DM-098 Les illusions du savoir occulte [fr]

DM-098 Les illusions du savoir occulte

“DM : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet c’est : “Les illusions du savoir occulte”. On parlait beaucoup d’impression tout à l’heure, de l’impact de cette impression-là sur la façon de penser. Une des grosses impressions qui joue dans le développement d’un individu, c’est l’espèce de sentiment qu’on a d’un …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet c’est : “Les illusions du savoir occulte”. On parlait beaucoup d’impression tout à l’heure, de l’impact de cette impression-là sur la façon de penser. Une des grosses impressions qui joue dans le développement d’un individu, c’est l’espèce de sentiment qu’on a d’un pouvoir, lorsqu’on a accès à l’occulte. Est-ce que les plans donnent à l’Homme un pouvoir quelconque par le phénomène de la conscience de l’occulte ?

Bernard de Montréal (BdM) : Un Homme qui chercherait, pour une raison ou une autre, un pouvoir à travers les sciences occultes, serait dirigé par le plan astral. Puis quand on parle de science voilée ou qu’on parle de science de l’intemporel, ou qu’on parle de science qui émane du plan mental, des plans de la lumière, l’Homme, ce qui va se produire avec le temps, c’est que l’Homme va intégrer cette énergie-là, il va intégrer son lien avec les plans, de sorte que l’Homme va connaître une fusion, c’est-à-dire que l’ego planétaire puis l’ego cosmique seront réunis, puis à ce moment-là l’Homme entrera dans une autorité créative. Et c’est cette autorité créative là qui lui permettra de donner de l’expansion à son savoir, puis d’influer sur le processus évolutif de la race.

Par contre, un Homme qui travaille avec les forces du mental ou qui est conscient, ou qui est en fusion avec ces plans-là, ne peut pas réduire sa conscience à la conscience du pouvoir, parce que le pouvoir c’est satanique. Dans son origine, le pouvoir est satanique parce que le pouvoir, dans son autorité, a tendance à hiérarchiser l’énergie, c’est-à-dire hiérarchiser la relation entre l’Homme et les Hommes.

Alors que dans la lumière, la relation entre les Hommes est basée sur la transparence de l’ego, c’est-à-dire que la lumière a tendance naturelle – puisqu’elle est évolutive – à permettre à des “ego” à travers leur transparence de coexister créativement ensemble, de sorte qu’il ne se forme pas de hiérarchie vibratoire par rapport à cette énergie-là. Un Homme qui est conscient a un ego transparent, il n’a pas un ego qui domine, il n’a pas un ego qui impose, il n’a pas un ego qui cherche à rayonner sur un territoire quelconque, il est totalement en vibration.

Donc la différence entre la recherche du pouvoir occulte qui fait partie des anciennes écoles initiatiques de la Terre, des écoles initiatiques profanes comme des écoles initiatiques spirituelles, et la conscience nouvelle de l’Homme, c’est que dans l’évolution ou au cours de l’évolution future, lorsque l’Homme sera en conscience vibratoire, cette conscience-là deviendra de plus en plus prépersonnelle. Donc sur le plan de l’individualité, sur le plan de l’ego planétaire, c’est la consience qui dominera l’Homme, et non pas l’Homme qui dominera les impressions de la conscience.

Donc un Homme qui recherche les pouvoirs, que ce soit des pouvoirs spirituels ou que ce soit des pouvoirs occultes, à travers la connaissance, il vit une initiation astrale, et ces pouvoirs-là sont totalement factices, dans le sens qu’ils sont régis, ils sont subordonnés à des lois qui, ultimement, s’effondrent devant la lumière.

On peut donner un exemple que tout le monde peut comprendre, si on regarde le mouvement nazi en Allemagne qui était fondamentalement un mouvement politique basé sur des données occultes, ce mouvement-là s’est effondré devant la lumière de l’Ouest qui était représenté par les Américains. C’était la même chose avec la Russie. La Russie s’est effondrée dans son opposition avec la lumière qui est très très concentrée dans le mental architectural de la conscience américaine, ainsi de suite.

Donc si on regarde le mal ou si on regarde les forces sataniques, ou les forces ahrimaniennes, ou les forces involutives descendantes sur la Terre, puisque la Terre a une conscience expérimentale, on voit que le mal n’existe que parce que l’Homme est ignorant. Donc si l’Homme recherche des pouvoirs occultes, ça fait partie aussi de son ignorance. Puis dans cette recherche du pouvoir occulte, il se découvrira, il se manifestera avec le temps ou dans le temps de son expérience, un certain mal, dans le sens qu’il cherchera à dominer les gens, il cherchera à faire des voyages astraux pour essayer d’influencer l’Homme sur le plan astral. Il cherchera à créer de la crainte dans l’Homme, ce qui fait partie de la nature intrinsèquement involutive du pouvoir.

Alors que dans l’évolution de la conscience, dans la mesure où l’Homme viendra en contact télépathique avec cette partie de lui-même que, pour le moment, on appelle “l’ego universel”, le pouvoir sera simplement l’expression de sa conscience vibratoire. C’est important de comprendre ça. La conscience vibratoire étant quoi ? La conscience vibratoire, c’est un taux de pulsion du rayon qui unit l’ego planétaire à l’ego universel. Et quand l’Homme est dans une conscience vibratoire, s’il s’exécute sur le plan matériel, et qu’à l’observateur ça devient un pouvoir, ça, ça fait simplement partie des lois d’impression créées dans le mental de l’observateur, ce qui fait partie encore de sa capacité d’être fasciné par les choses dont il ne connaît pas les mécaniques, l’origine, les lois ou la fondamentalité.

Donc pour répondre à votre question, la recherche du pouvoir dans sa forme la plus profane a créé sur la Terre ce qu’on sait, et dans sa forme la plus occultée, créera sur la Terre les mêmes immondices, dans le sens que l’Homme ne peut pas utiliser la lumière mentale pour son plaisir égocentrique, ou pour le plaisir ou le bénéfice de son ego planétaire. L’Homme peut le faire au niveau de la lumière astrale, pourquoi ? Parce que la lumière astrale fait vibrer l’âme. La recherche du pouvoir, ça fait partie de la vibration de l’âme.

Un Homme dont le périsprit autour de l’âme a été éliminé par transmutation, donc un Homme qui vit l’âme à un niveau extrêmement nucléaire, ne peut même plus bénéficier d’une mémoire planétaire. Il a une mémoire universelle. Et à partir du moment où il a une mémoire universelle, sa conscience est en vibration. Tandis que chez l’Homme inconscient, sa conscience n’est pas en vibration, sa conscience est simplement l’expression de toute cette énergie périphérique au centre de l’âme, et cette énergie-là fait partie de ses mémoires, fait partie de ses incarnations, fait partie de son passé.

Et un jour, lorsque l’Homme entrera dans une conscience évolutive, toute cette énergie-là qui est périphérique au centre même de l’âme, donc de sa mémoire… Parce que l’âme c’est une mémoire, et même si on regarde l’âme à partir du plan mental, on s’aperçoit que l’âme c’est un cristal d’énergie, mais lorsque l’Homme est très très conscient, ce cristal d’énergie-là n’a plus de faille. Alors que l’Homme quand il est inconscient, le cristal d’énergie a des failles, et ces failles-là sont faites, sont maintenues par son périsprit, qui est la mémoire de sa race, qui est l’accumulation des impressions qui ont été amenées à sa conscience à travers ses expériences, sur une planète ou sur une autre.

