DM-053 Le complexe de la pauvreté
“DM : Bonsoir. Dans la première partie avec Bernard de Montréal, nous étudierons : “Le complexe de la pauvreté”. Évidemment, dans une période de récession comme on traverse au niveau du Québec, c’est un sujet pas mal à point. Donc nous recevons ce soir Bernard de Montréal pour traiter sur ce sujet brûlant. …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Bonsoir. Dans la première partie avec Bernard de Montréal, nous étudierons : “Le complexe de la pauvreté”. Évidemment, dans une période de récession comme on traverse au niveau du Québec, c’est un sujet pas mal à point. Donc nous recevons ce soir Bernard de Montréal pour traiter sur ce sujet brûlant. Bonsoir Bernard.
Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.
DM : Bernard, le sujet ce soir : “Le complexe de la pauvreté”. Le climat dans lequel les individus peuvent se sentir constamment harcelés par le jeu de la survie, est-ce que c’est une problématique qui se raccroche à la personnalité, à une programmation, ou bien si c’est vraiment quelque chose de plus, disons, personnel à l’individu ?
Est-ce que le fait, le phénomène, disons, de l’étreinte devant le phénomène de la survie, donc par conséquent de la pauvreté qui va en découler matériellement, est-ce que c’est un problème personnel ou est-ce que c’est un problème qui est vraiment à l’échelle de la planète ? Est-ce qu’on peut raccorder ça à une dimension strictement personnelle ?
BdM : D’abord, le problème de la pauvreté, c’est un problème d’intelligence. C’est un problème de volonté, c’est un problème d’organisation de sa propre vie, c’est un problème qui est lié à la capacité de l’individu d’utiliser les moyens que lui offre sa civilisation. C’est un problème qui est très relié à l’émotion de l’Homme, c’est un problème qui est aussi très relié à son incapacité de se dépasser à cause de ses craintes personnelles, de ses atmosphères souterraines qui conditionnent son ego à l’impression d’être sans puissance.
Ce problème-là, il varie selon les caractéristiques astrologiques de l’individu. Chaque individu vient au monde, si vous voulez, avec un portefeuille astrologique dont il doit faire la gestion. Et chaque signe sous lequel il vient au monde fait partie de la particularité de son expérience sur la Terre, en relation avec les courants astraux de l’âme qui influent sur l’ego, colorent sa pensée, multiplient à l’infini ses émotions, ainsi de suite.
Et la responsabilité de l’Homme sur le plan matériel en ce qui concerne la survie, la pauvreté, c’est d’en arriver à saisir à l’intérieur de son signe astrologique, les qualités importantes et imposantes, positives, utiles, et de s’amener à neutraliser les aspects négatifs de cette même astrologie pour libérer en lui des forces vibratoires qui font partie de sa psyché universelle, qui peuvent traverser les couches de son subconscient et alimenter son ego, son intelligence, ainsi de suite, et ses émotions d’une façon créatrice.
DM : Est-ce que vous voulez dire que chaque individu, malgré une programmation personnelle, qui peut dans certains cas être très limitative, chaque individu a quand même ou dispose de suffisamment de situations ou d’occasions pour se dépasser ?
BdM : Une programmation individuelle, ce n’est jamais négatif. il n’y a aucun individu, quelle que soit la qualité plus ou moins apparente ou l’absence de qualité plus ou moins apparente de son astrologie ou de sa signature astrologique, qui ne puisse pas déposer, dépasser ses aspects astrologiques. La vie sur le plan matériel, la Terre est une école, la vie sur la Terre selon les instructions, selon les sciences, selon les philosophies que nous avons accès, surtout à la fin du vingtième siècle, nous permet en tant qu’Homme, en tant qu’individu, de dépasser sur le plan psychique les contrôles de la programmation astrale qui fait partie du karma de l’âme. C’est ça l’évolution.
Mais pour que l’Homme en arrive à pouvoir saisir l’occasion, il faut qu’il en arrive à transmuter son signe, il faut qu’il en arrive à faire de ses faiblesses des forces, qu’il en arrive à temporiser ces forces qui sont souvent de fausses faiblesses, ainsi de suite, et qu’il s’amène avec le temps à harmoniser son intérieur, c’est-à-dire les caractéristiques astrales de sa composition karmique avec le monde. Donc quand on harmonise notre intérieur avec le monde, on harmonise notre intérieur avec les individus que l’on côtoie tous les jours sur le plan de la famille, sur le plan du travail, sur le plan de la société.
Ceci, ce n’est pas facile parce que l’Homme n’a pas suffisamment connaissance de soi. N’ayant pas connaissance de soi, ce qui fait partie de l’évolution de la conscience, il ne peut pas facilement administrer la dose précise d’énergie dont il a besoin, quand il trafique avec les Hommes. De sorte que, s’il est un être doux, sensible, généreux, et qu’il est contact avec des Hommes forts, agressifs, puissants, il va être absorbé. Il n’aura pas la puissance interne d’arrêter leur mouvement vers lui, leur tendance à le manger, à le vampiriser, parce qu’étant faible, doux, généreux, il a tendance sur le plan de l’âme à exposer les aspects plutôt spirituels de son être, que de manifester les aspects intelligents, puissants, de sa conscience.
Et ceci, ça va très loin, ça fait partie de la relation historique que nous avons eue avec une civilisation judéo-chrétienne, où l’on nous a dit : “Si on te frappe sur la joue gauche, bon, ben, tu présentes la droite”. Donc cette déformation psychologique de l’Homme, de l’individu aujourd’hui, à travers sa mémoire qui est totalement fossoyée, qui est totalement bâtie à l’échelle de la restreinte ou de l’abus, mais qui n’est pas basée sur la puissance génératrice de son moi universel, fait que l’être, aujourd’hui, à l’intérieur de sa programmation individuelle, a beaucoup de difficulté à se situer ou de se situer dans un monde qui devient pour lui individuellement très difficile à vivre, parce que la rareté des positions de travail ou des positions créatives se fait de plus en plus grande au fur et à mesure où les populations augmentent, au fur et à mesure où les lois de l’économie changent, s’internationalisent, ainsi de suite.
Nous ne sommes plus dans les années 40 où tout était à faire. Nous sommes dans les années 90 où tout est à refaire, ainsi de suite. Et vous avez là-dedans les jeunes, aujourd’hui, dont le cerveau ou la psychologie ou la personnalité a été explosée dans les années 60 par un retour aux sources, qui fut un retour totalement illusoire à une grande astralité, dépourvu de sens, basé sur la sonorité de la musique, basé sur l’illumination temporaire et totalement astrale de la drogue. Des parents qui ont perdu le contrôle de leurs fonctions universelles et karmiques sur la Terre, c’est-à-dire celles d’initier les enfants à la vie, parce qu’ils n’avaient pas suffisamment de conscience autoritative pour gérer avec l’autorité intelligente et créative, des jeunes qui ne sont plus intéressés à vivre sous le parapluie de l’ignorance autoritative de nos anciennes générations.
