CP-198 Questions/Réponses, mouton noir [fr]

CP-198 Questions/Réponses, mouton noir

“Donc pour finaliser sur le sujet des moutons noirs, il faut comprendre que ces êtres sont des êtres qui sont fortement astralisés, mais qui demeurent des êtres possédant un esprit qui doit un jour être amené à percer, transpercer la couche astrale de la …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Donc pour finaliser sur le sujet des moutons noirs, il faut comprendre que ces êtres sont des êtres qui sont fortement astralisés, mais qui demeurent des êtres possédant un esprit qui doit un jour être amené à percer, transpercer la couche astrale de la conscience planétaire. Et si les parents sont conscients et connaissent, et comprennent les lois de l’astral, comme les parents évolués doivent ou le comprendront, ils verront que le mouton noir peut briller, doit briller et probablement brillera plus que les enfants qui ne sont pas aussi noircis par l’impression que les parents ou la société ont d’eux, lorsqu’ils leur auront donné les moyens nécessaires pour transformer leur propre caractère, dans la mesure où les parents sont capables de voir et d’appliquer les lois de l’instruction concernant l’éducation de l’Homme nouveau.

Il est évident qu’un enfant qui est surnommé le mouton noir dans une famille possède des qualités astrales puissantes, mais un parent conscient, un grand éducateur, ne peut pas être cerné, limité par ces forces astrales d’un enfant. Mais si le parent ne le voit pas, si le parent est trop ignorant des lois de l’astral, si le parent est trop ignorant des lois de l’énergie dans l’Homme, il est évident que ces forces dans l’enfant deviendront de plus en plus grandes et viendra le jour où les parents ne pourront plus le contrôler.

Donc effectivement l’enfant sera noir, sera mouton noir et sur le plan social ou individuel, deviendra plutôt un problème que d’autres choses. Mais tout se renverse parce que là où il y a l’esprit, il y a clarté, il y a lumière. Mais la lumière, l’esprit, doit venir d’abord des parents. Ce sont eux qui sont responsables ou qui ont la capacité, si vous voulez, de prendre un enfant qui naît avec de fortes tendances astrales pour l’amener à un juste milieu afin de pouvoir équilibrer son énergie, comme ils le font d’une façon plus facile avec d’autres enfants qui ne sont pas autant astralisés.

Mais il ne faut pas faire l’erreur ancienne que les moutons noirs sont effectivement le produit naturel de l’évolution de la nature et que c’est systématique de reconnaître un tel enfant et de ne pas s’en occuper, dans ce sens de ne pas lui voir de brillance ou de valeur ou de potentiel dans l’avenir. Ceci est une grave illusion.

Si des enfants viennent au monde dans une famille et qu’ils sont plus difficiles que d’autres, c’est parce que les parents ont une expérience à vivre. Mais si les parents sont conscients, ils n’auront pas simplement une expérience à vivre et à supporter face à un mouton noir, ils ont la chance de finalement pouvoir mesurer d’une façon précise, jusqu’à quel point ils sont capables de transmuter l’astral d’un enfant qui vient au monde, qui grandit ; un astral qui est beaucoup plus difficile que celui d’un autre, parce que les sympathies vibratoires sont moindres.

Les parents conscients ne peuvent pas être arrêtés par la manifestation astrale quelconque de leurs enfants. Ils doivent être capables d’amener tous ces enfants astralisés à la conquête de leur astralité et à la perception finale de leur intelligence, de leur esprit. Mais ceci n’est possible que dans la mesure où les parents eux-mêmes sont conscients des lois occultes de la vie, des lois occultes de l’âme, des lois de l’esprit.

Si les parents ont une certaine crainte, une certaine incapacité face à ces enfants, ces moutons noirs, ce n’est pas la faute des enfants, c’est la faute des parents. Car un parent qui a de l’esprit a de la force. Et l’âme, l’astral, ne peut rien contre la force de l’esprit, donc l’esprit peut toujours dompter l’astral de l’enfant.

Donc l’esprit peut toujours dompter un mouton noir et l’amener avec le temps à être et à devenir un mouton brillant qui, probablement, brillera plus que les autres. Parce que déjà, il aura appris à reconnaître sa force, mais dans un même temps il aura appris à la contrôler au lieu de se faire contrôler par elle.

