DM-028 La sixième race
“DM : Dans la deuxième partie, nous abordons le sujet de : “La sixième race”. Bernard, dans certains écrits, et même les vôtres, vous faites mention d’une race qui vient dans la fin du cycle et qui s’identifierait à la sixième race. J’aimerais, avant qu’on commence, que vous nous situiez : Qu’est-ce que veut dire une …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Dans la deuxième partie, nous abordons le sujet de : “La sixième race”. Bernard, dans certains écrits, et même les vôtres, vous faites mention d’une race qui vient dans la fin du cycle et qui s’identifierait à la sixième race. J’aimerais, avant qu’on commence, que vous nous situiez : Qu’est-ce que veut dire une race ? Est-ce qu’on parle d’une nation, d’un peuple, d’une époque ? Une race, quand on parle de sixième race qui vient évidemment après la cinquième, qu’est-ce que ça établit comme faits ou comme phénomènes ?
Bernard de Montréal (BdM) : L’évolution de l’Humanité, les fondations de l’Humanité sont basées sur le principe racial. Une race, qu’est-ce que c’est ? C’est une époque à l’intérieur de laquelle des corps physiques se multiplient, évoluent, pour en arriver éventuellement au terme de leur évolution, à donner à la Terre ou au globe, ou à la civilisation, un taux vibratoire supérieur. Donc une race vue du point de vue cosmique, ce n’est pas simplement, ce n’est pas nécessairement une race physique, une race peut être aussi d’un ordre mental.
Pendant l’involution, les races ont été physiques, parce que pendant l’involution, la descente de l’âme sur la Terre nécessitait, en fonction du plan évolutif de la planète, des corps physiques différents, donc on a eu des races différentes. Mais au cours de l’évolution future, à partir du moment où l’Homme va passer à une conscience supérieure, le concept de la race va aussi se modifier, dans ce sens qu’on ne parlera pas de races matérielles, on ne parlera pas du corps physique, on parlera de la conscience mentale de l’Homme. Donc les Hommes qui auront une certaine conscience mentale se définiront par rapport à eux-mêmes et s’excluront aussi par rapport aux races physiques, psychologiques, qui existent aujourd’hui sur la Terre.
Donc quand on parle de la sixième race-racine, on parle d’un autre temps où la conscience humaine va se séparer, ou va commencer à se séparer du plan matériel, et cette conscience humaine qui va commencer à se séparer du plan matériel, ce sera la sixième race-racine.
DM : OK. Pour résumer, si j’ai bien compris, vous faites une différence entre le phénomène d’une race, comme exemple la race noire, la race jaune, la race blanche, et le principe de sixième race qui pourrait finalement inclure toutes les races, peu importe leur pigmentation physique mais qui, selon un état mental, pourrait être de la sixième race, ou bien s’il y a des particularités, style la sixième race qu’on vise strictement, exemple la race blanche ou la race jaune, je ne sais pas ?
BdM : Non. La sixième race est une race universelle.
DM : C’est une race universelle, indépendamment de la pigmentation physique ?
BdM : Indépendamment de la pigmentation physique, et ce qui va permettre à cette race de s’établir sur le globe, ce sera par rapport à la capacité des Hommes, dans différents corps matériels, de se libérer de leur corps matériel. Donc la race, quand on parle de sixième race-racine, on parle d’une race d’Hommes matériels qui auront la capacité de vivre leur conscience au niveau du plan, au niveau du double éthérique. Donc ça, ça sera la caractéristique fondamentale de la sixième race-racine.
DM : Est-ce que ces êtres de la sixième race vont quand même conserver leur corps matériel ?
BdM : Ils vont conserver leur corps matériel, d’ailleurs la sixième race conservera son corps matériel jusqu’à la fin de son cycle, et ensuite il y aura une septième race-racine, la dernière de l’Humanité. Et au niveau de la septième race-racine, l’Homme n’aura plus besoin d’un corps matériel.
DM : Est-ce qu’on pourrait faire un retour en arrière en disant : La cinquième race c’était quoi ? La quatrième, c’était quoi ?
BdM : La cinquième race-racine, c’est la race qui a permis à l’Homme de développer une conscience mentale rationnelle. C’est avec la cinquième race-racine que l’Homme a commencé à prendre conscience de l’ego. C’est avec la cinquième race-racine que l’Homme a commencé à prendre conscience mentale des mystères. Si on retourne à la quatrième race-racine, les Atlantes, la qualité des Atlantes c’était qu’ils avaient une conscience astrale très évoluée, dans ce sens que l’Atlante vivait beaucoup plus dans la conscience astrale qu’il vivait dans le monde matériel. L’Atlante avait beaucoup plus contact avec les plans subtils de la Lune que l’Homme de la cinquième race-racine.
C’est ça qui a permis d’ailleurs aux Atlantes de développer toutes les notions de la magie des sphères, les notions du lien psychique entre l’Homme animal et l’Homme humain. C’est ça qui a permis aux Atlantes aussi, dans un sens, de travailler avec les forces de la lumière, et aussi de travailler avec des forces noires. C’est au niveau de l’Atlantide, la quatrième race-racine, par exemple, que la lutte pour la conscience humaine s’est établie.
DM : Pour la conscience humaine ?
BdM : Oui. Si on retourne dans le passé, si on retourne au niveau de la troisième race-racine, qui était une race extrêmement faible, une race qui vivait beaucoup plus au niveau de la conscience éthérique, mais au niveau de la conscience éthérique animalisée, les Hommes qui vivaient durant la période de la troisième race-racine n’avaient aucun sens de danger. Donc ils étaient en proie constante au danger extérieur, soit en fonction de ce qui se passait avec les éléments de la Terre, ou en fonction de ce qui se passait au niveau de l’agression animale, ou en fonction de l’agression qui se passait au niveau des types d’êtres humains protohistoriques.
Donc ces Hommes-là n’avaient aucun système de défense, et à un certain moment, ils ont été obligés de s’éloigner de la Terre pour poursuivre leur évolution. Par contre, les Atlantes eux, on peut dire avec les Atlantes que ce sont les premiers Hommes qui ont réussi à dompter et à travailler avec la nature.
DM : Vous dites que la troisième race a eu à s’éloigner de la Terre, ça fait qu’ils avaient les moyens de s’éloigner de la Terre?
BdM : Ils avaient les moyens de s’éloigner de la Terre parce que cette race-là travaillait avec les forces cosmiques. C’était une race qui était en dialogue constant avec l’invisible. La coupure, la rupture entre le cosmos et la Terre n’avait pas été faite. C’est au niveau des Atlantes que la coupure a été faite.
DM : Est-ce que c’est ça qu’on appelait Adam et Ève ?
BdM : Adam et Ève faisaient partie de la culture atlantéenne.
DM : Atlantéenne ! Puis la troisième race, c’était la Lémurie si j’ai bonne mémoire ?