Donc les jeunes aujourd’hui subissent ce contrechoc de la culture moderne, ils sont totalement désabusés, ils sont totalement écœurés, les parents sont aussi désabusés et écœurés, donc le monde est totalement écœuré, les gouvernements n’ont aucune colonne vertébrale. Les tributs de l’Homme, c’est-à-dire les sièges de la dictée sociologique, ethnique, sont en train de se manifester dans le monde, de sorte que l’individu, si vous le prenez sur une base totalement personnelle qui veut travailler, qui veut être consciencieux au travail, trouve avec beaucoup de difficulté un havre de paix parce qu’il n’y en a plus.
Donc qu’est-ce qu’il doit faire ? Est-ce qu’il doit revenir à des anciennes théories sociologiques, socio-économiques, est-ce qu’il doit revenir et s’adosser à des idéologies qui ont fracturé des nations entières, comme le socialisme en Russie, ou est-ce qu’il doit finalement apprendre à prendre sous son contrôle personnel la destinée de sa propre programmation universelle ? Et c’est là que l’Homme est rendu.
Nous sommes dans un temps où l’Homme doit vivre et transmuter énormément d’énergie dans un rythme extrêmement rapide, pour en arriver à finaliser la jonction de l’involution et de l’évolution, c’est-à-dire que l’Homme sera obligé, s’il veut survivre au cours des prochaines générations, autant sur le plan psychologique, psychique, que matérielle, autrement dit s’il veut en arriver à être réellement un être indépendant d’Esprit et totalement capable d’amener sous sa vibration, dans un cadre harmonieux, des êtres qui ont une certaine sensibilité, il sera obligé de se prendre en main.
Et où l’Homme sera obligé de se prendre en main ? C’est sur le plan de la crainte, le plan de la projection de la défaite, le plan de l’impression de la nullité, le plan de l’impression de ne pas être capable. Il y a des gens qui m’ont déjà demandé – je ne sais pas qui – mais il y a des gens qui m’ont déjà demandé si j’étais “motivologue”, je ne suis pas un “motivologue” parce que pour moi la motivation, c’est simplement de la supercherie, mais utile. Mais il y a définitivement chez l’être humain, un besoin de se rapprocher de lui-même.
Mais l’Homme ne pourra pas se rapprocher de lui-même s’il n’élimine pas de façon catégorique de ses centres, de sa conscience, les moindres craintes qui sont utilisées pour menacer son équilibre, diminuer sa puissance créatrice, contrôler son intelligence, parce que l’Homme est un être de lumière, donc on n’a pas à s’inquiéter de ce point-là. Mais par contre, cette lumière, elle doit être réellement rendue vivante !
Et les éléments de sa conscience involutive qui, aujourd’hui, à cause des conditions de notre civilisation, deviennent de plus en plus impuissants à renverser le “trend” (tendance), comme on dit en anglais, vers l’abrutissage de l’Esprit et l’impuissance de l’Esprit, tout ceci doit être renversé. Donc aujourd’hui, nous avons des sciences neuves, des sciences créatrices, des sciences qui sont communiquées à partir du plan mental, des sciences qui ne viennent pas ou qui ne sont pas des chuchotements du monde de la mort, du plan astral d’entités, des sciences qui viennent de très loin dans les confins mentaux de l’universel.
Et c’est à l’Homme d’utiliser ces sciences, de les adapter à sa compréhension et de commencer à vivre sa vie comme il le sent, et non pas comme elle lui est imposée par toutes sortes de conditions, selon la mémoire de sa race, selon le temps de son histoire, selon les dispositions émotives spirituelles des différents pouvoirs qui conditionnent l’Humanité.
DM : Bernard, j’ai relevé un point important semble-t-il, quand on parle de richesse, on parle généralement de gestion, les gens qui vous disent qu’ils veulent se retirer jeunes, ou avant cinquante ans, on parle généralement de bonne gestion, non pas toujours d’une gestion de l’argent ou d’un produit ou d’un rendement qu’on a eu dans une vie. Vous, vous nous parlez de gestion mais vous dites, gestion de nos énergies. Vous nous parlez de gestion dans le sens de l’élimination des craintes qui paralysent nos énergies. Donc vous semblez ramener à l’individu le fait de sa force pour s’enrichir matériellement.
BdM : Je lisais un article dernièrement où, par exemple, pour ne pas mentionner en public la personne elle-même, mais cette princesse européenne qui donnait un concert de rock, de musique rock ou de musique métal, je ne sais pas comment est-ce qu’ils appellent ça, mais cette musique… Au Brésil. Donc cette personne c’est une princesse, elle est affiliée à une principauté européenne, elle a tout le “background” sociopolitique, elle peut faire ce qu’elle veut, ainsi de suite, bon. Donc elle arrive au Brésil, et là elle vit une déprime terrible parce qu’elle a été repoussée par la foule, elle n’a pas été appréciée dans son spectacle. Là, elle est réellement dans une déprime.
Donc ce n’est pas l’argent, ce n’est pas le pouvoir social, ce ne sont pas des conditions externes, ce ne sont pas des conditions extérieures qui peuvent sécuriser l’Homme sur le plan matériel. C’est une illusion. Il y a des Hommes, des êtres, qui ont beaucoup d’argent, qui sont très malheureux, il y a des êtres qui ont moins d’argent qui sont malheureux aussi, parce que l’argent c’est un passeport pour équilibrer la créativité avec un environnement matériel. Un Homme qui dit : “Moi, je n’ai pas besoin d’agent”, c’est un allumé, c’est un illuminé, un jour il va… Ça, ça a été l’illusion des hippies ça (rires du public).
Donc l’argent ça fait partie de l’évolution de la civilisation, c’est un passeport. Aujourd’hui on ne fait plus de troc, donc nous ne vivons plus dans des civilisations ou dans des sociétés agriculturelles, donc nous avons besoin d’échanger une énergie qui est le travail pour un certain argent qui nous permet d’aller plus loin dans l’investigation de nos possibilités créatives.
Mais si l’Homme n’a pas de force intérieure, si l’Homme ne se connaît pas, si l’Homme ne s’ajuste pas à sa réalité, si l’Homme ne prend pas conscience de son êtreté, s’il n’en arrive pas à contrôler ce qui le diminue, ce qui le détruit, que ce soit de l’intérieur, qui est astral, ou que ce soit de l’extérieur qui est dans le monde, il n’aura jamais d’argent, parce que l’argent c’est une énergie, c’est une énergie qui, sur les plans universels, sur les plans astraux, est karmiquement relié avec certaines humeurs de l’être.
Il y a des gens qui font de l’argent et ça les amène au suicide, ça les amène à la fracture de leur famille, donc ce n’est pas l’argent qui est le motif fondamental dans l’équilibre de la conscience de l’Homme sur la Terre, c’est sa conscience qui doit être la force motrice, qui doit être la lumière qui, éventuellement, peut utiliser ou mettre en mouvement ou en demeure toutes ses forces créatives intérieures qui, automatiquement, naturellement, créeront une tendance naturelle aux aspects invisibles de l’argent, de venir vers lui.
