DM-043 Structures sociales versus individualité
“DM : Dans la première partie, nous abordons un sujet qui touche l’évolution de l’individu à travers la collectivité, c’est-à-dire les structures sociales. Nous invitons donc Bernard de Montréal pour venir nous parler sur ce sujet brûlant qu’est : La place de l’individu dans notre société. Bon, il faut que je …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Dans la première partie, nous abordons un sujet qui touche l’évolution de l’individu à travers la collectivité, c’est-à-dire les structures sociales. Nous invitons donc Bernard de Montréal pour venir nous parler sur ce sujet brûlant qu’est : La place de l’individu dans notre société. Bon, il faut que je parle un petit plus. Bon ! Question qu’on se pose souvent : L’influence des formes sociales, l’influence de la télévision, de la radio, est-ce qu’elle a chez l’individu une importance majeure ?
Nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous parler de ce sujet. Bonsoir Bernard. Ce soir, le sujet concerne l’évolution de l’individualité au travers des structures sociales. Est-ce que l’individu à notre époque, peut s’attendre des structures sociales, à être favorisé dans le développement de son individualité et de son identité ? Est-ce qu’il y a des éléments ?
Bernard de Montréal (BdM) : Aucunement.
DM : Est-ce que donc toutes les structures sociales présentes dans notre société sont contre l’individu ?
BdM : C’est pas qu’elles sont contre l’individu mais les structures sociales… Les structures sociales font partie des besoins de la masse sociale. La masse sociale est dirigée par les coefficients psychologiques qui représentent planétairement, mondialement, les besoins d’une grande collectivité, pour le maintien d’un ordre quelconque sur le plan social. Donc toutes les mesures sociales dans le monde sont faites, dans le fond, pour le maintien d’un équilibre à l’intérieur d’une société pour permettre un meilleur épanouissement de l’individu à l’intérieur de cette société-là. Mais l’épanouissement de l’individu sur le plan social n’a rien à voir avec l’intégration, le développement de l’identité de l’individu sur le plan personnel.
Quand on parle de l’individu, quand on parle de l’individu, remarquez bien, on parle toujours de l’Homme essentiellement, on ne parle pas de l’Homme socialement, économiquement ou politiquement. On parle de l’Homme essentiellement. Autrement dit, on parle de l’Homme en tant qu’être qui est habité par une âme, qui est en potentiel de fusion avec ce qu’on appelle un Esprit ou un double ou une source de pensée créatrice.
Donc quand on parle de l’évolution de l’identité de l’Homme, de l’intégralité de l’Homme, de son identité profonde, on parle de l’évolution, on ne parle pas de l’involution. On ne parle pas de… Je vais vous donner la parole dans une minute… On ne parle pas de l’Homme en fonction de la cinquième race-racine, on parle de l’Homme en fonction de la sixième race-racine, c’est-à-dire en fonction d’un être qui un jour aura la capacité de déployer totalement à un niveau ou à un autre, à l’intérieur d’une forme sociale quelconque, créée par lui ou par ses pairs, en fonction d’un Esprit réellement créatif universel, cosmique, supramental, donc éventuellement relié à des dimensions supratemporelles.
DM : Bon. Vous semblez manifester le fait qu’il y a deux formes de structures sociales potentielles, une existante qui est celle d’une race, disons, involutive, et une à venir qui est celle d’une race dite en évolution, donc la sixième race. Est-ce que la sixième race, sa structure sociale va ressembler en partie ou va prendre des éléments de celle déjà existante, c’est-à-dire celle qui est de l’involution ? Est-ce-qu’il y a des parts ou des parties de la structure sociale existante qui va demeurer dans les temps futurs dans la sixième race ?
BdM : Si on parle de l’évolution de la race-racine, si on parle de l’évolution d’une race mentale, on doit automatiquement amener l’étude de cette race-là sur le plan de la relation paranormale entre l’Homme et le plan éthérique. Donc automatiquement, ça informe du fait que dans ce futur historique là, l’Homme aura la capacité d’être en contact avec des niveaux d’intelligence qui font partie de mondes parallèles. Donc automatiquement, les structures sociales qui sont existantes aujourd’hui ne seront plus, dans ces temps-là, utiles pour l’Homme en évolution, parce que ce sont des structures qui sont basées sur le principe de la conscience collective en équilibre.
Alors que dans l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre ou dans l’évolution, dans le cas de l’évolution d’une race-racine, on voit les besoins de l’Homme à une autre échelle, à un autre niveau, beaucoup plus dirigé vers des contacts entre l’Homme de notre planète et des Hommes d’autres monde, que l’Homme de la planète aujourd’hui avec des êtres de sa planète qui font partie d’un temps ancien.
DM : L’URSS a fondé une partie de ses structures sur le marxisme, l’influence de Staline, et puis on a connu le socialisme et il y a eu un échec. Le capitalisme, est-ce qu’il est voué, avec les années futures, au même type d’échec ?
BdM : Le capitalisme va évoluer, il va se socialiser, par contre il va demeurer pour la simple raison que le capitalisme intègre dans sa pensée de fond, le respect du potentiel personnel de l’individu par rapport à d’autres individus en compétition. Donc le libre-échange, tout le concept du libre-échange qui fait partie de l’autonomie dans la détermination, ces structures-là sont des structures intelligentes qui font partie du capitalisme et ce sont des structures qui sont réelles dans ce sens qu’elles invitent l’individu à s’épanouir .
La raison pour laquelle le communisme s’est effondré, c’est parce qu’à l’intérieur de cette idéologie, l’épanouissement de l’individu a été remplacé par l’épanouissement de l’état. Donc c’est un mouvement réellement tribal, mais à l’échelle mondiale. Alors que le capitalisme ce n’est pas un mouvement tribal, c’est réellement un mouvement démocratique qui nécessite de la part des gouvernements un échange avec les individus, et de la part des individus un échange avec les gouvernements ou la société, permettant ainsi à l’individu de se manifester de plus en plus dans la mesure où il ne déséquilibre pas trop le contexte social.
Donc le concept de possession, la propriété, le concept de la liberté de religion, le concept de la liberté de penser, sont des éléments qui sont nécessaires à l’individualisation sociologique de l’Homme. Ce ne sont pas des éléments qui sont fondamentaux à l’évolution psychique de l’Homme nouveau, mais ce sont des éléments qui sont nécessaires à l’émancipation de l’Homme ancien, de l’Homme involutif d’aujourd’hui.
Donc dans ce sens, le capitalisme, bien qu’il puisse changer dans sa structure sociale, se socialiser, évoluer, se perfectionner, demeurera toujours l’élément essentiel de la survivance de la race humaine sur la Terre. Et c’est pour ça que dans les générations qui viennent, ou même aujourd’hui, les gouvernements qui œuvrent dans la direction d’une forme de communisme ou d’une forme de socialisme avancé, éventuellement vont être obligés de ramener ces forces sociales là, au concept du libre-échange, au concept de la liberté individuelle, et au concept de la prépondérance de l’individu sur la globalisation de l’énergie planétaire.
DM : Est-ce qu’on pourrait considérer l’idéologie du capitalisme comme étant une forme involutive ou une forme potentiellement évolutive ?
BdM : C’est une forme involutive ! Ce qu’on appelle involutive… Quand on parle d’involution, on parle de conditions psychologiques qui sont fondamentalement responsables pour le développement de l’ego. Quand on parle d’évolution, on parle de conditions psychiques qui sont fondamentalement nécessaires à l’évolution de l’Esprit de l’Homme. Ces conditions-là ne viennent pas de la psychologie humaine, ne viennent pas de l’enseignement historique sanctionné par le temps involutif. Ces notions-là, ces sciences-là, cette science-là qui est extrêmement rigoureuse, extrêmement occulte aujourd’hui parce que l’Homme n’est pas suffisamment avancé pour la saisir dans sa totalité, cette science-là ne vient pas de l’Homme, elle vient des plans parallèles.
