DM-020 Utiliser les idées contradictoires
“DM : Dans la deuxième partie, le sujet : “Utiliser les énergies contradictoires”, Bernard, dans la dernière partie où on a parlé tout à l’heure, vous avez fait mention dans les négociations d’un processus de tension qui existait, parce qu’il y a comme un tiraillement entre des individus qui possèdent une …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Dans la deuxième partie, le sujet : “Utiliser les énergies contradictoires”, Bernard, dans la dernière partie où on a parlé tout à l’heure, vous avez fait mention dans les négociations d’un processus de tension qui existait, parce qu’il y a comme un tiraillement entre des individus qui possèdent une certaine autorité, qui disposent d’un certain contrôle et qu’ils ne veulent pas lâcher.
Ceci souvent engendre des contradictions, et souvent les individus qui ont à travailler ou à vivre des relations familiales sociales quelconques sont exposés à des contradictions, c’est-à-dire une sorte d’amour ou d’intérêt vers un individu ou un groupe d’individus, et en même temps ils doivent défendre leurs intérêts et en apparence, du moins, il semble y avoir une contradiction.
Est-ce qu’il y a une possibilité pour toutes les situations, de comme vivre une solution qui permet d’utiliser la force négative qui semble se présenter devant nous, quand on a à créer ou à construire quoi que ce soit ? Évidemment, vous parliez du Lac Meech tout à l’heure là, mais est-ce qu’on peut utiliser une énergie qui est en nos pulsions, à nos intérêts, et s’en servir de façon créative, est-ce que c’est possible ça ou est-ce que c’est une illusion ?
Bernard de Montréal (BdM) : Vous parlez au niveau social en général, pas au niveau du couple ?
DM : Non, je sors du couple là, mais disons que je voudrais étendre ça dans le fait, disons, des gens qui ont utilisé certains talents, certaines habilités, et qui sont confrontés dans leurs intérêts personnels ou dans leurs besoins personnels, sont comme obligés d’aller dans un sens quasi opposé à leurs besoins ou soient opposés à leur valeur de vivre. Et, est-ce qu’il y a un moyen à ce moment-là de solutionner, de trouver une solution créative, un mouvement qui est intelligent quand il y a un effet négatif opposé à ça, est-ce que vous avez besoin d’un exemple ?
BdM : Non, c’est parce que votre question est très vaste, mais si je l’explore… Le problème des contradictions qui naissent dans une situation polarisée, le problème est toujours dû au fait que les individus ne sont pas dans leur identité. Si les individus étaient dans leur identité ou si les groupes étaient dans leur identité, ainsi de suite, les contradictions n’existeraient pas comme on les connaît aujourd’hui.
Qu’est-ce que c’est une contradiction ? Une contradiction c’est un rapport de force, c’est un rapport de valeur. Si l’Homme ou lorsque l’Homme aura une identité, l’Homme ne vivra plus par rapport à des valeurs, un Homme conscient n’a pas de valeur, il peut en créer, il peut créer, mais un Homme conscient… La conscience créatrice n’a pas de valeur, elle engendre. Elle engendre selon des lois de nécessité dans un temps ou dans un autre. Ce qui crée des valeurs, c’est le statu quo psychologique du mental humain de l’involution, ce qui crée des valeurs c’est l’inhabilité d’un ego de reconnaître chez l’autre comme chez lui-même, une transparence.
Les valeurs qui existent dans le monde à toutes les échelles sont le résultat d’un manque de transparence, la valeur qui existe, par exemple, entre un juif ou un néo-nazi, ou un juif puis un arabe, ou un chrétien puis un hindou, c’est toujours par rapport au manque de transparence, et les Hommes n’ont pas de transparence parce que les Hommes n’ont pas d’identité.
Le problème de l’Humanité sur le plan de l’évolution, le problème de l’Humanité sur le plan de civilisation, c’est un problème de transparence, bon ! Puis on n’a pas à aller loin si… Regardez le conflit qui a duré trois générations entre les Russes puis les Américains, qui a été finalement… Qui a été amené à une sorte de résolution historique dernièrement avec la venue de Gorbatchev. Ce que Gorbatchev a compris, puis ce qu’il a voulu amener dans sa mission historique dans le monde en Russie, ça a été la transparence, un peu plus de transparence entre la Russie puis les pays capitalistes. Donc le phénomène de transparence a permis de l’ouverture, il faut qu’il y ait de la transparence entre les Hommes. S’il n’y a pas de transparence, à ce moment-là on vit un statu quo donc on vit des valeurs.
Il y a des valeurs qui sont extrêmement, extrêmement régies par le corps émotionnel, il y a des peuples, il y a des nations, il y a des individus qui sont régis énormément par leurs émotions, et les valeurs qui font partie de leur conscience ou de leur inconscience sont très très difficiles à remplacer par d’autres. Donc de ceci, de cette condition, naissent les contradictions et les contradictions ne peuvent pas être éliminées. Elles peuvent être temporairement résolues, temporairement rebalancées par le processus, par exemple, de négociations, mais ça n’élimine pas la tension parce qu’il faudrait faire des renégociations l’an prochain, puis dans cinq ans, puis dans dix ans.
Donc le problème de la contradiction est lié au fait que l’Homme n’a pas de transparence. Si l’Homme était transparent il aurait de l’identité. S’il avait de l’identité, il n’y aurait pas de contradiction, et à ce moment-là le point de vue de l’un et le point de vue de l’autre se fonderaient et créeraient une synthèse, autrement dit l’Esprit vient à la rescousse du mental. Et à ce moment-là, les deux êtres dans leur identité en dehors de leur personnalité, plus rapprochés de leur personne, en arriveraient finalement à une entente créative, utile pour les deux. Et l’un verrait dans l’Esprit de l’autre ou de l’Esprit de l’autre, quelque chose qu’il n’aurait pas vu lui-même et vice versa.
Et c’est ça le processus de raffinement de l’intelligence de la civilisation, et sur le plan collectif, c’est très long. Sur le plan individuel c’est plus court, par contre c’est très long aussi à l’intérieur d’une vie personnelle. Pour que l’Homme en arrive à une identité, à développer son identité dans une vie, ça prend au moins un cycle de sept ans, parce qu’il y a tout un processus mémoriel à redéfaire, il y a toute une conscience de soi à réaliser, et le minimum c’est sept ans, puis au niveau des civilisations c’est encore plus long que ça. Donc… DM : Mais vous dites, là où il n’y a pas de valeur qu’un être donne à quelque chose, il n’y a pas de contradiction dans sa vie, c’est ça que vous dites ?
BdM : Ce sont les valeurs qui amènent les contradictions. Quand je dis qu’un être n’a pas de valeur, ça ne veut pas dire qu’un être n’a pas de conscience permettant de bien juger ce qu’on appelle la valeur, autrement dit la qualité d’une forme, mais on n’en est pas prisonnier. Le problème des valeurs aujourd’hui ou les problèmes des valeurs involutives sur tous les plans, que ce soit la religion, que ce soit la philosophie ou que ce soit la science, c’est que ces valeurs-là sont reliées à la mémoire de la race.
Si on prend les religions comme exemple ou des politiques ou les… C’est tout relié à la mémoire de la race, et l’Homme, l’individu, ne peut pas fonctionner là-dedans. Alors ce qui fonctionne là-dedans, ce n’est pas l’individu, c’est l’Homo sapiens moderne, ce n’est pas l’individu, ce n’est pas la conscience, ce n’est pas l’intelligence créatrice, c’est la personnalité, donc c’est inévitable que des contradictions demeurent toujours des sources de conflits.
Et plus on avance dans le temps, on regarde, par exemple, les grands conflits qu’il y a eu entre les nations, entre la Russie, puis les États-Unis, ou les capitalistes, les communistes, puis dans les années qui viennent, on va voir que ça ne sera plus à ce niveau-là qu’on va avoir les grands conflits. Les conflits vont être dans la rue, les conflits vont être entre les groupes, entre les ethnies, entre les individus entre les sectes, c’est là que… Au vingt-et-unième siècle, ça va être là que ça va se situer les problèmes.
