DM-084 Solutions aux crises de la jeunesse
“DM : Bernard, pendant la deuxième partie, on va essayer de trouver des solutions aux crises de la jeunesse. On avait terminé tout à l’heure avec un aspect qui, pour moi, m’apparaissait inachevé, c’est le phénomène d’aller chercher des niveaux d’information qui nous permettent de prendre des décisions dans des …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Bernard, pendant la deuxième partie, on va essayer de trouver des solutions aux crises de la jeunesse. On avait terminé tout à l’heure avec un aspect qui, pour moi, m’apparaissait inachevé, c’est le phénomène d’aller chercher des niveaux d’information qui nous permettent de prendre des décisions dans des situations de crise, dans des situations corsées.
Et il m’avait semblé retenir le fait qu’il était important, pour une personne qui vivait un niveau d’inconscience relativement épais et intéressant, si on le regarde au niveau du problème, il m’apparaissait important de donner confiance à quelqu’un pour prendre la décision, parce que l’individu ne semble pas être en mesure de prendre une décision.
Est-ce que les jeunes aujourd’hui qui sont dans des conditions de crise – je parle des jeunes, j’établis les jeunes entre dix et vingt ans – est-ce que les jeunes qui sont dans des situations de crise devraient référer à d’autres pour résoudre leur problème, ou s’ils doivent trouver une réponse, ou résoudre le problème par eux-mêmes, dans le sens, prendre une décision devant une situation de crise qui parte… La décision qui parte d’eux-mêmes ?
Bernard de Montréal (BdM) : C’est une question qui est très complexe la question que vous me demandez, parce que la raison pour laquelle les jeunes aujourd’hui sont en crise, ce n’est pas tellement parce que ça va mal dans le monde, ça c’est une des raisons, mais parce que le monde est trop astralisé. Les jeunes aujourd’hui sont les victimes d’une civilisation qui n’est plus capable de contenir son astralité. Puis quand une civilisation a de la spiritualité, de la religiosité, des guides, des “guidelines” comme on dit, des remparts, des garde-fous, comme il y a vingt-cinq, trente, quarante ans, avant le mouvement de la jeunesse des années 60, avant la révolution sociale de la jeunesse, c’est plus facile pour la jeunesse de s’enligner parce que les facteurs astraux de la civilisation sont contenus.
Mais après les années 60, la civilisation occidentale, à partir des États-Unis, a éclaté, dans ce sens que les anciens remparts ont éclaté, et les jeunes se sont retrouvés chronologiquement dans un temps où ils devaient épouser un désordre, sans avoir été préparés au préalable. C’est comme s’ils avaient été plongés dans un torrent, donc ils n’ont pas l’expérience, ainsi de suite, ainsi de suite, puis les jeunes ont été affectés par une très très grande… Un très haut niveau d’influences, au niveau de la musique, au niveau du cinéma, autrement dit au niveau des impressions visuelles et auditives.
Puis quand tu es jeune, quand tu vas à l’école, tu es entre deux eaux, tu n’es pas rentré à l’Université, tu t’es pas encadré, tu as besoin au niveau de ton ego de t’affirmer une identité, pas de te découvrir une identité mais de t’affirmer une identité. Puis à partir des années 60, les jeunes ont découvert un grand besoin de s’affirmer une identité, parce qu’ils étaient bombardés par des influences astrales, au niveau musical, au niveau cinéma, au niveau télé, ainsi de suite, qui les forçaient, en tant qu’individus, de participer à une sorte de sociologie qui était incapable d’assurer à l’individu une autonomie créative réelle, et qui lui créait, de fait, une autonomie individuelle fictive.
Les jeunes aujourd’hui qui vont à l’école – bon, il faut parler de la drogue aussi là-dedans, parce que ça fait tout partie de ça, c’est tout connecté – ça fait que le jeune aujourd’hui qui se trouve dans une situation de crise, a besoin de se ressourcer par rapport à des parents qui sont intelligents, s’il en a. Si le jeune a des parents intelligents, il faut qu’il puisse revenir un peu en arrière établir un discours, où des gens dans son environnement, des profs ou des gens, puissent lui créer des remparts.
Si le jeune refuse ceci parce qu’ils sont “vieux jeu”, à ce moment-là il n’y a plus de recours, puis c’est seulement au cours des années à venir dans la vingtaine, peut-être dans la trentaine – parce qu’il y a une évolution sociale qui se fait, l’astral se casse, il y a des réajustements – là, il va retomber sur ses pieds, même au niveau simplement de la nécessité de la vie, une fois qu’il est marié, qu’il a des enfants, qu’il travaille, mais il va avoir perdu énormément de temps. Puis le problème de la jeunesse aujourd’hui, je le place par rapport à la capacité des jeunes de se laisser influencer. Se laisser influencer dans les années 50, ce n’était pas grave, les années 40 ce n’était pas grave.
DM : Pourquoi ?
BdM : Parce que les forces astrales de la société n’étaient pas aussi puissantes, tandis qu’aujourd’hui ça devient très grave, pour la simple raison que le jeune n’a pas encore consolidé son ego. Il y en a des jeunes qui sont capables de passer à travers ça, soit parce qu’ils ont eu des parents assez intelligents, assez bienveillants, assez équilibrés pour travailler avec eux autres, ou des profs, ou des conseillers, ou des amis, ainsi de suite.
Mais le jeune qui n’a pas eu cette chance-là perd énormément de temps et cette perte de temps fait partie de sa crise. On ne parle pas suffisamment d’influences aujourd’hui en société, si on regarde la télévision québecoise, si on regarde la musique américaine ou mondiale, ou si on regarde toutes les impressions qui frappent la jeunesse, on prend le matériel, on s’en nourrit, on devient des consommateurs de ce matériel-là, mais on ne le regarde pas d’un point de vue critique. Puis la seule façon de regarder ce qui se passe mondialement au niveau culturel, c’est de le regarder d’une façon critique, et de le regarder en fonction de l’influence que ça crée chez l’être.
Les jeunes aujourd’hui sont perturbés par le fait que, par exemple, ils n’apprennent pas, à l’intérieur de l’éducation, des choses qui leur sont valables, qui leur sont utiles, ils vont critiquer le système d’éducation. Qu’ils critiquent le système d’éducation, ça je peux le voir, je peux le comprendre, mais le système d’éducation, c’est un système qui a été affaibli par toutes ces influences-là. Quand on regarde les écoles aujourd’hui ou quand on va dans des cours d’école aujourd’hui, on regarde le comportement de la jeunesse, c’est très très difficile pour des professeurs d’agir d’une façon professionnelle, comme ils pouvaient le faire dans le temps, parce qu’il y a trop d’égrégores d’agressivité.
Le contexte actuel de la jeunesse en évolution sociale, en évolution pédagogique, en évolution culturelle, c’est un contexte qui est constamment miné par l’agression, et l’agression, ça fait partie encore de ces influences astrales là, de la civilisation des années 60 jusqu’à aujourd’hui. Donc le jeune éventuellement perd ses moyens, il perd ses moyens dans ce sens qu’il ne peut pas retourner suffisamment en arrière pour toucher à sa propre fondation, qui est quoi ? Qui est celle que sa famille aurait pu lui donner, qui est celle qu’un système scolaire aurait pu lui donner, qui est celle où des valeurs morales ou éthiques auraient pu lui convenir, pourquoi ? Parce qu’il a été trop aspiré dans la vague de fond astrale de la civilisation, donc il s’est laissé trop affecter par les influences. Le danger de la jeunesse aujourd’hui, c’est l’influence.