Donc les parents qui ont un soi-disant mouton noir dans la famille, dans le fond, ils possèdent peut-être un joyau, un bijou dont ils doivent enlever la poussière, qu’ils doivent déterrer de la terre de l’astral afin de le rendre libre, pour qu’il puisse briller au soleil de son propre esprit. Voilà pour le mouton noir.

On me demande de parler sur l’ambition versus l’incapacité. L’ambition est un mot, un concept, qui fait partie du besoin de l’ego de se donner ou de se créer dans la vie un statut quelconque face à la société. Le terme en lui-même, ce qu’il crée dans l’Homme sur le plan émotionnel et mental n’est pas négatif, mais il peut être plein d’embûches, et le terme de l’incapacité, c’est la même chose.

Le terme de l’incapacité que vivent certains Hommes à se donner dans la vie ce dont ils ont besoin et dont ils sont incapables en apparence pour le temps présent, représente aussi certaines embûches. Parce que quel que soit le concept que vous utilisiez pour définir vos capacités ou votre absence de capacité, ces concepts font toujours partie de l’aliénation de l’ego face à sa réalité ou de l’impression de l’ego face à son pouvoir planétaire.

Dans le cas de l’ambition, l’ego peut très bien développer une capacité, une force, afin de se donner une vie qui convient à son niveau égoïque de perception. Mais ce n’est pas assuré pour lui que l’ambition soit et demeure la mesure de sa dynamique tout au cours de sa vie, surtout s’il devient conscient.

Dans un même sens, l’incapacité que peut sentir un ego en voie d’évolution n’est pas nécessairement une mesure de son absence de pouvoir pendant toute une vie, c’est simplement une situation temporaire qui est bloquée par des états internes d’énergie qu’il n’a pas réussi encore à dépasser.

De la même façon que l’ambition est le mouvement de cette même énergie, mais dans un rythme ou à un rythme qui, au cours des années, pourrait très bien faire de ce même ego ambitieux, un être malade. Dans le cas de l’ambition ou de l’incapacité, l’Homme doit quelque part réagir, c’est-à-dire agir à partir de l’intérieur.

Si l’Homme ambitieux en arrive un jour à prendre conscience de son ambition et qu’il commence à prendre une mesure de ce que l’ambition lui a donné ou lui a enlevé, il verra très bien que, probablement, de grandes valeurs de la vie lui ont été enlevées à cause de l’ambition : la santé peut-être, la perte de sa famille peut-être, parce qu’il a été marié au travail, ainsi de suite.

Et dans le cas du type qui est incapacité, lui aussi verra à un certain moment qu’il subit une certaine illusion qui lui est imposée, dans ce sens que ses centres ne sont pas suffisamment ouverts pour la canalisation de son énergie, parce qu’il s’est prédisposé psychologiquement à un certain mouvement ou à une certaine direction de vie qui n’est pas celui ou celle qu’il doit entreprendre.

Donc dans le cas de l’ambition ou de l’incapacité, l’Homme nouveau sera obligé quelque part de réaliser qu’il doit vivre une certaine épuration. L’Homme ambitieux devra être épuré de son ambition pour pouvoir finalement en arriver à vivre une vie à un rythme qui convient à sa réalité, à son esprit, à l’équilibre de ses centres, de ses principes.

Et l’Homme qui sent aujourd’hui une incapacité deviendra de plus en plus, demain, capable, parce que justement il aura vécu l’épuration psychologique visant à lui donner l’impression d’être un incapable, alors que la retenue de l’énergie ne fera partie que de sa transmutation éventuelle l’amenant finalement à prendre contrôle de cette énergie.

Donc dans le cas de l’ambition ou de l’incapacité à partir du plan égoïque, sans la conscience créative qui doit surplomber ces deux aspects de la conscience planétaire, l’Homme doit voir clair, si l’Homme ne voit pas clair dans son ambition, il va se tuer, il va se faire mourir au travail.

Si l’Homme ne voit pas clair dans son incapacité, il va se sentir absolument en dessous de la ligne de démarcation de l’être humain en général et de l’Humanité en général. Donc il vivra une dépression, il se sentira incompétent, il se sentira inférieur et ainsi de suite. Mais tout ceci est illusion à partir du moment où l’Homme est capable de comprendre et de saisir les lois de l’esprit au-dessus des lois de l’ego. C’est ça que l’Homme a de la difficulté à reconnaître : la différence entre les lois de l’esprit et les lois de l’ego.