BdM : La race lémurienne, c’était une race éthérique, mais le corps éthérique des Lémuriens était un corps extrêmement gélatineux, très gélatineux, alors que le corps de l’Atlante, c’était un corps très physicalisé, le corps astral était très développé. Et surtout, vers la fin de la Confédération Atlantéenne, à peu près douze-mille ans avant le Christ, le corps astral était suffisamment développé pour que les Atlantes aient accès à de la connaissance directement à partir des plans, sans avoir à passer par l’étude psycho-matérielle qui est devenue une marque de la cinquième race-racine.
DM : Ils avaient une sorte de communication télépathique ?
BdM : Ils avaient une communication télépathique, ils étaient en communication télépathique avec les forces élémentales, ils pouvaient se servir des forces élémentales et les commander. C’était une race supérieure dans un sens, et c’était une race inférieure dans un autre. Autrement dit quand les gens parlent, souvent les psychiques ou les médiums, ou les gens qui s’intéressent aux sciences ésotériques, ont tendance à se rapporter à la période atlantéenne et à vouloir se remémorer la période atlantéenne.
La période atlantéenne a été intéressante dans ce sens qu’elle a permis à l’Homme de travailler avec l’invisible. Pendant la période lémurienne, l’Homme ne pouvait pas travailler avec l’invisible, il était soumis à l’invisible, il était assujetti à l’invisible, il était dans une sorte de conscience totalement, totalement lymphatique. Alors que l’Atlante commençait à travailler à partir de lui-même, mais il n’avait pas de conscience mentale égoïque pour se servir de sa science et de rendre l’évolution de sa race à toute épreuve. C’est ce qui a amené la destruction de l’Atlantide.
Avec l’évolution de la cinquième race-racine, l’Homme a pris encore plus conscience de la Terre, le corps mental s’est développé, la fonction intelligente rationnelle s’est développée. Puis aujourd’hui, nous les Hommes sur la planète, on est des sous-races de cette cinquième race-racine.
Le danger ou le problème de la cinquième race-racine, c’est qu’elle a été obligée, pour comprendre son évolution, pour comprendre la vie, elle a été obligée de symboliser sa nature mentale. Et ça, ça a été dangereux parce que ça a forcé le monde de l’âme de se lier avec l’Homme à travers la symbologie, donc à travers les religions, et l’Homme a perdu une conscience capable de s’instruire de lui-même, parce que les religions, à cause de leur astralité, à cause de leur spiritualité, étaient trop puissantes en dogmes, étaient trop puissantes en notions magiques, pour que l’individu lui, puisse contrer les notions des religions.
Donc la cinquième race-racine, on peut dire que la cinquième race-racine a souffert dans un sens des religions, et dans un autre sens, elle en a bénéficié. Alors, tout ça faisait partie de son évolution, et à la fin de l’évolution de la cinquième race-racine, on est arrivé à des notions de la réalité matérielle beaucoup plus pragmatiques avec la science. Par contre, on a perdu les notions occultes de l’invisible, donc on est devenu extrêmement égocentrique, on est devenu tellement limité dans notre conscience, qu’on a perdu même ce qui restait du contact original avec l’invisible que les Atlantes avaient développé, c’est-à-dire la grande intuition que l’on retrouvait, par exemple, chez les Égyptiens, les Grecs, les Romains, ainsi de suite.
Donc ça, ça a été nécessaire pour que l’Homme reprenne possession de la Terre, pour que l’Homme se vérifie dans sa propre expérience. Mais rendu à un certain point de cette involution-là ou de cette involution, il faudra que l’Homme retourne à la source. Mais lorsque l’Homme retournera à la source et qu’il redeviendra éthérique, il n’aura pas la même conscience éthérique que les Lémuriens avaient. Il aura une conscience éthérique qui sera le produit ou le résultat du développement du corps éthérique des Lémuriens, du corps astral des Atlantes, et du corps mental inférieur de la cinquième race-racine.
Donc l’Homme de la sixième race sera un être qui bénéficiera de tous ses principes inférieurs et il pourra allier à ces principes-là, l’autre, qui est celui du véhicule éthérique, donc l’Homme à ce moment-là sera complet, mais il ne pourra pas se séparer indéfiniment de son corps matériel, autrement dit il sera obligé de vivre avec son corps matériel pendant un certain nombre d’années. Et à un certain moment, l’Homme le laissera pour continuer dans l’Éther, sortir, ne plus jamais aller à l’astral. Et c’est au niveau de la septième race-racine que, finalement, l’Homme n’aura plus besoin de corps matériel, et c’est pour ça qu’on dit que c’est l’évolution jupitérienne.
Si on regarde Jupiter, si je regarde Jupiter de mon point de vue : Jupiter c’est une masse de feu qui n’a pas de conscience, c’est-à-dire que c’est une masse de feu qui donne à toute intelligence qui l’habite la programmation atomique dont elle a besoin pour s’instruire de ce qu’on appelle le feu cosmique. Autrement dit un Homme qui aujourd’hui vivrait sur la planète Jupiter deviendrait en soi une librairie cosmique, il deviendrait un être total, intégral, omniscient.
Et pour que l’Homme puisse aller sur Jupiter, pour que l’Homme puisse utiliser ses véhicules et vivre sur cette planète-là, il lui faut avoir composé complètement avec ses principes inférieurs. Donc l’Homme d’aujourd’hui, naissant du corps éthérique, du corps astral, du corps mental, et demain du corps éthérique, sera prêt à la fin de l’évolution de la sixième race-racine, d’aller sur Jupiter, soit en utilisant les transports séraphiques qui sont des vaisseaux de lumière, qui sont créés par sa conscience éthérique, ou l’Homme pourra utiliser une science plus matérielle pour y aller.
Mais il sera obligé d’être dématérialisé lorsqu’il arrivera dans ce monde-là et que l’Homme décidera, pour une raison ou une autre, de s’y établir, mais l’Homme ne pourra pas vivre l’évolution jupitérienne comme il a vécu l’évolution terrestre. L’Homme ne pourra pas bénéficier d’un corps matériel sur Jupiter comme il a bénéficié d’un corps matériel sur la Terre. Et la raison, elle est simple : c’est que sur Jupiter, l’énergie est tellement élevée qu’elle ne peut pas permettre que la respiration existe, donc un corps éthérique ça ne respire pas.
Un corps éthérique, c’est totalement affranchi de la gravité, et c’est un corps qui peut se matérialiser à volonté, donc il peut prendre la forme dont il a besoin pour entrer en contact avec différents niveaux de civilisations ou d’intelligences dans le cosmos. Donc ce sera le véhicule parfait pour l’Homme, et l’évolution jupitérienne sera réellement, ce qu’on appellerait en anglais “the crowning glory of human evolution”, ça sera la gloire, l’apothéose glorieuse de l’évolution humaine.
L’apothéose de l’évolution humaine ne se fera pas sur la Terre, elle se fera sur Jupiter, mais la finalité, la fin de l’évolution de la conscience humaine se fera sur la Terre dans un corps matériel. Et l’Homme va commencer à prendre conscience de la dislocation de son corps matériel au fur et à mesure où il va commencer à sortir de son corps matériel. Donc, sortir de son corps matériel en éthérique, ça va devenir normal, ça va devenir une seconde nature.