Une fois que l’Homme aura intégré cette science-là dans son mental, à ce moment-là il aura une conscience supramentale, c’est-à-dire une conscience, un savoir à tous les niveaux, autant un savoir qui s’instruit de la psychologie, autant un savoir qui s’instruit de la forme des gouvernements, autant un savoir qui s’instruit de la science de l’étude de l’énergie, mais ça viendra des plans parallèles.
Et avec le temps, l’évolution de la conscience humaine, l’Homme pourra facilement sortir de son corps matériel non pas en forme astrale, ni en forme éthérique, être en contact avec des civilisations qui font partie déjà de mondes parallèles, et à ce moment-là amener vers la Terre, vers sa civilisation, des sciences qui seront nécessaires pour l’émancipation de son bien-être à tous les niveaux, autant sur le plan médical, que sur le plan social, que sur le plan gouvernemental L’Homme doit éventuellement en arriver à éteindre complètement sa mémoire historique, sa mémoire planétaire, pour en arriver à institutionnaliser, c’est-à-dire à descendre sur la Terre une nouvelle mémoire qui est cosmique, qui est universelle qui ne se pense pas, qui ne fait pas partie du passé de la race, qui ne fait pas partie de la mémoire de l’âme, mais qui fait partie de la fusion de l’Esprit avec l’Homme à travers l’ego totalement bien balancé, pour former un axe de lumière qui permettra finalement à l’Homme de reconnaître son identité universelle, de reconnaître facilement l’identité des Hommes autour de lui qui, elle aussi, sera une identité universelle.
Et c’est ce qui permettra finalement au cours de l’évolution de donner à la Terre, à l’Humanité, son “droit d’aîné”, c’est-à-dire sa capacité de se déplacer à volonté dans le cosmos, pour finalement éliminer de la conscience des Hommes ce que nous appelons les mystères, ce que nous appelons la mystique des sphères, ce que nous appelons l’ignorance spirituelle des maîtres de la Terre, pour finalement en arriver à forcer l’Homme, en tant qu’individu, à vivre de sa lumière, à épouser sa lumière, à reconnaître la lumière des autres, et à faire exploser sur la Terre le soleil solaire, c’est-à-dire cette énergie qui fait partie des plans éthériques et qui soutient toutes les forces globales de la civilisation autant dans notre système ici, que dans les systèmes parallèles.
L’Homme un jour… Quand je parle de l’Homme je parle de l’Homme universel, je ne parle pas seulement de l’Homme de la Terre, l’Homme un jour doit totalement éteindre le karma planétaire de son ancienneté, c’est-à-dire que l’Humanité, l’Homme, l’Homme supramental, l’Homme nouveau doit un jour en arriver à ne plus vivre du passé ! Et pour ne plus vivre du passé, il va falloir que l’Homme se retire complètement de sa mémoire historique.
Sur le plan psychologique, ça va nécessiter que l’Homme élimine complètement de sa conscience astrale les vestiges de la mémoire qui font partie de celle de l’Humanité qu’on appelle l’inconscient de l’Homme, et qui font aussi partie de son inconscient à lui, c’est-à-dire de ses craintes subjectives personnelles par rapport à la force de contamination que possède la société sur lui, à cause de son envergure historique, à cause de son autorité, à cause de sa temporalité, et aussi à cause de sa valeur spirituelle.
Donc l’Homme deviendra un être réellement intelligent dans le sens cosmique du terme. L’Homme saura, l’Homme aura accès à des archives extrêmement vastes, la science sera très grande, l’ignorance n’existera plus. Et l’Homme, finalement, pourra commencer à faire ce qu’il doit faire sur une planète, c’est-à-dire faire apparaître sur les plans inférieurs de la conscience planétaire, les forces qui sont dans l’invisible, qui ont toujours été dans l’invisible, mais qui ont été gardées à l’écart pendant très longtemps.
Parce que l’Homme ne pouvait pas travailler avec des énergies aussi puissantes tant qu’il n’avait pas lui-même totalement transformé sa nature, totalement élevé sa conscience, totalement compris que les mystères n’existent pas, et que le cosmos est très vaste, que l’univers est peuplé de civilisations et d’individus qui appartiennent à différentes régions, qui appartiennent à différents esprits, mais qui, morontiellement, sont uniques, c’est-à-dire qu’ils sont tous faits de l’Esprit de feu, l’Esprit de feu étant la source, l’ajusteur de pensée, ce qu’on appelle en anglais le “self” (le soi) qui est à la base de la pensée humaine, qui coordonne, qui nourrit l’Homme sur le plan de l’âme, qui permet à l’âme d’évoluer pour donner finalement à l’ego une instance de reconnaissance, c’est-a-dire d’existence sur la Terre, pour amener tout ça ensemble, former un axe universel et intégrer une fois pour toutes l’Homme dans sa réussite évolutive, cosmique, interplanétaire, et faire de lui réellement un être réel !
DM : Vous parliez de contact avec d’autres civilisations, donc j’imagine qu’au moment de ce contact, l’individu sera prêt, socialement et individuellement à rencontrer ces autres civilisations. Est-ce que… BdM : Le contact avec les autres civilisations se fera sur un plan totalement individuel. C’est sans importance où se situe la société, parce que d’ailleurs ces contacts-là sont totalement occultes, ils seront occultés, ils ne seront pas à la vision de l’Homme, à la vue de l’Homme, à la vue des gouvernements. Si les contacts doivent être amenés en présence d’observateurs étrangers, c’est-à-dire d’observateurs qui font partie de l’involution, ces contacts seront faits, ces observations-là seront rendues publiques, mais dans des conditions extrêmement protégées, afin de ne pas nourrir l’astral de la planète, et afin de ne pas passer des sciences extrêmement avancées à des Hommes extrêmement envahis par l’astral, et extrêmement passionnés de pouvoir, comme il en existe aujourd’hui sur la Terre.
DM : Donc l’influence de ces civilisations-là ne se fera pas pour une collectivité, de la façon dont vous parlez. Ça va se faire pour des individus en particulier ?
BdM : C’est-à-dire que le contact avec les plans parallèles se fera au niveau individuel. Effectivement, il y a beaucoup d’individus dans le monde qui sont prêts à ceci. Le contact se fera au niveau individuel, mais il y aura des retombées sur le plan mondial, et ces retombées sur le plan mondial seront très très coordonnées très avisées, très contrôlées et très anonymes.
DM : Est-ce que c’est possible que ça existe déjà ?
BdM : Je ne peux pas en parler.
DM : Est-ce que pour les individus qui sont en contact avec… BdM : La raison pour laquelle je n’en parle pas, c’est parce que c’est inutile de penser à ces choses-là.
DM : Ah ! OK.
BdM : Si on commence à penser à ces choses-là, on fait automatiquement de “l’overtime”, on fait beaucoup d’imagination, on perd contact avec notre vie d’aujourd’hui, on s’empêche de travailler, on s’empêche de s’occuper de nos enfants, on s’empêche de vivre une vie normale. Autrement dit, moins on en sait sur ces choses-là, mieux c’est. Lorsque le temps sera venu pour que l’Homme sache ces choses-là, le temps sera venu. Les Hommes qui doivent savoir ces choses-là le sauront, et ceux qui ne doivent pas savoir ces choses-là, au moins n’en seront pas embêtés.