À partir du moment où l’Homme est conscient, et remarquez bien que je parle à l’Homme conscient, à l’Homme en évolution, à l’Homme qui est plus ou moins rapproché d’une forme d’instruction, je dis que l’Homme doit apprendre à reconnaître les aspects psychologiques de son moi qui le rendent ambitieux ou les aspects psychologiques de son moi qui lui donnent l’impression de l’incapacité.

À partir du moment où l’Homme est capable de reconnaître ceci, il se crée en lui une ouverture, il y a en lui une transformation, il y a en lui un changement de perception, et éventuellement l’ambition devient moins ambitieuse, plus raisonnable, plus intelligente. Donc l’Homme en arrive éventuellement à vivre une vie qui a plus d’allure, au lieu de vivre une vie pour le bien-être d’une corporation. Et dans un même temps, l’Homme qui se sent incapacité, verra graduellement grandir en lui des forces qui, par elles-mêmes, lui donneront une orientation dans la mesure où il aura la capacité de se débarrasser psychologiquement de l’impression qu’il a d’être incapacité.

Donc dans les deux cas, l’Homme conscient raffinera l’ambition, éliminera l’impression d’incapacité. Il pourra éventuellement se produire dans la vie d’une façon qui convient à son intelligence créative, à sa conscience, à l’harmonie de ses plans, au lieu de vivre une ambition qui ne représente que le mouvement stupide distrayant ou l’incapacité qui représente aussi l’impression stupide de l’Homme qui n’est pas capable encore de se réaliser et qui se croit incapable de le faire.

Dans les deux cas, l’Homme a besoin d’esprit parce que l’esprit, l’intelligence, est une qualité universelle de la conscience de l’Homme et elle englobe et peut raffiner toute polarité. Mais là, vous direz : “mais oui, mais l’esprit, on ne peut pas acheter de l’esprit chez Eaton, on ne peut pas avoir de l’esprit comme on veut”. Ce n’est pas l’esprit qui est le problème de l’Homme, ce n’est pas la quantité d’esprit qui est le problème de l’Homme, c’est l’Homme lui-même face à son conditionnement.

L’Homme ambitieux a été conditionné par la société, il a été conditionné par son père qui lui a dit : “Écoute bonhomme, il faut que tu travailles dans la vie, sinon tu vas faire de la merde”. Il a été conditionné aussi par le système qui lui a donné l’impression d’être incapacité parce qu’à tel âge, il a lâché l’école. Ayant lâché l’école, il n’a plus les outils pour aller plus loin, pour se rendre à l’évidence d’une capacité quelconque. Donc dans les deux cas, l’Homme ambitieux ou l’Homme incapable est un Homme qui a été conditionné par le social, l’un dans un sens positif et l’autre dans un sens négatif.

Mais l’esprit, lui, qu’est-ce que vous faites de lui, l’esprit ? L’esprit c’est la force dans l’Homme qui lui fait réaliser, qui lui fait savoir que son incapacité, elle est temporaire. L’esprit, c’est la force dans l’Homme qui lui fait réaliser que son ambition est téméraire.

Donc l’esprit est une dimension de l’intelligence humaine avec laquelle l’ego doit travailler, si l’ego travaille avec cette dimension, cet aspect de son interne, il en arrivera à corriger les aberrations de son ambition, comme il en arrivera à éliminer les impressions de son incapacité. Mais il faut qu’il soit, l’Homme nouveau, l’Homme conscient, capable de vivre, de supporter le temps de son esprit. Et le temps de l’esprit, ce n’est pas le temps de l’Homme évidemment, parce que l’Homme n’est pas prêt à vivre et à canaliser cette énergie puissante qui fait partie de lui, cette intelligence qui fait partie de lui.

Donc si l’Homme n’est pas capable de s’allier avec son propre esprit, il est obligé de continuer à s’allier à l’ambition et devenir malade ou de s’allier à l’incapacité et de se développer toutes sortes de complexes d’infériorité. Mais si l’Homme, quelque part en lui-même, est capable de toucher du doigt à une partie de lui-même qui est réelle, à une partie de lui-même qui est RÉELLE, qui ne peut pas être éliminée de sa conscience, à ce moment-là, il pourra dépasser le caractère purement psychologique de l’ambition et de l’incapacité.