Puis quand vous êtes rendus à un point où le mal de l’intelligence, j’appelle ça le mal de l’intelligence, ou le mal dans l’intelligence, sort des grandes sphères politiques ou des grands domaines de la politique mondiale, pour entrer dans les vastes étendues de la conscience humaine dans les rues, dans la vie de tous les jours, on n’est pas sorti du trou !
DM : Vous parlez des choses comme les skinheads ?
BdM : Tout ça, toutes ces choses-là, le racisme, tous ces choses-là, alors c’est basé sur quoi, c’est basé sur des valeurs, des valeurs qui sont engendrées par un état émotif très fort, qui n’est pas éclairé par de l’intelligence, donc qui amène des contradictions très souvent insolubles, qui ne sont même pas négociables. Tu ne peux pas t’imaginer un “skinhead” négocier avec un noir, par exemple, il n’y en a plus de négociation, parce que déjà le niveau mental psychologique n’est pas suffisamment développé.
DM : Mais c’est le fait que ces gens-là s’identifient à une valeur qui crée le problème ?
BdM : C’est parce qu’ils s’identifient à une valeur, et pourquoi ils s’identifient à une valeur ? Parce qu’ils n’ont pas d’identité. Pendant l’involution, pendant des millénaires, l’Homme s’est identifié à des valeurs extérieures à lui-même, donc l’Homme n’avait pas d’identité, donc l’Homme pendant des millénaires a vécu des conflits, à tous les niveaux de son expérience.
Maintenant que l’Homme rentre dans l’évolution de la conscience sur la Terre, à ce moment-là, lentement, graduellement, l’Homme va être amené à prendre conscience de son identité, à ce moment-là l’Homme ne vivra plus par rapport à des valeurs qui sont extérieures à lui-même, il va être obligé de vivre par rapport à une conscience créatrice qui, elle-même, va dicter la loi de son Esprit sur la forme.
Je donne un exemple, bon, c’est un exemple qui est purement technique, il y en a beaucoup d’autres, mais je prends celui-ci parce qu’il est sérieux pour beaucoup de personnes. On prend le phénomène de l’euthanasie. Sur le plan social… Ou de l’avortement… Sur le plan social, l’euthanasie ce n’est pas un problème qui est résolu tout de suite. C’est comme l’avortement, ce n’est pas un problème qui est résolu tout de suite, pourquoi ? Parce que les Hommes n’ont pas d’identité.
Un médecin qui aurait une identité face à l’euthanasie, vivrait le phénomène de l’euthanasie très différemment d’un médecin qui vit ses valeurs médicales par rapport à un consensus, ou par rapport à une fraternité médicale. S’il est intelligent, à ce moment-là il vivrait l’euthanasie d’une façon totalement créative. Mais si l’Homme n’a pas d’identité, à ce moment-là il est obligé de vivre le phénomène ou le problème social de l’euthanasie ou le problème social de l’avortement par rapport aux valeurs qui font partie de la conscience de la race.
Donc l’Homme est piégé en tant qu’individu dans une vaste étendue de valeurs qui font partie, non pas de l’Homme créatif intelligent, mais de la conscience sociale raciale de la Terre, qui a des racines dans le passé historique, et qui graduellement au cours de l’évolution vont se voir déracinées, comme on a vu au vingtième siècle beaucoup de choses qui ont été déracinées dans le monde moderne. Il y a des choses aujourd’hui qu’on a mises de côté, par exemple, dans le Québec, mais qui sont d’actualité en Afrique ou en Amérique du Sud. Dans d’autres 50/70 ans en Amérique du Sud, tout ça, probablement que ça sautera aussi, ainsi de suite, donc le processus il est long. Par contre, un individu qui est dans son identité ne peut plus vivre par rapport aux mémoires de la race.
DM : Est-ce qu’une loi, c’est une valeur ?
BdM : Pardon ?
DM : Est-ce qu’une loi… Quand un gouvernement vote une loi, est-ce qu’il crée une valeur ?
BdM : Non. Quand un gouvernement… Une loi ce n’est pas une valeur. Une loi c’est une régimentation intelligente d’un processus social pour le bien-être d’une mesure. Donc une loi c’est une régimentation dans ce sens qu’une loi, c’est une loi, il faut que ce soit obéi. Si la loi est intelligente, tout le monde en majorité concorde dans une certaine obéissance de la loi. Si la loi n’est pas intelligente, éventuellement elle va sauter à travers d’autres gouvernements ou d’autres études.
Mais une loi c’est une régimentation psychologique du mental d’une nation ou d’un groupe, pour le bien-être mutuel d’une majorité, donc une loi c’est nécessaire dans un monde ou dans une civilisation où l’Homme n’a pas d’individualité. Donc on lui impose une forme intelligente soutenue par la majorité pour permettre qu’il y ait plus d’Hommes dans la société. Par contre, si on parle d’une société future ou si on parle d’autres civilisations où les individus ont une identité, c’est-à-dire où les individus vivent en relation étroite avec l’Esprit, leur propre lumière, à ce moment-là les lois elles existent, mais elles sont d’un autre ordre. Ce ne sont plus des lois qui servent à enrégimenter positivement une civilisation, ce sont des lois qui servent à organiser créativement des gouvernements.
Ça fait qu’aujourd’hui, la loi, elle existe pour les masses, dans l’avenir les lois existeront pour les gouvernements. Mais quand on parle de lois pour les gouvernements, ce sera les lois entre tel gouvernement et tel gouvernement, le gouvernement de la Terre, le gouvernement d’autres planètes. Il y a des lois. Mais pour le moment sur le globe, dans nos civilisations, l’individu est piégé par des valeurs et il ne pourra jamais se libérer des valeurs d’une façon sociale, c’est-à-dire d’une façon collective.
L’Homme sera obligé de passer de l’involution à l’évolution, c’est-à-dire il sera obligé de passer de la programmation psychologique de son ego, de son moi, à l’évolution mentale de son intelligence qui l’amènera indéfiniment dans le temps, à une conversion de son énergie psychologique à une forme créative intégrale, c’est-à-dire que l’Homme aura un rapport étroit avec sa source, ce que les psychologues appellent le grand moi ou ce que les occultistes peuvent appeler le double, ou ce que d’autres personnes peuvent appeler d’un autre nom. L’Homme en arrivera à être en communication télépathique créative, mentale, avec sa source, et à ce moment-là l’Homme n’aura plus besoin de vivre par rapport à des valeurs, parce que lui-même, dans sa créativité, sera obligé de s’assurer de l’équilibre constante entre sa créativité et le monde dans lequel il se véhicule.
DM : Est-ce qu’une valeur tire sa source d’un besoin ?
BdM : La valeur tire sa source d’un besoin social, la valeur tire sa source d’un besoin spirituel, la valeur tire sa source toujours de l’impuissance créatrice de l’individu. Si l’individu était dans sa puissance créatrice, l’Homme en tant qu’être n’aurait pas besoin de valeurs, il serait lui-même valoriel. L’Homme serait totalement intégral, son rapport avec les Hommes serait totalement lumineux, son rapport avec les idées serait totalement mécanique, alors qu’aujourd’hui l’Homme vit les idées de façon idéologique.
L’Homme conscient ne peut pas vivre une idée de façon idéologique parce qu’un Homme conscient est capable de détruire une idée pour en créer une autre, pour faire avancer le processus mental de sa race. Mais l’Homme inconscient est obligé de vivre l’idée en fonction d’une idéologie plus ou moins étendue, plus ou moins universelle, et automatiquement il perd son identité dans ce processus-là, parce qu’il n’est pas capable de résoudre le conflit entre la nullité psychologique de son moi, par rapport à une grande masse majoritaire et la créativité puissante de son ego en alliance avec sa source. Il est là le problème de l’Homme.
L’Homme n’est pas capable de bénéficier de l’absolu de sa conscience, il n’est pas capable de bénéficier de la rencontre entre lui, en tant que terminal sur une planète, et lui en tant que source créatrice dans un autre plan, dans une autre dimension, dans d’autres mondes parallèles, donc il est totalement infirmé, il n’a pas de moyens, il est impuissant. Donc il est obligé de s’assujettir à une puissance temporelle ou à une puissance spirituelle.
