CP-186 L’absolu quantitatif ou qualitatif dans l’intelligence [fr]

CP-186 L’absolu quantitatif ou qualitatif dans l’intelligence

“L’Homme nouveau cherchera à comprendre, au cours de son évolution, la qualité absolue de son intelligence. Il cherchera à devenir absolu dans son intelligence. Il voudra que son intelligence soit sentie, perçue comme étant l’expression de quelque chose …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


L’Homme nouveau cherchera à comprendre, au cours de son évolution, la qualité absolue de son intelligence. Il cherchera à devenir absolu dans son intelligence. Il voudra que son intelligence soit sentie, perçue comme étant l’expression de quelque chose qui n’est pas conditionnable, de quelque chose qui est réel, de quelque chose qui ne change pas, de quelque chose qui est centré quelque part en lui-même et qui lui donne cette qualité absolue, c’est-à-dire cette façon de vivre, de voir, de parler, de trancher qui n’est pas subjective et fondée sur une attitude, mais réelle, dans un sens qui dépasse la simple définition psychologique de ce terme.

Quel est cet absolu ? Quelle est cette qualité ? Comment la découvrir ? Comment la saisir ? Quand l’Homme l’apercevra-t-elle ? Pour que l’être humain en arrive un jour à sentir l’absolu dans son intelligence, il lui faudra que son intelligence soit élevée à un niveau universel. Un niveau universel est un niveau qui n’est pas conditionné par son moi, qui n’est pas conditionné par sa mémoire, par ses sentiments, par son émotivité, par son humanité inférieure, mais créé de toutes pièces par une partie de lui qui est au-dessus de la condition humaine, au-dessus de ce qui a fait de l’Homme un être involutif.

La qualité absolue de l’intelligence est une qualité réelle de l’intelligence. Elle fait partie de l’intelligence. Ne pas être absolu dans son intelligence c’est être, à un certain niveau, conditionné, avoir jusqu’à un certain point des retenues dans sa manifestation. Pour que l’Homme nouveau devienne absolu dans son intelligence, il lui faudra apprendre à vivre d’une manière totale son intelligence, son énergie intelligente. Il lui faudra apprendre à reconnaître que cette intelligence n’est pas subjective en elle-même, qu’elle est en dehors du conditionnement subjectif de sa personnalité. Il lui faudra pouvoir sentir qu’il est réel, même si sa parole, même si son action semble, à d’autres, être en dehors du réel.

Autrement dit, l’Homme nouveau ne pourra pas se payer le luxe de douter à aucun niveau de sa conscience, car la qualité absolue de l’intelligence est une qualité qui dérive de la fusion de l’Homme avec son esprit, elle dérive de la relation étroite entre cette énergie puissante et l’Homme, et c’est à l’Homme ou ce sera à l’Homme d’apprendre, au cours de son évolution, à supporter la qualité, la nature de son intelligence, non pas de la supporter d’une façon qui ferait de lui un être dominé par elle, mais de la supporter dans un sens qui convient parfaitement à cette union entre lui, sur le plan matériel et lui, sur le plan cosmique universel.

Que l’Homme ait éventuellement ou possède une intelligence absolue, c’est naturel ; c’est naturel parce que ce qui est esprit doit dominer ce qui est mémoire ; ce qui est esprit, lumière, doit dominer ce qui est expérientiel et passé. La nature de l’Homme en évolution lui permettra de saisir qu’être absolu dans sa conscience ne veut pas dire être absolu en attitude, mais être capable de supporter la pénétration de sa lumière à travers l’ego, sans subir cette pénétration, sans en souffrir, sans en être subjugué à cause de certains voiles ou de certaines illusions. Autrement dit, être absolu dans sa conscience ramènera l’Homme à réaliser qu’il est un canal, et étant canal il devient naturellement une expression facile pour cette énergie qui passe d’un plan supérieur vers un plan plus matériel.

