DM-038 L’antimatière [fr]

DM-038 L’antimatière

“DM : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet : “L’antimatière”. Dans le développement d’un individu, la matière prend beaucoup de place dans ce sens que la consommation, l’organisation de la forme des structures de vie, exige dans un sens, qu’on se consacre, je dirais, quasiment toute une vie, à régler les …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet : “L’antimatière”. Dans le développement d’un individu, la matière prend beaucoup de place dans ce sens que la consommation, l’organisation de la forme des structures de vie, exige dans un sens, qu’on se consacre, je dirais, quasiment toute une vie, à régler les problèmes de survie.

Est-ce que l’antimatière serait une forme d’état ou de libération, ou de dimension qui permette à un individu, qui peut appeler ça peut-être de l’imaginaire, je ne sais pas qu’est-ce que vous allez définir autour de cela, mais est-ce que l’antimatière serait l’aspect opposé, en terme de conditions de vie, à ce que l’on vit nous autres au point de vue de la matière, de la forme et de tout ce que l’être vit au niveau de la pensée ?

Bernard de Montréal (BdM) : Bon. Il y a différentes sortes d’antimatière. L’antimatière, dans le fond le terme qu’on utilise quand on parle d’antimatière, c’est un terme qui veut définir des états de matérialité en dehors du plan matériel. L’âme c’est de l’antimatière, le corps astral c’est de l’antimatière, le corps éthérique c’est de l’antimatière, le corps mental c’est de l’antimatière. Puis dépendant quel véhicule l’Homme utilise, si l’Homme utilise un véhicule éthérique, si l’Homme utilise un véhicule astral, l’Homme utilise automatiquement un véhicule d’antimatérialité, donc il a accès à des dimensions qui sont antimatérielles, qui font partie de l’organisation subtile de l’univers local, universel, ainsi de suite.

L’antimatière… On pourrait définir l’antimatière comme l’état spirite de l’énergie. Donc, dans l’âme ou sur le plan éthérique, ou au niveau du corps éthérique, l’état spirite de l’énergie c’est de l’antimatière, dans ce sens que ça n’obéit pas aux lois de la gravité. Ça obéit aux lois de l’Esprit. Donc toute antimatérialité est une matérialité qui obéit aux lois de la conscience mentale de l’Homme, dans la mesure où l’Homme est suffisamment conscient pour travailler avec ces forces-là, c’est-à-dire travailler avec son Esprit.

L’Esprit, ce n’est pas simplement une composante passive de la conscience humaine. L’Esprit c’est une composante active, créative, et même civilisatrice de la conscience cosmique des Humanités dans l’univers en général. Donc plus l’Homme va évoluer, plus l’Homme va entrer en contact avec son antimatière, dans le sens qu’il va pouvoir utiliser des véhicules comme il utilise son véhicule matériel dans les mondes de la matière, l’Homme va utiliser les véhicules subtils dans les mondes qu’on appelle antimatériels.

Mais pour que l’Homme en arrive à pouvoir réellement bénéficier intelligemment de ces expériences-là, il faut qu’il soit suffisamment conscient, pour ne pas prendre l’antimatérialité pour la matérialité. Ce qui arrive dans l’évolution de la conscience humaine, puis dans la dislocation des véhicules subtils, ou ce qui arrive quand l’Homme entre dans la conscience des mondes antimatériels ou immatériels, c’est qu’il perd conscience. En perdant conscience, il sort du temps matériel, il rentre dans un autre temps et il n’est pas capable de faire la jonction entre le plan psychologique de l’ego et le plan psychique de sa lumière.

Donc il est obligé à ce moment-là de vivre l’illusion ultime de l’ego en ce qui concerne les mondes immatériels, et c’est ça qui donne naissance dans le monde, dans notre monde matériel, à toutes les doctrines ésotériques et occultes de l’Esprit, de l’antimatière, des autres civilisations et des mondes parallèles. C’est pour ça que la prochaine évolution de l’Humanité, l’évolution psychique de l’Humanité est très importante, parce que ça va permettre à l’Homme finalement, de pouvoir passer du plan psychologique au plan psychique sans perdre conscience, autrement dit faire réellement une synthèse de ces deux plans-là pour pouvoir, une fois qu’il entre dans un autre territoire et dans un autre niveau d’expérience, ne pas vivre l’illusion de cette autre expérience là.

L’illusion des mondes antimatériels c’est très grave, dans ce sens que ça assujettit l’Homme à des mémoires qui ne font pas partie des mémoires de la Terre. Donc ça assujettit l’Homme à des intelligences qui font partie des mondes immatériels, des mondes parallèles, et ça crée dans sa conscience à lui un esclavage dont il n’est aucunement conscient.

DM : Est-ce que… Quand on parle d’antimatière, est-ce qu’on parle d’une matière subtile qui est contre la matière qu’on connaît ? Anti, c’est contre ?

BdM : Non, non. Quand on parle d’antimatière, on parle de matière qui est plus subtile, mais qui a un taux vibratoire tellement élevé qu’elle n’est plus régie, cette matière-là, par les lois du temps qui structurent l’énergie dans le monde matériel. Dans l’antimatière, dans les mondes antimatériels, le temps ou la loi du temps est totalement différente du nôtre. Par exemple, un être humain qui serait dans sa conscience antimatérielle, pourrait utiliser son véhicule éthérique pour se déplacer dans d’autres dimensions, rencontrer du monde dans d’autres dimensions, d’autres intelligences, d’autres gouvernements, d’autres forces qui structurent les mondes invisibles, mais aussi qui ont de l’influence dans le monde matériel par le biais de l’intuition, par le biais de la télépathie.

Mais si l’Homme n’est pas suffisamment conscient, il n’est pas capable de maintenir son individualité cosmique dans ces mondes-là, donc il devient un travailleur. Et le problème d’être un travailleur dans ces mondes-là, c’est aussi retardataire que d’être un travailleur sur le plan matériel dans le corps karmique de l’involution, parce que ça force l’individu d’être au service d’un niveau quelconque d’intelligences organisées, qu’on appelle des gouvernements. Et ce n’est pas dans la mesure de l’Homme conscient d’être dans la servitude ou au service d’aucun gouvernement.

Et pour que l’Homme sorte de cette servitude-là, il faut qu’il ait une conscience suffisamment fusionnée à sa source, à son Esprit, pour qu’il puisse bénéficier, à la fois de sa conscience psychologique et de sa conscience psychique. C’est ça la synthèse, c’est ça la fusion, c’est ça l’intégration. Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme, quand il passera du plan matériel au plan éthérique, ou du plan de matière au plan de l’antimatière, il le fera d’une façon consciente, donc il ne tombera pas dans les illusions du sommeil qui font partie, ou qui sont caractéristiques de tous les Hommes jusqu’à aujourd’hui, qui ont eu contact avec l’invisible. Ça, ça fait partie de l’évolution de l’Homme.

DM : Un être qui a contact avec l’invisible, en tout cas la forme d’invisible qu’on entend parler de ces gens-là, on sent beaucoup d’intelligence, d’organisation et de structures dans ces mondes dits invisibles, en tout cas des structures qui apparaissent beaucoup plus intelligentes que ce que l’on vit sur le plan matériel. Est-ce que ce n’est pas normal qu’un individu qui a un peu plus une conscience matérielle ait une reconnaissance vis-à-vis de cette forme d’intelligence là, et un besoin même de servir cette forme d’intelligence ?