DM : Est-ce que les gens qui ont accès à ces plans parallèles se créeront une société parallèle ou devront s’intégrer aux structures existantes de la société que l’on connaît là ? Est-ce que ce sera deux mondes à part qui cohabiteront pendant X temps, ou ce sera… Il y aura un mariage des deux formes de pensée ou des deux formes d’énergie ?
BdM : Ce sera deux mondes à part.
DM : Deux mondes à part, mais qui cohabiteront dans des espaces différents ?
BdM : Ce sera deux mondes à part qui cohabiteront dans des espaces différents. Mais ce sont des mondes, si on parle du monde le plus avancé des deux, ce monde-là aura la capacité de venir, de se mettre en contact à volonté avec le monde qui existe pour élever les vibrations, pour changer certaines choses et pour rendre l’Homme conscient qu’il existe dans le monde, dans l’univers, sur la planète et dans d’autres coins, des espaces privilégiés, c’est-à-dire des endroits qui sont régis par de très hautes vibrations et qui permettent à des Hommes qui ont une certaine conscience d’y avoir accès.
Mais effectivement le contact entre les forces de l’involution et les forces de l’évolution sera établi précisément sur la Terre pour permettre justement à l’involution de sortir de sa torpeur, pour permettre un mouvement, pour engager un mouvement qui sera très long d’ailleurs, parce que l’évolution de la sixième race-racine va prendre au moins deux-mille-cinq-cents années, ce qui sera suivi ensuite par l’évolution d’une septième race-racine qui sera très courte, où finalement l’Homme sera très évolué parce qu’au bout de deux-mille-cinq-cents ans, au rythme où nous irons, l’Homme sera très évolué.
Les gouvernements de la Terre seront très avancés, la science sera très avancée, et viendra un point dans le temps où l’Homme pourra nettement – quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme à l’échelle mondiale – l’Homme pourra nettement passer du plan matériel au plan éthérique c’est-à-dire ne plus avoir besoin d’un corps matériel pour se véhiculer dans l’espace. Et à ce moment-là, ce sera la fin de l’évolution de l’Homme sur la Terre. La Terre aura rempli son rôle, et l’Homme commencera une nouvelle évolution jupitérienne, et ça continue, ainsi de suite.
DM : Dans les cinquante prochaines années, la structure sociale que les gens qui sont en évolution, en développement, peuvent se créer, à quoi peut-elle ressembler sur une période de cinquante ans environ ?
BdM : La structure sociale des années qui viennent va être basée sur le principe de la déformation de plus en plus avancée des structures anciennes, c’est-à-dire que toutes les formes que nous avons aujourd’hui vont être dépassées. Et dans le dépassement de ces formes-là à tous les niveaux, ça va créer des heurts, ça va créer des chocs. Et ces formes-là vont être dépassées par une pression qui sera créée par les forces démographiques ethniques dans le monde, qui ont besoin de se trouver une identité sociale, qui ont besoin d’en arriver finalement à pouvoir être au moins dans une situation de compétition avec d’autres membres de la race humaine.
Il faut que les peuples, que les nations, en arrivent finalement à pouvoir équilibrer leurs ressources, il faut que les pauvres commencent à vivre un petit peu mieux. Il faut que l’ignorance commence un peu à se disperser dans le monde. Il faut que le Tiers-monde avance dans son évolution, il faut que les peuples qui sont déjà avancés, industrialisés, prennent très conscience du Tiers-monde. Il faut que la grande course aux armements soit totalement amenée sous le contrôle. Il faut que les Nations Unies prennent leur rôle au sérieux dans l’évolution de l’espèce humaine. Il faut que la médecine réalise qu’il y a dans le monde des formes de science médicale en parallèle qui sont nécessaires, pour l’évolution aussi de la santé humaine.
Il faut que la science aussi réalise sur le plan de son avènement qu’elle… Quand je parle de la science là, je parle surtout de la science électronique, en ce qui concerne la télévision et tout ça, il faut que la science et les gens qui s’occupent de la diffusion des idées et de la diffusion de l’image, surtout les gouvernements, fassent des études très très précises de l’impact que crée la très grosse force astrale aujourd’hui dans le monde, sur la masse inconsciente de l’Homme. Parce que la télévision c’est un évènement extraordinaire, c’est un évènement essentiel, mais par contre, il y a tellement d’astralité dans la télévision, il y a tellement de cochonneries dans la télévision, qu’une grande partie de cette énergie n’est pas créativement utilisée par les masses !
Et on ne peut pas dire… Les gens qui sont à la tête de ces organismes-là, ne peuvent pas dire : “Ah ! Ben, c’est le peuple qui demande ça, c’est le peuple qui veut ça”. Ce n’est pas vrai ! Le peuple va prendre ce qu’il y a, le peuple va prendre ce qu’on lui offre, et il va aller avec ça. Mais c’est à ces gens-là qui sont à la tête des centres décisionnels de prendre en main la responsabilité sociale de leur vocation, et de donner aux masses humaines du matériel à bien penser, du matériel à bien digérer, du matériel à faire évoluer la pensée humaine, pour que les individus puissent finalement être protégés contre des influences astrales qui peuvent réellement entrer dans la disproportionnalité et créer même des états de convulsion psychique, de dépression psychique, à long terme dans la masse humaine.
Ils ont fait des études aux États-Unis, des études qui ont duré une vingtaine d’années et ils ont réalisé que contrairement à ce qu’ils avaient pensé dans les années cinquante, que la télévision serait très bonne pour le monde, ainsi de suite, ils ont réalisé que la télévision a un effet néfaste sur la psyché humaine et qu’elle crée beaucoup de dépression dans la masse, donc ce n’est pas le rôle de la télé !
Le rôle de la télé en tant que médium ou en tant qu’organe médiatique est d’informer, de soulager, et d’amener de la beauté par l’image et par le son, aux masses qui sont impuissantes devant l’écran, et qui sont prisonnières dans un sens, dans leur maison, de cet écran-là, qui a une importance capitale pour l’évolution psychologique et psychique de l’individu et des masses sociales, au cours du vingtième, au cours du vingt-et-unième siècle.
Donc les gens qui sont en charge dans le monde, dans tous les pays du monde, ont une très grande responsabilité. Par contre, la responsabilité de l’Homme par rapport à l’évolution de l’Homme, ou par rapport à l’involution des masses, est toujours relié au facteur karmique. Donc l’Humanité aujourd’hui vit un karma. L’Homme en tant qu’individu vit un karma, et ce karma, c’est-à-dire cette dette, cette lourde dette individuelle que l’Homme doit payer sur le plan personnel, comme il doit la payer en relation avec les forces sociales, ne peut être éteinte, éliminée, que par une transmutation consciente de son moi. Et ceci est totalement en dehors de ce que peuvent faire les unités ou les agences gouvernementales même si elles sont bien éduquées, bien pleines de bonne volonté.
L’évolution de l’Homme, la conscience de l’Homme, la conscientisation de l’Homme, la redécouverte de la source, la reprise de son contrôle, l’élimination de son karma, la prise de conscience de la liberté réelle – je ne parle pas du libre arbitre qui est une illusion cosmique, je parle de la liberté réelle de l’Homme – ceci est du domaine de l’Homme, fait partie du domaine de sa conscience fondamentale, et c’est l’Homme lui-même en tant qu’individu qui pourra prendre cette situation en main et la renverser, et il a le pouvoir de le faire.
