires, vous travaillez dans le monde, vous êtes ingénieur, vous êtes architecte, vous êtes médecin, mais en même temps, vous êtes en contact avec les plans parallèles. Bon, ben ça, c’est l’Homme nouveau.

DM : Puis c’est ça qui va permettre à l’individu de s’adapter aux temps à venir?

BdM : C’est ça qui va permettre à l’Homme de s’adapter très très facilement aux temps à venir, quelles que soient leurs conditions d’ailleurs.

DM : OK. Donc juste un élément, ce n’est pas suffisant ?

BdM : Non.

DM : Il faut que l’individu ait une sorte d’instruction mécanique ?

BdM : Ça prend une conscience matérielle, rationnelle, basée sur le talent. Puis ça prend une conscience immatérielle, supramentale, basée sur la lumière. Les deux ensemble font un Homme neuf, créatif, conscient. Ça c’est l’évolution.

DM : OK. Qu’est-ce qui empêche les individus qui sont dans un processus intellectuel universitaire, ces choses-là, ou scolaire quelconque ou éducationnel quelconque, de pouvoir valider dans un sens une conscience, disons, plus immatérielle, comme on parle ici, et de marier les deux, qu’est-ce qui les empêche ?

BdM : Ça fait partie de l’évolution de l’Humanité ça, c’est long, ça fait partie de leur expérience personnelle, peut-être que le gars il n’est pas tombé encore de son “bicycle à gazoline”… Il n’a pas perdu un bras, quand tu perds un bras, tu changes, tu commences à avoir des idées quand tu es étendu sur ton lit à l’hôpital. Bon, il y a des chocs qui se créent, l’Homme qui passe de l’inconscience à la conscience, souvent iI vit des chocs. Tous les Hommes vivent des chocs.

Quand tu perds ta femme, quand tu perds ta “blonde” (amie), tu perds tes enfants, la vie… Ou tu perds ton job, ou tu perds ton poste à l’Université, ainsi de suite, ou tu ne peux plus lire… T’sé, il arrive quelque chose, puis tu commences à… Ça dépend de l’évolution de l’individu. Autrement dit, ceux sur la Terre qui doivent passer à un autre niveau d’évolution, ils vont passer à un autre niveau d’évolution.

C’est écrit sur les murs ça, puis ça fait partie des temps, puis ça fait partie de la conscientisation de l’Humanité, ça fait partie du développement de l’information, ça fait partie des nouvelles divisions, des nouvelles connaissances qui viennent maintenant, qu’on n’avait pas avant, ainsi de suite. Ça dépend des individus, il y a des individus qui vont évoluer très rapidement dans une vie, il y en a d’autres qui vont mourir, puis ils vont revenir. Puis on ne peut pas s’occcuper de l’évolution de l’Humanité, on s’occupe de l’évolution de soi.

DM : Il y a un autre phénomène aussi, c’est que les gens qui développent une certaine sensibilité à cette évolution de conscience là, je ne sais pas si c’est une maladie, mais en tout cas, ce qui est remarquable, c’est qu’il y a une perte de mémoire assez flagrante. Puis il y a une sorte de désintérêt assez chronique aussi, des outils dans lesquels les gens ont fonctionné, c’est-à-dire des structures dans lesquelles ils ont fonctionné, ils ont quand même besoin de se détacher de la structure, de ne pas être victimes de… Pendant des années, nourris là, au niveau d’une éducation quelconque. Est-ce qu’il y a une erreur que les gens font à ce moment-là ou si c’est un processus normal ?

BdM : Non, ça fait partie du choc de la lumière sur les corps, c’est normal, mais il faut que les gens se ressaisissent assez rapidement, pour se rebalancer, pour se “regrounder”. Sinon, ils vont spiritualiser, puis il vont s’astraliser, puis ils vont finir dans des conditions de vie pénibles. Quand on parle de conscience supramentale, on ne parle pas de séparation du matériel avec l’immatériel, on parle d’intégration des deux mondes.