Donc dans la mesure où l’Homme entre en contact avec les lois du mental ou avec la science du mental, ou avec la lumière du mental, ou avec les sciences que l’Homme découvrira au cours de l’évolution, il s’apercevra que la recherche du pouvoir diminuera, parce qu’un Homme qui est conscient n’a plus d’ambition. Le pouvoir est toujours lié à l’ambition. L’ambition ça fait partie de la caractéristique fondamentale de la dynamique motivante de l’âme. Alors qu’un Homme qui est en fusion d’Esprit au niveau de l’âme, un Homme dont l’ego planétaire et l’ego universel sont unis, il n’a pas d’ambition, parce que l’ambition, c’est la marque d’une faiblesse voilée.

Avoir de l’ambition, c’est un besoin de remplir un vide. Sur le plan involutif planétaire, on conçoit l’ambition comme étant utile puisque l’Homme n’est pas dans sa conscience créatrice, donc n’a pas une conscience vibrante, donc l’Homme n’est pas créatif, donc il n’a pas son pouvoir naturel de s’allumer à volonté. Donc il est obligé de passer, de se créer des mécanismes alternatifs dont l’ambition fait partie, et cette ambition-là fait partie des pulsions de l’âme. Donc quand tu parles d’ambition tu parles d’âme. Que l’ambition t’amène à être président d’un pays, que l’ambition t’amène à être médecin, que l’ambition t’amène à être un grand professeur ou un grand homme d’affaires, l’ambition ça fait partie de l’âme.

Une fois que l’âme est transmutée, l’ambition s’éteint, pourquoi est-ce qu’elle s’éteint ? Parce que le vide n’existe plus dans la conscience humaine. Pourquoi est-ce qu’il n’existe plus ? Parce que la lumière de l’Homme, le contact avec l’ego universel devient tellement étroit que l’Homme, instantanément, a accès à sa conscience vibratoire. Et c’est sa conscience vibratoire qui donne le ton à son exécution matérielle, qui donne le ton à sa parole par invitation, qui donne le ton à son action par le processus de continuité de sa conscience vibratoire, à travers un mental allumé. Donc l’Homme n’a plus besoin d’ambition, pourquoi ? Parce que la présence est là, la présence est en lui.

La raison pour laquelle l’Homme a de l’ambition, puis la raison pour laquelle on donne beaucoup de valeurs psychologiques à l’ambition sur la Terre, c’est parce que l’Homme n’a pas de présence en lui. Si l’Homme avait de la présence en lui, l’ambition serait éteinte, c’est la présence qui manque. La présence c’est ce que j’appelle de la conscience. L’actualisation de la présence, c’est ce que j’appelle la conscience vibratoire.

Puis cette conscience vibratoire là, elle est très précise, elle est très vaste, elle touche à tous les domaines, elle regarde tout, elle est “360 degrés”, c’est une sphère, c’est la lumière qui passe, qui est canalisée à travers l’ego planétaire en fusion. Donc l’Homme conscient n’aura pas d’ambition. S’il n’y a pas d’ambition, il n’y a pas de recherche du pouvoir, donc la recherche du pouvoir, ça implique chez l’Homme une faille dans la structure mentale de l’âme.

DM : Si on parle d’ambition, on parle de motivation à construire. Quand on parle de créativité, c’est quoi la motivation de la créativité ?

BdM : Dans la créativité, la conscience vibratoire, il n’y a pas de motivation. La créativité elle même te met en mouvement. Quand tu es créatif, tu es en mouvement. Je vous donne un exemple. Quand vous êtes à la table, puis que vous prenez du vin, puis vous parlez, puis vous avez une conversation intelligente, vous n’avez pas à vous motiver à parler, ça parle tout seul.

DM : Oui, c’est ça !

BdM : Il y a une atmosphère qui se développe toute seule, il y a un éther mental qui se crée autour de la table, à un certain moment donné il casse, paf, la créativité c’est la même chose. Quand vous êtes créatif, l’éther est là, puis c’est la conscience vibratoire qui donne son propre rythme à l’actualisation de l’ego. Ça fait que l’ego n’a pas besoin de se supporter par des mécanismes psychologiques dont l’ambition en est un, pour perpétuer une résonance, puisque cette résonance-là qui est la manifestation de sa conscience vibratoire, elle se meut, elle se déplace, ele se place, elle s’actualise tant qu’elle n’a pas fini. Puis quand c’est fini, c’est fini.

DM : Je vous ferai un scénario là, puis vous me direz si c’est de la créativité. Vous avez quatre, cinq personnes qui sont à une table, puis à un moment donné, une personne dit : “Bon, ben, je vais faire telle chose puis je vais travailler dans tel secteur”. Si les autres, les quatre autres, disons, qui sont autour de la table, ne sont pas mis en vibration, la personne va le faire tout seul, mais si les autres sont mis en vibration, ils vont accompagner cette personne-là, ça c’est de la créativité. Tandis que de l’ambition, ce serait quelqu’un qui veut faire quelque chose puis qui stimule les autres à participer, ça serait de l’ambition ?

BdM : Oui, il manipule à créer des impressions qui, en fonction de l’incapacité, autrement dit en fonction de leur vide, va avoir tendance à les remplir. Un Homme qui a de l’ambition, il remplit toujours les autres, puis j’emploie le terme “remplir” dans le sens péjoratif…

DM : Oui, oui, d’une dinde avec la farce (rires du public), c’est ça, OK.

BdM : Parce que c’est lui avec sa vibration qui, dans le fond, bénéficie des autres. Tandis qu’un Homme qui a une conscience vibratoire, il ne va pas remplir les autres, il va les faire vibrer.

DM : C’est ça ! La nuance est importante !

BdM : Ah ! Très importante. Un Homme qui a de l’ambition, il va remplir les autres de sa propre lumière qui va être astralisée, c’est pour ça qu’il les remplit, tandis qu’un Homme qui est conscient, il va les faire vibrer, il va les mettre en vibration. Ça fait qu’automatiquement, en les mettant en vibration, il va aller… Popopopo… Ensemble, C’est ça la différence.

DM : Il n’y a pas de sollicitation ?

BdM : Il n’y a aucune sollicitation, c’est simplement une mise en vibration.

DM : Et est-ce qu’on peut reconnaître un individu créatif par le simple fait que ce qu’il fait, il le fait pour lui, il ne le fait pas par rapport aux autres ou pour les autres ?

BdM : Ce qu’il fait, ça fait partie de lui.

DM : Mais ce n’est pas dirigé vers les autres. Parce qu’une des “triques”, comme on dit, de l’ambition, c’est toujours donner l’impression qu’il y a une grande générosité vers l’extérieur, t’sé, les politiciens ils font quelque chose pour le peuple, t’sé, c’est toujours pour le peuple…

BdM : Oui oui…

DM : C’est jamais pour eux autres, on dirait qu’eux autres c’est des victimes, ils se saignent les veines pour le peuple…

BdM : Si les politiciens faisaient réellement des choses pour le peuple, les politiciens seraient beaucoup plus intelligents.