Mais être absolu dans sa conscience, ce n’est pas facile, parce que l’Homme possède encore beaucoup de mécanismes en lui qui font partie de sa personnalité et qui sont teintés par sa personnalité ; de sorte que pour qu’il soit réellement absolu, il ne faut pas qu’il y ait de contrefaçon à cette intelligence ; elle doit être parfaite, elle doit être pure, elle doit être sans coloration. Sinon, nous n’avons pas un Homme réel, nous avons plutôt un être machiavélique. Ce qui a retardé l’Homme dans son involution, c’est justement le fait qu’il n’a pas pu être absolu. Si l’Homme avait pu être absolu au cours de l’involution, il en serait aujourd’hui à un stage très très avancé dans sa conscience, dans son intelligence et dans sa fusion.

Mais pour devenir absolu l’Homme avait besoin de clés, l’Homme avait besoin de comprendre d’abord la puissante affection qu’il a pour la conscience collective, pour les valeurs de la conscience collective, pour les modes de pensée de la conscience collective. L’Homme, sans s’en rendre compte, avait énormément de liens avec cette conscience et au lieu de se nourrir lui-même, de grandir en lui-même, par lui-même, pour lui-même, d’une façon universelle, il diminuait, devenait plus petit par rapport à la conscience collective et c’est ainsi qu’il perdit sa qualité d’être absolu dans sa conscience, autrement dit de manifester une intelligence absolue.

Il ne faut pas croire que posséder une intelligence dite “absolue” veut dire que l’Homme deviendra absolument intelligent, ce n’est pas pareil. Posséder une conscience absolue veut dire être capable, d’une façon inconditionnée, de rendre sur le plan matériel ce qui doit être rendu par l’esprit de l’Homme ; tandis que posséder une intelligence absolue est une sorte de glorification du mental humain, et ceci est une illusion, parce que l’absolu ne peut être rendu à l’Homme en fonction de sa conscience que par rapport à sa relation universelle avec le double.

Donc si la relation universelle entre l’Homme et le double doit se manifester d’une certaine façon, c’est cette façon qui doit devenir absolue, qui doit devenir parfaitement réalisée. Il ne s’agit pas pour l’Homme de quantifier l’absolu puisque l’absolu n’est pas quantifiable, il est simplement qualifiable.

Donc lorsque nous parlons de la qualité de l’Homme mental de demain, nous parlons d’une qualité supérieure à celle d’aujourd’hui, et cette qualité deviendra absolue, parce que l’Homme aura finalement été capable de se débarrasser de la subjectivité, sous tous ces modes, qui colore sa personnalité ; mais nous ne parlerons pas de l’absolu dans un sens quantitatif.

Tous les Hommes de la Terre ont une conscience absolue universelle en potentiel, mais tous les Hommes ne sont pas absolus en intelligence au même niveau – et quand je dis tous les Hommes, je ne parle pas simplement des Hommes sur le plan matériel, je parle des Hommes sur les autres plans – donc automatiquement, si nous quantifions le terme de l’absolu, nous voulons donner à l’être humain une puissance mentale, et ce n’est pas l’Homme qui se donne la puissance mentale, c’est son esprit, ça fait partie de son esprit, ça fait partie de son évolution.

Donc ce n’est pas la qualité quantitative de l’absolu que nous, les Hommes de la Terre, recherchons, c’est plutôt la qualité pure, la qualité de l’esprit, naturelle chez l’Homme. C’est de cette qualité que nous découvrirons dans l’avenir que l’Homme nouveau doit ou deviendra absolu dans son intelligence. Il ne sera pas conditionnable, autrement dit son canal sera parfaitement ouvert, il n’y aura pas de contrainte, de constriction dans le canal bâti entre lui et sa source, et c’est ainsi que l’Homme sera absolu.

Il sera le centre même de cette énergie qui est sienne sur les autres plans et il manifestera, sur le plan matériel, cette même énergie, dans une configuration qui sera parfaite. Ce n’est pas à l’ego de décider si l’énergie de l’intelligence de l’Homme est parfaite, c’est à l’esprit parce que l’énergie de l’intelligence vient de l’esprit. Si l’Homme est capable de supporter la nature de cette intelligence venant de l’esprit, il vivra la qualité absolue de l’intelligence.