Un jeune aujourd’hui qui est capable de s’enligner ou de se faire enligner par des professeurs, par des psychologues, par des conseillers, par des parents, au niveau de l’influence, le danger des influences, pourrait facilement reprendre racine, revenir à sa fondation, parce que tous les jeunes veulent faire quelque chose, revenir à une fondation stable et partir de là, et s’enligner vers un futur utile, créatif et socialement convaincant. On ne regarde pas le problème de la jeunesse suffisamment du point de vue des influences astrales que crée notre civilisation, donc on va dire : “Bon, aujourd’hui, les jeunes, la mode, c’est : On fait ce qu’on veut, on fait ce qu’on veut comme on veut”, même ça va jusque dans la “butazine” : “Goûtons-là comme ça te plait” ! Il y a des messages subtils.
Puis c’est pour ça que le jeune n’est pas capable de retourner en arrière, puis tant que les parents ou les éducateurs, ou les conseillers ou les gens qui ont une certaine expérience de vie par rapport à la jeunesse, ne comprendront pas le facteur très périlleux des influences astrales qui émanent de la civilisation américaine, et qui se propagent dans le monde, la jeunesse vivra une période de vie très très difficile. Ça fera partie de l’expérience de l’âme, ça fera partie de l’exposition de l’ego à sa propre défaite et ça rendra la vie future de nos générations futures, plus difficile, parce que rendu à un certain âge, tu n’as plus l’énergie, tu n’as plus l’adrénaline, tu n’as plus la patience d’étudier des choses comme tu aurais pu le faire quand tu étais jeune. Donc à ce moment-là, la vie devient plus difficile, puis on perd une jeunesse, on perd une génération, ainsi de suite.
Je regarde simplement la façon dont… La façon avec laquelle j’ai éduqué ma fille, puis je n’ai pas laissé… Évidemment ma fille, je l’ai éduquée à partir du temps où elle était très, très, très jeune, mais je l’ai toujours rendue consciente, et consciente, et consciente, et consciente, et consciente des influences, des influences, des influences, des influences. Quand tu vis des influences, tu perds de l’identité, tu vis de l’influence, tu perds de l’identité, puis il vient un point où tu n’en en as plus d’identité ! À ce moment-là tu deviens réellement un “garbage collector”, puis tu collectes tout ce que la société commerciale réellement matérialiste de la fin du vingtième siècle peut te procurer, puis il n’y a plus de fin à ça.
Puis mon message pour la jeunesse, le point focal du redéveloppement de l’individu, de la réorientation, du retour de l’individu vers lui-même, c’est le regard très très pointu sur les influences. Si vous ne regardez pas les influences et les conséquences des influences, et ce que ça crée sur votre conscience astrale, sur vos émotions, sur votre personnalité, dans un monde aussi développé dans l’autre direction, vous ne pourrez pas, en tant que jeunes, en arriver à vivre une vie normale, puis une vie qui soit réellement le produit de votre croissance personnelle.
Vous allez être ballottés à gauche puis à droite, puis vous allez perdre de l’énergie, vous allez fatiguer, puis vous allez devenir éventuellement écoeurés de la vie, c’est pour ça d’ailleurs que tellement de jeunes se suicident. On a tendance à faire des études complexes de la société, on a tendance à étudier les problèmes à gauche et à droite, puis on ne regarde pas le phénomène de l’influence. Et c’est le phénomène de l’influence qui est le plus pernicieux chez l’Homme parce que c’est de l’astral.
DM : Bernard, est-ce que l’adulte est moins victime de l’influence que le jeune ?
BdM : L’adulte est moins victime de l’influence que le jeune parce que l’adulte, premièrement, son ego est formé, il a passé vingt-et-un ans, il a des responsabilités, donc l’adulte est obligé de se sécuriser dans une vie pénible au mieux qu’il peut, tandis que le jeune lui, qui a treize, quatorze… Aujourd’hui, c’est onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit ans, il est pris dans un égrégore, il est pris dans un milieu social où il doit presque cultiver une forme d’élitisme anti-réalité pour se certifier une personnalité qui est fictive. Donc ça, ça ne peut pas perdurer, ça va durer quelques années, mais ça ne peut pas perdurer parce que ce n’est pas une fondation, c’est simplement un plafonnement de son être, donc il est obligé de revenir à sa fondation, et il y a seulement une façon pour un être humain de revenir à sa fondation, c’est de prendre conscience des influences.
D’ailleurs, si on regarde l’évolution de l’Homme, si on parle de l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre qui fait partie de la prochaine évolution, on est obligé de regarder le phénomène de l’influence. Qu’on regarde la vie d’un plan occulte ou qu’on regarde la vie simplement d’un plan social, même occultement, quand je dis par exemple que : “L’Homme pense qu’il pense”, donc l’Homme vit des pensées qui ne sont pas les siennes, l’Homme vit des pensées qui sont réellement des pensées manipulées. Donc l’Homme déjà est influencé.
Donc si l’Homme est influencé au niveau de son psychisme occulte dont il n’a pas conscience aujourd’hui, parce qu’il n’est pas encore en évolution, imaginez-vous ce que l’Homme vit psychologiquement en tant qu’ego inconscient dans une société qui est totalement perturbée, et qui ne va pas en s’améliorant, parce que l’astral ça ne s’améliore pas. L’astral ça se remplit, l’astral ça se subdivise, l’astral c’est totalement pernicieux.
Donc si les jeunes ou les parents, ou les éducateurs, ne prennent pas conscience du facteur d’influence sur la jeunesse, la jeunesse sera obligée de se retrouver dans cinq ans, dans dix ans, dans quinze ans, mais après avoir perdu énormément d’années de vie où elle aurait pu se construire. Moi je regarde ma fille aujourd’hui, elle a dix-neuf ans, là elle a vingt ans je pense, vingt ans, elle parle six langues, elle fait déviation… Là, elle revient d’Italie hier soir justement, puis dans le fond, elle est toujours dans sa fondation !
Elle écoute de la musique, elle est capable de faire le discernement de la musique. Elle regarde les arts, elle est capable de faire le discernement dans les arts, pourquoi ? Parce qu’elle a été éduquée à ne pas se faire influencer, ne pas se faire influencer, ça ne l’empêche pas de vivre puis de passer à travers le monde, mais la cochonnerie, elle la met de côté, puis les choses qui sont valables elle y va, puis la cochonnerie elle la met de côté. Les gens ont perdu ça, ils ont perdu ce discernement-là, pourquoi ? Parce que l’influence est devenue trop grande.
Je parlais à quelqu’un dernièrement qui a un enfant qui s’habille d’une façon abominable, puis la personne, le parent, me dit : “Oui, mais c’est comme ça que les jeunes s’habillent”… Alors j’ai dit : “Bon, ben, elle va à l’école, l’enfant va à l’école, elle s’habille comme ça, mais elle devrait être capable de passer de cette mascarade-là qui est nécessaire à l’école, pour ne pas être ostracisée, mais quand elle revient chez vous puis qu’elle sort avec la famille ou qu’elle est dans son milieu social permanent, elle devrait être capable aussi de passer à un autre, elle devrait être assez flexible pour passer de la “game” sociale qu’elle est obligée de jouer, puis rentrer dans une autre “game” qu’elle crée, parce que ça convient plus à sa sensibilité”.