Mais pour que l’Homme puisse sortir en éthérique et que ça devienne normal ou une seconde nature, et qu’il puisse se promener dans le monde normalement, et qu’il puisse identifier la matière comme il puisse identifier l’Éther, il lui faudra avoir une conscience élevée en vibration, c’est-à-dire une conscience qui n’est plus égoïque, une conscience réellement supramentale c’est-à-dire une conscience qui sait, qui reconnaît de façon absolue et sans aucun doute, que toute forme d’intelligence vient d’ailleurs.
DM : C’est le meilleur cours d’histoire que je n’ai jamais eu. Une race, ça dure combien de temps dans notre temps à nous ?
BdM : Ça dépend. Les races futures ne dureront pas aussi longtemps. La sixième race-racine va durer à peu près deux-mille-cinq-cents ans. Les anciennes races duraient plus longtemps parce que l’évolution était très longue, l’ajustement des âmes avec le corps matériel n’était pas fixé. C’est réellement au cours de la cinquième race-racine que les âmes se sont fixées très bien dans le corps matériel.
Au cours de l’évolution des Atlantes, les âmes avaient de la difficulté, surtout au début, de se fixer dans le corps matériel, c’est pour ça qu’il y avait beaucoup de mortalité. Donc aujourd’hui l’Homme vit… On sait que la longévité de la vie grandit constamment, constamment, parce que l’âme peut se fixer, il y a moins de mortalité à la naissance. Les Atlantes avaient beaucoup de mortalité à la naissance. Et la raison pour laquelle l’âme ou les âmes avaient de la difficulté à se fixer dans le corps matériel, c’est parce que les âmes n’avaient pas suffisamment d’expérience dans le passage de leur plan au plan matériel.
Quand une âme passe du plan astral et s’en va vers le plan matériel, elle passe dans un corridor de temps. Ce corridor de temps là, il a été, au cours de l’évolution de la cinquième race-racine, très étudié, très développé. Et aujourd’hui, les âmes passent dans le corridor de temps de façon très facile, et elles ressortent ou elles retournent dans ce corridor de temps là, de façon très facile.
C’est pour ça qu’il y a beaucoup moins aujourd’hui de phénomènes de “Poltergeist”, il y a beaucoup moins de phénomènes fantomatiques, il y a beaucoup moins d’âmes qui se perdent entre l’astral et le plan matériel à la mort, parce que le corridor, le tunnel est très formé. Mais durant la période atlantéenne, le tunnel n’était pas encore réellement compris, et il y a beaucoup d’âmes qui se perdaient là-dedans, donc il y a eu beaucoup de mortalité infantile.
DM : Le corridor de temps dont vous parlez, c’est le fameux tunnel que les gens, en tout cas, dans les films, vont parler ?
BdM : Le tunnel.
DM : C’est celui-là. Puis vous, vous dites que c’est un corridor de temps, donc vous considérez que le temps est une matière qui compose quelque chose de particulier dans le passage entre l’invisible puis le matériel ?
BdM : Le temps, sur les plans invisibles, c’est toujours représenté par une dimension de transport.
DM : Le temps, c’est une dimension de transport !
BdM : Autrement dit on ne peut pas, nous, sur le plan matériel, voir le temps comme une dimension de transport, parce qu’on vit le temps d’une façon psychologique. Mais par exemple, les physicistes ou les scientistes vont vous dire, par exemple, qu’un trou noir c’est un corridor de temps. Autrement dit si l’Homme ou un vaisseau spatial passait dans un trou noir, il y aurait dématérialisation, il y aurait absorption intégrale, à cause de la gravité, ainsi de suite.
Donc un trou noir, c’est un corridor de temps, donc le temps dans les autres dimensions est toujours vécu, expérimenté comme étant un passage à partir d’une dimension vers une autre dimension. Le temps n’existe pas psychologiquement dans les autres dimensions. Il existe dans notre dimension parce qu’on pense, mais dans les autres dimensions la pensée n’existe pas.
DM : Est-ce que vous diriez que le temps que l’on vit, qu’on a de la difficulté à vivre, disons, psychologiquement dans certains cas, c’est un problème de passage à une autre vibration ou à un autre état de conscience ?
BdM : Le temps que l’on vit… Oui, très intéressant votre question ! Le temps que l’on vit dans notre état psychologique, c’est l’empêchement que l’on vit sur le plan mental, donc c’est l’empêchement que l’on vit dans la connexion intégrale avec notre double, notre source, donc c’est l’absence chez l’Homme de puissance mentale, de pouvoir mental ou de volonté créatrice.
DM : Donc un être dans la sixième race qui sera conscient, va se véhiculer par des changements d’état de vibration ?
BdM : Il va se véhiculer à travers son corps éthérique, mais une fois qu’il sera sur le plan éthérique, à ce moment-là il sera libre d’utiliser son mental, sa conscience mentale pour créer. Il ne pourra pas penser dans le sens que nous pensons. La pensée humaine sur la Terre, elle est totalement réfléchie et c’est elle qui donne à l’Homme l’impression d’avoir un ego. L’Homme dans la mesure où il a l’impression d’avoir un ego, il se sent, il se sent être, par contre il n’a pas accès à son êtreté.
Donc le problème de la pensée de la cinquième race-racine, le problème de la pensée de l’Homme de la Terre aujourd’hui, c’est un problème qui est vaste dans ce sens qu’il représente simplement une étape dans l’évolution de la conscience, il n’est pas un statu quo permanent de la conscience humaine. Autrement dit, on ne peut pas dire aujourd’hui que l’Homme, de façon indéfinie, pensera.
De la même façon qu’on ne pouvait pas prédire chez les Atlantes que l’Homme de la cinquième race penserait, de la même façon on ne peut pas dire chez l’Homme de la cinquième race-racine que l’Homme de la sixième pensera, parce qu’au fur et à mesure où la conscience se greffe à l’infini, ou se greffe à sa source, ou se greffe à son double – parce que tout être humain a un double – à partir de ce moment-là la conscience cesse d’être humaine, elle devient “transhumaine”, c’est-à-dire qu’elle passe dans un autre temps.
Donc le temps de l’Homme aujourd’hui, qui est manifesté par sa faculté de penser, sa faculté psychologique, lui empêche ou l’empêche d’entrer dans un temps morontiel. C’est le fait que nous pensons que nous ne sommes pas capables de voir et de rentrer dans l’invisible, c’est le fait que nous pensons, que nous ne sommes pas capables de comprendre, de contempler, de travailler, de pulser, de manipuler de façon infinie l’énergie. Parce que la pensée n’appartient pas à l’Homme, mais lui croit qu’elle lui appartient, et comme il croit qu’elle lui appartient, et qu’en fait elle ne lui appartient pas, il se coupe naturellement de son grand territoire universel qui existe au-delà du gardien du seuil.