Donc la puissance temporelle c’est la puissance des gouvernements qui est nécessaire, la puissance spirituelle c’est la puissance des Églises, des religions qui est nécessaire, tant que l’Homme ne sera pas arrivé à une définition intégrale de sa conscience supérieure, de sa conscience que j’appelle souvent supramentale, ou de sa conscience cosmique dans l’avenir.
DM : Il n’y a pas de danger pour un individu, exemple, qui se libère finalement des valeurs dites sociales qui, de la façon dont vous en parlez, sont des impressions là ?
BdM : Il ne s’agit pas pour l’Homme de se libérer des valeurs sociales, il s’agit pour l’Homme de ne pas être prisonnier émotivement des valeurs sociales. Autrement dit une valeur sociale, ça colore toujours l’émotivité humaine. Moi je vis dans une société humaine, je respecte les lois, mais je respecte les lois en fonction de leur intelligence. Si je devais faire face à des lois qui n’étaient pas intelligentes, je me retirerais de l’influence de ces lois-là sur mon mental.
Je donne un exemple purement simpliste : Si j’étais une femme, avec ma conscience, par exemple, vis-à-vis du problème de l’avortement – il y a des femmes qui sont pour, il y a des femmes qui sont contre – si j’étais une femme, je traiterais du problème de l’avortement par rapport à ma conscience à moi, ma personne, mon intelligence créatrice. Bon, à ce moment-là si je vivais dans un pays où la loi m’interdisait l’avortement, je ne me promènerais pas avec des pancartes pour essayer de faire changer la loi, je prendrais un avion, j’irais ailleurs, je reviendrais vide !
DM : Mais là, vous ne respectez pas la loi ?
BdM : Non, non !
DM : C’est ça le problème, c’est une contradiction ?
BdM : Non. Non, dans le pays tu respectes la loi, si tu sors du pays tu es sous une autre loi !
DM : Ou, mais tu es citoyen canadien ?
BdM : Tu es citoyen canadien, mais quand tu sors du pays, quand tu t’en vas dans un autre pays, tu es régi par d’autres lois qui sont les lois de ces pays-là, autrement dit la loi, ça te traîne pas aux fesses “forever” ! Quand tu t’en vas en Chine, tu es en Chine mon cher, tu vas voir ce n’est pas le Canada quand tu t’en vas en Chine, bon ! Alors autrement dit, si je suis capable en tant que femme de supporter émotivement ma décision, à ce moment-là le problème est résolu en ce qui me concerne et je n’ai pas entravé la loi canadienne. Alors en ce qui concerne les valeurs, pour l’Homme c’est la même chose !
Quand l’Homme sera dans son identité, l’Homme respectera les lois qui font partie du besoin du pays, qui font partie du besoin de la civilisation, de la majorité, de l’équilibre, mais lui ne sera pas assujetti à une loi qui ne se conforme pas à son intelligence. Il y a des lois qui sont conformes à ton intelligence, il y a des lois qui ne se conforment pas à ton intelligence, à ce moment-là tu ne peux pas être régi, régimenté par ces lois-là. À ce moment-là tu es obligé de prendre une décision, mais il faut que tu supportes émotivement ta décision. Si tu es encore prisonnier de la mémoire de la race, tu reviens chez toi toute “croche” (tordue), à ce moment-là tu as un problème d’identité, tu aurais été bien mieux de rester ici, puis de le garder.
DM : OK. Est-ce qu’une personne qui a de l’identité, c’est une personne qui fait sa propre loi ?
BdM : Non, une personne qui a une identité est en soi-même, en elle-même, une loi pour elle-même.
DM : Une loi ?
BdM : Elle est une loi pour elle-même.
DM : Il n’y a pas … Ben là, c’est la question que je vous posais tout à l’heure, est-ce qu’il n’y a pas un danger pour une personne qui a de l’identité de se prendre pour une sorte de dieu ou de super héros ?
BdM : Une personne qui a de l’identité dans le sens que je le parle… DM : Oui, c’est ça qu’on a de la difficulté à cerner !
BdM : Une personne qui a de l’identité est déjà une personne qui a une très grande transparence, une personne qui a une très grande transparence est amenée dans la fusion de sa conscience à une élimination totale de toute forme d’égocentricité. Donc le danger que vous proposez devient inexistant. Ce qui crée le danger dont vous parlez, c’est l’égocentricité. Si l’Homme est transparent à sa propre lumière, si l’Homme est transparent à sa propre intelligence, si l’Homme est transparent à sa propre réalité, à ce moment-là l’Homme ne peut plus être une menace parce qu’il vit par rapport à sa source, il vit par rapport à une conscience universelle créatrice, il ne vit plus par rapport à des ambitions psychologiques, égocentriques, humaines.
DM : OK. Est-ce qu’une personne qui travaille à se donner de la valeur, c’est un individu qui travaille dans le sens de se créer une identité ou si c’est simplement une personne qui cherche une impression d’identité ?
BdM : Une personne qui se crée une valeur se cherche une impression d’identité.
DM : Donc qui n’est pas dans une identité ?
BdM : Ha non, non, non !
DM : Donc il se crée un personnage ?
BdM : Il se crée un personnage… Il se crée un personnage ! C’est une identité qui est fictive.
DM : Bon, la question qui suit à ce moment-là, cet individu-là va évidemment vivre avec des contradictions, comment on en arrive à avoir de l’identité, si en éliminant les valeurs dites sociales en terme d’impression, et non pas en terme je dirais de valeur comme telle, puis en ne se donnant pas une valeur personnelle, comment on trouve une identité, et de savoir, comme vous dites, sa loi, comment, qu’est-ce qui se passe, c’est l’alchimie ?
BdM : L’identité, c’est le résultat du contact intérieur entre l’Homme et sa source.
DM : Donc il n’y a pas de travail qui se fait vers ça ?
BdM : Il n’y a pas de travail, c’est le résultat de la fusion de la source avec l’âme, il faut qu’il y ait une connexion entre l’Esprit, l’âme puis l’ego, c’est ça l’identité. Et ça, ça vient d’en haut, ça vient de l’Esprit, ça vient de la Lumière, ça ne vient pas de l’ego. Un ego qui voudrait se donner ceci, cet état-là, automatiquement en arriverait à se créer une fausse identité, en arriverait à se créer une identité spirituelle, qui deviendrait évidente aux Hommes autour de lui.
Il faut que ça vienne d’en haut, il faut que ça parte de l’intelligence, il faut que ça parte de la source, puis que ça s’imprègne à travers l’âme, puis ça s’imprègne à travers l’ego. C’est ça l’identité de l’Homme, c’est ça la fusion, c’est ça la personnalisation, c’est ça l’individualisation de l’Homme de l’avenir. C’est ça qui va permettre à l’Homme, finalement, de s’affranchir des conditions psychologiques de son moi, pour entrer finalement dans la liberté créatrice de sa conscience universelle, de sa conscience intégrale.
DM : Donc un individu ne peut pas faire de démarche d’aucune forme, il peut juste… BdM : Il peut, ça fait partie de son expérience, ça fait partie de l’expérience de l’âme. Tu peux aller au Tibet, tu vas au Tibet, puis tu vas revenir, tu vas être tout maigre, tu vas avoir du fun, tu vas rencontrer quelqu’un, mais ce n’est pas en allant au Tibet que tu pourras entrer dans ton identité. C’est intérieur l’identité, ça n’a rien à faire avec les voyages, ça n’a rien à faire avec les déplacements, ça n’a rien à faire avec les maîtres, avec les rencontres, c’est entre toi et puis toi !
DM : Qu’est-ce que les autres font pour… J’étais pour dire trouver une identité, qu’est-ce que l’environnement vient faire dans le portrait là ?