DM : Ils seraient créatifs à ce moment-là !

BdM : Et à ce moment-là, en étant plus intelligents, ils seraient obligés de supporter leurs décisions créatives, puis risquer de ne pas être élus (rires du public). T’sé, si vous regardez l’histoire des grands politiciens, ils ont toujours fait des choses envers lesquelles tout le monde n’était pas nécessairement d’accord. Parce que tu ne peux pas t’attendre nécessairement à ce que le peuple voit ce qu’un politicien peut connaître, parce que c’est eux autres qui ont les ficelles, qui ont l’information.

Donc un politicien… Regardez tous les débats politiques dans les Chambres, vous allez voir qu’aussitôt qu’il s’agit de faire quelque chose d’intelligent, ça devient difficile de le faire. Mais si le politicien disait : “Bon, ben moi, je fais ça là, puis si vous ne me suivez pas, si vous ne m’aidez pas à le faire, je lâche”. Ils ne sont pas assez intelligents pour faire ça, parce qu’ils ont trop de recherche du pouvoir. Un bon politicien là… Parce que le peuple il est intuitif, il est sensible, puis si le peuple disait : “Bon, ben, si le gars, il est capable de mettre his political life on the line” (sa vie politique en jeu), le monde suivrait. Mais ce n’est pas ça, là ils veulent les pôles d’opinion publique, ils tombent dans toute la polarisation du processus créatif, du processus politique, puis il ne se passe rien !

DM : Mais je reviens quand même à l’affaire de l’ambition puis de la créativité, où est-ce que ce politicien-là qui ferait quelque chose, le ferait pour lui créativement ? Pas pour lui dans le sens d’un “JE”, mais il serait mis en vibration pour le faire et que ça ne serait pas quelque chose où il solliciterait…

BdM : On n’est pas rendu à un point encore sur Terre où des politiciens peuvent être mis en vibration pour faire des choses qui ne sont pas pour eux, des choses qui passent à travers eux. Ça se fait à un certain niveau, ça s’est fait dans des périodes un petit peu plus naïves, ça se fait moins aujourd’hui, parce que les gouvernements reposent trop leurs décisions sur l’opinion publique, mais… Bon, on peut prendre De Gaulle. De Gaulle a pris des décisions par rapport à l’Algérie, par exemple, il les a prises tout seul.

De Gaulle était président d’un grand pays, la France, historiquement c’est un grand pays, c’est supposé d’être une lumière dans le monde, ainsi de suite. Donc un président français a beaucoup de stature, en tout cas De Gaulle avait beaucoup de stature, donc ça devenait plus facile pour lui de prendre des décisions au nom de la France. Regarde les décisions qu’il a prises au niveau de la force atomique française, même si ça a été critiqué dans le monde, il a pris une décision au nom de la France. Mais nous autres on est un petit pays, on est un pays qui n’a pas beaucoup d’identité, on se cherche une identité, nous autres, en étant fins : “Bon, ben là, on va inviter tout le monde”, ça vient de là, ça vient de là, ça vient de là, ça vient de là…

Il y a quelqu’un qui m’a dit cette semaine… Moi je connais un Homme extrêmement intelligent, un type qui est né en France, mais qui vit au Québec, un Homme… Quand tu dis : “Il y a des Hommes merveilleux dans le monde”, ben ça, c’en est un ! Puis quand il est venu au Canada, puis qu’il a passé à la douane, ils ont voulu le refuser. Ils lui ont même dit : “Tu vas venir au Canada, puis tu vas être sur l’asssurance chômage”, alors qu’ils lui ont dit : “Bon, ben”… parce qu’il y a eu une conversation entre lui puis le douanier, puis il était plus intéressé à faire venir des gens de là, puis de là, puis de là – parce que je ne peux pas dire des mots là – de là, puis de là, puis de là ! Ça fait que ce n’est pas brillant l’affaire, t’sé, ce n’est pas brillant, on n’est pas brillant ! Ce n’est pas brillant !

DM : Je vais reformuler ma question. Dans quel registre de la société où les gens peuvent être créatifs, dans le sens de vibrer une vibration, de ne pas vivre d’ambition, et de se projeter dans un milieu quelconque, là, sans que ça n’ait des conséquences sur une collectivité, ou en d’autres termes, sans qu’ils aient l’impression qu’ils doivent quelque chose à une créativité ? Parce que vous impliquez beaucoup, beaucoup, le phénomène d’évolution comme étant un processus individuel, puis quand on pense “individuel”, on a toujours l’impresssion que ça n’a pas de rayonnement sur une collectivité, que ça a un rayonnement, disons, plus limité dans sa forme. Donc c’est dans quel registre de la société qu’un individu peut être créatif, individuel, évidemment sans ambition, dans le sens de ne pas chercher à ce que la collectivité le supporte ? Où ça se place ?

BdM : Ça va se placer dans le temps. C’est dans le temps que l’individu va reconnaître ses besoins par rapport à une sensibilité qui est totalement fondée sur l’individualisation de son être. Et à partir de ce moment-là, il va rencontrer des individus qui auront les mêmes besoins, et ensemble ils créeront en fonction de ces besoins à l’intérieur, ou par rapport à une conscience collective, mais totalement sous le registre de leur propre empreinte créative. C’est avec le temps que l’Homme va découvrir comment utiliser… C’est avec le temps que l’Homme va apprendre comment travailler avec son énergie dans un monde ou sur une planète dont la conscience est expérimentale. Puis c’est très faisable, puis c’est très agréable à faire, puis tu peux faire des choses absolument extraordinaires…

Moi je connais des gens – dont j’en suis même participant – qui, aujourd’hui, en Haïti, dans un pays où personne ne veut aller, un pays qui est totalement sur la faillite morale, économique, politique, on construit, crée, ce que vous appelez un “resort” (station de vacances), pour aller en vacances, dans des conditions très difficiles, des conditions dictées par leur sensibilité, dans ce sens qu’ils ont décidé de faire ça là, où pour y arriver, il faut que tu y arrives par bateau.

Donc pour créer complètement une séparation avec le pays lui-même pour avoir un peu de privé, pour maintenir un peu leur éther, ils ont été obligés d’amener le ciment par bateau, les roches par bateau, tout s’est fait par bateau, puis tellement que le projet est tellement herculéen qu’en Haïti, aujourd’hui, quand on parle de ce projet-là qui a été fait par des Québécois, on dit : “Le roi Christophe, il a construit la citadelle en 1800 et quelques, puis vous autres, vous avez construit cette place-là”, dont je ne vais pas donner le nom en public.

Ça fait que la conscience créatrice de ces individus-là ensemble, a été capable de totalement dépasser les contraintes, les oppositions physiques, la mer qui rage, les routes inexistantes, travailler, puis enseigner à travailler à un peuple, un petit peuple au bout de la route qui vient vers la montagne, à travers la montagne ou en chaloupe pour travailler, leur enseigner tout, comment clouer des clous, faire du ciment, pendant cinq ans, six ans.