Si nous commençons à regarder dans la qualité absolue de l’intelligence pour y trouver des paramètres de vérité ou de mensonge, nous perdons notre temps parce que l’esprit dans l’Homme prime d’abord. L’esprit dans l’Homme a ses raisons, ses visions, ses buts, ses plans. C’est à l’Homme de pouvoir le canaliser d’une façon parfaite et c’est alors que nous dirons que l’Homme possède une intelligence absolue.

Il y aura toujours le danger, dans cette conscience de l’absolu de l’intelligence de l’Homme nouveau, de croire que nous avons absolument raison, dans un sens personnel. Ceci est une grave illusion. Il ne s’agit pas pour l’Homme conscient allant vers la fusion d’avoir raison dans un sens personnel ; il s’agit pour l’Homme en évolution d’atteindre un niveau de conscience suffisamment ajusté à son double pour qu’avec le temps, la nature de son intelligence se stabilise et qu’elle devienne, ainsi, permanente dans sa qualité équilibrée, pour que nous puissions ensuite bénéficier de la qualité absolue de l’intelligence, sans en souffrir, parce que ce n’est pas en fonction de l’Homme que son intelligence deviendra absolue, ce sera toujours en fonction de son esprit.

Mais l’Homme, au cours de l’évolution, ne connaissant pas les lois de l’intelligence, ne connaissant pas les lois de l’énergie, pourra facilement croire en l’absolu de son intelligence, alors qu’il aura encore des choses à apprendre. Il ne s’agit pas pour l’Homme de chercher dans sa conscience absolue le réel de la forme, mais le réel de l’énergie. C’est là que l’Homme pourra faire erreur. Si l’Homme cherche le réel de la forme dans sa conscience absolue, il fera des erreurs et sera amené à l’esprit, à une sorte de confrontation entre l’ego et la réalité.

Mais si l’Homme véhicule le réel de son énergie, le réel de sa vibration, à ce moment-là il devient absolu dans sa conscience mais d’une façon qualitative, dans ce sens qu’il canalise son énergie d’une façon parfaite. Par contre, s’il cherche à être absolu dans la forme, il voudra donner sur le plan de l’ego une valeur à la qualité absolue de son intelligence et l’esprit le réajustera, le fera se confronter avec sa propre réalité.

Un Homme qui cherche l’absolu d’une façon quantitative, autrement dit en fonction de la forme, peut s’attendre à des déboires, à des illusions. D’ailleurs, c’est ce qui se produit souvent chez les médiums. Les médiums parlent, disent des choses, mais ils ne les disent pas d’une façon qui est vibratoirement absolue, ils les disent en fonction d’une vibration qui leur donne l’impression qu’ils sont vibratoirement absolus, alors qu’ils sont absolus seulement dans la forme. C’est pourquoi beaucoup de médiums, parlant de ce qui n’existe pas encore sur le plan matériel, font des erreurs, autrement dit en arrivent, au cours de leur expérience, à réaliser que ce qu’ils disent, que ce qu’ils ont dit, ne s’est pas produit de la façon dont ils l’avaient expliqué.

Donc le mécanisme là-dedans est à l’intérieur de la conscience de l’Homme. L’Homme doit toujours laisser à son esprit la direction de l’énergie. Ainsi il devient absolu dans sa conscience, il ne s’agit pas pour lui alors, d’aller chercher la vérité dans la forme, mais d’aller chercher le réel dans la vibration. C’est ça que veut dire être absolu dans sa conscience.

Si l’esprit a quelque chose à faire voir à l’Homme, à travers l’énergie, qui deviendra demain explicatif sur le plan de la forme, l’Homme pourra regarder et dire : “Ah ! Il avait dit telle chose et ce qu’il avait dit était ceci”. Mais ce n’aurait pu être dit dans le temps, parce que ce n’était pas le temps, mais ce devait être réalisé plus tard, au cours de l’expérience, et c’est comme ça que travaille l’esprit.

Lorsque l’Homme sera arrivé à un niveau d’évolution supérieur, lorsqu’il aura transcendé totalement la condition humaine, à ce moment-là l’Homme et l’esprit vivront d’une même communication, c’est-à-dire que l’Homme sera réellement quantitatif et qualitatif dans son intelligence, mais ceci voudra dire que l’Homme possède sur la Terre des pouvoirs absolus. Le temps pour ceci n’est pas arrivé. Donc pour le moment, l’Homme doit chercher la qualité vibratoire absolue de sa conscience et non pas la qualité quantitative absolue de sa conscience. Ceci viendra simplement plus tard, lorsque l’Homme composera directement avec sa fusion et que l’Humanité sera entrée dans un nouveau stage d’évolution.