La science existe aujourd’hui sur la Terre, les notions deviennent de plus en plus diffusées. L’Homme aura accès à des notions absolument aberrantes du réel, et si l’Homme est suffisamment évolué, suffisamment humble dans son mental, dans son intellect, pour avancer lentement vers ces choses et aller chercher la vibration qui imprègne ces données, l’Homme pourra se donner d’ici deux à trois générations, énormément d’information qui sera suffisante pour finalement casser et briser le pouvoir de l’involution sur sa conscience.
DM : Vous avez, dans le deuxième chapitre de votre livre, La Genèse Du Réel, vous avez parlé de l’épuration du mental. Présentement, on assiste dans notre société à une sorte de rage de l’écologie, qui touche la nature évidemment, est-ce qu’on peut s’attendre – dans la façon dont vous parlez – est-ce qu’on peut s’attendre à une sorte d’écologie du mental dans les temps futurs ? Un travail pour purifier ou assainir le mental dans le sens psychique du terme ?
BdM : Oui, effectivement. Par contre, si on parle de l’épuration du mental ça va très loin. L’épuration du mental… Bon, par exemple, il y a des gens qui font l’épuration du mental… Quand vous faites de la méditation vous faites de l’épuration du mental, quand vous faites du yoga vous faites de l’épuration du mental. Donc il y a toutes sortes de choses qui permettent à l’Homme de faire l’épuration du mental, mais ceci mène à la spiritualisation du mental. Donc non seulement le mental doit être épuré de ses formes conventionnelles historiques purement matérialistes, le mental doit être épuré aussi de ses formes conventionnelles historiques ou modernes qui sont d’ordre spirituel, pour que l’Homme en arrive un jour à avoir, à posséder un mental intégral.
Dans le mental intégral, la spiritualité n’existe pas. L’intelligence intégrale existe, la spiritualité fait partie de l’inconscience évolutive de l’âme, elle fait partie des besoins évolutifs de la race, la spiritualité elle est nécessaire parce que l’Homme possède beaucoup d’émotion dans sa conscience mentale. Mais lorsque l’Homme aura éliminé l’émotion de sa conscience mentale, c’est-à-dire les courants astraux de cette spiritualité-là, à ce moment-là il passera à un autre état, c’est-à-dire qu’il entrera dans une conscience supramentale, claire nette, la fusion se fera, le contact télépathique avec le plan mental se fera et l’Homme n’aura plus besoin de vivre une conscience psycho-matérialiste ou une conscience psycho-spirituelle.
Il vivra une conscience intégrale, c’est-à-dire une conscience qui est capable instantanément, dans le moindre des temps ou dans n’importe quel des temps, de regarder une forme, c’est-à-dire une valeur, l’accepter ou la rejeter selon ce qu’elle est réelle ou ce qu’elle ne l’est pas. Autrement dit, à ce moment-là, l’Homme aura dépassé le besoin de vivre de ce qu’il vit aujourd’hui de la vérité. Parce que la vérité c’est l’envers du mensonge, la vérité c’est la polarité de la conscience spirituelle. Donc dans le monde aujourd’hui, il y a des mouvements tout partout à toutes les sauces, qui s’approprient la valeur de la vérité.
Donc ça fait partie de l’expérience de l’Homme, ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie des besoins de l’Homme. Donc cette recherche pour la vérité, elle est saine, par contre elle mène inévitablement l’Homme un jour – quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme supramental, de l’Homme de demain – elle mène l’Homme un jour à relever le défi de la vérité, c’est-à-dire à en arriver finalement à voir que là où il y a de la vérité, il y a de l’ombre.
Et si l’Homme ne voit pas de l’ombre là où il y a de la vérité, il est réellement polarisé dans son mental, donc il a trop d’énergie spirituelle en lui. Et un jour, s’il doit aller plus loin dans la conquête de son être, s’il doit aller plus loin dans l’identité intégrale de son moi, s’il doit aller plus loin dans la conversion totale de son énergie psychique, pour passer de l’involution qui est psychologique, à une évolution qui est totalement psychique, qui deviendra un jour totalement télépathique entre les Hommes et lui, à ce moment-là il sera obligé de devenir libre, c’est-à-dire incapable de se nourrir de ce que nous appelons aujourd’hui la vérité.
La vérité est une forme de connaissance qui est nécessaire dans un temps où les Hommes sont encore naïfs. Lorsque l’Homme n’est plus naïf, la vérité ne sert plus, parce qu’à ce moment-là la polarité de son moi n’existe plus, et à ce moment-là l’Homme est capable de regarder en face les choses, c’est-à-dire regarder la dimensionnalité ou la multidimensionnalité des plans, la réalité cosmique, la réalité des civilisations, la réalité des gouvernements invisibles, la réalité de tout, et à ce moment-là, voir où il se situe par rapport à ceci. Et lorsqu’il le fait, il ne vit plus son contact avec les mystères comme il l’a vécu pendant l’involution, donc il n’est plus assoiffé de vérité. Il est simplement réel, il est créatif, il a une conscience créative et cette conscience, au fur et à mesure qu’elle avance, ben, elle devient plus grande et plus grande.
Donc avec les générations, la conscience de l‘Homme deviendra très vaste, et avec cette conscience très vaste, la science qui sera la dernière des sphères touchée par cette conscience, éclatera sur la Terre, et nous aurons finalement accès à une science de l’énergie qui ferait rêver le plus grand des “scientistes” d’aujourd’hui.
DM : Dans votre livre, vous mettez beaucoup beaucoup l’accent sur une sorte de guerre avec l’astral, où l’individu éventuellement – vous parlez de réalité – pour être en contact avec sa réalité, devrait être capable de voir dans l’invisible, d’avoir une vision vraiment, comme nos yeux voient la matière ? Est-ce que vous pourriez élaborer la-dessus parce que ça semble être la clé là, disons, du phénomène de développement ?
BdM : Ce n’est pas important pour le moment que l’Homme voie dans l’invisible. Ce qui est important pour le moment c’est que l’Homme voie ou comprenne ou saisisse la nature de sa pensée, que l’Homme réalise que sa pensée ne vient pas de lui. Ça c’est “primaire”. Une fois que l’Homme a réalisé, commence à sentir que la pensée ne vient pas de lui, qu’il vit beaucoup de pensées qui ne sont pas réellement les siennes, que ce sont des pensées qui sont un peu chuchotées, que ce sont des pensées qui sont un peu inspirées, que ce sont des pensées qui viennent, qui sont astrales, à ce moment-là il commence à voir à travers l’illusion de son moi, de son moi qui pense.
À partir de ce moment-là, il commence à voir de plus en plus la source de sa pensée, et finalement il en arrive à posséder, à vivre et à manifester, à créer une pensée réelle. Ensuite, il passera à une autre étape où l’Homme pourra voir dans l’invisible. Mais avant que l’Homme puisse voir dans l’invisible, c’est-à-dire venir en contact avec des intelligences dans l’invisible, il faut qu’il soit déjà sur le plan psychologique, assuré de l’imperméabilité de sa conscience… (coupure l’enregistrement)…
Reprise en cours (…) De l’imperméabilité de sa conscience, et qu’il vient en contact avec l’invisible ou avec les forces de l’invisible – qui serait pour lui une forme de magie absolument extraordinaire – il serait absolument incapable de dissocier le vrai du faux, il ne serait pas capable de voir la différence entre le réel et l’irréel. Il ne serait pas capable de saisir l’instant de lucidité qui lui permettrait de voir derrière la forme qui se présente à lui, qui est réellement anti-Homme.
Donc l’Homme… La première étape de l’évolution de la conscience de l’Homme sur la Terre est celle où celui-ci pourra mettre le doigt sur tout ce qui se trame dans son mental, dans sa conscience mentale. Et nous n’avons pas besoin d’aller loin… Nous avons dans la société, nous avons des Hommes qui commettent des actes qui sont anti-sociaux, des Hommes qui sont malades, qui ont beaucoup souffert.