Ça fait que la conscience créatrice est capable de travailler dans la société, puis tu as des gens du gouvernement haïtien qui viennent nous voir… Puis dans les gens du gouvernement haïtien, il y a des missionnaires qui sont venus à cet endroit-là, puis ils nous ont dit : “Comment ça se fait, nous autres on a travaillé en Afrique, on a travaillé en Amérique du Sud, en Amérique centrale, puis on a fait des choses, puis en Haïti on n’est pas capable, comment ça se fait qu’on n’est pas capable en Haïti”…

Puis nous autres, la réponse qu’on leur a dit : “C’est parce que vous n’avez pas suffisament de psychologie”, autrement dit vous n’avez pas suffisamment de savoir faire, vous avez du savoir faire en Afrique, parce que les Français ont été là, les Anglais ont été là, c’est un autre monde, c’est un autre éther, en Amérique du Sud c’est un autre monde, c’est un autre éther, mais en Haïti c’est la première République noire dans le monde occidental. Ils ont leur fierté. Le peuple est bien, bien bien loin du monde industriel.

Il y a le vaudou, grande sensibilité mystique ! Un peuple extraordinaire les Haïtiens, des travailleurs absolument indomptables, mais ils ont leur vie, ils ont leur fierté. Moi j’ai des Haïtiens qui m’ont dit : “On est le peuple le plus intelligent de la Terre”. Bon, ben, si un Haïtien te dit : “On est le peuple le plus intelligent de la Terre”, puis que tu contestes ça, ben, t’es pas intelligent ! Il faut que tu comprennes ce qu’ils veulent dire. Ça fait que s’ils te disent, si tu leur demandes une explication : “Qu’est-ce que c’est que tu veux dire, on est le peuple le plus intelligent de la Terre”… Ben, ils peuvent te dire : “On a un contact direct avec nos lois, nos esprits, on parle à nos esprits à travers notre vaudou”…

Ce n’est pas à toi en tant que chrétien de questionner ça, parce qu’effectivement, ils le font. Il y a du vaudou blanc, il y a du vaudou noir, il y a des Hougans blancs, il y a des Hougans noirs. Ça fait que si tu n’es pas capable de travailler avec le caractère exquis d’une culture républicaine très très sensible à ses racines, à sa souffrance esclavagiste, ben, à ce moment-là quand bien même tu serais bon missionnaire, puis tu serais supporté par des grandes églises en Amérique, puis avec des fonds, puis des ci, tu ne pourras jamais réussir à faire quoi que ce soit en Haïti. Il faut être très intelligent pour travailler en Haïti, il faut être fin puis il faut aimer l’Homme, aimer l’Homme !

Si tu aimes l’Haïtien… Moi j’étais à Noël en Haïti, puis j’ai fait une petite jasette au “staff”, j’ai dit : “Écoutez, si vous voulez que le petit peuple travaille pour nous autres, soit bien avec nous autres, arrangez-vous donc pour qu’ils puissent créer dans leur village ce que vous autres, vous faites ici”, j’ai dit : “Arrangez-vous pour qu’ils créent dans leur village ce qui se passe ici”. Ça fait que si vous les traitez bien, si vous les traitez avec respect, si vous les traitez avec intelligence, sensibilité, patience, attendez-vous pas à ce qu’un Haïtien puisse avoir, puisse travailler avec des outils électriques comme vous autres ! Ça ne fait pas partie de leur expérience, ils n’ont pas le même mental.

S’ils cassent quelque chose, pour eux autres, ils vont dire : “Si Dieu veut, c’est pas faute moi” ! Bah, “crisse”, c’est “pas faute moi”, quand bien même tu t’obstinerais à dire : “C’est la faute toi”, t’es fait à l’os ! “C’est pas faute moi” ! Ça fait partie de leur mental, “c’est pas faute moi”, puis dans le fond ils ont raison, “crisse” parce que de l’autre bord, ça fait toujours partie de l’astral, (rires du public). Ça fait qu’ils sont plus intelligents que nous autres, “crisse”, parce que nous autres on pense “c’est faute moi”, puis on se crée des complexes d’infériorité. Puis eux autres ils n’en ont pas, ils n’ont rien qu’un complexe de supériorité dans leur infériorité. Comment est-ce que tu veux que des missionnaires comprennent ça ! (rires du public).

On a des gens de la bourgeoisie haïtienne, ils sont venus nous voir, puis ils ont dit : “Comment est-ce que vous avez fait”… Parce que c’est beau là-bas ce qu’on a fait, c’est moderne, c’est du Québécois tout chié, excusez l’expression, tu sais comment est-ce qu’on est “frette” nous autres, les “bibittes” ne rentrent pas dans les bâtisses, c’est du “design”, c’est quelque chose, on a une piscine olympique de cent-vingt pieds.

Quand les Haïtiens sont arrivés puis ont vu une piscine olympique de cent-vingt pieds, ils ne comprenaient rien, ça ne leur disait rien, c’est un trou d’eau, un gros trou d’eau de cent-vingt pieds de long, il fallait leur expliquer. Nous autres, on part : “Ben, tu devrais comprendre ça, c’est une piscine”, ils n’ont jamais vu ça ! Quand tu n’as jamais vu ça, une piscine de cent-vingt pieds, tu ne peux pas avoir une idée à quoi ça sert !

Ça fait qu’il faut que tu sois patient, tu dis : “Bon, ben ça, c’est pour poser le corps au soleil”, là ils comprennent tout. Ce n’est pas des idiots ! On a la plus grosse piscine en Haïti (rires du public). Une journée on a fait une tente parce que notre restaurant est juste sur le bord de la mer, on a fait une tente dehors, mais il n’y a pas de tente, là c’était rien que le plancher, puis il fallait mettre un plafond puis on ne pouvait pas mettre le plafond vite, parce que c’est très difficile de trouver des tentes là-bas.

Ça fait que moi, j’ai dit au gars : “Bon, ben, contactez quelqu’un à Montréal, un gars qui fait des tentes, puis amenez-les là-bas, montez-moi une tente”. Ça fait que finalement, un jour il n’y a pas de tente, les gars ils arrivent sur le chantier le lendemain matin, il y a une tente de soixante pieds de diamètre, 60/80 pieds 12 sur le terrain, ils sont tombés sur le dos les Haïtiens ! Le petit peuple je parle, je ne parle pas des Haïtiens qui viennent ici, je parle du petit monde. Une journée il n’y a pas de tente, le lendemain il y a une tente ! Mais il faut que tu leur expliques !

Ça fait que c’est cette patience-là, donc la conscience vibratoire c’est naturel, tu viens, tu sais comment “dealer” avec eux autres… Puis l’histoire que tout le monde dise : “Bon, ben, les Chinois sont weird, puis les Arabes sont weird, puis les Haïtiens sont weird, puis les autres sont weird”, il n’y a rien que nous autres qui ne sommes pas “weird” ! Quand tu as une conscience vibratoire, tu peux comprendre instantanément la… (Coupure enregistrement)…

(Reprise en cours (…) On a dit : “Bon, ben prenez le yatch”, puis tu sais que le “gaz” (carburant) en Haïti, c’est 15 piastres, 16 piastres le gallon, ça fait qu’on a pris le yatch, on y est allé, puis on l’a mis dans le yatch, puis on l’a amenée (femme enceinte) au Cap. Puis ils l’ont emmenée à l’hôpital, puis elle a perdu son enfant, mais au moins on n’a pas perdu la femme. Puis le petit Haïtien il est venu me voir deux, trois jours plus tard, puis il m’a dit… Puis ils ne me parlent pas beaucoup les Haïtiens, il faut que je leur parle, quand je passe à côté d’eux autres, je dis : “Bonjour, comment ça va”, parce qu’ils ont une sorte de respect de l’autorité, ainsi de suite… Ça fait qu’il est venu me voir puis il me dit : “Monsieur Bernard, merci beaucoup”, puis il est parti. Ce n’était pas rien qu’un petit “merci beaucoup”, c’était un gros beaucoup “merci beaucoup”.