BdM : L’environnement s’oppose toujours à l’identité, parce que l’environnement c’est la sommation des valeurs sociales, donc c’est la sommation des valeurs psychologiques, donc c’est constamment le rapport de force dans ce que l’ego voit et ce que la société lui présente, et de là, la souffrance de l’Homme. L’Homme qui va rentrer dans son identité au cours de l’évolution va être obligé d’être confronté constamment.
Supposons que tu es un Quaker, c’est une religion qui n’est pas mal fermée ça, puis pour une raison ou une autre, tu évolues, tu es amené à une évolution de conscience, tu vas être pris en sandwich entre Quakers puis ta conscience personnelle. Ça fait que si ton père il dit : “Écoute mon fils, tu es Quaker, tu ne peux pas avoir la télévision, tu ne peux pas avoir de char”, là tu vas commencer à rentrer une petite télévision, ça va commencer par la télévision, après ça tu vas commencer par un “char”. “Tu ne peux pas faire l’amour après minuit”, ha, tu vas commencer à faire l’amour après minuit !
Là, tu vas commencer à casser les valeurs sociales de ta race spirituelle, puis tu vas souffrir parce qu’au début tu n’auras pas suffisamment d’identité pour être sûr de ce que tu fais. C’est au cours des années, d’ailleurs on l’a tous vécu, on a tous été des Quakers, dans le sens qu’on a tous été des Catholiques, par exemple, dans le temps, qui ont sorti, qui ont cessé un jour, par exemple, d’aller tous les dimanches confesser nos péchés au p’tit curé, ça a été “toffe” (dur) !
Moi je me rappelle quand j’ai arrêté de conter mes p’tits péchés au curé, je ne sais pas quel âge j’avais là, mais ça a été une grande décision dans ma vie, une grande décision parce que je n’avais pas d’identité, j’étais dans le processus. Donc on en arrive à faire des actes dans la vie qui nous libèrent de certaines contraintes utiles à la société, inutiles pour nous individuellement, puis c’est “toffe” ! Puis il y en a qui n’en sont jamais revenus d’avoir mis le curé de côté. Comme ils n’en sont pas revenus, ils sont allés voir le psychiatre, puis ça continue l’affaire. Ça fait que l’Homme, pour avoir une l’identité, il faut qu’il soit très fort, d’ailleurs l’identité dans le sens que je le parle, dans le sens de l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, c’est l’abolition dans la conscience humaine de la moindre crainte, la moindre !
DM : À faire ce qu’il veut ?
BdM : Non, la moindre crainte !
DM : Point final.
BdM : Point final !
DM : Votre Quaker là ?
BdM : Ça fait que si dans le cas du Quaker, il a peur d’amener la télévision chez eux, il a déjà une crainte !
DM : Donc il a un problème d’identité ?
BdM : Il a un problème d’identité, un jour il va peut-être passer par-dessus puis, hop, il va rentrer la télévision. Après ça il va aller un peu plus loin, ça va être un “char” (voiture), puis un jour ça va être “too much”(trop) pour la société, ils vont le foutre dehors.
DM : OK. Donc ce n’est pas lui qui va se foutre dehors ?
BdM : Ha, ils vont le foutre dehors, ce n’est pas lui !
DM : C’est l’environnement ?
BdM : C’est l’environnement qui va le foutre dehors, évidemment !
DM : OK. Mais ça, c’est un critère important parce qu’il y a des gens qui sont révolutionnaires et ils pensent, évidemment, qu’ils ont une identité par le fait d’être marginaux ?
BdM : Oh non, non, non, non, être marginal mon cher, ce n’est pas une marque d’identité. Être marginal, d’abord premièrement, c’est une expérience d’âme, ça représente une certaine évolution psychologique. Un Homme, une personne qui est marginale est déjà un petit peu plus évoluée dans un sens, mais cette évolution peut être très polarisée. Tu peux être marginal pour le bien de ta personne, pour le bien de la société ou tu peux être marginal pour le mal de ta personne, ou le mal de ta société.
Puis là, vous allez dire : “Mais qu’est-ce qui détermine si c’est le bien de la société ou si c’est le mal de la société”… Puis je vais te répondre : “C’est l’historique, c’est l’Histoire”, comprends-tu ? Regarde le mouvement hippies des années 60, t’étais marginal pour le bien de ta personne, ou pour le bien de ta société. Au cours des années, t’es revenu dans le système, t’es passé du “hippie” au “yoppie” comprends-tu ? Mais tu n’as pas trop détruit la société mais tu as amené une certaine conscience, donc le mouvement hippie a réellement amené quelque chose à la grande conscience mécanique, nationaliste, militariste du vingtième siècle.
Ça fait que le mouvement hippie a fait quelque chose là ! Mais quand on va plus loin, ensuite, après le mouvement hippie, quand tu commences à tomber dans des sectes là, qui sont réellement basées sur la violence – le mouvement hippie était bon parce qu’il était non-violent – mais quand tu commences à utiliser la violence pour corriger des erreurs sociales au lieu d’utiliser le temps ou les formes parlementaires ou démocratiques, comme les terroristes font, par exemple, à ce moment-là, ça devient grave !
Il n’y a aucun gouvernement sur la planète qui, ultimement, va se faire contrôler par des sectes militaristes sectaires, violentes, comme les terroristes, par exemple, un jour il va les casser, ils peuvent même faire une guerre. Tu sais quand Reagan a décidé d’envoyer les avions en Libye, il les a envoyés, hein, ça fait que tu ne peux pas jouer avec les gouvernements, parce que dans le fond, les gouvernements sont l’ultime puissance sur la planète.
Ça fait que tu peux jouer la “game” de tout ça pendant un certain temps, tu peux faire sauter des magasins à Paris pour déstabiliser, mais un jour, quand les gouvernements en ont ras-le-bol, puis ça c’est long, les gouvernements c’est long, puis c’est long, puis c’est long, mais quand ils commencent à travailler, puis qu’ils commencent à s’organiser dans une direction, ôte-toi de là, ça casse ! Ça, ça va pour toutes les sectes, ça va pour tous les groupes, ça va même pour la mafia.
Ce n’est pas le temps encore parce que ce n’est pas arrivé que les gouvernements cassent la mafia, mais il viendra un jour, si la mafia mettait en péril la civilisation, les gouvernements ensemble se mettraient pour casser ça, puis ça se ferait très vite, parce qu’ils ont le pouvoir, pourquoi ? Parce qu’ils ont le territoire. Quand tu as le territoire, tu as le pouvoir ! Ça fait que les gens qui sont marginaux, puis qui ont des idéaux, ce qui fait partie de leur expérience d’âme, ça fait partie de l’expérience temporelle. C’est des modes, puis un jour ils se réajustent ou ils s’éclatent, mais la civilisation continue, le monde continue. Mais ça, ça n’a rien à faire avec l’identité.
L’identité c’est totalement personnel, puis un Homme qui est dans son identité est capable de se mélanger, d’être très très fluide avec sa société, dans la mesure où la société est suffisamment intelligente. Moi je suis bien “willing” (prêt) de rester dans la Province de Québec tant qu’il n’y a pas trop de violence, que ça se maintient. Mais si Québec devenait un désarroi social, je sortirais du Québec parce que je n’ai pas à vivre ça, je ne suis pas intéressé à ça, j’irais dans un endroit plus paisible, plus tranquille. Mais tant que ça se tient dans la Provinde de Québec, tant que ça se tient dans le Canada, ben, je suis bien, je vais vivre là.
Donc étant dans mon identité, ça me permet de bénéficier des grandes valeurs d’un pays comme le Canada ou d’une Province comme la Province de Québec, mais dans la mesure où le désarroi social n’est pas trop grand parce que des gouvernements ont pris des décisions qui n’étaient pas suffisamment intelligentes, que moi je serais obligé de payer, par exemple. Ça fait que quand tu es dans ton identité… L’identité, c’est un rapport d’équilibre entre l’ego, l’âme et l’Esprit, puis si tu amènes l’identité très loin dans sa définition, éventuellement c’est la fusion, c’est la fusion entre la lumière puis l’Homme.