Donc l’Homme vit constamment à l’intérieur des limites cosmiques qui sont représentées par les mondes en deçà du gardien du seuil, et ces mondes-là sont des mondes astraux. Donc l’Homme c’est un être qui ne vit que par rapport à l’âme, qui se sert de la pensée pour puiser dans l’expérience, afin de façonner pour elle-même des mouvements d’évolution future qui lui permettront éventuellement d’évoluer, jusqu’au jour où elle pourra se greffer, se fusionner à l’Esprit.
Donc dans un sens ou si on le regarde d’un point de vue totalement occulte, la pensée humaine fait partie de l’illusion égoïque centrale de l’Homme, et elle fait partie de l’illusion fondamentale de sa conscience, et elle lui empêche ou elle l’empêche de pénétrer dans les mondes supérieurs, et de passer de l’astral à l’éthérique, de passer de la mort astrale à la mort vivante de l’éthérique. Autrement dit, c’est pour ça que l’Homme ne peut pas connaître l’immortalité ; l’immortalité dans ce sens que l’Homme passe du plan matériel, s’en va au plan éthérique et ne retourne pas à l’astral pour revenir en incarnation sur le plan matériel, pour recommencer encore la même sorte de bêtise ou en parallèle.
Donc l’Homme a beaucoup de difficulté au cours de son expérience sur la Terre, dans la phase involutive de sa conscience, de reconnaître de façon absolue son intelligence, parce qu’en tant qu’Homme pensant, il n’a pas le droit psychologique de se l’attribuer pour la simple raison que ses pairs, autrement dit la société humaine, les nations, la conscience de la race, l’empêcheraient de se présenter au monde comme étant un être total et intégral.
Donc pour que l’Homme puisse se présenter dans le monde de façon intégrale totale, il est obligé de le faire d’abord par rapport à sa source, et une fois fait par rapport à sa source, il n’est plus intéressé à le faire dans le monde, parce que déjà le point d’intérêt de sa science ou de sa conscience a été déplacé vers le plan éthérique. Il n’est plus centré ou ne fait plus partie des exigences du plan astral, autrement dit du plan de l’âme.
DM : C’est donc pour ça que l’intérêt pour tout ce qui est, je dirais, national ou racial, devient pour lui… Disparaît. Là, vous êtes en train de nous dire que finalement la pensée nous empêche de voyager, nous empêche d’aller comme… BdM : La pensée nous empêche de voyager à un tel point que si l’Homme utilisait sa pensée de façon intégrale, il serait capable de se composer une aura éthérique qui deviendrait son propre champ électrique et qui lui permettrait de se créer un vacuum intégral autour de lui-même, et de par sa pensée, se projeter dans l’espace dans n’importe quel domaine du connu ou de l’inconnu.
DM : Puis son corps suivrait ?
BdM : Et son corps, ce serait son corps éthérique, et quand il reviendrait sur le plan matériel, à ce moment-là il réintégrerait le corps matériel, mais ce corps matériel là, il s’en servirait simplement pour rester fixé pendant un certain temps dans l’espace matériel de la Terre, autrement dit pour s’identifier un peu avec les Hommes. Donc la pensée ce n’est pas simplement de la réflexion, la pensée ce n’est pas simplement un moyen d’information personnelle, la pensée c’est à la fois un moyen de désinformation et d’information.
Donc l’Homme est un être qui est constamment informé et désinformé. Pour se sécuriser au niveau de la pensée, il a développé la science pour corriger un peu le côté arbitraire de sa pensée. Donc en développant la science, il a réussi à maîtriser la matière, et ceci c’est bon, par contre d’un autre côté, il s’est empêché de se libérer de son âme pour rentrer dans son Esprit. Donc qu’est-ce que c’est la science sur la Terre ? C’est la concrétisation de la matérialisation de la pensée dont se sert l’âme de l’Homme ou l’âme de l’Humanité, pour s’identifier à elle-même.
Autrement dit c’est à travers la pensée que l’Homme se tue, c’est à travers la pensée que l’Homme retourne à la mort, c’est à travers la pensée ou à cause de la pensée que l’Homme meurt, c’est à cause de la pensée que l’Homme ne peut pas connaître l’immortalité. Et c’est à cause de la destruction, de la neutralisation ou de l’infinitisation du mental que l’Homme pourra finalement retourner à l’évolution, retourner à sa source, connaître l’immortalité, et dans ce processus-là ou dans ce temps-là, la pensée pour lui n’existera plus.
DM : Est-ce que vous dites, à ce moment-là, que la destruction de l’être ou de l’Homme par la pensée est due au fait qu’il ne peut pas donner de réponses aux questions qui lui sont soumises dans le mental ?
BdM : Non. La raison pour laquelle l’Homme vit la destruction par rapport à la pensée, c’est parce que la pensée c’est une énergie qui n’appartient pas au royaume de la lumière. La pensée c’est une énergie qui est régie par les forces des ténèbres, et ces forces-là sont des forces qui se servent de la pensée pour dominer l’Homme, c’est-à-dire lui donner conscience presque parfaite qu’il a un ego.
Et la conscience d’avoir un ego pour l’Homme, c’est pour lui une réussite psychologique sur la Terre, mais en fonction du cosmos, en fonction de l’invisible, en fonction des autres plans, c’est une fatale dénonciation de son impuissance et c’est une fatale dénonciation de l’irréalité de sa conscience égoïque. Donc c’est une coupure entre lui et la source, et c’est l’impuissance intégrale d’immortaliser sa conscience ou de demeurer conscient infiniment ou indéfiniment après avoir laissé son corps matériel.
Donc nous aujourd’hui, avec l’étude de la pensée, l’étude philosophique de la pensée, l’intérêt que nous portons à la philosophie de la pensée, depuis les Grecs, depuis les Égyptiens, les Romains, ainsi de suite jusqu’à nos jours, nous nous sommes donnés, comme êtres pensants, le mandat de nous instruire de notre pensée. Et lorsque nous nous instruisons de notre pensée, nous nous instruisons constamment d’énergies qui viennent du plan astral, donc nous nous instruisons constamment d’énergies qui sont karmiques, donc nous nous amenons petit à petit d’une façon ou d’une autre à mourir et à revenir, à mourir et à revenir. Et un jour, l’Homme devra cesser ce mouvement, ce jeu, qui fait partie de l’involution et il cessera ce jeu lorsqu’il aura une certaine conscience.
C’est pour ça que, quel que soit ce qui se passe dans le monde ou dans l’avenir prochain, c’est sans importance pour l’évolution de l’Homme. L’Homme conscient, quel que soit ce qui se passe dans le monde, ne fait pas partie de cette race, donc il ne fait pas partie de cette conscience, il ne fait pas partie de ce karma. Donc si vous me demandez : “Quelle sécurité l’Homme conscient a-t-il par rapport à des évènements qui, dans un avenir plus ou moins proche, pourraient être réellement terrifiants aux yeux de l’Homme”… La seule sécurité que l’Homme aura, c’est la certitude de savoir qu’il n’a aucun doute.