BdM : Dans la mesure où sa conscience n’est pas fusionnée, parce que dans la mesure où sa conscience n’est pas fusionnée, il demeure un être karmique rattaché à la Terre, et tant que l’Homme est rattaché à la Terre il est obligé de suivre les directives des êtres supérieurs dans ces mondes parallèles-là. Dans la mesure où l’Homme est en fusion il n’est plus rattaché à la Terre, il n’a plus de karma, donc il est libre dans ces mondes-là de s’instruire lui-même dans le secret de sa fusion, par rapport aux intérêts créatifs de sa fusion qui, automatiquement, le rendra libre de l’organisation gouvernemental ou “gouvernoriale” de ces mondes-là.

Les mondes invisibles, les gouvernements, ou les organisations intelligentes de ces factions dans ces mondes-là, sont régis par les mêmes lois désorganisationnelles que nous on vit sur la Terre par rapport à nos gouvernements. Pour que l’Homme en arrive éventuellement à bénéficier totalement de sa conscience, il faut qu’il ait une conscience en fusion, pour pouvoir toujours être conscient de l’existence de son plan psychologique puis de son plan psychique.

S’il perd conscience de son plan psychologique qui lui est rapporté à sa conscience par tous les attributs de son corps astral, il va être obligé de vivre sa conscience éthérique en soumission. Vivre sa conscience éthérique en soumission, ça veut dire que c’est sa conscience éthérique, c’est son corps éthérique qui devient le véhicule d’expérience primaire dans son mouvement, dans ces mondes-là, et automatiquement il tombe sous la régie de ces mondes-là.

Si l’Homme a une conscience psychologique parfaitement équilibrée avec sa conscience psychique, il n’est pas capable de perdre la notion consciente de l’union de son double avec l’âme, avec l’ego, donc il est intégral. Être intégral, ça veut dire n’appartenir à rien. Ne pas être intégral, ça veut dire appartenir à quelque chose. Si on est sur la Terre, on appartient à quelque chose. Si on est dans l’éther inconscient, on appartient à autre chose qui est encore quelque chose. Et ultimement l’Homme doit être libre, c’est-à-dire n’appartenir à rien.

Et tant que l’Homme ne sera pas suffisamment conscient pour pouvoir bénéficier de la synthèse de sa conscience psychologique, de sa conscience psychique, il sera obligé d’appartenir à un autre système dans son expérience éthérique, et il demeurera encore ignorant des lois universelles, dans ce sens qu’il ne sera pas capable de s’interposer entre les gouvernements qui dirigent les mondes parallèles et les gouvernements de la Terre qui subissent les mondes parallèles.

Donc il ne sera pas capable de créer sur la Terre ce que j’appelle une méta- civilisation, c’est-à-dire un centre d’énergie appartenant à l’Humanité, étant régi par des Hommes totalement conscients, mais totalement libres des interférences, des influences, ou des constructions systémiques qui existent dans les mondes parallèles. Ça, c’est le problème du phénomène extraterrestre qu’on a sur la Terre.

Et puis la raison que je n’en parle pas en public, ou que je n’aime pas en parler en public, c’est parce que l’Homme a d’abord, avant de s’intéresser à ces choses-là, il a à se découvrir lui-même dans une synthèse d’énergie, c’est-à-dire dans un mouvement de conscience où l’application de son Esprit à travers l’âme, à travers l’ego, doit être perfectionnée à un point où, s’il sort de son corps matériel, il ne perd pas conscience de la dualité de sa fonction psychique et de sa fonction matérielle.

S’il perd conscience, automatiquement il rentre dans ces mondes-là, il a l’impression d’être un être matériel là, et ça, c’est l’illusion ultime des gens qui vivent des expériences, ou des expériences relatives à ces mondes éthériques là. Puis ça induit énormément de personnes dans des illusions, je ne dis pas dans des erreurs. Ça induit énormément de personnes dans des illusions et ça crée énormément, dans le monde, de magnétisme ou d’égrégore, pour créer des sectes nouvelles.

Il faut que l’Homme en arrive un jour à cesser d’appartenir à ce phénomène sectaire qui existe. Que ce soit un phénomène sectaire spirituel, que ce soit un phénomène sectaire politique, que ce soit un phénomène sectaire idéologique, ou que ce soit un phénomène sectaire de l’ordre des OVNIs, ou de l’ordre du passage à l’écran éthérique. Il faut que l’Homme arrête ça un jour ! Il faut que l’Homme devienne totalement intégré, totalement libre, totalement maître, totalement libre du karma planétaire de sa propre conscience. Et ça, ça demande une transmutation de sa mémoire personnelle, comme ça demande une transmutation de la mémoire de la race. Quand je dis que l’Homme ne peut pas se permettre de croire, l’Homme aujourd’hui n’a pas d’idée de ce que je veux dire !

DM : Ça va jusqu’à cette dimension-là ?

BdM : Ça va jusqu’à cette dimension-là, parce que quand je dis que l’Homme doit en arriver à ne pas être capable de croire, je veux dire que l’Homme doit en arriver à ne pas être capable psychologiquement et psychiquement, de croire. Ce n’est plus une attitude là, c’est un fait de sa conscience. Ce sont des mécanismes astraux de sa conscience qui lui ont été enlevés par transmutation. Un Homme ne peut pas s’empêcher de croire. Tu ne peux pas en arriver à ne pas croire ou à ne pas être capable de croire, parce que tu ne veux pas croire. Tu vas croire à d’autres choses, parce que tu fais encore partie de la dualité. Mais il faut que l’Homme en arrive à ne plus être capable de croire.

Et ne plus être capable de croire, ne plus pouvoir croire dans le sens absolu du terme, ça veut dire ne plus être capable d’assujettir ta conscience personnelle à la mémoire de la race qui fait partie de la mémoire utilisée par d’autres races, dans des systèmes parallèles, pour le maintien sur la Terre d’une illusion cosmique, mais à l’échelle planétaire de l’Homme. C’est ça qu’on appelle la conscience de l’ego.

DM : Mais d’où vient le besoin chez tout être humain, du moins quand il est inconscient, de vouloir appartenir à un système idéologique quelconque ?

BdM : Parce que l’être humain, quand il est inconscient, il a besoin de reconnaître en lui-même une certaine affinité avec quelque chose d’intelligent et d’organisé, pour se sentir lui-même organisé, parce que lui-même n’est pas capable de s’organiser tout seul, parce qu’il n’a pas suffisamment de fusion de conscience, pour créer les conditions ultimement absolues de son individualité. C’est le problème de l’Homme, ça a été le problème de l’Homme depuis des millénaires !

Donc si l’Homme est suffisamment sensible, ésotérisé, s’il a une conscience hermétique, s’il a une grande spiritualité, puis qu’il rentre en contact avec des idées ou des idéologies qui sont réellement souterraines, réellement occultes, à ce moment-là il a l’impression de découvrir finalement le pot aux roses, c’est-à-dire la condition ultime ou ultérieure à sa condition présente. Et tout ce qu’il fait, c’est qu’il change de condition karmique planétaire pour entrer dans une condition de convention universelle qui fait partie de l’organisation invisible gouvernementale des plans.

Donc il ne sert plus ici comme avant, il n’est plus esclave psychologique comme il était avant sur la Terre, dans ce sens qu’il n’est plus esclave idéologiquement des conventions humaines ou de la mémoire de la race, mais il devient esclave, serviteur gradué ou graduel, d’autres races qui font partie des mondes parallèles ! Donc il est encore dans la même situation, il est encore un être qui doit, dans un sens, convenir à des conventions qui sont très vastes, qui peuvent faire partie des mondes organisés, qui peuvent faire partie des gouvernements centraux de la galaxie, mais lui en tant qu’être éthérique ou à conscience éthérique, n’est pas perfectionné dans le dédoublement de son intégralité.