Ça fait que si on n’est pas capable nous autres, les blancs, les occidentaux, de connecter avec ces peuples-là, on ne pourra jamais les amener à s’industrialiser, on ne pourra jamais les amener à se sortir du trou, on ne pourra jamais les amener à faire des choses, parce qu’on veut toutes les faire à notre façon selon nos règles.

DM : Puis la façon dont vous parlez, une conscience vibratoire c’est capable de s’adapter à une psychologie sans perdre son identité ?

BdM : C’est ça. C’est très bien dit, une conscience vibratoire ça s’adapte à n’importe quel peuple sans perdre son identité. Ça fait qu’à ce moment-là, le peuple il est capable d’apprendre, il est capable d’apprendre, il est capable d’apprendre. Une conscience vibratoire, ça respecte l’Homme, hein !

DM : Et est-ce que ça se fait respecter autant que ça respecte ?

BdM : Oh, oui oui !

DM : Sans tomber dans la bonhomie là ?

BdM : Oui. Moi j’ai eu bien plus de problèmes avec les blancs en Haïti qu’avec les Haïtiens, on a acheté du terrain nous autres, il y a des blancs qui ont voulu nous en faire une “petite vite”, on les a organisés, mais les Haïtiens, jamais, jamais, jamais, jamais ! Eux autres les appellent “les enfants de la nature”, pas les enfants de la lumière, “les enfants de la nature”, ça veut dire des gens très, très, très, très simples, puis c’est merveilleux de travailler avec ces gens-là. Merveilleux !

Les gens qui travaillent là, qui ont eu la chance de travailler là, ils n’en reviennent pas. Moi je suis passé… Je m’en allais me coucher un soir, je m’étais assis sur une roche, il y avait un petit gardien là, les deux yeux dans la “graisse de bines”, parce que passer huit heures à regarder rien (rires du public), c’est long, puis c’est psychologique, on a des “gardiens”, puis là je m’étais assis sur la roche à côté de lui, puis sais-tu ce qu’il m’a dit ? Il m’a dit : “Merci, Monsieur Bernard de vous asseoir avec moi” !

Quand tu vis ça, moi je retourne chez nous, puis j’ai des larmes. Parce que je les aime. Puis ces larmes-là, ça fait partie de ma conscience vibratoire. Ça fait que la conscience vibratoire, ça voit tout, ça comprend tout, puis ça sait tout. Quand ça passe à travers l’ego, ben, t’as de l’allure. Tu peux faire des choses comme ça, puis puisque je parle de cette place-là ce soir, quand ça va être terminé, je fais venir Radio Canada, là.

Je vais faire venir Radio Canada en Haïti pour que le monde, les Québécois sachent qu’est-ce que c’est que des Québécois, ils n’ont pas besoin de savoir que c’est nous autres, que c’est moi ou d’autres, mais qu’est-ce que c’est que des Québécois peuvent faire dans un pays où personne veut aller, tout le monde a peur d’aller ! Parce que tout le monde lit les nouvelles, tout le monde se laisse impressionner par les lois d’impression.

DM : C’est fort les lois d’impression !

BdM : Ah ! C’est abominable ! C’est abominable, on est manipulé par les lois d’impression, on est manipulé, manipulé.

DM : Diriez-vous que les lois d’impression, Bernard, sont utilisées pour faire peur plus que pour rendre, entre guillemets, créatif ?

BdM : Les lois d’impression créent la crainte, ce n’est pas fait nécessairement pour ça, mais ça fait ça. Il y a des écrivains, il y a des journalistes qui écrivent, mais ça crée ça.

DM : Est-ce que c’est l’objectif, vous parliez, disons, que le satanisme ou les forces lucifériennes hiérarchisaient, est-ce que les impressions sont toujours utilisées pour hiérarchiser les relations humaines ?

BdM : Oui, parce que les impressions servent à diviser l’Homme contre lui-même, alors que les impressions devraient être utilisées pour unir les Hommes, les amener ensemble, travailler ensemble quels que soient leur langue, leur langage, leur statut, ainsi de suite.

DM : Et vous, quand vous vous assoyez à côté du gardien qui lui, vous perçoit comme l’autorité suprême sur le site, puis vous êtes assis à côté de lui, pour lui c’est un choc, parce qu’il n’y a pas comme une égalité, mais il y a comme un rapport de rapprochement extraordinaire ?

BdM : Ça crée une drôle d’impression.

DM : Ça brise sa perception de l’impression, dans un sens ?

BdM : C’est ça, c’est ça.

DM: Vous disiez qu’il n’y avait pas de hiérarchie dans le processus de conscientisation, il y a quand même une certaine différence pour un individu qui est, entre guillemets, plus conscient qu’un autre, comme tel ? Est-ce qu’on peut parler même de “plus conscient” à ce niveau-là ?

BdM : Plus conscient, oui, on peut parler de “plus conscient”, parce qu’un Homme qui a un certain niveau de conscience accède à certains registres, c’est comme de la lecture, il y a des gens qui lisent vite, il y a des gens qui lisent moins vite, il y a des gens qui peuvent lire beaucoup, ainsi de suite. Bon, c’est la même chose, il y a des gens qui peuvent lire des livres plus denses que d’autres, c’est la même chose au niveau de ce contact avec le plan mental.

Donc il y a des gens qui ont une certaine conscience qui est, techniquement, plus vibrante, plus grande, mais elle n’est pas hiérarchisée parce qu’elle est prépersonnelle à sa source. Donc l’illusion du pouvoir n’est pas là, la hiérarchie n’existe pas. Donc ce qui existe, c’est des Homme qui ont un taux vibratoire différent, qui ont accès à des registres différents, mais tous les registres ensemble se complémentent, créent une grande lecture, une grande librairie, donc une grande connaissance.

Ce qu’un Homme moins vibrant va dire à un Homme plus vibrant, ça a aussi autant d’importance que l’Homme plus vibrant va dire à l’autre, parce que ça fait partie d’un registre que lui va aller chercher, qui fait partie d’une composante universelle. Aucun Homme contient en lui-même toute la connaissance, un Homme a des registres de connaissance auxquels il accède. Ça, ça fait partie de sa vie, sa programmation, son travail, sa conscience créatrice. Un autre Homme accède à d’autres registres. On ne peut pas accèder à tous les mêmes registres, on a différentes programmations. Dans une industrie, tu as des présidents, tu as des vice-présidents, tu as des trésoriers, tu as de la main-d’œuvre pour faire une globalité, c’est la même chose au niveau de la connaissance.

DM : Quelle différence il y a entre les registres dont vous parlez puis les talents ou les compétences qu’il y a au niveau de l’âme, quand on parle…

BdM : Les talents sont simplement astraux, un talent c’est astral, ça fait partie de la mémoire de l’âme, ainsi de suite. Quand tu parles de registre, tu parles d’auto-instruction, d’autodéfinition, puis ça, ça va jusque dans la voyance. Un Homme peut accéder à des registres puis avoir des connaissances absolument faramineuses sur n’importe quoi.