En attendant, l’Homme doit travailler avec l’énergie et s’il travaille bien avec l’énergie, il en arrivera éventuellement à pouvoir l’ajuster à ses plans inférieurs afin que cette énergie de l’absolu de la conscience qualitative devienne une énergie également absolue en conscience, mais de façon quantitative, et c’est là que l’Homme connaîtra l’avenir d’une façon parfaite. C’est là que rien ne sera caché à l’Homme, parce que les pouvoirs de l’esprit seront sur le plan matériel pour être distribués à travers l’Homme, afin que naisse sur la Terre une nouvelle civilisation, une nouvelle condition d’évolution.

On dit souvent chez les Hommes que le pouvoir absolu corrompt absolument. C’est une parole que l’on dit en relation, par exemple, avec la politique, le pouvoir politique. Sur le plan de l’esprit, sur le plan de la fusion, ceci est impossible parce que le pouvoir, sur le plan de la fusion, est né de la lumière, il n’est pas né d’une qualité astrale de la conscience humaine. Mais d’un autre côté, le pouvoir de la fusion, étant absolu en lui-même, doit être utilisé dans le monde lorsque le monde est prêt à le recevoir, sinon il crée trop de chocs, sinon il fait avancer le temps, sinon il empêche que certains évènements sur la Terre soient vécus.

C’est pourquoi l’Homme nouveau découvrira d’abord la qualité absolue de sa conscience et plus tard, lorsque les temps seront venus, il aura la qualité et la quantité absolues dans sa conscience et il exercera alors, sur le plan matériel, une nouvelle mission sur Terre, c’est-à-dire qu’il aura, sur le plan matériel, une fonction créative qui affectera toute la planète. Parce qu’un Homme qui possède la conscience absolue d’une façon qualitative et quantitative ne fait plus partie de l’Humanité, il ne travaille plus selon les lois de l’Homme, il ne crée plus selon les lois de l’Homme, il crée simplement selon les lois de l’esprit et ces lois sont en dehors, au-dessus du conditionnement involutif. Donc ces lois créent des chocs énormes qui ont une valeur créative évolutive, mais qui ne peuvent pas venir dans le monde avant que ce ne soit le temps.

Pour que l’Homme soit réellement centré en lui-même et bien dans sa peau, bien dans sa peau mentale, bien dans sa peau personnelle, il faut qu’il goûte de cette qualité absolue de la conscience. La qualité absolue de la conscience est un baume pour l’esprit de l’Homme, elle est une relaxation extraordinaire pour l’esprit de l’Homme parce que, pour la première fois, l’Homme se sent Homme. Il ne se sent pas simplement un être esclave sur une planète esclave, il se sent un être qui commence à sortir de l’esclavage de la vie. Il commence à se ressentir en vie, à se sentir en lui-même, à se sentir à travers lui-même. Tout vibre en lui, sa conscience devient comme un processus d’osmose, il devient intégral, il commence à sentir ce qu’il ne sentait pas avant de lui-même. C’est comme si l’Homme auparavant était mort et qu’il devient lentement vivant.

Donc cette qualité d’absolu de la conscience est très importante pour lui, et l’Homme qui est conscient d’une façon absolue sur le plan de la qualité n’a pas besoin de la quantité. Un Homme conscient de la qualité de sa conscience peut attendre des années pour la quantité absolue de sa conscience, autrement dit pour les pouvoirs absolus d’une conscience créative qui transforme une civilisation ou la conscience d’une planète.

Il peut attendre des années, mais déjà il est bien sur le plan individuel, il vibre, il est en vie, il se sent, il se sent en dehors de la masse, il commence à percevoir sa propre territorialité, à sentir son propre psychisme. Il n’est pas simplement quelque chose dans un corps biologique qui se meut avec un peu d’esprit, avec beaucoup de souvenance, pour transparaître comme étant de la façon, de la personnalité, de la contrefaçon. Il est réel, il devient de plus en plus réel. Vivre devient de plus en plus intéressant parce que c’est constamment absolu d’une façon qualitative. C’est ça la qualité absolue de l’intelligence humaine.