Il n’est pas capable d’à la fois se conscientiser psychologiquement, et à la fois se conscientiser psychiquement, donc il n’a pas de conscience intégrale. Et ça c’est le problème de l’Homme d’aujourd’hui, puis ça va être le problème de l’Homme de la prochaine évolution, et ça va être résolu sur le plan individuel, et ça va forcer, ça va amener l’Homme éventuellement à ne plus pouvoir croire. Et quand je vous dis que l’Homme n’a pas d’idée aujourd’hui qu’est-ce c’est que ça veut dire “ne pas pouvoir croire”, laissez-moi vous dire que j’ai raison, dans ce sens que je sais ce que je veux dire d’une façon intégrale. Ce n’est pas une attitude !

C’est une perte intégrale d’une habitude qui a été formulée pendant l’involution par les mécanismes réflectifs de la conscience égoïque, qui a été astralisée par les plans psychiques, pour créer dans la conscience humaine des mécanismes de réflexion suffisamment ajustés, pour que son émotivité puis sa mentalité lui donnent accès à une conscience égoïque qui soit suffisamment harmonisée, pour que des intelligences dans d’autres mondes puissent travailler et élever la conscience de l’Homme, ou manipuler la conscience de l’Homme, selon leur plan, ou selon leur planification ou selon leurs besoins. Ça va très très loin l’affaire !

DM : Là, vous venez de démontrer quelque chose d’intelligent. Comment peut-on résister à ne pas croire à ce que vous dites ?

BdM : Vous ne pouvez pas vous permettre de croire, parce que d’abord, croire à ce que je dis, ce serait une insulte à votre propre intelligence, pour la simple raison que ce que je dis, ça ne se comprend pas. Ça peut être le fun, ça peut être intéressant, mais ça ne se comprend pas au niveau de l’égo parce que ça n’appartient pas à l’ego, ça appartient à la conscience transparente de l’ego, qui est le résultat de la fusion de la conscience humaine. Ça fait partie de l’intelligence individuelle de l’Homme.

Ce que je dis, ça appartient à la conscience de tous les Hommes. Tous les Hommes peuvent le dire ce que je dis, mais les Hommes ne sont pas psychiquement équipés pour le dire, donc ils ne peuvent pas le dire. Donc l’Homme n’est pas capable de vérifier sa propre universalité, donc pour le moment, il fait simplement l’expérience sur le plan du contact verbal avec la mienne. Mais il faut que l’Homme soit capable lui-même un jour de la vérifier par lui-même, cette affaire-là.

Quand il y aura deux Hommes, trois Hommes, dix Hommes, cent Hommes, cinquante Hommes, “whatever”, qui pourront constamment vérifier leur universalité, ces Hommes-là ne seront plus intéressés à manipuler l’énergie de leur conscience mentale de la même façon qu’avant, dans ce sens qu’un Homme conscient qui parlera avec un autre Homme conscient ne sera pas intéressé nécessairement à éclairer l’autre dans la structure morontielle des plans éthériques. Il sera bien plus intéressé à regarder avec l’autre, ce que le monde ou les gens dans le monde vivent d’illusion par rapport à ça.

Autrement dit, deux êtres conscients qui véhiculent une énergie qui est réellement somptueuse, dans le sens qu’elle fait partie de la grande transparence de l’ego, ne sont pas intéressés à l’invisible. Ils le connaissent de par le fait de leur conscience, ils le vivent de par le fait de leur conscience, puis leur travail, ce n’est pas nécessairement de s’exhiber par rapport à l’invisible ou de s’impressionner mutuellement par rapport à l’invisible. C’est bien plus de diriger leur Esprit vers, ou par rapport à l’Homme ou l’Humanité qui vit des expériences ou des contacts quelconques, ou des sciences quelconques avec l’invisible, et de constamment briser ces formes-là. Un initié ce n’est pas un Homme qui s’intéresse à l’invisible.

Un initié c’est un Homme qui est dans l’invisible, qui vit l’invisible, qui participe à l’invisible dans sa conscience, puis qui prend son énergie créative sur le plan matériel, qui regarde dans le monde, puis qui travaille à défaire les formes que l’Homme lui-même, pour le moment, n’est pas capable de faire, pour que l’Homme en arrive finalement à s’initier lui-même à sa propre conscience de l’invisible, pour qu’un jour il puisse, si c’est nécessaire, passer d’un plan à l’autre.

Donc le résultat éventuel de la conscience créative sur la Terre, ce n’est pas d’hermétiser ou de mettre le doigt sur les lois occultes de l’invisible. C’est de regarder dans le monde, puis de briser les formes qui empêchent l’Homme de rentrer là-dedans, ou qui empêchent l’Homme de vivre ça d’une façon créative. Puis ça, pour ça, il faut que l’Homme soit arrivé à un plan où il n’est plus capable de croire. Parce que si tu as deux personnes conscientes qui ne sont pas suffisamment conscientes, donc qui sont capables de croire, et puis qui se parlent mutuellement, ils vont s’embarquer tous les deux.

Si moi j’étais capable de croire, puis que je parlais avec une personne consciente qui serait capable de croire, on se droguerait ! On se droguerait, on se droguerait. Ce serait comme, rien qu’à se parler, rien qu’à se parler, on se droguerait, puis si on se parle pendant quatre heures, cinq heures, dix heures, on se droguerait, éventuellement, on sortirait de nos corps, puis on continuerait à vivre l’illusion de notre sortie éthérique.

DM : Mais vous semblez dire que quelque chose qu’on ne croit pas, n’est pas nécessairement… Il peut y avoir de la crédibilité dans quelque chose qu’on ne croit pas ?

BdM : Non. Quand je dis que l’Homme conscient n’est pas capable de croire, ça ne veut pas dire que l’Homme conscient va nier. D’ailleurs la preuve, c’est qu’un Homme conscient envers lequel ou dans la direction duquelle est dirigée de l’information, ne va jamais nier l’information, il va regarder dedans. S’il ne nie pas de l’information, surtout qu’on parle d’information occulte, tu ne vas pas nier de l’information occulte, mais tu vas regarder dedans. Mais comme tu es conscient, automatiquement, tu vas respecter la limitation de l’autre, tu vas respecter la limitation de l’expérience de l’autre, puis si tu as un travail à faire quelconque avec l’autre, ben, tu vas lui expliquer dans un cadre extrêmement respectueux de son expérience, pour l’amener finalement à aller plus loin puis à comprendre son expérience.

Je parlais avec quelqu’un tout à l’heure qui justement avait une conversation avec quelqu’un qui vit une expérience comme ça. Puis sa relation avec cette personne-là, ça a été une relation de respect total, puis finalement en lui parlant, il lui a mis une petite question dans sa tête, pour que l’autre gars puisse voir l’illusion de l’affaire. Et ça, ça demande une conscience transparente, ça demande de l’Esprit, ça demande un niveau de conscience suffisamment grand pour ne pas se prendre au sérieux, puis ne pas s’assujettir au phénomène de la croyance. Mais en même temps, être assez intelligent pour ne pas nier, parce que si tu n’es pas capable de croire, tu n’es pas capable de nier, parce que nier c’est réduire l’intelligence de l’autre à un niveau d’ignorance, alors que de “ne pas croire”, c’est de te protéger toi contre son ignorance. C’est pas pareil !

DM : Ah OK. OK !

BdM : Tu vois la différence ? C’est subtil, hein !

DM : Bernard, est-ce que la croyance, c’est la mesure de notre appartenance ?

BdM : La croyance, c’est la mesure de notre ignorance.

DM : Oui, mais est ce que c’est la mesure d’une appartenance ?

BdM : C’est la mesure de notre ignorance. Quand tu appartiens, tu es ignorant “anyway”. Appartenir à quelque chose, c’est de l’ignorance. Ça peut être de la bonne ignorance utile, mais c’est de l’ignorance. Appartenir, c’est de l’ignorance.