Si l’Homme s’adosse, si l’Homme devient mercenaire, si l’Homme cherche l’argent simplement pour l’argent et qu’il ne regarde pas son intérieur, avec le temps il sera amené à la destruction par l’argent. Regardez ce qui s’est produit avec MaxWell, regardez ce qui s’est produit avec Khashoggi ! L’argent c’est une puissance, c’est une vibration qui crée des relations, qui crée des nouvelles données dans la programmation occulte et astrale de l’âme, c’est quelque chose qui met en marche.
Vous ne pouvez pas avoir 5000 dollars et le garder sur la table, quelque part vous allez avoir des idées qui vont vous amener à faire avec ces 5000 dollars quelque chose qui peut être utile, créatif, ou qui peut être totalement envenimant dans votre vie, donc ça demande de l’intelligence. Donc ce que l’Homme a besoin, c’est de l’intelligence en premier, et de l’intelligence ce n’est pas facile à avoir, parce que de l’intelligence ce n’est pas de l’intellect.
De l’intelligence ce n’est pas de la formation académique. De l’intelligence ce n’est pas de la formation intellectuelle universitaire. Ces aspects de l’intellect, du mental inférieur, font partie du raffinement, du développement, font partie du talent de la mémoire, c’est de la mémoire, c’est de la mémorisation. De l’intelligence c’est un autre aspect du mental qui se moule, qui utilise cette mémoire, pour rendre l’Homme créatif, utile à lui-même, utile à la société, utile au monde, dans la mesure où il est suffisamment intelligent pour contrôler son énergie.
Donc l’intelligence ça ne fait pas partie de l’ego, l’intellect oui, la mémoire oui. Mais l’intelligence c’est une énergie qui fait partie de la connexion universelle entre l’Homme et les circuits universels, donc l’ajusteur de pensée, que vous appelez vous, le grand Moi. Donc cette réalité est un fait cosmique universel qui sera redécouvert au cours de l’évolution, mais redécouvert dans un contexte totalement déspiritualisé, dans ce sens qu’il y aura des sciences très avancées qui expliqueront à l’Homme l’intemporel, pas l’intemporel astral de l’âme, pas l’intemporel astral des illuminés, mais l’intemporel organisé, cosmique, systémique, des plans ou des mondes interplanétaires qui s’interpénètrent dans différentes dimensions dans la galaxie.
L’univers c’est très vaste. L’Homme est un microcosme de cette grande diversité d’énergie intelligente et il doit connecter quelque part, mais qu’est-ce qui l’empêche de connecter avec cette énergie, c’est son ego. Donc qu’est-ce qui l’empêche, qu’est-ce qui fait qu’il est pauvre, pourquoi il est pauvre, c’est à cause de son ego, si l’Homme est pauvre.
DM : À cause de son manque de connexion ?
BdM : C’est à cause de son manque de connexion. Je ne dis pas que l’Homme peut s’enrichir au niveau de sa conscience créatrice demain matin, parce que ça ne va pas comme ça, parce que ça, c’est encore de l’ego. Et la conscience créatrice ne joue pas au jeu de l’ego, elle va transmuter l’ego pendant les années que ce sera nécessaire pour l’amener éventuellement, cet ego, à réellement être en harmonie avec elle, et non pas à amener l’intelligence en harmonie avec lui. Donc ça, c’est la transmutation de l’Homme.
Mais par contre, l’ego, sur le plan matériel, surtout aujourd’hui, l’ego a besoin de savoir qu’est-ce que c’est qui le bloque, qu’est-ce que c’est qui fait interférence avec sa vie, et il doit se donner de le regarder en face. L’Homme n’est plus – en tout cas je parle de l’Homme qui s’occupe de lui-même, je parle de l’Homme qui avance, je parle de l’Homme suffisamment intelligent pour ne pas se couper des grandes forces de vie qui viennent – l’Homme ne peut pas se permettre de tourner la tête à sa réalité. L’Homme ne peut pas se permettre de tourner la tête à ses failles. L’Homme ne peut pas se permettre de tourner la tête à ses défauts qui font la corrosion de son contact avec la source.
Et l’Homme… Quand je parle de l’Homme je parle de l’Homme nouveau, je parle de l’Homme qui cherche réellement, je ne parle pas de l’Homme qui veut s’instruire d’une philosophie pour spéculer sur la nature de la réalité, on ne spécule pas sur la nature de la réalité, elle n’est pas spéculative la réalité, elle est cosmique et elle s’imprime, donc si l’Homme veut réellement s’occuper de lui, de lui-même, avancer et en arriver à se greffer à sa réalité, il sera obligé de regarder, soit par le truchement du calendrier astrologique, soit par le truchement des impressions qu’ont certaines personnes de son personnage, l’Homme sera obligé de se regarder en face.
Et je vous dis que l’Homme, demain, qui passera à un autre niveau, ou les Hommes qui passeront à un autre niveau, les Hommes qui entreront en conversation directe, physique, éthérique, avec l’intemporel, seront des Hommes qui auront été forcés par la condition karmique de leur programmation, par l’imposition de leur initiation solaire, à se regarder en face. Si l’Homme se regarde en face, il n’y a pas de problème. Parce que ce n’est pas important que l’Homme soit paresseux, que l’Homme soit petit, que l’Homme soit peureux, que l’Homme soit orgueilleux, que l’Homme soit faussement fort, ce n’est pas important, ça fait partie de son inconscience.
Mais ce qui est important, c’est que si on lui dit qu’il est ci, ou s’il voit à travers la programmation astrologique qu’il est ci, ou si dans son rapport avec les Hommes, il s’aperçoit qu’il est ceci ou qu’il est cela, il ne peut pas se permettre, éventuellement, de ne pas se regarder en face et de transmuter cette énergie, sinon il sera totalement éliminé de cette catégorie, de ce nombre de personnes dans le monde qui, définitivement, passeront à l’intemporel, c’est-à-dire qui auront un contact avec les dimensions pluralistes de la conscience cosmique universelle systémique qui fait partie, qui a toujours été cachée aux yeux de l’Humanité, parce que l’Homme n’était pas suffisamment prêt dans ce temps-là pour connaître les lois de l’évolution. Il était trop émotif et il aurait fait de ses sursauts ou de ses entrées, si vous voulez, dans des mondes parallèles, une religion qui aurait détruit son ego, dénaturalisé son caractère et fait de lui un esclave des forces cosmiques.
DM : Vous semblez dire qu’une personne qui est capable de se regarder en face et d’identifier les forces et les faiblesses, et qui en fait une bonne gestion, peut se dégager ?
BdM : Un Homme qui regarde ses faiblesses en face et qui en fait une gestion, et qui s’amène au cours des années à éradiquer de son sol, ses herbes troubles, ne peut pas faire autrement que de s’enrichir sur le plan psychique, sur le plan psychologique et sur le plan matériel. C’est une inévitabilité, pourquoi ? Parce qu’à ce moment-là, il transmute l’âme. Et qu’est-ce qui se produit quand nous transmutons l’âme, nous transmutons la mémoire. Quand nous transmutons la mémoire, nous éliminons de notre subconscient des couches d’énergie qui empêchent la lumière réelle, c’est-à-dire l’intelligence créatrice de pénétrer jusqu’à la conscience de l’ego.