Dans le temps, voilà quarante ans, on n’avait pas besoin de ça, parce que le vêtement était suffisamment uniformisé. Mais aujourd’hui, il y a un clivage extraordinaire entre la façon de s’habiller dans un milieu social très astralisé, puis la façon de s’habiller dans un milieu social qui est plus permanent, plus stable là . Le jeune devrait être capable de passer de l’un à l’autre. Puis ça demande une certaine sensibilité, ça demande une flexibilité, ça demande une certaine psychologie très très éveillée.
Si vous dites : “Ah ! Ben, à l’école, c’est de même, puis les jeunes aujourd’hui, ça fait l’amour à neuf ans, puis à dix ans, puis à onze ans parce que c’est de même”… À ce moment-là, vous allez finir avec un enfant à dix-neuf ans qui va vous amener avec trois petits, puis qui va se promener avec des chaînes dans la maison, puis qui va vous ouvrir la musique tous les quarts d’heure jusqu’à dans la nuit, parce que ça se fait de même aujourd’hui !
Ça fait qu’il vient un point où, en tant que parents ou en tant qu’éducateurs, on ne doit pas être autoritaires dans le sens ancien du terme qui était la base de la rébellion de la jeunesse, qui était nécessaire, mais on doit avoir suffisamment de discernement pour permettre aux jeunes de vivre leur vie dans leur milieu un petit peu astralisé, puis aussi passer à un autre niveau quand c’est nécessaire. Sinon comment voulez-vous que les jeunes puissent se sortir de ces influences-là !
DM : Bernard, moi j’ai l’impression que c’est impossible pour un jeune d’assumer intégralement l’autorité de ses parents qui disent : “Je ne veux pas que tu vives, je ne veux pas que tu écoutes tel type de musique ou quoi que ce soit”, parce que l’influence sociale qu’il ramène à la maison est opposée intégralement à l’autorité des parents, puis l’enfant n’est pas capable de discerner la valeur de l’autorité, parce qu’il n’en connaît pas les conséquences sur sa vie à long terme, donc la question qui me vient…
BdM : Si l’enfant ne connaît pas les conséquences sur sa vie à long terme, c’est parce qu’il n’en sent pas la profondeur.
DM : Bon, ben, il manque quelque chose quelque part ?
BdM : S’il n’en sent pas la profondeur, c’est parce que les parents, pour toutes sortes de raisons, sont incapables de pénétrer l’enfant d’une façon intelligente, donc si les parents ont perdu le contrôle de l’éducation, si les parents ont perdu le dialogue avec leurs enfants, ce n’est pas les enfants qu’on peut blâmer, ce n’est pas la société qu’on peut blâmer, c’est simplement que les parents ont perdu la capacité de dialoguer avec les enfants.
S’ils l’ont perdue, c’est parce qu’ils ont perdu un peu d’une autorité utile et créative. Il y a une façon d’être parental, il y a une façon de passer un message, il y a une façon de discourir avec un enfant sans créer chez lui de rébellion. Mais si tu commences à dire à un enfant : “Tu ne peux pas voir ci, tu ne peux pas faire ça”… Moi, je n’ai jamais dit à ma fille : “Tu ne peux pas faire ci, tu ne peux pas faire ça”…
Mais quand ma fille elle se détend avec du gros rock, je lui dis : “Tu sais, en fin de semaine, on va aller écouter un concert, ça ne casse pas les oreilles”, puis après ça, elle retourne à son gros rock, puis une fois je lui dis : “Tu sais, on va écouter un film” ça fait qu’elle ne se faisait pas que l’oreille, elle se faisait l’oreille aussi et la vision ! Au cours de son évolution, elle a pu apprécier telle chose, puis elle a pu apprécié d’autres choses, mais au moins elle est capable de fonctionner dans les deux plans.
Si tu commences à dire aux enfants : “Tu ne peux pas faire ci, tu ne peux pas faire ça”, c’est à ce moment-là qu’ils se rebellent parce que les enfants ont une sensibilité. Par contre, nous autres en tant que parents, on a la responsabilité de les garder le plus près possible de leur fondation, sans leur faire sentir notre autoritarisme. Moi, quand j’ai voulu rendre ma fille, donner à ma fille de l’autorité, lui donner de l’autorité, bon, ben, j’ai dit : “Là, je t’ai acheté un billet d’avion”, elle avait douze ans, j’ai dit : “Je t’envoie en Europe”, je lui ai montré quoi faire, je lui ai dit quoi faire, j’ai tout organisé pour que, s’il lui arrive quelque chose, qu’elle puisse communiquer.
Elle est partie en Europe à douze ans… Haute de même, puis elle a fait son voyage puis elle est revenue, puis elle est allée chercher de l’impression, elle est allée chercher de l’autorité, puis elle a été chercher de la permanence de sa personnalité, puis elle est revenue grandie. Si je lui avais dit : “Tu ne peux pas aller en Europe, tu es trop petite”…
DM : Mais là, à douze ans elle a été reçue, elle a été reçue en Europe, il y avait quelqu’un qui l’attendait en Europe.
BdM : Oui, mais il a fallu qu’elle passe de Montréal à Toronto, Toronto à Rome, de Rome à Bologne puis à Bologne, là ils l’ont reçue, pour une petite fille de douze ans c’est du “stock”.
DM : Oui, c’est du “stock”, mais c’est important de dire à la salle qu’il y avait quelqu’un pour la recevoir (rires public).
BdM : Oui, oui, il y avait quelqu’un pour la recevoir. Oui, oui, il y avait quelqu’un pour la recevoir ! Puis d’un autre côté, il aurait pu y avoir personne pour la recevoir, j’aurais pu lui montrer comment dire : “Bon, prends un taxi, prends telle adresse, tu donnes l’adresse au chauffeur, tu vas à tel hôtel, telle pension, puis tu restes là pendant ton temps, puis tu sors le jour, tu fais attention le soir”, mais la raison pour laquelle elle a toujours respecté mes idées, c’est parce que je n’ai jamais imposé mon autorité.
DM : Vous n’avez peut-être pas imposé, mais vous lui avez suggéré des très fortes impressions pour qu’elle reste sous votre autorité ? (rires).
BdM : Non, ça fait partie de l’avenir de sa fondation.
DM : C’est intéressant de savoir que la famille c’est la fondation ?
BdM : La famille c’est la fondation… La famille c’est la fondation ! Un enfant qui s’éloigne de sa famille, il s’éloigne de sa fondation parce que la famille pour un enfant, dans le fond, même s’il ne veut pas l’admettre…
DM : C’est toujours sa sécurité.
BdM : Il arrive quelque chose à un enfant quand il est jeune, il peut toujours, ou il sait toujours qu’il peut revenir dans la famille, ça fait que pour un enfant, la famille c’est sa fondation.
DM : Si la famille fracture ?
BdM : La famille fracture, les parents individuellement demeurent la fondation pour l’enfant, ça fait qu’il en a deux de fondations.
DM : OK.
BdM : Mais il y a toujours un lien parental, le lien parental doit toujours demeurer avec l’enfant, donc c’est la responsabilité des parents, ça, de maintenir. Si les parents ne peuvent pas fonctionner ensemble, au moins que les parents individuellement puissent fonctionner avec l’enfant.
DM : Poussons plus loin, Bernard, les parents se fracturent, les parents en ont déjà plein le bol de leur propre vie, qu’est-ce que l’enfant peut faire ?
BdM : Si les parents en ont plein le bol de leur propre vie, puis qu’ils sont conscients, puis qu’ils ont intérêt pour leurs enfants, ils vont continuer leur intérêt pour leurs enfants, ça c’est une affaire de conscience, c’est une affaire d’évolution, c’est une affaire d’aimer ses enfants, ainsi de suite.
DM : Là, on parle d’un parent conscient, on parle d’un individu ?