Les psychiatres, les psychologues les analysent et souvent ces Hommes vont dire : “Ah ! Ben, c’est une voix qui m’a dit de faire ça”. Alors c’est déjà un départ, c’est un départ pour lui de voir qu’il y a effectivement dans la réalité mentale de l’Homme, une multidimensionnalité. Que l’Homme vit sur le plan matériel, et qu’il y a beaucoup plus, qu’il y a au-delà de ce plan matériel une réalité qui est très vaste, et qui doit éventuellement en arriver à contrôler, à mettre le doigt dessus.
Et le premier pas de l’Homme vers sa cosmicité, vers sa conscience, vers son identité, vers sa réalité, ce n’est pas vers la vérité, le premier pas c’est vers l’étude de sa pensée. Lorsqu’il aura bien étudié sa pensée, il verra le jeu de la pensée, il verra l’astral de la pensée. Et c’est là que se situe aujourd’hui son premier rôle, par rapport à lui-même. Et ensuite, le reste ça va se développer, ça fera partie de son évolution, de l’agrandissement de sa conscience, de la sensibilité de ses corps subtils, ainsi de suite.
DM : Bon. On voit une personne en déséquilibre qui fait un meurtre, qui dit : “Je le fais au nom de la Vierge Marie”. La personne qui regarde le fait, se dit, dès que quelqu’un, on lui parle dans son esprit, elle est en situation de déséquilibre. Comment une personne, entre guillemets, “bien pensante”, peut s’imaginer qu’il y a des pensées qui… Ou que les pensées qu’elle a dans son esprit, ne viennent pas d’elle, si elle se voit ou elle se vit en équilibre.
Car généralement la personne qui est en équilibre a l’impression d’être consistante, qu’elle a le contrôle, qu’elle est organisée, qu’elle est ordonnée dans son mental, alors que les gens qui manifestent des conditions de contact avec l’au-delà ou l’invisible, c’est des gens qui ont une forme quelconque de déséquilibre, y compris les médiums ?
BdM : Parce que les gens qui sont en contact avec l’astral à ce point-là, à ce point évident, éliminons les médiums, prenons les gens qui sont malades – parce que les médiums ne sont pas nécessairement malades – ces gens-là vivent une vie mentale possédée, ce sont des possédés, ils sont possédés par l’astral. Alors que le médium lui, il est en contact avec l’invisible, il est en contact avec le haut astral ou même il peut être en contact avec le plan mental. Mais ce médium-là, qui est contact avec le haut astral reçoit de l’information créative qui permet de soulager les maux de l’Homme, de l’Humanité.
Donc avec qui on est en contact ? Avec qui ? Il faut le savoir ! Il faut le savoir ! Si on ne le sait pas, à ce moment-là on a des problèmes ! Ça, c’est comme un peu l’amitié qu’on a sur la Terre. Quels sont nos amis ? On a des amis. Sur le plan physique, c’est facile d’identifier un ami par les soins qu’il nous apporte, par les relations avec lesquelles on le traite. Mais tant qu’on traite en vertical avec l’astral, on traite avec des entités qu’on ne voit pas, on traite avec des entités qui nous amènent à commettre des actes véreux, à ce moment-là il est évident que l’Homme ne peut pas se permettre de le croire. Mais déjà, ils sont très affectés ces gens-là, ils sont dans l’ignorance totale de leur moi, donc ils vont dans ce mouvement-là et ils font ces actes.
Par contre, vous avez des Hommes, des êtres qui sont médiumniques et qui sont en contact avec l’invisible et qui rendent de grands services à l’Humanité. En contact avec le bas ou le haut astral. Mais l’Homme doit un jour être libre ! Et quand je dis que l’Homme doit être libre, je dis que l’Homme ne doit plus un jour – et ça sera ce qui se passera – l’Homme ne doit plus un jour dans l’évolution de la race, être en contact avec des entités, c’est-à-dire des âmes qui font partie du monde de la mort, que ce soit des âmes qui appartiennent au bas astral qui permettent à l’Homme, à travers la possession, de commettre des actes qui sont anti-sociaux ou véreux, ou que ce soit des Hommes qui sont en contact avec le haut astral et qui permettent d’aider l’Humanité à travers des messages qui viennent de l’au-delà.
L’Homme doit être un jour totalement conscient, c’est-à-dire il doit recevoir sa pensée de son principe original, c’est-à-dire de son “grand moi”, de son principe universel, qui connecte avec son principe matériel, à travers l’âme qui a été très très transformée. À ce moment-là, l’Homme n’est plus un médium, il est simplement créatif. Il est conscient. À ce moment-là, la chance qu’il vive de l’information qui vienne de l’astral, même du haut astral, elle est totalement éliminée, parce que, que l’on soit en contact avec le bas ou le haut astral, ou que l’on soit simplement en contact avec le haut astral, l’astral c’est le monde de la mort, et le monde de la mort il est régi par des lois aussi sévères que nous sommes sur la Terre régis par la gravité.
Et l’Homme un jour doit être totalement libre de l’astral, comme un jour l’Homme sera libre de la gravité, et d’ailleurs je peux vous apporter un parallèle : lorsque l’Homme sera libre de l’astral, il sera libre sur la Terre de la gravité. C’est l’astral qui maintient l’Homme en gravité sur la Terre. Les forces gravitaires sur le corps de l’Homme, sur la conscience de l’Homme, sont reliées à son appartenance au monde astral.
DM : C’est ce qui donne la densité à…
BdM : C’est ce qui donne de la densité à son corps, c’est ce qui empêche l’Homme de sortir facilement de son corps matériel en forme éthérique, et de se libérer. Donc lorsque l’Homme sera conscient, lorsqu’il sera libre de l’astral, il pourra sortir à volonté de son corps matériel et continuer à évoluer, à travailler sur les plans parallèles, ou revenir dans son corps matériel si ça lui plaît, jusqu’à tant qu’il le laisse.
DM : On parlait tout à l’heure d’identifier dans la pensée les sources de l’invisible, c’est-à-dire si l’information qu’on reçoit dans le mental est d’ordre astral ou d’ordre du double, de la source. Est-ce qu’une pensée dense, une pensée obsessionnelle, est-ce que c’est une pensée astrale ?
Est-ce qu’on peut avoir un embryon de reconnaissance de ce qui est astral, de ce qui est éthérique, en sachant qu’une pensée éthérique – là c’est une hypothèse que je mets là – en sachant qu’une pensée à caractère éthérique est une pensée qui est plus légère ou moins dense que l’autre qui est une pensée astrale, qui serait plus dense ? C’est une hypothèse que je vous soumets.
BdM : Pour regarder la pensée… C’est très difficile pour l’Homme, à moins qu’il ait des facultés particulières, c’est difficile pour l’Homme de savoir s’il est contact avec l’astral ou s’il est en contact avec le plan mental. Tout ce que l’Homme a à savoir, c’est s’il est intelligent ou non.
DM : Il ne faut pas qu’il ait de complexe, en tout cas.
BdM : Je ne parle pas de complexe, je parle d’intelligence, s’il est intelligent… Ce qu’il reçoit ou ce qu’il pense… Où ce n’est pas intelligent, c’est si le bonhomme se fait dire, si le bonhomme pense dans sa tête – parce que l’Homme pense qu’il pense – si le bonhomme pense dans sa tête qu’il n’est pas intelligent, déjà c’est astral.