C’est pour ça que je dis, et je suis très conscient de ceci, surtout depuis quelque temps, que l’Homme qui avance, qui veut avancer, ou l’Homme qui veut se lancer dans un sentier d’évolution extrêmement rapide, qui est ouvert sur le plan matériel par des initiés, et qui veut réellement aller au bout, non pas de la découverte ou de la recherche, mais au bout de son potentiel, il sera obligé et il sera forcé éventuellement de faire face à son irréalité.
DM : Est-ce que les sources d’information pour faire face à cette, ni plus ni moins révélation de soi-même, est-ce qu’elles sont multiples, en d’autres termes, est-ce qu’on a ça dans notre quotidien tous les jours ?
BdM : Oui, vous les avez dans votre quotidien tous les jours, oui. Surtout quand vous créez de la désharmonie dans votre vie, déjà vous avez une faiblesse. Aussitôt que vous créez de la désharmonie, quel que soit votre niveau d’intelligence, quel que soit votre niveau de sensibilité, quelle que soit votre nature, vous engendrez une vibration qui est astrale, vous vous coupez de votre énergie.
Donc être intelligent dans le sens créatif du terme, dans le sens d’une conscience réellement supramentale, dans le sens d’une conscience des cellules, c’est la capacité chez l’être humain de neutraliser les tendances naturelles astrales karmiques de l’âme de créer, ou de vouloir créer chez lui, à travers lui, malgré lui, ces vibrations qui créent de la désorganisation de l’énergie entre lui et les Hommes, qui créent de la désorganisation du désordre de son énergie personnelle.
Donc un Homme qui crée de la désharmonie dans sa vie ou une Homme qui est assujetti à de la désharmonie dans sa vie doit faire quelque chose. Si vous êtes assujettis à la désharmonie dans la vie, si des gens vous désharmonisent, si des gens, des Hommes, des êtres, de près ou de loin, vous débalancent, débalancent vos centres, vous devez être suffisamment intelligents, c’est-à-dire ne pas avoir la crainte de les perdre, couper avec eux, les mettre de côté, et aller votre chemin. Et si vous désharmonisez des êtres dans votre vie, ces êtres doivent être suffisamment intelligents pour faire la même chose, vous laisser et aller dans leur propre chemin.
Nous avons confondu pendant l’involution ce que j’appelle l’acte ou les actes de ce corps spirituel que vous appelez les apôtres. Nous avons confondu les actes spirituels d’une théologie qui a été créée pour toutes sortes de raisons, par un certain fanatisme spirituel, dont l’ordre temporel était fondamentalement nécessaire à la survie spirituelle et temporaire d’un groupe Ecclésia, si vous voulez, de personnes qui ont rempli un rôle sur le plan de l’évolution historique de l’Humanité. Mais nous ne sommes plus à ce stage-là, parce que l’Homme entre dans un cycle maintenant où il doit individualiser sa conscience.
Mais individualiser sa conscience, ça veut dire quoi ? Ça veut dire en arriver un jour à vivre son énergie par rapport à des paramètres qui lui sont personnels sur le plan psychologique, personnels sur le plan psychique, pour qu’il vienne ou qu’il en arrive éventuellement à pouvoir échanger créativement à tous les niveaux et sur tous les plans, avec des êtres qui ne font pas nécessairement partie de l’Homme de la Terre.
Mais si l’Homme n’est pas capable sur le plan terrestre d’exclure de son éther, de ses atmosphères, de son environnement, de sa vie, des égrégores d’énergie qui, quelque part dans le temps, sont insuffisants ou inutiles pour le développement plus avancé de sa conscience créatrice, il demeure assujetti à des forces très astrales. Et il ne peut pas éventuellement en arriver à contraindre les pulsions, les forces karmiques de l’âme à s’assujettir au pouvoir de son Esprit. Et ça, c’est la situation de l’Homme.
Donc comme la majorité des Hommes font partie de la famille, comme la majorité des Hommes font partie de races, comme la majorité des Hommes appartiennent à des égrégores historiques dont ils n’ont pas en général la capacité de se soustraire, pour des raisons d’émotion, pour des raisons de mémoire… Regardez les peuples Islamiques, regardez les peuples Sémites, regardez les peuples extrêmement Chrétiens religieux de l’Europe, ainsi de suite ! Regardez les peuples extrêmement reliés à une forme de tribalisme ancien comme les Indiens ! C’est très difficile pour les individus de se soustraire d’une mémoire qui est la base fondamentale de la structure psychologique de l’ego, et qui est la source extrêmement ritualistique de la fondation psychique d’un moi qui n’est pas universel, mais qui est totalement torturé à l’intérieur d’un égrégore social, dont la vitalité n’est soutenue que par les excès et les mondanités d’une civilisation qui est morte, une civilisation qui est soutenue par le pouvoir temporel en gestion étroite avec le pouvoir spirituel totalement exorcisé de l’universel.
Donc l’Homme aujourd’hui, l’individu se retrouve face à ceci dans une pauvreté d’esprit autant psychique, que psychologique, que matérielle, et il sera obligé, et il devra finalement réaliser que ce qui compte le plus dans sa vie, c’est lui, et ceux qui sont avec lui, mais sur une longueur d’onde identique. Et cette longueur d’onde, nous la retrouvons où ? Dans le microcosme le plus près de sa propre réalité, c’est la famille, et ensuite les amis, et ensuite l’extérieur.
Mais si l’Homme n’est pas capable sur le plan de sa famille de réellement intégrer cette énergie, il pourra sembler l’intégrer sur le plan extérieur mais ce sera une illusion. Un Homme n’est pas capable de vivre sur le plan matériel sans une harmonie très très intime avec lui-même, parce que l’Homme a besoin de dialoguer. Et avec qui on dialogue ? On dialogue avec un ami proche, on dialogue avec une femme, on dialogue avec un frère.
Ce sont ces êtres-là qui n’attendent rien de vous, ce sont ces êtres-là qui vous donnent d’une façon réellement généreuse dans le sens intelligent du terme, parce que la société, les cercles, ce qu’ils vous donnent, ils vous donnent pour prendre, ils ne vous donnent pas pour donner, parce qu’ils n’ont pas la générosité nécessaire, jusqu’à ce que ces cercles soient suffisamment évolués. Et le temps n’est pas arrivé encore ou les cercles de l’Humanité qui seraient ultimement la fondation d’une société secrète, soient suffisamment avancés… (coupure enregistrement)…
DM : (Reprise et bug, phrase qui se répète) (…) Une sorte de complicité, une sorte même de chaleur humaine qui est plus apparente que dans les milieux, disons, plus favorisés matériellement, est-ce que c’est juste de l’âme ou c’est leur façon à eux de conserver un équilibre ?
BdM : Non, non, non, c’est de l’âme, c’est de la survie ça… On reste ensemble pour ne pas être pauvre, ce n’est pas de la puissance !
DM : Est-ce que de la puissance signifie que l’individu est capable de vivre seul ?