Un Homme peut avoir accès à des registres, puis dans des cas particuliers, avoir des discussions avec des médecins, avec des ingénieurs, avec des scientifiques puis amener de la connaissance qui est totalement inexistante pour le moment sur la Terre. Ça, ça fait partie des registres, mais ça, ça fait partie de la transparence de l’ego, ça fait partie de la fusion, ça fait partie de la conscience supramentale sur la Terre qui se développe aujourd’hui, puis qui se développera à l’avenir.

Donc ça transcende le côté purement intellectuel de la connaissance pour entrer dans des plans extrêmement subtiles des connaissances occultes qui, un jour, ne seront plus occultes. Ces connaissances-là descendront, feront partie de la vie planétaire. À ce moment-là on aura des sciences sur la Terre qui n’existent pas aujourd’hui, ainsi de suite, parce que ce seront des sciences qui ne seront pas basées sur la méthodologie scientifique du vingtième siècle ou fin dix-neuvième siècle.

DM : Vous dites que les registres, c’est de l’autodéfinition, ça veut dire qu’un individu qui n’irait pas à l’école, dans le sens comme nous autres on l’entend aujourd’hui, pourrait dans le simple fait de se faire mettre en vibration par sa source, s’autodéfinir par un nombre donné… Puis développer des compétences, puis des talents nécessaires pour… ?

BdM : Regardez Rudolf Steiner, c’est un Homme qui est très éduqué, c’est un autrichien, mais le travail qu’il a fait au niveau de sa vie, ça faisait tout partie de son accès au registre, toutes les études qu’il a faites sur la chrétienté, l’ésotérisme chrétien, le corps physique, la maladie, l’architecture, il a écrit énormément. C’est un des hommes les plus brillants du vingtième siècle, Rudolf Steiner. Son œuvre a été spiritualisée, mais lui en tant qu’homme, c’est un homme absolument extraordinaire. Donc ça fait partie de ces registres-là.

DM : Mais c’est possible pour l’Homme d’être capable de concilier ces registres-là qui sont finalement psychiques, avec une mémoire d’âme qui peut être intellectualisée ?

BdM : Oui, parce que ça permet à ce moment-là de codifier la connaissance occulte. Quand vous allez sur les plans… Bon, je vous donne un exemple, si on prend l’acupuncture, tous les méridiens du corps physique, ce n’est pas des choses que tu peux voir, tu ne les vois pas les méridiens, t’sé, quand tu regardes dans une cuisse ! Ça fait que ça, ça fait partie des sciences occultes, ça fait partie des voyages astraux de l’Homme dans le passé. Donc, des Hommes dans des états de grande méditation, pouvaient aller sur les plans, regarder le corps physique dans sa luminosité, regarder son aura puis voir les méridiens, puis ensuite redescendre sur le plan matériel pour faire la géographie du corps matériel, c’est comme ça qu’on a accédé à l’acupuncture.

C’est la même chose pour d’autres sciences, ça fait qu’un Homme comme Steiner qui va étudier le corps spirituel de l’Homme, il va aller chercher des connaissances scientifique mais d’un autre ordre, qui puisent dans l’invisible mais qui, redonnées à l’Homme, à travers un codex, c’est-à-dire à travers une symbologie psychologique, donc un mode verbal comme on a – bien organisé – crée des œuvres absolument extraordinaires pour la postérité.

DM : Est-ce qu’un individu comme ca cherche à créer une œuvre ou s’il vient au monde avec un mandat d’en faire un ?

BdM : Ça fait partie de sa mission…

DM : De sa fonction ?

BdM : Ça fait partie de sa mission.

DM : OK. Est-ce que dans toute la vie des êtres humains… On est plusieurs dans cette salle là… Est-ce qu’on a tous un peu une fonction qu’on doit un peu autodéfinir, comme vous dites ?

BdM : Ça fait partie de l’évolution, toutes les âmes ont une fonction éventuelle qui transcende l’historicité de l’expérience, c’est-à-dire que l’Homme en arrivera un jour à découvrir que sa fonction planétaire en tant qu’âme incarnée, dans la mesure où il a une conscience vibraoire, établit la fondation pour un mouvement perpétuel de sa créativité, donc la créativité qui, au cours des siècles, se maintient et établit ce que j’appelle la conscience de la race.

Donc l’Homme nouveau dans le fond, en comparaison avec l’Homme ancien, ça sera un fils de la lumière, ça sera un initié à un niveau ou à un autre des mystères, donc il aura une conscience vibratoire à la mesure de son évolution. Et lorsqu’il créera sur la Terre, il établira la base ou les fondations pour le développement éventuel d’une civilisation d’un autre niveau, dont il n’a pas nécessairement conscience aujourd’hui, mais qui fera partie de l’histoire des temps futurs. Des Hommes probablement plus avancés dans cette conscience vibratoire qu’on appelle des initiés, initiés de haut niveau, peuvent ou pourront probablement atteindre des registres où ils seront capables de voir instantanément la conséquence de leur acte dans deux, trois-cents ans, ainsi de suite, ça dépend des registres auxquels l’Homme pourra atteindre.

DM : Dans le sens le plus basique… Comme on dit, qu’est-ce qui caractérise un initié ? Qu’est-ce qui fait qu’on peut dire : Cette personne-là, c’est un initié ? Ce n’est pas nécessairement un conférencier un initié !

BdM : Un initié c’est un nom qu’on donne à des Hommes qui semblent, pour une raison ou une autre, nous ouvrir un chemin, mais ça ne veut rien dire un initié. On met trop d’importance dans le terme “initié” parce qu’on oublie que tous les Hommes sont des initiés éventuels à leur propre lumière. Parler d’un initié, il faut faire attention, parce qu’à ce moment-là, on se compare à eux autres ou on voudrait devenir comme eux autres, on fait l’erreur fondamentale de la comparaison.

On oublie qu’on est soi-même lumière, ainsi de suite, on oublie qu’on a soi-même une conscience créatrice qui peut créer ce que, techniquement, des initiés créent, c’est-à-dire des acheminements futurs, des ouvertures de corridors. Ça fait que le mot initié, il a été utilisé énormément pendant l’involution pour partitionner une Humanité inconsciente involutive non spirituelle, avec une Humanité plus évolutive, plus spirituelle. Mais le terme initié, ce n’est pas un terme que les initiés cherchent ou aiment à “s’autocrater”.

DM : Je sais que dans le milieu des affaires, on va dire : Bon, ben lui, ça a été une information d’initié, ça a été une action d’initié, parce qu’on dit que ça fait partie d’un certain équiibre d’informations ?

BdM : C’est parce que c’est connecté avec le mot “commencer”, initier quelqu’un, un initié commence quelque chose, t’sé, ça fait que c’est un mot qui a plusieurs niveaux de définition, il y a des initiés dans les affaires, il y a des initiés de la finance, il y a des initiés de l’occulte, il y a des initiés du mental, il y a des avatars tellement… Il y a des avatars sur la Terre qui sont des initiés mais qui sont toalement inconnus du monde, il y a des initiés sur la Terre qui ne seront jamais connus du monde.