DM : Donc tout ce qui est…
BdM : Un Homme qui pense, qui reçoit une pensée dans sa tête, qu’il n’est pas intelligent, il est astralisé. Parce que l’Homme est un être intelligent ! L’Homme est un être intelligent ! Si cette lumière est interceptée par l’astral pour des raisons de toutes sortes, dépendant de l’individu, c’est à lui en tant qu’ego conscient ou plus ou moins conscient, de réaliser que l’Homme lui-même, en tant qu’individu, c’est un être de lumière. Il n’a peut-être pas beaucoup de lumière, peut-être qu’il a un petit peu de lumière, mais de la lumière, c’est de la lumière.
DM : Donc tout ce qui va… BdM : Qu’il ait deux watts ou cent watts, ça éclaire !
DM : Donc tout ce qui irait dans le sens d’une négation de l’Esprit de l’individu serait astral ?
BdM : Ce qui va dans le sens de la négation de l’importance créative de l’individu, en tant qu’ego, qui est capable de se valoriser par rapport à lui-même pour bénéficier de sa propre identité.
DM : Oui, cette cassette est à réécouter (rires du public). L’attitude mentale que l’individu a généralement de se démolir, de se détruire dans un fait, l’individu finalement fonctionne par comparaison, c’est une source d’astralité ?
BdM : Oui.
DM : Bon.
BdM : C’est impossible à un être humain qui est dans le mental de vivre la moindre négativité par rapport à sa conscience personnelle. Donc ramenez ça sur un plan plus bas, dépendant à quel niveau il se situe, dépendant à quel niveau il se situe astralement au niveau des courants qui énergisent son âme, ainsi de suite, et vous avez la proportionnalité de la compétence psychologique de l’ego par rapport à l’invitation de lui-même, par lui-même, pour lui-même, à se reconnaître une identité.
DM : OK. Cette reconnaissance de l’identité, est-ce qu’elle doit passer par l’individu en premier, ou si elle peut passer par un autre ? C’est-à-dire que, disons, qu’on se constate comme un être intelligent, mais qu’on ne se voit pas nécessairement nous, comme étant intelligent. Mais si vous, vous nous dites : “Je suis ou vous êtes intelligent”, la personne dit : “Bon, ben là, je commence là”. Pourquoi elle me dit que je suis intelligent ?
BdM : OK. Si une personne vous dit… Si une personne est suffisamment généreuse, intelligente, pour vous dire que vous êtes intelligent, parce qu’une personne qui dirait à une autre personne qu’elle est intelligente, c’est déjà un acte de générosité, c’est déjà un acte d’intelligence, ça fait déjà partie de la conscience, à ce moment-là si l’autre personne se refuse d’accepter ceci, elle est réellement bête (rires du public).
Par contre, si elle est suffisamment intelligente, suffisamment sensible, suffisamment à la recherche d’elle-même, ainsi de suite, si elle a suffisamment de respect pour le jugement de l’autre, elle pourra bénéficier du jugement de l’autre par rapport à elle, et commencer à grandir. Donc c’est très important que des Hommes entre eux – quand je parle des Hommes, je parle sur le plan générique – que des Hommes soient suffisamment généreux dans l’Esprit pour que, s’ils rencontrent des Hommes, leur disent : “Ah ! C’est très intelligent ce que vous faites, madame, ou c’est très intelligent ce que vous faites, monsieur”. À ce moment-là l’autre il va s’arrêter, parce qu’il n’est pas habitué, on n’est pas habitué à se faire arrêter sur la rue Ste Catherine, puis se faire dire : “Vous êtes très intelligent, monsieur”.
Mais un type qui se fait arrêter sur la rue Ste Catherine, et qui se fait dire : “Monsieur, vous êtes très intelligent, ce que vous avez fait hier après-midi au bureau c’était très bien”, ça change sa vie. Ça change sa vie ! Peut-être qu’il va se demander des questions : “Comment ça se fait que vous savez que ce que j’ai fait au bureau, c’est important”… Le point, c’est que ça va changer sa vie.
DM : Bon. Est-ce qu’il est possible qu’un individu qui a accès, par personne interposée, à, je dirais, une réflexion extérieure de lui-même qui est positive, est-ce qu’il est possible que cette personne-là puisse astraliser fortement ce qu’elle reçoit de l’extérieur ?
BdM : Oui.
DM : Est-ce que ça ne peut pas empirer son cas ça ?
BdM : C’est ça le problème, c’est que… D’ailleurs, pour faire un peu d’humour parce que c’est quand même… Souvent nos conversations sont sérieuses, mais souvent j’aimerais rencontrer des gens et dire : “Oui, c’est très intelligent, toi, ce que tu fais”, mais comme c’est moi qui le dis, là, à ce moment-là ils vont astraliser. Donc c’est plus facile pour vous de dire à une personne qu’elle est intelligente, que pour moi. Moi c’est très difficile, parce que les gens vont me prendre au sérieux. Et à ce moment-là, ils vont astraliser : “Ah ! Bernard de Montréal, il a dit ça… Bababa bababa… Bababa”… Tandis que si c’est vous, ils vont le prendre avec un grain de sel (rires du public), vous comprenez ? Donc ce n’est pas bon que je le dise. À moins… Pardon ?
DM : Je n’astraliserai pas ça. (rires du public).
BdM : Non, je ne parle pas de vous dans votre cas !
DM : Non, non, c’est évident (rires du public). Mais Bernard, la condition qui permet à l’individu de voir que sa pensée, c’est une source de manipulation, c’est-à-dire qu’il est manipulé dans sa pensée, généralement les gens le ressentent ou le vivent dans leur relation, dans leur communication avec les autres, et le fait de devoir communiquer incessamment avec des gens qui, eux-mêmes, sont astralisés, ça devient extrêmement difficile de faire le, je dirais, “le pont” entre ce qui est matériel et ce qui est invisible.
Et y a-t-il un moyen de savoir dans l’échange qu’on a avec quelqu’un, de voir que la personne, son information qui vient d’ailleurs, que ce soit d’ordre astral ou d’ordre psychique, que cette information-là se traite toujours, d’ailleurs, se traite… Moi je sais, quand j’étais en relation, disons, un petit peu sous tension avec mon épouse, des fois j’aimerais ça qu’on aille parler avec eux autres en haut, parce que c’est eux autres qui nous créent la situation de tension. Mais on dirait qu’il faut toujours que ça traite sur le plancher des vaches !
Y a-t-il un moyen de détecter ou de faire passer la conversation à quelque chose de plus psychique, de plus subtil ? Y a-t-il une façon ou une méthode ou une façon de percevoir les choses d’une façon occulte ou psychique ?
BdM : Dans la mesure où deux personnes qui se parlent sont capables de communiquer intérieurement, effectivement si deux personnes se parlent et sont capables de communiquer intérieurement, c’est très facile de résoudre n’importe lequel des problèmes ou n’importe laquelle des anomalies qui peuvent survenir au cours d’une conversation, parce qu’à ce moment-là il y a suspension de l’ego.
Donc le partenaire A, il va dire à partenaire B : “Bon, ben, demande si… demande leur impression de telle chose”. Donc il va… Le partenaire B va recevoir une information mais qui va toujours être possiblement colorable par sa conscience. Autrement dit, pour que deux êtres… Bon, disons qu’on est deux personnes et qu’on a quelque chose à regarder. Pour que moi je puisse vous demander, demander une question à travers votre contact sur une certaine situation, et aller avec la réponse, il faut que je sois très très sûr que votre conscience mentale est intacte, c’est-à-dire qu’elle n’est pas astralisable.