Si vous me demandez d’évaluer ceci : “Comment peut-on évaluer l’absence de doute, comment peut-on évaluer la certitude de ne pas avoir de doute, comment peut-on évaluer la certitude d’être, comment peut-on évaluer la certitude d’êtreté ou la certitude de la fusion”… Je vous répondrai que la certitude de la fusion est dans la fusion elle-même. Autrement dit l’Homme conscient ne peut pas se remettre à questionner et à rejouer le jeu philosophique, psychologique, doctrinaire, didactique de l’Homme inconscient. Donc la preuve pour l’Homme conscient, c’est une preuve personnelle à lui seul, elle fait partie du secret de sa fusion.
Et l’Homme extérieur, le monde, la conscience de la race, la mémoire de la race, les opinions mondiales ou des autorités n’ont aucun pouvoir sur cette capacité monolithique de ne pouvoir se diviser en deux, c’est-à-dire entre lumière et ténèbres, l’Homme est obligé de ne vivre que dans une perspective infinie, c’est-à-dire dans une capacité intégrale de savoir que ce qu’il sait, c’est ça pour lui !
Donc ça, c’est très important, parce que pendant l’involution, lorsque l’Homme a su ou lorsque l’Homme a cru savoir, pendant l’involution lorsque l’Homme a perçu ou lorsque l’Homme a voulu percevoir, il a voulu influencer son frère, il a voulu influencer le monde, il a voulu créer des sectes, des organisations, des religions, ainsi de suite, ainsi de suite. Et l’Homme nouveau ne pourra pas faire ça.
DM : L’Homme ancien se mesurait dans ses réalisations ?
BdM : Il se mesurait dans ses réalisations par rapport au succès social de l’expansion de son intuition, alors que l’Homme nouveau ne se mesurera que dans la capacité intégrale de supporter l’absence absolue de doute. Donc ce sera une œuvre totale, ce sera une œuvre personnelle, ce sera une œuvre qui transcendera toutes les initiations astrales de l’involution. Et c’est ça qui permettra à l’Homme d’entrer dans le secret de sa fusion, d’entrer dans le savoir. Et à partir de ce moment-là, de faire dans le monde ou sur d’autres plans ce qu’il a à faire en fonction de sa vibration.
DM : Vous êtes en train de dire que cet être-là, qui est fusionné, n’a finalement aucune mission ?
BdM : Non, il n’a aucune mission. Avoir une mission, c’est se donner une mission.
DM : Avoir une mission, c’est se donner une mission ? C’est-à-dire que quand on pense “mission”, on se projette dans quelque chose ?
BdM : Oui, ça fait partie de l’expérience de l’âme. Ça peut être une très grande mission, ça peut être une très belle mission, mais c’est un karma tout de même.
DM : OK. Alors que l’être qui est fusionné lui, ou qui est dans un processus de conscience, se débarrasse de la mission ?
BdM : Il ne peut pas vivre de mission. Un être conscient ne peut pas vivre de mission pour cinq raisons. Premièrement, parce qu’il n’est pas intéressé à faire quoi que ce soit qui lui apporte de la souffrance. Donc c’est évident qu’un Homme qui se placerait dans le monde aujourd’hui dans une perspective de mission souffrirait. Deuxièmement, l’être conscient ne peut pas vivre l’illusion de la mission parce qu’il n’est pas intéressé à l’Homme de l’involution, donc il n’est pas intéressé à la cinquième race-racine, il est simplement intéressé à des Hommes qui sont dans la cinquième race-racine, mais qui devront passer un jour à la sixième. Donc il est intéressé simplement à explorer le potentiel de passage du plan matériel au plan éthérique.
Troisièmement, il n’est pas intéressé à la mission parce qu’il sait très bien le degré d’inconscience de l’Humanité, et il sait très bien que les Hommes, en tant que conscience collective, en tant que conscience raciale, sont incapables de supporter ce que l’Homme conscient sait, intégralement. Donc il n’est pas non plus intéressé à la mission, parce qu’il sait très bien que se donner une mission c’est se donner un statut, une valeur. Et l’Homme conscient n’a aucune valeur.
Il ne peut pas se donner de valeur parce qu’il n’a pas de capacité réflective pour mesurer ce qu’il fait par rapport à ce que l’Homme reçoit, il est totalement intégral, donc étant intégral et sachant la nature de la pensée, connaissant la nature de la pensée, connaissant les lois de la communication, étant en communication avec les circuits universels qui n’ont aucune valeur humaine en soi, ou qui ne représentent aucune valeur humaine en soi, qui ne sont simplement que des forces créatives, il ne peut pas lui, en tant qu’ego éclaté, référer à des attitudes psychologiques qui ont fait partie de l’involution de la conscience de l’Homme.
Et cinquièmement, il n’est pas intéressé à la mission parce qu’il connaît le temps. Il n’est pas intéressé à la mission parce qu’il sait que, dans le temps, il y a tant d’Hommes dans le monde qui sont ou qui pourront passer d’une étape de conscience à une autre, et il sait que lorsque le temps sera venu pour ceci, tout ceci se fera de façon naturelle, normale, facile, par les voies télépathiques, et par aussi l’expansion éthérique de sa conscience.
Donc il ne travaille pas dans le temps de la Terre d’aujourd’hui, il travaille en fonction d’un autre temps, et comme il travaille en fonction d’un autre temps, il ne peut pas participer au temps d’aujourd’hui. Il peut se manifester dans le temps d’aujourd’hui, mais il ne participe pas au temps d’aujourd’hui. S’il participait au temps d’aujourd’hui, il serait impliqué dans le temps d’aujourd’hui, il serait en politique, il serait en ci, il serait en ça, il n’est pas intéressé, donc il est totalement désengagé.
DM : Donc l’individu qu’on dit “de la sixième race”, ce n’est pas évident, tant qu’il pense, qu’il peut savoir ce que vous dites là, qu’on peut habiter un temps sans vivre de besoin de faire des réalisations ou de créer des réalisations ?
BdM : Pour répondre à votre question, je dirais ceci. Pendant l’involution il y a eu des Hommes qui nous ont confirmé, donc nous avons vécu pendant l’involution le grand cycle de la confirmation, nous avons été confirmés jusque dans l’Église. Dans l’évolution, l’Homme ne sera aucunement confirmé, il se confirmera lui-même. Et un Homme conscient ne peut pas être confirmé de l’extérieur parce qu’un Homme conscient n’appartient pas au temps de l’extérieur. Il n’a pas besoin d’approbation. Qui va lui donner de l’approbation !?
Donc ça demande un Homme conscient pour parler à un Homme conscient, ça demande un Homme conscient pour échanger avec un Homme conscient, ça demande un Homme conscient pour comprendre un Homme conscient. Donc à ce moment-là, toute la nécessité psychologique de l’ego, tout l’aspect du maître, toute la relation entre maître et disciple, toute l’infatuation mystique du maître, toute l’infatuation occulte hermétique du maître, toute la grande, l’immense présomption du maître est éclatée par la fusion.