On parle de capacité d’être réellement “groundé”, d’avoir des racines dans la matière, aussi des racines dans le monde de la lumière. Et ça, ce n’est pas facile, parce que le monde de la lumière, quand il pénètre l’Homme, il transforme réellement sa personnalité, il lui fait voir des choses qu’il ne voyait pas avant, ainsi de suite, c’est ça qui crée d’ailleurs le dérapage. Il y a des gens qui sont plus sérieux que d’autres, il y a des gens qui sont plus balancés que d’autres, il y a des gens qui sont plus mûrs que d’autres.

Puis pour ajouter à ça, ce que vous dites, bon, ben, à ce moment-là quand vous rencontrez des gens que vous savez un petit peu déstabilisés, un petit peu trop partis dans la spiritualité, essayez de ne pas trop accélérer leur processus, ramenez-les à la matière, ramenez-les au travail. Si vous les nourrissez trop de certaines choses, dont ils ne sont pas prêts aujourd’hui à prendre conscience, vous allez les débalancer, ainsi de suite. Puis là, ça fait partie encore de leur expérience, puis ça fait partie de la “mode”.

Un Homme qui est conscient n’est pas intéressé à débalancer les Hommes qui sont dans le matériel. Par contre, les Hommes dans le matériel, pour prendre conscience il faut qu’ils soient débalancés un petit peu, mais ça, c’est leur propre énergie qui va les débalancer. Mais il faut toujours revenir, il faut revenir au “ground”, à la racine. Il faut faire la synthèse de l’invisible avec le matériel. Si vous restez dans l’invisible, vous allez finir comme des vrais moines, vous allez finir comme des moineaux plutôt (rires du public), comme ma fille elle dit, des “oua-zos”.

DM : Un autre phénomène, Bernard, on parle beaucoup de “ground”, de revenir à la matière, mais curieusement, quand on a été touché à cette lumière-là, cette conscience-là, quand on revient sur le “ground”, on dirait que le “ground” est toujours trop petit pour la charge électrique ?

BdM : Le “ground” est trop petit, parce que l’intelligence créatrice est immense, est très grande, puis à ce moment-là c’est pour ça que je vous disais tout à l’heure, c’est là que l’Homme… Autant l’Homme n’a pas cherché pendant l’involution à développer des alliances, autant l’Homme conscient va développer des alliances. Ça prend des alliances pour absorber cette énergie-là. Vous ne pouvez pas vivre de cette énergie-là tout seul dans votre coin !

L’Homme conscient va développer des alliances, puis ça va lui permettre d’ailleurs, ces alliances-là, de supporter cette grande énergie là, mais pour développer des alliances, dans le sens que je le parle, ça prend une immense pression de la personnalité, il faut que l’Homme ait beaucoup d’identité, il faut qu’il sorte de la tromperie de son ego, il faut qu’il sorte de la petitesse de son Esprit. À ce moment-là, il rencontre des gens, parce qu’il y a des gens réellement merveilleux dans le monde.

Quand vous rencontrez ces gens merveilleux là, puis que vous formez des alliances avec eux autres, puis que vous avez du respect, puis que vous êtes psychiquement honnêtes, parce que vous avez une conscience vibratoire, à ce moment-là cette grande énergie là qui descend dans le monde, elle peut se placer, elle a besoin… Cette énergie-là a besoin d’un vase pour se manifester, puis elle ne peut pas être contenue, fixée dans l’Homme, puis rester là. C’est anti-spirituel la conscience créatrice. La spiritualité ça fait partie de l’involution, c’était nécessaire pendant l’involution, parce que l’Homme n’était pas intelligent. Mais là, on rentre dans l’âge du Verseau, on n’est plus dans l’âge du Poisson là, le Poisson avec le grand œil là !

DM : Bernard, est-ce que c’est possible que, quand cette lumière-là rentre dans la matière, elle oblige l’individu qui a à traiter avec cette matière-là, à traiter différemment de ce qu’il traitait dans le passé ?