BdM : On parle d’un parent normal, on ne parle pas de parents conscients, on parle du monde normal.
DM : OK. Bon, l’enfant qui est pris avec des parents “pas normaux”, (rires du public), c’est quoi ses chances de survie ?
BdM : Bon, un enfant qui est pris avec des parents qui ne sont pas normaux doit prendre conscience que s’il s’en va seul dans le monde, il faut qu’il s’accroche à lui-même et non pas s’accrocher à ce qui est extérieur à lui-même. S’accrocher à lui-même, ça veut dire ne pas trop se laisser influencer… Ses amis, où il va, tout son mode de vie sociale. Le baromètre, c’est l’influence “anyway” !
Que vous parliez de la société, que vous parliez de l’éducation, que vous parliez de fracturation des relations enfants-parents, enfants-société, le problème revient à l’influence, et le plus grand danger de l’Homme aujourd’hui c’est l’influence, puis l’influence ça fait toute la société, et surtout les jeunes. Et c’est là… D’ailleurs, dans les écoles, il devrait y avoir des cours dans les écoles, donnés par des pédagogues réellement bienveillants, des gens qui ne se prennent pas pour des jésuites là, mais des gens réellement bienveillants et qui expliquent à l’enfant, fondamentalement, les conséquences de l’influence dans une société de consommation.
Mais ça prend des gens qui sont réellement éclairés, puis les jeunes seraient capables de le piger, parce qu’ils la vivent constamment l’influence, ils vivent constamment le bombardement, ils savent comment ils sont tiraillés entre une chose puis une autre chose. Je vais vous donner un exemple. Quand tu es jeune, tu n’es pas docteur encore, tu n’es pas avocat encore, tu n’es pas plombier encore, tu n’es pas menuisier, tu n’es rien, tu es simplement un “appendage” de la famille, tu as besoin de te développer une sorte d’identité. Quand tu es jeune, pourquoi est-ce que c’est si important la musique ?
DM : Quand tu es jeune ? Pour avoir une référence ?
BdM : La musique, c’est important parce que ça te donne socialement un paramètre d’évaluation de ton être par rapport à une conscience sociale autour de toi-même. La musique pour un jeune là, c’est un élément, c’est une mesure d’appréciation de lui-même par rapport à ce phénomène social-là. Même la danse, dans notre temps, voilà quarante ans, je ne sais pas moi, cinquante ans, quand tu savais danser, quand tu étais jeune tu étais “IN”, si tu ne savais pas danser tu étais “OUT” !
Un gars qui savait danser, il pouvait se trouver des “blondes” (copines), un gars qui ne savait pas danser, il était final ! Une fille qui dansait bien, elle avait toutes les chances, une fille qui ne dansait pas, elle était faite, elle était dans un coin. Donc c’est la même chose au niveau de la musique ! La musique c’est devenu un plateau de désinformation subliminale qui force l’individu, le jeune ego, à se complaire dans une façon de vibrer ses émotions pour avoir l’impression d’être “IN” ou “HIT” ou “whatever”.
Ça, ça lui enlève de l’individualité, ça lui crée une fausse individualité, et qu’est-ce ça fait ? C’est que ça le rend prisonnier d’une mentalité sociale, ça fait qu’il y en a avec qui ça dure quelques années, il y en a avec qui ça dure très longtemps, il y en a avec qui ça perdure à un point où ils ne sont même plus capables de marcher dans la rue ou de fonctionner sans leur petite machine Sony, avec les oreilles !
DM : Le walkman !
BdM : Le walkman ! Donc c’est rendu très très grave. Puis je veux réellement le simplifier. Les problèmes de l’éducation moderne, je veux les simplifier à un point tel où je veux dire : “Contrôlez les influences ou amenez vos enfants à devenir conscients des influences dans leur vie”, et vos enfants vont automatiquement revenir à leur fondation, vont se reprendre en main, vont reprendre leurs études en main, vont devenir moins critiques, pour la simple raison qu’ils vont commencer à réaliser que ce sont les influences qui ont créé la distorsion dans leur mental.
Mais il n’y a personne qui parle d’influences. Dans la société, on ne parle pas d’influences, on parle de ci, on parle ça, on parle de ce qui se passe, on parle de ce qui se produit, on parle de ce qui est “IN”, on parle du “latest hit” , on parle du “latest hit” en musique, on parle de “latest hit” en vidéo, mais on ne parle jamais des influences.
Les psychologues ne parlent pas des influences, et ce sont les influences qui sont en train de détruire nos générations, puis si on ne prend pas les éducateurs, les gens qui ont une certaine responsabilité sociale, même les gouvernements, si on ne prend pas conscience du facteur d’influence dans nos sociétés chez nos jeunes, on va perdre nos jeunes.
DM : On va perdre notre avenir aussi ?
BdM : On va perdre notre avenir puis on va avoir des problèmes sociaux, on va avoir des problèmes de jeunes demain, de trente, trente-cinq, quarante ans qui vont subir l’aide sociale, on va perdre notre force de travail, on va perdre notre compétition économique, on va tout perdre. Les Américains aujourd’hui ont perdu leur “competitive edge” avec le reste des pays, pourquoi ? Parce qu’après les années 60, après la guerre du Vietnam, le pays a perdu de la liberté et ce prix-là c’est leur responsabilité.
Mais éventuellement, la crise américaine qui va devenir une crise mondiale, va faire en sorte que les Gouvernements, les Congrès, vont être obligés de regarder parce qu’il va venir à un point où l’astralisation de la masse va être tellement intense que ça, ça va amener des confrontations extraordinaires entre des groupes, les noirs, les juifs, les skinhead, tout ça là ! Et tout ça, c’est tout connecté à cette musique, à cette visualisation d’images qui, au lieu d’unifier l’Humanité, désunit l’Humanité à travers des messages qui semblent réfléchir un certain individualisme, mais c’est un individualisme qui n’est pas créatif, c’est un individualisme qui est totalement autoritaire, c’est un individualisme qui est basé sur le principe de la rébellion fondamentale entre l’Homme et l’autorité sociale.
Je comprends qu’il y a eu un besoin de nettoyage, je comprends qu’on ait eu besoin des années 60, je le sais, j’y étais… “Haight-Ashbury”, je le sais, j’ai connu ça dans les années 60. J’étais étudiant à l’Université dans ce temps-là, mais tu ne peux pas perdre ton individualité à travers toute une astralisation qui fait partie de la conscience de la masse, qui fait partie du déracinement individuel.
Il faut que l’Homme reprenne ses racines, et on est rendu à un point où l’individu va reprendre ses racines dans sa propre fondation, et non plus dans une fondation sociale plus ou moins équilibrée qu’on retrouvait avant la guerre ou quelques années après la guerre. On est rendu à ce point-là. Là c’est rendu que même ils disent que c’est plus New-York, puis Paris, puis Londres là, qui sont les capitales mondiales, c’est rendu Hollywood qui est la capitale mondiale!
Ça fait que c’est grave que Hollywood est rendue la capitale mondiale, très grave. Ça fait que quand vous regardez le problème de la jeunesse ou que vous regardez le problème de vos enfants, regardez le problème des influences, puis vos enfants, prenez les jeunes, puis rendez-les conscients, ne devenez pas autoritaires, puis compartimentalistes : “Toi, tu ne peux pas écouter ça”… C’est pas de nos affaires d’écouter ça, vous ne comprenez pas cette musique-là, “anyway” !