Puis quand l’Homme sera arrivé à vivre cette conscience à un niveau suffisamment avancé, l’Homme sera totalement conscient de son identité et il aura par conséquence de cet état d’Esprit, un respect intégral pour l’Humanité ou les groupes, ou les groupuscules, ou les sectes, ou ce qui existe dans le monde, qui n’est pas dans son identité.
DM : Dans le phénomène de l’identité, tel qu’on l’entend, on sent un pouvoir là-dedans, on sent, on… Pour un égo en tout cas, on a l’ambiance d’un pouvoir dans le fait d’avoir de l’identité, est-ce que je me trompe là à ce niveau-là, est-ce qu’il y a un pouvoir ?
BdM : Un Homme qui est dans son identité a un pouvoir sur lui-même.
DM : Point final !
BdM : Ayant un pouvoir sur lui-même, il est libre de se déplacer corps et âme où il veut, faire ce qu’il veut mais toujours en fonction de lui-même, jamais en fonction des autres. Autrement dit un Homme qui est dans son identité, le pouvoir est par rapport à lui-même, il fait partie de son intelligence créatrice qu’il ne peut pas imposer à l’extérieur de lui-même. Parce que ça ne serait plus de l’identité, ce serait la recherche d’une identité.
Un Homme conscient, c’est une sphère, il est une sphère, il vit dans le centre de sa sphère, il peut faire de l’interrelation avec d’autres sphères, mais il ne peut pas englober d’autres sphères. S’il englobait d’autres sphères, ce ne serait pas de l’identité.
DM : OK. Un être qui a de l’identité n’a pas de pouvoir sur les autres ?
BdM : Un être qui a de l’identité n’a aucun pouvoir sur les autres, mais il a une conscience suffisamment grande pour ouvrir la conscience des autres, c’est à peu près le plus loin que ça peut aller.
DM : OK. Jusqu’où peut aller son pouvoir sur lui-même ?
BdM : Son pouvoir sur lui-même, il peut aller ultimement jusqu’au contrôle de son corps matériel, autrement dit jusqu’à sa capacité de transmuter la conscience de ses cellules.
DM : OK. Maintenant, l’impression que certaines personnes ont d’avoir du pouvoir sur les autres, est-ce que c’est un reflet d’un manque d’identité ?
BdM : L’impression que les gens ont d’avoir du pouvoir sur les autres fait partie de leur orgueil spirituel ou de leur orgueil mental, ou de leur orgueil tout court ! Avoir l’impression d’avoir du pouvoir sur les autres, c’est avoir quelque part de l’orgueil, et tu ne peux pas avoir d’orgueil si tu es dans ton identité. Là, je parle dans le cadre de l’évolution de la conscience supramentale, je ne m’occupe plus de vos définitions d’identité de Bernard de Montréal. Dans l’évolution de la conscience supramentale, dans l’identité de l’Homme nouveau, il y aura transparence et l’identité sera le résultat de la fusion de ce qui est haut et bas dans ces plans, à ce moment-là l’Homme ne peut pas exercer sur d’autres autour de lui ce que vous appelez involutivement du pouvoir.
DM : Qui n’est pas finalement du pouvoir ?
BdM : Qui n’est pas du pouvoir !
DM : Qui est quoi d’abord, c’est une impression ?
BdM : C’est simplement une impression de pouvoir basée sur les lois de contradiction ou sur les lois de puissance !
DM : Donc la faiblesse de l’autre ?
BdM : Sur la faiblesse de l’autre !
DM : OK.
BdM : Ce qui est probablement l’une des grandes caractéristiques de l’Homme conscient, c’est que l’Homme conscient trouvera son plaisir dans des relations avec des Hommes à sa mesure. L’Homme conscient aura le plaisir d’être en relation avec des Hommes en puissance, il n’aura pas de plaisir d’être en relation avec des êtres qui ne seront pas dans leur puissance. Parce qu’il n’aurait plus d’échange, de par sa propre nature, ça serait une domination. Alors il se retire, et sa relation ça sera avec des Hommes en puissance, et pour en arriver à bénéficier puis avoir le plaisir de traiter avec des Hommes en puissance, il faut avoir une conscience très transparente.
DM : Comment un Homme qui a de l’identité traite ses contrats avec les gens ou son environnement, est-ce qu’il ne se lie jamais, est-ce qu’au contraire il se lie avec l’évolution ou le destin de certains êtres qu’il choisit, comment il négocie, je n’aime pas le mot, mais comment un individu qui a de l’identité traite ses ententes avec son environnement ?
BdM : Il traite de ses ententes… DM : C’est un Homme libre de la façon dont vous le parlez là ?
BdM : Il traite de ses ententes avec son environnement en fonction de l’équilibre qui existe entre lui et ses partenaires de vie.
DM : Donc c’est son critère dans la vie ?
BdM : C’est le seul. Tant qu’il y a de l’équilibre il y a du plaisir, tant qu’il y a du plaisir il y a de l’ouverture d’Esprit entre les deux, entre les trois, entre les quatre, c’est le seul critère, c’est le seul. Autrement dit, il va traiter en fonction de la conscience de l’autre. S’il y a suffisamment de conscience c’est facile de traiter, s’il n’y a pas suffisamment de conscience, il se crée en lui une très grande fatigue, donc il casse, il lâche, il laisse.
DM : OK. Mais il ne laisse pas l’autre, il laisse à cause de l’évènement ? C’est un évènement qui pollue sa relation avec quelqu’un ou s’il peut supporter des évènements qui sont très négatifs simplement parce qu’il y a beaucoup d’Esprit dans l’échange ?
BdM : Il peut supporter des évènements qui sont négatifs pour un certain temps, jusqu’au temps où il voit que l’autre en arrive à dépasser ça. Mais s’il n’en arrive pas à voir que l’autre est capable d’en arriver à son identité, à ce moment-là il va être obligé de le laisser, parce que les Hommes sur la Terre sont tous : “différentes mesures d’eux-mêmes”, sont tous : “différentes mesures de la capacité d’énergie qu’ils sont capables de prendre”.
Il y a des Hommes qui sont capables de prendre des évènements, des difficultés, des contradictions, puis de les amener finalement à une synthèse. Il y a des Hommes qui ont moins de force intérieure. Donc un Homme conscient éventuellement sera obligé de laisser les êtres qui ont moins de force intérieure, pour les laisser évoluer à leur rythme, sans ça ces êtres-là souffriraient trop, ces êtres-là vivraient des initiations à tout casser !
DM : Ce serait trop accéléré ?
BdM : Ce serait trop accéléré, oui.
DM : OK. Est-ce qu’un être, à ce moment-là, qui a de l’identité peut vraiment se lier avec d’autres êtres ou simplement échanger avec d’autres êtres ?
BdM : Un être qui a de l’identité ne se lie à personne !
DM : Il se lie à personne !
BdM : Non ! Il peut faire de l’entregent pendant un temps, qui convient à sa propre évolution, à sa propre destinée, ainsi de suite, mais un être qui est en relation avec une personne qui a de l’identité n’est jamais sûr de la permanence de sa relation. Puis la personne et l’être qui est dans son identité ne peut jamais assurer à l’autre la permanence de sa relation.
DM : Même dans le couple ?
BdM : Non !
DM : Il y a des nuances ?
BdM : Le couple, c’est le seul endroit où cette loi-là ne s’applique pas, parce que dans un couple, deux êtres dans un couple, un homme puis une femme dans un couple qui ont une identité, autrement dit qui sont arrivés à un niveau de fusion suffisamment intégrale, ne font pas partie de l’expérience humaine sur la Terre, ils font partie de l’expérience cosmique sur le plan éthérique.
Donc ils sont déjà préparés à la conscience éthérique, donc ce n’est pas leur expérience sur la Terre qui est la finalité de leur mouvement, c’est l’expérience éthérique qui est la dynamique de leur mouvement. Donc ils ne peuvent pas être dissous dans leur relation, parce qu’ils n’ont pas été amenés dans leur relation par les conventions humaines involutives, ils ont été amenés dans leur relation par l’Esprit.
DM : Puis même les relations amicales ne sont pas amenées par l’Esprit ?