Il saura qu’il n’est pas incapacité, il saura qu’il est simplement retenu dans son énergie pour une période temporaire. Le sachant, naturellement, il vibrera et la vibration l’amènera éventuellement à un éclatement, ainsi de suite. De même que dans l’ambition, il réalisera que, hop, il va un peu trop vite. Ah ! Que sa maladie commence à être dangereusement affectée. Donc il commencera à voir, à se créer des plans pour ralentir, pour s’affranchir de son esclavage, parce que l’Homme ambitieux c’est un esclave, alors que l’Homme qui est incapacité est un pauvre, mais être esclave ou pauvre, c’est la même chose !

L’esclave n’a pas de maître réel et le pauvre n’a pas de lumière en abondance. Si l’esclave avait de l’ambition, avait un maître réel, c’est lui qui serait le maître de sa dynamique, dans le mouvement, dans le travail, donc il pourrait vivre une vie intelligente. Mais non ! Son maître, c’est la société, c’est la compagnie, c’est le patron.

Dans l’autre cas, l’incapacité représente l’Homme qui est pauvre d’esprit, non pas dans le sens qu’il n’est pas intelligent, mais qu’il est pauvre d’énergie de l’esprit parce que l’esprit ne peut pas passer maintenant, pourquoi ? Parce que peut-être il a des craintes, parce que peut-être il n’a pas encore osé, parce que peut-être, il n’a pas encore appris à dépasser des limites illusoires de l’ego, parce que peut-être il s’est créé des projets plus grands que lui pour le moment.

Donc que vous parliez d’ambition qui semble être positive ou d’incapacité qui semble être négative, vous parlez toujours de la polarité de l’Homme, vous parlez toujours de l’ego qui n’est pas encore capable de vivre d’une façon intégrale de son énergie créative où l’ambition cesse d’être ce qu’elle est, pour ne devenir qu’une force dynamique, créative, dans le social, et où l’incapacité cesse d’être ce qu’elle est, et devenir graduellement une capacité dont le rythme convient parfaitement au mouvement de son intelligence, de son énergie, en relation avec l’équilibre de ses plans.

Pendant l’involution, nous avons été poussés dans le dos ou retenus par les fesses, nous avons été poussés dans le dos par la société ou retenus par les fesses de l’incompétence, c’est-à-dire retenus par des conditions qui nous dépassaient. Mais ceci est une illusion !

L’Homme est esprit, l’Homme est esprit, autrement dit l’Homme est force, mais sa force doit être parfaitement équilibrée afin qu’elle ne devienne pas manifestée, à cause de l’astralité, comme de l’ambition, et qu’elle ne soit pas encore la cause de l’astralité, retenue dans une forme d’incapacité, donc tout revient à l’Homme.

Nous sommes à ce stage, encore très loin de comprendre ce que veut dire, esprit, intelligence. Nous comprenons les mots, nous comprenons le concept, mais nous sommes encore très loin de les saisir dans leur réalité, ces concepts, ces mots, parce que nous n’avons pas encore réalisé que l’Homme est esprit et que la destinée de l’Homme, elle est dans ses mains, et que l’Homme a le pouvoir, quand il a la vibration, de faire ce qu’il doit faire pour donner à son bien-être une permanence.

Nous avons tendance à diviser l’Homme en mortalité et en esprit, à faire de l’Homme un être qui est sur un plan et de l’Homme un être qui est sur un autre plan. Ce n’est pas sans réalité ceci. Mais le point est que dans la réalité de ceci, existe une synthèse, c’est-à-dire que l’Homme, sur le plan matériel, à partir du moment où il devient énergisé par son esprit, par son double, est en voie de mouvement dans une direction créative.

Si cet Homme, énergisé par son double, astralise son énergie, il fera de l’ambition. Si cet Homme astralisé par son double, c’est-à-dire énergisé par son double, est astralisé dans son énergie, il fera de l’incapacité. Dans les deux cas, l’Homme est toujours responsable de sa destinée.

Alors, c’est à l’Homme de prendre conscience de la nature de son ambition et de la nature de son incapacité, en éliminant de ces deux concepts, les aspects psychologiques qui colorent la vibration et donnent à l’ambition une dynamique matérielle, psychologique, ou à l’incapacité qui donne l’absence de dynamique matérielle et psychologique.

Autrement dit, l’ambition est dans un temps plus accéléré, l’incapacité est dans un temps plus décéléré. Mais les deux aspects de cette conscience humaine planétaire doivent être amenés dans un temps parfait. Et c’est le temps de l’esprit. Et c’est dans ce temps que l’incapacité disparaît pour devenir capacité, et que l’ambition cesse d’être purement mécanisée pour devenir le fruit du mouvement ou du travail de l’esprit à travers l’ego dans le monde.