Mais par contre, vous savez ou vous êtes capables de sentir que cette musique-là, si l’enfant en devient trop saturé, éventuellement cette musique-là va éteindre sa sensibilité, va l’ouvrir même psychiquement à l’astral. Il y a des jeunes qui se sont suicidés, parce qu’ils ont été amenés par cette musique-là qui a ouvert leurs centres. Donc le grand problème de l’éducation moderne aujourd’hui, c’est le problème de l’influence, le reste… Prenez l’influence, mettez ça ici, en gros titre, puis regardez tout le reste, vous allez être capables de résoudre tout le reste après.
Mais si vous voulez résoudre ça, puis que vous ne regardez pas le phénomène d’influence, je vous garantis que vous ne comprendrez pas le phénomène de la jeunesse, puis les problèmes de la jeunesse, puis les jeunes seront incapables de revenir à leur fondation individuelle et se créer une vie à leur mesure. Et ceux qui sont particulièrement choyés par la vie, ou ceux qui sont chanceux pour des raisons karmiques de programmation, ou qui ont eu des parents qui ont été capables de les garder à l’intérieur d’une certaine condition suffisamment ultime ou créative, pour qu’ils puissent en bénéficier… Mais quand on parle des jeunes, les jeunes qui vivent dans des environnements difficiles, ce sont ces jeunes-là qui ont besoin d’être réellement éduqués.
Ils ont besoin d’être éduqués par rapport au phénomène de l’influence. Un jeune qui connaît l’influence, qui connaît la phénoménologie de l’influence, il n’a plus problème avec lui-même. Moi je vais vous dire une chose, je n’ai aucune inquiétude pour ma fille, parce que le problème de l’influence, elle le comprend et elle le maîtrise complètement, complètement. Ça, ça a fait partie de son éducation.
Puis aujourd’hui on est obligé, parce que les conditions ont changé, les tables ont été renversées, on n’a plus les remparts qu’on avait avant, la sorte de bonne société qu’on avait avant là, qui était pourrie en soi-même, mais en surface elle était bonne, donc aujourd’hui on a une société qui est réellement en voie de transmutation rapide, en voie d’éclatement extraordinaire. Puis les jeunes ont besoin de comprendre le phénomène de l’influence, puis un jeune qui comprend ça, il est capable de passer à travers ce jeu-là, puis s’en sortir, puis devenir très très actif, très créatif puis très utile pour lui-même, puis éventuellement conséquemment pour la société.
DM : Bernard, à quel âge un individu est capable de développer son discernement ? Ou qu’est-ce qu’il faut pour développer le discernement, si ce n’est pas une question d’âge ?
BdM : Pour développer du discernement, il faut prendre conscience des influences autour de soi. Quand tu prends conscience des influences… Puis ce n’est pas évident, ce n’est pas évident pour un jeune les influences, mais quand il commence à prendre conscience des influences autour de lui-même, il commence à discerner, puis à discerner, puis éventuellement il devient… Il a le nez fin, il a le nez fin, puis éventuellement il a le nez très très fin, ça fait que c’est connecté ça, ensemble, l’influence puis le discernement.
Un jeune qui ne voit pas l’influence dans sa vie, au niveau de son vêtement, au niveau de la musique, au niveau de ce qu’il mange, au niveau de “whatever”, il n’est pas capable de développer le discernement, ça fait que si tu n’es pas capable de développer le discernement, automatiquement tu n’es pas capable d’établir de priorités dans ta vie en tant que jeune, tu n’es pas capable d’établir de priorité au niveau de ta vocation, au niveau de ce que tu veux faire dans la vie.
Tu n’es pas capable d’établir de priorité au niveau de tes sports, au niveau de tes loisirs, tu n’es pas capable d’établir de priorité, au niveau de la valeur relative de tes émotions, expérimentées avec une autre personne, donc le mariage, ton intimité, la sexualité, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite, quand on n’a pas de discernement. Ça fait que c’est rendu grave quand tu n’as pas de discernement.
DM : À quel âge, Bernard ?
BdM : Le plus jeune possible, le plus jeune possible !
DM : À cinq ans, on peut développer du discernement ?
BdM : Oui, oui, oui, parce qu’à cinq ans, tu deviens… Je me rappelle moi, quand ma petite était… Je l’avais envoyée dans un couvent de sœurs quand elle était petite, puis il y a des gens qui m’ont dit : “Toi, Bernard de Montréal, tu envoies ta fille chez des soeurs”… Puis je disais : “Je l’envoie chez les sœurs, parce que chez les sœurs, elle va avoir de la discipline”. C’est la seule raison pour laquelle je l’ai envoyée chez les sœurs, pour avoir de la discipline !
Puis un jour, elle arrive en fin de semaine, puis elle dit : “Papa”… Elle dit : “La sœur”… (Je ne me rappelle plus de son nom, je ne vais pas le répéter au cas où ça se promène les cassettes) : “La sœur elle dit, elle nous a dit en classe que… Quand on n’est pas un bon enfant”, je ne sais plus comment est-ce qu’elle m’a dit ça, là : “Le petit Jésus pleure”… Oh, j’ai dit : “Ca, ça été le premier test.” Je lui ai dit : “Qu’est-ce que c’est que tu penses”… Puis je lui ai dit : “Penses-tu que le petit Jésus”… Puis je ne l’ai pas fait exprès, je lui ai dit : “Penses-tu que le petit Jésus pleure quand tu n’es pas bon enfant, comme dit X… whatever” ? Elle dit : “Non”. Je lui ai dit : “Il ne pleure pas” ! C’était quoi ça ? C’est de l’influence !
DM : Du discernement ?
BdM : De l’influence !
DM : Oui, OK.
BdM : Elle était en train de se laisser influencer là, une forme de pensée là. Ça fait que je l’ai laissée libre à voir. Puis ensuite, je lui ai dit : “Penses-tu qu’il pleure en haut là”… Elle a dit : “Non”, c’est final. Elle a eu du discernement. Puis j’ai continué de même, ça a été son premier test, le discernement, discernement, discernement, discernement, discernement, discernement. Ça fait que tu fais ça pendant des années de temps, rendue à dix-neuf, vingt ans, la fille, elle a une mentalité de trente-cinq ans, puis je plains le gars qui va la marier, c’est rendu qu’elle n’est même pas capable de sortir avec des gars de son âge. Comprends-tu ? Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas d’expérience, ils n’ont pas la maturité.
Ça fait que l’influence, que les enfants deviennent conscients de l’influence, puis ça, ça vient au niveau des éducateurs puis des parents, que cet outil-là qui est extraordinaire soit utilisé pour la conversion de leur astralité en mentalité, puis ils vont développer du discernement qui est la mentalité. Autrement dit le discernement, c’est simplement la résurrection de l’Homme par rapport à toute son astralité. Mais si l’Homme n’est pas conscient des influences dans sa vie, comment voulez-vous qu’il développe du discernement puis qu’il en arrive, qu’il retourne à sa fondation, il ne peut pas !
DM : Donc si je comprends bien, votre instruction, dont l’une des grandes bases c’est de ne pas croire, ça s’applique même à des gens qui sont très jeunes, donc à des adolescents ?
BdM : Oui, parce que vous perdez votre individualité !
DM : C’est ça.
BdM : Tu perds un petit peu de ton individualité, si tu crois que le petit Jésus, comment elle a dit : “Il pleure si t’es pas bon enfant”, c’est perdre ton individualité, c’est perdre ta conscience, c’est une perte de conscience.
DM : Est-ce qu’il faut une base particulière à un jeune pour être justement capable de ne pas croire, dans tout ce qui peut l’impressionner, est-ce qu’il y a une base pour ne pas croire ?