Mais si les Hommes recherchent la quantité dans l’absolu, ils feront erreur parce que c’est l’ego, c’est le corps de désir de l’Homme qui veut devenir quelque chose. L’Homme n’a pas à devenir quelque chose ou quelqu’un, l’Homme n’a qu’à devenir réel. S’il devient réel, il deviendra quelque chose et quelqu’un naturellement, avec le temps, mais d’abord il doit devenir réel. Devenir réel c’est posséder de plus en plus l’intelligence qui fonctionne par rapport à l’équilibre, sur le plan de l’énergie, entre l’ego et sa source.

Qu’est-ce qui définit la qualité absolue de l’intelligence de l’Homme ? Ce n’est pas simplement la fusion. La fusion, naturellement, crée une qualité absolue dans la conscience de l’Homme, mais l’Homme souffre. Si l’Homme souffre dans la fusion, il faut qu’il en arrive un jour à ne plus souffrir dans la fusion, donc il faut qu’il intègre cette énergie. Et la qualité absolue de cette conscience, en dehors de la souffrance de la fusion, c’est une très grande qualité de vie, c’est un très grand plaisir de vie, c’est une très grande joie de vivre. C’est là que l’Homme doit en venir afin de pouvoir ensuite passer au pouvoir de la nouvelle conscience évolutive, au pouvoir du Surhomme de demain, mais ceci dans son temps.

L’aspect quantitatif viendra après l’aspect qualitatif. Ce dernier est le premier, il est le plus important, parce qu’il révèle l’Homme à l’Homme, il révèle l’Homme à lui-même, il donne à l’Homme le sens de l’appartenance à quelque chose qui est réel. Et ce réel c’est lui. Bien que ce réel soit multiple dans ses facettes, dans cette dimensionnalité, il est tout de même unifié à travers un principe de plus en plus développé de fusion intégrée, pour que l’Homme puisse bénéficier de la qualité absolue de sa conscience, sans en souffrir à travers la fusion.

Comment l’Homme apprendra-t-il à développer cette qualité absolue de la conscience ? Il l’apprendra au fur et mesure qu’il aura le courage, la force, le sentiment de certitude, d’être certain. C’est au travers du développement de la certitude que l’Homme arrivera à vivre, à vibrer de la qualité absolue de sa conscience. Si l’Homme n’apprend pas à devenir certain dans l’action, certain dans la parole, sans vibrer sur le plan émotionnel, sans soulever la poussière du doute, sans souffrir de la poussière du doute, il ne pourra pas développer la qualité absolue de la conscience parce qu’elle est une extension, dans le domaine de la perfection, de ce qui doit être connu demain au cours de son évolution.

Donc si la qualité absolue de la conscience est une extension de la certitude, l’Homme doit commencer par être certain, il doit commencer à comprendre, à sentir ce que veut dire être certain. C’est à travers la certitude et son développement que l’Homme commencera à mesurer la valeur de la relation entre lui et la source. Lorsque la source lui révèle telle ou telle chose, c’est là que l’Homme en arrive à développer un discernement, une lucidité vis-à-vis d’elle, parce que l’Homme ne peut pas supporter d’être certain, et à la fois, ou dans un même temps, vivre l’incertitude. Ceci pour lui est une souffrance ou sera une souffrance. Donc lorsque l’Homme est certain, déjà il fait partie de la qualité absolue de la conscience. Mais il doit raffiner son “certain”, il doit raffiner sa certitude, il doit devenir certain d’être certain.

C’est dans ce mécanisme-là, c’est dans cette subtile confrontation avec les voiles de l’esprit qu’il apprendra finalement à ne goûter ou à ne chercher à goûter qu’à la qualité absolue de la conscience, sans se mettre le nez dans la quantité absolue de la conscience, qui fait partie de la relation entre l’esprit et la forme et qui donne à l’Homme un pouvoir qui ne lui sera donné que lorsqu’il sera prêt à le vivre, à le rendre et à le manifester dans le monde. L’Homme aujourd’hui est au stage de l’évolution de la personne, il n’est pas au stage de la transfiguration de la conscience humaine sur la Terre.