À partir de ce moment-là, l’Homme est bien, non pas parce qu’il est ambitieux, mais parce qu’il travaille avec plaisir et l’Homme incapacité aussi est bien, non pas parce que finalement il commence à travailler, mais parce que finalement il commence à reconnaître qu’il a toujours pu travailler, mais qu’il était maintenu en arrêt pendant un certain temps, parce que ça faisait partie de sa construction psychique. Autrement dit, lorsque l’Homme aura la capacité de se développer une sorte de conscience, qui peut prendre conscience de l’ambition ou de l’incapacité.

À partir d’un point supérieur à ces deux notions, il commencera à épurer le concept de l’ambition et à épurer le concept de l’incapacité, pour en arriver finalement dans son temps, son temps réel, à renverser l’équilibre de son énergie, à se créer une nouvelle forme de gestion de son énergie, pour pouvoir finalement bénéficier de son intelligence de façon harmonieuse et permanente et créative, dans un domaine ou dans un autre.

On me demande d’expliquer la timidité : Ne représente-t-elle pas chez l’être humain, une incapacité psychique ? Ne représente-t-elle pas chez l’être humain une incapacité psychique ! Effectivement la timidité est une qualité du mental qui n’a pas encore réussi à se manifester totalement, à cause de l’émotion.

De la timidité, c’est de l’émotion dans le mental, quelle que soit cette émotion. Donc pour que la timidité disparaisse de la conscience humaine, il faut que le mental soit épuré, il faut que le mental fasse face au cours de son évolution à des expériences, où cette timidité, cette émotion dans le mental, est mise de côté de façon de plus en plus radicale. La timidité est un peu comme de la vermine qui ronge le mental de l’Homme, c’est une inconsistance parfaite avec son Intelligence, sa Volonté, son Amour.

Là où il y a timidité, il ne peut pas y avoir chez l’Homme, de manifestation de ses principes cosmiques, parce que ses principes : Intelligence, Volonté et Amour, sont des principes en puissance, alors que la timidité enlève à ses principes de la puissance.

Donc l’Homme qui connaît la timidité doit s’habituer graduellement à reconnaître son action, son activité dans la vie de tous les jours et graduellement la dépasser, faire en sorte qu’il la dépasse, sans s’inquiéter psychologiquement des conséquences. Car il y aura toujours dans le mental de l’Homme, une certaine forme astrale qui voudra retenir l’expression puissante de son mental supérieur ; laissant encore l’Homme dans l’expérience de la timidité qui deviendra pour lui, au fur et à mesure où il avance, une plus grande souffrance, parce qu’il ne pourra pas sentir, mettre le doigt sur sa puissance.

La timidité, c’est de l’anti-puissance, mentale, volontaire, amoureuse. Ceci ne veut pas dire que l’Homme conscient qui est sans timidité ne possède pas un sens de la délicatesse. Ceci ne veut pas dire que l’Homme conscient qui est sans timidité, ne possède pas une sensibilité extraordinaire. Mais ça veut dire que l’Homme conscient ne peut pas être assujetti à elle, à cette timidité, parce qu’elle renferme en elle-même le poison qui paralyse ses principes supérieurs, qui crée dans son atmosphère mentale des courants d’énergie qu’il ne parvient pas à éliminer et qui avec le temps, l’asphyxient sur tous les plans de sa conscience.

La timidité est certes, une des vermines de la conscience humaine la plus apte à créer dans l’Homme l’impression de l’incapacité ; il y a une relation entre l’incapacité et la timidité. L’incapacité est la fille de la timidité. Et lorsque l’Homme vit de timidité, il souffre parce qu’il se sent incapacité, parce qu’il ne peut pas se sentir à la mesure de lui-même. Donc l’Homme doit affronter la vie : la meilleure façon d’éliminer la timidité, c’est d’affronter la vie sans émotion, d’affronter la vie sans cette perpétuelle impression en lui-même qui le mange, qui le diminue, qui lui barre les jambes, qui le paralyse.