BdM : Il faut que tu l’enseignes ça. Un jeune ne peut pas arriver par lui-même à comprendre ça : “Pas croire”, il faut que ça lui soit expliqué par une autorité quelconque, un parent ou un prof ou quelqu’un qui est plus vieux que lui, ou quelqu’un qui a une ascendance en âge sur lui. Tu ne peux pas découvrir ça par toi-même : “Pas croire”, parce que croire ça fait partie de l’insécurité de l’ego, c’est un mécanisme astral, on est né avec ça.
DM : OK. Ça fait que les jeunes croient, parce qu’ils sont insécures d’être rejetés d’un milieu quelconque ?
BdM : Les jeunes croient, parce qu’ils sont insécures d’être rejetés d’un milieu quelconque, effectivement.
DM : OK. Donc, il faut absolument dans la vie, pour ne pas croire, il faut absolument une personne qui est saine d’esprit dans notre environnement ?
BdM : Qui est saine d’esprit ?
DM : Qui est saine d’esprit dans le sens qui n’est pas polluée par une forme quelconque de croyance. Vous, vous n’étiez pas…
BdM : Pour comprendre…
DM : Vous, vous n’étiez pas un individu influençable, donc c’était facile à proximité de votre enfant, c’était facile de l’emmener à pas croire, à pas être influencée, et avoir du discernement ?
BdM : Oui, mais le problème avec la croyance, c’est que le concept, l’importance de ne pas croire, ça fait partie de l’instruction, donc c’est neuf, on ne trouve pas ça dans le livre, dans les livres dans le monde, et ça fait partie de l’individualisation de l’Homme. Donc au fur et à mesure où l’Homme va venir en contact avec ces idées-là, qui sont des idées formelles, l’Homme va pouvoir les appliquer dans sa vie. Il va pouvoir les tester dans sa vie, il va pouvoir les transmettre à sa progéniture, ainsi de suite, pour en arriver à ce que les progénitures ou les enfants, ainsi de suite, puissent commencer à bénéficier de ce qu’ils sont, goûter de leur fondation, puis extraire de leurs propres forces vitales, au niveau mental, au niveau émotionnel, les registres vibratoires qui font partie de leur conscience.
Mais si les individus ne sont pas éduqués, au cours de l’évolution, à comprendre le principe de ne pas croire, qui est le principe fondamental de l’involution… N’oubliez pas ça, jamais, que “croire” ça fait autant partie de l’involution, que “pas croire” ça fera partie de l’évolution. Si l’individu n’est pas mis en présence de ce principe universel là, à ce moment-là l’individu demeurera prisonnier de l’involution. Mais ça fait partie de l’éducation d’amener un enfant à ne pas croire.
DM : Mais il faut que ça lui soit dit par quelqu’un.
BdM : Il faut que ça lui soit dit par quelqu’un, parce que ça fait partie de la conscience mentale, ça ne fait pas partie de la conscience astrale, ce n’est pas quelque chose que tu peux rêver, ce n’est pas quelque chose que tu peux intuiter, c’est quelque chose qui fait partie d’un niveau de mentation supérieure à l’involution.
Donc il faut que ça soit transmis, mais une fois que c’est transmis puis c’est mis en expertise, puis que c’est testé dans le champ de l’expérience, l’Homme s’aperçoit qu’effectivement, il n’a pas besoin de croire. Moins il croit, plus il est libre. Et plus il est libre, plus il est capable d’engendrer créativement, plus il est capable de réellement faire vibrer ses racines dans sa propre fondation, puis individualiser son être, et finalement sortir de l’égrégore astral de la civilisation et de l’égrégore astral de l’individu involutif. Puis finalement se projeter librement dans un monde, en fonction de sa capacité d’autogénération, d’autogestion et ultimement de constante transmutation de son énergie, pour ultimement encore, avoir accès à son propre savoir qui est la finalité de la conscience sur le plan matériel. Sinon la vie, elle vaut quoi ?!
On vit pour la société, on vit pour les parents, on vit pour ce qui est à l’extérieur de soi, on ne vit pas pour soi, en harmonie avec la société, ou en harmonie avec les parents. Donc notre vie est totalement existentielle, n’est pas libre, n’est pas créative, n’est pas ascendante, elle est toujours descendante, descendante, puis quand tu vis une vie descendante, sur le chemin de cette vie-là, tu as toujours des crises, puis des crises, puis des crises ! Il faut que ça arrête un jour la crise, des crises dans la vie de l’individu ! Ça commence par la conscience, le savoir, la réalisation et l’expertise de ces principes-là.
Donc “pas croire” est fondamental, et le “look out” des influences, il faut que tu les regardes les influences ! Quand j’étais un petit gars, j’étais dans le temps d’Elvis Presley là, ensuite les Beatles sont venus, puis je me rappelle, j’étais à l’Université, puis mes “chums” avaient des posters dans leur chambre. Puis tu sais, aux États-Unis, les filles c’était les majorettes, tu sais les frous-frous, tu sais la naïveté américaine de ce temps-là, c’était encore “clean” dans ce temps-là, mais je n’étais pas capable de vivre ça, je n’étais pas capable, puis je me disais “Qu’est-ce que ce quelque chose… Qu’est-ce que c’est qui ne va pas avec moi”… Puis je n’avais pas de contact dans ce temps-là, je n’avais pas de référents plus que n’importe qui.
Puis ma vibration me tassait, me tassait, puis mon ego était obligé de vivre avec cette vibration-là, ça fait que je n’étais pas content. Tout le monde vivait à ce genre d’euphorie là avec Elvis Presley, le jazz, tu étais “IN”, tu allais à des Jazz-clubs là, puis je te dis que c’était comme aller à la messe d’aller au Jazz-club. Puis ça fumait du “pot” là-dedans, mon cher, puis ça tapait des doigts, puis envoie donc les grosses lunettes là, puis on était cool.
Puis moi, je n’étais pas capable, mes doigts ne marchaient pas, même des lunettes de soleil, je ne porte même pas ça aujourd’hui, puis je tapais à l’envers, puis j’ai été à l’envers jusqu’au contact. Puis quand le contact s’est fait, j’étais assez content de comprendre que j’étais à l’endroit, “câlisse” que j’étais à l’endroit. Ça fait que là, j’ai commencé à demander : “Comment ça se fait que j’étais à l’envers”… Puis ça me répondait : “Tu étais à l’envers parce que ta vibration était trop forte, puis tu n’étais pas contacté, donc tu ne pouvais pas comprendre pourquoi tu étais à l’envers”. Ça fait que c’était dur d’être à l’envers !
Mais comme j’étais Lion avec un ascendant Lion, c’est plus facile de rester dans ta bottine quand tu es Lion inconscient, par contre c’est “toffe” (difficile), mais quand tu commences à comprendre que la vie, puis tout ça, tout leur complexe merdier dans lequel on vit là, toutes les lois de l’astral, que tu commences à comprendre ça, que ça t’est expliqué d’un autre plan là, laisse-moi te dire que… Ouah, c’est plus pareil là !
Ça tournait à l’envers tout à l’heure, tu commences à comprendre pourquoi, tu commences à t’apercevoir que tu n’étais pas si à l’envers que ça, tu étais simplement dans un autre temps avant ton temps, puis que ça, ça t’a empêché de perdre beaucoup de temps, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite, ça fait que là, tu vis un genre de… Tu es content de savoir ça, tu es content de savoir ça ! Mais ce n’est pas descendu sur le plancher des vaches, ce n’est pas descendu dans l’enseignement, ce n’est pas descendu dans le monde, parce qu’on vit encore dans l’involution, puis on commence… Ça fait peut-être dix ans, juste dix, douze ans qu’on parle, quinze ans qu’on parle, c’est pas gros quinze ans dans la vie d’un peuple, dans la vie d’une nation, qu’on parle, puis qu’on amène des principes universels, puis qu’on confronte l’Homme avec son astralité !