Il y a des initiés sur la Terre qui, lorsqu’ils seront en fonction initiatique, le seront totalement à la cachette de l’Humanité. D’ailleurs, à un certain moment donné, dans le processus de l’évolution, quand un Homme joue un rôle d’initié sur une planète, à un certain moment donné, il faut qu’il s’efface. Il faut aussi qu’il s’efface, dans le sens que ce qu’il fait, ou ce qu’il doit faire qui est important, ainsi de suite, ça doit être caché à la vue des Hommes, parce que ce n’est pas compréhensible.

DM : Est-ce que vous diriez qu’une des marques des initiés, c’est l’anonymat ?

BdM : Oui, oui, oui. Ça, c’est probablement la plus belle, la plus importante aussi.

DM : On a déjà eu des discussions à un moment donné, puis il y a des gens qui disaient : “Est-ce que les femmes peuvent être initiées au même titre que les hommes ? Parce qu’on a souvent vu dans le passé… On parlait d’initiés, mais c’était toujours des hommes. Il y a des questions qui m’ont déjà été posées, est-ce qu’il y a des femmes qui peuvent être initiées ?

BdM : Voyez, vous dites : “Peuvent être initiées” !

DM : C’est des questions qu’on m’a posées !

BdM : Il y a des femmes… Moi je connais des femmes aujourd’hui, conscientes, qui sont des initiées, ça fait partie des fils de la lumière comme des filles de la lumière, ça fait partie des êtres qui ont contact avec ces plans-là, ce sont des initiées. Il y a des femmes initiées sur la Terre puis il y a des hommes initiés sur la Terre. Par contre, les femmes initiées ont moins tendance, à cause de leur programmation, d’être actives dans le public comme des hommes initiés. Probablement parce que ce serait “too much” (trop).

DM : Pourquoi “too much” ?

BdM : “Too much” dans le sens qu’on ne leur donnerait pas de crédit, parce que les hommes sont “machos”, puis les femmes sont jalouses des femmes. Ce n’est pas facile pour une femme de reconnaître le statut universel d’une autre femme, les femmes ne sont pas bien généreuses entre elles autres. Un homme, on l’accepte plus, parce qu’historiquement c’est l’homme qui est un constructeur, c’est l’homme qui bâtit, on a toujours parlé des initiés mâles.

Mais dans l’évolution future de la race humaine, il y aura des femmes qui seront définitivement des initiées, puis des hommes qui seront définitivement des initiés, puis là-dedans, tu auras différents niveaux d’initiés, autrement dit tu auras différents niveaux de conscience vibratoire. Puis ceux qui seront réellement bien avancés là-dedans, seront très anonymes dans leurs activités, dans leurs actes, dans leur travail. Parce qu’il vient un point où ça n’a plus d’allure ce que tu sais par rapport à la temporanéité de ce qui existe.

DM : Oui, j’ai compris.

BdM : Expliquer ce que l’Humanité, ce que le Québec va avoir l’air dans trois, quatre-cents ans, dans cinq-cents ans, dans mille ans, c’est un petit peu “too much” pour l’ego.

DM : C’est “too much” pour la presse en tout cas !

BdM : “Too much” pour la presse, oui. Mais si tu le regardes des plans, à ce moment-là c’est plus clair, c’est plus net. Puis les mots ne sont pas capables de traduire la vibration. Ça, c’est une autre affaire. Le mot c’est un mensonge nécessaire. D’ailleurs, l’Homme découvrira un jour que, dans le contact entre l’ego planétaire puis l’ego universel, il y a deux niveaux de communication. Il y a un niveau au niveau du mot, ce que vous appelez vous autres la pensée ou la parole, ou la télépathie, puis il y a un autre niveau qui est totalement vibratoire.

Ça fait que s’ils veulent te dire quelque chose qui n’est pas “disable”, ils te l’envoient par vibration, tu comprends tout, mais tu ne peux pas le dire. S’ils veulent te dire quelque chose qui est “disable”, ils te l’envoient à travers les mots, tu peux le dire, mais ça ne veut pas dire ce qu’ils disent ! (rires du public). Tu comprends ?

DM : Ben, ça passe ! (rires).

BdM : Ça, c’est pour protéger l’Homme, c’est pour protéger la connaissance, pour pas créer de chocs trop vite. Des fois, ma femme elle me dit : “Qu’est-ce que c’est que tu penses”… Elle sait que je ne pense pas, elle me dit : “Qu’est-ce que c’est que tu penses”… Je dis : “Je regarde”. Bon, ben, si elle me demande : “Bon, ben, qu’est-ce que c’est que tu regardes”… Là, je suis obligé de dire : “Je ne sais pas”. Je le sais par vibration, mais je ne peux pas le descendre dans des mots, ça veut dire que ça, ce matériel-là je ne peux pas le rendre public.

Le rendre public, ça veut dire en parler à ma femme, parce que si je peux en parler à ma femme, je peux en parler en public. Ça fait que ça reste là. Ça fait que ça, c’est un registre qui est difficilement décodable, ça fait que ça, c’est entre toi puis eux autres ça… Ça fait que dépendant de ton registre puis dépendant de ta fusion, puis dépendant avec qui tu es en contact, parce qu’on est en contact avec différentes intelligences.

Il y a des gens… Les initiés en général, les initiés dans le sens solaire du terme, un initié qui a une importance capitale pour l’évolution de l’Humanité, va avoir un contact sur les autres plans dans le plan mental, qui a un statut très vaste, bon. Ça fait qu’à ce moment-là, l’information à laquelle l’initié va avoir accès est très vaste dans sa correspondance planétaire.

Puis automatiquement pour protéger l’Humanité, pour protéger la connaissance, pour respecter les lois du temps, à ce moment-là il va recevoir l’information par vibration, mais il ne pourra pas la recevoir par mots, il va le comprendre mais il ne pourra pas le parler. Pour que l’Homme puisse parler, il faut que la vibration soit décodée dans son cerveau, si elle est décodée, ça passe. C’est comme un fil téléphonique ça. Tu envoies un signal par téléphone d’ici à Sherbrooke, dans le fil c’est quand ça arrive à Sherbrooke que c’est décodé…

DM : Ça se décode !

BdM : L’information est toute dans le fil. Bon, ben, la conscience vibratoire est capable de piger l’information. C’est comme si tu dirais : “Bon, ben, je t’envoie un message par fil”, puis toi, n’importe où sur le fil tu vas comprendre ce que je veux dire”. Tandis que nous autres en général, il faut qu’on attende d’avoir le téléphone “au boutte” (au bout) pour comprendre. Bon, ben ça, c’est la différence probablement entre un initié qui est dans un degré de fusion suffisamment avancé pour vivre une transmutation totale de son ego, donc être transparent, puis plus avoir besoin de penser pour réfléchir, afin d’accéder à ce que vous appelez, vous autres, la connaissance qui, dans le fond, est simplement de l’information d’un autre niveau.

DM : Est-ce que, pour faire une caricature peut-être là, un initié pourrait mettre sa main sur un livre puis sentir la vibration du livre, alors que l’autre serait obligé de le lire au complet, pour être capable de s’exprimer dessus ?