DM : Ce que je veux faire comme point, c’est que vous avez dit : Un être fusionné n’appartient à rien. Ça voudrait dire que fondamentalement, un être qui a une croyance quelconque, que ce soit d’ordre matériel ou spirituel, c’est sa mesure de l’appartenance à un système d’intelligence quelconque qui est extérieur à lui. Donc quand vous dites qu’un être fusionné n’appartient à rien, ça ne veut pas dire qu’il est exclu d’un système d’intelligence quelconque ?

BdM : Ne pas appartenir à quelque chose, ça ne veut pas dire : “Ne pas être en relation avec quelque chose”, “ne pas être en sympathie avec quelque chose”. Ne pas appartenir à quelque chose, ça veut dire : ne pas être influencé par quoi que ce soit. Ne pas être influencé par quoi que ce soit, ça rend libre des erreurs ou des illusions, ou des “cyclismes” (cycles) polarisés de cette chose-là.

À partir du moment où tu es libre dans ta conscience mentale, automatiquement tu peux appartenir à n’importe quoi mais tu n’appartiens à rien. Tu participes. Ton appartenance devient bien plus un phénomène de participation active à quelque chose, parce qu’au niveau de ton corps, de ta substance, tu es plongé dans un certain médium.

Si tu es sur le plan matériel, c’est évident que tu appartiens à la race humaine ! Mais tu n’appartiens pas à la race humaine dans le sens idéologique du terme, dans le sens où la race humaine s’appartient à elle-même sur le plan des conventions idéologiques, qui donnent à l’existence ou à la valeur des “moi”(s) humains, une correspondance purement psychologique, sans aucune conscience, sans aucune science qui transcende l’ego influencé.

C’est la même chose au niveau des plans. Si l’Homme est capable, ou vit pour une raison, des expériences d’extériorisation astrale ou éthérique, ultimement il ne doit pas appartenir. Ça ne veut pas dire qu’il ne se mélange pas, ou qu’il ne travaille pas ou qu’il n’est pas en relation avec des éléments qui sont de ce médium-là. Ne pas appartenir ça veut dire : ne pas être influencé. Un Homme qui n’est pas influencé, n’appartient pas, même s’il est relationnel dans la dynamique créative et interrelationnelle de son action avec d’autres.

DM : Est-ce-que vous sous-entendez que le fait d’être relationnel, on conserve sa mobilité ?  BdM : Quand tu es relationnel ça te donne de la mobilité parce que dans une relation, tu es obligé de véhiculer une énergie par rapport à un autre, et cette énergie-là par rapport à un autre crée une spirale qui devient de plus en plus intense, donc de plus en plus créative. Puis ça, ça te revient, puis ça te revient. Quand tu as quelqu’un d’intelligent avec lequel tu parles, tu veux le revoir encore le lendemain, puis tu veux le revoir encore le surlendemain, parce qu’il y a une énergie qui se crée là !

Il y a un égrégore mental qui se crée, et puis c’est cet égrégore mental là qui vous permet finalement de vous… Pas nécessairement de vous mesurer d’une façon péjorative, mais de vous apprécier d’une façon créative. Ça fait que le relationnel est très important. Un Homme qui ne vivrait pas ou qui ne connaîtrait pas de relationnel dans sa vie, et qui serait conscient, ben, il serait obligé de laisser son corps là, donc il ne serait plus utile sur le plan matériel.

DM: Mais là, il y a une dépendance dans cette affaire-là. C’est qu’un être conscient, fondamentalement, vous dites qu’il n’appartient à rien, qu’il est totalement mobile, mais le relationnel ça lui crée une dépendance ?

BdM  : Le relationnel ne lui crée pas de dépendance, mais le relationnel lui crée un médium dans lequel il est capable d’échanger son énergie avec un autre, pour bénéficier lui-même de sa propre créativité, puis bénéficier de la créativité de l’autre qui, dualistiquement va créer une synergie. Ça fait que ce n’est pas de la dépendance. Un Homme conscient est trop conscient pour être dépendant de quoi que ce soit. Mais il va être relationnel.

Être dépendant de quelqu’un, c’est être encore asservi, c’est encore vivre une certaine admiration “par rapport à”, c’est encore “être assujetti à”. Un Homme conscient ne peut pas “être assujetti à”, mais il peut être relationnel extraordinairement avec, dans la mesure où l’énergie est suffisamment créative, élevée, vibrante, pour qu’elle puisse soutenir son mouvement créatif.

DM : Il y a des conditions ?

BdM : Il y a des conditions qui sont personnelles à chaque individu dans cette alliance-là. Les conditions qui me permettraient moi, par exemple, de vivre une alliance avec une personne, peuvent être plus exigeantes que dans le cas de l’Homme en général, parce que ma sensibilité est plus grande, parce que la chance de magnétiser l’être est plus grande, ainsi de suite.

Donc comme j’ai beaucoup d’énergie vibratoire, puis que j’ai une grande conscience créative, je suis obligé de toujours faire attention de m’assurer que les gens en relation avec ma personne soient dans leur énergie, pour ne pas être absorbés dans mon énergie, pour que moi aussi je puisse avoir du fun, sinon je deviens toujours un créateur, je deviens toujours un supporter, je deviens toujours celui qui donne.

Puis éventuellement, tu deviens fatigué de donner, puis tu veux commencer à recevoir. Puis comment est-ce que tu reçois ? Ben, tu reçois dans l’échange. Ça fait que tu choisis des individus dans le monde avec lesquels tu es capable d’échanger, puis là c’est le fun, c’est plaisant, puis tu peux bénéficier de ton énergie créative qui est très très centrée, et en même temps bénéficier de l’énergie de l’autre qui devient de plus en plus centré, dans la mesure où tu te protèges de ces individus-là, qui vont avoir tendance à te vampiriser parce qu’ils sont trop faibles, ils ne sont pas assez centrés sur eux-mêmes. Alors tu es obligé d’être très très exclusif.

DM : Bon, dans l’activité de tous les jours, les gens cherchent toujours à se créer des relations, on parle de… Je connais telle personne, j’ai une bonne relation, etc. On voit que dans le terme relation, on sous-tend le terme appartenir, donc on veut bien que les gens aient un certain privilège à notre égard ou aient un comportement privilégié dans certains comportements, donc on parle d’appartenance, on veut appartenir à une façon d’être, une façon de vivre, une façon de fonctionner.

Comment l’individu qui est conscient à la fois du psychologique et du psychique, peut travailler à l’intérieur de relations qui sont finalement comme très hiérarchisées et très engagées dans des privilèges, des sentiments qui sont très très underground ? Comment un être manipule là-dedans, garde sa mobilité, conserve son relationnel et ne souffre pas de la façon de penser de l’autre ? Il y a le phénomène de “pas croire” là, que vous avez expliqué, mais l’action réelle que les gens peuvent vivre ensemble qui, des fois, pour certains est une torture à essayer de convenir avec l’un, de convenir avec l’autre, comment l’individu qui est mental, qui est conscient, peut fonctionner à l’intérieur de ça ?

BdM: Je ne comprends pas votre question. (Coupure enregistrement)…

DM : (Reprise en cours) (…) Et pourtant il faut continuer dans notre action de tous les jours à fonctionner, non pas nécessairement logiquement, mais à fonctionner activement, avec un paquet de relationnel qui exige des engagements ou des appartenances. Les gens veulent absolument être identifiés. Il faut avoir un christ, un blason là, de telle compagnie, sur notre manteau ou n’importe quoi. Tout est lié au phénomène d’appartenir à une collectivité ou à un standing de vie, ou à un look.