Lorsque l’Homme possède la qualité absolue de sa conscience, il ne se sent pas en lui-même divisé. Il ne sent pas en lui-même deux êtres. Il ne sent pas en lui-même un être humain impotent, manipulable. Il ne sent pas en lui-même de l’esclavage. Il se sent un, il se sent total. Il ne subit plus les affronts contre son intelligence pour la transformation de ses corps par l’esprit. Lorsque l’Homme ne sent plus son esprit choquer son intelligence, lorsqu’il sent que son esprit le respecte, c’est que l’Homme est arrivé à une qualité absolue de son intelligence et qu’il commence finalement à comprendre qu’il n’a pas besoin de vivre de la quantité absolue de l’intelligence, mais qu’il a besoin de vivre de la qualité de cette même intelligence.

Donc à partir de ce temps, l’Homme n’a plus à subir l’impertinence de l’esprit qui veut toujours faire reconnaître à l’Homme que l’ego est anti-lumière dans sa coloration primitive. La qualité absolue de l’intelligence de l’Homme, ce n’est pas une utopie, c’est du réel ! D’ailleurs l’Homme peut-il s’imaginer que le réel ne soit pas absolu dans sa qualité ? Que le réel ne soit pas encore absolu dans sa quantité, d’accord ! Qu’il ne soit pas absolu en relation avec la forme, d’accord ! Que le réel s’exprime dans le monde dans son temps, d’accord ! Mais, que le réel vibratoirement soit en relation parfaite avec l’Homme, c’est absolument nécessaire.

Et c’est l’Homme qui en arrivera éventuellement à créer en lui-même cette condition, ce n’est pas l’énergie, c’est lui-même, par sa volonté, par son intelligence, par le développement subtil de son intelligence et par la concrétisation finale de sa volonté. L’Homme a de la difficulté à percevoir l’absolu ou la qualité absolue de sa conscience parce qu’il passe son temps à s’interroger.

L’Homme s’interroge, même s’il ne s’interroge pas d’une façon psychologique, il s’interroge d’une façon subtilement vibratoire, qui est, en fait, une expression décadente de sa psychologie. L’Homme s’interroge. Il ne peut pas dire quelque chose sans s’interroger et c’est pourquoi il est difficile pour lui de sentir la qualité absolue de son intelligence, parce que ces qualités vont à l’encontre l’une de l’autre, ce qui donne l’interrogation. Et l’Homme s’interroge pourquoi ? Parce qu’il n’a pas de certitude, et il n’a pas de certitude, pourquoi ? Parce qu’il n’a pas encore connu la quantité absolue de la conscience.

L’Homme croit qu’il va passer de la certitude à la certitude absolue, qui est la quantité absolue de la conscience, sans passer par la définition de la qualité absolue de la conscience. C’est une illusion. L’Homme doit payer le prix pour passer de la qualité à la quantité, autrement dit pour passer de la perception au pouvoir. Le prix qu’il doit payer c’est la destruction graduelle, éventuelle, de cette incertitude en lui qui le pousse constamment à se questionner.

Pourquoi l’Homme se questionne ? Naturellement parce qu’il n’est pas sûr. Mais pourquoi il n’est pas sûr ? Parce qu’il se questionne ! Donc vous direz que ceci est un cercle vicieux et que ça ne répond pas à la question. Au contraire, ce sont les cercles vicieux qui répondent le plus aux questions de l’Homme, mais non pas d’une façon qui amène l’Homme à se questionner sur la circularité, mais d’une façon pour un Homme ou pour des Hommes de pouvoir vivre simplement de la vibration ou de l’énergie de leur conscience, sans s’attaquer ou sans vouloir prendre le contrôle de la forme, et donner à la circularité une explication qui deviendrait quantitative ou scientifique ou cosmique ou universelle.