Sinon, si elle est astralisable, je vais sentir la limite de ce qu’on va vous informer, et là, je vais être obligé d’aller plus loin que l’information qu’on vous donne, et ensuite les forcer à vous répondre comme moi je veux. Parce qu’ultimement sur les plans, ultimement, ils ne peuvent pas mentir, ultimement. Mais ils peuvent déjouer ! Donc il y a toujours un être dans une relation, dans une relation de conversation, il y a toujours un être qui est plus sensible à la vibration que l’autre. Et c’est lui qui a le rôle d’amener plus loin la réponse à la question.
On ne peut pas prendre pour du cash la réponse qui vient des plans. On doit être nous-mêmes capables de mesurer la vibration de cette réponse, et on va avec cette réponse. Parce que la fonction… D’ailleurs ça, c’est une question que j’ai demandée en 69 au début de ma fusion, j’avais demandé : “Quel est votre rôle avec l’Homme sur la Terre, “est-ce que c’est de le rendre intelligent”… Et on m’a répondu : “Ce n’est pas de le rendre intelligent, c’est de lui donner de la clarté”.
Autrement dit ce qu’il disait, c’est que l’Homme est un être de lumière, donc il a accès à ce mouvement d’énergie qui est une intelligence créative. Ce qu’il a besoin, c’est de la clarté, donc il a besoin d’être de moins en moins affecté par des voiles. Des voiles sont des courants d’énergie astraux. Donc moins l’individu est astralisable dans son mental, moins il a d’inquiétude d’être astralisé dans la réponse.
Moi si je vis, si je fais ce phénomène de question-réponse avec mon épouse, je n’ai aucune question. Je n’ai aucune ambiguïté dans la réponse qu’elle reçoit des plans. Parce qu’elle a, au cours des années, elle a été amenée à une transmutation intégrale de son aura astrale, donc à ce moment-là il n’y a pas de problème. Et c’est la même chose par rapport à ma personne. Donc on peut se fier mutuellement à une réponse, parce que souvent j’aime recevoir un point de vue à travers sa conscience. Parce que ça me permet de voir et d’apprécier la limpidité de sa conscience.
Donc à ce moment-là pour que je le fasse, pour que je puisse vivre et apprécier de cette limpidité de conscience avec mon épouse, il faut que je sois sûr que l’information qu’elle reçoit ne soit pas astralisable, et ça, c’est avec le temps et l’évolution de chaque individu qu’on le mesure, qu’on le sait.
DM : OK. Mais est-ce que… Vous là, vous êtes en fusion, vous êtes donc parfaitement en conscience en permanence, 24 heures sur 24, d’une relation avec les plans. Quand vous regardez un individu qui soit d’ordre… Que son influence dans sa pensée soit d’ordre astral ou d’ordre psychique, est-ce que vous le voyez toujours sur deux niveaux, c’est-à-dire sur l’aspect matériel et sur le plan de sa relation avec, soit l’astral ou le double ?
Est-ce que… C’est un état de conscience permanent chez vous, est-ce qu’il est possible de regarder un être humain, de parler avec et de toujours savoir que ce qu’il parle, que ce soit d’ordre astral ou que ce soit d’ordre du double, c’est toujours une information qui vient de l’invisible ? Est-ce qu’il est possible de vivre comme ça là ?
BdM : Oui, effectivement, si on parle avec un individu, qu’on le regarde et qu’on sent sa vibration, on sent instantanément si ce que l’on reçoit de lui est astralisé ou si ça ne l’est pas. Mais par contre, moi je n’ai pas d’intérêt à occulter ma conscience par rapport à l’individu, parce que je passerais mon temps dans les nues. Bon ! Mais à sa façon de me parler, à sa façon de me parler, je sais où il se situe au niveau de sa vibration et je reste là. Sinon, j’entre dans un dialogue occulte avec moi-même, et je ne suis pas intéressé à faire ça, parce que je serais comme un médium mental. Au lieu d’être d’un médium astral, je serais un médium mental, je serais toujours à la recherche à la découverte et à l’étude de l’Homme, donc je m’épuiserais.
Mais si l’Homme me parle, si je parle avec quelqu’un et qu’il est intelligent, je le sais. S’il est astralisé je le sais, et dépendant de notre relation je peux l’aider, je peux lui faire voir des choses, mais ça dépend de ma relation, ça dépend où je situe mon activité avec lui dans la vie, ça dépend de l’importance, ça dépend de toutes sortes de choses.
DM : Cet état de veille que vous avez, vous l’avez constamment ?
BdM : Oui, elle est constante.
DM : Bon. Les gens, dans le quotidien, ne l’ont pas en permanence, ils sont obligés de s’asseoir à une table et quasiment mettre les mains sur la table pour pouvoir commencer à s’imprégner d’une sorte de transe pour communiquer ou échanger, aller chercher ou dépouiller l’invisible dans la pensée. Tandis que, ce que je posais comme question, est-ce qu’il est possible de vivre un état de veille, où l’on peut connaître instantanément qu’est-ce qui est astral puis qu’est-ce qui est psychique de l’être, instantanément et en pleine action, sans être obligé de s‘asseoir tout le temps là, à faire une étude ?
BdM : Mais oui, effectivement, d’ailleurs c’est que vous faites, c’est la même chose, vous me posez une question, vous pouvez vous donner la réponse, c’est la même chose. Il y a des Hommes qui ont cette sensibilité de reconnaître une vibration instantanément. Il y a des médiums… J’étais en France dernièrement, j’ai rencontré des médiums, d’ailleurs je vais les revoir probablement au mois de septembre, j’ai rencontré un cercle de médiums en France, à Paris, sept médiums. Des médiums extraordinaires, des médiums qui lisent très bien, des médiums qui ne sont pas des médiums de service, ce sont des médiums instructeurs. D’ailleurs, je vais leur expliquer quand je vais y retourner.
Et ces mediums-là étaient très très intéressants, pourquoi ? Parce qu’ils avaient suffisamment un bel ego, autrement dit suffisamment de transparence pour pouvoir travailler ensemble. Et quand des médiums travaillent ensemble comme des médecins travaillent ensemble, des psychologues travaillent ensemble, vous entrez dans la crème des médiums, parce qu’en général les médiums se fuient, ils ne veulent pas travailler ensemble parce qu’il y a trop d’orgueil spirituel dans leur personnage. Mais quand vous avez sept médiums qui travaillent ensemble et qui étudient un cas ensemble, c’est absolument merveilleux.
Et c’est à cause de cette capacité, de cette vibration qu’ils ont, que je vais retourner en France pour les rencontrer, et je vais leur en donner plein la gueule, parce que ce sont des gens merveilleux. Et je vais travailler avec eux pour ouvrir l’Europe. Mais pour que des gens puissent sentir la vibration, reconnaître la vibration instantanément sans être en transe, ça prend de la conscience, ça prend de la sensibilité, ça fait partie de l’évolution, ça fait partie de leur expérience.
L’Homme sera normalement ainsi, parce qu’on ne peut pas… Vous vous imaginez un jour, l’Homme qui travaille dans la science, qui est occupé dans l’architecture et qui est conscient, qui a une conscience supramentale et qui tombe dans les pommes ! Un Homme conscient n’a pas à tomber dans les pommes ! D’ailleurs, un Homme qui tombe dans les pommes pour entrer en transe médiumnique, c’est déjà un être de service qui vit un karma.
Un Homme devrait être conscient, devrait avoir toutes ses lumières allumées en avant et en arrière, pouvoir travailler avec la matière et aussi en même temps parler avec les plans, et c’est ce que l’Homme sera. L’Homme sera totalement multidimensionnel, conscient, il sera totalement intégré et intégral. Donc travailler dans la technique et en même temps travailler avec les plans, ça amènera cette fameuse technique à servir finalement l’Humanité.