BdM : Les relations amicales sont amenées par l’Esprit, mais à travers la personnalité, à travers les courants astraux de la personnalité, c’est pour ça qu’à travers… À cause de ceci, un homme qui rencontre une femme, autrement dit deux êtres qui ne sont pas dans leur identité puis qui se rencontrent, ne sont jamais sûrs de la permanence de leur relation. Tandis qu’un homme, une femme qui sont dans leur identité sont absolument sûrs de leur relation à partir de la seconde où ils se rencontrent.
DM : C’est intéressant ! Ça veut donc dire à ce moment-là que ça ne sert absolument à rien d’investir dans, exemple, dans une évolution sociale, c’est préférable d’investir dans un couple autant pour l’homme que pour la femme, d’investir, j’entends, en terme d’être disponible. La priorité de l’individu, autant pour l’homme que pour la femme, c’est son couple ?
BdM : Ouais, mais vous ne pouvez pas dire ça parce qu’à ce moment-là, vous établissez une valeur à l’identité dans sa capacité relationnelle d’intégrer l’extérieur ou l’intérieur de la vie.
DM : Je disais ça pour la permanence !
BdM : Ouais, mais ça, ça fait partie de votre vocation spirituelle et psychologique. Ça, ça fait partie de votre vision en tant qu’astrologue (rires de DM), ça fait partie de votre… Ce n’est pas erroné, mais ça fait partie de votre façon de voir les choses. Puis dans un sens très ouvert, vous avez raison parce que le couple est fondamentalement le microcosme, le couple est fondamentalement la base de la relation humaine, ça vous avez raison.
Mais de là à extrapoler sur ça, puis de dire : “L’Homme devrait investir plus dans un couple que dans des amitiés”, c’est particulariser la valeur de votre entendement et vous ne pouvez pas faire ça. Par exemple, il y a des individus dans la vie qui vont dire : “Ha, ben moi, je suis célibataire, les femmes, je ne veux rien savoir, je suis bien, j’ai mon chat à la maison, je fais mes toasts, je suis content, je suis heureux”.
Tu ne peux pas questionner ça. Si le gars est heureux de même au niveau de sa conscience, il doit être respecté dans son célibat. Par contre il y a des gens qui vont dire : “Ben moi, ça me prend une femme dans ma vie”. Tu ne peux pas le discuter ça ! Bon, ça, ce sont des états, ce sont des états psychologiques de forme expérientielle qui font partie de l’expérience de l’âme du célibataire, ou de l’expérience de l’âme de ceux qui sont dans le couple.
Par contre, si le célibataire en arrive un jour à une identité intégrale, il réalisera qu’une fois que tu as une identité, tu ne peux plus te permettre de ne pas bénéficier d’échange avec un autre Esprit, parce que le seul plaisir que l’Homme peut avoir sur une planète expérimentale telle que la nôtre, c’est l’engendrement créatif de deux Esprits qui composent constamment avec les formes dans lesquelles on est plongés.
Lui, à cause de son expérience d’âme, puis à cause probablement d’autres vies antérieures qui ont fait qu’il est obligé de vivre le célibat, dans une certaine programmation, à cause de certaines failles, ainsi de suite, ça, ça fait partie de son expérience, mais tu es obligé de respecter ça. Tu ne peux pas dire : “Bon” ben, le couple c’est l’ultime réalité binaire de l’homme et de la femme”. Tu peux dire ça au niveau d’une conscience créatrice, mais tu ne peux pas dire ça au niveau d’une conscience expérimentale basée sur le mouvement des énergies de l’âme et de la mémoire de l’âme à travers l’ego.
DM : OK. Un individu qui est en progression, il faut qu’il passe une étape ?
BdM : Je connais des gens… D’ailleurs, depuis plusieurs années là, des gens qui étaient célibataires, puis ils sont arrivés maintenant suffisamment dans une réelle identité pour commencer à regarder autour d’eux autres, il y en a qui commencent à regarder les femmes puis les femmes qui commencent à regarder les hommes. Puis ils commencent à apprécier le fait de pouvoir… Mais ils sont maintenant libérés d’une fausse identité qu’ils avaient avant, qui était une forme préférentielle qu’ils se donnaient en tant qu’ego par rapport à la particularité psychologique de leur valeur égoïque. Puis ça, ils ont commencé à casser ça là.
Ça fait que là, ils commencent à réaliser qu’une femme, ce n’est pas nécessairement un casse-pieds, parce que le célibataire qui dit : “Une femme, c’est casse-pieds, gnagnagna”, une femme ce n’est pas nécessairement un casse-pieds. Il y a des femmes qui le sont comme il y a des hommes qui sont toutes sortes de choses. Donc il faut être dans une certaine identité pour réaliser que l’homme dans son identité c’est un être merveilleux, la femme dans son identité c’est un être merveilleux. Quand ces deux-là se rencontrent, il n’y en a plus de célibat ! Puis il n’y a plus de fausse vision du couple où la femme est esclave de l’homme puis que l’homme vit son rapport avec elle simplement pour des échanges d’énergie sexuelle, ça va plus loin que ça, c’est là que l’homme rentre dans le couple créatif.
DM : Mais est-ce qu’un être qui a de l’identité en arrive inévitablement dans sa vie à se créer un couple ou s’il peut… ?
BdM : Il en arrivera inévitablement dans sa vie à se créer un couple, parce qu’un être qui a de l’identité a trop de puissance créatrice, donc il est “too much” !
DM : Pour lui-même ?
BdM : Il est “too much”, il est “too much” point final ! Toute l’énergie passe, il faut qu’elle soit canalisée !
DM : Mais il peut le faire dans son travail ?
BdM : Ce n’est pas assez !
DM : Ce n’est pas assez ?
BdM : Non parce que l’expression créative d’un Homme conscient dans le travail, c’est une… La créativité d’un Homme qui est dans son identité dans le travail, c’est tellement facile ! Regarde moi, quand je fais des livres là, tu me dis : “Bon, écris donc un livre sur la sexualité”, je t’en écris un. “Écris donc un livre sur la psychologie”, tu peux écrire sur n’importe quoi, c’est tellement facile, tu n’as plus de challenge. Ça fait qu’à ce moment-là tu as besoin de… OK. Ça, c’est intéressant ! Pour un Homme conscient, le travail ce n’est pas assez, il a besoin d’un échange.
Moi dans le travail je suis comblé, dans le sens que je me cause, mais ce n’est pas assez parce que c’est gratuit. J’ai écrit un livre de neuf-cents pages, ce n’est pas moi qui l’ai écrit, c’est gratuit, ça fait qu’il n’y a pas de challenge là-dedans. Tandis que le rapport avec ma femme, avec ma fille, l’essence de trois personnes créatives qui se complètent, ça n’a pas de prix, ça n’a pas de … DM : Là, vous allez dire qu’il y a du challenge ?
BdM : Non, ça n’a pas de prix, il n’y a pas de challenge, il n’y a pas de lutte.
DM : Pas de lutte ?
BdM : Non.
DM : Vous dites que vous écrivez un livre de neuf-cents pages, il n’y a pas de challenge, vous dites que ce n’est pas suffisant ?
BdM : Ce n’est pas suffisant parce que dans le rapport mental avec un être qui est dans son identité, tu vas toujours plus loin dans l’étude de la vie, dans la compréhension de la vie, dans la dynamique de la vie, dans le mouvement de la vie. Ma femme, elle me dit : “Il faut que je m’en aille en Italie là”, je lui dis : “Il faut que tu t’en ailles en Italie”… ? Elle me dit : “Oui”. Elle dit : “Il faut que je parte”. T’sé, Il faut que tu sois à l’écoute.
Elle dit qu’il faut qu’elle s’en aille en Italie, mais si elle dit qu’il faut qu’elle s’en aille en Italie, tu ne peux pas lui dire : “Il ne faut pas que tu t’en ailles en Italie, je m’ennuie, je ne veux pas être tout seul, ça coûte trop cher”. Alors il faut que tu organises les moyens pour qu’elle aille en Italie, parce qu’elle est rendue dans son Esprit, dans sa vie, à devoir aller en Italie, pour faire telle affaire, telle affaire, telle affaire… Ça fait qu’il y a un processus, elle “move” la vie, elle “move” l’ltalie, elle “move” des évènements, elle “move” des choses, ma femme elle travaille par rapport à moi comme elle travaille par rapport à elle-même, ainsi de suite.