Puis quand on réalise que ces principes-là sont coulés dans le ciment, puis que ça va perdurer, puis ça va perdurer, ça fait partie de son évolution, à ce moment-là on s’aperçoit que l’évolution de l’Homme, c’est une affaire très très personnelle, puis ce n’est pas collectif comme dans le passé, puis l’individu qui veut revenir à ses fondations, à ses racines, il va être obligé un jour de prendre conscience des influences dans le monde.
Puis si vous ne prenez pas conscience des influences dans le monde, vous êtes faits à l’os. Vous ne pourrez jamais en arriver à une conscience universelle, parce que la première chose qu’ils vont briser chez l’Homme, c’est l’influence. Seulement que, la seule chose, la seule différence, c’est que les forces cosmiques dans l’Homme, au lieu de travailler au niveau des choses matérielles, elles travaillent au niveau des choses psychiques, qui ont une répercussion sur le plan matériel.
DM : Bon, je dois noter un point, Bernard, c’est que vous, vous avez quand même connu une adolescence où vous aviez un minimum d’encadrement familial, c’est-à-dire, très jeune vous avez été obligé de vous encadrer, donc de vous créer vos propres points de repère. Ça m’amène à dire, les jeunes qui sont démunis au niveau familial, on a quasiment un couple sur deux qui saute aujourd’hui, donc les gens aujourd’hui ont quand même la possibilité de vivre des ressources en ayant…
BdM : Je réponds à votre question tout de suite là, dans notre temps, dans le vieux temps, on avait un minimum d’encadrement, autrement dit…
DM : Je parle de vous là ?
BdM : Pour tout le monde, dans notre temps, voilà quarante ans…
DM : Il y avait des familles, elles étaient assez soudées les familles dans ce temps-là…
BdM : Il y avait de l’encadrement, on avait tous de l’encadrement. Si on n’était pas encadré par les familles, on était encadré par les frères ou “whatever”, donc il y avait de l’encadrement, il y avait toujours… Tu étais toujours dans le corral, ça fait que tu étais toujours dans le corral. Quand on était à Mont Saint Louis, tu étais dans le corral, ou quand tu allais chez les sœurs, tu étais dans le corral, ou tu étais dans la famille, tu étais dans le corral (rires public). Aujourd’hui, il n’y a plus… Tu n’avais pas le problème des influences dans ce temps-là, parce que l’Humanité, la civilisation occidentale américaine n’avait pas encore pété ses bretelles. Aujourd’hui les Américains ne sont plus capables de contenir leur astralité.
Moi j’ai demandé à ma fille, voilà quelques mois, je lui dis : “Sais-tu qu’est-ce que c’est le problème avec les États-Unis”… Puis elle m’a dit : “Papa”… Elle dit : “Les Américains, en tant que civilisation, ne sont plus capables de contenir leur astralité, c’est ça le problème”, j’ai trouvé ça extraordinaire comme réponse, j’ai dit : “Je vais m’en servir de ça, parce que c’est ça”. Les Américains ne sont plus capables de contenir leur astralité ! Ça, ça a commencé à partir des années 60, ça s’est “rempiré” avec la guerre du Vietnam, puis ça a été organisé, fixé par Hollywood.
Aujourd’hui on vit ça, puis ça, c’est en train de se répandre dans le monde. Les jeunes aujourd’hui ne vivent plus dans le contexte d’antan, ils n’ont plus l’encadrement comme avant, ils ne peuvent plus se servir des mécanismes qu’on avait pour devenir quelqu’un, ils doivent se servir d’un nouveau mécanisme qui, dans notre temps, n’était pas nécessaire, parce que le problème d’astralité de la civilisation n’existait pas. Aujourd’hui les jeunes ont à comprendre d’une façon assidue, fondamentale, formelle et absolue que, l’influence extérieure sur leur vie, à quelque niveau que ce soit, dans n’importe quel registre, c’est ce qui va créer leur instabilité, miner leur fondation, et faire d’eux éventuellement des êtres à la remorque de la société.
DM : On va rentrer dans ces subtilités-là, Bernard, les jeunes naturellement, en tout cas je ne veux pas généraliser, mais disons qu’il y en a une bonne proportion qui ont une perception de l’influence à travers l’autorité, donc ils vont vivre de la rébellion face à toute forme d’autorité, parce qu’ils constatent l’autorité ou une forme quelconque d’autorité comme étant une influence sur leur processus de décision ?
BdM : OK. Je réponds à ça tout de suite. L’autorité qui est une influence pour eux autres, c’est une influence astrale moins pire que l’influence autre. Ça fait qu’un enfant, il faut qu’il soit assez intelligent pour savoir que l’influence de son milieu social – quand je parle de milieu social, je parle drogue, musique, vidéo, toute la patente, toute, toute, toute – cette influence-là est plus astrale, est plus dangereuse que la moindre ou la pire des influences de nos propres, de nos officiels, de nos parents cons. Autrement dit nos parents cons, c’est moins pire…
DM : Qu’une vidéo ?
BdM : Qu’une vidéo con ! (rires du public), comprends-tu ? Un prêtre con c’est moins pire que… Comprends-tu ? C’est ça que je veux dire ! Autrement dit si tu regardes les niveaux de connerie, il y en a un qui est plus dangereux que l’autre, pourquoi ? Parce que l’autre donne l’impression d’une liberté, il donne l’impression d’une liberté ! Alors que le jeune, il vit le bas-fond d’un désespoir, ça fait que ce n’est pas ça, de la liberté !
Ça fait que le pire des parents est encore mieux… Faut pas charrier là, ce que je veux dire, je ne parle pas des parents qui violent leur fille là, je parle des parents cons, qui sont “bons parents”, des “bons cons parents” ! Bon, les “bons cons parents”, c’est moins pire que ces affaires-là qui viennent de l’égrégore socio-collectif de la civilisation américaine, c’est ça que je veux dire !
DM : Oui, oui, je comprends !
BdM : Le “bon con parent” est meilleur que les produits… De ce qui sort d’Hollywood ! Parce que je vais vous dire une chose, Hollywood c’est rendu le grand parent de l’Humanité !
DM : C’est celui qui fait l’éducation des jeunes !
BdM : Ouais, ouais, ouais, c’est très grave, très grave, très grave, très grave ! Ça fait qu’un “bon con parent”… Ça fait une bonne musique ça… “Bon con parent”… “Bon con parent”… “Bon con parent” (rires du public), c’est moins pire que tout l’égrégore astral de notre civilisation… C’est ça que je veux dire !
DM : Oui, je comprends !
BdM : Ça fait que si vous allez avoir des bons parents qui ne sont pas cons, vous êtes déjà très riches. Si vous avez des parents qui sont réellement cons, là, à ce moment-là tu mets ça de côté, tu te fais des amis, mais si tu as des “bons cons parents”, c’est pas pire encore !
DM : Bernard, est-ce qu’il faudrait pour les jeunes substituer la télévision, la musique, au sport ?
BdM : Non, tu ne substitues rien ! Il y a quelque chose de bon dans le sport, il y a quelque chose de bon dans la télévision, il y a quelque chose de bon dans les films, il y a quelque chose de bon dans la musique, seulement ça prend du discernement, il faut que tu discernes, il faut que tu apprennes quelque chose !