Si l’Homme en arrive à réaliser ceci et qu’il souffre de timidité, viendra le jour où prenant conscience de cette vermine en lui, il la déchirera et nous verrons ensuite un Homme différent, non pas nécessairement tout de suite un Homme nouveau, mais nous verrons un Homme différent, un Homme qui finalement aura pris conscience de quelque chose qui lui avait nui pendant des années. Nous verrons un Homme ensuite, pouvant graduellement remonter les marches, faire l’ascension vers lui-même, faire l’ascension vers ses principes et finalement goûter de sa réalité puissante.

Vous direz que l’Homme peut être timide, parce qu’au cours de son éducation, dans son passé, ainsi de suite, il y a eu toutes sortes de causes. Que la timidité soit incrustée astralement dans la conscience de l’Homme, oui ! Que la timidité soit le produit de l’annexion en lui de certaines impressions au cours de sa jeunesse, au cours de sa vie, oui !

Mais que la timidité ne soit pas déracinable de la conscience humaine, ceci est absolument irréel, ceci est absolument irréel ! Et un Homme qui souffre de timidité, un être qui souffre de timidité, doit concentrer toute sa conscience, toute son énergie à éliminer cette vermine afin de pouvoir finalement respirer, prendre de l’oxygène de la vie mentale, se nourrir de cet oxygène et de finalement bénéficier d’un début de conscience, de pouvoir personnel, sur la vie, sur sa situation de vie.

Il n’y a aucune excuse pour la timidité autre que celle que nous lui donnons. Il n’y a aucune excuse pour la timidité, que celle que nous appuyons. Donc l’élimination de la timidité dans la vie de l’Homme est une situation qui fait partie de sa lutte avec lui-même, de la lutte avec les aspects inférieurs de lui-même, aspects qu’il reconnaît philosophiquement, ésotériquement, occultement, mais qu’il doit reconnaître à un autre niveau, c’est-à-dire dans l’action de la Volonté, dans l’action de l’Intelligence, dans l’action de l’Amour.

L’Homme doit éliminer la timidité à partir de la puissance de ces principes et non pas simplement en relation avec certaines perceptions psychologiques ou à l’aide de certaines analyses psychologiques. Mais comment amener l’Homme qui est timide à ne plus l’être, il n’y a pas de méthode, il n’y a pas de secret, il y a simplement la science de la timidité bien expliquée qu’il peut saisir, comprendre d’abord sur le plan mental, pour enfin l’exécuter sur le plan de la vie.

Donc l’élimination de la timidité est dans la main ou dans les mains de celui qui en souffre, et ce n’est que lui qui peut la déchirer, cette vermine, l’éliminer de sa vie, pour se rendre finalement autonome dans l’émotion. La timidité, c’est un manque d’autonomie dans l’émotivité, donc c’est une capacité astrale chez l’Homme qui rend son mental esclave de l’émotion, donc qui crée dans l’ego une forme psychologique d’incapacité, qui devient si elle est poussée trop loin, non pas simplement une incapacité mais aussi un complexe.

Et lorsque la timidité est devenue un complexe, vous êtes arrivés à un point où elle est maladive. Et lorsqu’elle est maladive, elle est beaucoup plus difficile à déraciner parce que déjà, elle s’est imprimée, non pas simplement dans l’émotion de l’Homme, non pas simplement dans le mental de l’Homme, mais elle a déjà commencé à prendre place dans son corps vital.

C’est pourquoi souvent des gens qui sont timides, profondément timides, vivent sur le plan du corps vital, certaines animosités dont ils ne prennent pas conscience, mais qui font partie de la désorganisation électrique de leur centre moteur. De sorte qu’ils peuvent vivre certaines défaillances, telles par exemple, les tics nerveux ou certaines allergies, je ne dis pas que toute allergie est liée à la timidité ou que toute timidité est liée à des tics nerveux, mais je dis qu’il y a des relations entre la timidité et ces deux défaillances. Et la timidité a aussi beaucoup d’autres conséquences sur le plan vital.

Mais si nous regardons simplement le plan mental et le plan émotionnel de l’Homme, la conscience psychique de l’Homme, nous regardons une dimension d’expérience qui doit être totalement éliminée par l’Homme lui-même, s’il veut finalement avoir le sentiment qu’il est en contrôle de son existence, je ne dis pas en contrôle de sa vie, je dis en contrôle de son existence. Parce que là où la timidité affecte l’Homme, c’est sur le plan existentiel.