Par exemple, la question qui vient toujours à l’esprit de l’Homme : est-ce que la poule vient avant l’œuf ou l’œuf vient avant la poule ? Ça, c’est de la question, c’est de l’interrogation ! Tant que l’Homme s’interroge, il vivra la circularité. Si l’Homme passe de l’interrogation à la conscience purement vibratoire, qualitative et absolue de son intelligence, il laissera tomber l’interrogation. Il ne souffrira plus de l’interrogation, donc il ne souffrira plus de la circularité, donc il aura réponse au problème d’une façon quantitative dans un temps où l’Homme saura, pourra posséder la science de cette question. Ceci viendra après avoir passé le stage de la qualité de la conscience ; ceci viendra au stage quantitatif de la conscience.

Lorsque l’Homme sera rendu à ce stage, il pourra dire d’où vient la poule : est-ce qu’elle vient avant l’œuf ou est-ce que l’œuf vient avant elle ? Il aura toutes les réponses, autant sur le plan chimique, physique, psychique de la poule, autant sur le plan de la forme astrale, éthérique de la poule, autant sur le plan génétique de la poule. L’Homme aura réponse à toutes les questions, mais il aura nécessairement auparavant vécu la période de la qualité de la conscience qui l’affranchit de l’interrogation.

Donc c’est la raison pour laquelle l’Homme a tant de difficulté à exprimer son intelligence d’une façon absolue, parce qu’il cherche à s’interroger afin de saisir la nature de la forme, alors qu’il devrait plutôt vivre de la qualité vibratoire de son énergie et ne pas chercher à se restreindre ou à vivre la circularité en attendant, en s’attaquant à la forme ou à la quantité absolue de son intelligence.

L’absolu, c’est la configuration naturelle de l’intelligence de l’Homme ; c’est la configuration naturelle de l’intelligence de l’Homme, mais l’intelligence de l’Homme n’est pas naturelle, elle est purement conditionnée, elle est née de sa sensorialité ; elle est née de la relation entre l’ego et le matériel ; elle n’est pas née de son esprit. Si l’intelligence de l’Homme était née de son esprit, l’Homme connaîtrait depuis très longtemps l’absolu dans son intelligence et probablement aujourd’hui, à l’âge où nous en sommes, l’Homme serait déjà au stage de la quantité absolue de son intelligence. Autrement dit, il aurait la science de la matière infusée dans son mental, par son double.

Donc l’actualité absolue de la conscience humaine est étrangère à lui. L’Homme n’est pas habitué à elle, c’est une expérience mentale nouvelle. Pourquoi ? Parce que l’Homme a toujours voulu prendre sur lui-même la responsabilité de son absolu, et ceci est une illusion. L’Homme ne peut pas prendre sur lui-même la responsabilité de l’absolu de sa conscience puisque cette qualité fait partie de l’esprit, pas du territoire psychique involutif de l’être humain.

Donc l’Homme devra apprendre, au cours de l’évolution, à se désengager de la façon ou de la manière dont son esprit fonctionne, pour finalement s’enclencher dans une autre façon, une nouvelle façon. Et cette nouvelle façon, il l’apprendra avec le temps, au fur et à mesure qu’il passera de la certitude manquée à l’incertitude redécouverte ou qu’il passera de l’interrogation constante à l’absence totale d’interrogation. Donc à ce moment-là, l’ego, l’aspect mental de l’Homme, sera dompté et l’Homme deviendra canal parfait, deviendra qualitativement absolu dans sa conscience, et le temps viendra très peu après où il sera quantitativement absolu dans sa conscience. Alors, l’Homme connaîtra enfin la science cosmique sur la Terre mais pas avant qu’il ait compris les leçons de l’intelligence, les lois de l’intelligence, qui ne sont pas les lois de l’Homme, qui sont les lois de l’esprit.

L’Homme doit transposer la nature de son intelligence inférieure en une nature supérieure. Il doit passer d’un stage involutif à un stage évolutif ; il doit passer d’un stage où il s’interroge à l’autre stage où il passe le jugement. Mais pour que l’Homme puisse passer le jugement sur la vie, autrement dit pour que l’Homme devienne parfaitement scientifique, il lui faudra avoir reconnu, en lui-même, la fin, la finalité du stage de l’interrogation, parce que l’Homme doit donner tout à l’esprit avant que l’esprit ne lui retourne le même tout.