BdM : Bon, ça dépend à quel niveau on appartient. L’Homme peut appartenir à quelque chose d’une façon inconsciente, donc dans le phénomène d’appartenance il se crée une identité, c’est sa façon à lui de se trouver une identité, pparce que la conscience grégaire ou la conscience de groupe crée à l’individu qui rentre dedans, une identité. Il est capable de développer des comportements ou de créer des comportements qui, en s’unissant avec les comportements du groupe, vont créer une sorte de synthèse, une sorte d’harmonie, une sorte de symbiose. Mais par contre, il va être obligé de perdre de l’identité dans ce processus-là. Le phénomène Japonais c’est un phénomène parfait pour ça.

Dans le cas d’une conscience, dans le cas d’individus conscients qui appartiendraient dans ce sens, entre parenthèses, à un groupe conscient, ce ne serait pas un phénomène d’appartenance, dans le sens que les individus se chercheraient une identité. Au contraire, si les individus se cherchent une identité dans un groupe comme ça, ils seraient obligés de sortir, parce qu’un groupe comme ça n’est pas capable de supporter un individu qui n’a pas d’identité.

Un groupe conscient – autrement dit une multiplicité d’unités biologiques intelligentes qui voudraient s’organiser ensemble de façon créative pour échanger créativement, puis créer un égrégore d’énergie – serait obligé de demander aux individus qu’eux, individuellement, dans leur identité personnelle, soient capables de participer créativement au processus collectif qui, en “rebound” (rebond), si vous voulez, pourrait les supporter créativement pour aller plus loin, dans la construction extrêmement vaste qu’une conscience créative est capable de donner à l’Humanité, puis à ce groupe-là.

Mais ces gens-là ne pourraient pas vivre dans une appartenance psychologique en fonction d’une incapacité en tant qu’ego, de se véhiculer une identité. Le groupe étant conscient – autrement dit les individus regroupés ensemble étant conscients – à un certain moment, ne sera pas intéressé à supporter un individu qui n’a pas l’énergie nécessaire pour consolider son avoir psychique, puis son avoir psychologique à celui de ce groupe-là qui est extrêmement organisé, puis qui est capable de prendre cette énergie-là, puis de la structurer en fonction d’une dynamique créative.

Un groupe conscient – ou comme je disais tout à l’heure, un ensemble d’individus intelligents créativement dans leur identité – serait obligé éventuellement de rejeter un individu qui voudrait appartenir à ce groupe-là pour des raisons de recherche d’identité. Ça fait qu’il y a une grande dichotomie entre les deux, il y a une grande séparation entre les deux, il y a un monde très vaste entre les deux.

Et je préconise qu’avec l’évolution d’une conscience mentale supérieure sur la Terre, puis avec l’évolution, puis le développement de la construction d’une microsociété, les Hommes qui voudront renter dans le processus créatif d’une microsociété, parce qu’ils voudront chercher dans cette microsociété-là une identification en fonction d’un manque d’identité personnelle, ils seront rejetés par ce système-là parce que l’égrégore de l’énergie créative de ce système-là sera trop puissant. Et puis ça sera trop en demande, non pas à leur conscience, mais sur leur ego.

DM : Bon maintenant la question… Quand…

BdM : Les gens ne seront pas capables égoïquement de se dévestimenter, autrement dit ils ne seront pas capables, ils ne trouveront pas ça facile de se rendre transparents dans un système qui demande énormément de transparence.

DM: Bon. Maintenant, est-ce qu’une personne qui réussit à briser ses appartenances liées à une sorte d’identité sociale ou a une certaine personnalité sociale, est-ce que, s’il a la force de briser ses relations d’appartenance idéologique quelconque avec un groupement collectif, est-ce que c’est la marque de sa capacité de passer à une identité personnelle, et à un contact d’une collectivité qui, elle, fonctionne sur une base d’identité ?

BdM : Pas nécessairement.

DM : Pas nécessairement ?

BdM : Non, parce qu’un individu qui, comme vous dites, qui briserait son appartenance pour des raisons idéologiques à un groupe quelconque, ça indiquerait simplement une plus grande individualité, puis ça indiquerait aussi une résistance psychologique au niveau de son moi d’assujettir sa conscience personnelle à une conscience collective. Alors que dans le cas d’un groupe conscient fait de plusieurs unités de personnes intelligentes, il serait obligé de s’intégrer dans ce groupe-là, c’est-à-dire d’en arriver à développer une transparence suffisamment grande pour ne pas sentir sur le plan égoïque, psychologique de son être, une perte d’identité. Parce que n’oubliez pas, hein, quand on parle d’identité, quand on parle d’identité, il y a deux sortes d’identité.

Il y a l’identité au niveau de la résonance de l’énergie de l’âme à travers l’ego qui fait partie du contrôle karmique de l’Homme sur la Terre en fonction de la programmation. Et il y a l’identité qui fait partie de la fusion de l’Homme sur la Terre, c’est-à-dire la relation de l’Esprit, l’Homme et l’ego, qui demande une transparence de l’ego, c’est-à-dire une annihilation éventuelle du programme karmique de l’âme sur l’ego. Ce qui amène l’Homme éventuellement à atteindre un niveau d’identité qui n’est plus basé sur le système d’affectation ou d’affection.

Un Homme qui a une conscience créatrice, a une identité qui est un peu comme un œuf. Tu essaies de prendre un œuf, tu essaies de tenir un jaune d’oeuf dans la mesure où il ne coule pas là, tu essaies de tenir un jaune d’œuf, ça ne se tient pas un jaune d’œuf !

DM : Non, c’est informe !

BdM : C’est informe. Une identité créatrice, une identité intégrale, une fusion, “whatever”, c’est comme ça, c’est totalement fluide. Ça fait que quand ça rentre dans un groupe, une identité de même, c’est fluide, ça maintient son identité, c’est facilement interrelationnel avec d’autres identités, mais ça ne peut pas s’effriter. Tu ne peux pas toucher à ça. Tandis que dans une identité inconsciente, là ce n’est plus un jaune d’œuf là, c’est l’œuf, tu peux le casser, tu peux le briser. Ça fait que c’est deux identités différentes.

D’ailleurs la première est fausse, elle est fictive, puis l’autre est réelle, c’est justement là l’affaire. Le phénomène de l’identité sur la Terre est loin d’être résolu. La psychologie humaine aujourd’hui est loin de le comprendre. L’identité… Pour que l’Homme ait une identité dans le sens que je parle, il faut qu’il passe un jour de la personnalité à la personne. Même sur le plan psychologique de l’interprétation de ces symboles-là de la personnalité, puis de la personne, on ne le comprend pas parce qu’on intercale les deux. Des fois, on parle de la personnalité comme on parle de la personne !

Une personne c’est un être qui est absolument intégré dans la relation universelle de l’axe de lumière qui unit l’Esprit, l’âme et l’ego, jusque sur le plan de sa matière. Une personnalité c’est la conversation systématique, systémique, de la mémoire, à l’intérieur de tout le processus karmique de l’âme qui influence l’ego à travers la machination astrale des plans, en relation avec les liens karmiques de cette âme-là qui est incorporée dans la matière, donc incarnée, et des âmes qui existent sur le plan matériel, qu’elle va retrouver ou qu’elle va revenir en contact avec elles quand elle va mourir.

Donc le phénomène de la personnalité puis de la personne, vu d’un point de vue occulte, conscient, non karmique, mental, totalement “dé-astralisé”, c’est un phénomène qui est très très neuf. Puis quand je dis, par exemple, que l’Homme un jour ne sera plus intéressé à être heureux, l’Homme sera intéressé à seulement être bien dan sa peau, ça veut dire que l’Homme trouvera une identité dans sa conscience intégrale, c’est-à-dire que l’Homme sera suffisamment dans son intelligence, sa lumière, dans ses centres d’énergie, dans l’axe de l’Esprit, l’âme et l’ego, pour ne plus avoir besoin d’être heureux. Parce que tant qu’un Homme a besoin d’être heureux, c’est parce qu’il a besoin d’appartenir à une convention quelconque, c’est-à-dire à des valeurs quelconques qui font partie statutairement et relativement à des conventions de sa civilisation.