BdM : De la puissance… L’Individu… De la puissance, c’est seul ! Seul ou avec d’autres, mais il faut que ce soit seul. Si vous n’avez pas de puissance seul, vous ne pouvez pas avoir de puissance réelle avec d’autres, vous aurez une puissance factice, c’est ce qui se produit dans les cas où, par exemple, les groupes qui viennent de l’extérieur, ici au Canada, par exemple, s’aident mutuellement. Pourquoi ils s’aident mutuellement ? Parce qu’ils ont un niveau de confiance mutuelle.
Mais prenez un individu qui sortirait de cette conscience raciale, il serait obligé de se libérer de cette tendance à collectiviser une certaine énergie pour maintenir simplement un équilibre factice de survie. Aussitôt que l’individu s’individualise fortement, il sort de ses racines, il est obligé. D’ailleurs, c’est de là que vient le concept de la brebis noire. Le concept de la brebis noire… On n’a jamais dit dans notre famille : “Ah ! Cet enfant-là c’est une brebis blanche”, parce que ce sont les brebis noires qui ont été les plus individualisées, qui ont eu une certaine sensibilité, qui ont… Comme on dit au Canada, “crisser leur camp”.
On devrait renverser et dire : “Ah ! C’est cette brebis blanche qui a “crissé son camp” et les brebis noires sont demeurées”. Parce que dans le fond, ce sont les brebis noires qui restent ensemble alors que la brebis blanche, réellement blanche, “crisse son camp” ! Mais on a renversé ça, parce que pendant l’involution, si on avait dit : “Ah ! C’est la brebis noire qui fait le bon mouvement qui crisse son camp”, nous les pères, les mères, les sœurs, les frères, les cousins, ainsi de suite, toute cette tribu-là impuissante, on aurait perdu nos moyens (rires du public).
J’ai un de mes oncles dans ma famille qui était la brebis noire et il a fait des millions, il a fait beaucoup d’argent, il a traité avec le gouvernement, il a traité avec toutes sortes de gens plus ou moins “graissés” ou “graisseux” (rires du public), en tout cas il a fait sa vie. Et au cours des années, je regardais son évolution psychologique par rapport à la famille, et toutes les brebis blanches regardaient la brebis noire se promener en Cadillac !
Dans le temps, c’était important une Cadillac, c’était une grosse machine. Avoir un condo en Floride, c’était une grosse chose dans le temps. Mais c’était tout ça, tous les excès créatifs qu’il a fait, et là les brebis blanches disaient : “Ouais, il est réellement intelligent mon oncle untel”. Mais là, ce n’était plus une brebis noire, c’était la brebis blanche et eux étaient devenues les brebis noires. Et c’était rendu à un point où tout le monde dans cette famille merveilleuse qui est la mienne (rires du public) lui “baisait le cul”, parce que c’était lui qui pouvait vous dépanner, c’est lui qui pouvait vous donner un job, c’est lui qui devenait le “king” de la famille, parce que dans les familles il y toujours un “king”, il y a toujours un roi, c’est un royaume une famille !
Donc l’histoire de la brebis blanche et de la brebis noire, il faudra un jour que dans nos textes publics, on dise que la brebis noire c’est réellement celle qui va nous “sauver le cul”, et la brebis blanche qui va nous garder dans la rue (rires du public, applaudissements).
DM : Bernard, j’aimerais ça faire l’étude de la brebis noire, comment elle peut supporter le fait dans son retrait, parce qu’il y a eu l’étape où elle a vécu le rejet, comment elle est capable de supporter, je dirais presque l’aspect pénalité de son retrait avec ce qui est finalement son noyau de base, la famille ? Comment elle peut supporter ça ? C’est quoi les éléments qui font qu’elle a l’intelligence pour la vivre, cette expérience-là ?
BdM : Un être qui est plus individualisé qu’un autre, il n’a pas besoin d’être conscient. Un être qui sort un peu de la masse, il est automatiquement une brebis noire. S’il est intelligent, je parle de l’être conscient, je parle de l’Homme conscient, si l’Homme conscient, si l’Homme devient intelligent, conscient, il demeurera une brebis noire, mais il sera tellement intelligent, c’est-à-dire tellement mental, qu’on ne verra plus de noir, il deviendra transparent.
On ne pourra plus dire : “Ah ! C’est un brebis noire”, parce qu’on verra que ce qu’il fait, c’est totalement harmonisé. Donc s’il est très conscient et qu’il n’a rien à voir avec la psychologie évolutive de sa famille, de temps à autre il ira visiter sa famille, il dira : “Bonjour, comment ça va”… Mais lui, en tant qu’individu n’aura rien à voir avec la famille. Parce que l’Homme de la race-racine nouvelle, l’Homme de la conscience mentale future n’aura rien à voir avec la conscience ou la mémoire de l’involution.
Mais comme il sera dans un temps où cette famille, où ces gens vivent, il aura la sensibilité d’aller voir, de rendre visite à des gens qui ne peuvent pas le comprendre. Son travail, ce n’est pas de s’expliquer un peu, son travail c’est de leur rendre la sensibilité, la politesse, le respect au niveau de leurs besoins. Donc il ira voir sa mère, il ira voir son père, il ira voir ses frères, ainsi de suite, mais dans un équilibre total.
Et on lui dira : “Ben qu’est-ce que tu fais dans la vie”… Il s’organisera pour répondre d’une façon à ne pas les émerveiller trop, et d’une façon à ne pas trop les inquiéter non plus. Donc on ne pourra pas dire qu’il est une brebis noire. Parce qu’ils ne seront pas inquiétés, et on ne pourra pas dire non plus qu’il est un illuminé parce qu’il ne parlera pas trop, donc c’est ça être intelligent. Vous ne pouvez pas demander à votre bonne mère qui fait partie d’une autre génération, d’un autre temps, de comprendre ce que l’Homme demain comprendra, c’est normal. C’est réellement une séparation, non pas simplement de la culture, c’est une séparation de temps et de conscience mentale.
Mais l’Homme conscient doit respecter les conditions de l’involution qui lui ont donné naissance, donc il doit respecter son père, il doit respecter la religion de son père, il doit respecter la religion de ses fils. S’il fait ça, et ça demande beaucoup de conscience, ça demande un contrôle de ses énergies, ça demande un contrôle de l’ego, ça demande un contrôle de ses émotions, ça demande un contrôle de sa spiritualité qui est en voie de transmutation rapide, à ce moment-là on ne pourra pas dire qu’il est un mouton noir.
J’ai visité ma mère dernièrement et elle écoutait une de mes cassettes. Et pendant qu’elle écoutait la cassette, elle pleurait. Je lui dis : “Pourquoi tu pleures”… Et elle me dit : “Je ne peux pas m’imaginer que le bon Dieu m’ait donné un fils si intelligent” (rires du public). Donc je lui ai dit : “Mais ce n’est pas une raison de pleurer, tu devrais dire : Merci bon Dieu”… Et elle me dit, elle me répond : “J’ai prié pour toi hier soir”. Je lui dis : “Tu vois, je suis venu aujourd’hui” (rires du public). Donc si je commence à parler, là à ce moment-là elle ne va plus pleurer, elle va devenir folle. Donc je ne suis pas intéressé à ce que ma mère devienne folle, je préfère qu’elle pleure, je la laisse pleurer (rires du public).