DM : OK. Donc si je comprends bien, dans un couple vous avez du mouvement, puis dans votre travail vous avez une finalité ?
BdM : Dans le couple il y a du mouvement, dans le travail il y a une finalité qui n’a pas de fin (rires du public). C’est une finalité qui n’a pas de fin, c’est une finalité dans le sens que… Il y a des gens qui me disent : “Quand est-ce que tu vas arrêter de donner des séminaires, quand est-ce que tu vas arrêter de donner des conférences”… ? Je vais arrêter dès que je n’aime plus ça, là ils vont dire : “Mais quand est-ce que tu n’aimeras plus ça”… ?
Je vais leur dire : “Quand je vais sentir trop d’ego, si je sentirais trop d’ego ou si quelqu’un dans la salle me lancerait une tomate”… Supposons quelqu’un dans une salle me lancerait une tomate, bon, ben, je dirais : “C’est une valeur là, je n’ai pas besoin de ça, bonjour”. Ce serait une valeur, parce que ça m’empêcherait de continur à donner des conférences à tout le monde que j’ai connu depuis des années de temps. Mais ça, ça ferait partie du processus. Ça fait que le gars dans la salle qui me lancerait une tomate, c’est le timing ça, je ne vivrais pas, je ne pourrais pas dire : “Parce que c’est toi là, mon enfant de chienne qui m’a tout arrêté mon job là, puis de parler au monde là”…
Ça ferait partie des évènements, je n’ai rien qu’à aller en dedans, puis je vais savoir si je vais en avoir une de tomate, puis je continue ! (rires du public). Ça fait que tu ne peux pas arrêter, tu ne peux pas… Tu n’as pas de raison d’arrêter ton travail quand ce n’est plus du travail. Moi je viens ici, j’ai du fun, je parle… D’ailleurs, mes conférences sont bonnes en fonction de toi, c’est toi qui est responsable des conférences.
Si jamais les gens disent : “Ça a été plate (ennuyeux) un soir”, c’est à cause de toi, ce n’est jamais à cause de moi (rires public). Ça fait que si tu as des bons sujets, des sujets que le monde aime, puis tu es proche du monde, tu es proche de ton public, puis… Pas les affaires que toi tu peux savoir ou que moi je peux savoir, les choses que le monde veut savoir tous les jours, dans leur job, dans la vie, tout ça. Pas les extraterrestres ! Ça, c’est pour de l’autre monde, c’est une autre catégorie ! C’est les affaires de tous les jours ici, il y a du monde qui veut savoir les affaires de tous les jours, si tu leur trouves des sujets, ben, moi je vais les remplir les sujets.
ll y a d’autres personnes, ça va être les extraterrestres, pour eux autres c’est important, mais il y a d’autres personnes qui le font, ainsi de suite, ça fait que c’est de même que ça marche. Mais c’est parce que c’est toi qui es responsable des conférences, trouve-leur des bons sujets, puis “placote” avec eux autres, puis tu leur dis : “Bon, qu’est-ce que c’est dont vous aimeriez qu’on parle le mois prochain”… Ils vont te le dire, ils en ont des idées, alors on va parler de ça, moi je continue mon travail, j’aime ça !
DM : OK. Les tomates pour moi ! (rires de DM).
BdM : Ça fait que ce n’est plus un challenge.
DM : Mais un point aussi que je voulais relever, c’est qu’il y a des gens, des fois, qui me disent : Dans un couple, je me sens restreint, quand je m’en vais dans mon travail, j’ai vingt-cinq, cinquante personnes qui m’absorbent, parce qu’ils ne se sentent pas absorbés dans leur couple. Donc il y a des gens qui vont débattre le fait qu’ils s’expriment ou qu’ils se manifestent mieux quand ils sont à l’extérieur d’une vie privée que dans une vie privée ?
BdM : Oui, je suis d’accord, le couple c’est en évolution, l’individu est en évolution. Avant que ta femme soit dans son identité, avant que ton mari soit dans son identité, ça prend un certain temps, ça fait que plus les gens avancent là-dedans, moins ils sont restreints dans leur couple.
DM : Mais vous dites : un homme ou une femme, peu importe là ?
BdM : Il faut qu’il y ait de l’échange ?
DM : OK. Une personne qui a de l’identité et qui a de l’échange avec – on va donner un chiffre là : cinquante personnes – ce n’est pas mieux d’avoir de l’échange avec cinquante personnes qu’avec une seule personne ?
BdM : Non. C’est bien plus fatigant, c’est bien plus fatigant avoir de l’échange avec cinquante personnes qu’avec une personne, parce qu’avec cinquante personnes tu es obligé d’ajuster constamment, constamment, parce qu’ils ne vivent pas avec toi la proximité. Tandis qu’avec ta femme, tu n’as rien à ajuster – je parle si c’est un couple ajusté dans son identité – c’est toujours l’échange, c’est comme l’eau, ça n’arrête pas, ça n’arrête pas, ça n’arrête pas !
Tandis que si tu “deales” avec l’extérieur, même si c’est des gens qui sont merveilleux, tu es obligé d’ajuster. Moi j’ai été obligé d’ajuster avec Donald Moses, je l’aime bien, puis c’est un Homme merveilleux, mais j’ai été obligé d’ajuster, puis ajuster, puis ajuster, puis ajuster. Les gens que je rencontre quand je vais au bureau, je suis obligé d’ajuster, puis ajuster, puis ajuster. Ça fait que ça, éventuellement, ça draine, puis ça draine, puis ça draine, il faut que tu prennes du recul puis tu continues, puis ça draine.
Tandis qu’avec ta femme, tu n’as pas besoin d’ajuster, avec ta fille tu n’as pas besoin d’ajuster, c’est toujours la découverte, la découverte, la découverte parce que tu as trois Esprits qui travaillent ensemble dans la même direction. Puis c’est quoi la direction ? C’est le fun dans la famille, puis c’est le fun dans la famille, puis l’expansion de la vie de famille.
DM : Qu’on ne peut pas trouver dans un milieu de travail ?
BdM : Que tu ne peux pas trouver dans un milieu de travail !
DM : Absolument pas trouver ?
BdM : Tu ne peux pas trouver ça dans un milieu de travail. Un milieu de travail c’est un autre “board game” (jeu de société), ça peut être très merveilleux mais c’est un autre “board game” !
DM : Donc une carrière ce n’est pas une identité ?
BdM : Tu ne peux pas changer une femme pour un job, “no way” (impossible) (rires du public). Une carrière c’est intéressant parce que ça permet de canaliser ton énergie créatrice, mais un couple créatif, un couple qui est dans son identité, c’est une maison pour l’Esprit, un couple c’est une maison pour l’Esprit. Ça sort de même !
DM : C’est bon ça !
BdM : Oui, ça a de l’allure ! Un couple c’est une maison pour l’Esprit.
DM : Puis un travail, c’est quoi pour l’Esprit ?
BdM : C’est un job ! (rires du public).
DM : Elle est bonne celle-là ! (rires). Mais c’est parce qu’il y a énormément de gens qui pour dissoudre la survie du couple investissent énormément dans le travail ?
BdM : Oui, mais c’est de la compensation !
DM : C’est de la compensation ?
BdM : Mais oui, c’est de la compensation.
DM : S’ils travaillaient moins, puis ils seraient plus dans leur intimité, ça irait mieux… BdM : Ça fait encore partie de l’expérience du couple, ça fait encore partie des gens accouplés. Il y a des gens, il y a des hommes qui travaillent trop, ils devraient s’amener un peu plus dans la maison, mais ça, ça fait partie de l’expérience. Là, quand tu me parles du couple, je ne peux pas te parler du couple à tous les niveaux, je te parle du couple qui est dans son identité là. Le couple qui est dans son identité là, il y a de l’équilibre entre le job, le travail puis la maison, il y a de l’équilibre, c’est parfaitement équilibré. Mais un couple qui n’est pas dans son identité, qui est en recherche d’identité, automatiquement tu vas avoir des choses comme ça. Le gars qui vit un “burn out”, par exemple, parce qu’il est trop sur son job, il se marie à son job !