Le bonheur pour un Japonais, c’est de travailler pour Toyota, puis le bonheur pour un Américain c’est de fumer… Ce n’est pas nécessairement de fumer du “pot” (cannabis), mais en tout cas, ce que je veux dire, c’est qu’il y a une grande relativité. Donc… Excusez là (rires BdM)… Mais ce que je veux dire… J’ai tellement d’affaires à dire… Mais ce que je veux dire, c’est qu’un Homme conscient n’est pas intéressé à être heureux ! Parce qu’être heureux, ça veut dire être obligé de rechercher dans une identité profondément reliée au phénomène de la personnalité, un équilibre de plus en plus permanent, et cet équilibre permanent n’existe pas, n’a jamais existé. Les religions ne l’ont jamais donné, la poésie non plus, la philosophie non plus !

Donc ça fait partie de la condition karmique de l’Homme, ça fait partie de l’expérience de l’Homme, ça fait partie de toutes les recherches de l’Homme depuis les temps passés. Alors qu’un Homme conscient n’est aucunement intéressé à être heureux. Moi, j’aurais horreur d’être heureux, parce qu’être heureux c’est “plate” (ennuyeux). Être heureux, après ça tu es malheureux, ça monte, ça descend, c’est un phénomène d’élévateur. Je ne suis pas intéressé à être heureux, mais être bien dans ma peau tout le temps, le matin, le soir, l’après-midi, quand je me lève, quand je me couche, quand je dors, quand je vais sur les plans, ça, c’est être conscient.

Ça fait qu’à ce moment-là, quand tu n’es plus intéressé à être heureux, puis que tu n’as plus ce problème-là, ça demande d’être obligé d’avoir déjà accès à un peu d’identité réelle, c’est-à-dire que déjà, tu passes de la personnalité à la personne. Mais quand tu passes de la personnalité à la personne, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu commences à sortir de la mémoire de la race, tu commences à sortir du phénomène astral, tu peux utiliser ta mémoire, ta conscience égoïque personnelle, donc tu rentres dans ta personne.

Ta personne c’est quoi ? C’est le contact de plus en plus développé entre le double, l’âme et l’ego. La connexion entre l’Esprit, l’âme, puis la lumière. Puis aujourd’hui on parle d’Esprit, on parle de double, un jour on parlera d’intelligence à un autre niveau, mais là, il ne faut pas rentrer le public là-dedans, parce que les gens vont se créer des formes, parce que là on rentrerait dans l’organisation systémique des gouvernements universels. Puis ça, c’est du stock ! Mais l’Homme, pour le moment, est obligé de prendre conscience que dans la mesure où il vit au niveau de sa personnalité, dans la mesure où il vit une conscience qui est régie, influencée par le monde extérieur, par le monde intérieur, il ne peut pas être dans sa personne, donc il ne peut pas être bien dans sa peau, donc il est obligé de rechercher.

Donc en recherchant, puis en faisant de la recherche, il est obligé constamment de s’assujettir à des idées, à des idéologies, à des impressions, à des opinions ou à des notions qui viennent de l’extérieur, ou qui viennent de son intérieur astral, mais qui ne font pas partie de la puissance créative de son mental, qui est capable de casser les formes de la mémoire, et sortir de la mémoire collective de l’Humanité, de sa propre mémoire personnelle, des sciences ou une science dont les notions très vastes et infinies correspondent ultimement à la prise de conscience éthérique de son mental, même quand il est dans la matière !

Et c’est ça l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, c’est ça qu’Aurobindo voulait dire, mais qu’il n’a pas expliqué comme on l’explique aujourd’hui, et c’est là, c’est dans cette direction-là que l’Homme s’en va ! Parce que l’Homme ne peut pas indéfiniment être prisonnier d’un territoire qui appartient à des forces qui sont anti-Homme, ou anti-Lumière, et qui rapportent constamment l’Homme à travers le processus réincarnationnel, au monde de la mort, ainsi de suite. Il faut que ça arrête un jour !

Puis il y a des aspects dans la conscience de l’Homme, il y a des mondes, il y a des profondeurs, il y a des niveaux, il y a des dimensions dans la conscience humaine en fusion, dans le mental de l’Homme, qui sont tellement extraordinairement parfaites que, dans la mesure ou l’ego en tant qu’être est capable de supporter seul, sans support extérieur, sans convention extérieure, ces notions-là, ce savoir-là qui fait partie de la perpétuité de son immortalité, à ce moment-là il n’y a plus de problème ! Ça fait que quand tu tombes avec tes petits problèmes de tous les jours, ton job, puis l’éducation de tes enfants, puis travailler à Hydro-Québec, puis ce qui se passe dans le monde… Il n’y a rien là… tu comprends ce que je veux dire ?

DM : La lutte que l’individu qui développe une forme quelconque de conscience, c’est fantastique quand on a fini, qu’on est en fusion, mais avant que ça arrive à ça, la lutte, c’est la lutte contre la personnalité, de la façon dont vous parlez ?

BdM : C’est la lutte contre la personnalité qui défigure la conscience, puis qui donne constamment à l’Homme l’impression d’être inférieur. Puis le problème de l’Homme sur la Terre, qu’il soit de l’Occident ou de l’Orient, le problème de l’Homme sur la Terre, qu’il ait une conscience matérielle ou qu’il ait une conscience spirituelle, c’est celui, quelque part, dans le noyau de son être, de sentir une infériorité.

Tout être humain sur la Terre qui n’est pas dans une conscience intégrée peut vivre quelque part dans une certaine… En relation avec certains évènements, une infériorité, et l’Homme un jour ne vivra plus, ne connaîtra plus d’infériorité. Qu’est-ce que c’est de l’infériorité ? C’est une forme quelconque de diminution de son potentiel créatif, c’est-à-dire une forme ou une mesure quelconque de son impossibilité, de son incapacité de détruire quand c’est nécessaire, pour des raisons intelligentes et créatives, la mémoire de la race.

Quand je dis “détruire”, je veux dire fracturer la mémoire de la race qui est fossilisée, qui a servi ou qui sert encore, pour faire sortir de cette forme-là qui a été utilisée, et qui a été utile pour l’évolution de l’Humanité, une autre énergie plus grande, qui créera probablement d’autres mémoires, mais cette fois-ci des mémoires qui seront sous le contrôle de l’Homme, et non plus sous le contrôle des forces astrales qui ont dominé l’Humanité depuis son “inception” (création).

DM  : Et quand vous dites : Sous le contrôle de l’Homme ?

BdM : Le contrôle de l’Homme, ça veut dire qu’un Homme qui est capable de créer une notion, est capable de la détruire. Un Homme conscient qui crée une notion dans un certain temps historique, pour la création sur le plan historique de la conscience de ce temps-là, des images ou des notions, ou des sciences qui permettent de convertir l’énergie de l’Humanité dans ce temps-là, est capable dans un autre temps, de totalement détruire ça pour en créer d’autres, pour en créer d’autres.

Le processus de construction de la connaissance dans les mondes parallèles équivaut à la construction des mondes matériels, qu’on appelle dans la science de l’architecture, sur notre planète, les maisons, les buildings. Créer au niveau du mental, ça fait partie de l’architecture du monde mental. Quand tu crées une forme mentale ou quand tu crées une forme mentale qui devient – une fois qu’elle est longuement codifiée – une science très occulte, ça équivaut sur le plan mental à l’architecture qu’on vit dans le monde matériel.