DM : Il y a un vieil adage qui dit : Pour faire de l’argent, il faut de l’argent. Est-ce que pour être intelligent, il faut être intelligent ?
BdM : Oh, c’est intéressant ça ! (rires du public). Pour être intelligent mon cher, pour être intelligent, il faut d’abord savoir et avoir un degré de certitude que nous le sommes. Vous devez avoir un degré de certitude que vous l’êtes. Si vous n’avez pas ce degré de certitude que vous l’êtes, intelligents, vous ne le serez jamais. Parce que ce degré de certitude vient de votre Esprit, il ne vient pas de l’âme, il ne vient pas de l’astral.
Donc si vous n’avez pas ce degré de certitude que vous êtes intelligents, parce que vous n’avez pas fait de grandes études comme votre frère, parce que vous n’avez pas fait de grandes études comme d’autres personnes, vous êtes foutus. Parce que l’intelligence n’a rien à voir avec l’éducation. Donc si on disait : “Ah ! Ben, moi je n’ai pas eu d’éducation”. Ce n’est pas un problème. Que les Hommes n’aient pas la même éducation, c’est normal, ça fait partie de la programmation de vie, ça fait partie de la mémoire, ça fait partie de beaucoup de choses.
Mais que l’Homme dise : “Moi, je ne suis pas intelligent”, là il est réellement astralisé, il est réellement malade, il a réellement besoin d’un coup de pied au cul, parce que tous les Hommes sont intelligents. Mais tous les Hommes n’ont pas, pour toutes sortes de raisons qui sont reliées à la mémoire, la capacité intransigeante de savoir qu’ils le sont, parce qu’ils ont été trop longuement pointés comme ne l’étant pas.
Maintenant, l’autre question qui vient au point, c’est que de l’intelligence ça ne se mesure pas. De l’intelligence ça se manifeste. Et dans la mesure où l’Homme va prendre, va partir de cette certitude qu’il est intelligent et qu’il va ajuster cette certitude, qu’il va raffiner cette certitude, parce qu’il ne faut pas qu’il y ait d’orgueil dans cette intelligence, parce qu’il n’y a pas d’orgueil dans l’intelligence, à ce moment-là il va prendre conscience qu’il est intelligent.
Et à ce moment-là, graduellement, il va se produire des évènements dans sa vie qui vont faire en sorte que cette intelligence va devenir utile, et là il va se trouver dans un créneau d’échange, de manifestation, de créativité qui va faire de lui éventuellement un être nécessaire, c’est-à-dire un être qui puisse contribuer intelligemment à un processus quelconque, et ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience de l’Homme.
DM : Donc vous parlez de la certitude d’être intelligent comme étant la base.
BdM : C’est essentiel.
DM : On revient au phénomène monétaire, souvent quand on n’a pas les moyens, c’est-à-dire on emprunte des finances à l’extérieur pour partir. Est-ce que le fait de voir des gens qui nous font confiance sur le fait de notre insécurité, c’est-à-dire qu’ils nous disent qu’on est intelligent, même si on ne le voit pas, ça va nous donner l’élément… BdM : S’il y a des gens qui vous disent que vous êtes intelligents, que vous ne le voyez pas, ça n’aide pas.
DM : Ça n’aide pas !
BdM : Non, non. Si vous avez besoin de quelqu’un pour vous dire que vous êtes intelligents, vous êtes réellement faits à l’os ! (rires du public).
DM : OK. Mais c’est parce que c’est un aspect ça. C’est que les gens vont dire : Je ne me sens pas intelligent ou j’ai l’impression que je ne suis pas intelligent, ils vont aller rencontrer d’autres personnes pour essayer de se donner peut-être un certain panache. Ou on voit des gens des fois qui sont faibles, puis qui cherchent des plus faibles qu’eux pour pouvoir se donner une grandeur ou une forme quelconque d’autorité.
BdM : Ben, c’est une forme d’intelligence ça.
DM : C’est une forme d’intelligence ?
BdM : Oui, c’est une forme d’intelligence détournée qui ne mène nulle part, mais c’est une forme d’intelligence temporaire.
DM : Dans quel sens ?
BdM : Dans ce sens que l’Homme qui est suffisamment intelligent pour s’enligner des faibles autour de lui, il a déjà l’esprit de la prépondérance, il a déjà l’intuition de… La prépondérance. Il est au-dessus de… Il a plus de… DM : Mais est-ce qu’il a, à ce moment-là, accès à une intelligence réelle pour lui-même ?
BdM : Ça fait partie d’un certain degré de l’intelligence. De l’intelligence… Bon, de l’intelligence, c’est une lumière qui doit être constamment travaillée jusqu’à ce qu’elle soit parfaite, c’est ça de l’intelligence, donc de l’intelligence c’est une énergie qui peut être astralisée. Donc le rôle de l’Homme dans l’évolution, c’est de “dé-astraliser” cette intelligence. Tous les Hommes ont cette lumière, donc ce bonhomme dont vous parlez, a cette intelligence, il a la tendance de se mettre autour de lui des gens plus faibles, ça fait partie d’une certaine intelligence stratégique. Mais il doit en arriver à raffiner cette intelligence.
Donc un jour, probablement s’il s’aperçoit que ces gens autour de lui sont faibles, un jour il ne pourra plus supporter d’être en relation avec eux, parce qu’ils n’auront pas la force de supporter sa plus grande énergie, il les fera tomber. Donc il ira plus loin. De l’intelligence… N’oubliez pas, de l’intelligence c’est une lumière qui est mentale, qui passe par le plan astral de la conscience qui est polluée, qui doit être dépolluée par l’ego, donc l’ego doit être très très aux aguets de son intelligence.
Et je vais vous dire autre chose, c’est absolument impossible pour un être humain de perfectionner son intelligence seul, vous avez besoin avec vous de quelqu’un pour vous aider. Que ce soit une femme, que ce soit un ami, que ce soit un autre être, mais vous avez besoin de quelqu’un, parce que c’est seulement dans le dialogue que peut s’éclaircir l’intelligence, et non pas dans la pensée. L’intelligence c’est une énergie, c’est un rayonnement qui vient de l’ajusteur de pensée, passe à travers le plan de l’âme. Aussitôt qu’elle arrive dans le plan de l’âme, cette énergie est mise en vibration à un autre taux, c’est-à-dire qu’elle est directement connectée à toute la mémoire de l’âme. Étant connectée à la mémoire de l’âme, elle fait déjà partie du tempérament de l’être sur le plan matériel.
Si l’être est en contact ou il a dans sa vie quelqu’un qu’il respecte, qu’il aime, qu’il est prêt à écouter lorsque celui-ci lui dit : “Ah ! Tu es ceci ou tu es cela, ou tu es ceci, ou fais attention à cela”, à ce moment-là il peut perfectionner son intelligence. Moi je suis un Homme conscient, je travaille constamment avec ma femme à toujours m’assurer de ne jamais sortir de ce cercle d’énergie. Donc je dis : si je n’avais pas ma femme dans ma vie, je ne pourrais pas demeurer dans ce cercle d’énergie, parce qu’il est trop puissant. Et éventuellement quelque part, soit que je vivrais une solitude absolument destructrice qui me sortirait du monde ou que j’aurais tendance à initier des êtres autour de moi sans fin.