BdM : Non, ça, ça ne marche pas de même. Un initié qui est obligé de mettre sa main sur un livre pour sentir la vibration du livre, ça peut être un initié mais ça va être un initié d’ordre astral, il va être obligé d’utiliser son corps astral pour sentir le livre. Tandis qu’un initié dans le sens mental du terme, il n’est jamais affecté dans ses corps subtils par les courants d’énergie de la matière. Un initié, ça ne sent rien au niveau de l’aura des Hommes, un initié du mental…

DM : Oui, oui, je comprends.

BdM : Un initié du mental, ce n’est pas médiumnique !

DM : Ça, c’est un bon point !

BdM : Sans ça, ça serait abominable la vie !

DM : Il n’est pas médiumnique, mais il peut lire l’avenir ?

BdM : Oui, mais il n’est pas médiumnique, parce que quand tu es médiumnique… Il y a des gens, par exemple, moi je rencontre des gens, puis ils voient l’aura, bon, puis tout ça… Bon, ben, quand tu vois l’aura puis que tu n’as pas une fusion, c’est correct, ça peut servir à différentes choses, ça développe ton intuition, ainsi de suite. Mais quand tu as une fusion, tu n’as plus besoin de voir l’aura. Quand tu as une fusion, c’est comme si tu es d’un autre registre, ça serait une perte d’énergie énorme, ça serait trop… C’est comme une… Bon, comment je pourrais vous donner un exemple…

On dit : L’Homme a de l’imagination, vous autres quand vous lisez des livres, vous êtes capables de lire… Vous avez un écran mental, vous êtes capables de suivre l’histoire de votre livre. Bon, ça c’est intéressant, ou vous avez de l’imagination, vous êtes capables de vous imaginer des choses, bon ! Un initié du mental dans le sens – là, je suis obligé de prendre mon exemple – n’a pas d’écran mental. S’il fallait que je voie ce que je sais, je ne pourrais pas vivre sur le plan matériel.

Ça fait qu’à ce moment-là, si je veux bénéficier dans la forme de ce que je sais, ben, il y a du monde que je connais, ma femme, des gens, je peux parler à du monde, puis ils vont voir ce que je sais, mais moi personnellement je ne peux pas voir ce que je sais, parce que la vie, ma vie serait trop… Ma vie serait totalement débalancée sur le plan physique. Déjà la vie ici, pour moi, n’est pas tellement intéressante, c’est “plate” (ennuyeux) la Terre, les mystères de la Terre pour moi n’existent plus, la compréhension de la civilisation à tous ses niveaux, c’est “plate”, donc à ce moment-là il ne me reste plus grand chose.

Pour avoir du fun, je n’ai plus grand place pour avoir du fun ! Ça fait que si je voyais trop ce que je sais, là je n’aurais plus de fun, ça fait qu’à ce moment-là c’est une protection. J’ai appris au cours des années à accepter, parce que je n’acceptais pas ça au début. Aujourd’hui je l’ai accepté, puis ça a bien de l’allure que ça soit comme ça ! Parce que ça serait une forme de pensée astrale, ça serait une souffrance probablement. Penser, pour moi c’est une souffrance, ça fait qu’imagine-toi, ajoute la télévision à ça ! Comprends-tu ce que je veux dire ? (rires du public).

DM : Oui…

BdM : Tandis qu’au moins, là je ne pense pas, je n’ai pas de télévision, ça fait qu’il ne se passe pas grand chose, j’ai une tête de poisson, t’sé, (rires de DM et du public).

DM : Pourquoi vous dites : Une pensée c’est une souffrance ?

BdM : Une pensée c’est une souffrance dans la mesure où… Si elle n’est pas prépersonnelle. Moi, penser là, ça veut dire… Il faut qu’ils me parlent, s’ils me parlent, ça, à ce moment-là c’est de la communication, ça a de l’allure. S’ils m’en envoient une “petite vite”, je suis capable de répondre, de les envoyer chier, mais si c’est de la pensée, de la pensée… C’est très astral de la pensée, tu as l’impression que c’est toi qui penses, c’est abominable avoir l’impression que c’est toi qui penses…

DM : C’est ça pour nous autres…

BdM : Bon… Ben, je comprends…

DM : On souffre tout le temps, on est des martyrs… (rires du public)…

BdM : Ouais…

DM : Allez-y, allez-y, on est des martyrs (rires du public)…

BdM : Ouais, la raison que vous souffrez, c’est parce que vous n’avez pas pleine conscience que ce n’est pas vous autres qui pensez. Si vous aviez pleine conscience que ce n’est pas vous autres qui pensez, puis que vous penseriez des pensées qui vous font souffrir, vous leur renverriez la balle, ça fait que là, vous comprendriez la “game”, puis éventuellement ils arrêteraient. Mais comme vous avez l’impression que c’est vous autres qui pensez, ben, à ce moment-là ils vous envoient encore des pensées, c’est pour ça que l’Homme souffre.

DM : OK. Puis c’est facile d’arrêter ça, dès qu’on sait que…

BdM : Non, ce n’est pas facile !

DM : Ce n’est pas facile !

BdM : Non ! Non, ça se fait avec le temps, parce qu’ils sont obligés de transmuter le corps mental, transmuter le corps mental, transmuter… Ça, ça peut durer des années de temps, mais au moins, déjà savoir que c’est une “game”, c’est la fondation de la conscience supramentale. D’ailleurs, quand l’Homme réalisera ça… Là… Expérientiellement, l’Homme n’aura plus besoin de grand chose pour évoluer, il va évoluer tout seul. C’est une clé d’évolution ça, c’est une révolution occulte sur la Terre, c’est le plus grand mystère de l’Homme ça, savoir ça, que l’Homme pense qu’il pense, puis le réaliser, pas rien que l’entretenir philosophiquement. Puis l’astral n’est pas content de ça, les morts, ça ne fait pas leur affaire !

DM : Comment ils se rebellent, eux autres, contre ça ?

BdM : En vous créant le doute, la confusion !

DM : C’est leur technique à eux ?

BdM : Ah ! Ben, c’est évident. Oubliez pas une chose, hein, qu’on vit… Oubliez jamais une chose, que le plan matériel, c’est le dernier des plans dans l’univers, donc c’est le plan le plus primitif !

DM : Le plus primitif ?

BdM : Oui. Ça veut dire qu’à partir du moment où tu sors du plan matériel, tu t’en vas sur les autres plans, tu rentres dans des mondes dont l’organisation est extrêmement avancée, puis tu rentreras… L’Homme rentrera dans des mondes un jour où il réalisera que ces mondes-là qui, pour nous autres sont invisibles, extrasensoriels, interdimensionnels, que ces mondes-là ont des technologies de la même façon que nous autres on a des technologies.

Ma femme, elle a été témoin de technologies se présenter à elle dans la nuit pendant qu’elle avait les yeux ouverts, ils étudiaient son cerveau dans l’éther. Ça fait qu’il y a des technologies qui existent dans ces mondes-là. Moi j’ai vu mes rêves sortir de ma tête, puis s’en aller dans cette direction là… Ça fait que l’idée qu’on a que les mondes invisibles, c’est des mondes de l’esprit, c’est encore une invitation à la naïveté scientifique de l’Homme.

DM : Merci, Bernard ! (Applaudissements).

mise à jour le 22/06/2024

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