Donc si elle affecte l’Homme sur le plan existentiel, ceci veut dire que l’Homme est soumis à réagir dans la vie au lieu d’agir dans la vie. Et si vous regardez les êtres qui sont timides, vous verrez que ce sont des êtres qui réagissent dans la vie au lieu d’agir dans la vie, parce que justement c’est une conséquence de la timidité.

Donc qu’il y ait un peu ou beaucoup ou très peu de timidité dans l’Homme inconscient, c’est presque normal, mais qu’il y ait trop de timidité dans ce sens qu’un être devient effectivement timide ou qu’il est effectivement timide, c’est une condition qu’il faut quelque part arrêter, parce que l’Homme ne peut pas vivre, connaître une existence en paix face à lui-même, s’il est timide. Donc encore moins peut-il avoir le contrôle de sa vie.

Quelques petites réflexions avant de terminer sur la culpabilité. Pourquoi les gens qui se sentent coupables trouvent-ils si difficile de s’en sortir ? La raison est très simple, c’est que lorsque l’Homme vit de la culpabilité, il vit à l’intérieur de l’atmosphère de son mental, c’est-à-dire qu’au lieu de vivre dans le centre même de son intelligence de son mental, il vit à l’extérieur de ce centre. Autrement dit, il se soumet lui-même de façon consciente ou inconsciente à des courants d’énergie qui viennent de l’astral. Pour que l’Homme se protège de la culpabilité, pour qu’elle cesse de le violer, il faut qu’il ait la force de se situer dans son mental.

Où est le mental de l’Homme ? Il est dans cette région de son esprit où, lui, en tant qu’être, en relation avec ce qui le rend coupable, est capable de soutenir la pression que crée l’atmosphère autour de son mental pour lui faire sentir ou le faire vibrer à la culpabilité. Pour que l’Homme cesse de souffrir et de constamment souffrir de cette culpabilité, il faut qu’il fasse un peu comme l’Homme dans une tornade.

Qu’est-ce que vous faites lorsqu’il y a une tornade ou une tempête ? Vous vous accrochez à un arbre et vous demeurez fixe. Vous ne prenez pas la chance de marcher autour de l’arbre, vous vous tenez à l’arbre, fixe, vous fermez les yeux, si vous pouviez vous fermer les oreilles vous le feriez, mais vous vous coupez complètement au monde autour de l’arbre qui est en tourbillon. C’est ça neutraliser, mettre une hache dans la culpabilité.

Donc les êtres qui souffrent de culpabilité et qui se demandent comment finalement pouvoir… Quels mécanismes si vous voulez, se créer pour pouvoir ne pas être amenés à vivre des courants qui constamment tournent autour d’eux, il n’y a qu’une façon, c’est de s’accrocher à un arbre et de ne pas se déplacer de cet arbre, tant qu’il y a ce mouvement d’énergie en eux. Ceci veut dire que l’arbre, c’est le centre même de vous-mêmes, c’est le point pivot de votre intelligence, et vous ne pouvez pas vous permettre un seul instant, un seul micro instant, de douter que vous êtes accrochés à l’arbre. Si vous êtes accrochés à l’arbre, la tempête n’y peut rien, et elle pourra éventuellement se disperser. Si vous faites le moindre mouvement au-delà de cet arbre, si vous laissez le moindrement l’arbre, vous serez prisonniers encore une fois et des milliers de fois de cette culpabilité.

Il n’y a pas d’intelligence dans la culpabilité, il n’y a que la diversion de votre esprit, il n’y a que la diffusion de votre énergie, il n’y a absolument rien de réel dans toute forme de culpabilité. La seule réalité dans la culpabilité, c’est votre capacité de vous accrocher à l’arbre, c’est-à-dire de vous tenir très près de vous-mêmes, très près de vous-mêmes, même si la tempête est très forte.

Dans la mesure où vous aurez la force de vous tenir après l’arbre, de vous-mêmes, la tempête ne pourra rien contre vous, mais dans la mesure où vous n’aurez pas la force de vous tenir contre l’arbre, attachés à l’arbre, la tempête aura sur vous une priorité. Voilà le mécanisme que l’Homme doit utiliser pour neutraliser la culpabilité, pour s’empêcher de la vivre dans son “cyclisme” et en arriver éventuellement à ce qu’elle disparaisse complètement de sa conscience. Je ne dis pas que c’est facile, je dis que c’est réel, je ne dis pas que ça ne se fait pas, je dis que ça doit se faire.

mise à jour le 20/06/2024

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