Et donner tout à l’esprit veut dire vivre de plus en plus en relation avec l’esprit, non pas selon les lois de l’ego mais selon les lois de la lumière, qui sont et qui vont au-delà de l’expérience de l’Homme, au-delà de l’expérience de la Terre, au-delà de l’expérience du système solaire. Donc si l’Homme a de la difficulté à connaître la qualité absolue de sa conscience, c’est qu’il utilise son intelligence pour des fins personnelles. Il utilise son intelligence pour des fins personnelles, au lieu de vivre son intelligence pour des fins transpersonnelles, prépersonnelles.

Ceci demande énormément de réajustement, puisque l’Homme a utilisé son intelligence pour des fins personnelles depuis des millénaires. Donc là où les lois de l’involution ne peuvent plus être utilisées à la conscience de l’Homme, il est obligé d’apprendre les lois de l’évolution et ces lois lui sont expliquées. L’Homme doit vivre son intelligence pour des fins prépersonnelles, transpersonnelles, mais de plus en plus ajuster à sa conscience personnelle.

C’est là que l’Homme deviendra conscient qualitativement de l’intelligence absolue en lui, et lui en retour deviendra créativement absolu dans son intelligence. Le cercle sera fermé. Il n’y aura plus pour lui de circularité, il n’y aura que de la linéarité. Cette linéarité sera permanente, elle ira vers l’infinité et lorsque les voiles de l’intelligence seront soulevés au-dessus de la conscience humaine, l’Homme partagera l’avenir, partagera les plans, partagera la conscience des plans, le secret des plans, les secrets de la vie à tous les niveaux avec la lumière, d’une façon facile et sans rétribution, sans souffrance.

Partager la lumière des plans ou l’intelligence des plans avec son double n’est pas simplement une partie plaisante pour l’ego. Cela fait partie de l’évolution de la conscience dans le cosmos. C’est plus grand que l’Homme ne peut se l’imaginer aujourd’hui. Ce n’est pas simplement flirter avec l’intelligence, c’est travailler avec cette énergie puissante qui contrôle les évolutions, qui contrôle les systèmes et qui contrôle les différents niveaux de vie dans la galaxie. Donc ça représente une nouvelle étape dans l’évolution de l’Homme, et ce n’est pas simplement pour l’ego une partie de plaisir. C’est simplement ou ce sera simplement pour l’ego un nouveau devenir dans l’évolution de l’Humanité que l’Homme n’a jamais connu.

Pourquoi les Hommes sont-ils déçus du fait que, bien qu’ils soient conscients, ils n’aient pas accès, d’une façon quantitative, à l’intelligence, qu’ils se voient constamment déjoués dans leur intelligence ? Pour la simple raison qu’ils utilisent leur intelligence d’une façon personnelle. Ils n’ont pas encore appris à se fusionner avec l’esprit. Ils n’ont pas encore compris ce que veut dire fusion.

Fusion veut dire unité. Fusion veut dire, absence d’égoïcité personnalisée conditionnable. Fusion veut dire remplacement de l’Homme involutif par l’Homme évolutif. Fusion veut dire nouvelle vie, nouvelles lois. Donc pour que l’Homme en arrive à connaître la quantité absolue de l’intelligence, c’est-à-dire pour qu’il ait le pouvoir de la science infuse, science cosmique, il lui faudra passer par le stage de la qualité de l’intelligence, qui est cet aspect en lui qui lui permettra de découvrir la subtile relation entre l’ego et l’esprit, afin d’en arriver plus tard à la concrète réalisation du lien universel entre l’ego et l’esprit.

Et plus l’Homme est conscient, plus il est sensible, plus il est perceptif, médiumnique, télépathe, plus il doit faire attention, parce qu’il est plus sujet à tomber dans le piège de la recherche de l’absolu quantitatif de l’intelligence, pour découvrir plus tard que c’était une illusion, que c’était des voiles servant à la transformation de son mental pour l’amener plus loin dans la réalisation de ce que veut dire l’évolution de la sixième race-racine.

mise à jour le 20/06/2024

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