Un Homme qui vient en contact avec ma personne, il est automatiquement en initiation. Quelque part dans le temps, il faut que ça cesse. Quand l’Homme est arrivé à un certain niveau de développement, quand il en a assez de ce travail, parce que chaque Homme a sa limite, donc à ce moment-là ma femme elle est là pour dire : “Oh ! C’est assez là”. Et donc moi je suis là pour regarder ce qu’elle dit, et ajuster, et toujours m’assurer de demeurer sur cette partie de cette énergie-là.
Donc si un initié a besoin d’un partenaire créatif totalement généreux par rapport à lui et totalement aimant par rapport à sa conscience, que dire de l’Homme qui est dans le monde, qui est en évolution, en transmutation, et qui ne sait pas encore comment fonctionne la boussole de sa conscience ! L’Homme a besoin autour de lui, par rapport à lui d’un être qui puisse dire : “Fais attention à ceci, fais attention à cela”.
Quand une personne dit : “Ah ! Ben moi, je suis conscient”, quand un homme dit à sa femme ou une femme dit à son homme : “Ah ! Moi, je suis conscient”… Et que l’autre personne l’écoute sans pouvoir dire : “Tu n’es pas aussi conscient que tu penses, regarde ce que tu as fait”… Bababababa… Cette personne n’aide pas l’autre qui est déjà en train de s’allumer, de devenir un illuminé, de devenir astralisé, et de s’engager sans le réaliser dans une voie astrale qui peut le mener jusqu’à l’insanité.
Mon expérience, mon contact avec le monde, m’a amené à réaliser que des êtres éventuellement se font prendre tellement dans le jeu de cette conscience, de ce contact intérieur, qu’ils se prennent pour ci ou qu’ils se prennent pour ça. Et éventuellement, si vous leur dites : “Ben, tu n’es pas le Christ”… Ils s’effondrent ! Donc l’Homme a besoin réellement d’écouter ceux qui puissent lui indiquer des failles qui sont naturelles, de cette intelligence en évolution.
Parce que je vais vous assurer une chose, je vis le contact depuis 69, et aujourd’hui, même cette nuit, je continue à raffiner cette énergie, et l’Homme raffinera l’énergie de ce contact universel sur le plan mental sans fin. Parce que raffiner veut dire : En arriver à connecter cette énergie même avec la conscience des cellules, pour que l’Homme puisse avoir un jour totalement contrôle sur son corps matériel, pour que l’Homme un jour puisse avoir accès à un véhicule séraphique, pour que l’Homme un jour puisse entrer en communication avec ces intelligences intemporelles, et ne pas éclater à cause de sa dimensionnalité spatiotemporelle.
Donc la vie c’est très vaste, la conscience c’est très vaste. L’Homme est très grand, la lumière est très puissante, les Hommes ont différents niveaux d’absorption, les Hommes ont différentes capacités de développement, c’est normal. Mais les Hommes ont tous le même rôle à jouer par rapport à eux-mêmes, et c’est de se protéger toujours contre les forces astrales en eux ou contre les forces astrales des autres dans le monde. Un Homme qui fait ceci ne peut pas s’empêcher de s’enrichir sur le plan mental, psychique, psychologique et ultimement matériel. S’il ne fait pas ça, à ce moment-là la richesse qu’il aura, elle sera factice, elle pourra lui être ôtée, et la pauvreté qui lui est due fera partie de son esclavage, à son inconscience.
DM : Bon, vous avez dit : Il faut une base de certitude pour être intelligent. Pour développer l’intelligence, il faut un dialogue avec une personne. Le choix de cette personne-là, est-ce que c’est inévitablement une personne qui est dans notre couple, qui fait notre intimité ?
BdM : Pas nécessairement, pas nécessairement, ça devrait être ça, c’est dans le couple que nous devrions retrouver cette très grande intimité psychique entre deux êtres, c’est dans un couple que nous devrions pouvoir retrouver ou retracer les pas créatifs de deux Esprits qui s’écoutent mutuellement et qui étudient leur développement mutuel. Si ce n’est pas dans le couple, à ce moment-là il faut le trouver ailleurs. Mais nous devons le trouver ailleurs. Parce que définitivement, l’Homme a besoin de quelqu’un pour l’enligner.
Un Homme qui n’est pas enligné ou qui n’a pas l’écoute, qui ne se laisse pas facilement enligner dans la vie par d’autres, parce qu’ils sont plus doux, ils sont moins puissants, c’est un Homme qui pour moi n’a pas d’avenir, n’a pas d’avenir sur le plan où je parle, parce que l’avenir… Vous savez, il y a des gens qui disent : “Pourquoi nous n’avons pas de preuve, pourquoi les forces ne nous aident pas, ainsi de suite”… Ce n’est pas le rôle des forces d’aider l’Homme. Le rôle des forces, c’est d’amener à l’Homme la clarté de son Esprit pour dégager son être des égrégores qui font partie de la formulation karmique de son involution, pour que l’Homme lui, devienne naturellement puissant.
L’Homme c’est un être en puissance, donc ce ne sont pas les forces qui sont dans d’autres dimensions qui ont ce rôle. Ce n’est pas le rôle des forces de faire de la clairvoyance pour l’Homme. Ça, c’est le rôle des entités dans le monde astral, vous allez voir un médium, vous lui demandez : “Quand est-ce que mon toasteur va sauter”, il va vous dire : “Il va sauter dans trois semaines”… Mais vous ne pouvez pas demander à des êtres qui sont dans la lumière, qui font partie… Qui sont totalement en dehors des royaumes incarnationnels, qui font partie totalement de l’intemporel éternel, de s’occuper ou de se préoccuper de quand votre toasteur va sauter !
C’est à l’Homme lui-même de nettoyer son inconscient, c’est-à-dire de nettoyer les aspects de sa personnalité qui sont astraux, pour que cette énergie passe, devienne créative, et lui donne naturellement l’accès, selon ses besoins, selon sa sensibilité, aux choses de la Terre.
DM : Les critères qui font qu’on découvre ni plus ni moins la personne avec laquelle on peut établir la fameuse complicité pour établir le dialogue, l’échange, puis avoir accès à cette intelligence de façon concrète, les critères, est-ce que c’est d’avoir la même certitude ou d’avoir le même niveau de certitude ?
BdM : Votre question est trop rapide. Premièrement, il y a des êtres qui sont ensemble pour des raisons karmiques… Il y a des êtres qui sont ensemble pour des raisons karmiques, d’ailleurs les êtres que vous rencontrez dans votre vie sont là pour toutes sortes de raisons qui font partie de votre évolution, ainsi de suite. Mais il vient un point dans l’évolution de l’Homme, je parle de l’Homme nouveau, il viendra un point dans l’évolution de l’Homme nouveau où l’Homme ne sera plus intéressé à être avec quelqu’un pour des raisons karmiques, pourquoi ? Parce qu’il ne serait plus intéressé à supporter la bêtise de l’autre, la niaiserie de l’autre, la stupidité de l’autre, l’arrogance de l’autre, la “merde” de l’autre.