Une personne me demandait un jour : “Comment puis-je parler sans qu’il y ait d’ego”… Et je lui répondis : “Quand tu parleras sans ego, tu ne parleras plus, tu créeras”. Mais l’Homme parle ou l’Homme jase, donc il ne crée pas. Si l’Homme… Ou lorsque l’Homme parlera sans ego, il créera. Autrement dit il utilisera une vibration qui, elle, sera la seule maîtresse de l’évolution, la seule maîtresse des conséquences. C’est la vibration, c’est l’énergie elle-même qui se placera dans l’Esprit de l’Homme et qui travaillera et qui fera son chemin.
Alors qu’aujourd’hui, lorsque l’Homme parle à l’Homme ou lorsqu’il jase vers l’Homme, il veut placer dans la tête de l’Homme des notions pour avoir des résultats, et c’est une illusion. Ça fait partie de son expérience. Je ne dis pas que le maître n’est pas important dans le monde aujourd’hui, je ne dis pas que le maître n’est pas important dans l’évolution de la cinquième race-racine, mais je dis que le maître appartient à la cinquième race-racine, et que dans la sixième il n’y en a pas.
DM : Ça veut donc dire que l’être conscient tel que vous le décrivez, lorsqu’il s’exprime vers l’autre, n’attend absolument rien dans le temps de l’autre ?
BdM : Non, parce qu’il est dans un autre temps. Donc, si l’autre un jour entre dans ce temps-là, à ce moment-là ce qui se sera passé entre les deux aura fait son petit chemin, mais c’est la vibration qui fait son chemin. Ce n’est jamais ce que l’on dit qui compte, c’est toujours comment on le dit.
DM : Mais vous avez dit un petit peu auparavant, que le temps c’est un véhicule. Si l’être conscient est dans un autre temps et qu’il parle évidemment à quelqu’un qui habite notre temps immédiat, est-ce que ce n’est pas tendre la main ? L’individu conscient, est-ce qu’il ne tend pas la main à l’individu inconscient pour traverser dans son temps ? Ça, ce n’est pas un rôle, ce n’est pas une mission ?
BdM : Ça dépend. Là on parle de conscience, si je parle de conscience intégrale, si je parle de l’Homme conscient qui parle ou qui travaille dans le monde, selon sa conscience il sera plus dans l’autre temps que dans ce temps-ci, donc automatiquement il ne travaillera pas dans le monde avec les mêmes ambitions, les mêmes perspectives, la même subjectivité que l’Homme moins conscient.
DM : Mais l’Homme moins conscient peut percevoir un mandat ou peut percevoir une mission ?
BdM : L’Homme inconscient peut percevoir un mandat ou une mission, mais ça, ça fait partie de son expérience, ça ne fait pas partie de sa conscience, il n’y a pas de mandat dans la conscience.
DM : Pour l’individu qui, dans sa conscience, dans sa fusion… BdM : Si vous me demandiez à moi : “Qu’est-ce que vous faites dans le public à parler pendant des années, écrire des livres”… Je vous dirai que j’aime ça, j’aime, si je n’aimais pas ce que je fais, je ne le ferais pas. J’aime ça. Je le fais pour moi. Mais comme je le fais d’une façon très expansive, ça sert à l’autre, mais je le fais pour moi. Je ne le fais pas pour l’Homme, je ne le fais pas pour l’Humanité, je le fais pour moi, ça fait partie de moi de le faire. Et le jour où je n’aime plus le faire parce que je veux faire autre chose, je ferai autre chose, mais je l’aurai fait pour moi.
DM : Puis ça, faire pour vous, comme vous parlez, comme vous vivez là, faire pour vous quelque chose, ce n’est pas de l’égocentricité ?
BdM : Faire pour moi ça veut dire aimer totalement ce que je fais, donc j’aime totalement ce que je fais.
DM : Sans aucune recherche de mesure vers l’extérieur ?
BdM : Non, parce que ce que je fais, je le fais de façon parfaite, donc je n’ai pas de mesure, et c’est la mesure, et c’est cette mesure qui fait que je le fais, je le fais, et que je continue à le faire, et que j’ai la force et l’énergie pour continuer à le faire parce que ça devient très facile à le faire.
DM : Alors que l’égocentrique lui, il le fait pour lui, il veut avoir une mesure à l’extérieur, c’est ça la nuance ?
BdM : Si l’Homme était égocentrique il le ferait pour lui, mais il le ferait aussi par rapport à l’extérieur, toujours en fonction d’avoir une mesure de réflexion de la qualité de ce qu’il fait. Parce que l’Homme, et ça c’est normal, parce que l’Homme a besoin d’un “feed-back”, l’Homme a besoin d’être élevé, l’Homme a besoin, même si c’est un grand maître, il a besoin de savoir que ses disciples le supportent dans son mouvement. Donc c’est normal, c’est naturel, mais je dis que dans l’évolution de la conscience de l’Homme, éventuellement, l’être conscient sera totalement centrique. D’ailleurs, la centricité totale de la conscience supramentale, ce sera tellement une grande réalité, qu’il viendra un point sur la Terre où l’Homme conscient ne sera même plus intéressé à vivre dans son corps matériel.
DM : Ça va loin !
BdM : L’ultime centricité c’est la destruction intégrale, totale, du besoin de vivre dans un corps matériel. Mais pour avoir une ultime centricité, autrement dit pour pouvoir supporter de ne plus vivre dans un corps matériel, il faut avoir la certitude de passer dans un autre temps, ou il faut avoir la certitude de savoir qu’on peut passer dans un autre temps lorsque l’on fait la décision, ainsi de suite.
DM : J’étais pour dire : Psychologiquement, c’est même le besoin de ne plus vouloir être aimé pour ne pas être retenu sur le plan matériel.
BdM : Oui, exactement.
DM : Mais la question qui me vient, c’est : Plusieurs personnes conscientes.. Parce que j’aime ça voir le futur de la chose, plusieurs personnes conscientes qui se réunissent ensemble pour créer quelque chose, sont finalement des gens qui ne vivent que pour eux-mêmes, c’est totalement… Tous les gestes qu’ils posent entre eux… BdM : S’ils ne vivent pas pour eux-mêmes, par rapport à eux-mêmes, mais de façon harmonieuse pour que les autres autour d’eux en bénéficient, à ce moment-là c’est un manque de conscience. Un être conscient, s’il ne fait pas par rapport à lui-même et le fait pour les autres, il perd de l’énergie. S’il est conscient, qu’il le fait par rapport à lui-même, pour lui-même, en fonction de ses énergies, de ses besoins, mais de façon créative, automatiquement il s’harmonise avec l’extérieur.
DM: Donc l’ordre se crée naturellement, il n’est pas stratégiquement programmable ?
BdM : C’est ça, exactement.