DM : Pour arriver à ce discernement-là, est-ce qu’il faut faire vivre les conséquences de l’influence au jeune ? Faut-il qu’il voit la conséquence ? Si le jeune veut prendre de la la drogue, ben, on lui dit : Viens en prendre là, puis on va voir les conséquences !
BdM : Non, t’en prends pas, t’en prends pas, t’en prends pas ! Tu l’amènes voir des gens qui en prennent !
DM : Ah ! Ça, c’est intéressant !
BdM : Tu l’amènes… Moi j’avais amené ma fille dans le XX à New York : “Viens, on va prendre une p’tite marche”… Elle a vu qu’est-ce que c’est le XX à New York, ça fait que tu l’amènes !
DM : OK. Pas le couper de l’impression, mais pas lui faire vivre non plus !
BdM : Non, non, pas lui faire vivre, pas lui faire vivre ! Montre-lui ce que ça fait, ce que ça fait !
DM : Ça fait qu’on développe le discernement en regardant ?
BdM : Tu développes le discernement en regardant, puis éventuellement tu vois, tu vois, tu vois… Si vous montriez à vos enfants… Si vous ne les amenez pas, si vous ne faites pas d’études comparatives de certaines valeurs, ils vont rester piégés dans leur affaire !
DM : Donc la façon dont vous parlez…
BdM : Ça revient encore aux influences. Regarde l’influence de ceci, cela.
DM : OK. C’est imposer, pas imposer, mais de présenter une contre-influence à une forme d’influence ?
BdM : C’est ça.
DM : Ça veut dire que le parent, il faut déjà qu’il ait un discernement ?
BdM : Ben, oui évidemment, il faut qu’il ait un discernement, un parent c’est un parent, un parent sait toujours quelque chose par expérience, même s’il n’est pas assez intelligent pour l’expliquer… L’enfant n’est pas con ! Si un parent a de l’ascendant sur un enfant, parce que simplement chronologiquement, même si tu as un père qui n’est pas bien éduqué, puis tu as une mère qui est bien simple, ainsi de suite, ils ont vécu quarante ans, ils ont eu cinq enfants, puis ils en ont vu de la merde, puis ils savent qu’est-ce que c’est “être pauvre”, qu’est-ce que c’est la maladie, puis ils savent…
Ça fait qu’il y a des choses qu’ils savent que l’enfant encore ne réalise pas parce qu’il est jeune, ainsi de suite. Ça fait qu’il ne faut pas avoir trop de présomption de jeunesse sur les parents, parce que les parents ont vécu des choses aussi différemment, mais ils ont appris des choses qu’ils sont capables de transmettre d’une façon plus ou moins bien à leurs enfants.
Ça fait que les parents ont toujours une certaine ascendance, seulement que c’est évident que si les parents ne sont pas bien intelligents, s’ils n’ont pas de force, ainsi de suite, bon, ben là, c’est difficile de faire quelque chose, mais là je parle… Même, oubliez les parents, les “bons cons parents”, oubliez-les complètement, supposons… Parle simplement aux jeunes puis dis aux jeunes : “Faites… Watch, checkez les influences”. Un jeune qui “checke” les influences, techniquement, ultimemement, n’a même pas besoin de parents, parce qu’il deviendra son propre parent, mais ça, ça prend un jeune qui est mûr. En attendant, t’es mieux d’avoir des parents ou des amis qui sont capables de te faire voir les influences.
DM : Un jeune mûr, ça devient mûr comment ?
BdM : Il y a des jeunes… Ça, c’est au niveau de l’âme, il y a des jeunes qui passent à travers tout ce qu’on vit là, puis ils se retrouvent à l’Université, puis… Je regarde mon barbier dans le nord à Ste Adèle, un bonhomme qui travaille dur, c’est un bon barbier, mais il n’est pas bien brillant, tu sais, c’est une “tête de cochon”. Puis il est orgueilleux, sa femme est médium, il a tendance à rire d’elle un petit peu, mais son gars s’en va à l’Université, il a tout fait pour envoyer son gars à l’Université. Puis c’est son gars qui a décidé, son gars il est rendu à l’Université de Sherbrooke, puis il fonctionne, puis le père est content. Mais ça, c’est Ste Adèle, quand tu es à Ste Adèle, Ste Adèle c’est pas Montréal, tu sais ! Ça fait que tu vis dans des milieux quasiment privilégiés, parce que l’égrégore astral n’est pas aussi intense.
Mais quand tu vis dans des villes comme Montréal là, où il y a toutes sortes de races, puis de mélanges de races là, c’est grave ! Puis je vais vous dire quelque chose en passant au niveau des races, j’ai bien hâte que les gouvernements commencent à régler leurs problèmes d’immigration, puis pensent à réellement regarder l’affaire de l’immigration. Tu ne peux pas laisser rentrer dans ton pays n’importe qui, pour n’importe quelle raison, n’importe quand ! Parce que t’es “fait”… Regarde ce qui se passe en Allemagne, ça va contre les lois psychiques de l’évolution des nations, qui sont des égrégores et des entités en elles-mêmes.
Les gouvernements, un jour, ils vont être obligés de s’assurer un jour que, quand il y a du du monde… Qu’il y a des gens qui viennent dans ton pays, c’est pour des raisons de difficultés politiques, ainsi de suite… Mais quand les gens viennent dans ton pays pour des raisons simplement économiques, il va falloir que les pays au niveau des Nations Unies s’organisent pour prendre leurs propres responsabilités. Prenez-les vos “crisses” de responsabilités ! Sans ça, c’est nous autres qui vont devoir prendre les responsabilités d’autres gouvernements qui ne sont pas capables de prendre leurs responsabilités.
Puis ça, ça devient un cercle vicieux, puis ça devient du libéralisme à outrance, puis éventuellement on va payer le pot ! Je te garantis qu’on va payer le “prix pot” puis les Américains commencent à le comprendre, ils commencent à serrer leurs frontières, il va falloir que les Canadiens fassent la même chose, les Européens éventuellement, ils vont etre obligés de faire la même chose, parce que tu ne peux pas mélanger dans une soupe n’importe quel ingrédient, il faut que tu choisisses…
J’ai entendu des histoires où des Belges, où des Français, des gens qui auraient pu apporter quelque chose à la société québécoise ont été refusés par l’immigration, alors que des gens qui venaient des pays totalement “fuckés”, des gens qui sont totalement “fuckés” sont rentrés ici, parce qu’il ont le culot de contester sous la base des droits de l’Homme, puis tout ça là, les décisions, les législations de l’immigration ! C’est grave !
Il y en a du monde qui ont du culot dans le monde, puis ils sont prêts à faire de la bouillabaisse, ils sont prêts à faire venir la télévision, la radio, créer toujours un merdier pour “effronter” les gouvernements ou les autorités. Puis les autorités, le problème avec les autorités gouvernementales aujourd’hui, c’est que les gens en position politique n’ont plus de colonne vertébrale, ils n’ont plus la force de prendre des décisions créatives, pourquoi ? Parce qu’ils passent leur fonction, leur mission politique sous l’assentiment du peuple, l’assentiment des médias, donc il n’y a plus réellement de volonté politique créative dans nos sociétés, puis on va payer le “prix pot”, on va payer le “prix pot”, ça va être du “stock” au vingt-et-unième siècle, ça va être du “stock”, on n’a rien vu encore ! Ça fait que prenez-les vos “crisses” de responsabilités !
mise à jour le 22/06/2024