Donc l’histoire que vous êtes ensemble pour la vie, pour le meilleur ou pour le pire, ma femme dirait pour le meilleur, “fuck” le pire ! Vous comprenez ? Bon, donc l’Homme deviendra un jour intelligent, et quand il sera avec quelqu’un, ce sera pour le meilleur, et s’il y a du pire il fera en sorte que… Mais il pourra le faire parce qu’il sera dans sa propre conscience.
Avant, pendant l’involution, l’Homme n’avait pas sa propre conscience. Il avait la conscience de l’État, il avait la conscience de l’Église, il n’avait pas sa propre conscience. Regardez nos parents ! Donc comment voulez-vous, si vous n’avez pas votre propre conscience, et que l’autorité spirituelle du monde vous dise : “Bon, ben, tu es là mon gars pour le meilleur ou pour le pire”. Tu ne peux pas dire : “Je suis là pour le meilleur… Le pire”… Ça ne veut pas dire ça, que l’Homme conscient, s’il devait arriver quelque chose de pire, mettrait de côté son partenaire, ce n’est pas ça que ça veut dire.
Ça veut dire qu’il y aurait suffisamment d’intelligence dans sa conscience ou dans la conscience de ce couple pour que, même si le pire vient, c’est-à-dire des accidents, des infirmités ou des choses terribles, il aurait la force de supporter, mais il le supporterait d’une façon créative, parce qu’il veut être et demeurer avec l’amputé, et non pas parce qu’il est forcé par une autorité quelconque de l’être, vous comprenez la différence ?
DM : Oui, oui, la subtilité !
BdM : Si ma femme se fait amputer des deux jambes demain matin, je vais continuer avec elle, qu’elle ait deux jambes ou qu’elle n’en ait pas, ça ne change rien dans ma vie sur le plan de l’Esprit, mais je ne vais pas le faire parce qu’on me dit biologiquement ou d’une façon dogmatique qu’il faut que je reste avec elle pour le pire, quand il y a des millions d’autres femmes qui ont des belles jambes ! Vous comprenez ? Il faut que ça vienne de ma volonté à moi, je ne veux pas me faire imposer quelque idéologie quelconque, parce que je ne fais plus partie de ce temps-là.
Donc l’Homme en arrivera éventuellement à rentrer dans son propre temps, mais lorsque l’Homme entrera dans son propre temps, il sera obligé de supporter les conditions de son propre temps. Et ces conditions-là font partie de sa fusion, de son contact avec sa source, et c’est là que l’Homme commencera à transmuter sa conscience, il commencera à prendre du poil de la bête.
DM : Si on regarde le fait que c’est votre choix constant, ça veut dire que deux individus – on ne parle même plus de choix – on parle de reconnaissance d’une intelligence de l’autre, on parle d’une volonté d’être avec l’autre, et cette volonté, cette reconnaissance-là, est-ce qu’elle est, quand elle est dans l’Esprit, est-ce qu’elle est éternelle ? Est-ce qu’elle est un élément qui fixe la relation ? Parce que beaucoup de gens se posent la question sur la permanence de leur relation ?
BdM : Que la relation soit permanente, c’est sans importance. Il y a effectivement une réponse à cette question, mais si les gens restent ensemble ou sont ensemble, ils veulent absolument être ensemble sur un autre plan, c’est encore de l’émotivité, c’est une incapacité de lâcher prise. Que l’être conscient, que deux êtres conscients, que deux êtres qui vivent l’initiation solaire transmutent leur corps, puissent en arriver éventuellement sur d’autres plans à continuer à travailler au niveau de l’évolution, c’est normal. Bon, le point n’est pas là. Le point est sur le plan psychologique, sur le plan de l’attitude intérieure, cette question ou ce regard, ou ce besoin ou ce désir qui est un désir spirituel, un désir d’amour encore astralisé, ça fait encore partie de l’illusion de l’ego.
DM : Je pose cette question-là, parce que souvent dans une division, l’individu s’appauvrit matériellement. Dans un processus de séparation, dans un processus de rupture, même si on ne parle pas de rupture qui occasionne des frais sur le plan matériel, on parle aussi d’un appauvrissement dans le sens d’une insécurité qui s’accumule dans la mémoire de l’individu à cause du fait d’une rupture.
L’individu s’appauvrit énormément dans la vie par les ruptures qu’il a avec les gens. C’est pour ça que je pose la question, quand il y a reconnaissance dans l’Esprit, quand il y a une volonté commune, est-ce que ça établit une soudure ? Parce qu’à partir de cette soudure, c’est facile de bâtir, c’est facile d’envisager des projets dans six mois, dans deux ans, c’est facile d’enligner un avenir avec… BdM : Il faut qu’il y ait une volonté d’être ensemble.
DM : Mais quand cette volonté-là est là, est-ce que ça donne à l’individu ou au couple, ou à la relation… BdM : Ça donne une très grande fondation, parce que les deux peuvent mutuellement se supporter, les deux peuvent apporter selon leur astrologie les différents aspects que l’autre n’a pas. Donc c’est très intéressant ceci, mais il faut d’abord qu’il y ait une volonté d’être ensemble. Je dis une volonté, je ne dis pas une crainte de ne pas l’être.
DM : Oui, ça c’est juste, la nuance est importante.
BdM : Très importante. Parce que la volonté d’être ensemble, c’est un vecteur dirigé d’énergie. Quand vous avez la volonté d’être ensemble avec un homme ou avec une femme, ou avec un ami, avec quelqu’un, vous avez la volonté, vous actualisez sur le plan psychique des forces qui vont servir au développement de cette union-là. Mais si vous avez la crainte de ne pas être ensemble ou vous souffrez de la conséquence de ne pas être ensemble, à ce moment-là vous perdez.
Parce que même si vous ne perdez pas dans l’absence de votre union territoriale, vous allez perdre sur le plan psychique, parce que l’autre va vous vampiriser d’une façon ou d’une autre. Vous, vous allez vampirisez l’autre d’une façon quelconque. Parce que le vampirisme, ce n’est pas nécessairement une chose qui est dirigée d’une façon volontaire, c’est quelque chose qui fait partie des humeurs, des états, des émotivités, par exemple, de la femme, comme de l’arrogance de l’homme, ainsi de suite.
Donc vivre ensemble, pour vivre ensemble, il faut vouloir être ensemble. Et si nous n’avons pas cette volonté ferme de vouloir être ensemble et que nous vivons plutôt sous le prétexte opposé qui est basé sur la crainte de perdre, sur l’émotivité, ainsi de suite, pour quelque raison que ce soit, à ce moment-là ce n’est pas la fondation d’un couple au niveau… Ça fait encore partie des anciennes sorcelleries du couple involutif.
DM : Merci, Bernard. (Applaudissements).
mise à jour le 22/06/2024