Un Homme qui serait capable de sortir de son corps matériel pour aller sur le plan éthérique, rencontrer des intelligences dans les plans éthériques ou dans les mondes qui construisent les formes d’énergie nécessaires à l’évolution des espèces, comme nous autres, il verrait que ces êtres-là, ces intelligences-là, sont réellement des architectes de la forme. Puis ils peuvent créer des formes absolument extraordinaires.

Ils sont capables de créer des formes, ils sont capables de créer des villes, des villes qui, une fois que ces villes-là, en tant qu’énergie, sont modifiées, converties, par rapport ou en fonction, avec des rayons d’énergie qui descendent vers l’Homme, ça devient des philosophies. Donc une philosophie, ça équivaut dans les mondes architecturaux du mental, à une ville. Si tu parles de l’existentialisme, par exemple,sur notre planète, ça équivaut sur le plan mental à une ville.

Puis si tu peux aller avec ton corps éthérique sur cette ville-là, tu verrais que la ville qui correspond à la philosophie de l’existentialisme sur la Terre est une ville extrêmement rigoureusement mécanique, rigoureusement éteinte, où il y a très peu de lumière, et où les intelligences sont très très seules, et c’est ça qui amène sur le plan matériel la conversion de l’énergie à travers les rayons, à la conscience de l’absurde qu’a découvert Jean-Paul Sartre !

Donc il y a une relation étroite entre les mondes “architectures du mental”, puis les notions philosophiques de toutes nos spiritualités, puis nos philosophies sur la Terre. Puis c’est quand tu commences à voir la relation, puis surtout si tu es capable d’aller dans ces villes-là, puis voir comment le monde fonctionne là, puis tu reviens sur la Terre ici, puis tu vois ce que ça fait au niveau de l’énergie psychique sur notre planète, que tu vois, que tu commences à comprendre la relation entre les mondes matériels, puis les mondes systémiques, c’est là que tu commences à réellement bénéficier, puis avoir une notion très vaste des lois de la vie, ainsi de suite.

Donc après ça, tu comprends que tu n’es plus intéressé tellement à aller au forum un vendredi soir. Par contre, tu es capable de comprendre pourquoi est-ce que le forum existe, puis tu es capable de voir la relation sur le plan mental de ces forces-là, et puis qu’est-ce que c’est qui crée ça, l’affaire du forum à Montréal. Ça fait que, qu’est-ce qui arrive eventuellement ? C’est que tu es suffisamment ouvert dans le monde matériel, même s’il est extrêmement limité, tu es totalement ouvert à ce qui se passe, parce que tu le comprends !

Ça fait que tu arrêtes d’être raciste, tu arrêtes d’être étroit d’esprit, tu es capable de regarder les Témoins de Jéhovah, tu es capable de regarder le Bouddhiste, tu es capable de regarder l’Arabe, de regarder les Japonais, mais tu comprends ce qui se passe, parce que dans le fond, tu vis dans une symphonie mentale qui, si ça fait partie de ta capacité, te permet d’aller dans ces mondes-là, puis de parler au monde, rencontrer le monde, puis aller dans ces villes-là puis réaliser la fantastique orchestration du Cosmos.

L’univers c’est extraordinairement occulte ! Dans le fond, ce n’est pas occulte, la raison pour laquelle on dit que c’est occulte, c’est parce qu’on n’a pas de conscience. Si on était conscient, ce ne serait pas occulte ! Quand tu as cinq ans, six ans, puis que tu parles de l’Université, c’est occulte, et puis quand tu es rendu à l’Université, tu vois qu’il n’y a rien là ! C’est la même chose. Qu’est-ce que tu veux que je te dise !

DM : Donc les idéologies sont construites sur les plans. L’individu qui voyage sur les plans est, dans un premier temps, influencé, et se sent appartenir à ces plans-là dans la mesure où il est impressionné. Vous me dites qu’une personne consciente est simplement capable de voyager à l’intérieur de ces points-là, mais n’est pas intéressée à demeurer sur ces plans-là ?

BdM : Ce qui arrive, c’est qu’une personne consciente est capable d’aller sur ces plans-là, seulement qu’elle va s’organiser éventuellement pour aller seulement sur des plans qui lui conviennent. Donc une personne consciente qui a une conscience éthérique, elle va aller sur le plan mental, elle ne va pas aller sur le plan astral, elle va aller sur le plan mental. Par contre, si elle va sur le plan astral, elle va comprendre ce qui se passe, elle va voir les illusions.

Puis en allant sur le plan astral, elle va créer de l’expérience, de l’expérience, de l’expérience, puis éventuellement, dans une autre vie, probablement elle sera capable de rester et de demeurer sur le plan éthérique du mental, donc elle sera dans une autre conscience. Ça fait partie de l’évolution de l’Homme. Mais au moins, elle aura appris à ne pas être influencée, et déjà, elle sera déjà marquée pour aller plus loin.

Mais le point que je veux faire de tout ça, c’est que la conscience est très vaste. Ce n’est pas la science qui est importante, elle est utile la science, ce n’est pas les notions qui sont importantes, qui sont intéressantes, c’est la conscience qui est importante ! Parce que la conscience de l’Homme c’est son Feu cosmique, la conscience de l’Homme c’est son êtreté dans la matière, sur le plan éthérique. La conscience de l’Homme c’est le lien entre l’Esprit, l’âme et l’ego, la conscience de l’Homme, c’est ultimement son immortalité.

DM : Physique ?

BdM : C’est son immortalité ! Quand tu es rendu à ce point-là, tu n’es pas intéressé à rester dans ton corps physique trop longtemps, ça fait que ça n’a rien à faire avec la physicalité, c’est parce qu’il n’est pas intéressé.

DM : Il y a beaucoup de gens qui accordent l’immortalité à… BdM : Oui, parce qu’ils ont peur de mourir, puis ils ont peur de mourir, pourquoi ? Parce qu’ils sont inquiets, pourquoi ils sont inquiets ? Parce qu’ils pensent. Pourquoi est-ce qu’ils pensent ? Parce qu’ils sont inconscients, donc c’est un cercle vicieux.

DM : Il y en a d’autres qui vont dire que leur immortalité, c’est dans leur œuvre ?

BdM : Ouais, mais ça, c’est une autre façon de se donner du pouvoir, puis de la prestance. C’est une forme d’orgueil, ça ! Ça, c’est une forme de ne pas vouloir mourir psychologiquement pour être bien vu des autres après, quand tu es mort. C’est de l’enfantillage. Ça, c’est de l’enfantillage.

DM : Quand vous parlez de passer au plan éthérique consciemment…

BdM : Qu’il y ait de l’immortalité dans ton œuvre parce que ton œuvre est puissante, ça c’est autre chose. Mais que tu veuilles, comme des politiciens veulent être immortalisés dans leur œuvre, veulent une petite statue là sur le coin de la rue, c’est de la connerie ça. C’est pour les pigeons, les pigeons font des crottes (rires du public).

DM : Mais Bernard, la personne qui vient, ou qui atteint la relation avec le plan éthérique, et qui a physiquement un corps là, qui vit donc une fusion, elle n’a pas un mandat particulier quand elle est dans son corps… Qui fait une œuvre ?

BdM : Probablement.

DM : Mais ça ne l’intéresse pas lui, de le faire, lui, sa vie…

BdM : Ah ! Ben, c’est sa vie, t’sé !

DM : Ce n’est pas une préoccupation pour lui. Tandis que l’individu qui a de la personnalité, lui c’est une préoccupation ?