DM : Comment on peut traiter dans un couple où les deux ont de l’identité, comment est-ce qu’on peut traiter l’environnement social qui fait une pression sur un des deux partenaires, style l’individu est à son travail, et puis un individu dans le milieu de travail, qui essaie de faire pression pour s’accaparer une personne du couple ? Parce que, disons, admettons c’est un patron qui ne connaît pas la femme de son associé ou de l’autre, et puis qui fait comme une sorte de couple occulte avec son associé, puis ça déstabilise le couple, comment est-ce que l’homme qui revient dans son couple doit traiter avec sa femme, disons, par rapport à ça ?
BdM : Ha oui, ça c’est intéressant ! Tu ne peux pas te laisser englober, tu ne peux pas laisser tes énergies englobées par l’extérieur contre ta partenaire, jamais ! Parce que tu perds, à court ou à long terme tu vas perdre, tu vas perdre ta famille, tu vas perdre tes enfants, tu vas perdre, tu ne peux pas faire ça !
DM : Même s’il y a une augmentation de salaire ?
BdM : Ha non, ça c’est du bluff… Il y a bien des Hommes qui se font prendre là-dedans, il y a bien des Hommes qui se font prendre, qui se font offrir une augmentation de salaire, puis automatiquement, il y a une perte de valeur dans leur couple. Ce n’est pas intelligent, mais ça, ça fait partie de l’expérience de l’Homme dans son travail, ça fait partie de l’expérience du couple.
DM : Ça, c’en est une de situation d’énergie contradictoire ?
BdM : Ha oui, y en a des millions de même. Je vais te dire une chose, tu pourrais faire des conférences sur le couple pendant quinze ans que je n’aurais même pas commencé à parler, parce que c’est l’étude psychologique de l’Homme dans le fond. Que ce soit à travers le couple, ça va toucher à tout le reste, ça fait que le couple c’est très très occulte, c’est très grandiose, c’est très profond, puis c’est là, c’est à l’intérieur de ceci que l’Homme souffre, l’Homme génériquement parlant souffre.
DM : Moi, un des éléments qui m’intéresse énormément, justement dans le phénomène du couple, on n’en sortira pas pour une couple de minutes, c’est l’infiltration potentielle des pensées ou des idées venant de l’extérieur qui viennent… Ça va jusqu’à la vibration que l’individu peut aller chercher – ou être trempé à l’extérieur – qu’il ramène dans son intimité, jusqu’où peut aller de l’infiltration dans un couple, mais on parle toujours du couple qui a de l’identité ?
BdM : Là, tu parles d’influences.
DM : C’est ça.
BdM : Il y aura toujours des influences de l’extérieur qui peuvent miner un couple, mais plus l’individu rentre dans son identité, moins il y en a, puis moins il y en a, puis éventuellement il n’y en a plus.
DM : OK. Une personne qui a de l’identité, est-ce qu’automatiquement elle est libre de toute influence ?
BdM : Une personne qui a de l’identité n’est pas influençable.
DM : Absolument ?
BdM : Absolument !
DM : 360 degrés ?
BDM : 360 degrés, je vais te dire pourquoi même si je vais dans l’occulte de ma conscience à moi personnellement pour l’expliquer. Quand tu as une identité, tu as un rapport télépathique direct avec le plan mental, comme dans mon cas je n’ai pas besoin de penser, d’ailleurs je ne pense pas, je n’ai pas besoin de ça, mais je vis de la communication télépathique. Ça fait que la pensée réflective, personnelle, que l’Homme involutif a, moi je vis une pensée créatrice, autrement dit de la communication, de la télépathie entre le plan mental puis la source. Donc s’il vient… Bon, supposons que mon partenaire Donald, il disait : “Bon, on va faire telle affaire”, OK. C’est intelligent, c’est intéressant, OK. Ça prendrait réellement un homme par les oreilles, OK. J’arrive chez nous, puis je dirais à ma femme : “Bon, ben, Donald, il m’a suggéré qu’on fasse telle, telle affaire, tel projet par exemple”… Elle, ça va lui prendre une journée pour résoudre son problème.
D’abord elle va se coucher le soir, puis elle rêve, puis comme elle est médium psychique elle rêve, puis laisse-moi te dire qu’elle comprend ses rêves, alors elle va aller dormir le soir, puis elle va vouloir rêver de cette affaire-là, parce qu’elle les commande ses rêves ! Elle va rêver de cette affaire-là, elle va se lever le lendemain matin, puis le rêve va lui dire si c’est bon ou si c’est mauvais. Donc déjà elle, elle a sa source, donc elle n’est pas influençable par moi.
Puis moi je n’ai rien qu’à… Si elle me donne… Dans le sens que ça lui dit, le rêve là – parce que le rêve c’est absolu – si elle dit : “Le rêve, ce n’est pas bon”, ça lui indique tu ne devrais pas faire ça, je n’ai rien qu’à aller en dedans puis ils vont dire : “Bon, écoute-là, elle a raison”, ça fait que tu n’es plus influençable.
DM : OK. L’associé ne pourrait pas dire : C’est ta femme qui porte la culotte ou quelque chose comme ça ?
BdM : Non. L’associé, s’il n’était pas intelligent, oui ! Mais si c’est un associé intelligent, comme Donald l’est, c’est ça qu’il fait. Quand il y a des grandes décisions corporatives à prendre, il appelle ma femme au téléphone, puis il lui dit : “Rêve donc de telle affaire ce soir, puis tu me le diras demain matin” (rires public), alors tu n’en as plus de problème quand tu fonctionnes avec des gens qui ont une identité, tu comprends ? Ça fait que c’est pour ça que c’est bien important, l’identité.
DM : Donc un associé ou en tout cas, un patron qui trouverait un employé qui a de l’identité, il aurait avantage à connaître la femme de l’employé (rires public).
BdM : Mais ça dépend de l’identité de la femme. Ma femme elle a ces facultés-là, il y a d’autres femmes qui auront d’autres facultés.
DM : Mais est-ce qu’une personne qui a de l’identité a automatiquement une faculté ?
BdM : Une personne qui a de l’identité a automatiquement une faculté, oui. Seulement que c’est une faculté qui n’est pas conditionnée par l’ego.
DM : Donc une personne qui a de l’identité ne se fait jamais dissocier son intimité ?
BdM : Non.
DM : Jamais. Très important !
BdM : Non parce qu’elle est totalement dans son intelligence, je n’ai pas dit : Elle est totalement intelligente, mais elle est totalement DANS son intelligence.
DM : OK. Mais est-ce quelle fait ça pour défendre le couple ou si elle fait ça pour elle-même ?
BdM : C’est une question intéressante, elle fait ça pour maintenir de l’ordre.
DM : C’est pour elle-même ?
BdM : De l’ordre pour tout le monde, pour elle-même, pour son mari, pour sa fille, pour ses enfants.
DM : Mais fondamentalement, est-ce qu’elle le fait pour elle-même ?
BdM : Elle fait ça pour maintenir de l’ordre. De l’ordre… De l’ordre dans le sens conscient, de l’ordre c’est en soi une finalité dans la vie.
DM : OK. Donc si elle le fait pour elle-même, automatiquement ça rayonne sur l’environnement ?
BdM : De l’ordre, de l’ordre dans le sens de la conscience, de l’ordre dans la vie, c’est une finalité. Un homme là, ou une femme, ou une famille, ou un être qui a de l’ordre dans sa vie consciente, je parle d’un Homme conscient, créatif dans la vie, ne souffre plus ni sur le plan mental, ni sur le plan physique, parce que l’ordre c’est l’équilibre des énergies entre la source puis la matière, et l’Homme en arrivera à découvrir au cours de son évolution les différents niveaux d’ordre, puis ça va très loin là ! FIN.
mise à jour le 22/06/2024