Parce que si l’Homme était conscient aujourd’hui dans le labo, et qu’il faisait des expériences en recherche dans le labo, et qu’il pouvait être en contact conscient avec les plans, il ne ferait pas certaines recherches dans le laboratoire. Si la science aujourd’hui est ahrimanienne, c’est justement parce que l’Homme n’a pas contact avec les plans. Il a simplement contact avec le plan astral dont il ne connaît pas la conscience, donc il ne connaît pas l’organisation, l’action, l’activité occulte, et il croit lui, qu’il est intelligent.
DM : Bon, les médiums dont vous parlez, est-ce que c’est un exemple d’une future société, étant donné qu’ils sont capables de travailler ensemble, est-ce que c’est un exemple d’une future société de gens conscients, c’est un embryon ?
BdM : C’est l’embryon d’une conscience collective humanisée à l’extrême. C’est une conscience humanisée à l’extrême dans ce sens que viendra un point où les Hommes conscients seront effectivement une collectivité, parce qu’il y en aura de plus en plus. Par contre, ils seront totalement individualisés, donc ce sont des Hommes qui représenteront collectivement ce qui se dessine aujourd’hui. Et c’est merveilleux de voir des êtres… Vous savez quand on est dans la construction, qu’on n’aime pas l’autre ego, qu’on ne veut pas travailler avec l’autre… Bon ! C’est normal… L’inconscient… Ou quand on est dans la construction, qu’on travaille en équipe, là c’est plus beau.
Imaginez-vous quand ce sont des médiums qui travaillent en équipe sur un cas, et qui reçoivent de l’information, de l’information, de l’information, et que tout ceci coïncide pour élever la vie de l’autre, pour faire voir la vie de l’autre, c’est absolument extraordinaire. C’est ce qui a épaté ma femme quand elle a rencontré ces gens. Et ils ne sont pas en transe.
DM : Donc ça voudrait dire que ce n’est pas un contact en astral qu’ils ont ?
BdM : Ils ont le contact avec l’astral, ils sont obligés de venir en contact avec des entités qui font partie de l’entité de celui qu’ils étudient. Par contre, ils sont capables de venir en contact avec le plan mental, comme ça s’est fait dans mon cas. Dans mon cas, ils sont venus en contact avec le plan mental, ils ont reçu une information. Donc automatiquement, c’est très intéressant de voir que des gens sont capables de passer du plan astral au plan mental, et de vivre cette expérience dans une transparence égoïque absolument extraordinaire, surtout lorsque l’on considère que ça se passe à Paris en France !
DM : Maintenant, est-ce que ces gens qui ont accès à leur mental sont capables de reconnaître tous les gens qui ont accès à leur mental ? Est-ce que ces gens-là ont besoin d’un historique de vie avec quelqu’un, pour lui donner une certaine reconnaissance ?
BdM : Vous parlez de ces gens-là dont je parle ?
DM : Je parle de ces gens-là, parce que ça semble être un exemple d’instantanéité de conscience ?
BdM : Ces gens-là, c’est une instantanéité, c’est une instantanéité, c’est instantané, c’est vibratoire.
DM : Donc ils ne discutent pas le lien qu’ils ont, ou la concordance d’esprit qu’ils ont avec les personnes qu’ils rencontrent là, bon ! Est-ce que c’est suffisamment puissant, cette reconnaissance-là, pour pouvoir travailler spontanément avec ces gens-là ?
BdM : Oui, oui.
DM : Bon. Est-ce que des gens conscients là, je prends ça comme exemple – est-ce que des gens conscients devraient être capables de se reconnaître dans la même instantanéité ?
BdM : Les gens conscients seront capables de se reconnaître dans la même instantanéité avec le temps.
DM : Bon. Qu’est-ce qui empêche ça ?
BdM : L’ego.
DM : Quel est l’aspect de l’égo… Puisque si on dit que c’est l’astral qui génère les pensées chez l’individu, qu’est-ce… BdM : Qui colore !
DM : Bon. Est-ce que ces gens-là, exemple, ont de l’instantanéité parce qu’ils ont été… Comment je dirais ça… Négocier avec l’astral sur leur plan, alors que l’individu qui fonctionne dans la construction lui, n’est pas capable de s’intéresser à l’invisible de la même façon que ces médiums, et il ne peut pas contrer l’astral sur son terrain ?
BdM : Ça fait partie de l’évolution. Ça fait partie du statut universel de l’âme. Ce sont des êtres qui ont un certain niveau d’évolution. Ça fait partie de leur rôle sur le plan matériel.
DM : Donc ce n’est pas accessible à tout le monde cette…
BdM : C’est accessible à l’Homme au cours de l’évolution. L’Homme deviendra ceci. L’Homme conscient sera ceci.
DM : Mais est ce que cet individu-là qui…
BdM : Mais par contre l’Homme aujourd’hui… Tous les Hommes… On parle des Hommes, on regarde la salle, il y a effectivement… Là c’est peut-être une salle qui ne représente pas la moyenne, mais si on prend l’Homme dans la rue… Bon, moi j’ai rencontré beaucoup de personnes dans ma vie, je rencontre encore beaucoup de personne dans ma vie, de moins en moins, mais j’en rencontre quand même. Et tous ces gens que je rencontre, au cours de la petite conversation, me disent qu’ils ont eu telle expérience dans leur vie.
Je ne connais personne qui n’a pas eu au cours de son expérience dans sa vie, quelque chose qui lui a fait poser des questions intérieures, par rapport à une certaine substantialité de l’invisible. Mais c’est lorsque l’Homme entre dans le job, dans la construction, dans le bureau, dans l’étude, dans son étude, dans ses relations avec les collègues, qu’il perd ceci.
Combien de médecins ont une grande sensibilité et ne peuvent pas parler à d’autres médecins de leur sensibilité parce qu’ils ne veulent pas passer pour des drôles. Combien de psychologues, de psychiatres de plombiers, de fermiers, surtout de fermiers, ont vécu des expériences qu’eux vont plus facilement parler avec d’autres, parce qu’il y a moins de risque psychologique sur le plan social au niveau du statut personnel, et de l’éducation, et de tout ça.
Donc tous les Hommes ont des signes dans leur vie. Tous les Hommes ont des signes, mais les Hommes ne reconnaissent pas les signes, et il y a une science maintenant qui va nous faire reconnaître les signes, étudier les signes, et finalement étudier les mécanismes profonds de la conscience humaine. Et finalement, l’Homme sera obligé de reconnaître qu’il n’est pas le seul, qu’il n’est pas le seul, que nous sommes tous des êtres de lumière plus ou moins conscients, plus ou moins effrayés de notre conscience, plus ou moins divisés contre nous-mêmes, parce que nous avons été abondamment, au cours de l’involution, nourris de notions qui ont servi à maintenir sur la Terre le pouvoir temporel ou spirituel des Hommes.
À partir du moment où l’Homme sera capable, sur le plan psychologique de l’ego, de se libérer des conventions qui appartiennent au pouvoir temporel et de ses notions, ou aux conventions qui appartiennent au pouvoir spirituel et ses notions, l’Homme s’élèvera dans sa propre créativité, dans sa propre science. Et quand il reviendra les deux pieds sur Terre, et qu’il regardera dans le monde des Hommes qui, encore, ont besoin des notions qui appartiennent au pouvoir temporel, ou des notions qui appartiennent au pouvoir spirituel, il sera suffisamment généreux pour respecter les droits de tous.
DM : Merci, Bernard. (Applaudissements).
mise à jour le 22/06/2024