DM : Est-ce que c’est ça qui donne la liberté à un individu conscient, de savoir qu’il existe un ordre ?
BdM : C’est ça qui permet à l’individu conscient de savoir qu’il existe un ordre parce que l’ordre qui existe, c’est l’ordre qu’il se crée. Mais il faut qu’il le crée cet ordre-là, et ce n’est pas facile, parce que pour créer cet ordre-là il faut sortir ou briser l’ancien ordre, qui était une forme mécanique de désordre.
DM : Le nouvel ordre, si on élimine l’aspect mécanique qui doit revenir à un moment donné, ça devient un nouvel ordre qui… Il est spécial le nouvel ordre donc… BdM : Il est totalement fluide.
DM : Pourriez-vous nous donner un petit peu un avant-goût de cette espèce de nouvel ordre, qui n’est pas mécanique, parce que quand c’est mécanique, ça suit, je dirais, quasiment un agenda ?
BdM : Bon, je ne vous parle plus, j’ai fini la conférence, (pour donner un exemple, BdM fait semblant de quitter la salle). Je termine la conférence, c’est mon ordre, vous comprenez…
DM : Oui.
BdM : Ce n’est pas mon ego qui va dire : “Qu’est-ce que les gens vont penser”… Ça, je peux le faire, je peux m’en aller. Mais parce que je respecte la sensibilité des gens, parce que j’aime bien le monde, parce que je ne veux pas en demander trop à l’Homme, je reviens (rires du public).
DM : Je savais qu’il y avait un ordre (rires).
BdM : Si c’était il y a quelques années, je serais parti, parce que dans ce temps-là j’aimais brasser, mais aujourd’hui je ne veux plus faire ça, j’aime pas ça, vous comprenez ? Donc l’Homme conscient crée son ordre. Bon, moi je m’en vais et les gens disent : “Il n’est pas fin Bernard de Montréal, il n’est pas gentil, on a payé pour aller le voir et il s’en va comme ça”. C’est leur problème, ce n’est pas le mien, et peut-être que dans trois ans, ils vont dire : “Il avait raison de partir comme ça”… Je m’en vais… (rires du public). Mais je reviens parce que j’ai plus de plaisir à revenir qu’à partir (rires du public).
Si je m’en allais, j’aurais une petite tristesse, je vais vous dire pourquoi : Parce que je sais qu’il y a des gens qui ne comprendraient pas mon mouvement. Il y a des gens qui comprendraient, ils diraient : “Ah ! Il l’a fait”. Mais je sais qu’il y a des gens qui ne comprendraient pas, donc je ne veux pas supporter ça, vous comprenez…
DM : Oui, je comprends, j’ai d’ailleurs compris quand vous avez fait ça, j’ai saisi comment je dois perdre du poids… (rires du public).
BdM : Mais quand je parle de l’ordre, quand je parle de l’Homme nouveau, de la conscience, l’Homme sera centrique, mais comme c’est un ordre intelligent, ce sera toujours intelligent, il le fera toujours de façon intelligente et il ne le fera pas de façon égoïque, égocentrique, il ne partira pas de la salle pour des raisons égocentriques.
DM : Il n’y a aucune intention ?
BdM : Il n’y a aucune intention. Ça peut servir à faire comprendre quelque chose ou ça peut servir à faire comprendre d’autres choses.
DM : C’est un mouvement naturel qui n’est pas pensé, c’est ce qu’on remarque.
BdM : C’est un mouvement naturel qui n’est pas pensé, ça fait partie du processus, ça fait partie de l’énergie qui se déplace, mais à laquelle l’ego est très très attentif.
DM : Donc ça veut dire que dans un groupe… Je regarde tout le temps l’aspect un peu collectif, dans un groupe d’individus qui sont conscients, il n’y a pas finalement de dépendance, de la façon dont vous parlez, il n’y a pas de dépendance au niveau d’une symbologie ou d’une idéologie quelconque ?
BdM : Il y a une interdépendance créatrice, mais il n’y a pas de dépendance interpersonnelle.
DM : Qu’est-ce que vous entendez, dans la nuance que vous faites, entre l’interdépendance créatrice…
BdM : Une interdépendance créatrice, c’est un lien qui existe entre deux êtres ou plusieurs êtres, en fonction de leur créativité, pour qu’ils puissent dans un certain temps se solidariser créativement.
DM : C’est le plaisir de vibrer ensemble.
BdM : C’est le plaisir de vibrer ensemble qui leur permet dans différents domaines, de créer ensemble, et qui leur permet dans ces mêmes domaines de s’instruire ensemble de leur puissance créatrice. Et ça, ça n’a pas de fin. Les Hommes qui travaillent dans cette énergie-là, lorsqu’elle est vibrante, c’est la maximisation du plaisir de l’Esprit.
DM : Alors que dans la psychologie, les gens en ayant des attentes finalement, se créent, éventuellement à cause de leurs attentes, une sorte de répulsion ?
BdM : Quand les gens ont des attentes, vous avez des attentes avec un être conscient, vous allez être déçus, parce que l’être conscient va sentir que vous avez de l’attente. Et si vous avez de l’attente, il va vouloir encore briser parce qu’il a besoin constamment de s’aérer, de s’aérer, de s’aérer. L’être conscient est très très “éthéréel” dans le mental, il ne peut pas, il ne veut pas, c’est parce qu’il ne peut pas supporter la domination dans ses moindres formes. Donc, de l’attente, c’est une forme de domination.
DM : Pouvez-vous élairer un petit peu ? Là, vous dites que de l’attente c’est de la domination…
BdM : De l’attente, c’est une forme de domination, autrement dit si vous m’envoyez une carte de Noël et que je ne vous envoie pas de carte de Noël en retour, et que vous attendez que je vous envoie une carte de Noël, c’est de la domination de mon temps. Autrement dit vous partez de votre émotivité, de votre état, même s’il est positif, et vous me l’imposez. Je t’envoie une carte de Noël, mon cher, parce que je t’aime bien… Je te souhaite la meilleure année… Et il y a un mécanisme de réflexe qui veut que moi, je t’en envoie une en retour.
Et on n’a pas le même rythme de vie, je n’ai pas le temps d’écrire des cartes de Noël à soixante-quinze-mille personnes que je connais. Toi tu connais dix personnes, tu as le temps d’envoyer des cartes de Noël, faire des petits bonshommes… Mais moi je connais trop de monde, je ne peux pas, donc je ne t’envoie pas de carte de Noël. Je ne m’assujettis pas à ton attente. Ensuite tu me dis : “Ah ! Ben Max, il n’est pas très gentil”. C’est ton problème, ce n’est pas le mien ! Mais pour que moi je puisse supporter de ne pas t’envoyer de carte de Noël, il faut que je puisse supporter le fait que, peut-être, tu vas dire que je ne suis pas gentil. Si je ne suis pas capable de supporter que tu dises que je ne suis pas gentil, là j’ai des problèmes.