BdM : Oui, parce qu’à ce moment-là il n’a plus les mêmes valeurs, il n’a plus les mêmes attitudes mentales qu’il avait auparavant. Il ne fonctionne plus dans un cadre psychologique, il fonctionne dans un cadre psychique, donc à ce moment-là il ne travaille plus avec le matériel comme avant. Avant, il travaillait avec le matériel pour son bien-être personnel puis sa vie personnelle, pour sa carrière, pour sa fierté, pour ce que le voisin pouvait voir, il était un carriériste.

Tandis qu’une fois que l’Homme est conscient, l’Homme ne travaille plus pour voir ce que le voisin pense de lui, il travaille simplement parce que ça fait partie de sa créativité, d’ailleurs il ne travaille plus. L’Homme inconscient, l’Homme de l’involution travaille, l’Homme de l’évolution ne travaillera plus. Moi j’ai déjà développé un terme pour ça, j’appelle ça, je dis : “il œuvrera”, autrement dit il travaillera créativement, l’Homme ! Parce que ça ne sera plus basé sur des réflexions psychologiques subjectives de l’ego.

Aujourd’hui vous le savez, quand on était jeune, on allait à l’école, on allait à l’Université, on voulait devenir médecin, on voulait devenir ci, on voulait devenir ça, pour la fierté de la personnalité, puis c’est normal, puis c’était bien. Mais dans l’évolution, l’Homme deviendra autre chose, il deviendra des choses qui font partie de sa nouvelle vibration, puis à ce moment-là les reflets psychologiques, la valorisation psychologique de l’ego, ça sera totalement disparu de sa conscience. Et à ce moment-là, l’Homme travaillera créativement avec des Hommes, et de cette relation-là, se créeront des liens. De ces liens-là, se créeront des systèmes créatifs, et de ces systèmes-là, naîtra éventuellement une microsociété.

DM : Bernard, pour terminer, est-ce que les gens qui ont l’impression d’être ratés, est-ce qu’ils vivent sur une illusion ?

BdM : Les gens qui ont quoi ?

DM : Qui se pensent ratés dans la vie ?

BdM : “Se penser raté”, c’est une très grande souffrance pour l’Homme, puis c’est une illusion, mais ça nécessite une transmutation profonde de l’être, puis il y a des Hommes qui sont réellement ratés, parce qu’ils n’ont pas la puissance intérieure pour détruire leur propre astralité, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas la capacité mentale de détruire les pensées astrales qui violent leur territoire psychique. Ils ne connaissent pas suffisamment le phénomène de la pensée, ils ne connaissent pas suffisamment la nature de l’ego.

Souvent ils sont affectés par des entités astrales, puis ce sont des êtres qui sont ternes, parce qu’ils n’ont pas réussi à transmuter leur sensibilité en force incisive. Un Homme qui est sensible doit transmuter sa sensibilité dans une force incisive, sinon la sensibilité devient de la sensiblerie. Puis si on vit de la sensiblerie, on n’a pas de puissance. Puis si on n’a pas de puissance, on demeure prisonnier des autres, on demeure prisonnier du système, on n’a accès à aucune identité, et à ce moment-là on ne peut pas sentir notre lumière.

Donc on vit par rapport à des talents, puis les talents ont été conditionnés par une incarnation qui était réellement bâtarde, c’est-à-dire non enrichissante, comme c’est le cas pour beaucoup de personnes. On a l’impression d’être des êtres qui sont nés pour un petit pain. Puis il n’y a aucun Homme qui est né pour un petit pain, l’Homme est né pour la Lumière, mais pour passer du petit pain à la Lumière, il faut qu’il transmute la “crotte” (rires du public).

DM : Merci Bernard. On vous remmène sur les qualités, les défauts dans la deuxième partie. (Applaudissements).

mise à jour le 22/06/2024

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