BdM : Oui, il va voir une mission. T’sé, un Homme conscient c’est un Homme bien, bien, bien conscient !

DM : Il ne cherche même pas (rires du public). Il ne cherche même pas à passer à l’éther, de la façon dont vous le parlez. Alors que les gens qui vivent une recherche, c’est encore une forme quelconque de spiritualité et de personnalité. Est-ce que l’évolution, ça a un sens réel ?

BdM : Si l’évolution, ça a un sens réel ? L’évolution ça a un sens extraordinaire, dans la mesure où tu ne t’en occupes pas. Si tu t’en occupes, là tu as des tensions. Mais c’est vaste !

DM : Mais pourquoi les gens veulent tant évoluer ?

BdM : Parce que les gens veulent toucher à l’infinité de leur conscience. Puis ils ont le droit, puis ça fait partie du droit de l’Homme ! L’Homme a le droit, ça lui a été enlevé ce droit-là. L’Homme doit, et puis d’ailleurs ça lui est redonné maintenant, l’Homme connaîtra l’infinité de sa conscience. Puis l’infinité de sa conscience, c’est sa capacité en tant qu’être de pouvoir se déplacer sur les plans morontiels à volonté. Ça fait que l’Homme naturellement sachant ça ou intuitivement percevant ça, il veut ça ! Puis on est arrivé à un temps là, que ça commence.

On commence à savoir ce qui se passe, on commence à comprendre, on commence à avoir une seconde psychologie, une grande psychologie, on commence à avoir une science exacte de l’invisible, puis du mental, puis de la conscience, puis de l’inconscient, puis de l’ego, puis du subconscient, puis de l’âme, puis de l’Esprit, puis de l’intelligence. On commence à savoir tout, on commence à avoir accès à tout. Ça commence à être le fun quand tu commences à avoir accès à tout.

Quand tu es capable de répondre, puis de comprendre, puis de savoir, puis de répondre à tout, ça commence à être intéressant. Mais quand tu passes ton temps à chercher, à ce moment-là la vie elle commence à s’éveiller. Mais quand tu l’as, quand tu es dans tes centres d‘énergie, dans ta conscience, puis que tu n’as plus besoin de te référer à la mémoire de la race pour savoir, ben, tu deviens une autre race !

Tu deviens embryonnaire d’une autre race, donc un autre mouvement, un autre cycle, une autre vie, une autre vitalité. C’est la fin de l’existentialisme, c’est la fin de l’aliénation, c’est la fin de la servitude, c’est la fin de la mort noire. Puis c’est le début de l’immortalité, c’est le début du contact conscient entre l’Homme puis d’autres univers, d’autres intelligences, c’est le regard finalement sur l’infinité mais d’une façon consciente objective, comme de la table !

DM : Pour toucher à cette infinité-là, est-ce-qu’il faut en entendre parler ou s’il faut le parler ? Il y a des gens qui vont se limiter à une écoute de l’infinité des autres, puis il y a des gens qui vont vouloir vivre l’infinité, mais pour vivre l’infinité, est-ce qu’il faut parler d’infinité ? Est-ce qu’il faut parler à partir de sa propre source ou s’il faut simplement être à l’écoute de la source de ce qui tourne autour ?

BdM : Pour que l’Homme évolue il faut qu’il y ait de l’écoute. Parce que les gens… Souvent les gens voient des choses en nous autres qu’on ne voit pas. Ça fait que si tu as de l’écoute, quelqu’un te parle, ben là, tu perçois quelque chose, puis là, tu peux ajuster quelque chose. Si tu n’as pas d’écoute, t’es fait ! Ça prend de l’écoute. Que tu aies de l’écoute par rapport aux Hommes ou que tu aies de l‘écoute par rapport à ta propre intelligence intérieure, ça prend de l’écoute.

Un être qui n’a pas d’écoute, il ne peut pas évoluer bien gros. Puis souvent, les gens qui sont autour de nous autres, ils nous connaissent plus qu’on pense. Ils nous font des petites remarques. Ça fait que si tu as de l’écoute, tu prends ça, c’est de l’observation objective, ça fait que là il se passe… Tu ajustes des choses, et puis finalement ton écoute elle grandit. Je parlais avec quelqu’un dernièrement, une personne très très intelligente que je respecte beaucoup, puis elle me parlait, puis c’était intéressant.

Puis c’est intéressant quand tu as de l’écoute, parce que c’est bien fatigant de parler, tu sais. Puis quand tu écoutes, quand il y a quelqu’un qui te parle, tu sens l’intelligence de l’autre, parce que plus l’Homme va être conscient, plus… Bon ! La raison pour laquelle, parler, éventuellement, ça devient très pénible pour l’Homme, c’est parce qu’il vient un point que quand tu parles, tu rentres dans un autre temps.

Ça fait que si tu rentres dans un autre temps, si tu parles à l’Humanité, puis tu regardes deux-cents ans, cent-cinquante ans, c’est long, je veux dire ! Ça fait que tu deviens fatigué, c’est comme si ton Esprit devient fatigué, ça fait que tu ne veux plus parler trop trop loin, tu ne peux plus parler trop loin. Tandis que si quelqu’un te parle puis que tu l’écoutes, là tu te reposes, tu vis plus dans un temps qui est ici, qui est proche.

DM : Est-ce que ça dépend du sujet, à ce moment-là ?

BdM : Ça dépend du sujet oui, ça dépend de la personne. Comme des fois quand je fais des conférences avec vous autres là, que je parle là, je me laisse aller un petit peu là, là je rentre dans un autre temps, c’est le fun, parce que c’est vibrant, mais je ne pourrais pas faire ça trop trop longtemps.

DM : Il y a des conditions ?

BdM : Ouais, des conditions. Il faut que je le fasse là, il faut que ça serve tout de suite là, comme tout à l’heure je montrais… Ça, c’était intéressant, c’était la première fois que je faisais ça… Je montrais la relation entre les mondes architecturaux du mental, puis les philosophies, par exemple, existentialistes, puis que ces mondes-là correspondent réellement à des mondes, des cités. Bon, ben ça, c’est intéressant ça. Bon, ben, parler de même, ça j’aime ça, mais là je n’irais pas plus loin, j’arrêterais, parce que là je deviendrais fatigué, parce que tu rentres dans un autre temps, tu vas trop loin.

Ça fait qu’il faut que tu contrôles cette énergie-là, sans ça, si tu ne la contrôles pas, c’est elle qui te contrôle, ça fait que là tu es en initiation, tu sais, puis tu mets bien du monde en initiation. Plus l’Homme va rentrer dans son intelligence, plus il va contrôler ça. Ça fait qu’à ce moment-là, ça sert. Ça fait que si au temps où on est, j’explique ça, ben, le monde (les gens) sont capables de voir ça, pas nécessairement le voir comme je le vois là, mais ils sont capables de trouver ça intéressant : “Ah ! Oui, c’est intéressant”. Puis psychiquement ça fait quelque chose, ça ouvre l’Esprit, parce que le monde a un écran mental.

Moi, je n’en ai pas d’écran mental, mais le monde là, c’est comme la télévision, puis il y a du monde qui leur parle, et puis ils voient. Je suis sûr que dans la salle, il y a du monde, quand j’ai parlé des mondes architecturaux du mental, ils sont capables de voir la connexion avec l’existentialisme, puis tout ça. Ça fait que c’est intéressant, ça fait qu’automatiquement, ils rentrent dans le psychisme de leur mental, puis ça permet une évolution puis un changement du taux vibratoire de leurs corps subtils… C’est dans ce sens-là que parler c’est intéressant, seulement il ne faut jamais se prendre au sérieux, puis surtout il ne faut pas que les gens te croient.

DM : Merci, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 22/06/2024

Retour en haut