DM : Le supporter, ça veut également dire, de la façon dont vous parlez, qu’on est appelé à vivre seul à un certain moment donné, parce qu’il y a des gens qui ne sont pas capables de suivre cette centricité. Donc celui qui est centrique, il faut qu’il soit d’une grande solitude ?
BdM : Celui qui est centrique est un être solitaire. Un Homme centrique est un être solitaire, mais il n’est pas un être solitaire dans le sens ancien involutif du terme, parce que d’abord il a sa fusion, donc il est toujours en communication, et il a des amis avec lesquels il est en étroite harmonie vibratoire, donc il n’est pas solitaire. Mais il est solitaire dans sa conscience.
DM : Il est solitaire, mais il n’est pas isolé !
BdM : Il n’est pas isolé.
DM : Tandis que les êtres psychologiques…
BdM : Oui, il n’est pas isolé.
DM : Bon. Si on regarde dans la pensée, le fait que l’individu inconscient, il est à un certain moment donné, dans une recherche, il est intéressé à passer à un stage dit “de conscience”, il en entend parler soit par des amis ou à une conférence comme celle-ci, son pire obstacle à traverser, c’est quoi, pour être dans cette centricité dont on parle, son pire obstacle de tout, c’est quoi… Ça s’identifie par quoi ? Il l’abat pour la première fois ce nouveau langage, cette vibration, son pire obstacle ?
BdM : Ça dépend des Hommes, ça dépend des individus. Pour l’un ça va être l’orgueil, pour l’autre ça va être l’insécurité, pour l’autre ça va être trop de spiritualité, pour l’autre ça va être trop de “bonasserie”, pour l’autre ça va être… Je regarde dans la salle, si je regarde lui qui a des lunettes, lui là… Bon, lui dans le cadre d’une évolution, son obstacle pour ainsi dire, serait son incapacité de supporter intelligemment sa sensibilité, dans ce sens que, quand il est sensible à quelque chose, il a tendance à toujours la remettre en question, tu comprends ?Ça, ça serait son obstacle.
Si je prends la jeune fille là, qui a une robe mauve, elle là, pas vous, son obstacle à elle, ça serait son incapacité de vivre avec sa grande délicatesse, donc sa trop grande délicatesse, sa fragilité, sa cristallinité devient pour elle un défaut. Parce qu’elle n’est pas capable de bénéficier à la fois d’une grande sensibilité, et à la fois la supporter, pour en arriver un jour à ce qu’elle passe de la sensibilité, sensiblerie, à une sensibilité purement grandiose de perception, ainsi de suite. Vous comprenez ? Ça, ça serait son obstacle.
Si je regardais la dame là, son obstacle à elle, ça serait la crainte de faire des erreurs, vous comprenez ? Ça, ça serait son obstacle, la peur de faire des erreurs, ne pas vouloir faire des erreurs, toujours être sur la ligne droite. Ça, ça serait son obstacle. Donc chaque Homme est différent. Je ne suis pas pour faire le tour de la salle mais chaque être humain à une façon de vivre de l’obstacle.
DM : De toutes ces racines, est-ce qu’il n’y a pas un tronc qui réunit tout ça ?
BdM : Le dénominateur commun de tout ceci revient au fameux principe de l’insécurité, l’Homme égoïque involutif est insécure jusque dans la moelle de ses os, et l’insécurité c’est la marque de l’Homme inconscient, l’insécurité c’est une grande marque dans le front de l’Homme de l’involution. Et la conscience supramentale, l’évolution de la race-racine, la fusion, l’intégration, le retour à la source, c’est la destruction plus ou moins avancée de cette insécurité.
Donc il y a des Hommes qui ont vécu la destruction de cette insécurité dans une fusion instantanée, ça a été mon cas. Il y a d’autres cas, il y aura d’autres cas où les Hommes vivront la destruction ou la diminution de cette insécurité à travers une instruction, à travers une science qui se manifeste de plus en plus dans le monde. Autrement dit, il y a des Hommes qui sauront des choses et qui parleront, et qui en arriveront à connecter avec ça. Et ils verront, et finalement cette insécurité elle disparaîtra. Mais ce n’est pas une chose qui se passe d’un jour à l’autre, c’est une chose qui est très longue, dans ce sens qu’il y a beaucoup de transformation des corps subtils de l’Homme.
La fusion, la conscience supramentale, c’est la transmutation des corps subtils de l’Homme. Et une chose que je dois dire à tout ceci, c’est que c’est dans la vie de tous les jours que l’Homme en arrivera à se conscientiser. Que l’Homme étudie ou que l’Homme lise, ou entende des paroles pendant des années, ça ne va rien faire s’il n’applique pas ceci dans la matière, dans la vie de tous les jours. C’est pour ça que la vie est difficile, ou le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, le travail, les amours et tout ça, c’est réellement le laboratoire. Et ce que l’on sait, ce que l’on va chercher d’une certaine source, on doit l’appliquer dans ce laboratoire, et ceux qui pourront l’appliquer grandiront, et ceux qui ne pourront pas l’appliquer abdiqueront.
DM : Pour terminer, est-ce qu’on pourrait considérer le fait qu’une personne qui perd la mémoire, qui n’a plus de mémoire, règle tous ses problèmes d’insécurité ? Que si on garantissait à tout le monde l’amnésie instantanée, on perdrait toutes nos insécurités ?
BdM : Ça, c’est une question folâtre, vous avez été intelligent jusqu’ici, continuer à l’être ! (rires de DM et du public).
DM : C’est une cruelle, celle-là !
BdM : Par contre, si on parle de mémoire, il est évident que l’Homme conscient perdra de la mémoire mécanique. Mais c’est une illusion. Ça, ça fait partie du travail que le double ou l’Esprit fera sur l’ego, il y aura une coupure de la mémoire, et l’ego va se sentir un petit peu gêné, un peu mal à l’aise, parce qu’avant il avait une bonne mémoire. Mais sa mémoire auparavant elle était bonne, elle était grande, elle lui donnait l’illusion de l’intellect.
Alors que là, à partir du moment où l’Homme commence à se conscientiser, le double travaille sur la mémoire, ça se coupe, on n’a pas la mémoire qu’on avait avant, et là, l’ego commence à s’inquiéter, et ça encore, ça fait partie de l’insécurité de l’ego, ça fait encore partie de l’illusion de l’Homme. Et il y a encore beaucoup de choses que nous avons dans le tiroir, qui ne sont pas nécessaires, “anyway”, et lorsque l’Homme aura besoin de sa mémoire, je vous assure qu’elle sera très grande, très créative et très expansive.
L’Homme n’a pas besoin de s’inquiéter de sa mémoire, par contre effectivement, si l’Homme passe de l’involution à l’évolution, de la cinquième race à la race-racine, il va perdre de la mémoire mécanique, et il ne pourra plus être intelligent comme il était avant. Il sera intelligent de façon autre, et ça, c’est à voir, à revoir demain.
DM : Merci, Bernard de Montréal. (Applaudissements).
mise à jour le 22/06/2024